A la suite des réunions annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présidé, hier jeudi 31 octobre 2024 à son cabinet, une réunion d’envergure au Ministère des Finances pour inaugurer les discussions du deuxième programme de la Facilité Élargie de Crédit (FEC). Fort de sa position en tant que chef d’une délégation significative du FMI, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a redéfini le narratif économique de la RDC, mettant en avant une approche axée sur le pragmatisme et des résultats concrets. Ce nouveau programme se distingue par son orientation stratégique, avec un soutien financier novateur dédié aux investissements sociaux.
A travers ces deux nouveaux programmes, le Gouvernement congolais pourrait mobiliser jusqu’à 2,5 milliards de dollars américains. Cette manne financière sera orientée vers des projets essentiels, tels que l’extension de la couverture de santé universelle, la prise en charge des nouveau-nés, la gratuité de l’enseignement secondaire, la construction d’infrastructures pour assurer la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que l’utilisation des terres arables pour promouvoir une agriculture durable. L’objectif est de garantir un développement inclusif et d’améliorer la qualité de vie des Congolais.
Monsieur Calixte Ahokposi, chef de mission, a déclaré : “Nous sommes ici dans le cadre d’une mission de négociation pour un nouveau programme économique et financier classique, comme celui qui a été achevé en juillet dernier. Et nous allons également négocier un programme pour soutenir les efforts de lutte contre le changement climatique en RDC. Nous avons rencontré le Ministre des Finances, le Ministre d’État du Budget, la Gouverneure de la Banque Centrale et d’autres cadres pour lancer cette mission et discuter des grands objectifs". Il a ajouté que la mission durerait environ deux semaines, avec des comptes rendus à la fin pour détailler les résultats obtenus.
Ont participé à cette réunion Mme Kabedi Mulangu, Gouverneure de la Banque Centrale, le Ministre du Budget Aimé Boji Sangara, la Vice-Ministre Oneige N’Sele, ainsi que des experts du FMI et ceux de la RDC, représentant le Ministère des Finances, la Présidence et le Gouvernement.
Suppression de dilution du Capital Social. Alignement sur les normes internationales. Equilibre des intérêts et gouvernance efficace. Révision de l’exigence de nationalité. Réflexion profonde sur l’insécurité juridique. Tels sont les cinq réformes à épingler dans la proposition de Modification de la Loi n°22-069 dite « Loi Bancaire », proposées par Olivier Kasanda Katuala, Député National élu de Kinshasa, circonscription de la Lukunga.
Suppression de dilution du Capital Social. Alignement sur les normes internationales. Equilibre des intérêts et gouvernance efficace. Révision de l’exigence de nationalité. Réflexion profonde sur l’insécurité juridique. Tels sont les cinq réformes à épingler dans la proposition de Modification de la Loi n°22-069 dite « Loi Bancaire », proposées par Olivier Kasanda Katuala, Député National élu de Kinshasa, circonscription de la Lukunga.
C'est tout de même incroyable que tout le poids de la reconstruction nationale repose essentiellement sur l'exploitation minière au Katanga alors que chacune des 26 provinces du pays a des ressources pouvant profiter aussi à l'ensemble du pays ! Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, Joseph Kabila aura réussi à faire bouger les lignes en donnant son OK à une pratique que les Occidentaux détestent en affaires : le TROC. Ainsi en est-il du contrat sino-congolais basé sur l'exploitation minière en contrepartie des infrastructures de base. Au-delà de tout ce qui s'est dit et continue de se dire autour de ce contrat, l'évidence est que le régime Tshisekedi n'a pas remis en cause le principe du troc. L'Avenant n°5 signé le 14 avril 2024 entre, d'une part, le Gouvernement congolais et, d'une part, le GEC (Groupement des Entreprises Chinoises), le renforce plutôt parce qu'il permet de financer la construction de plus ou moins 5.000 kms des RN (Routes Nationales) en vue de relever le défi de l'interconnexion. Preuve qu'il y a possibilité de faire mieux. « …Nous sommes prêts à conclure des accords similaires avec d'autres partenaires » En effet, dans son discours sur l'état de la Nation du 6 décembre 2007, Joseph Kabila avait expliqué en cinq points les raisons pour lesquelles la RDC s'était tournée vers la Chine après le refus poli des Occidentaux de financer la reconstruction nationale, pourtant promesse faite aux Congolais par l'Union européenne pour les encourager à participer massivement au référendum constitutionnel de décembre 2005. Considérant que « Pour la première fois dans notre histoire, le peuple congolais pourra enfin voir à quoi aura servi son cobalt, nickel ou cuivre », Joseph Kabila avait fait cette annonce décisive : "...nous sommes prêts à conclure des accords similaires avec d'autres partenaires". Entendez, voir par exemple les entreprises américaines opérer dans l'exploitation pétrolière en contrepartie des infrastructures de production d'eau ou d'électricité, les entreprises françaises opérer dans l'exploitation forestière en contrepartie des infrastructures scolaires, les entreprises allemandes opérer dans l'exploitation des ressources touristiques en contrepartie des infrastructures immobilières (cités résidentielles), etc. La suite est connue : il n'y a pas eu un autre contrat de troc, les puissances économiques occidentales n'ayant pas apprécié la formule. Pourtant, si le contrat sino-congolais n'avait pas été combattu entre autres par l'Opposition (aujourd'hui rattrapée), peut-être que les ressources de l'ex-Orientale (dont l'Ituri), de l'ex-Kivu (Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema) seraient exploitées différemment. Probablement que le Rwanda ou l'Ouganda ne s'y seraient pas aventurés face aux majors occidentaux qui n'auraient pas toléré des groupes armés et des armées de l'étranger entretenir l'insécurité dans leurs installations ! Peut-être que les ressources de l'ex-Equateur, de l'ex-Léopoldville (Kinshasa, Bandundu et Kongo Central) ou de l'ex-Kasaï ne seraient pas en train de mourir de vieillesse, pour paraphraser un participant à la CNS parlant du poisson du lac Tanganyika. On ne peut pas trouver que du mal dans le troc Avouons-le : c'est tout de même aberrant qu'une bonne partie du poids de la reconstruction nationale revienne au Katanga seul pendant que le pétrole de Muanda peut aussi servir à aménager une route à Lisala, le bois de La Tshuapa une école à Lubao, les huiles de Kenge un centre médical à Kiwanja, comme le chantait si bien Joseph Kabasele dans l'une de ses chansons consacrées à l'indépendance en 1960. Certes, selon les principes macro-économiques établis et auxquels des pays comme la RDC sont astreints, le Gouvernement n'a financer le développement national en gérant bien les recettes budgétaires constituées des recettes fiscales, douanières et domaniales générées particulièrement par les industries extractives. L'expérience des industries installées justement au Katanga est édifiante. Si, par exemple, la Sicomines n'avait pas profité du contrat sino-congolais pour financer la construction du barrage hydroélectrique de Busanga, c'est-à-dire si la Sicomines avait versé au Gouvernement les dividendes et les taxes au titre des recettes budgétaires, assurément ce barrage n'aurait pas été aménagé à temps et la crise énergétique au Lualaba se serait accentuée. Car le Gouvernement se serait retrouvé avec d'autres urgences, et Busanga aurait attendu les jours « meilleurs ». De même que si la Sicomines n'avait pas financé, dans le cadre du même contrat sino-congolais, la voirie urbaine de Kinshasa en prévision du Cinquantenaire de l'Indépendance en 2010, on ne sait pas ce qui serait advenu de Kinshasa quinze ans après ! Au regard de ce qui précède, on ne peut pas trouver que du mal dans le troc. Au final, l'Etat ne perd rien du troc L'Anapi (Agence nationale pour la promotion des investissements) ne dira pas le contraire : chacune des 26 provinces de la RDC est dotée de ressources naturelles "vendables" sur le marché international. En d'autres mots, toutes les 26 provinces ont des ressources à même de favoriser leur développement. Du reste, dans sa banque de données "sur les potentialités et les opportunités d'investissements existant dans les différents secteurs d'activités et dans les différentes provinces du pays", elle a une cartographie fiable et viable. Quand, cependant, il se constate qu'en cinq ans, on a certes obtenu des offres d'investissements restées malheureusement sans suite, c'est que quelque chose cloche quelque part. L'exemple le plus éloquent est celui des Zones Économiques Spéciales. Elles ne sont performantes que dans les reportages des cellules de communication. Sur le terrain, par contre, il n'y a pas grand-chose. A partir de cet instant, on doit changer de narratif, de paradigme, d'approche. Dès lors que la Constitution reconnaît à la République Démocratique du Congo la propriété exclusive des ressources du sol et du sous-sol, c'est au Gouvernement congolais que revient la responsabilité de définir la politique nationale d'investissements. C'est en fonction de cette responsabilité que le régime Kabila avait permis en 2008 la signature du contrat sino-congolais et le régime Tshisekedi l'a amendé au travers de l'Avenant n°5. Preuve, si besoin est, de la capacité du Gouvernement d'ouvrir toutes les ressources naturelles congolaises à des partenariats similaires. Au final, l'Etat ne perd rien du troc. Il se constate d'ailleurs que le regard soupçonneux qu'on avait là jusque-hier sur Sicomines devient de plus en plus positif à la lumière des travaux qui se font à Kinshasa avec les Rocades et dans l'Axe Katanga-Kasaï les Routes Nationales Nguba-Mbuji-Mayi et Kananga-Kalamba Mbuji. C'est sûr que sans le contrat sino-congolais, le Gouvernement, malgré toute sa bonne volonté et toute sa capacité, se serait retrouvé en difficulté de les faire avancer. Avec le troc, il est en train d'en relever le pari.
Nommé le 20 août 2024 en qualité de Membre du Conseil d’Administration de la société PRIMERA GOLD DRC SA, Placide Nkala Basadilua est accusé de continuer à présider aux destinées de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines), selon sa propre volonté. Cependant, les dispositions de l’article 15 de la loi N°08/010 du 7 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du Portefeuille de l’Etat, stipule que «Nul ne peut détenir à la fois plus d’un mandat dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat ». ‘’Depuis sa nomination intervenue par le truchement du Ministre du Portefeuille le 24 août 2024, Monsieur Placide Nkala combine à la fois les deux fonctions en violation de l’article 15 de ladite société. Cette manière de faire les choses ne consacre pas à l’actuel Directeur Général de la Gécamines, de déployer les énergies et toute son intelligence pour le redressement de cette entreprise. Evidemment, la Gécamines est parmi les entreprises publiques dont les contre-performances réalisées au cours de trois dernières années sont alarmantes. Ce qui inquiète vivement le Ministre du Portefeuille’’, dénoncent, vivement, des membres du Syndicat de la Gécamines, qui exigent l’application des engagements du Ministre de tutelle, pour le redressement de leur entreprise. En effet, lors d’un briefing tenu, tout dernièrement, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille avait réaffirmé sa détermination à consolider la bonne gouvernance au sein des entreprises publiques pour favoriser, dans une certaine mesure, la mobilisation accrue des recettes. « Je note qu’il y a un problème de manque d’une gouvernance efficace. Le tableau des résultats de ces entreprises dont la Gécamines SA indiquent très clairement, si je ne prends que les trois dernières années, la quasi-totalité de ces entreprises ont réalisé des résultats négatifs. C’est le reflet à la fois d’une gouvernance peu acceptable, mais en même temps d’une gestion moins orthodoxe », avait, clairement, indiqué le Ministre Bussa lors de ce briefing diffusé en direct sur la RTNC. De même, lors d’une conférence-débat organisée à l’Université de Kinshasa, il avait eu à souligner ses priorités allant dans le sens de mettre en œuvre la vision du Président Tshisekedi à laquelle entend s’opposer, manifestement, Placide Nkala, selon des sources proches du dossier de la Gécamines. Pour mémoire, le Gouvernement de la République, a, à travers le Conseil des Ministres du 30 août 2024, adopté le profil du mandataire public présenté par le Ministre du Portefeuille. Outre les compétences particulières et spécifiques devant permettre tout mandataire d’assumer avec professionnalisme et discernement les fonctions lui confiées, cette décision interdit le cumul des mandats. Entre-temps, la Gécamines, société minière sur laquelle reposait l’espoir de toute la Nation vers les années 1980, présente aujourd’hui un tableau sombre et une forte diminution de la production à travers des contrats léonins qui ne profitent ni à la Société ni à l’Etat congolais. Les efforts fournis pour relancer l’Entreprise Les différents syndicats représentatifs œuvrant au sein de la Gécamines ont, il y a plus d’un mois, lancé un cri d’alerte au Chef de l’Etat pour stopper les dérapages et permettre la poursuite harmonieuse de sa vision pour le bien des congolais. Michel Okaso
C’est une consécration de haute facture pour un leader qui inspire confiance et fait la fierté de la jeunesse en RD. Congo. Depuis sa nomination au sein de Cobil S.A, Jean Thierry Monsenepwo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a cessé de prôner le changement. Il n’a jamais ménagé, un seul instant, ses efforts, initiant des mesures courageuses pour apporter, de pied ferme, des réponses adaptées aux besoins réels des populations et répondre, dans le même esprit, à la vision de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, qui, du reste, a cru en ses potentialités et son profil pour apporter un vent nouveau dans la gestion d’une société de grande importance qu’est Cobil S.A. Le PCA Monsenepwo a reçu cette récompense lors de la deuxième édition de la Rencontre Internationale des Décideurs et Opportunités, RIDOPP 2024, tenue à Sultani Hôtel, situé à la Gombe, samedi 19 octobre 2024. Ce prix vient couronner son leadership marqué par plusieurs réalisations pendant sa première année à la tête de Cobil SA, société pétrolière étatique qui, désormais, a gagné la confiance des consommateurs des produits pétroliers. Lors de la cérémonie, à Sultani, Jean Thierry Monsenepwo a dédié son Prix au Chef de l'État pour la vision insufflée, qu'il a réussi à implémenter, ensemble avec toute l'équipe dirigeante de Cobil SA, en l'occurrence le Directeur Général Placide Mutabwanga, son adjoint et les autres administrateurs, qui œuvrent pour le rayonnement de cette entreprise pétrolière. Cette rencontre a mis autour de l'entrepreneuriat plusieurs startups venues exposer leurs produits dans le but de créer de la visibilité et solliciter de l'appui auprès des décideurs et bailleurs de fonds pour leur avancement. Parmi les panélistes, Jean Thierry Monsenepwo a procédé à un partage d'expériences sur la culture financière, passant en revue le lancement de la coopérative La Colombe à travers laquelle il octroie des crédits aux jeunes porteurs de projets méritant de l'accompagnement financier. Devant plusieurs hôtes, le Président du Conseil d'Administration de Cobil SA, Jean Thierry Monsenepwo a annoncé l'accompagnement de dix startups ayant des projets rentables à travers la coopérative La Colombe. Cette cérémonie a été sanctionnée par la visite guidée des stands des entreprises qui ont exposé leurs produits pour faire remarquer leurs résolutions. Parmi les réalisations de Jean Thierry Monsenepwo à la tête de Cobil SA, on compte également le partenariat stratégique intervenu avec le groupe Scientia Capital Limites/Africa Oil pour assurer l'approvisionnement continuel de ce portefeuille. Ce partenariat a consisté en la livraison mensuelle de 70. 000 tonnes métriques, soit 70 millions de litres de carburant signé à Dar es Salam. La Pros.
Au cours d’une cérémonie officielle de lancement de la campagne agricole 2024-2025 organisée sur la place échangeur de Limete le 17 octobre dernier par Mutshail Mutomb Grégoire, Ministre de l’Agriculture, le Gouvernement entend vouloir aiguillonner la production nationale à travers un investissement massif dans les équipements et les intrants par un Partenariat Public-Privé. Une cérémonie qui a connu la participation des Gouverneurs des provinces ainsi que de plusieurs entreprises, entrepreneurs agricoles et maraîchers. Une campagne qui s’inscrit dans le cadre du programme d’action du gouvernement avec comme objectif de construire une économie diversifiée et compétitive en soutenant les agriculteurs locaux et de réduire l’importation de produits agricoles venant de l’étranger. A travers cette action, le Gouvernement entend réduire le taux de chômage par la création d’emplois et de garantir ainsi la protection du pouvoir d’achat et la sécurité du panier de la ménagère. «J’ai décidé d’appuyer les coopératives agricoles ainsi que les agropoles, les fondations et entrepreneurs agricoles et de faire des Partenariats Public-Privé (PPP), le cheval de bataille de mon Ministère qui ambitionne de faciliter l’installation d’au moins 60 000 hectare de cultures sur toute l’étendue de la République, en raison de 2 000 à 3 000 par province», a-t-il indiqué. Un engagement qui nécessite la mise en place d’un plan d’action complet dans la distribution notamment, des millions de tonnes de semences, de plus d’un million d’outils aratoires, de milliers de litres de pesticides et de centaines de tonnes de fertilisants. Outre ces intrants, le ministre de tutelle a précisé qu’un important lot de matériels de travail a déjà été réceptionné pour déclencher le processus tel que lancé sous ses auspices. «Mon ministère a déjà réceptionné une centaine de tracteurs accompagnés d’accessoires avec de pièces travaillantes sur les 1 062 ainsi que 400 motos commandés, 70 séchoirs à énergie solaire commandés, et 1 000 commandés », a-t-il précisé. Le Gouvernement, conduit des mains de maître par la Première ministre, s’est dit déterminé pour injecter plus de moyens dans les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 en vue de relancer le secteur agricole et résorber ainsi à la crise alimentaire qui sévit à travers le territoire national où la situation alimentaire est jugée ‘’grave’’. Prenant la parole, le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur a exhorté les Gouverneurs à veiller à la bonne utilisation des équipements et des semences distribuées. ‘’Vous aurez le devoir et l’obligation de vous assurer qu’il est utilisé à bon usage, qu’il est protégé, conservé, et cela pour le bien-être de nos provinces’’, a-t-il martelé. César Nkangulu
Dans la journée du vendredi 18 octobre 2024, à son bureau de travail, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, Directeur Général ad intérim de l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), a reçu en audience Monsieur Daniel-Marius Tshibangu Mubabinge, Ambassadeur plénipotentiaire de la RDC pour l'Argentine, le Pérou, le Chili et l'Uruguay. Cette rencontre a permis de renforcer les relations entre l'ANAPI et les pays d'Amérique du Sud et de préparer la participation de l'ANAPI à la Foire Internationale de Buenos Aires prévue pour novembre prochain. Lors de cet événement, les richesses de la RDC et les opportunités d'investissement seront mises en avant. L'Ambassadeur Daniel-Marius Tshibangu Mubabinge a expliqué que le but de sa visite est de renouer les relations économiques via la participation de la RDC à la foire internationale de Buenos Aires. En marge de cette foire, il compte organiser une mission économique en collaboration avec l'ANAPI. Cette mission permettra aux investisseurs argentins et ceux des pays environnants de découvrir les richesses et opportunités d'investissement en RDC. Cette mission vise à attirer les investisseurs potentiels dans les secteurs des mines, de l'agriculture et des infrastructures, en accord avec le PDL 145 territoires et la vision de développement du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cependant, le Directeur Général de l'ANAPI a suggéré de reporter cette mission au premier trimestre 2025 pour en assurer une meilleure préparation. Les deux personnalités ont convenu de poursuivre les échanges afin d'envisager de meilleures options pour une participation efficiente de la RDC aux événements annoncés. «L'accompagnement de l'ANAPI est crucial pour le développement de notre pays », a souligné l'Ambassadeur Tshibangu Mubabinge. Cette collaboration promet de générer des emplois et de créer des richesses pour la population congolaise. La Pros.
Résolument engagé à servir la cause de l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise selon la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi et en accord avec le Ministère de l’Entrepreneuriat, autorité sectorielle, Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP) a payé du coup 30% des arriérés des allocations existants depuis 2020 envers trois établissements publics partenaires qui sont le Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (FOGEC), l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais (ANADEC) ainsi que l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes Congolaises (APROCM). En présence du Ministre Louis Watum, le DG de l’ARSP a rassuré ses pairs que toutes ces créances, antérieures à sa prise des fonctions, seront apurées dans les meilleurs délais. Ce qui confirme encore une fois de plus la qualité de meilleur manager lui conférée récemment à New York par le magazine américain FORBES. La cérémonie de remise des ordres de paiement aux établissements concernés a eu lieu en présence du ministre de l’industrie et développement des petites et moyennes entreprises Louis Watum Kabamba qui a encouragé les responsables des établissements publics bénéficiaires de ce geste de l’ARSP à travailler d’arrache-pied pour obtenir les résultats attendus car, a-t-il dit, « c’est la seule chose qui nous unit ici ». Juste après la cérémonie, le Directeur Général de l’ARSP a annoncé que cette action d’apurement des dettes existant même bien avant sa nomination s’inscrit dans l’objectif principal de doter les établissements du système entrepreneurial des moyens de leur politique afin de réaliser la vision du chef de l’Etat. « Nous venons non seulement de signer le protocole d’accord du compte séquestre qui sera mis en place dès aujourd’hui mais aussi vous avez vu que l’ARSP venait de s’acquitter des 30% des dettes envers les structures de 2020 à 2024 et nous espérons que nous allons tout faire pour pouvoir apurer ». Et à lui de renchérir : « Ce qui est plus important est qu’ensemble nous regardons dans la même direction du président de la République chef de l’État. Vous avez vu que le ministre a coordonné ces assises jusqu’à ce que nous avons abouti aujourd’hui au bon résultat. Nous sommes des sociétés sœurs afin de pouvoir matérialiser la vision du président de la République » Et de conclure : « Nous devons rendre efficaces le système entrepreneurial. L’ARSP, l’ANADEC et l’APOCEM constituent un corps du système entrepreneurial sous la coordination du Ministère de tutelle. Nous sommes déterminés à réaliser la vision du chef de l’Etat dans notre pays ». Ce geste du DG de l’ARSP marque sa ferme volonté de résoudre les problèmes structurels, y compris les dettes trouvées au sein de l’établissement même plus de deux années avant sa nomination. La Pros.
Une audience cruciale s’est tenue aujourd’hui entre le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, et le Gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Jean-Paul Mbuebua Kapo. Cette rencontre marque une étape clé dans la perspective de l’ouverture imminente d’une antenne de l’ANAPI dans la province du Kasaï Oriental. Le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a ouvert la séance en soulignant l’importance stratégique de cette initiative. “L’ouverture de cette antenne représente une opportunité majeure pour stimuler l’économie locale et attirer davantage d’investissements dans notre région”, a-t-il déclaré. Lors de la réunion, le Gouverneur Jean-Paul Mbuebua Kapo a présenté les opportunités économiques spécifiques de sa province, mettant en lumière les secteurs prioritaires tels que les infrastructures, l’énergie, les industries locales et l’innovation. Il a exprimé son enthousiasme quant à cette nouvelle collaboration, affirmant que “cette antenne de l’ANAPI sera un pilier essentiel pour renforcer l’attractivité de la province auprès des investisseurs.” Les discussions ont également porté sur les stratégies de mise en œuvre pour assurer le succès de l’antenne. Les deux parties ont convenu de la nécessité de former le personnel local, de créer des partenariats public-privé et de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation pour garantir l’efficacité des opérations. Un calendrier prévisionnel a été établi, fixant les étapes clés telles que la sélection du site, les travaux d’aménagement et la date d’inauguration. Le Directeur Général de la l’ANAPI a insisté sur l’importance de respecter ce calendrier pour maximiser l’impact de cette initiative. La séance s’est conclue sur une note positive, avec une feuille de route claire pour les prochaines étapes. Le Gouverneur Mbuebua Kapo a réitéré son engagement à soutenir pleinement cette initiative, soulignant son potentiel à transformer le paysage économique de la province. Cette rencontre symbolise un partenariat prometteur pour un avenir prospère, ouvrant de nouvelles perspectives d'investissement et de croissance pour la grande région du Kasaï. La Pros.