Le Tarmac des Auteurs, à l’initiative du comédien Israël Tshipamba, est un théâtre situé dans la commune de Ngaliema, précisément à Kintambo, un quartier populaire de la Capitale, sur l’avenue Uélé 6 bis. Il vise à renforcer et à professionnaliser le secteur théâtral kinois en créant un répertoire textuel d’œuvres écrites par des artistes de la République démocratique du Congo. Ce 11ème festival international qui a eu lieu à Kinshasa a duré 8 jours, soit du 05 au 12 juin dernier. Israël Tshipamba a créé ce petit théâtre en plein air avec 90 places assises avec une scène de 35 m² et un bar-container, au cœur de la cité. Cette association vise à rendre les arts de la scène et les textes d’auteurs contemporains accessibles à tous. Il travaille en ce sens aux travers des actions de formation, de diffusion, de création et de sensibilisation.
L’une des activités principales du Tarmac des Auteurs est l’organisation des ateliers d’écriture théâtrale qui ont donné lieu en 2011, à un recueil d’œuvres congolaises édité par Lansman. Programme 2017-2021 : Africalia soutient le renforcement de la gestion associative, administrative et financière ; les formations en théâtre et les ateliers d’écriture ainsi que la mise en marche des productions théâtrales.
Programme 2022-2026 : Africalia accompagne et soutient la structure dans (1) le renforcement de la gouvernance associative et la mise en réseau des acteurs culturels, (2) le plaidoyer, (3) la professionnalisation des compétences, (4) la production d’œuvres culturelles et artistiques de qualité, (5) une plus large diffusion des œuvres et enfin (6) la capacité à générer des revenus.
Une façon de se détendre et de valoriser la culture africaine. Cette activité récréative qui a débuté à 20h30’ s’est achevée à 00h. Elle a réuni plusieurs invités venus de différents coins de la capitale congolaise.
Du 3 au 9 juin 2024, à la Société Nationale d’Électricité (SNEL SA), une semaine marquée par un dynamisme palpable, avec une équipe dirigeante et des équipes opérationnelles témoignant d’un engagement inébranlable envers leurs missions quotidiennes.
La semaine a débuté avec la remise en service du groupe G23 d’Inga 2, permettant une augmentation significative de 90 MW, soulageant ainsi une partie de la population de Kinshasa en termes d’approvisionnement électrique.
A Bukavu, la SNEL SA a mis en place des compteurs cash power sur l’avenue des Ouvriers et la route d’Uvira, facilitant ainsi l’accès à l’électricité pour les résidents locaux.
Le point fort de la semaine a été la signature d’un contrat de réhabilitation du groupe 6 (G16) de la centrale d’Inga 1 avec la firme chinoise China Gezhouba Group Company (CGGC), évalué à 26 503 895,31 dollars. Cette réhabilitation permettra à la centrale d’Inga 1 de retrouver sa capacité de production initiale.
Le 5 juin, après d’intenses travaux d’entretien, l’électricité a été rétablie dans la ville de Kwilu-Ngongo, démontrant l’engagement continu de la SNEL envers ses clients.
Une annonce majeure a également été faite ce jour-là, avec l’élévation de trois entités régionales au rang de direction, renforçant ainsi la présence et l’efficacité opérationnelle de la SNEL dans ces régions.
La semaine s’est clôturée sur une note positive avec la conclusion de la réunion syndicale mixte de la SNEL SA, où la direction générale et le banc syndical se sont engagés à renforcer la gestion de l’entreprise pour mieux servir ses clients.
Parallèlement, à Shabunda, des équipes de la SNEL ont entamé une mission d’inspection en vue de la construction d’un barrage hydroélectrique, une initiative majeure pour accroître la production d’électricité et stimuler l’économie locale.
Tout au long de la semaine, des équipes de la SNEL sont intervenues dans plusieurs postes et sur le réseau électrique, assurant ainsi la stabilité et la fiabilité de l’approvisionnement énergétique dans différentes régions.
Cette même journée de samedi a été marquée par l’arrivée au dépôt central de la SNEL S.A, d’un lot de neuf conteneurs de matériels électriques qui, logiquement, devront renforcer ses capacités à répondre aux besoins croissants de sa clientèle.
Visiblement, cette semaine chargée démontre, enfin, l’engagement continu de la SNEL à moderniser ses infrastructures, à améliorer la distribution d’électricité et à répondre aux besoins énergétiques de la population congolaise.
Mme Yolande Elebe, patronne de la culture, arts et patrimoines de la RDC
Un appel à la mobilisation a été lancé aux artistes et aux professionnels de la culture pour soutenir la nouvelle ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Yolande Elebe nommée dans le nouveau gouvernement en République Démocratique du Congo, renseigne un communiqué du Collectif des Artistes et des Culturels (CAC) signé le célèbre comédien Rock Bodo, coordonnateur de cette organisation professionnelle.
«La Coordination du Collectif des Artistes et des Culturels (CAC) appelle la communauté artistique et culturelle congolaise à venir soutenir Mme Yolande Elebe Ma Ndembo, Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, à la cérémonie d’investiture du gouvernement de la Première Ministre Sumuniwa Tuluka Judith qui est prévue la semaine prochaine, au Palais du peuple», lance le communiqué.
Et d’ajouter : « La présence des différentes corporations artistiques au siège du Parlement sera une façon d’exprimer une gratitude au chef de l’Etat qui a répondu favorablement à la demande des professionnels des arts de voir ce ministère régalien être confié et dirigé par un technocrate ou un expert du secteur de la culture».
Dans ce communiqué, le CAC invite tous les artistes, musiciens, écrivains, acteurs, réalisateurs, comédiens, danseurs, poètes, sculpteurs, peintres, slameurs, stylistes et autres acteurs culturels à se joindre à nous au Palais du peuple le jour de l’investiture pour célébrer et démontrer au monde que le ministère de la culture est désormais entre les mains d’une professionnelle chevronnée et experte du domaine.
«Nous souhaitons vivement la présence de tout le monde pour témoigner également notre soutien à Mme Yolande Elebe dans sa nouvelle fonction ministérielle. Car sa nomination est un événement historique qui marque une étape cruciale dans notre secteur», souligne le document.
Et de conclure : «Nous sommes enchantés tous de l’accompagner la réussite totale de son mandat à la tête de notre ministère de tutelle. Ainsi, nous allons accomplir notre engagement de faire du secteur de la culture un moteur du développement socio-économique pour notre nation et de la restauration de la dignité et de l’identité des Congolais».
Auteure de plusieurs ouvrages, la nouvelle ministre de la Culture, Arts et Patrimoine est avant écrivaine de carrière mais journaliste de formation. Nommée en tant que technocrate, Yolande Elebe est présidente des femmes de lettres du Congo et Coordonnatrice adjointe du CAC qui est une plateforme culturelle créée en 2018 à Kinshasa, regroupant les artistes de toutes les disciplines évoluant au pays et dans la diaspora. Son but est de défendre le droit des artistes et de militer pour l’amélioration des conditions professionnelles et sociales des artistes en général ainsi que pour la réglementation du secteur de la culture en RDC.
Son parcours renseigne que Yolande Elebe a été, avant sa nomination, commissaire générale de la ville de Kinshasa chargée de la coopération décentralisée, Francophonie et porte-parole du gouvernement provincial.
Elle a aussi assumé en même temps d'autres fonctions au niveau du continent. La patronne de la culture a été coordinatrice des points focaux du Comité panafricain de comité de mobilisation pour la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA), et représentante spéciale de la JMCA pour la RDC.
Cette femme des lettres a été Secrétaire Générale de la Commission spéciale de Coopération entre les villes de Kinshasa et Brazzaville(COSPECO).
Résidante à Kinshasa, celle que les intimes appellent affectueusement ‘‘Mayoyo’’est également fondatrice de l’Asbl ‘‘La Kinoiserie’’, qui œuvre pour une culture kinoise positive et aide les enfants en situation de précarité.
Après son exploit au stade de Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, le pasteur-chantre Moïse Mbiye dit ya Momo, est annoncé pour un autre spectacle, le 8 juin au stade Kibasa Maliba de la commune de Kenya à Lubumbashi, province du Haut-Katanga en République démocratique du Congo (RDC).
En effet, la sécurisation de cet évènement a été au cœur d’une audience accordée hier par le Maire de la Capitale cuprifère à l’équipe organisationnelle conduite par le pasteur Jean-Clément Diambilayi.
«Je suis venu déposer l’invitation du maire intérimaire de Lubumbashi pour le concert d’action de grâces du 08 juin prochain au stade Frédéric Kibasa Maliba et solliciter la sécurisation de cette manifestation qui sera agrémentée par le pasteur Moïse Mbiye », a déclaré le pasteur Jean-Clément Diambilayi.
Il a, par la même occasion, invité les chrétiens de la ville de Lubumbashi et de la province du Haut-Katanga à rehausser de leur présence cette cérémonie.
Par ailleurs, il a présenté ses félicitations à la maire intérimaire de Lubumbashi, Joyce Tunda Kazadi, pour les actions qu’elle mène actuellement dans sa juridiction dans le cadre de l’assainissement du milieu, de la lutte contre le marché pirate et la réglementation des motocyclistes et chauffeurs des taxis et taxis-bus affectés au transport en commun.
On se souviendra que le 19 mai à Kinshasa, le pasteur de Cité Béthel, Mbiye Moïse a laissé ses empreintes dans le mythique stade de Martyrs grâce à sa présence scénique exceptionnelle. Une première pour un chanteur qui fait du gospel.
Bien qu’il soit critiqué, son spectacle a rassemblé plus de 100 000 personnes dans ce stade qui a la capacité de 80.000 places assises. Toutefois, le public venu savourer ses chansons a été surpris par un spectacle ressemblant aux incantations ésotériques au moment où il montait sur scène (podium). Par conséquent, cette façon a étonné la foule. Si les uns estiment qu’il s’agit des astuces mystiques pour remplir le stade, d'autres applaudissent le pasteur pour ce concert.
Des images du concert étaient époustouflantes. Chacun sur les différentes plateformes digitales interprète à sa manière. «Moi, je pense que nos pasteurs congolais commencent à utiliser de la magie pour fourvoyer les enfants de Dieu. Avec de telles images, rien n’est à cacher. Il a communiqué ce qu’il est. Mais, le temps viendra tôt ou tard où la vérité sera dévoilée. Ce sont des incantations qu’il a faites. Et, la foule émerveillée par le concert a applaudi cette œuvre», a commenté Efino Mabanza sur un groupe Facebook. Il invite ainsi les chrétiens à distinguer le vrai et le faux pour ne pas tombés dans le mal.
Néanmoins, d’autres ont évoqué l’onction que le pasteur avait le jour du concert. «C’est de l’onction. Le pasteur n’a jamais été compris par ses miracles. Vous avez vu comment les Kinois étaient contents ce jour-là. C’est du boom! C’est un spectacle, cela n’a rien avoir avec les fétiches», a déclaré une mélomane chrétienne.
Le concert a duré pendant deux heures et connu plusieurs temps forts. Avec Moïse Mbiye, tout était bien rythmé. Les invités surprises sur la scène, à l’instar de Simiane Tatu et autres artistes de la musique chrétienne, ont agrémenté aussi ce moment avec leurs interprétations magnifiques. La première partie a été assurée par les artistes, tels que l’Or Mbongo, Aimé Nkanu, Patrice Ngoy Musoko, etc.
Le spectacle de Moïse Mbiye était dénommé “concert du peuple”. Un slogan qui a bien réussi puisque dans la mythique enceinte il y avait plus de 120 000 personnes. Une première pour un artiste qui fait du gospel. Cette mobilisation démontre à quel point l’artiste jouit d’une popularité inestimable au pays.
Yolande Elebe, Ministre de la Culture, arts et patrimoine
Le Collectif des Artistes et des Culturels, «CAC» a appris avec grande satisfaction la nomination, par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur proposition de Mme la Première Ministre, Judith Suminwa, de Madame Yolande ELEBE Ma NDEMBO, au poste de Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, ainsi que Monsieur Didier M’PAMBIA NE BIANSHU au poste du Ministre du Tourisme.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le CAC saisit la présente occasion pour féliciter les personnalités promues.
Aussi, le Collectif remercie le Président de la République ainsi que Madame la première Ministre pour le choix avisé de ces personnalités membres du CAC, dont les qualités personnelles et professionnelles ne font nullement douter du succès dans leurs secteurs respectifs.
Par ailleurs, le Collectif rassure les heureux promus de sa parfaite collaboration dans la réussite de leurs mandats respectifs à la tête de ces deux Ministères dont dépend le rayonnement de la RDC, terre de Culture et d'hospitalité.
Yolande Elebe, poisson dans l’eau !
Auteure de plusieurs ouvrages, présidente des femmes des lettres du Congo et Coordonnatrice adjointe du Collectif des artistes et culturels (CAC), Elebe Ma Ndembo Yolande était avant sa nomination, commissaire général de la ville de Kinshasa en charge de la coopération décentralisée, Francophonie et porte-parole du gouvernement provincial.
Femme des lettres, Yolande Elebe est considérée comme un poisson dans l’eau par cette nomination. La culture est son monde. Dynamique et ouverte d'esprit, elle s'occupait des questions socioculturelles au sein du cabinet du premier citoyen de la Capitale. Il s’agit ici d’un profil idéal d’une professionnelle de la culture et des arts qui maitrise parfaitement les réalités de son secteur en RDC.
Evidemment, sa désignation a été saluée particulièrement dans le monde des Artistes. Elle présidente des femmes écrivaines du Congo. Elle connaît les difficultés auxquelles sont confrontés les artistes dans sa communauté.
Journaliste de formation, cette femme des lettres est surtout très engagée dans la promotion de l’écriture qu’elle considère comme la pierre de lance d’une société.
Passionnée de la littérature dès sa plus tendre enfance, cette belle Congolaise est auteure de deux recueils de poème en vogue dans le monde littéraire, à savoir : « Le Bictari » et «Divagations».
Au-delà de sa fascinante plume, elle est également fondatrice de l’ASBL «La Kinoiserie», qui œuvre pour une culture kinoise positive et aide les enfants de la capitale en situation de précarité.
Bonhomie dans le sang, Yolande Elebe est la fille de Philippe Ma Ekonzo, qui fut ministre de la Culture et écrivain zaïrois à l’époque du Maréchal Mobutu.
Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit par arriver, a-t-on coutume de dire.
C’est pour moi un insigne honneur de vous rendre les hommages déférents et les sincères félicitations suite à votre reconduction à la tête du Ministère National de l’Aménagement du Territoire au sein du Gouvernement Judith SUMINWA TULUKA, en qualité du Ministre National de l’Aménagement du Territoire, poste auquel vous êtes déjà familier depuis le dernier Gouvernement de la première mandature du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Pour cette même occasion, je me permets de présenter mes vifs remerciements au Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’Etat Congolais pour son choix judicieux placé sur votre personne.
Cette reconduction qui tombe à point nommé, permettra à doter aux Entités Territoriales Décentralisées (ETD) partant de la ville Province de Kinshasa jusqu’à la base (Villages), un plan national, provincial, urbain, et local de l’Aménagement du Territoire, mais également l’effectivité de la promulgation du projet de Loi sur l’Aménagement du Territoire par le Président de la République Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO afin de redynamiser et redorer l’image de l’Aménagement du Territoire.
Puisse l’Eternel, Dieu des Armées, vous accompagner une fois de plus dans cette lourde tâche qui n’est pas la première à surmonter, afin de parachever les projets relatifs à l’Aménagement du Territoire.
L’Union des écrivains Congolais (UECO) s’est réunie, jeudi 30 mai dernier au centre Wallonie Bruxelles, pour féliciter la ministre de la Culture, arts et patrimoine, Yolande Elebe, pour sa nomination au gouvernement Suminwa.
Le vice-président des écrivains congolais, Richard Ali, a indiqué, à ce propos, qu’Elebe a été nommée « à la tête de ce à quoi nous existons » avant d’insister que la culture d’un pays, c’est ce qui caractérise un peuple du point de vue existentiel et ça constitue une passion pour les écrivains de la rendre vivante à travers les écrits.
Le vice-président des écrivains congolais, Richard Ali, a tenu à rappeler l’importance de la culture et de l’art dans toute société avant d’insister sur son rôle particulier et capital.
Dans ses efforts visant à produire un développement culturel et à sauvegarder la vraie identité du pays, les savoirs locaux et les forces créatrices des sociétés au sein desquelles on travaille, a-t-il souligné, permettent de développer toute une communauté à travers son savoir local.
La culture et l’art sont des facteurs clés d’un pays. Ils apportent un certain épanouissement à la communauté avant de souligner que l’art et la culture sont aussi des instruments au service de la liberté d’expression, de promotion de la paix et de développement durable.
Le Collectif des Elus Français Originaires du Congo Kinshasa (CEFOCK) tient à adresser à Son Excellence, Monsieur Jean-Pierre LIHAU, ses chaleureuses félicitations et ses vœux les plus sincères de réussite pour sa nomination en tant que Vice-Premier Ministre et Ministre de la Fonction Publique.
Le CEFOCK est fier de la confiance que vient de lui témoigner Son Excellence, Monsieur le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI.
Il implore l’Eternel Dieu Tout-Puissant de lui accorder la bénédiction et la grâce d’une constante fidélité.
La Société nationale d’Electricité (SNEL) s’emploie à engager des réformes de grande envergure pour améliorer significativement la qualité de ses services. Sous la conduite de son Directeur Général, Fabrice Lusinde, de nouvelles méthodologies du travail et autres mécanismes sont envisagés, justement, dans le sens de l’amélioration, à la fois, des conditions de travail des agents et cadres ainsi que de la fourniture électrique pour la satisfaction des populations.
Il s’agit d’une étape essentielle et indispensable pour la matérialisation de la vision du Président de la République. Dans cette perspective, il faudrait noter que, dans les jours qui viennent, la Société nationale d’Electricité va se doter d’un projet de contrat de performance et d’un plan de redressement actualisé. Un travail efficace est, d’ores et déjà, en cours de réalisation, depuis quelques semaines, en vue de la concrétisation de cette volonté novatrice. Des experts procèdent à la collecte des données et visites de terrain pour mettre en place des stratégies efficaces qui vont tenir compte des réalités palpables. Le Ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité et le Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l’Etat (COPIREP) ont mis, à cet effet, des moyens nécessaires et il est prévu, cette semaine du 03 juin 2024, la remise et la restitution du Rapport de diagnostic et d’évaluation du Plan de redressement de 2016 « R2 ». Cette étape sera suivie de la remise du Plan de redressement actualisé « R3 » et du Projet de contrat de performance « R4 ». L’atelier de restitution du R3 et R4 se tiendra, à Kinshasa, pendant la semaine du 1er juillet prochain, soit dans un mois pratiquement, tandis que la remise des versions finales interviendra au cours de la semaine du 8 juillet 2024.
Fini ce processus, la Société nationale d’Electricité se verra dotée d’un nouveau plan de redressement et d’un contrat de performance pour l’exercice 2025-2029. Ce qui va permettre de renforcer son fonctionnement et ajuster l’accompagnement de l’Etat. Les principaux engagements de la SNEL concernent, exactement, l’amélioration du service au client (continuité service, facturation, recouvrement, interventions) ; réalisation des projets d’investissement (délai, coût, qualité) ; maitrise des coûts et de la performance d’exploitation ; inventaire des biens et séparation comptable des fonctions…
*Il s'est exprimé ce jeudi 30 mai 2024, tard dans la soirée, lors de la remise
du bâtiment moderne construite dans le cadre du plan de développement local de 145 territoires, adopté au plan national stratégique de développement 2019-2023 et au programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités du Gouvernement de la RDC, qui considère l'amélioration de l'accès de la population aux structures et services socio-économiques de base et la promotion du développement des économies rurales et des chaînes de valeur locales comme des domaines prioritaires.
En présence de plusieurs élus du peuple et ceux du Gouvernement provincial du Sud Kivu, l'évêque du diocèse d'Uvira, Mgr Sébastien Joseph MUYENGO MULOMBE n'a pas manqué de remercier le chef de l'État pour ce merveilleux projet qui, aujourd'hui, est devenu une réalité et qui servira de cadre prestigieux pour tous ceux-là qui fréquentent la ville de Bukavu dans la province du Sud Kivu. Il a rappelé que l'espace AQUARIUS situé dans la commune d'Ibanda à Labotte dans la ville de Bukavu, non loin du rond-point chapelle, devient de plus en plus une référence.
Il a, ensuite, remercié le Gouvernement congolais en général et particulièrement, le président de la République, Chef de l'Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour ce gigantesque financement qui a permis de mettre en œuvre ce projet social à impact visible, bénéfique à la population sud kivutienne en particulier et toute la population congolaise et les étrangers de bonne foi en général.
Quant à l'Econome Général du Diocèse d'Uvira, M. l'Abbé Lucien MUKAMBILWA, il a d'abord remercié son évêque, M. Sébastien Joseph MUYENGO MULOMBE pour sa bonne gestion et le vouloir vivre ensemble qui l'a inculqué à tous les prêtres de sa circonscription, qui demeurent un modèle, des prêtres qui ont toujours prêché la paix et la fraternité entre les communautés.
Il a, ensuite, remercié le pont focal de la CENCO, Monseigneur vicaire général Honoré BARHEBWA, dans ledit projet social à impact visible, pour son suivi et accompagnement tout au long de l'exécution de ces travaux.
Ce bâtiment pimpant Neuf regorge à son sein plus de 25 chambres, salles de bains, couloir, restaurants avec terrasses avec un service de qualité 24h/24.
Pour rappel, érigé depuis le 16 avril 1962 sous le pontificat du pape Saint Jean XXIII, le diocèse d'Uvira est l'un des 48 diocèses en RDC, des bénéficiaires des fonds alloués au projet social à impact visible par le Gouvernement congolais à travers la CENCO.
Situé à l'Est de la RDC, dans la province ecclésiastique de Bukavu, il s'étant sur un vaste superficie de 36000km2, avec une population d'environ 1600000 habitants dont environ 600000 chrétiens catholiques.
Les grandes personnalités du parti présidentiel, l'UDPS ont répondu présent cette cérémonie pour se rassurer effectivement de la fin des travaux et la remise de ce bijou, qui servira de cadre pour tous, nous pouvons citer parmi eux, Jean-Bosco RUTEYE KITAMBALA, ministre provincial de l'agriculture, pêche, élevage et développement rural, l'un des cadres de l'UDPS qui a toujours suivi l'évolution du PDL dans le sud Kivu, plus particulièrement, dans le territoire d'UVIRA et FIZI, l'honorable Laban MSAMBYA mais aussi, l'un des jeunes leaders et candidat député provincial à Bukavu, élu mais, non proclamé Paulin MULUME, le Coordonnateur de service de l'investigations du Gouvernorat du Sud Kivu, monsieur Peter EBALO ABUMBA BIN STOBBER, le Directeur adjoint de la DPMER Sud Kivu, monsieur Théodore M'SEME, Vianney BASAMBILA, Coordonnateur du Bureau d'Etudes au sein du Gouvernorat du Sud-Kivu et l'un des cadres fervents de l'UDPS et d'autres cadres de l'UDPS, Fervents d'une bonne Gouvernance.
*Une délégation de la Société Nationale d'Électricité, SNEL SA, a rencontré le Président de l'Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, dans le cadre d'une discussion sur l'état et le fonctionnement de l'entreprise. Cette rencontre a été l'occasion pour les représentants de la SNEL de solliciter le soutien et l’accompagnement de la chambre basse du parlement dans l'accomplissement de ses missions régaliennes.
La délégation, composée du Président du Conseil d'Administration, Luc Badibanga, du Directeur Général, Fabrice Lusinde, ainsi que de quelques administrateurs de l'entreprise, a exprimé son désir de bénéficier de l'accompagnement de l'Assemblée Nationale pour améliorer la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l'énergie électrique.
Selon le directeur général de la SNEL, cette rencontre visait à discuter de la manière dont l'entreprise compte répondre aux préoccupations des populations concernant l'amélioration de la desserte en électricité.
Le Président Vital Kamerhe a, quant à lui, recommandé à l'équipe dirigeante de la SNEL de préparer un mémo détaillant leurs principales préoccupations et attentes, qui devrait lui être adressé.
« Nous avons été invités à préparer un mémo à adresser au président de l'Assemblée Nationale. Demain, lors de notre réunion du Conseil d'Administration de la SNEL, nous élaborerons ce mémo en mettant en avant nos principales préoccupations et attentes pour lesquelles nous sollicitons le soutien de l'Assemblée Nationale », a déclaré Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL.
Et d’ajouter : « Cette démarche témoigne de l'importance cruciale de l'énergie électrique pour le développement socio-économique du pays, et de la volonté de la SNEL de travailler en étroite collaboration avec les institutions nationales pour répondre aux besoins énergétiques de la population ».
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes désireux de devenir écrivains ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : La seule recette qui tienne s'appelle « authenticité ».
Mais, je vais plutôt retranscrire un extrait de l'un de mes textes "La Plume", qui je l'espère, leur donnera envie d'écrire et surtout de publier :
"La plume Elle est une confidente opportune Un exutoire de fortune Miroir troublant en demi-lune Thérapeute souvent nocturne
Elle est une compagne aimante Fidèle amie de tous les temps Elle exprime, elle comprend Ce que l'on ressent, nos sentiments
Lorsque se révèle parfaite symbiose Entre l'âme, l'esprit et la prose C'est purement l'apothéose La plume se découvre virtuose
L'esprit s'habille d'édifiantes réflexions Portant en elles, toutes nos convictions Les tripes s'arment de fougue, de passion La feuille blanche est en pleine floraison "
Yolande Elebe ma Ndembo, la poétesse qui met des mots sur les douleurs du Congo
Des réseaux sociaux aux recueils écrits
La poétesse Yolande Elebe Ma Ndembo, à laquelle on doit notamment les recueils "Le Bictari" et "Divagations", traite souvent dans ses poèmes d'enjeux sociétaux, politiques et humains forts et très actuels. & nbsp ;
Pour Africa Vivre, elle a courtoisement accepté de revenir sur son parcours et quelques-uns de ses secrets de fabrication, et nous lui en savons gré !
Comment avez-vous décidé de devenir écrivaine ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Un peu par la force des choses, cela s'est d’une certaine manière imposée à moi. En fait, j'écris depuis ma tendre enfance et, malgré les encouragements et compliments que j'ai toujours reçus par rapport à ma plume, l'idée de publier ne me venait pas à l'esprit. Je ne pensais pas que mes écrits valaient la peine de faire l'objet d'une publication. Ce n'est qu'il y a quelques années, poussée par le nombre grandissant des personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux et partageaient mes écrits, que j'ai pris la décision de publier. Lisiez-vous beaucoup, enfant ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Énormément. D'abord parce que c'était un exercice obligatoire à la maison mais aussi parce j'ai passé plusieurs années de mon enfance à l'internat et la lecture était quasiment la seule distraction disponible. Du coup, je suis tombée amoureuse des livres et des voyages que j'ai entrepris assise, au réfectoire ou dans mon lit.
Quels écrivains et poètes vous inspirent-ils en particulier ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ils sont très nombreux et divers : Rimbaud, Alphonse Daudet, Georges Sand, Mariama Ba, Aminata Sow Fall, Maya Angelou et la liste est encore longue. Mais en fait, mes choix littéraires sont multiples et variés. Je peux aussi bien être inspirée en me plongeant dans un SAS ou un Pulitzer, ou encore un Marc Lévy. Mais à vrai dire, je suis bien plus inspirée par la vie et ce qui m'entoure. L'écriture est pour moi l'expression la plus complète de ma liberté.
Comment écrivez-vous, et réécrivez-vous beaucoup ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : J'écris quand j'en ressens le besoin, l'écriture est avant tout un exutoire pour moi. De ce fait, lorsqu'une pensée me vient, ou lorsqu'une image ou une situation m'inspire, j'écris. Parfois, ce n'est qu'une phrase qui me vient à l'esprit, que je développe ensuite. Il arrive aussi que j'écrive un texte d'un trait sans le retoucher.
Dans votre poème "Le Bictari", extrait du recueil du même nom, vous évoquez ces moments où les mots peuvent vous manquer. Cela vous arrive-t-il souvent ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Oui, cela m'arrive... ce fut le cas pour ce texte ; je ressentais une grande frustration : la situation politique et humanitaire dans mon pays me préoccupait au plus haut point. Je voulais absolument extraire cette frustration qui me rongeait mais je n'avais aucune inspiration. J'ai donc commencé ce texte en disant simplement que je ne trouvais pas les mots pour exprimer mon ras-le-bol. Mais finalement, le texte est sorti de mes tripes et ainsi est né mon texte, "Le Bictari".
Pensez-vous que la poésie peut améliorer la société ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Question difficile. Je ne sais si elle peut améliorer la société mais ce qui est certain, c'est qu'elle peut toucher. Il y a des textes qui changent une vie, ou qui galvanisent des foules. Il y a des textes qui ont porté des révolutions. Alors, je pense que oui, d'une certaine manière, la poésie peut améliorer une société en posant des mots sur les silences de la société, en donnant de l'espoir et en portant les rêves de ce qu'on appelle « les sans-voix ».
Dans "Lettre à Clara", vous rendez hommage à la religieuse Soeur Clara Agano Kahambu, cruellement assassinée en 2016. Comment ce poème a-t-il été reçu ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ce texte m'a valu beaucoup d'éloges et de retours positifs lorsque je l'ai publié sur le net, quelques temps après le décès de Sœur Clara. Il a aussi poussé à une certaine réflexion et des débats sur la réalité de ce qui se passe à l'est de la RDC. Mon souci était avant tout de donner un visage à une victime de la barbarie, dont mes compatriotes sont victimes quotidiennement. Montrer que derrière les statistiques déshumanisantes et les chiffres, il y a des vies fauchées, il y a du sang et des larmes, et je crois que le message est bien passé. Un de vos autres poèmes, consacré à la violence conjugale à l'égard des femmes s'appelle "Champ de bataille" - pourquoi ce titre ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Pourquoi « Champ de bataille » ? Parce que c'est le sentiment que peut ressentir une femme lorsqu'elle est battue. Avec un peu de clairvoyance, l'on se rend compte très vite, que l'on n'est pas le problème. L'on se rend compte également, que celui qui vous bat, utilise votre corps comme « punching ball », comme exutoire, comme un espace où il a choisi de porter ses combats, d'exprimer ses frustrations, d'exporter son mal-être. Le corps de la femme devient son champ de bataille. Voilà ma réponse.
Vous avez animé l'émission littéraire "Calebasses des pensées" sur Top Congo FM. Que retirez-vous de cette expérience ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ce fut une très belle expérience qui m'a permise de rencontrer beaucoup d'auteurs mais c'était surtout pour moi, un besoin de remettre la littérature et la lecture au goût du jour. Il y a très peu d'émissions littéraires sur les ondes en RDC, TOP CONGO étant la radio la plus suivie du pays, ce fut une opportunité fantastique d'offrir une audience aux littéraires. D'autant que l'émission était diffusée le samedi en début de soirée et des extraits des émissions étaient diffusés tous les jours en matinée.
Vous avez annoncé que votre prochaine œuvre serait un roman. Où en êtes-vous actuellement ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : L'ouvrage est encore en chantier, j'avance à mon rythme.
Quelle place la poésie occupe-t-elle aujourd'hui à Kinshasa d'après vous ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Une très petite place, il faut l'avouer. Cependant, il est certain qu'au-delà de la poésie, la littérature en général a connu un certain recul depuis une vingtaine, voire, une trentaine d'années. Cependant, on sent un nouvel élan, et un nouvel intérêt pour les livres. On remarque la création et l'organisation de plusieurs activités basées autour du livre et de la création littéraire, qui font que les livres reviennent petit à petit sur le devant de la scène.
Je suis présidente de l'association des Femmes de Lettres Congolaises, l'idée derrière cette association est de faire la promotion des œuvres littéraires des femmes de la RDC, mais également de soutenir celles qui n'ont pas encore publié, ou celles qui ont du mal à se faire éditer. Nous tenons également des ateliers d'écriture, et nous souhaitons monter une bibliothèque. Notre association, comme tant d'autres qui émergent, fait que nous avons un bel espoir de voir la littérature et bien entendu la poésie, reprendre ses titres de noblesse.
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Le poème "La Plume"
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes désireux de devenir écrivains ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : La seule recette qui tienne s'appelle « authenticité ».
Mais, je vais plutôt retranscrire un extrait de l'un de mes textes "La Plume", qui je l'espère, leur donnera envie d'écrire et surtout de publier :
"La plume Elle est une confidente opportune Un exutoire de fortune Miroir troublant en demi-lune Thérapeute souvent nocturne
Elle est une compagne aimante Fidèle amie de tous les temps Elle exprime, elle comprend Ce que l'on ressent, nos sentiments
Lorsque se révèle parfaite symbiose Entre l'âme, l'esprit et la prose C'est purement l'apothéose La plume se découvre virtuose
L'esprit s'habille d'édifiantes réflexions Portant en elles, toutes nos convictions Les tripes s'arment de fougue, de passion La feuille blanche est en pleine floraison "