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Recettes intérieures en 2024, RDC : Doudou Fwamba annonce une mobilisation record !

 En 2024, les recettes intérieures de la République Démocratique du Congo ont atteint un niveau record, grâce à une série de réformes efficaces mises en place par le Gouvernement. Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a annoncé que les recettes intérieures provisoires pour l’année s’élèvent à 25 188,6 milliards de CDF, soit 103,2 % des prévisions budgétaires de 24 407 milliards CDF. Cette performance remarquable représente une augmentation de 27% par rapport à 2023, où les recettes étaient de 19 818,1 milliards CDF pour une prévision de 22 486,4 milliards CDF (88 %).

Performances par régie financière

Les performances des différentes régies financières ont été déterminantes dans l’atteinte de ces résultats. La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a collecté 5 755 milliards CDF, soit 94 % des prévisions. La Direction Générale des Impôts (DGI) a surpassé les attentes avec 15 113 milliards CDF, représentant 108% des prévisions. Enfin, la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) a atteint 4 319 milliards CDF, soit 101 % des prévisions.

Réformes clés

Ces résultats impressionnants sont le fruit de plusieurs réformes majeures. La Direction Générale des Grandes Entreprises (DGGE) a amélioré la prise en charge des assujettis, ce qui a contribué à une meilleure collecte des impôts. La généralisation de la télé déclaration dans tous les centres d’impôts concernés par la collecte de la TVA a également joué un rôle crucial. De plus, la DGRAD a renforcé les contrôles sur place, augmentant ainsi l’efficacité de la collecte des recettes.

Mesures urgentes

En réponse aux défis fiscaux, le Gouvernement a adopté des mesures urgentes pour élargir le répertoire des contribuables. Cela a été rendu possible grâce à l’exploitation des recoupements bancaires et des données douanières. La réduction des exonérations dérogatoires et le renforcement du suivi des régimes décadaires ont également été des mesures clés. Par ailleurs, l’extension de l’utilisation de LOGIRAD, un logiciel de gestion des recettes, dans les services non encore couverts, a permis d’améliorer la gestion et la transparence des recettes.

Félicitations et encouragements

Au nom de la Première Ministre, le Ministre des Finances a félicité les cadres et agents des régies financières pour leurs efforts soutenus. Il les a encouragés à maintenir cette dynamique en 2025 afin de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du programme Gouvernemental. Ces résultats montrent que les réformes entreprises portent leurs fruits et que la RDC est sur la bonne voie pour renforcer sa stabilité financière et économique.

Les recettes intérieures de 2024 ont atteint un niveau record grâce à des réformes efficaces et à des mesures urgentes adoptées par le Gouvernement. Les performances des régies financières et les efforts des cadres et agents ont été déterminants dans l’atteinte de ces résultats. Le Gouvernement est déterminé à poursuivre sur cette lancée pour assurer une gestion optimale des ressources et soutenir le développement économique du pays.

La Pros.

 

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Pour investir dans la transformation locale des minerais congolais, Bruxelles : Kizito Pakabomba plaide pour un soutien accru des partenaires internationaux

Le Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, participe activement à la RawMaterialsWeek 2024, qui se déroule du 9 au 13 décembre à Bruxelles en Belgique. Cet événement majeur réunit des acteurs internationaux autour des enjeux de transparence, de développement durable et de responsabilité dans l'exploitation des ressources naturelles.

Au nom du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, le Ministre a réaffirmé l’engagement de la RDC à transformer ses richesses naturelles en levier de prospérité partagée et d’innovation pour la transition énergétique mondiale. Le Ministre a souligné l'importance de la coopération avec Council of the European Union, partenaire clé dans la lutte contre l'exploitation illégale des ressources, et dans le renforcement de la gouvernance du secteur minier.

A travers des initiatives telles que le Conseil Congolais de la Batterie et la mise en œuvre de normes rigoureuses de traçabilité, la RDC se positionne comme un acteur incontournable de l'économie bas carbone mondiale. Le Ministre a appelé à un soutien accru des partenaires internationaux pour investir dans la transformation locale, partager des innovations technologiques et renforcer la traçabilité des minerais.

Le Gouvernement congolais reste déterminé à construire un secteur minier exemplaire, vecteur de développement durable et de bénéfices tangibles pour ses populations.

César Nkangulu

 

Pour investir dans la transformation locale des minerais congolais, Bruxelles : Kizito Pakabomba plaide pour un soutien accru des partenaires internationaux
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RDC : la Banque mondiale annonce son soutien dans la réforme de la gouvernance des entreprises publiques

Dans le cadre des états généraux du Portefeuille de l’Etat, qui se tiennent au Centre financier de Kinshasa, Albert Zeuphak, Directeur pays de la Banque Mondiale, a exposé, hier mardi 10 décembre 2024, des recommandations pour améliorer la gestion des entreprises publiques congolaises.

Intervenant par visioconférence dans le panel sur le cadre juridique et institutionnel, ainsi que la réforme des entreprises publiques, il a insisté sur trois axes prioritaires : renforcer la gouvernance des entreprises publiques pour en faire des moteurs de croissance économique; digitaliser les services, afin de garantir une gestion transparente et réduire les pratiques opaques, et établir des contrats de performance clairs, assortis de sanctions pour les mandataires ne respectant pas les engagements fixés.

Dr Zeuphak a réaffirmé la disponibilité de la Banque Mondiale à collaborer étroitement avec la RDC pour accélérer ces réformes, tout en appelant les mandataires à jouer un rôle actif en levant les obstacles à la performance des entreprises publiques.

« Il est essentiel d’enlever les barrières qui se trouvent sur l’autoroute et empêchent les entreprises publiques d’évoluer », a-t-il déclaré.

Ces états généraux, réunissant des acteurs clés du secteur public et privé, visent à évaluer les défis structurels des entreprises publiques et à proposer des solutions pour maximiser leur contribution au développement économique.

Face à des critiques récurrentes sur leur faible rentabilité et leur manque de transparence, la RDC s’engage, avec le soutien de partenaires internationaux comme la Banque Mondiale, à transformer ses entreprises publiques en leviers de croissance économique durable.

LP/Infos.cd

 

 

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 Corridor de Lobito : le régime UDPS/USN rattrapé par les traités et accords internationaux !

Les "Changementistes" de la Constitution face à leur premier sujet pour TP (Travaux Pratiques) ...

A Lobito, Félix Tshisekedi a adressé à ses pairs angolais, zambien et américain un message clair et rassurant. Il l'a fait en sa qualité de garant non pas de la Nation, mais notamment "du respect des traités et accords internationaux", conformément à l'article 69 de la Constitution. Ces extraits sont assez édifiants : "Le Corridor de Lobito est assurément un levier majeur de croissance, un modèle d’intégration régionale et une source de prospérité partagée. Je suis convaincu que, grâce à notre coopération et à notre détermination, ce projet dépassera toutes les attentes et changera durablement la trajectoire de notre région. La République Démocratique du Congo est prête à jouer pleinement sa partition dans cette dynamique. Avec nos frères et sœurs de la région, nous avancerons, animés par une vision commune et une volonté inébranlable de construire un avenir meilleur pour nos peuples".

Faciliter la circulation des marchandises...

Point n'est besoin de consulter les Constitutionnalistes Boshab ou Mbata, moins encore leurs collègues Kabamba ou Mampuya, pour savoir ce que cela signifie en Droit international : le corridor de Lobito s'insère parfaitement dans l'énoncé des articles 215 et 217 de la Constitution qualifiée de mauvaise, mieux de maléfique à cause entre autres de ces dispositions massacrées sérieusement par les Udepesiens.

Le premier dispose : "Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie".

Le second : "La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine".

A propos du corridor de Lobito, l'information n'a pas été suffisamment exploitée faute de temps : la veille, précisément le 3 décembre 2024, le Parlement congolais (Assemblée nationale et Sénat avec sa majorité USN) s'est précipité pour adopter le projet de loi autorisant la ratification de l’accord portant création de l’Agence de facilitation de transport en transit du corridor de Lobito. L'adoption, pour rappel, est fondée sur le Rapport de la Commission des relations extérieures sur la ratification par la RDC de l'accord portant création de l'Agence de Facilitation du Transport en Transit du Corridor de Lobito "AFTTCL", signé à Lobito, le 27 janvier 2023 entre la RDC, l'Angola et la Zambie.

Présidée par Christophe Lutundula, cette commission estime que " la RDC peut ratifier cet accord en raison de l'importance stratégique dudit corridor pour l'économie de la RDC et de la politique d'ouverture économique, basée sur un partenariat gagnant-gagnant, telle que prônée par le président de la République".

A en croire sa Cellule de communication, les sénateurs congolais "pensent qu'en attendant la construction du corridor interne qui devra partir du Grand Katanga au port en eaux profondes, en construction à Banana, en passant par l'espace Grand Kasaï, le Grand Bandundu, Kinshasa, et le Kongo central, le Corridor de Lobito reste le moins coûteux de tous les corridors jusqu'ici exploités par la RDC. La RDC avait, en effet, longtemps recouru à ce corridor colonial, avant sa paralysie à la suite de la guerre de libération de 1975 en Angola".

Elle relève que "Cet accord institue les facilités juridiques et administratives nécessaires à la libre circulation des personnes et des biens du port maritime de Lobito vers les différents débouchés situés sur les territoires des États signataires".

La Cellule de communication  précise : "En ratifiant cet accord, la RDC poursuit plusieurs objectifs notamment fournir un itinéraire plus efficace pour le transport des marchandises par voie de surface entre les territoires des États signataires et la mer, Assurer le mouvement expéditif du trafic tout en évitant des retards dans la circulation des marchandises en transit en prenant toutes mesures nécessaires (...), Faciliter la circulation des marchandises à travers les territoires des États-parties et Fournir toutes les facilités nécessaires pour le trafic en transit".

Retenez bien l'écart entre l'accord signé le 27 janvier 2023 à Lobito et son adoption par le Parlement congolais le 3 décembre 2024, soit presque deux ans pendant que les bailleurs de fonds en parlent depuis plusieurs années.

Débat clos entre abandon partiel de Souveraineté et Cession des terres !

On imagine bien la posture dans laquelle la délégation congolaise s'est retrouvée à Lobito face aux délégations angolaise, zambienne, américain et tanzanienne le 4 décembre après tout le quiproquo entretenu autour des articles 214, 215, 216 et 217, articles justifiés comme l'une des raisons non plus de la révision, mais du changement de la Constitution.

Dans son speech pendant la quadripartite, Félix Tshisekedi a tenu, Dieu merci, des propos rassurants selon lesquels "Le corridor de Lobito n’est pas seulement un projet d’infrastructure. C’est un trait d’union entre nos trois pays – la République Démocratique du Congo, la Zambie et l’Angola. Il symbolise notre volonté collective à convertir le potentiel de nos pays en une prospérité tangible pour nos populations, en favorisant une interdépendance harmonieuse où nos économies pourront s’épanouir mutuellement".

Sait-on ce qu'il vient de faire là ? En donnant aux "Changementistes" un sujet pour TP, il les désavoue par avance et publiquement.

Une façon de déclarer clos le débat autour de la confusion inutilement entretenue entre abandon de souveraineté et cession des terres !

PROCHAINEMENT : "Corridor de Lobito, Mobutu et Occident"

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

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Stocks des produits alimentaires, Fêtes de fin d’année : Mukoko Samba rassuré par les importateurs sur la quantité disponible

  

A trois semaines des fêtes de fin d’année, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, a échangé, le jeudi 5 décembre, dans son cabinet, avec les représentants de gros importateurs, conduits par Laurent Yogo, chef du Département en charge des questions juridiques et sociales à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).

C’est dans le souci de voir les Kinois, en particulier, et les Congolais, en général, fêter dans de bonnes conditions lors des fêtes de fin d’année, comme le souhaite le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, que le patron de l’Economie Nationale voulait s’assurer, auprès de gros importateurs, de la quantité des stocks des vivres dont ils disposent dans leurs entrepôts pendant cette période où la demande augmente sur les marchés.

Répondant aux préoccupations du Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie nationale, les représentants de Socimex, Mondiale Food, AfriFood, Sodeco, Beltexco… ont tous promis que leurs sociétés disposent d’importants stocks pouvant permettre à la population congolaise à passer les festivités de fin d’année sans inquiétude et à continuer à s’approvisionner avec le même rythme pendant tout le premier trimestre de l’année 2025.

Parlant au nom des importateurs, John Mwenda, le DG de la société Cowbell, a eu des propos rassurants : «Nous avons fait savoir au Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, et l’ensemble du Gouvernement que tous les importateurs représentés lors de cette réunion, ont des stocks importants dans leurs entrepôts.

En ce qui nous concerne Cowbell, nous avons en permanence minimum trois mois des stocks dans nos entrepôts à Kinshasa, à Lubumbashi, à Goma, à Mbuji-Mayi, à Kananga. Et c'est la même chose pour les autres importateurs».

Et de poursuivre : «Nous avons travaillé avec le Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie Nationale, sur la baisse des prix de quelques produits de première nécessité. C’est dans ce cadre que plusieurs mesures ont été prises au niveau du Gouvernement, avec à la clé, un Décret signé par la Première Ministre, qui est déjà en application au niveau de la douane et dont les effets vont commencer à porter leurs fruits à partir de mardi de la semaine où le VPM sera lui-même sur le terrain pour s'assurer de l'effectivité de la baisse des prix».

Revenant sur le Décret signé le 19 septembre par la Première ministre, Judith Suminwa, portant suspension de la perception de la TVA et rabattement des taux des droits ; taxes et redevances sur les produits alimentaires de première nécessité, le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, a rassuré ses interlocuteurs que « les réformes engagées vont se poursuive et que, certaines parmi elles, seront pérennisées ».

«J'ai déjà annoncé à certains parmi vous que nous allons intensifier des efforts de manière à alléger votre travail », a-t-il poursuivi. Et de conclure : «Nous allons poursuivre des réformes par rapport à tout ce qui touche les éléments des coûts, parce que la bataille du pouvoir d'achat ne se gagne pas en un seul jour ; elle se gagne dans la durée».

Le Patron de l’Economie Nationale a clôturé la réunion en annonçant la tournée qu’il va effectuer au début de la semaine prochaine dans quelques entrepôts à Kinshasa pour se rendre compte qu’il y a suffisamment des stocks et que le Décret de la Première ministre produit déjà des effets.

César Nkangulu

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