*Le 8 août 2023 sonnait le glas, à l’Office Congolais de Contrôle (OCC), de la prise des fonctions officielles des nouveaux dirigeants de la Délégation Syndicale Nationale de cette entreprise du portefeuille. A cette occasion, hier 16 août 2023, au siège de l’OCC, Etienne Tshimanga et Christelle Muabilu, respectivement Directeur Général et Directeur Général adjoint, ont rencontré pour la première fois leurs interlocuteurs, partenaire traditionnel avec lequel ils devront cohabiter tout le long de l’exercice de leurs fonctions à la Direction Générale.
Défense des intérêts des travailleurs
De prime abord, le DG Etienne Tshimanga Mutombo a félicité ses hôtes pour leur désignation au terme des élections dûment organisées. Il a souligné que ce choix n’est pas un privilégie, mais une responsabilité pour protéger la poule aux œufs d’or qui est l’OCC.
A cet effet, il a exhorté ses interlocuteurs à se référer aux textes règlementaires pour mieux défendre les intérêts des travailleurs.
Axes prioritaires
Parallèlement, pour une collaboration harmonieuse, la Direction Générale et la Délégation Syndicale doivent unir leurs efforts en se basant sur certains piliers ou axes prioritaires dont la révision de la Convention Collective.
A ce sujet, le Directeur Général a insisté sur le fait que certaines dispositions de l’actuelle Convention Collective doivent être revisitées et la révision de la structure organique de l’entreprise.
Paix sociale
Prenant la parole à son tour, le Président de la Délégation Syndicale, Monsieur Chiruza Chiro a remercié la Direction Générale pour ces premiers échanges qui pose le jalon d’une franche collaboration tout en préconisant le dialogue comme le maître mot qui doit guider les deux parties. Car, là où il y a dialogue permanent, la paix sociale va inévitablement régner.
Le Directeur général a demandé aux délégués syndicaux à être leur interlocuteur auprès des agents et cadres de l’Office, en vue de préserver les acquis de l’Office.
La Pros.
All Stories
Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, devient le véritable ‘’sanctuaire’’ qui regorge les plus d’églises de réveil. Dans presque chaque avenue, l’on retrouve des ‘’églisettes’’ qui se succèdent. Ce phénomène devient menaçant et la population décrie. A chaque heure de culte, tous les environs du périmètre où se trouve l’église sont mouvementés et vibrent, à coup sûr, sous le rythme de la mélodie de cantiques, au point de déranger et causer, du reste, le traumatisme à la population, au regard de la pollution sonore aggravée.
La multiplicité des églises fait ainsi référence à la présence de différentes dénominations et branches du christianisme, chacune ayant sa propre organisation, doctrine et ses pratiques.
Si pour certains, l’église est l’un des endroits qui ont pour rôle de former l’homme, tant sur le plan moral que spirituel, à Kinshasa, cela est loin d’être le cas dans la plupart de cas. Depuis quelques années, certaines personnes se servent de l’église et la considère comme solution à tout ce que l’homme peut connaitre comme difficulté.
L’église et/ou la spiritualité est considérée, pour beaucoup, comme une richesse, « car ça permet aux individus de trouver une communauté religieuse » qui correspond le mieux à leurs croyances ainsi qu’à leurs styles de vie. Cela favorise également la diversité théologique et encourage le libre choix de l’expression spirituelle.»
Beaucoup d’Eglises à Kinshasa ont été créées pour « répondre à l’inaptitude des églises mère ». D’autres, par contre, ont été créées, selon des observateurs, pour « exploiter la crédibilité des gens et se faire de l’argent ».
En somme, la perception de la multiplicité des églises dépend alors aux convictions et valeurs individuelles de chaque personne. Mais, l’Etat congolais, en tant que autorité, devrait règlementer et suivre à la lettre le processus de la création d’une église, en vue d’éviter ces désagréments.
Christine Mushota
SOLINA, Muana Mboka, sur scène au stade des Martyrs avec Wazekwa
Solina Marie Julie est cette étoile montante de la musique urbaine qui a sauvé le spectacle de Félix Wazekwa, le 12 août 2023, au stade de Martyrs à Kinshasa. Très adaptée et brillante sur scène, sa tenue magnifique de soirée n’a pas laissé indifférents les mélomanes congolais.
Tous étaient curieux de l’apparition de SOLINA sur le podium. Comme une véritable star, la jeune chanteuse a créé de l’éphorie avant même de prendre le micro pour chanter. Toutes les caméras étaient braquées sur elle qui est considérée comme la grande surprise et perle de la soirée.
Sur une estrade riche en couleurs et en lumières, la Princesse de l’Afrobeat a ébloui les mélomanes lors de son intervention magistrale dans la chanson « Paracétamol » chantée en featuring avec le leader de l’orchestre Cultur’A Pays Vie. Sa prestation a été très bien appréciée par la foule et les observateurs avertis qui ont été heureux de découvrir SOLINA. Elle a reçu des acclamations du public qui l’a réclamée à trois reprises de refaire encore son solo vocal dans ce tube de Wazekwa. Très fascinante, SOLINA appelé affectueusement ‘‘Muana mboka’’ a chanté avec tout son cœur, son âme et surtout avec son attitude charismatique sur scène.
Pour les observateurs avertis, la chanteuse germano-congolaise a été la grande découverte de tous les concerts joués au stade de Martyrs.
Une belle impression pour Solina !
Grâce à sa performance artistique saluée, elle a réussi un passage historique, considérable et très éclairé pour sa carrière musicale qui est prometteuse.
"Pendant juste quelques minutes seulement lui accordées, SOLINA a profité et a vite saisi l’occasion pour la scène et défendre son talent percutant et pleine d’énergie devant les fans exigeants de la Capitale. Elle est forte et impressionnante". Donc, si Wazekwa l’avait bien compris avant, il allait de donner du temps suffisamment à cette nouvelle chanteuse qui voulait faire encore mieux sur scène au stade", estime José Mpaka Ikombe, un grand chroniqueur des musiques à Kinshasa.
Ce qui est évident, renseigne-t-on, SOLINA Marie Julie avait préparé un spectacle inédit avec ses danseurs pour ce grand rendez-vous. Malheureusement, le temps n’avait pas permis à SOLINA de démontrer davantage son savoir-faire artistique devant le public du stade.
Toutefois, l’histoire retiendra que la présence de SOLINA a apporté du tonus à l’événement de Félix Wazekwa au stade de Martyrs. Car elle a laissé une belle impression dans la mémoire de la foule.
Cette jeune chanteuse est un talent à suivre à la loupe. Car elle a encore beaucoup à donner pour satisfaire les amoureux de la bonne musique.
Bravo l’artiste !
JD
Donné pour mort dans les réseaux sociaux, le week-end, Reddy Amisi Bailo Canto est sorti de son silence pour démentir les rumeurs et confirme le calendrier des activités marquant ses 40 ans de carrière musicale au cours d’un entretien dimanche avec l’ACP.
« Je suis bel et bien vivant. Je dirai même très en forme. Aucun souci de santé. A vous les malveillants qui pour de sombres raisons racontez que je suis décédé, je dis que je prie le bon Dieu pour qu’il vous pardonne et je vous pardonne moi aussi. Et à vous les bienveillants qui pour de nobles raisons, continuent à aimer, vous pouvez être rassurés que je me porte à merveilles. A vous tous enfin, je dis que je n’ai que de l’amour pour chacun d’entre vous. Que Dieu vous garde tous dans son amour », a déclaré le chanteur -leader du groupe La Casa do canto.
Et de poursuivre : « Votre artiste se prépare pour célébrer avec les fanatiques mes 40 ans de carrière musicale à Kinshasa. Il s’agit d’un grand évènement que je compte célébrer en quatre étapes pour permettre à toutes catégories du public de participer à la fête ».
Reddy Amisi a fait savoir qu’il reste vraiment concentré avec son orchestre dans les préparatifs cette célébration dont les dates sont déjà fixées de la manière suivante.
« Tout va commencer le 24 août 2023 par le concert live au Studio Mama Angebi de la Radiotélévision nationale congolaise. Tandis que le 25 août 2023, j’invite les jeunes à une conférence scientifique sur l’homme et l’œuvre de Reddy Amisi, qui aura lieu au Musée national de la RDC.
Nous avons également prévu un spectacle populaire le 26 août 2023 au couloir Papa Wemba, ex-Couloir Madiakoko, au quartier Matonge à Kinshasa. La fête de 40 ans sera clôturée par une soirée VIP qui aura lieu 1er septembre 2023 au Pullman Hôtel », a-t-il annoncé.
Le chanteur congolais a souligné que la célébration du 40ème anniversaire dans sa profession de musicien est dédiée à Jules SHUNGU WEMBADIO alias Papa Wemba, qui l’a encadré et l’a offert la chance de devenir un grand nom dans l’histoire de la musique congolaise.
« Papa Wemba fut mon mentor. Grâce à lui que le monde m’a découvert à travers ma voix et mes œuvres dans Viva-la-Musica. J’avais voulu que le Kuru soit vivant pour célébrer avec nous cette fête. Mais Dieu a décidé autrement. Toutefois, j’ai invité quelques légendes vivantes de notre Rumba, notamment : Sam Angwana, Djuna Djanana, Ramazani et Luciana. Ils vont être avec moi sur scène au cours d’un spectacle que nous avons dénommé « Reddy Amisi, l’intemporel. Donc l’évènement est costaud. Les mélomanes vont se retrouver dans chaque étape », a révélé Bailo Canto.
De son vrai nom Rémy Namwisi Ngoy, Reddy AMISI est né en 1960 à Kinshasa. Auteur -compositeur des tubes à succès, ce chanteur de renom a connu ses débuts dans la musique en 1975. C’est dans le groupe Viva-la -Musica de Papa Wemba en 1983 qu’il a connu son éclosion et a été découvert par les mélomanes.
Plus de dix albums dans son actif, Reddy a marqué son histoire dans la musique congolaise grâce à son répertoire dont les thèmes de ses chansons décrient les réalités de la vie et ont fait de lui un véritable peintre de la société.
Jordache DIALA
La République démocratique du Congo, pays laïc, se distingue à travers la présence importante des églises dans toutes les rues de la capitale Kinshasa. Depuis un certain temps, le nombre d’églises, particulièrement les églises de réveil, grimpe. Il suffit de sillonner les avenues, les différents quartiers pour se rendre à l’évidence. A l’issue d’une descente dans la capitale, les fins limiers de La Prospérité se sont entretenus avec certaines personnes pour avoir de leur point de vue quant à cette présence remarquable.
Vendredi 11 août dernier, s’est tenu au musée national de la RDC, une conférence organisée par le groupe LABORA FOUM sur la journée consacrée à la jeunesse. Il y a eu 3 panels, tout concentré sur l’élaboration d’un projet et de l’entrepreneuriat. Et le thème de cette conférence initiée par la coordonnatrice, madame Rosiane KABANGU : ‘‘Promouvoir l’autonomisation de la jeunesse par la valorisation de métiers en vue de leur meilleure participation au développement de l’économie nationale’’.
La première édition de «LABORIA FORUM » a eu lieu vendredi 11 août dernier sous le thème « Promouvoir l’autonomisation de la jeunesse par la valorisation des métiers ». Une initiative de Rosiane Kabangu en sa qualité de représentante de la jeunesse de la République Démocratique du Congo au COMESA (Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe). Elle a donné le « go » de cette journée qui a coïncidé avec la Journée Internationale de la jeunesse célébrée chaque 12 août. La jeunesse congolaise était conviée à promouvoir les activités de formation et l’entrepreneuriat pour se rendre utile à la société en vue de créer sa propre richesse. Avec l’avènement du numérique dans tous les secteurs de la vie, la concurrence est rude.
Déclaration de la 19ème session ordinaire du synode national de l’Eglise du Christ au Congo sur la situation sociopolitique
Nous, délégués du Synode National, Organe suprême de l’Eglise du Christ au Congo, réunis en 19ème Session ordinaire et élective, à Kinshasa en la Cathédrale du Premier Centenaire Protestant du 06 au 13 août 2023, sous le thème « le Réveil de l’Eglise dans une société en crise » (Ephésiens 5, 14),
Professeur Kentey Pini-Pini Nsasay (Université de Bandundu)
Comme annoncé dans ma chronique précédente, voici un nouvel aspect de la culture Bayansi. Je voudrais offrir une information objective sur ce peuple afin de corriger sa mauvaise image véhiculée au sein de la société kinoise par certains musiciens dont la source est l’ignorance. Après le système matrimonial Ké-twil, cette nouvelle sortie porte sur Nkier/Nkir/Nkirt des Bayansi et sur notre religion ancestrale traditionnelle.
Longtemps resté inaccessible en raison du conflit armé, le territoire de Rutshuru accueille la campagne de vaccination contre la poliomyélite qui s’est déroulée du jeudi 10 au samedi 12 Août.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appuie cette deuxième étape de la campagne de vaccination qui a pour objectif de vacciner au moins 23 millions d’enfants âgés de 0 à 59 mois, et a pour cible principale les enfants non ou insuffisamment vaccinés dénommés enfants « zéro dose ».
L’objectif est donc de réduire les occasions manquées de la vaccination et les maladies à prévention vaccinale parmi les groupes vulnérables en RDC.
Pour cette organisation mondiale, la vaccination des enfants «zéro dose» contre la polio et les autres maladies majeures à prévention vaccinale est une priorité.
Au total, 43.679 équipes de vaccination sont à pied d’œuvre, faisant du porte-à-porte afin d’atteindre tous les enfants. C’est ce qu’indique le Dr Boureima Hama Sambo, représentant de l’OMS en RDC :
«D’une zone de santé à une autre, nous soutenons les parents, les familles et les communautés qui se battent pour faire vacciner leurs enfants, les garder en bonne santé et les voir grandir sainement sans la menace de la polio. (…) J’aimerais adresser mes remerciements à tous les agents de santé dévoués qui font du porte-à-porte pour administrer des vaccins dans des conditions souvent difficiles, en parcourant de longues distances à pied, en voyageant par pirogue sur les rivières parfois dangereuses afin de protéger chaque enfant en âge d’être vacciné. »
Il y a lieu de noter que cette opération qui s’effectue en partenariat avec le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et les autres partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), concerne les provinces ci-après : Bas-Uélé, Haut-Katanga, Haut-Lomami, Haut-Uélé, Ituri, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Maniema, Nord-Kivu, Sankuru, Sud-Kivu, Tanganyika et Tshopo.
Lancée à Kisangani, dans la province de la Tshopo en proie à une détérioration de la situation humanitaire due au conflit inter communautaire, une deuxième étape se tiendra à Kalemie dans le sud-est, deux zones qui enregistrent beaucoup de cas de poliovirus.
Déborah Nitu
La Caritas Butembo-Beni apporte une assistance des vivres aux personnes déplacées de guerre et familles d’Accueil dans la Zone de santé d’Oicha, avec l’appui financier du Programme Alimentaire Mondial, PAM. Il s’agit de 109 001 (cent neuf mille et une) personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire identifiées dans les aires de santé de Tenambo, Mabasele et Pakanza, en commune rurale d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.
Ces personnes déplacées de la crise ADF dans la région de Beni vont recevoir 1814,867 tonnes des vivres, constituant une ration alimentaire de 30 jours dans 20 074 ménages. Le lot est composé des céréales (farine de maïs), des légumineuses (haricot), de l’huile végétale et du sel iodé.
Oicha est une commune rurale qui reste au centre de plusieurs agglomérations en proie à l’insécurité perpétrée par les islamistes radicaux d’ADF. C’est cette sorte d’accalmie observée à Oicha qui attire les déplacés de guerre qui fouient les violences de rebelles dans les localités voisines. Selon le comité des déplacés d’Oicha, 8 143 ménages déplacés, soit 48 858 personnes déplacées venues du territoire de Beni et de la province de l’Ituri vivent dans ce chef-lieu du territoire.
Toutes ces personnes déplacées concentrées dans la cité d’Oicha n’accèdent plus à leurs champs pour cultiver, ce qui entraine une famine de grande ampleur dans toute la communauté d’Oicha. Pour François KAPUTU, Chargé de Programme à la Caritas Butembo-Beni, c’est ce contexte d’insécurité permanente qui justifie cette réponse des vivres dans cette commune rurale.
« Cette zone a été choisie sur base de la vulnérabilité en sécurité alimentaire. C’est une commune qui reçoit plusieurs déplacés dans le contexte de la crise ADF. Mais aussi depuis toute la crise de l’ADF, ils n’ont plus accès à leurs champs. Ce qui fait que finalement ils n’ont pas la possibilité de pouvoir se trouver à manger. On amène une réponse à ceux qui sont plus dans le besoin que les autres » reconnait-il.
Le comité des déplacés de la commune rurale d’Oicha félicite la Caritas Butembo-Beni appuyée par la PAM pour cette réponse humanitaire en vivres. Cette aide vient répondre à un besoin réel et réduit le risque d’insécurité alimentaire, se réjouit Imelda Shaghonere, présidente du comité des déplacés d’Oicha.
« Nous avons fui la guerre, nous n’avons plus accès à nos champs. Les déplacés et les autochtones, nous restons ici dans la cité sans rien faire. C’est pourquoi il y a même plusieurs cas de malnutris qui s’observent. Mais aujourd’hui avec cette assistance c’est la fête dans la cité car chacun va bien manger et sera rassasié » se réjouit Madame Imelda.
A Oicha, les déplacés de guerre ont plusieurs autres besoins qui restent sans réponse. C’est notamment, dans le secteur de santé, l’abri et d’autres moyens de subsistance.
«Les besoins restent toujours là. Il y a plusieurs déplacés qui sont hors sites, ils sont dans des maisons de location. Ils ont du mal à trouver les frais de location », alerte la présidente Imelda Shaghonere.
Cette assistance de la Caritas Butembo-Beni en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial est la première phase sur les trois phases prévues dans le projet General Food Distribution (GFD) du Programme Alimentaire Mondiale.
Avec Caritas Développement Butembo-Beni
Les professeurs de l’université de l’UPN se sont plaints de l’accoutrement des étudiants et étudiantes pendant les heures des cours.
S’habiller décemment fait partie, désormais, d’une exigence de cette Alma mater. Désormais, la tenue de ville à savoir: chemise, pantalon, cravate, ou veste pour les garçons et pagnes, longue jupes, robes pour les filles. La tenue portée par les étudiantes pose parfois problème. Tout habit qui exposerait les corps des jeunes étudiantes, ne sera plus autorisé. Chacune est tenue donc de veiller à la bonne réputation de l’établissement conformément aux règlements édictés par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire.
Le constat fait par les professeurs démontre que la caractéristique principale de cet accoutrement, c’est la tendance à exhiber les parties intimes du corps féminin.
«Ce sont ces mêmes étudiantes qui s’opposent à cette ces mesures qui se disent victimes souvent d’harcèlement sexuel », déclare un professeur avant qu’un autre membre du corps académique ajoute : «Mieux vaut s’habiller de façon simple et décente. Le comportement de certaines filles tend à confondre cette institution universitaire à certains lieux où l’on encense les antivaleurs».
Cette décision des autorités académiques couronnent leur effort à lutter contre les antivaleurs.
Cependant, il sied de reconnaitre que la beauté d’une femme ne peut pas blesser la décence. Le souci esthétique ne doit pas passer outre le sens de la mesure. L’éducation de base et les bonnes valeurs sont acquises dès le bas âge, et les parents doivent accompagner l’université dans cette logique en veillant sur la manière dont leurs enfants s’habillent en se rendant à l’université.
Tegra N’kudi
La population congolaise mène une vie assez difficile dure en ce qui concerne les fournitures d’eau et d’électricité. Elles sont incapables de satisfaire la population. Cette pénurie s’est aggravée ce dernier temps au point que la population manifeste son mécontentement à travers les réseaux sociaux. Dans certains coins de la capitale congolaise, des femmes se lèvent tôt vers 5h00 du matin pour se rendre à la source en espérant rapporter suffisamment d’eau pour les ménages.
La population de Mitendi ne demande pas mieux que de voir la situation de desserte en eau s’améliorer.
Pour l’électricité, les dirigeants de la SNEL affirment toujours que le problème est dû au fait que les centrales électriques d’INGA, Zongo, ne sont pas en mesure de satisfaire toute la population kinoise. Sur ce, l’accroissement démographique impose le mode délestage. La population de cette entité
de Mitendi demandent à ce qu’une amélioration soit faite dans cette partie de la commune de Mont-Ngafula et pour cela, elle propose sur le plan technique que l’Etat procède avec l’installation des usines comme cela a été construit à l’OZONE, Lemba. Grâce à ce, il y aurait une nouvelle ère qui pourra, tant soit peu, soulager ces abonnés de la SNEL et de la REGIDESO. L’Etat doit également construire de petites usines de stockage d’eau dans chaque quartier. Sur le plan économique, l’Etat doit bien rémunérer les agents de ces deux sociétés. Pour l’eau, l’assainissement du milieu est indispensable à la santé publique. Lorsque la population a accès à une eau salubre et à un assainissement de son milieu de vie, la lutte contre un grand nombre de maladies permettra d’avoir un peuple sain d’esprit et de corps.
Parfaite Tshi-Nzita