Il y a bel et bien eu suppression de la prime de la plus-value à la Direction Générale des Impôts. C'est en ces mots que l'influenceuse Denise Dusauchoy contredit Nicolas Kazadi, Ministre National des Finances. Document à l'appui, cette journaliste démontre, noir sur blanc, le contraire de ce que le Ministre des Finances a, plutôt, affirmé. Par la même occasion, Denise Dusauchoy interpelle le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions, d'instruire le retrait de cet arrêté qui démontre "la violation des dispositions de la constitution par le Ministre Nicolas Kazadi. «Une ordonnance présidentielle ne peut pas être abrogée par un arrêté ministériel. C'est vraiment une entorse en droit administratif. Le contentieux minimum garanti qu'on appelle la plus-value est perçu lorsqu'il y a un dépassement des assignations. Donc, par exemple, lorsque l'année dernière, au mois de juillet, la Direction Générale des Impôts avait dépassé ces assignations, donc ce dépassement là c'est la plus-value que le Ministre Nicolas Kazadi vient de supprimer. Cette prime a été instituée sur un décret-loi de l'ordonnance du chef de l'Etat. Un arrêté ne peut en aucun cas supprimer un décret de l'ordonnance loi », a expliqué Denise Dusauchoy. A elle de poursuivre : «Je n'ai pas besoin des hommes des lois car j'ai les textes qui stipulent que c'est une violation de la constitution et surtout que notre régime prône l’Etat de droit». Pour conclure, Denise Dusauchoy demande au Chef de l'Etat d'instruire le Ministre des Finances de rapporter son document qui, à l’en croire, détruit le plein emploi des agents de l'Etat. Il y a lieu de noter que Denise Dusauchoy est parmi les influenceuses qui soutiennent les actions du président de la République, Félix Tshisekedi. Ci-après, en fac-similés, ses documents des preuves.
A la base, la suppression de la prime de plus-value par le Ministre de tutelle. Et pour faire entendre sa voix de colère, l’intersyndicale des régies financières vient de mettre en demeure le Gouvernement Sama 2 ; c’est-à-dire, dans 72 heures, jours ouvrables, si le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, ne trouve pas une solution durable à ce problème, les régies financières vont déclencher automatiquement une grève illimitée en faisant endosser cette lourde responsabilité au Ministre des Finances, Nicolas Kazadi. Faux ! rétorque ce dernier. Dans une émission spéciale sur Télé 50, l’argentier national expliquait, chiffres à l’appui, que la prime de la plus-value (recettes mobilisées en surplus des assignations) n’est pas supprimée, mais plutôt prise en charge par la prime de la performance qui est en application. Le bras de fer est ainsi engagé au détriment du trésor public. Qui de différend entre les deux camps ? C’est l’Arrêté ministériel n°013 CAB/MIN/FINANCES/2023 du 15 mai 2023 pris par le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima, qui rapporte l’Arrêté ministériel n°CAB/MIN/FINANCES/2019/007 du 4 mai 2019 fixant les modalités pratiques de calcul et de paiement de la prime de contentieux minimum garantie, qui est la goutte d’eau qui a fait déborder les vases, poussant ainsi l’intersyndicale des régies financières, à réagir farouchement. Le Ministre des Finances motive sa décision par la confusion qui règne dans l’interprétation des concepts entretenue entre la «prime de contentieux» perçue à l’occasion de la clôture d’un dossier fiscal ayant abouti à des pénalités et la « prime de contentieux minimum garantie » qui serait assise sur la base d’autres recettes que celles des pénalités issues d’un contentieux. Une décision du Ministre qui a énervé l’intersyndicale des régies financières congolaises dans sa lettre datée du 2 juin 2023, décidant ainsi de mettre en demeure le Gouvernement de la République, tout en rappelant au Premier Ministre que l’Arrêté du Ministre des Finances vient abroger les droits acquis des agents et cadres des régies financières dont la DGI, dans la mesure où, un Arrêté du Ministre des Finances, si puissant qu’il soit, ne peut en aucun cas abroger un Décret signé par le Premier Ministre, et ce, au nom de la logique du parallélisme du pouvoir. Dans sa correspondance datée du 2 juin 2023, l’intersyndicale invite le Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, à la recevoir dans les 72 heures qui suivent le dépôt de sa correspondance, faute de quoi les régies financières descendront massivement dans son cabinet aux fins de trouver des réponses appropriées à leurs revendications, en d’autres termes, elles déclencheront une grève illimitée qui sera très préjudiciable au trésor public. En effet, faisant le calcul du solde de 1% sur les 6% relatif à la paie de la prime de contentieux minimum garantie (plus-value) des exercices 2020, 2021 et 2022 en faveur des cadres et agents de la Direction Générale des Impôts, l’intersyndicale des régies financières souligne que le Ministère des finances doit plus de 73,980 milliards de francs congolais rien qu’à la DGI. Pour l’argentier national, la DGI a déjà reçu une somme de 12 milliards de francs congolais sur les 73,980 milliards que le Gouvernement lui doit. L’intersyndicale rétorque en disant que le Ministre des Finances avait payé les 12 milliards de Francs congolais sans définir clairement le libellé, ce qui constitue une faute de gestion passible d’une sanction, que l’intersyndicale considère, faute de libellé officiel, comme un don, que le Ministre des Finances leur a donné pour les motiver davantage. Dans ses revendications, l’intersyndicale des régies financières, par la bouche de son Président, Fidèle Kiyangi, rappelle les articles 20, 21 et 22 du Chapitre IV sur les rémunérations du Décret n°017/2003 du 02 mars 2003 portant création de la Direction Générale des Impôts, particulièrement le deuxième alinéa de l’article 22 qui stipule : il est alloué à tous les agents de la Direction Générale des Impôts une « prime de contentieux minimum garantie », déterminée suivant leur grade et selon des modalités définies par le Ministre ayant les finances dans ses attributions. Elle est payée sur une dotation budgétaire évaluée en fonction des plus-values générées. Cette cacophonie des fiscalistes et experts en finances publiques ne doit pas pénaliser tout un peuple en cette année électorale. Car, une grève déclenchée dans les régies financières en ce moment peut être fatale pour l’organisation des élections de décembre prochain. Il va sans dire que la DGI est indiscutablement aujourd’hui la locomotive pourvoyeuse des recettes publiques au budget de l’Etat. Lors du dépôt des déclarations des bilans en date du 30 avril 2023 dernier, plusieurs gros contribuables, notamment les miniers, n’ont pas joués franc jeu. Quelques-uns ont même refusé de déposer leurs bilans pour des raisons inconnues et s’exposent ainsi à des pénalités de retard qui seront pris en compte dans le redressement qui sera fait lors de la prochaine campagne de contrôle fiscal. La DGI, contrairement à ce que les mauvaises langues ont propagé, n’a pas connu de contreperformances, car le cumul des chiffres des acomptes précédents renseigne que les assignations budgétaires ont été atteintes et dépassées de 8%. L’administration fiscale, conformément aux prérogatives qui lui sont reconnues par le législateur, va bel et bien récupérer toutes les recettes qu’on lui a privées à l’échéance fiscale passée et va même dépasser le plafond de ses assignations budgétaires évaluées à 13586904964114,20 de francs congolais pour l’exercice 2023. Mutatis mutandis, les réclamations formulées à la DGI valent aussi à la DGRAD et à la DGDA, quand bien même ces deux régies financières n’ont pas crevé le plafond des assignations. En d’autres termes, le miracle fiscal réalisé par le Directeur Général des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba et son équipe à la DGI va se poursuivre sans désemparer. La Pros.
Depuis un temps, le Ministre en charge des Finances, Nicolas Kazadi se trouve au cœur d’une campagne de sape menée, visiblement, par des personnes de mauvaise foi qui divulguent des allégations selon lesquelles il aurait rapporté l’arrêté octroyant la prime de la plus-value à la Direction Générale des Impôts. Intox ! le Ministre Nicolas Kazadi informe ainsi l’opinion publique que la plus-value est désormais payée à travers les contrats de performance et non à travers une décision d’ores et déjà rendue caduque étant donné les résultats engrangés par l’instauration des contrats de performance. Lors de son passage chez Jean-Marie Kassamba, sur les antennes de Télé50, il a expliqué noir sur blanc que, contrairement aux fausses allégations distillées de toute part, depuis 2021, son ministère accorde toute l’attention possible aux questions liées à la paie des primes des fonctionnaires au sein de toutes les régies financières. Ceci, pour appeler les uns et les autres à observer un climat de sérénité dans le travail. «Je reviens maintenant sur ce que nous donnons aux régies. Vous avez le salaire de base auquel s’ajoutent parfois certaines primes que tous les fonctionnaires ont, auquel s’ajoutent les 5% spécifiques aux régies financières, plus les 40% sur les pénalités pour le dossier contentieux qu’ils reçoivent et auquel s’ajoute, enfin, ce que moi je me suis engagé à leur donner à titre de contrat de performances. Voilà ce qu’ils reçoivent. Prenons l’année 2021. La DGDA, qui a été surperformante, a reçu 3 milliards, la DGI 6, 600 milliards et la DGRAD 4,200 milliards. C’est des primes liées à l’année alors sur performances en 2021. 2022, la DGDA, malheureusement, n’a pas été surpeformante, la DGI qui a fait plus de 150% de performance a touché 12,700 milliards. Ces primes qui viennent de s’ajouter au-dessus de toutes les autres primes dont je viens de parler. Et la DGRAD, 4,200 milliards », a-t-il martelé. De ce qui précède, l’argentier national appelle l’Intersyndicale au calme et à la confiance. La Pros.
Depuis un temps, le Ministre en charge des Finances, Nicolas Kazadi se trouve au cœur d’une campagne de sape menée, visiblement, par des personnes de mauvaise foi qui divulguent des allégations selon lesquelles il aurait rapporté l’arrêté octroyant la prime de la plus-value à la Direction Générale des Impôts. Intox ! le Ministre Nicolas Kazadi informe ainsi l’opinion publique que la plus-value est désormais payée à travers les contrats de performance et non à travers une décision d’ores et déjà rendue caduque étant donné les résultats engrangés par l’instauration des contrats de performance. Lors de son passage chez Jean-Marie Kassamba, sur les antennes de Télé50, il a expliqué noir sur blanc que, contrairement aux fausses allégations distillées de toute part, depuis 2021, son ministère accorde toute l’attention possible aux questions liées à la paie des primes des fonctionnaires au sein de toutes les régies financières. Ceci, pour appeler les uns et les autres à observer un climat de sérénité dans le travail. «Je reviens maintenant sur ce que nous donnons aux régies. Vous avez le salaire de base auquel s’ajoutent parfois certaines primes que tous les fonctionnaires ont, auquel s’ajoutent les 5% spécifiques aux régies financières, plus les 40% sur les pénalités pour le dossier contentieux qu’ils reçoivent et auquel s’ajoute, enfin, ce que moi je me suis engagé à leur donner à titre de contrat de performances. Voilà ce qu’ils reçoivent. Prenons l’année 2021. La DGDA, qui a été surperformante, a reçu 3 milliards, la DGI 6, 600 milliards et la DGRAD 4,200 milliards. C’est des primes liées à l’année alors sur performances en 2021. 2022, la DGDA, malheureusement, n’a pas été surpeformante, la DGI qui a fait plus de 150% de performance a touché 12,700 milliards. Ces primes qui viennent de s’ajouter au-dessus de toutes les autres primes dont je viens de parler. Et la DGRAD, 4,200 milliards », a-t-il martelé. De ce qui précède, l’argentier national appelle l’Intersyndicale au calme et à la confiance. La Pros.
La 42ème Assemblée générale annuelle (AGA) de Shelter Africa, qui s'est tenue à Abuja du 8 au 12 mai 2023, a été l'occasion pour le continent de faire le point sur la question du logement qui engage la solidarité des pays africains depuis plus de 40 ans. Aujourd'hui, de nombreux pays africains sont confrontés à un tournant important dans leur programme de logement. A cet égard, le programme de la réunion d'Abuja s'est attaché à répondre aux défis actuels autour d'une série de débats participatifs. Shelter Afrique est une institution financière panafricaine créée en 1982 pour soutenir exclusivement le développement du secteur de l'immobilier et du logement en Afrique. L'institution compte 44 pays africains, la Banque africaine de développement (BAD) et la Société africaine de réassurance (AFRICA-RE). Elle a pour mission de fournir des conseils et des financements pour des projets de logements abordables et d'infrastructures urbaines dans ses pays membres. En bref, Shelter Afrique s'efforce de mobiliser des ressources financières pour offrir des logements décents, abordables et durables aux populations locales. Au cours des dernières années, des faiblesses dans la gouvernance de l'institution ont limité son impact sur le terrain. Cependant, la nouvelle direction, dirigée par Thierno Habib Hann, a initié une série de réformes qui ont fait évoluer la stratégie de l'institution vers une approche beaucoup plus pragmatique afin d'obtenir des résultats probants. Cette vision est exprimée dans le nouveau plan stratégique 2023-2027, baptisé "Nouvelle ère". Le nouveau plan stratégique bénéficie du soutien unanime du conseil d'administration et des actionnaires. Il donne à l'institution une orientation claire et transformatrice. Il vise à renforcer les performances et la compétitivité de l'institution et devrait la mettre en position de croissance grâce à l'amélioration de la gouvernance et des performances opérationnelles et financières. Gouverner différemment Le changement de paradigme au sein de Shelter Afrique a été l'occasion de nommer, après un processus de sélection compétitif, un nouveau directeur général, Thierno Habib HANN, lors de la 41e assemblée générale de Shelter Afrique, qui s'est tenue du 25 au 29 juillet 2022 au Zimbabwe. Originaire de la République de Guinée Conakry, M. Hann a plus de 20 ans d'expérience à des postes stratégiques dans le secteur bancaire et les institutions financières multilatérales. A cet égard, le programme de la réunion d'Abuja est le suivant A cet égard, le programme de la réunion d'Abuja s'est attaché à répondre aux défis actuels autour d'une série de débats participatifs. Shelter Afrique est une institution financière panafricaine créée en 1982 pour soutenir exclusivement le développement du secteur de l'immobilier et du logement en Afrique. L'institution compte 44 pays africains, la Banque africaine de développement (BAD) et la Société africaine de réassurance (AFRICA-RE). Elle a pour mission de fournir des conseils et des financements pour des projets de logements abordables et d'infrastructures urbaines dans ses pays membres. En bref, Shelter Afrique s'efforce de mobiliser des ressources financières pour offrir des logements décents, abordables et durables aux populations locales. Au cours des dernières années, des faiblesses dans la gouvernance de l'institution ont limité son impact sur le terrain. Cependant, la nouvelle direction, dirigée par Thierno Habib HANN, a initié une série de réformes qui ont fait évoluer la stratégie de l'institution vers une approche beaucoup plus pragmatique afin d'obtenir des résultats probants. Cette vision est exprimée dans le nouveau plan stratégique 2023-2027, baptisé "Nouvelle ère". Le nouveau plan stratégique bénéficie du soutien unanime du conseil d'administration et des actionnaires. Il donne à l'institution une orientation claire et transformatrice. Il vise à renforcer les performances et la compétitivité de l'institution et devrait la mettre en position de croissance grâce à l'amélioration de la gouvernance et des performances opérationnelles et financières. Il devrait renforcer la gouvernance et mener à bien de nouvelles réformes, dont l'essentiel consistera à normaliser l'institution selon les axes suivants : (i) la nécessité d'adapter son fonctionnement aux exigences d'une banque de développement ambitieuse (ii) l'introduction d'une nouvelle structure organisationnelle et d'un nouveau modèle opérationnel conçus pour soutenir les ambitions d'innovation, de croissance et de productivité de l'institution au cours des cinq prochaines années. M. Hann, qui hérite d'une institution en pleine refonte, nourrit désormais l'espoir des dirigeants et des populations d'Afrique : "Nous sommes convaincus que le nouveau modèle organisationnel est essentiel à la mise en œuvre réussie de notre nouveau plan stratégique, car il nous rendra plus agiles et plus compétitifs, renforcera l'orientation client, libérera un potentiel important dans l'ensemble de l'organisation et favorisera la création de valeur grâce à l'efficacité opérationnelle. A Abuja-NIGERIA, pour valider les réformes et initier le changement Cette année, la ville d'Abuja a accueilli la 42ème AGA de Shelter Africa sur le thème de "l'économie politique dans l'environnement bâti" : "L'économie politique dans l'environnement bâti". Le Nigeria est un marché important pour Shelter Afrique car il est l'un des principaux actionnaires de l'institution et aussi en raison de sa population importante, qui représente un marché à fort potentiel. En se portant candidat pour accueillir la 42e AGA, le Nigeria démontre son engagement durable à travailler avec Shelter Afrique pour atteindre ses objectifs panafricains dans le domaine du logement abordable et du développement urbain durable. En outre, l'AGA d'Abuja a eu le privilège d'enregistrer une participation record des pays membres, ce qui reflète l'espoir suscité par les nouvelles réformes. Le programme varié des activités de l'AGA a donné lieu à des discussions participatives, au cours desquelles des modèles comparatifs et des exemples de réussite dans le secteur de l'immobilier ont été présentés. La nouvelle direction de Shelter Afrique, soutenue par le conseil d'administration et les actionnaires, a présenté les nouvelles réformes, qui ont toutes été adoptées avec enthousiasme et espoir pour l'avenir. La réunion d'Abuja est le symbole du renouveau de l'institution, annonçant une nouvelle ère plus pragmatique, durable et à fort impact. Maintenant que la confiance a été rétablie entre les Etats membres, le Conseil d'administration et la direction de l'institution doivent avoir pour priorité de mettre en œuvre leur stratégie ambitieuse pour entrer avec succès dans la "Nouvelle ère". Shelter Afrique Shelter-Afrique est une institution panafricaine de financement et de développement du logement créée par des gouvernements africains pour répondre au besoin d'un système durable de fourniture de logements et de projets d'infrastructure connexes en Afrique. Ses actionnaires sont 44 pays africains, la Banque Africaine De Développement, la Société Africaine de réassurance et le Fonds de solidarité africain (FSA). Le mandat de la société est de fournir des financements sous forme de dette, de quasi-fonds propres et de fonds propres à des institutions publiques et privées pour des projets de logement et d'infrastructure urbaine dans ses pays membres. Shelter Afrique établit des partenariats stratégiques et offre une série de produits et de services connexes pour soutenir la fourniture efficace de logements abordables et de biens immobiliers commerciaux. Ces produits comprennent le financement de projets, les prêts institutionnels, les prises de participation et les coentreprises, le financement du commerce et le logement social. L'entreprise offre des conseils pratiques et une assistance technique à un large éventail d'acteurs du secteur.
Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre de la RDC, s'est entretenu avec une délégation de BIRD IDA, groupe de la Banque Mondiale, le jeudi 11 mai 2023 à la Primature. Au cœur de cette entrevue, la nécessité d'approfondir les réformes initiées dans le cadre de l'appui budgétaire de la Banque Mondiale, mais également le programme de développement du Congo supporté et financé par cette institution financière. Au sortir de l'audience, Albert G. Zeufack, directeur des Opérations pour la République démocratique du Congo, l'Angola, le Burundi et le Sao Tomé et Prince s'est exprimé en ces termes : « Nous avons eu un entretien extrêmement productif avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre. Nous avons commencé par exprimer nos condoléances au peuple congolais pour les tristes événements qui se passent à l'est du pays et encore plus récemment les éboulements qui ont coûté la vie à plus de quatre cents congolais ces derniers jours. Nous avons exprimé nos condoléances. Mais nous avons aussi apporté notre potentiel soutien, notre potentiel aide pour réagir extrêmement vite face à cette situation de catastrophe. Nous avons également discuté avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre de la nécessité de poursuivre et d'approfondir les réformes qui ont été initiées aussi bien dans le cadre de l'appui budgétaire de la Banque Mondiale, que dans le cadre du programme de développement du Congo que nous sommes très fiers de supporter et de financer. Comme vous le savez, la BM a connu une augmentation assez forte de son portefeuille. On est à plus de huit milliards de dollars qui sont dans notre portefeuille pour supporter les projets de développement de la République démocratique du Congo avec pour objectif d'avoir un impact palpable sur la vie des Congolais. Donc nous avons discuté avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre de toutes les actions à prendre pour s'assurer que cet effort des réformes ne tombe pas et qu'on le maintienne pour le bien de tous les congolais ». Peter Ngoyi
*Les agences de promotion du commerce et des investissements du Botswana et de la République démocratique du Congo (RDC), BITC et ANAPI, viennent de signer un protocole d'accord (MoU) pour renforcer leurs relations. L'accord a été signé par le PDG du Centre d'investissement et de commerce du Botswana, M. Keletsositse Olebile, et le Directeur Général de l'Agence nationale de promotion des investissements de la République du Congo, M. Anthony Nkinzo Kamole, lors de la session présidentielle du forum. Le protocole d'accord vise à promouvoir le commerce et l'investissement entre le Botswana et la RDC ainsi qu'à favoriser la collaboration dans divers domaines, tels que l'exploitation minière, l'agriculture, le tourisme et les infrastructures. Il décrit également des plans pour l'échange d'informations et d'expertise, des co-entreprises et la création d'un Conseil d'affaires conjoint pour renforcer l'engagement du secteur privé. Il s'agit d'une étape importante vers l'approfondissement des liens économiques entre le Botswana et la RDC, deux pays africains dotés d'un potentiel et de ressources immenses. ‘’Nous attendons avec impatience de voir l'impact positif de ce partenariat sur les économies respectives des deux pays et sur la région dans son ensemble’’, espèrent l’un des deux signataires. Forger de nouvelles frontières, renforcer les liens économiques Le Botswana et la République démocratique du Congo se réunissent pour explorer les opportunités commerciales et renforcer les liens économiques. Le forum d'affaires BW-RDC fournira une plateforme aux entrepreneurs et aux investisseurs des deux pays pour explorer les opportunités commerciales et les partenariats potentiels. Avec l'économie stable du Botswana et les vastes ressources naturelles de la RDC, il existe un énorme potentiel de collaborations mutuellement bénéfiques. Une session présidentielle a été présidée par les présidents des deux pays. La Pros. Communiqué LE BOTSWANA ET LA RDC RENFORCENT LES LIENS ECONOMIQUES Le Botswana et la RDC se sont réunis, le jeudi 11 mai 2023 à Gaborone, pour explorer les opportunités commerciales et renforcer les liens économiques. Ce forum d’affaires Botswana-RDC fournira une plateforme aux entrepreneurs et investisseurs de deux pays pour prospecter les opportunités commerciales et les partenariats potentiels. Le Botswana avec ses avantages comparatifs dans l’Agriculture, l’Industrie, les Services (Eco-tourisme, Transport et Finance), ces secteurs contribuent énormément au PIB du Botswana. Dans les mêmes secteurs, la RDC dispose des avantages énormes et constitue les priorités du gouvernement congolais. Au regard de l’économie stable du Botswana et les vastes ressources de la RDC, il existe un énorme potentiel mutuellement bénéfique dont une session présidentielle a été présidé par les Présidents de deux pays, à savoir : Son Excellence FELIX ANTOINE TSHILOMBO et son Excellence M. Masisi. C’est dans ce contexte que le Centre d’Investissement et de Commerce du Botswana (BITC) et l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissement (ANAPI), de par leurs missions stratégiques, ont estimé qu’il était utile de signer le protocole d’accord pour mutualiser leurs efforts d’accroissement dans les secteurs précités. Les deux institutions collaboreront sur des initiatives mutuellement bénéfiques. Les principaux domaines de collaboration, comprennent : • La Promotion réciproque des opportunités d’affaires et de l’investissement entre les deux Etats ; • L’accompagnement des investisseurs de l’une de partie qui manifeste le désir de s’installer dans le territoires de l’autre partie et la facilitation dans l’accomplissement de différentes procédures administratives dans l’implantation de leur projet d’investissement ; • L’encouragement et le soutient de mission commerciales ou de mission d’investissement et de visite d’expert a de fin d’enquête et d’identification d’opportunités commerciales ; • Les suivis appropriés de visite et mission effectué dans l’Etat de l’une de partie ; • La réalisation du plaidoyer en faveur des opérateurs économiques de l’une de partie installée dans le territoire de l’autre partie auprès des autorités politiques et administratives ; • L’échange des informations sur l’organisation des différentes activités promotionnelles à travers le monde, les opportunités d’affaires et d’investissement dans chaque Etat parti à mettre à la disposition des potentiels investisseurs de chaque partie. S’exprimant devant les participants à ce forum, avant la cérémonie de signature du protocole d’accord le Directeur General de l’ANAPI, M. Anthony Nkinzo KAMOLE a présenté les différentes opportunités d’investissement de la RDC. M. Anthony Nkinzo KAMOLE a poursuivi en disant que l’ANAPI a pour mandat de parler de l’image positive de la RDC, de faire connaitre les opportunités des investissements dans les quatre coins du monde, du plaidoyer en vue de l’amélioration du climat des affaires, de l’accompagnement des investisseurs désireux de s’installer en République Démocratique du Congo. D’où, l’empressement à identifier et à travailler avec de partenaires clés présent au Botswana, tel que le BITC qui a également une portée continentale. Le Botswana d’où est originaire le BITC est l’un des marchés clés que l’ANAPI cible pour attirer les IDE. Grâce aux protocoles d’entente, l’ANAPI aidera les investisseurs botswanais à pénétrer le marché congolais. Le marché congolais offre une pléthore d’opportunités d’investissement étranger qui comprennent : l’Agriculture, l’Elevage, l’Energie ; le Mine ; le Transport, l’Infrastructure ; le Tourisme ; le Service ; l’Industrie etc. S’exprimant au nom du Botswana, le CEO de BITC a, pour sa part, remercié l’ANAPI de l’avoir approché pour la signature du partenariat, tout en déclarant que ce partenariat serait mutuellement bénéfique pour les deux parties. Plusieurs initiatives clés ont déjà été identifiées sur lesquelles les deux entités collaboreront notamment, l’échange d’expérience en matière de promotion des investissements, l’organisation de session de renforcement de capacité en faveur des agents de deux parties et l’organisation avant la fin décembre 2023, d’un Forum économique Botswana-RDC. Fait à Kinshasa, le mai 14 mai 2023 Service de Communication
Pour mieux faire face à la famine causée par la pénurie de la farine de maïs dans le Grand Katanga et dans l’Espace Grand Kasaï, voire sur l’étendue du pays, le Gouvernement de la République vient de mettre en place un Plan d’urgence assorti des mesures chirurgicales à impact visible au profit des congolais. Ce plan d’urgence, présenté par le ministre de l’Agriculture, José Mpanda et chiffré à hauteur d’1 milliard 200 millions de dollars américains, est à la fois conjoncturel et structurel. Pragmatisme oblige. En des termes bien clairs, il faut vite noter que le Gouvernement a levé l’option, dans un premier temps et, surtout, face à l’urgence qui s’impose, de suspendre toute exportation de maïs pour toute l’année 2023. Il décide d’importer en quantité suffisante, en Afrique du Sud, ces céréales de base pour prévenir la rupture des stocks et s’engage à mettre en place une politique efficace qui va accroitre la production locale. Tout ceci ressort d’un briefing spécial co-animé par le VPM en charge de l’Economie nationale et le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, hier, en direct sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise. Au seuil de son mot introductif, le VPM Vital Kamerhe, qui a récemment conduit une mission gouvernementale à l’étranger pour pallier à la situation actuelle dans le Grand Katanga et l’Espace Kasaï, a rappelé que l’autosuffisance alimentaire a toujours été pour la RDC un défi énorme depuis des décennies. Il a toutefois rassuré que le Gouvernement des warriors, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a pris toutes les dispositions pour assurer aux populations congolaises une bonne alimentation. «Le besoin est de 1 million de tonne par an. Je vous ai dit que ça représente 25% seulement de ce que nous produisons… Notre Gouvernement n’est pas un gouvernement de gestion de catastrophe. (…), la crise de ce qu’on appelle le bonga au Katanga, le Bukulabwanseka au Kasaï, ça ne date pas de ce gouvernement-ci… Qu’on ne vous mente pas. Il y a toujours eu déficit. Aujourd’hui, nous disons, est-ce que nous allons en rester là ? C'est comme ça que le gouvernement à l'issue de sa réunion de vendredi 12 mai 2023, a pris une série de mesures. Il y a des mesures pour faire face à l'urgence, il y a des mesures de la résilience. Les congolais doivent comprendre que nous pouvons, en donnant plus, sortir de cette zone de pauvreté. Et la troisième série de mesures sont des mesures structurelles où nous regardons de l'avant, où nous voulons l'autonomisation de notre souveraineté alimentaire. Bien plus, notre ambition est d’exporter et de recouvrer notre place, en Afrique, d’exportateur, pourvoyeur de développement. Nous devons, nous, la République démocratique du Congo, avec l’emplacement géostratégique qui est le nôtre, avec des atouts innombrables et inégalés, l’eau, le sol… reprendre les choses. Paradoxalement, nous exportons tout ce que nous mangeons. Nous exportons ce que nous ne mangeons pas. Le Gouvernement a décidé face à cette autre guerre qui est meurtrière d’amener une riposte de taille », a déclaré l’ancien Dircab du Chef de l’Etat. Le Gouvernement au contrôle de la situation Embouchant la trompette, le ministre Patrick Muyaya a indiqué que toutes les batteries sont en marche pour assurer la souveraineté alimentaire du pays. « Au Katanga, on produit le maïs. Jacques Kyabula subventionne pour 20 mille hectares les producteurs de maïs. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on a commencé à travailler sur la question. Le problème est structurel depuis bien longtemps parce que, bien avant nous, il y avait ceux qui étaient conscients qu’il y avait des problèmes de production de maïs… Aujourd’hui, nous venons, non pas pour regarder ce qui s’est passé mais pour asseoir les bases, pour aller de l’avant. Il y a eu cette situation urgente… L’Etat a un rôle régulateur. L’Etat n’est pas celui qui doit commencer à produire à tous les points. L’Etat, c’est celui qui crée les conditions qui permettent l’évacuation et qui permettent tout ce qui s’en suit… L’essentiel qu’il faut retenir c’est que nous allons trouver des solutions des solutions urgentes et nous allons travailler dans la durée », a fait comprendre le Porte-parole du Gouvernement. La Pros.
Accusé à tort par un membre du syndicat, le Secrétaire Général au ministère des Mines, Jacques Ramazani Lutuba bénéficie d’un grand soutien du Collectif des agents et cadres de l’administration centrale. Dans la déclaration signée par Kaluba André, porte-parole dudit collectif, cette structure a recadré ce qu’il qualifie des déviations mensongères du SG de Syndicat National de Finances. Ce dernier parle en lieu et place du délégué de l’intersyndical aux Mines contre le numéro un de l’administration des Mines en soutenant que ce collectif s’oppose à l’instrumentalisation des syndicalistes contre Monsieur Ramazani. À en croire ledit collectif, il n’y a jamais eu une quelconque dictature dans cette administration de l’Etat étant donné que la délégation syndicale participe à toutes les commissions liées aux primes des agents, gestion du personnel et même celles liées aux dossiers de différentes sociétés minières. Ils ont donc un quota quant à ce. Le Vice-premier Ministre de la Fonction Publique JP LIHAU est appelé à assainir en toute urgence l'Administration des Mines. Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration du collectif des agents et cadres de l’Administration centrale des Mines. Déclaration d'un collectif des agents et cadres de l'administration centrale des Mines Nous venons ici recadrer les déviations mensongères de Monsieur AMISI, permanent de SYNAFI qui parle en lieu et place du délégué de l'intersyndical aux Mines contre le Secrétaire Général aux Mines tout simplement par ce que le comptable affecté aux Mines a été remplacé pour fautes graves. C'est pourquoi ce dernier instrumentalise les syndicalistes contre le SG. Il n'y a jamais eu dictature dans l'administration sus dite, la délégation syndicale participe à toutes les commissions liées aux primes des agents, gestion du personnel et même celles liées aux dossiers des différentes sociétés minières. Ils ont donc un quota quant à ce. Au lieu de Régulariser 78 N.U., un arrêté a été pris pour 4084 N.U. n'ayant jamais presté aux Mines. Ce qui a pour conséquence : - L'émiettement des primes - L'incapacité d'accueil. Et Monsieur AMISI a été complice de ce désordre. C'est pourquoi nous demandons au Vice-premier Ministre de la Fonction Publique JP LIHAU d'assainir en toute urgence l'Administration des Mines. Fait à Kinshasa, le Mardi 09 Mai 2023 Pour le Collectif Kaluba André Porte-parole
*C’est aux Emirats Arabes Unis, bien loin de l’Afrique, de l’Europe ou, même, des USA et de l’Asie, que Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre congolais du Commerce Extérieur, participant à la 12ème édition de la Réunion Annuelle sur l’Investissement, AIM 2023, a lancé un vibrant appel aux investisseurs ainsi qu’à tous ceux qui sont désireux d’entreprendre leurs affaires, de venir réaliser leurs rêves en RD. Congo, devenue, selon lui, une nouvelle terre d’avenir, une terre d’opportunités. Tout en remerciant les organisateurs de cet important événement, qui a pour objectif primordial, de mettre en contact les investisseurs des Emirats avec les multiples opportunités d’affaires dans différents secteurs économiques et sociaux en RD. Congo, il a rappelé, à cette même occasion, que l’organisation de ce forum est, en réalité, la matérialisation de l’un des recommandations issues de la 12ème conférence diplomatique qui s’est tenue à Kinshasa, sous le Haut Patronage du Président de la République et Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui, depuis son accession au pouvoir, le 24 janvier 2019, fait de la diplomatie économique, son cheval de bataille et de l’investissement privé, le moteur de l’économie congolaise. Sur toute la ligne, à l’aide des chiffres détaillés, il a présenté la RD. Congo, ses atouts en termes des terres arables, des potentialités minières et agricoles, ses réserves forestières, pétrolières et hydrographiques. Plus loin, dans son discours, l’actuel Ministre du Commerce Extérieur, maîtrisant parfaitement l’essentiel des enjeux sur le plan international et régional, a insisté sur le facteur de la sécurité juridique et judiciaire assurée pour favoriser un vrai climat d’affaires en RD. Congo. A bien cerner les méandres de son appel, il y a lieu, ici, de noter que le Congo-Kinshasa est et restera un pays-solution tant qu’il disposera d’autant des pistes à exploiter, pour tous les investisseurs intéressés, de participer à l’émergence des équilibres tant recherchés pour la stabilité de l’économie mondiale et, même, dans une large mesure, du transfert réussi sur le plan écologique et énergétique. LPM INTERVENTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DU COMMERCE EXTERIEUR ALLOCUTION DE S. E. Jean-Lucien BUSSA TONGBA, MINISTRE DU COMMERECE EXTERIEUR AU FORUM « INVESTIR EN RD. CONGO » DU 8 Mai 2023 A ABU DHABI AUX EMIRATS ARABES UNIS Excellence Monsieur le Ministre du Commerce Extérieur des Emirats Arabes Unis, Excellences Messieurs les Gouverneurs des Provinces, Mesdames et Messieurs les Délégués de l’Agence pour le Développement des Investissements des Emirats Arabes Unis, Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Responsables des Etablissements et Administrations publiques, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprises, Mesdames et Messieurs les Délégués de la Chambre de Commerce des Emirats Arabes Unis et de la RDC, Mesdames et Messieurs ; Distingués Invités en vos titres et qualités, C’est un grand honneur et un privilège pour moi de prendre la parole, en ce jour, à l’occasion de la douzième édition de la Réunion Annuelle sur l’Investissement, AIM 2023. Le moment est tout indiqué pour me permettre de présenter les opportunités d’investissement en République Démocratique du Congo. De prime abord, j’adresse mes sincères remerciements aux organisateurs de cet important évènement, qui a pour objectif de mettre en contact les investisseurs des Emirats avec les multiples opportunités d’affaires dont regorge mon pays dans différents secteurs économiques et sociaux. L’organisation de ce forum est la matérialisation de la recommandation issue de la 12ème conférence diplomatique qui s’est tenue à Kinshasa, sous le Haut Patronage du Président de la République et Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui fait de la diplomatie économique, son cheval de bataille et de l’investissement privé, le moteur de l’économie congolaise. Mesdames et Messieurs, Les opportunités d’investissements en RD Congo sont immenses et diversifiées. D’ores et déjà, je me dois de porter à votre connaissance que : ⮚ la République Démocratique du Congo est située au cœur de l’Afrique et dispose d’une population d’environ 100 millions d’habitants dont 65% des jeunes et d’une main d’œuvre dynamique et bon marché. Elle partage ⮚ 9 165 kilomètres de frontière avec neuf (09) pays voisins et est signataire de l’accord portant création de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine qui le connecte à un marché potentiel ouvert à plus de 1,2 milliards de consommateurs à travers l’Afrique. ⮚ Son économie est résiliente et dynamique malgré les différents chocs adverses qui ont frappé le monde ; les dernières indications chiffrées du Fonds Monétaire Internationale attestent que sa croissance économique a atteint une moyenne de 8,5% en 2022 et selon la même source, elle devrait rester élevée en 2023 en raison de la vitalité de son secteur minier, de la reprise de la consommation ainsi que de l'investissement. Tous les indicateurs d’appréciation du risque pays renseignent une perspective stable à long terme de l’économie congolaise, comme l’indiquent les agences de notation internationales (Moody’s, Standards & Poor et Bloomfield). ⮚ Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo s’est fermement engagé dans un vaste processus des reformes (fiscales, mise en place d’un code d’investissements plus attractifs) et d’assainissement de son environnement des affaires afin d’attirer les investisseurs et d’améliorer la compétitivité de son économie, tout ceci dans un contexte de bonne gouvernance (caractérisée par une lutte acharnée contre la corruption et les mauvaises pratiques) et d’une gestion orthodoxe des finances publiques. En effet, la question relative à l’assainissement du climat des affaires et à la promotion de l’entrepreneuriat constitue l’un des piliers phares du programme de développement quinquennal porté par le Gouvernement de la République à travers le Plan National Stratégique de Développement, PNSD en sigle. Mesdames et Messieurs, Le secteur minier de la RDC dispose de plus de 1.100 minéraux et métaux précieux répertoriés dont 62% des réserves mondiales (premier producteur mondial de Cobalt), 10% des réserves mondiales de CUIVRE (premier producteur en Afrique). On y trouve aussi le Colombite-Tantalite (Coltan), l’Or, le Germanium, le palladium, le Nickel, le Graphite, l’Aluminium, le Manganèse. Le pays dispose également d’importantes réserves de LITHIUM, un minerai stratégique indispensable à la production de batteries pour voitures électriques appelées à jouer un rôle de premier plan dans la transition vers des énergies propres et renouvelables. En effet, une étude internationale dirigée par Bloomberg a démontré que les coûts de production des précurseurs de batterie (MNC) en RDC (39 millions USD) sont environ trois fois inférieurs par rapport aux Etats-Unis (117 millions USD) et à la Chine (112 millions USD) et deux fois inférieurs par rapport à la Pologne (65 millions USD). Les besoins en investissement du secteur minier en République Démocratique du Congo demeurent importants, en termes de transformation des matières premières localement, notamment par l’installation des raffineries et autres industries de transformation. Par ailleurs, au regard d’énormes réserves du pays en minerais, la Stratégie de Promotion des Exportations de la RDC vise à atteindre à moyen terme, 10 % du potentiel de marché mondial dans ce secteur et réaliser des valeurs des exportations pouvant atteindre 51,6 milliards USD. S’agissant du potentiel dans le secteur agricole, la RDC dispose de 80 millions d’hectares de terres arables dont 90 % sont inexploités et d’une ressource hydraulique abondante dans l’ensemble du pays. Ce potentiel est disponible pour les investissements dans la production des produits vivriers dont la demande intérieure est forte et dans les produits d’exportations qui sont très prisés sur le plan international, avec un marché mondial qui représente : 458, 2 milliards USD (source, Centre du Commerce International). A court terme (exercice 2023), la relance de l’agro-industrie nécessite des investissements prioritaires qui se chiffrent à 1,236 milliards USD. Le Secteur de la Pêche est également très prometteur, plus de 84 produits de la pêche ayant été identifiés. C’est pourquoi, la RDC projette d’acquérir 15 bateaux de pêche ainsi que des camions frigorifiques et reste ouverte aux partenariats d’affaires dans ce secteur. Le pays regorge des ressources pétrolières estimées à 22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mettre cube de gaz méthane dans le Lac Kivu, capable de la placer au premier plan de grand producteur de Pétrole et du Gaz. Pour valoriser ces ressources, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a lancé un appel d’offres de 30 blocs localisés et répertoriés, dont 27 pétroliers et 3 gaziers. Des contrats d’attribution sont en cours et je porte à l’attention des investisseurs ici présents que le pays poursuit le processus d’appel d’offre de ces blocs pétroliers. Il convient également de porter à votre attention que la RDC veut s’engager dans un partenariat mutuellement bénéfique pour la construction et réhabilitation d’au moins deux pipe-lines pour un coût estimatif de 131, 5 millions USD. Dans le secteur de l’Energie, le potentiel hydroélectrique de la République Démocratique du Congo est estimé à 100 000 MW, soit 13% du potentiel hydroélectrique mondial. A ce sujet d’importants projets dont celui d’INGA 2 permettra de combler le déficit énergétique en Afrique, celui de la construction des centrales hydroélectriques ( de KATENDE, KAKOBOLA…) ainsi que celui de la réhabilitation du barrage de Mobayi nécessitent des investissements élevés et rentables. Les besoins de construction des infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires et maritimes en vue de la connectivité intérieure et extérieure nécessitera des investissements tant publics que privés importants. On peut noter en passant la construction de 20 Aéroports. Dans le Secteur du Tourisme, la République Démocratique du Congo dispose d’un potentiel touristique important et diversifié en raison de sa biodiversité, de la prédominance des reliefs (de sa variété climatique et de sa diversité ethnique et culturelle). Ce secteur reste insuffisamment exploité et regorge d’un potentiel d’investissement privé intéressant. Pour exploiter ces potentialités économiques, plusieurs programmes et stratégies sectorielles présentent des projets adoptés par le Gouvernement, à savoir : ⮚ le Programme de Développement Local des 145 territoires qui veut impulser le développement du pays à partir de la base. La réhabilitation des corridors routiers prioritaires, urbains et ruraux dans le cadre de ce vaste programme nécessitera l’installation grâce aux investissements tant publics que privés des sociétés de transports routiers, ferroviaires et aériens. ⮚ Le Plan Directeur d’Industrialisation (PDI) qui aspire au développement à travers la mise en place de 6 Zones Economiques Spéciales qui bénéficient des avantages fiscaux conséquents. ⮚ La Stratégie de Promotion des Exportations et de Diversification des marchés qui a identifié 9 secteurs et 25 filières porteurs avec des débouchés internationaux certains. ⮚ La Politique Nationale Agricole ainsi que le Programme volontariste agricole de la RD Congo, pour ne citer que ceux-là. Ces multiples potentiels tel que présentés sont repartis sur l’ensemble du territoire national selon la spécificité des 26 provinces du pays. Les Gouverneurs des provinces, les entrepreneurs et autres PMEs présents dans cette conférence ont apporté des portefeuilles des projets qui ne manqueront pas d’attirer votre intérêt à investir en République Démocratique du Congo. Mesdames et Messieurs, Ainsi que je viens de l’indiquer, les Emirats Arabes Unis et la République Démocratique du Congo ont tout intérêt de développer des relations mutuellement avantageuses. Comme mentionné ci-dessus, la présence d’une forte délégation de mon pays à cette 12ème édition de la Réunion Annuelle sur l’Investissement résume bien l’ambition qu’a la République Démocratique du Congo d'améliorer substantiellement le volume des investissements et le mouvement des capitaux sans oublier le transfert d’expertise et d’expériences. Excellences, Mesdames et Messieurs les investisseurs, Mesdames et Messieurs, Distingués Invités en vos titres et qualités, J’ose croire qu’à l’issue de cet événement, plusieurs investisseurs se prononceront positivement et choisiront la RD. Congo comme destination idéale de leurs affaires. Toute la délégation du pays, les experts sectoriels, le secteur privé, etc. est disposée à vous écouter et vous fournir toutes les informations nécessaires dont vous auriez besoin pour nous permettre de passer à des actions plus vigoureuses et concrètes. Venez investir en République Démocratique du Congo, terre d’avenir et terre d’opportunités. Je vous remercie. Jean-Lucien Bussa Tongba