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A la différence de la Gécamines : La Miba n'est pas à 100 % congolaise pour des nominations sans l'aval de la Sibeka

*Le 8 juillet 2023, des nouvelles nominations par ordonnances présidentielles ont été lues sur les antennes de la Rtnc. Notamment pour la Minière des Bakwanga (MIBA) avec pour Président du Conseil d'administration Jean-Charles Okoto, Directeur général André Kabanda Kana et Directeur général adjoint Kazadi Mabika. Depuis, les intéressés ne sont pas encore entrés en fonction, et la crise s'installe au sein de l'entreprise...
Préoccupation première : le statut de la Miba. S'agit-il une entreprise du Portefeuille au même titre que la Gécamines ou la Scpt ? Réponse : pas du tout. Jusqu'à preuve du contraire, la RDC y détient 80 % et Sibeka 20 %.
Seulement voilà : Sibeka est un partenaire puissant dans la mesure où elle a pour actionnaires principaux :
- Umicore (jusqu'en 2001 Union minière ; on devine la suite avec Haut-Katanga) et
- De Beers.
Internet fournit des renseignements suivants à leur sujet :
1. UMICORE: Umicore (anciennement Union minière jusqu'en 2001) est une entreprise belge de production et recyclage de métaux non ferreux, issue de l'Union minière du Haut Katanga, spécialisée dans la production de zinc et de produits avancés (pour les nouvelles technologies), métaux précieux, catalyseurs, etc.
Le 24 novembre 1981, l'Union Minière SA (anciennement Union minière du Haut Katanga) disparaît pour former une société nouvelle dite la « Nouvelle Union Minière S.A. ».
En 1985, les ACEC sont acquis par la Société Générale de Belgique et la Compagnie Générale d'Electricité. Une partie des activités est fusionnée avec l'Union minière, qui prend le nom de ACEC-Union Minière.
Le 28 décembre 1989, l'ACEC-Union Minière absorbe les sociétés Hoboken, Vieille-Montagne et Mechim.
Le 13 mai 1992, l'entreprise reprend le nom d'Union Minière, avant de prendre sa dénomination actuelle le 3 septembre 2001.
Elle est cotée sur Euronext Belgique, indice BEL20. L'entreprise a notamment été dirigée par Marc Grynberg (Directeur) et Thomas Leysen (PDG).
Selon le groupe, en 2018 a réalisé cette année-là des revenus (hors métal) de 3,3 milliards d'euros (chiffre d'affaires de 13,7 milliards d'euros), avec environ 10.400 employés.
2. DE BEERS: De Beers est un conglomérat diamantaire sud-africain.
Fondée en 1888 pour exploiter les mines sud-africaines, la société De Beers est aujourd'hui en activité dans de nombreux pays (Botswana, Namibie, Afrique du Sud).
Pendant la majeure partie du XXe siècle, De Beers s’est efforcée de monopoliser la fourniture de diamants bruts à tous les diamantaires et à tous les ateliers de taille du diamant dans le monde, parvenant ainsi à maîtriser le marché, fixer les prix et éviter leurs fluctuations en les maintenant à un haut niveau.
La domination de la De Beers sur la commercialisation mondiale du diamant est cependant passée de 90 % (dans les années 1980) à 40 % au début des années 2010.
- Le premier actionnaire de De Beers est Anglo American (85 %).
- Actionnaire depuis la création de l'entreprise, la famille Oppenheimer a vendu ses parts (40 %) à Anglo American en 2011.
- Le troisième actionnaire est la joint-venture Debswana (15 %) (contrôlée par le Botswana et la De Beers).
Ses filiales sont : Diamond Trading Company, Namibia Diamond Trading Company, Forevermark, Debswana, Elément Six...
Un nain malgré ses 80 %
Comme on peut bien s'en rendre compte, même minoritaire à 20 %, Sibeka dispose d'une puissance physique, politique, économique et managériale faisant de la majorité congolaise un nain malgré ses 80 % des parts.
En toute logique, si les deux premiers postes (Pca et Dg) reviennent à la partie congolaise, le troisième (Dga) est à réserver à la partie Sibeka.
Visiblement, la partie congolaise n'a pas pris l'avis de la Sibeka dans les nouvelles nominations. Ou, ne serait-ce que par décence, elle ne l'a pas tenu informée. Ce qui revient au même.
Et là, c'est une faute grave pour une entreprise à la recherche de près de USD 500 millions pour sa relance.
Dans le contexte actuel, on ne voit pas la RDC disponibiliser USD 400 millions. Ni d'ailleurs la moitié.
Omer Nsongo die Lema/CP

 

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100 milliards de dollars américains de financement annuel pour le climat, Nairobi : Sama Lukonde salue l’appel aux pays développés à honorer leurs engagements

*Les rideaux sont tombés sur la première édition du Sommet Africain pour le Climat 2023 (Climat Summit Africa, CSA23) tenu à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre sous le thème : « Promouvoir la croissance verte et le financement de l'action climatique pour l'Afrique et le Monde ». Ce premier Sommet africain pour le climat a été organisé par la Commission de l'Union africaine en collaboration avec le pays hôte, la République du Kenya. Dans la déclaration dite « Déclaration de Nairobi » lue par le président du Kenya, William Ruto, les dirigeants du continent demandent aux pays développés d'honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat. Le CSA23 appelle également à une réforme urgente du système financier multilatéral dans le but d’obtenir des financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation au climat.
Intervention musclée
Au terme de ces assises qui ont tenu toutes ses promesses au regard du succès enregistré notamment dans la participation des pays africains et des partenaires engagés dans le développement durable tant de l’Afrique que du monde, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de la participation de la République démocratique du Congo. A cet effet, il a salué les conclusions de la Déclaration de Nairobi, votée à l’unanimité par tous les pays africains.
« Nous voici arrivés à la fin de ce sommet Africain pour le Climat 2023 qui s'est tenu ici à Nairobi au Kenya. C’est une première où les pays africains se retrouvent pour parler d'une seule voix sur les questions du climat. Et, la RDC a fait entendre sa voix comme je l'ai dit sur son potentiel, sur sa capacité comme « Pays Solution », nous le disons tous les jours. Les minerais de transition énergétique, la forêt, le captage de carbone, les tourbières, nous avons les rivières qui permettent une production de l'énergie verte. Et donc tout cela, nous en avons parlé. Mais nous avons dit ici, les défis, c'est de transformer ce potentiel en réalité pour nos populations, en termes des dividendes de tout
l'apport que nous donnons pour la préservation du climat et pour éviter l'augmentation de la température à plus de 1,5 degré. Et donc, nous avons fait entendre notre voix. Nous avons parlé effectivement de ces trois ingrédients indispensables pour prévoir l'avenir avec un ciel bleu. Il nous faut de la volonté des pays pollueurs sur leur contribution en termes de crédit carbone. Il nous faut de la détermination dans les engagements que nous prenons et surtout dans le vœu de laisser un monde meilleur aux générations futures, à nos enfants », a-t-il dit.
Et à lui de renchérir : « Au-delà de cette détermination, nous avons parlé de la solidarité. Pour nous, la solidarité, nous la mettons d'abord sur les questions sécuritaires. Parce qu’il nous faut préserver nos forêts, non seulement des guerres, mais du braconnage. Nous avons parlé de la solidarité avec tous les pays avec lesquels nous avons les mêmes réalités, du point de vue du climat. Donc, c'était une grande rencontre qui a permis à toutes les réalités climatiques de s'exprimer : le grand Bassin du Congo, le Mékong ou bien l’Amazonie. Au-delà de ça, de permettre aussi à ceux des pays désertiques, ceux qui défendent le fonds bleu, de le faire aussi. Donc, on a essayé, dans la déclaration finale, de mettre les intérêts de tout le monde. Mais, bien sûr, en mettant en avant les questions financières pour préserver justement les questions du climat et venir en aide aux pays contributeurs de manière que nous puissions tous atteindre les Objectifs du Développement Durable, à l'horizon 2030 ».
Et de conclure : « On termine sur une note satisfaisante par l'acclamation de cette déclaration qui a été votée à l'unanimité. Nous allons continuer. Car, c'est un combat qui va se poursuivre, non seulement à New York, à la prochaine assemblée des Nations unies, puis à la COP28 prévue à Dubaï, où l'Afrique devra parler d'une seule voix avec les autres pays qui nous ont rejoints dans ce débat et qui partagent la même vision que nous. C’est l’heure maintenant de rentrer et de faire rapport au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde faisant le résumé du Sommet Africain pour le Climat.
Sensibilisation des Etats africains
De son côté, le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, s’est engagé à sensibiliser les Etats africains à rassembler les efforts pour tirer le meilleur avantage du Sommet Africain pour le climat.
« Je m'engage, pour ma part, à mobiliser les ressources humaines de la Commission de l'Union africaine pour garder en vive alerte l'esprit de Nairobi, en vue d'apporter la plus forte contribution possible à la mobilisation et à l'unification des voix africaines. Comme il nous a été demandé dans la déclaration, la Commission de l'Union africaine va développer une feuille de route pour cette déclaration et proposera aux Etats Membres de faire des changements climatiques, le thème de l'année 2025 à 2026 », a dit Moussa Faki peu avant la lecture de la Déclaration de Nairobi sur les enjeux climatiques.
De même, le président de la Commission de l’UA a promis une proposition aux Etats Membres pour que le sommet Africain pour le climat soit institutionnalisé et tenu tous les deux ans.
« Donnons-nous alors rendez-vous aux prochaines assises, qui nous invitent déjà à un collectif dépassement », a-t-il lâché avant à la cérémonie de clôture devant les Chefs d’Etat et de Gouvernement.
Contexte
Rappelons que c’est la décision de la 36ᵉ session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA), tenue en février 2023, qui avait chargé la Commission de l'Union africaine de convoquer un sommet sur le changement climatique et a simultanément approuvé l'offre du gouvernement du Kenya d'accueillir ce sommet.
En parallèle du Sommet Africain pour le Climat, il se tient sur le même site de Kenyatta International Convention Centre, la Semaine Africaine du Climat (CAW) du 4 au 8 septembre 2023. Cette dernière offre aux décideurs politiques, aux praticiens, aux entreprises et à la société civile une plateforme d'échange sur les solutions climatiques, les obstacles à surmonter et les possibilités offertes dans les différentes régions, en vue du premier bilan mondial qui se conclura lors de la COP28 aux Emirats Arabes Unis en décembre de cette année. La Semaine africaine du climat se penche sur quatre grands thèmes systémiques en vue d'apporter des contributions orientées sur la région pour éclairer le bilan mondial : Systèmes et industries énergétiques ; Villes, établissements urbains et ruraux, infrastructures et transports ; la terre, l'océan, la nourriture et l'eau ; Sociétés, santé, moyens de subsistance et économies.
La Pros.

 

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L’argent, un ami et un ennemi de l’homme !


L’argent est un bon maître, mais un mauvais serviteur. Il est à la fois ami et ennemi de l’homme ; il peut conduire vers le succès, tout comme, il peut conduire vers la mort. Il ne fait pas le bonheur, mais il participe au bonheur. L’argent a la capacité de résoudre plein des problèmes, surtout avec la vie chère que nous menons suite à l’instabilité économique, mais son usage ou la soif d’en avoir encore plus, peut s’avérer très dangereuse.
Dans la génération actuelle, tout le monde veut une vie de luxe, une vie facile sans sacrifice ni effort. Les jeunes sont devenus les esclaves d’argent et sont prêts à tout pour en avoir ; les amitiés se brisent, les frères s’entretuent, les familles se divisent, les antivaleurs prennent plus d’ampleur et cela est un risque pour la société.
Une société ou plusieurs recours à la corruption, à l’argent facile ; une société ou les gens veulent directement arriver aux millions, sans passer par les milles. Nous pouvons observer certains qui, recourent aux marabouts, ils nagent dans des affaires sombres comme, la vente des drogues, des organes, des enfants volés, aux tracasseries, volent, traumatisent et tuent des milliers des personnes sans froid, juste pour arriver à leur fin qui est d’obtenir de l’argent. Pour l’argent, nos prochains se familiarisent à toutes ces pratiques qui sèment la terreur dans l’esprit de la population.
Toute personne a des besoins qui nécessitent l’intervention de l’argent, d’où, chercher l’argent est une préoccupation pour tous. Gagner de l’argent facile, c’est peut être bien, parce que, cela ne nécessite pas vraiment des efforts, mais, quel sera le prix a payé après ? C’est soit la mort soit la prison. Gagner de l’argent honnêtement par la sueur de son front, par des efforts et sacrifices, est encore mieux et apaisant.
Lesline Kapinga

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Sommet de Belém : Félix Tshisekedi vante les atouts climatiques de la RDC

 Au second jour du sommet du traité sur la coopération amazonienne, le Président Félix Tshisekedi a eu l'honneur de prendre la parole en premier, en sa qualité de leader naturel du bassin du Congo, pour présenter les atouts de ce deuxième massif forestier.
Dans son grand oral de 12 minutes, le Chef de l’Etat a démontré que la République Démocratique du Congo (RDC) revêt un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en ce qu’elle représente, tout comme les pays de l’espace amazonien, l’un des poumons de la planète et l’un des « pays solution » face aux enjeux climatiques.
Chiffre à l'appui, le Président Tshisekedi a expliqué que les forêts de la RDC hébergent une faune et une flore riches et endémiques qui jouent un rôle fondamental dans la régulation du système climatique mondial, au même titre que la forêt amazonienne.
« En effet, la RDC est le deuxième massif forestier du monde. Avec ses 155 millions d’hectares de forêts qui couvrent l’équivalent de 67 % du territoire national, mon pays représente à lui seul près de 10 % des forêts tropicales du monde, près de 38 % des forêts africaines et environ 60 % de celles du Bassin du Congo. Le massif forestier de la RDC séquestre également près de 24,5 Gigatonnes de gaz à effet de serre quotidiennement, dont les 3/4 sont concentrés sur 43 % de la superficie du pays », a en substance dit le Président Félix Tshisekedi.
« A cet énorme massif forestier, s’ajoutent de vastes étendues de tourbières, couvrant environ 101. 500 km² du territoire national. Son atout principal demeure sa capacité d’absorption de carbone qui se chiffre à près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit 4 % des émissions mondiales. Ses tourbières constituent un stock naturel de plus de 30 Gigatonnes de dioxyde de carbone, l’équivalent de plus de deux ans d’émissions mondiales de gaz à effet de serre », a poursuivi le Chef de l’Etat.
Pour le président Félix Tshisekedi, le sommet élargi de ce jour vient agrémenter et mettre en lumière le pas décisif marqué par la République Fédérative du Brésil, la République d’Indonésie et la RDC qui, à travers l’adoption d’une approche globale et collaborative, a abouti, le 14 novembre 2022 à Bali, à la Déclaration conjointe sur la Coopération autour de la forêt tropicale et l’action climatique, « BIC » en sigle, entre les trois pays précités.
« L’Alliance Trilatérale pour la Coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique ainsi consacrée à Bali nous servira désormais de cadre de concertation, de partage d’expériences, d’échanges et d’actions sur les questions cruciales relatives à la forêt et à la biodiversité. À ce titre, elle pourra formuler des propositions concertées, notamment celles ayant trait aux marchés de crédit carbone », a conclu le Chef de l’Etat.
Avec la Cellcom/Présidence

 

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