Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a annoncé une réduction significative des prix des carburants terrestres dans la zone d’approvisionnement Ouest. Cette décision, effective dès aujourd’hui, vise à alléger le fardeau financier des consommateurs et à stabiliser le marché des produits pétroliers.
Selon l’Arrêté signé par le Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, le prix du litre d’essence a été réduit de 3 340 CDF à 2 990 CDF, soit une baisse de 13%. De même, le prix du gasoil a diminué de 3 435 CDF à 2 979,73 CDF. Cette mesure concerne les provinces de l’Equateur, du Kongo Central, du Kwango, du Kwilu, du Maï-Ndombe, de la Mongala, du Nord-Ubangi, du Sud-Ubangi, de la Tshuapa, ainsi que la ville de Kinshasa et Boende.
Le gouvernement congolais a justifié cette révision des prix par la nécessité de préserver l’équilibre du système d’approvisionnement en produits pétroliers et de réduire le coût budgétaire de la subvention pétrolière. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des engagements du Chef de l’État visant à améliorer le pouvoir d’achat des Congolais et à maintenir une dynamique de baisse des prix sur le marché des biens et services dépendants des ressources énergétiques.
En parallèle, le Ministère de l’Economie Nationale a annoncé des mesures de contrôle économique pour s’assurer de l’application rigoureuse de ces nouvelles tarifications et pour lutter contre les pratiques illicites en matière de fixation des prix. Des missions de contrôle seront lancées au cours de ce dernier trimestre de l’année pour identifier et réprimer sévèrement toute concurrence déloyale.
Cette diminution des prix, qui intervient après plusieurs mois de hausse constante, est accueillie avec beaucoup d'enthousiasme par la population locale. Dans la ville de Kinshasa, ainsi que dans d'autres provinces de l'ouest, les stations-service affichent désormais des prix plus abordables, permettant un accès facilité au carburant. Cette situation est particulièrement bénéfique pour les transporteurs, qui voient leurs coûts d'exploitation réduits, ce qui pourrait se traduire par une baisse des prix des biens et services.
Les consommateurs, ravis de cette initiative, expriment leur satisfaction. Beaucoup espèrent que cette tendance à la baisse se poursuivra, permettant ainsi de rendre les déplacements plus économiques. Cependant, certains restent prudents, se demandant si cette réduction est durable à long terme, ou si elle ne sera qu'une mesure temporaire en réponse aux fluctuations du marché mondial.
Cette baisse des prix des carburants est une bouffée d’air frais pour la population congolaise et particulièrement celle de la zone Ouest, qui pourront désormais bénéficier de tarifs plus abordables pour leurs déplacements quotidiens et leurs activités économiques.
Nathan Mundele
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En marge de la tenue de la Conférence Internationale Angola Oil & Gas (AOG), organisée du 02 au 03 octobre 2024 par le Gouvernement angolais, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a procédé, ce mercredi 02 octobre 2024 à Luanda en Angola, avec son homologue angolaise, Mme Vera Esperança dos Santos Daves da Costa, à la signature du Règlement de la Commission de Supervision du Compte commun de la Zone Maritime d’Intérêt Commun (ZIC), et de l’Accord de partage des revenus et respect des obligations fiscales relatives à la ZIC – Bloc 14/23. Cette cérémonie s'est déroulée en présence du Président la République d’Angola, João Lourenço.
Le 13 juillet 2023, la République Démocratique du Congo et la République d’Angola ont conclu un accord de gouvernance et de gestion de la Zone Maritime d’Intérêt Commun (ZIC), située au sud du bloc 14 et au nord des blocs 1, 15 et 31, des concessions pétrolières angolaises. En ses articles 6 et 7, cet accord prévoit la signature d’un contrat de partage des revenus et de respect des obligations fiscales relatives à la ZIC – Bloc 14/23, ainsi que du Règlement de la Commission de Supervision du Compte commun de la ZIC.
Ledit Règlement fixe les attributions, la composition et le fonctionnement du Comité de Surveillance du Compte Commun de la Zone Maritime d’Intérêt Commun. Tandis que l’Accord de gouvernance susmentionné établit les règles de répartition des revenus générés par les activités pétrolières entreprises dans la ZIC- Bloc 14/23.
Cette cérémonie de signature a été précédée des travaux préparatoires qui ont notamment permis de dégager un consensus sur les aspects liés aux recettes censées alimenter le compte conjoint ainsi que la mise en œuvre des mécanismes visant à renforcer la transparence des opérations liées à la gestion du projet d’exploitation pétrolière dans la ZIC.
Ainsi, sur le plan financier, ce projet de coopération entre les deux États représente plusieurs enjeux pour la RDC notamment, l’accroissement des recettes fiscales découlant de l’exploitation des gisements pétroliers. Les recettes fiscales attendues dans le cadre de ce projet sont évaluées à 5,56 milliards de dollars américains et seront réparties à hauteur de 50% par État.
«Cette étape marque un tournant significatif dans le renforcement de la coopération entre la République Démocratique du Congo et la République d’Angola. Elle témoigne de la volonté des deux États de promouvoir l’exploitation des blocs pétroliers au bénéfice de leurs populations notamment, à travers la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement, sous la direction de Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka», a déclaré Doudou Fwamba Ministre des Finances.
En outre, l’Argentier national s’est engagé à tout mettre en œuvre pour ratifier les instruments multilatéraux signés, afin d’en tirer pleinement profit et de maximiser les recettes publiques.
La Pros.
Au cours de sa première session de travail avec ses filiales, le 21 septembre 2024 à l’hôtel Hilton de Kinshasa, la Direction Générale de la Générale des Carrières et des Mines, Gécamines SA en sigle, a associé la Société Nationale d’Electricité (SNEL SA), afin de tabler sur les défis majeurs que rencontrent les opérateurs miniers sur l’amélioration de la fourniture en énergie électrique dans ce secteur. Une problématique qui a tout son sens dans un contexte où la Gécamines a déjà initié plusieurs actions pour garantir à ses filiales un approvisionnement en énergie stable et sécurisé.
Pour Placide Nkala, Directeur général de la Gécamines, l’implication active de la SNEL témoigne son engagement constant et sa volonté à améliorer l’approvisionnement en énergie des zones minières. ‘’Nous avons la responsabilité d’améliorer l’approvisionnement énergétique de notre secteur minier pour un développement harmonieux de notre pays à travers des partenariats stratégiques’’, a-t-il soutenu.
De l’avis du DG de la Gécamines, la collaboration avec la SNEL démontre que les entreprises travaillant ensemble peuvent accomplir des prouesses pour le bien de la nation : ‘’Je suis convaincu qu’en collaborant avec des partenaires stratégiques comme la SNEL, nous pouvons surmonter ces défis et créer un environnement propice à la croissance de l’économie de notre pays’’.
A cette occasion, il a insisté sur l’impératif de trouver des solutions durables à ces défis : ‘’La création de chaînes de valeur intégrées devient une priorité pour l’industrie. Les besoins énergétiques des opérateurs miniers augmentent d’une manière externe. Le projet qui vise à transformer les ressources minières localement nécessite une réflexion urgente sur l’avenir de l’industrie. Face aux déficits énergétiques persistant, il est essentiel d’assurer un approvisionnement en énergie stable, non seulement pour maintenir les opérations actuelles, mais aussi pour soutenir la croissance future et la compétitivité mondiale de notre secteur’’.
Placide Nkala a souligné la nécessité de servir les communautés vivantes aux alentours des exploitations minières en énergie pour étendre le projet de développement, avant de mentionner la perspective mise sur la table des discussions avec la SNEL et d’autres partenaires, en vue de la modernisation de certaines infrastructures énergétiques et l’exploration de nouvelles formes de partenariats dans la production énergétique.
En parallèle, il explique : ‘’nous étudions des investissements dans des technologies capables de renforcer notre résilience face aux interruptions électriques’’.
De son côté, Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL, est tout à fait conscient du déficit structurel en fourniture énergétique dans cette région minière par rapport à la demande.
‘’L’énergie est un intrant indispensable pour faire tourner les machines et produire. Les opérateurs miniers ont besoin d’être rassurés sur les perspectives d’avenir. Ils sont tous dans des programmes d’augmentation de capacité de production et veulent savoir si au niveau de la SNEL, ils auront des réponses concrètes à leurs besoins d’approvisionnement d’énergie. Aujourd’hui, on voulait, ensemble avec mon collègue, les DGA de toutes les filiales de la Gécamines, poser sur la table la question de l’approvisionnement en électricité, mais surtout envisager des solutions durables’’, a-t-il indiqué.
Il y a lieu de rappeler que lors de la réunion du 28 mai dernier au Pullman Karavia à Lubumbashi entre la Gécamines SA et ses filiales, un des défis majeurs identifiés par les Directeurs Généraux et Adjoints de ses partenariats était la question de l’approvisionnement énergétique.
Peter Ngoyi
Le Conseil économique et social a ouvert, hier mardi, sa session ordinaire d’octobre 2024, au cours d’une cérémonie solennelle organisée au Palais du peuple, dans la commune de Lingwala, à Kinshasa. Président de cette assemblée consultative, Jean-Pierre Kiwakana a saisi le moment pour passer au scalpel, pendant son allocution, la situation globale du pays, dominée par d’importantes urgences à résoudre, dans divers secteurs de la vie nationale. Il a appelé le Gouvernement de la République, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à ne lésiner sur le moindre effort pour mettre en place, suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, notamment à travers ses six engagements prioritaires, dans le cadre de ce quinquennat, une gouvernance solide qui puisse, véritablement, remettre la République Démocratique du Congo sur les rails. A pleine voix, le Président Kiwakana a plaidé pour l’amélioration effective et rapide des conditions de vie des populations. Il est, en effet, convaincu que la RD. Congo peut aller de l’avant si, à tous les niveaux, les dirigeants, dans l’exercice de leurs fonctions, mettent un peu plus de volonté.
Appel aux efforts pour un Congo nouveau
«Nous devons nous interroger sur le dysfonctionnement continu de l’Etat, depuis plus d’une trentaine d’années, que rien ne semble en mesure d'arrêter. Ce dérapage incontrôlé, qui tend à s'accentuer avec le temps, appelle de notre part un diagnostic sans concession. Je tiens à rappeler que les causes premières de cette dilution de l’autorité de l'État congolais sont à rechercher parfois des décennies dans le passé. Dès lors, nous ne pouvons ni céder au fatalisme, ni nous absoudre de toute responsabilité concernant la situation périlleuse dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui. Au moment où la nation est menacée, elle a besoin de l’apport déterminé et résolu de tous les congolais afin de résoudre la crise profonde dans laquelle est plongé le pays. Il n’est pas l’heure de céder à la tentation de la division et à l’opposition de principe d’un côté, ni d’afficher un triomphalisme arrogant et peu constructif de l’autre. Nous faisons face à une menace existentielle alors que le fer a été porté dans la plaie avec l’aide parfois de certains compatriotes éblouis par des promesses fallacieuses », a-t-il déclaré, dans son discours solennel.
Dans le même élan, le Président Jean-Pierre Kiwakana a formulé une série de recommandations fortes pouvant entrainer le changement tant réclamé en RDC. Sur le plan de la justice, ce secteur longtemps laissé malade, il a recommandé des réformes courageuses. Sur le plan de la diplomatie, il a insisté sur la mobilisation de tous et de chacun derrière les efforts que déploie le Chef de l’Etat pour, entre autres, offrir la possibilité à la RDC de renaitre de ses cendres dans le concert des nations et permettre, au-delà des armes, le retour de la paix dans l’Est où l’armée rwandaise tente d’imposer sa loi. Jean-Pierre Kiwakana a également évoqué l’épineuse problématique de la gouvernance de l’eau qui, grâce aux nombreuses ressources du Bassin du Congo, pourrait générer des recettes susceptibles de permettre la mise en œuvre des politiques publiques.
Vivement de nouvelles stratégies pour un avenir meilleur
«A l’Est de notre pays la situation continue à être préoccupante et handicape ainsi fortement les efforts de redressement que continue à déployer le Président de la République, Chef de l’Etat avec l’ensemble de son Gouvernement.
Cependant, nos diplomates devraient être plus impliqués et plus présents à accompagner avec détermination les efforts du Chef de l’Etat sur le plan diplomatique. L’inexistence de directives claires basées sur une réflexion stratégique profonde et la multiplication des canaux de communication a souvent comme conséquence l’inaudibilité de nos diplomates sur la scène internationale. Si dans ce secteur, les corrections apportées sont lentes à porter leurs fruits, il ne faut pas oublier d'où nous venons. Il n’y a pas encore si longtemps, nous étions quasiment assimilés à un état paria sur la scène internationale. Les efforts consentis doivent être soutenus et renforcés. Quant à l’Administration publique
Celle-ci est le fer de lance de tout développement pérenne, qu’il s’agisse du problème de mentalité, de la lutte contre la corruption, du climat des affaires, de l’application des lois, en amont comme en aval, l’administration publique est sollicitée. Dès lors, il était tout à fait indiqué de mettre fin à sa déliquescence. Nous louons les efforts combien louables qui sont consentis par le Gouvernement de la République pour la revalorisation de cet indispensable secteur », a-t-il complété.
Selon lui, la présente session du Conseil économique et sociale sera tout aussi laborieuse et va être consacrée au débat en plénière et à l’adoption subséquente des Avis portant respectivement sur les matières ci-après : L’importance de la maîtrise des variables démographiques pour la définition des politiques publiques ; l’impératif de construire l’intermédiation financière locale pour autofinancer l’économie nationale ; quelques pratiques à risques en agriculture urbaine : cas du maraichage à Kinshasa ; la nécessité de la mise en place des mécanismes durables de lutte antiérosive en RDC ; la problématique de la Couverture Santé Universelle; promouvoir les énergies renouvelables en RDC: solution idéale pour une transition énergétique juste ; la connaissance, l’enseignement et la place de l’histoire de la RDC pour l’éveil de la conscience nationale.
La Pros.
Parallèlement à la Décision controversée des Etats-Unis d’Amérique incluant le cobalt congolais dans liste des biens produits par le travail des enfants ou travail forcé, le Gouvernement de la RD. Congo y manifeste son opposition au regard des réalités palpables sur terrain. Epinglant une série de points renforçant l’étau des avancées majeures enregistrées grâce aux efforts déployés par les autorités nationales, le Gouvernement Congolais encourage les autorités américaines à adopter une approche équilibrée ne compromettant pas l'accès des entreprises Congolaises et internationales opérant en République Démocratique du Congo aux marchés internationaux mais qui soutient plutôt les efforts de régularisation en cours. ‘’Car, en tant que producteur majeur de cobalt au niveau international, soit environ 73% de la production mondiale, la République Démocratique du Congo est appelée à jouer pleinement son rôle de pays-solution pour une économie verte et circulaire. Enfin, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo reste ouvert à toute initiative constructive visant à améliorer les conditions de travail et à renforcer la protection des droits humains dans son secteur minier afin de contribuer à un développement inclusif et durable du pays.’’, lit-on, en conclusion du Communiqué Officiel rendu public, hier tard dans la soirée.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo dénonce l'inclusion du cobalt Congolais dans la liste des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé établie par les Etats-Unis d’Amérique
Kinshasa, le 1er octobre 2024 – Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris connaissance de la décision du Département du Travail des Etats-Unis d’Amérique d’inclure le cobalt Congolais sur la liste 2024 des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé.
Il tient à ce propos à faire la mise au point suivante :
1. Cette décision ne tient pas compte des efforts ni des avancées majeures enregistrées dans la régulation de l’exploitation minière artisanale et industrielle par l’Etat. Elle tend à remettre en cause l’efficacité des dispositifs internationaux de contrôle de conformité et de diligence raisonnable de la chaine d’approvisionnement reconnus en matière de droits humains, de travail et de sécurité auxquels les industriels sont soumis avec rigueur par des structures internationales indépendantes travaillant directement avec des multinationales occidentales (européennes et américaines) pour tenir compte des utilisateurs finaux. Cette décision ignore délibérément les réalités locales et porte atteinte à la réputation internationale du secteur minier Congolais.
2. Au sujet du travail des enfants et au travail forcé dans l’exploitation minière artisanale informelle, donc illégale, l’Entreprise Générale du Cobalt, créée en 2019, s’emploie à viabiliser l’exploitation artisanale au travers des mesures rigoureusement éthiques, responsables et transparentes dans l’exploitation du cobalt conformément aux lois Congolaises et aux normes internationales en la matière.
3. Quant à l’exploitation industrielle, le Gouvernement rappelle que les entreprises minières locales et internationales qui opèrent en République Démocratique du Congo le font dans le respect des lois nationales, des accords et principes internationaux, ainsi que des cadres de gouvernance et de transparence rigoureux. Aussi, observent – elles les lignes directrices de l’OCDE et d’autres normes reconnues mondialement afin d’assurer des chaînes d’approvisionnement exemptes de travail force ou de travail des enfants.
4. Pour une meilleure régulation du secteur, plusieurs réformes ont été mises en œuvre par le Gouvernement, notamment la création de l'Inspection Générale des Mines, la dynamisation de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le secteur Privé (ARSP), l’opérationnalisation de l’Autorité de Régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS) et la promotion de la transparence dans les chaînes d'approvisionnement et l'adhésion à des initiatives internationales comme l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).
5. Le Gouvernement appelle les partenaires internationaux de la République Démocratique du Congo, y compris les États-Unis d’Amérique, à reconnaître ces avancées et à intensifier leur soutien technique et financier pour renforcer les mécanismes de traçabilité du cobalt afin de garantir un approvisionnement éthique et conforme aux normes internationales. Il invite également le Cobalt Institute, les entreprises de la chaîne de valeur du cobalt, ainsi que les ONGs Congolaises travaillant sur la thématique cobalt à une collaboration plus étroite.
6. Le Gouvernement soutient que la République Démocratique du Congo est déterminée à travailler étroitement avec les partenaires économiques et les entreprises du secteur pour continuer à s’assurer d’une production responsable et durable des minerais stratégiques nécessaires à la transition énergétique.
7. Tout en reconnaissant la nécessité de maintenir une vigilance accrue sur ces questions, le Gouvernement encourage les autorités américaines à adopter une approche équilibrée qui ne compromet pas l'accès des entreprises Congolaises et internationales opérant en République Démocratique du Congo aux marchés internationaux mais qui soutient plutôt les efforts de régularisation en cours. Car, en tant que producteur majeur de cobalt au niveau international, soit environ 73% de la production mondiale, la République Démocratique du Congo est appelée à jouer pleinement son rôle de pays-solution pour une économie verte et circulaire.
8. Enfin, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo reste ouverte à toute initiative constructive visant à améliorer les conditions de travail et à renforcer la protection des droits humains dans son secteur minier afin de contribuer à un développement inclusif et durable du pays.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, Ministre des Finances, a, au nom de la délégation de la RDC, a présenté à la Citibank, les performances macro-économiques enregistrées ces derniers jours qui démontrent, par la même occasion, les principales réformes déjà mises en œuvre, celles en cours de réalisation ainsi que les opportunités susceptibles de faciliter une attraction massive des investisseurs financiers. C'était à la faveur d'une séance de travail organisée le mercredi dernier à New York en marge de la 79ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies. A l'occasion, l'argentier national a sollicité l'accompagnement de la Citibank dans la mobilisation des ressources adéquates au financement du programme gouvernemental d'infrastructures ainsi qu'à la mobilisation des investisseurs financiers. Aux termes de leurs échanges, les deux parties ont convenu de procéder à une meilleure structuration de la coopération et d'élaborer une feuille de route dans la perspective de la levée de fonds. C'est dans cette optique qu'en marge des prochaines Assemblées annuelles du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) prévues à Washington DC, vers mi-octobre 2024, la Citibank accompagnera le Gouvernement de la RDC dans l'organisation d'une réunion stratégique avec des investisseurs financiers, alléchés par l'énorme potentiel énergétique, minier, forestier, hydrographique ou encore agricole de la République Démocratique du Congo.
La Pros.
Le Ministre Louis Watum Kabamba, à la tête du ministère de l’Industrie et du Développement des Petites et Moyennes Entreprises, s’est imposé comme l’un des acteurs clés du gouvernement Suminwa. Malgré les tentatives de déstabilisation, dont un empoisonnement présumé, il a su faire preuve d’une résilience remarquable, marquant de son empreinte les premiers 100 jours de son mandat sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Note d’information d’ajout par le Département du Travail du cobalt de la RDC à la liste 2024 des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé
COMMUNIQUE DE PRESSE
EGC réaffirme son engagement total envers des pratiques rigoureusement éthiques, transparentes et responsables dans l’exploitation artisanale du cobalt, conformément aux engagements pris par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC).
Depuis sa création, EGC s'efforce de formaliser l'exploitation artisanale du cobalt pour générer des opportunités économiques durables au profit des communautés locales.
EGC tient à rappeler les initiatives déjà mises en œuvre, après un dialogue avec toutes les parties prenantes, notamment à travers la création de sites pilotes servant de base à un modèle de mine artisanale éthique et responsable. En parallèle, des projets de développement communautaire sont mis en œuvre dans les zones riveraines des sites pilotes, visant à améliorer les conditions de vie des populations locales. Ces projets, servant de pilotes pour une généralisation sur l’ensemble du territoire, permettent :
● La formalisation du secteur artisanal pour offrir des conditions de travail dignes et sûres ;
● La mise en œuvre d’un système de traçabilité pour assurer une chaîne d'approvisionnement transparente et conforme aux normes éthiques internationales Ces efforts, mis en œuvre en toute transparence et déployés avec le Gouvernement de la République et l’ensemble des parties prenantes nationales et internationales telles que Cobalt For Development, le Fair Cobalt Alliance, la Société civile et les acteurs locaux, permettent des avancées rapides et concrètes.
Notre approche collaborative vis-à-vis du Département américain du Travail, avec qui nous travaillons dans le cadre du programme avec Elevate sur la traçabilité mais aussi toutes les autres parties prenantes internationales, reste de mise pour démontrer et documenter nos actions et nos ambitions. Des mesures ciblées et plus strictes sont en préparation en ce qui concerne l'exploitation et la commercialisation des produits miniers critiques. En outre, le renforcement du dispositif règlementaire relatif aux minerais stratégiques est en cours d'élaboration suite à l'opérationnalisation de l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS).
Une approche coercitive, en étroite collaboration avec le Ministère des Mines, à l’égard de tout écart aux dispositions légales en vigueur en RDC, tant sur l’artisanat minier que sur l’industriel, permettra de garantir une exploitation conforme aux normes internationales notamment en matière des droits de l'Homme.
A propos de EGC Entreprise Générale du Cobalt (EGC) est une entreprise publique en République Démocratique du Congo, créée en 2019 en tant que filiale de la Gécamines.
EGC a reçu un mandat de l'Etat pour rationaliser le secteur de l'exploitation minière artisanale et améliorer la régulation et le contrôle de la production de cobalt et d'autres minéraux stratégiques en RDC.
En raison de la position de leader de la RDC en tant que producteur de cobalt, EGC joue un rôle crucial sur le marché mondial de ce métal essentiel pour la transition énergétique et les technologies de pointe.
Kinshasa, le 25 septembre 2024
Contact presse : Jennifer Ngbonga
Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a conduit, ce mardi 17 septembre 2024, la réunion de la Troïka politique.
Dans cette séance de travail, qui a connu la participation du vice-ministre du Budget, de la vice-ministre des Finances, et du vice-gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Doudou Fwamba a donné des orientations claires pour stabiliser le cadre macroéconomique et consolider la stabilité du taux de change constatée sur le marché ces cinq dernières semaines.
« Il n’y a que l’investissement qui peut permettre de créer des richesses, lesquelles vont ensuite nous permettre de gérer durablement l’inflation et de maîtriser le taux de change. Il faut investir dans les secteurs productifs », a expliqué Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR). Cette orientation de l’argentier national figure parmi les « solutions structurelles de longue durée qui peuvent ancrer la stabilité », afin d’aller au-delà des mesures conjoncturelles pour lutter contre la dépréciation de la monnaie locale et ses conséquences socio-économiques.
« Tant que nous continuerons à dépendre largement des importations, cette tendance à la détérioration de notre monnaie nationale se poursuivra, surtout que notre économie est dollarisée. Les orientations ont été données. C’est dans cette perspective que les Ministres des Finances et du Budget travaillent pour mobiliser les ressources intérieures et extérieures », a-t-il ajouté.
Notons qu’au cours de cette réunion, la Troïka politique a constaté que « la stabilité est en train de se consolider » et que la République démocratique du Congo « entre dans sa cinquième semaine consécutive de décélération de l’inflation ». Cette observation a poussé le Ministre des Finances à insister sur la nécessité d’aller au-delà du conjoncturel pour penser au structurel.
« Aujourd’hui, le ministre a estimé qu’au-delà des efforts pour stabiliser le cadre macroéconomique, l’inflation et le taux de change, il faut se concentrer sur des solutions structurelles de longue durée qui peuvent ancrer la stabilité. Ces solutions incluent la diversification de l’économie, l’augmentation de l’offre et de la production nationale, avec un accent sur l’agriculture, les transports et le développement rural. »
Les récentes négociations entamées entre le gouvernement congolais et le Fonds monétaire international (FMI) ont également été abordées.
« Nous avons passé en revue l’aide-mémoire de cette mission, qui a noté les progrès réalisés dans la gestion des finances publiques et de notre richesse intérieure. La dernière mission a constaté que le taux de croissance, estimé à 4,7 %, est maintenant évalué à 6 % à fin juin. D’ici la fin de l’année, nous pourrions atteindre un taux de croissance encore plus élevé, ce qui témoigne du dynamisme économique du pays », s’est réjoui Félicien Mulenda.
La République démocratique du Congo prévoit de mobiliser 2,5 milliards de dollars américains dans le cadre des négociations avec le FMI, a révélé le Coordonnateur du CTR à l’issue de la réunion. « Nous travaillons avec le FMI et estimons mobiliser jusqu’à 2,5 milliards de dollars, dont 1,5 milliard pour la Facilité élargie de crédit et 1 milliard pour la Facilité élargie de résilience et de durabilité. De plus, nous prévoyons un appui budgétaire de la Banque mondiale de 1 milliard pour la période 2024-2026. »
Ces efforts témoignent de la volonté des autorités de mobiliser des ressources, d’accroître les investissements et de créer des richesses pour assurer une stabilité durable.
La Pros.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Finances, a conduit, ce mardi 17 septembre 2024, la réunion de la Troïka politique. Dans cette séance de travail qui a connu la participation du vice-ministre du Budget, la vice-ministre des finances et du vice-gouverneur de la Banque Centrale de la République démocratique du Congo, Doudou Fwamba a donné des orientations claires pour stabiliser le cadre macroéconomique au bénéfice de la stabilité du taux de change constaté sur le marché ces cinq dernières semaines.
«Il n’y a que l’investissement qui peut permettre de créer des richesses qui vont à leur tour nous permettre de gérer durablement la situation de l’inflation et de maîtriser le taux de change. Il faut investir dans les secteurs productifs », a expliqué Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et évaluation des réformes (CTR).
Cette orientation de l’argentier national figure dans le lot de « solutions structurelles de longue durée qui peuvent encrer la stabilité » et ainsi aller au-delà du simple conjoncturel pour lutter contre la dépréciation de la monnaie nationale et ses fâcheuses conséquences socio-économiques.
«Tant que nous allons continuer à dépendre infiniment dans une grande part des importations, ce mouvement, cette tendance à la détérioration de notre monnaie nationale va se poursuivre surtout que nous sommes une économie dollarisée. Les orientations ont été données. C’est dans cette perspective que les Ministres des Finances et du Budget travaillent pour mobiliser les ressources intérieures et extérieures», a-t-il renchéri.
Notons qu'au cours de cette réunion, la Troïka politique a "constaté que la stabilité est en train de se consolider" et que la République démocratique du Congo "est à la cinquième semaine consécutive que l’inflation est en décélération". Ce qui a poussé le Ministre des Finances à estimer qu'il faille aller au-delà du conjoncturel pour penser au structurel.
"Aujourd’hui, le ministre a estimé qu’au-delà du conjoncturel qu’on lutte en même temps pour stabiliser le cadre, le taux d’inflation, le taux de change, il faut aller au-delà et penser au structurel. C’est-à-dire trouver des solutions structurelles de longue durée qui peuvent encrer la stabilité. Ces solutions longues tiennent de la diversification de l’économie. Il faut augmenter l’offre, la production nationale pour qu’il y ait un impact sur la stabilité de la monnaie. Pour ça, il faut investir : dans l’agriculture, les transports, le développement rural. Il faut investir dans les secteurs productifs."
Signalons par ailleurs que les récentes négociations entamées entre le Gouvernement Congolais et le Fonds monétaire international (FMI) ont été également abordées.
«On vient de passer en revue l’aide-mémoire de cette mission qui a noté les progrès réalisés sur le plan de la gestion des finances publiques et même sur le plan de notre richesse intérieure. La dernière mission a constaté que le taux de croissance, qui était pourtant estimé à 4,7%, est évalué, à ce jour, à 6% sur la base des réalisations à fin juin. D’ici la fin de l’année, on peut s’attendre à un taux de croissance beaucoup plus important que ce qui a été estimé au départ. Cela veut tout simplement dire qu’il y a un dynamisme qui s’est mis en place au pays », s’est réjoui Félicien Mulenda
La République démocratique du Congo compte mobiliser 2.5 milliards de dollars américains dans les programmes en négociation avec le FMI, a révélé le Coordonnateur du CTR à l'issue de cette réunion.
«Nous travaillons avec le FMI. Nous estimons mobiliser jusqu’à 2,5 milliards de dollars dont 1,5 milliard pour la Facilité élargie de crédit et 1 milliard pour la Facilité élargie de résilience et durabilité. Au-delà de ça, nous travaillons pour un appui budgétaire de la Banque mondiale de 1 milliard pour 2024-2026».
Une situation qui témoigne des efforts menés par les autorités pour, à la fois mobiliser les ressources, augmenter l’investissement, créer de la richesse.
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