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Avec un budget de 29,6 millions d’eurosRDC : l’Union européenne annonce le lancement du projet ‘‘Unis pour la paix et la sécurité’’

C’est lors d’une cérémonie organisée jeudi 12 octobre à Kinshasa que l’Union européenne a annoncé le lancement du projet «Unis pour la paix et la sécurité». Doté de 29,6 millions d’euros, ce projet qui s’étend sur un délai de 48 mois sera mis en œuvre avec l’appui de l’expertise France, en partenariat avec Enabel. Ce, pour contribuer au renforcement de la gouvernance et de l’état de droit, lutter contre l’impunité et la corruption et promouvoir une paix juste et durable en RDC, en assistant les autorités civiles et militaires congolaises dans la conduite du processus de réforme de l’armée.

Ce projet financé par l’Union européenne via l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale(NDICI), s’inscrit dans la continuité de la coopération fructueuse dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité en RDC. Il a débuté avec EUSEC (2005-2016) et poursuivi avec PROGRESS (2015-2021).

Les zones d’intervention de « Unis pour la paix et la sécurité » englobent les villes de Kinshasa et Kananga ainsi que les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, des régions cruciales où l’action se concentrera sur plusieurs domaines clés notamment, l’accompagnement à la mise en œuvre du plan de réforme des armées (PRA), la modernisation de l’administration de la défense, le renforcement de la redevabilité et du lien entre les forces armées et la population, ainsi que le soutien et la protection des populations civiles, en particulier les femmes et les groupes vulnérables, dans les zones de conflits.

«Renforcer l’efficacité de la prestation de services du secteur de la sécurité et de la justice vers la population est essentiel pour protéger et sécuriser celle-ci. Le nouveau programme est conçu dans cet esprit, et nous sommes impatients de mesurer ensemble son impact concret dans les mois et années à venir», a déclaré Matilda SCHEDWIN, chargée d’affaires de l’Union européenne en République démocratique du Congo.

Dans le cadre de son engagement, l’Ue continuera de favoriser les échanges intersectoriels au niveau stratégique et technique. Elle combinera des appuis de court et long terme pour accroitre la technicité et construire un lien de confiance durable. De plus, l’Ue s’appuiera sur l’expertise militaire et en matière de sécurité intérieure de ses Etats membres et renforcera la redevabilité en collaborant étroitement avec le parlement, les autorités locales et la société civile.

Ce partenariat témoigne de l’engagement continu de l’UE envers la RDC et de sa volonté de promouvoir un avenir pacifique et pratique et prospère pour tous les citoyens, tout en contribuant aux objectifs de développement durable (ODD) établis par les Nations Unies et rassemblés dans l’agenda 2030.

Pierre Kambeya

 

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La Banque Mondiale satisfaite de son partenariat avec la RDC, Maroc : fructueux échanges entre Ajay Banga et Nicolas Kazadi

En sa qualité de Président de la Banque mondiale, Ajay Banga s’est entretenu avec Nicolas Kazadi, Ministre des Finances de la RDC, le vendredi 13 octobre 2023, en marge des Assemblées Annuelles du Fonds Monétaire International et Banque mondiale, à Marrakech, au Royaume du Maroc. Lors de cette rencontre, le Président de la Banque mondiale a salué le partenariat de son institution avec la RD. Congo.

Points à l’ordre du jour

Ces fructueux échanges entre Banga et Kazadi, a-t-on appris, ont porté sur le besoin de financements en RDC pour la diversification de l'économie, les infrastructures et plus particulièrement la construction du Barrage d'Inga qui impactera les secteurs prioritaires et l'industrialisation du pays dans l'agriculture et l'économie verte.

Pour le Président de la Banque Mondiale, l'investissement au Barrage d’Inga est capital. A cet effet, il a salué la loi y afférente en préparation qui facilitera les prochains développements.

Par ailleurs, les deux personnalités ont tous estimé que, parallèlement, il faut construire des mini-grids pour un accès accru à l'énergie en RDC.

Recommandations du Ministre

Dans son mot de circonstance, Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, a préconisé la promotion de l’élan d’accompagnement de la Banque mondiale dans la relance du projet du Barrage d’Inga.

«Je pense que nous devons nous appuyer sur l'élan considérable que vous donnez pour relancer ce projet, avec la Banque mondiale en tant qu'acteur central. A cette fin, nous nous demandons dans quelle mesure nous pourrions solliciter l'assistance du Laboratoire d'investissement du secteur privé que vous, Monsieur le Président, avez mis en place au sein du Groupe de la Banque Mondiale, afin d'aider la RDC à trouver des financements, tant privés que publics, pour soutenir le développement du projet hydroélectrique du Grand Inga. Je suis personnellement convaincu que votre expérience unique, apportant votre vision du secteur privé, sera un atout considérable pour mener à bien ce projet », a-t-il déclaré.

Toutefois, ce membre du Gouvernement Sama Lukonde a plaidé pour l’accompagnement de la Banque mondiale dans la matérialisation de l’usine de fabrication de batteries pour les véhicules électriques.

«La RDC a signé un protocole d'accord avec la Zambie et les Etats-Unis afin de faciliter le développement d'une chaîne de valeur intégrée pour la production de batteries de véhicules électriques en RDC et en Zambie, allant de l'extraction des matières premières à la transformation, la fabrication et l'assemblage. Le récent mémorandum économique pour la RDC (Pathways to Economic Diversification and Regional Trade Integration) comprend une étude de cas sur la m chaîne de valeur de l'industrie minière. Nous sollicitons le Groupe de la Banque Mondiale pour qu'il s'associe à la mise en œuvre du projet sur le site de la RDC. La production locale de batteries permettrait notamment à la RDC de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 30%, ce qui en ferait le 1er producteur à faible émission de matériaux précurseurs de cathodes pour les batteries lithium-ion », a relevé Nicolas Kazadi.

La Pros.

 

 

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L’économie américaine sur une corde tensionnée

(Par Isidoros Karderinis, journaliste, romancier et poète)

*L’Amérique se trouve aujourd’hui au moment le plus critique de son histoire moderne. Elle est menacée d’un effondrement qui, s’il se produit, entraînera la majeure partie du monde dans sa chute.
La dette américaine a désormais, dans un contexte d'inflation élevée, de hausse des taux d'intérêt (la plupart des analystes économiques s'attendent à ce que la banque centrale américaine continue de relever les taux) et d'incertitude économique croissante, a dépassé 33 mille milliards de dollars en septembre 2023 et s'élève à 124 % du PIB. Et le déficit du gouvernement général – c’est-à-dire le gouvernement fédéral et les collectivités locales – dépasse 7 % du PIB. Ce niveau d’endettement est plus de trois fois supérieur à celui de 2008 (10 mille milliards de dollars) et 10 fois supérieur à celui de 1990 (3,2 mille milliards de dollars). Les niveaux d’endettement des États-Unis ont considérablement augmenté ces dernières années, en particulier après une augmentation de 50 % des dépenses fédérales entre les exercices 2019 et 2021, selon les données du département du Trésor américain.
Cette dure réalité a conduit la Chambre et le Sénat à adopter, début juin 2023, la législation nécessaire qui relève le plafond des emprunts fédéraux tout en imposant certaines limites aux dépenses.
Ceci, bien sûr, a été fait afin d'éviter une faillite catastrophique du gouvernement, c'est-à-dire le scénario dans lequel le pays déclarerait défaut, incapable de payer ses créanciers et de payer les salaires et les retraites, ce qui aurait évidemment un impact négatif catalytique sur les marchés internationaux, ainsi que dans l’économie américaine et mondiale, compte tenu de l’ampleur de la dette américaine.
L'accord sur la dette permet notamment de suspendre pendant deux ans, jusqu'au 1er janvier 2025, soit la période qui suivra les élections présidentielles extrêmement critiques pour la planète entière de novembre 2024, la limite maximale d'emprunt du public américain (31,4 mille milliards dollars).
Cependant, la plus grande économie du monde s'est retrouvée une fois de plus confrontée à la perspective d'une fermeture du gouvernement. Ainsi, le Congrès a récemment adopté le projet de loi de financement à court terme pour éviter un «shutdown» du gouvernement (c'est-à-dire la faillite des États-Unis) quelques heures seulement avant la date limite et garantit le financement jusqu'au 17 novembre, tout en excluant toute nouvelle aide à l'Ukraine. Une fermeture du gouvernement qui mettrait au chômage des dizaines de milliers d'employés fédéraux sans salaire et suspendrait divers services gouvernementaux commencerait à 00h01 le dimanche 10/1/2023. Une exception serait toutefois le personnel requis pour des fonctions étatiques telles que la défense, les fonctions de police ou d'autres fonctions vitales, qui resterait en service sans rémunération.
Le récent accord de 45 jours visant à maintenir le gouvernement ouvert a fait naître un risque entre octobre et novembre, un point où il pourrait finir par causer davantage de dégâts aux chiffres du PIB du quatrième trimestre. Bloomberg Economics estime que chaque semaine de fermeture réduit d’environ 0,2 point de pourcentage la croissance annuelle du PIB, la plupart mais pas la totalité se rétablissant une fois le gouvernement rouvert.
Dans le même temps, en mars 2023, trois banques aux États-Unis d’Amérique ayant une activité importante dans le domaine de la technologie et des crypto-monnaies se sont effondrées. Il s’agit plus précisément de Silvergate Bank, de Silicon Valley Bank et de Signature Bank. Cela a été suivi par l’effondrement, le rachat et la fermeture d’une autre banque, First Republic Bank, en mai 2023.
Il y a actuellement 725 banques américaines sur la liste des décès de la FDIC. La pression exercée sur le secteur financier par les faillites bancaires reste une menace. La crise bancaire n'est pas un problème de qualité des conditions de crédit, mais est provoquée – désormais – par l'incapacité à financer la dette américaine en constante augmentation.
En outre, de nouvelles menaces menacent de faire dérailler l’économie américaine. La liquidation des actions en septembre a poussé le rendement des obligations à 10 ans à un sommet de 4,6 % depuis 16 ans. Des coûts d’emprunt plus élevés sur une période plus longue ont déjà fait chuter les marchés boursiers. Ils pourraient également mettre en péril la reprise du secteur immobilier et dissuader les entreprises d’investir.
En outre, de nombreux analystes financiers qualifient la réactivation imminente des prêts étudiants fédéraux, après la fin d’un gel pandémique de trois ans et demi, de choc potentiel pour l’économie. Près de 44 millions d’emprunteurs commenceront à payer en moyenne 393 dollars. Inévitablement, cela signifiera moins de dépenses ailleurs, du moins pour certains ménages.
Par ailleurs, depuis le 15 septembre, le syndicat United Auto Workers est engagé dans une grève historique contre les trois principaux constructeurs automobiles de Détroit: Ford, GM et Stellantis N.V., qui, selon une étude du groupe Anderson, a coûté en une semaine seulement aux États-Unis économie de plus de 1,6 milliard de dollars.
Dans le même temps, les crises des prix du pétrole ont généralement, tout au long de l’histoire des États-Unis, contribué à déclencher des récessions. En d’autres termes, les crises des prix du pétrole ont été suivies d’une récession. Les prix élevés de l’or noir augmentent les coûts pour un large éventail d’entreprises et pèsent sur les budgets des consommateurs, entraînant une hausse de l’inflation et une baisse des dépenses de consommation. C’est une recette pour un désastre économique auquel le monde est une fois de plus invité à faire face.
Il convient également de noter que les prix du pétrole se sont envolés depuis juin en raison des réductions de production des plus grands producteurs mondiaux de brut (OPEP+, qui comprend la Russie et l'Arabie saoudite). Les prix du pétrole brut Brent, référence internationale, ont augmenté de 28 % depuis leur plus bas du 11 juin de 74 dollars le baril à plus de 95 dollars le baril, pour atteindre 100 dollars le baril.
Mais les événements dans le reste du monde pourraient également entraîner les Etats-Unis sur une trajectoire descendante. La deuxième économie mondiale, la Chine, est embourbée dans une crise immobilière. Dans la zone euro, les prêts diminuent à un rythme plus rapide qu’au plus bas de la crise de la dette souveraine, signe que la croissance, déjà stagnante, est sur le point de ralentir.
En conclusion, je voudrais souligner que l’horizon de l’économie américaine et des marchés devient de plus en plus sombre. Les nuages sombres dans le ciel financier s’épaississent, provoquant naturellement inquiétude et peur, et annonçant que la tempête ne tardera malheureusement pas à arriver.
*Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est journaliste, romancier et poète.

 

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Financement de la Master Class, Zones Economiques Spéciales et Précurseurs des Batteries

Plaidoyer pour la Réallocation d’une partie des ressources (disponibles) de la Banque Mondiale au Profit du Ministère de l’Industrie en complément au FPI

Le lundi 19 juin 2023 lors d’une séance de travail avec le Premier Ministre et certains membres du Gouvernement à Kinshasa, la Vice-présidente de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et Australe, Madame Victorine Kwakwa, a souligné que ‘’Le Portefeuille, ce sont des engagements de la Banque Mondiale dans le cadre de IDA 20. La RDC doit les absorber dans des projets avant la fin de la session IDA pour en bénéficier. Dépasser cette période, d’autres pays pourront les réclamer. Sur 9 milliards prévu pour la RDC dans le cadre de l’IDA 20 environ 5 milliards de ce portefeuille restent encore à être décaissé pendant que la période court vite (juin 2025)…’’. C’est pourquoi Madame la Vice-présidente insiste sur la mise en œuvre efficace et rapide des projets pour atteindre les résultats les plus importants. Sinon, la RDC peut perdre ces ressources aux profits d’autres pays demandeurs.’’ La banque mondiale souhaite que la RDC accélère la mise en œuvre de ces projets avant que les autres pays qui sont demandeurs de ces fonds et qui exécutent plus vites ne les réclament’’ a expliqué le représentant pays de la BM, qui complétait la vice-présidente.
Lors de la 110ème Réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 25 août 2023, le Ministre des finances a indiqué que le portefeuille de Projets financés par la Banque Mondiale qui s’élevait à 2,5 milliards USD pour l’année fiscale 2018 est aujourd’hui de 8.5 milliards USD avec 5 milliards non encore décaissés.
Il a préconisé la tenue, le 25 septembre 2023, d’une réunion de concertation regroupant tous les Ministres concernés et les bailleurs, en vue de tirer les leçons de l’expérience et de permettre l’amélioration des différents portefeuilles et de la délivrance des projets. Il a ajouté qu’il est prévu la revue du portefeuille de la Banque Mondiale du 2 au 3 Octobre 2023, au terme de laquelle des décisions seront prises pour la réallocation des ressources vers les projets ou secteurs performants et plus porteurs.
C’est ainsi que le lundi 25 Septembre 2023, il s’est tenu la réunion de concertation entre les partenaires techniques et financiers de la RDC et quelques ministères bénéficiaires des fonds de ces partenaires que sont : Agriculture, Développement Rural, Santé, Numérique, Entrepreneuriat et PME, Commerce Extérieur, Plan, Infrastructures, Budget et Finances… sous la direction du Premier Ministre Chef du Gouvernement. Réunion organisée par le Ministère des Finances de la RDC.
Nous constatons que le Ministère de l’agriculture bénéficie des projets financés par la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, le FIDA (Fonds International pour le Développement Agricole), la FAO.
Il en est de même du Ministère de Développement rural. Certains Ministères comme celui de l’agriculture, des Infrastructures, du Développement rural ont plus de trois projets financés par un seul Bailleur de Fonds. Il est étonnant qu’un ministère porteur de croissance comme l’industrie ne bénéficie d’aucun projet financé par les bailleurs de fonds.
Les fonds de la Banque Mondiale étant disponibles, nous plaidons pour que le Gouvernement de la République à travers la Commission Ecofin ainsi que le Ministère de l’Industrie puissent actionner des leviers pour permettre au Ministère de l’Industrie de bénéficier de la réallocation des ressources (financements) de la Banque Mondiale lors de la revue de son portefeuille qui se tient le 2 et 3 octobre 2023 afin de répondre aux besoins de financement des Projets de la Master Class, des objectifs du DPSI et PDI pour l’installation des Zones Economiques Spéciales et l’installation des Usines Précurseurs des batteries électriques. Ceci en complément avec les fonds du FPI qui ne pourront pas suffire à couvrir tous ces objectifs. Bien que la première édition ne soit pas encore achevée.
La Master Class demeure un outil essentiel et efficace pour consolider le tissu industriel de notre pays en transformant les projets innovants présentés par les Lauréats Master class et Porteurs des Projets Congolais en Entreprises industrielles créatrices d’emplois. D’où, la nécessité d’en organiser d’autres éditions une fois cette première achevée. Nous insistons sur cette opportunité que nous offre cette revue du portefeuille de la Banque Mondiale du fait que une réallocation des ressources va garantir l’achèvement de la première édition de la Master Class et l’organisation des autres éditions à travers un projet avec ce partenaire financier pour une durée de trois ans minimum car il y a 62 plans d’affaires en attente de financement au niveau du GMN pour cette première édition.
Les défis sont énormes pour la RDC. Cette année nous avons eu plus de 1 000 000 d’élèves finalistes à l’examen d’état. Selon les statistiques de la Banque Mondiale, le nombre des élèves au secondaire augmentera de 530.000 élèves par an dans les années à venir. Simple calcul fait, la RDC doit créer un minimum de 500.000 (cinq cent mille) emplois chaque année pour les jeunes qui finissent les études et se lancent sur le marché de l’emploi.
Seuls les grands travaux (Infrastructures), l’Agriculture, l’Industrie, les PME pourront permettre à l’Etat de créer ces emplois. D’où l’urgence. Le chef de l’Etat, lors de la 96ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 28 avril 2023, a donné des instructions pour que le Gouvernement réserve le bénéfice d’un traitement d’urgence sur tout dossier d’investissement susceptible de créer des emplois et d’ajuster ses politiques publiques en vue de tendre vers une situation de plein emploi pour notre population active.
Le Garant de la Nation a bien insisté sur l’urgence de la création des emplois car l’emploi valorise le citoyen. Cet emploi doit être décent, digne, rémunérateur et sécurisant. Nous devons faire cet effort tant en milieu urbain que rural. Il faut mettre le peuple au travail.
Pour ce faire il faut créer des entreprises, beaucoup d’entreprises. Le financement des 62 Projets est une opportunité pour entamer le processus de l’industrialisation de la RDC par des entrepreneurs locaux.
En conclusion, Nous lançons de nouveau un cri d’alarme auprès de son excellence Monsieur le Président de la République qui n’a de cesse de réitérer sa détermination à industrialiser et développer la RDC comme dernièrement lors de sa récente visite en Chine.
De même pour son Excellence Monsieur le Premier Ministre qui lui aussi devait porter ces projets salutaires pour la République car issu du monde scientifique parce que Ingénieur de formation afin que soit financer tous les 62 projets des Lauréats de la Master-Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais 1ère Edition 2019.
Ces Entreprises seront un des maillons forts pour créer de l’emploi et diminuer ainsi le chômage dans notre Pays. Nous félicitons le ministre de l’Industrie d’avoir proposé l’organisation de la journée de l’inventeur et Innovateur Congolais lors de la 12ème réunion du 29 novembre 2019 sous la direction du Chef de l’Etat.
Nous félicitons et remercions le Président de la République, Chef de l’Etat, qui a permis la reprise coopération avec le FMI (Fonds Monétaires Internationale) avec comme résultat l’accroissement du portefeuille des bailleurs de fonds (Banque Mondiale, BAD,…) au profit de la République durant son mandat.
Tout ce qui reste à faire c’est une répartition équitable de ces financements entre les différents Ministères porteurs de croissance.
Lauréats Master Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais
1ère Edition 2019

 

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Relance de la production, recherche de l’efficacité , Miba : Nicolas Kazadi annonce une série de nouveaux engagements


*’’S’agissant de la MIBA d’abord premier constat, nous n’avons jamais reçu en tant que Ministre des Finances une quelconque requête formelle de financement d'un plan de relance de la Miba, qu’il vienne du Ministère du Portefeuille qui a la tutelle administrative ou du Ministère des Mines qui a la tutelle du secteur. Nous n’en avons jamais reçu ou encore même du ministère du budget qui engage les dépenses. Par contre, nous avons eu à discuter de plusieurs idées, de plusieurs plans de relances qui ont été à l’étude dont le plus important est celui fait par le COPIREP, qui aboutissait à un montant de 450 millions de dollars dont vous pouvez vous rendre à l’évidence que cela n’a jamais été prévu dans un quelconque budget de notre pays pour la MIBA’’, rappelle Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, le Ministre des Finances, lors de la présentation de du projet de Loi des Finances pour l’exercice 2024.
‘’La proposition la plus aboutie, la plus ambitieuse, c’est celle du COPIREP. En dehors de celle-là, il y a eu des propositions informelles ou plus ou moins informelles de 40 millions, 45 millions… sur lesquelles nous avons discuté avec la direction de la Miba mais, qui n’avaient pas fait l’objet d’une demande formelle justement parce que les discussions révélaient qu’il y avait beaucoup d’éléments qui manquaient pour aller de l’avant’’, soutient-il, mordicus.
Quels sont ces éléments qui manquaient ?
Nicolas Kazadi cite, à cet effet, quelques-uns. ‘’Une proposition qui a été faite de 45 millions de dollars à financer d’ailleurs l’implication d’une banque, en attendant que l’Etat mobilise la trésorerie. Cette banque je ne citerai pas son nom, elle ne cherchait qu'une seule chose, la garantie des remboursements du trésor et elle donnait l’argent à la disposition. Elle n’avait aucune préoccupation sur la solidité du projet lui-même. Et lorsque nous avons discuté avec la direction de la Miba de l’époque, quelques questions simples à combien produisez-vous le carat ? En moyenne on me dit 20 dollars.
A combien rendez-vous le carat ? 15 dollars. Alors comment allons-nous produire un carat à 20 dollars et le vendre à 15 dollars donc le vendre à perte et aller prendre un financement que ce soit d'une banque ou de l’Etat ? Je pense en âme et conscience que si je le faisais, j’aurais failli et vous auriez pu me sanctionner gravement.
Par contre, cela n’est qu'un exemple, l’autre proposition celle de 450 millions vous êtes d’accord avec nous que nous n’avions pas les moyens au niveau du budget de l’État pour nous engager à hauteur de 450 millions. Et qu’est-ce que nous avons fait ?
Face à ce constat pour nous conformer à l'instruction du chef de l’État d'accélérer la reprise de la Miba, nous avons dit vu le montant important nécessaire pour relancer la Miba il faut que nous puissions faire venir des investissements qui ont les moyens comme on le fait pour les autres Mines à travers le pays. Mais, pour le faire, il faut que nous ayons une connaissance de la valeur des actifs de manière à mieux attirer, parce que nous avons constaté que depuis 2019 où nous sommes arrivés aux affaires nous avons vu défiler beaucoup de gens, beaucoup de grandes entreprises qui ont manifesté un intérêt de principe pour la Miba mais au fur et à mesure des discussions, elles se rendaient compte qu’il Il n’y avait pas d’éléments suffisamment probants pour aller plus loin.
Et donc, nous avons en tant que Ministre des Finances, nous avons activement poussé notre collègue de Mines à accélérer le travail de certification en nous disant que là au moins on se rapproche d’éléments probants qui nous permettront de mobiliser des vrais investisseurs solides et d'avoir un vrai plan de relance. Et ce que nous avons mis sur la table en attendant, nous avons dit étant donné que la Miba a également des dettes importantes vis-à-vis des tiers pour ne pas l’empêcher de contracter des nouveaux partenariats, nous en tant que trésor, nous sommes prêts à reprendre cette dette à le loger à l'OGDEP de manière à dégager l’entreprise. Et cette décision est déjà prise sur les principes. Nous attendons qu’une discussion avec des partenaires ou avec des financiers pour la rendre effective et alléger la Miba de ce passif et permettre une relance de l’entreprise’’. Voilà la situation de la Miba, indique-t-il, à cette même occasion, devant les Députés.
La Direction, un autre frein…
Selon lui, un autre élément qui a retardé ou encore ralenti la relance de la MIBA, c’est aussi sa direction.
‘’Il y avait une direction intérimaire. Vous êtes d’accord avec moi que n’importe quel financier préfère savoir avec qui il va travailler dans la durée. Le fait d’avoir une direction intérimaire ne facilitait pas les choses. Aujourd’hui nous avons une direction qui est nommée et je me réjouis de ce que j'ai appris aujourd’hui que ils vont enfin faire leur remise et reprise demain mais avant qu’il ne fasse leur remise et reprise depuis plusieurs semaines , nous discutons régulièrement avec la nouvelle direction de la Miba et nous avons pris comme acte , en attendant d’aller plus loin dans la grande relance minière, nous allons partir sur les actifs énergétiques de la Miba parce qu’elle est propriétaire de trois barrages qui sont en difficulté et nous avons évalué la possibilité de relancer ces trois barrages. Au moment où nous parlons, avec la direction intérimaire nous avons pris un engagement de financer en concurrence 3 millions de dollars, nous avons déjà payé 1 millions et demi de dollars pour relancer une des trois barrages et le contrat est en cours. La nouvelle direction a eu des réunions avec cette entreprise, elle va poursuivre, elle va modifier un peu le contrat mais elle va poursuivre et nous allons aller plus loin. L'objectif c’est de relancer ces trois barrages dont le total de production avec quelques aménagements pourrait aller au-delà de 30 mégawatts. Et si on arrive à 30 mégawatts pour la Miba aujourd’hui on ne règle pas seulement un problème pour la future production minière mais aussi pour la population pour l’économie de la province’’, démontre-t-il, par ailleurs.
Nouveaux engagements
Voilà ce que nous faisons à l’heure actuelle, et j’ai déjà pris l’engagement vis-à-vis de la direction de la MIBA sur le premier projet le 3 millions nous sommes en train de payer, sur le reste des centrales nous sommes prêts à mobiliser jusqu’à 40, 50 millions de dollars à valoir sur la dette que la Miba détient sur le trésor pour accélérer le rétablissement de ces trois centrales et nous y travaillons activement.
Plan de transfert
Parallèlement à tout cela, compte tenu de toutes les difficultés rencontrées, nous avons mis en place un transfert minimum d’environ 1 millions de dollars chaque mois, et cela depuis plus d’une année pour permettre à la MIBA de maintenir la paie de ces agents actifs comme retraités, et c’était le minimum que l’on pouvait faire en attendant d’accélérer un véritable plan de réforme.
La Pros.

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Financement des projets, RDC : Sama Lukonde invite les partenaires techniques et financiers à appliquer des modèles innovants

Ce lundi 25 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la réunion de concertation gouvernement-partenaires techniques et financiers sur les défis de l'exécution des projets et programmes bénéficiant de financement extérieur. Une rencontre organisée par le ministère des Finances, au cours de laquelle, le chef du Gouvernement a appelé les partenaires techniques et financiers de la RDC à mettre sur pied des modèles innovants dans les financements des projets en vue de concilier « Croissance, financement et impact réel dans le vécu quotidien du peuple congolais ».
Vision du Chef de l’Etat
Dans son mot, le Chef du Gouvernement a d'abord rappelé le cadre de gestion efficace des projets d'investissement public, puis, il a donné des orientations. Il a tout d'abord rappelé l'engagement pris par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son premier discours sur l'état de la Nation, le 13 décembre 2019, celui d'accélérer plusieurs projets de développement en faveur des populations congolaises notamment, ceux des projets financés par les bailleurs.
«Fort de cette vision du Chef de l'Etat, le Gouvernement œuvre à renforcer les financements extérieurs de haute qualité, mobilisés en quantité requise, gérés efficacement, et affectés aux priorités nationales essentielles pour le développement durable de notre pays », a-t-il dit.
En ce, parce qu'il pense que l'atteinte des résultats de développement des projets est tributaire d'une gestion efficace et efficiente des financements extérieurs. Ce qui implique la responsabilité partagée entre le gouvernement et les partenaires financiers, d'une part, le gouvernement et ses démembrements, d'autre part.
Pour le Premier Ministre, ces derniers ont un rôle majeur à jouer dans la mise en œuvre des projets alignés par la politique du gouvernement dans leurs secteurs. C'est, dit-il, dans cette optique d'accroître la croissance et promouvoir le développement durable nécessaire à l'amélioration de la qualité du cadre de vie de la population, à l'accès aux services sociaux de base, que son gouvernement s'est doté d'un cadre rénové pour une gestion efficace des projets d'investissement public.
« Je voudrais ici revenir sur ce cadre, le décret n°23/18 du 31 mars 2023 portant sur la gestion des investissements publics. Et cela reste, aujourd'hui, un cadre de référence, qui définit les principales règles d'identification, de préparation, de sélection, et d'évaluation des projets. Il précise également les règles de mise en œuvre et de suivi de l'exécution des projets et encadre le processus de clôture des projets ainsi que de leur évaluation », a précisé le Premier Ministre.
Attributions des Ministères
Il est aussi revenu sur les attributions des ministères telles que fixées par l'ordonnance n°22/003 du 07 janvier 2022.
« Soulignant ainsi que le Ministère du Plan s'assure, entre autres, que les objectifs poursuivis par le projet sont alignés aux priorités de développement national énoncées dans le cadre programmatique national fédérateur et unique de référence. Il assure aussi la planification et la programmation des projets d'investissement public en collaboration avec le Ministère des Finances ayant le budget et les finances dans leurs attributions. Le Ministère des Finances, lui, est responsable de la mobilisation et la gestion des ressources publiques et de l'aide extérieure servant à financer les projets d'investissement public. Il gère les relations en matière financière en cours, notamment entre le pays et les organismes de coopération bi et multilatérale. Et aussi la gestion de tous les traités et conventions, les protocoles d'accord, et arrangements conclus avec les partenaires extérieurs et les organisations internationales en matière de financement et valide les plans et modalités de financement des projets », a énoncé le Chef de Gouvernement.
Et à lui de poursuivre : « A ce titre, le Ministère des Finances veille au respect des engagements financiers pris par le pays dans la gestion et la mise en œuvre des projets. Ensuite, nous avons les autres intervenants, qui sont les institutions et les ministères sectoriels, qui sont représentés dans cette réunion, qui, eux, surtout en ce qui concerne les ministères sectoriels, sont responsables de la conception et de la mise en œuvre des projets en collaboration avec le ministère du Plan, le ministère du Budget, et le ministère des Finances ainsi que les autres entités publiques spécialisées. Ces institutions et les ministères sectoriels gèrent le processus d'identification et de préparation des projets. Surtout ceux qui sont classés en investissement dans le domaine des infrastructures, ainsi que les autres domaines sociaux d'accès à l'eau, à l'électricité et aux besoins de base ».
Puis, de renchérir : « Les ministères sectoriels organisent le recrutement, notamment en ce qui concerne le coordonnateur des projets et cela, en collaboration avec le ministère des Finances. Le coordonnateur des projets, lui, est un autre acteur responsable de la gestion quotidienne des projets d'investissement public sous la supervision des ministères sectoriels par délégation du ministre des Finances, qui ordonne le financement des projets et de ce fait, le rend responsable et comptable de ces derniers ».
Et de clôturer ce chapitre d’échanges : « Dans le contexte préélectoral où nous sommes, ce cadre devrait constituer un repère pour une meilleure gouvernance des projets et programmes particulièrement, ceux de financement extérieur. J'ai tenu ici à rappeler ce cadre, ensuite, définir les rôles, et donner les responsabilités. Les deux interventions qui m'ont précédé ont été très précises. Elles ont noté que croissance, il y a en RDC. Il y a amélioration et une nette croissance des portefeuilles et des moyens, qui ont été mis à la disposition des projets de développement. Le gouvernement a fourni des efforts, d'abord dans le retour du programme avec le FMI et depuis, toutes les réformes dans lesquelles nous nous sommes engagés pour garantir les financements extérieurs, qui nous viennent de différents bailleurs représentés ici dans cette salle. On a aussi rappelé ce qui devrait définir l'espace des projets, les sites qui devraient être suivis par les uns et les autres et la responsabilité partagée ».
Orientations
Ce, avant de donner les orientations de ce sur quoi devraient porter les échanges du jour.
« L'un des défis majeurs, c'est le niveau de décaissement, la périodicité de financement, le travail à faire au niveau de la mobilisation pour atteindre les enveloppes allouées. Une fois que nous avons ces enveloppes allouées, les niveaux de décaissement, le ministre des Finances les a donnés de manière très précise avec des chiffres, le temps sur lequel ce décaissement est fait, etc. Je crois que c'est ce qui devrait faire l'objet des échanges de ce jour. Comment accroître le niveau de mobilisation sur les enveloppes allouées. Parce qu'on montre qu'on ne les atteint pas. Nous avons fait des efforts, mais qui ne sont pas suffisants. Ensuite, comment est-ce que dans les six cycles qui ont été donnés de la vie des projets, on doit s'assurer qu'on est non seulement dans les décaissements voulus, mais l'aboutissement des projets dans le temps imparti. C'est à ce titre que je tenais à rappeler le rôle des uns et des autres. C'est important que cela soit respecté. Ensuite, comment concilier croissance, financement, et impact réel de nos projets dans la vie quotidienne de nos populations ?», s'est interrogé le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde devant les partenaires techniques et financiers
Peter Ngoyi

 

Financement des projets, RDC : Sama Lukonde invite les partenaires techniques et financiers à appliquer des modèles innovants
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