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Gouverneurs de provinces
Jacques Kyabula, Haut-Katanga, 78%
Les efforts du gouverneur ont été axé sur les infrastructures-clés, comme les routes de la ville de Lubumbashi construites et rénovées, à savoir le boulevard Kamanyola, la chaussée Laurent Désiré Kabila, lavenue Kasa-Vubu, le boulevard Felix Antoine Tshisekedi, les avenues Biayi Prolongée, Kasapa, Sendwe, Mocro, Likasi, Circulaire Kamalondo, plusieurs autres avenues au Golf à Lubumbashi, le boulevard Katuba encore en chantier en ce moment même. Et des routes des quartiers de la périphérie de Lubumbashi comme: Kilobelobe, Bongonga, Kalebuka, Plateaa Karavia, Tshamalale, Kamatete, Kamasaka, Kamisepe, etc.
Les villes de Likasi et de Kasumbalesa ont connu le même élan. C’est ainsi que pour maintenir en bon état les routes du centre- ville, une route de contournement de 22 km est en construction a Likasi et une autre de 7 km a été construite à Kasumbalesa. Des avenues de Likasi au quartier Mission, à Shituru, au centre-ville ont été réhabilitées tandis qu’à Kasumbalesa, pour la première fois, l’avenue Le Mérite a été asphaltée et la route Sodimico réhabilitée après presqu’une dizaine d’années de délabrement.
Les autres agglomérations de la Province, à savoir Kipushi, Mitwaba, Kambove, Pweto, Sakania et Kasenga avaient connu quelques réalisations dans ce domaine. Pendant ce temps, avec une acquisition d’un atelier complet par le Gouvernement Provincial, atelier mis à la disposition de l’Office des routes, les tronçons Kasomeno- Kilwa-Pweto et Kasomeno Kasenga sont entretenus régulièrement. Par ailleurs, le Haut-Katangapossèdeuneimportanteroute transcontinentale de 250 km Kasumbalesa Mokambo-Sakania-Lukangaba Lukanguba où vient d’être érigé un port sec moderne avec le concours du gouvernement de la.
Fifi Masuka, Lualaba 74%
En 100 jours de gestion, la gouverneure du Lualaba a placé sa province sur une trajectoire prometteuse de développement, grâce à une série d’initiatives ambitieuses touchant des secteurs clés. Dès sa prise de fonction, Fifi Masuka a entrepris des démarches pour attirer des investissements étrangers en participant à des missions économiques hors du pays. Sur le plan interne, plusieurs projets ont été lancés, notamment: réhabilitation d’écoles et d’hôpitaux, ainsi que la construction de bâtiments administratifs; création d’une coordination provinciale chargée de superviser les infrastructures financées par la province. Ces actions s’inscrivent dans un programme quinquennal articulé autour de cinq axes, à savoir le renforcement de la bonne gouvernance; la consolidation de la croissance économique; la diversification de l’économie; la lutte contre le réchauffement climatique; l’amélioration des conditions sociales.
Fifi Masuka a réaffirmé son engagement envers le bien-être de la population, tout en saluant la vision du président de la République pour un Congo développé et prospère. En 100 jours, la gouverneure a posé des bases solides pour le développement du Lualaba, avec des projets structurants et une gestion axée sur l’efficacité. Ses actions témoignent d’une volonté claire de faire du Lualaba un modèle de progrès en République Démocratique du Congo.
Paulin Lendongolia Lebabonga, Tshopo 64%
Le chef-lieu de la province de la Tshopo se transforme de plus en plus en un vaste chantier suite aux projets ambitieux de réhabilitation et de construction de routes initiés par le gouverneur. C’est le cas de la route nationale numéro 4 (RN4) reliant Kisangani-Banalia à Télé. Les travaux qui avancent normalement, devraient permettre d’atteindre Banalia et de traverser facilement vers Télé. Parallèlement, la RN7, qui relie Kisangani à Opala, à la frontière avec la province de la Tshuapa, est aussi visé par d’importants travaux.
Ces projets de réhabilitation des routes à intérêt provincial, s’inscrivent pleinement dans la philosophie « Tshopo Mosala », portée par le gouverneur.
Grâce Bilolo, Kongo Central, 60%
Depuis son investiture, le Gouverneur Grâce Nnkuanga Masuangi Bilolo a insufflé une nouvelle dynamique dans la province du Kongo-Central. En seulement 100 jours, ses actions concrètes et sa vision ambitieuse ont commencé à transformer le paysage socio-économique de la région.
Partant de son programme quinquennal, le gouverneur Bilolo a présenté un programme d’action structuré autour de cinq piliers stratégiques, à savoir la valorisation du capital humain et développement social; le renforcement de la bonne gouvernance; la consolidation de la croissance économique; la modernisation des infrastructures; la protection de l’environnement et développement durable.
Concernant la réhabilitation des infrastructures routières, l’une des réalisations les plus visibles a été la réhabilitation des routes urbaines de Matadi, achevée en un temps record d’un mois. Dans le renforcement de la gouvernance, le gouverneur Bilolo a mis l’accent sur la transparence et la bonne gestion des affaires publiques. Il a notamment lancé des initiatives pour lutter contre le coulage des recettes et la fraude, afin de maximiser les ressources disponibles pour le développement de la province.
Quant aux projets de développement social, des investissements ont été réalisés dans les secteurs de l’éducation et de la santé, conformément au premier pilier de son programme. Ces actions visent à améliorer directement la qualité de vie des habitants du Kongo-Central.
Le gouverneur Grâce Bilolo a également posé les jalons de projets ambitieux pour l’avenir de la province. L’on dénombre entre autres: des études pour la construction d’un pont de
300 mètres sur le fleuve Congo, reliant les territoires de Songololo et Luozi, afin de désenclaver les régions agricoles et minières; des initiatives pour attirer les investissements et diversifier l’économie provinciale; les programmes de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.
Jean Bakomito, Haut-Uélé 66%
Il a été fait un état de lieu d’avancement des travaux réalisés en synergie avec l’inspecteur provincial de l’agriculture, l’Office national des produits agricoles du Congo, et le chef de divisions de Pêche et Élevage. Ce travail s’inscrit dans le cadre des 100 jours de l’autorité provinciale, qui met un accent particulier sur l’agriculture, la pêche et l’élevage.
Dans ce projet, la priorité est donnée aux cultures vivrières telles que l’arachide, le soja, le riz et le maïs, en fonction des besoins locaux. Concernant l’élevage, des campagnes de vaccination seront organisées pour le bétail et les volailles afin de lutter contre les épidémies fréquentes qui ravagent souvent les espèces animales locales, causant des reculs significatifs.
Pour le gouverneur, Isiro et la province du Haut-Uélé sont reconnues comme la capitale de l’or vert, avec une identité culturelle forte autour du café, du cacao et des palmiers à huile, des cultures également ciblées dans le programme de 100 jours. Chaque chefferie bénéficiera de 230 bénéficiaires pour ce programme : 150 pour le café, 50
pour le cacao et 30 pour le palmier à huile.
Mike David Mukeni, Bas-Uélé 58%
Dans un discours structuré et détaillé, le gouverneur a passé en revue les réalisations clés de cette période inaugurale. Les actions entreprises ont touché plusieurs secteurs prioritaires, notamment l’infrastructure, l’éducation, la santé et l’agriculture, témoignant d’une approche holistique pour relever les défis auxquels fait face la province.
Parmi les faits marquants, le gouverneur Mukeni a mis en avant: – La réhabilitation de plusieurs axes routiers essentiels pour désenclaver les territoires et faciliter les échanges économiques; – L’équipement de centres de santé en matériel médical et médicaments de base, améliorant l’accès aux soins pour les populations rurales; – La distribution de fournitures scolaires dans plusieurs écoles primaires et secondaires, marquant son engagement pour l’éducation des jeunes; – L’appui aux agriculteurs locaux par la fourniture de semences et d’outils agricoles dans le cadre de la relance du secteur agro- pastoral.
Régies financières
Bernard Kabese, DGDA, 73%
À la date du 30 juin 2024, la DGDA avait réalisé des recettes de l’ordre de 454.024.012.446,39 CDF, soit un taux de réalisation de 91,84% par rapport aux assignations budgétaires. Ce résultat témoigne du professionnalisme et de l’engagement du DG Bernard Kabese Musangu et de toute son équipe à répondre aux attentes du gouvernement congolais.
Certaines provinces douanières, telles que le Maniema et le Kongo Central, ont même dépassé les objectifs budgétaires fixés, ce qui démontre l’efficacité des stratégies mises en place sous la direction du DG Kabese. Dans un secteur clé pour les finances publiques, ces performances sont le fruit d’un leadership avisé, axé sur la rigueur et l’optimisation des ressources.
De même, le DG de la DGDA, avait tenu une réunion avec le banc syndical où il y a eu une signature du procès-verbal entre l’employeur et le banc syndical dans l’objectif de renforcer les conditions de travail des agents de la DGDA et poursuivre l’objectif de maximisation des recettes. Ce qui illustrant une fois de plus son engagement ferme en faveur du bien-être social de ses agents. Cette rencontre s’inscrivait dans la continuité de son approche de gestion axée sur l’humain, où l’écoute et la concertation jouent un rôle primordial.
Barnabé Muakadi, DGI 70%
De l’évaluation des recettes annuelles à fin mai 2024, il ressort que la mobilisation est de 10.574,8 milliards CDF, soit 3,8 milliards de dollars américains, sur les prévisions de 9.675,6 milliards CDF, soit 3,5 milliards USD. Le ministre des Finances n’a pas caché sa joie : le taux d’exécution est de 109,3%.
Par rapport à la même période de l’année dernière, où les recettes s’élevaient à 7.233,7 milliards CDF, on enregistre une hausse nominale de 3.325,4 milliards de francs, soit une augmentation de 45,9%.
Cette performance est surtout due à la Direction générale des impôts (DGI), qui poursuit ses performances. Ainsi, sur les prévisions de 5.753,8 milliards de francs, la DGI en a mobilisé 6.520,9 milliards, soit un taux d’exécution de 113%.
Utshudi Lutula, DGRAD, 68%
De l’évaluation des recettes annuelles à fin mai 2024, il ressort que la mobilisation est de 10.574,8 milliards CDF, soit 3,8 milliards de dollars américains, sur les prévisions de 9.675,6 milliards CDF, soit 3,5 milliards USD. Le ministre des Finances n’a pas caché sa joie : le taux d’exécution est de 109,3%.
Par rapport à la même période de l’année dernière, où les recettes s’élevaient à 7.233,7 milliards CDF, on enregistre une hausse nominale de 3.325,4 milliards de francs, soit une augmentation de 45,9%.
Cette performance est surtout due à la Direction générale des impôts (DGI), qui poursuit ses performances. Ainsi, sur les prévisions de 5.753,8 milliards de francs, la DGI en a mobilisé 6.520,9 milliards, soit un taux d’exécution de 113%.
En 2024, les recettes intérieures de la République Démocratique du Congo ont atteint un niveau record, grâce à une série de réformes efficaces mises en place par le Gouvernement. Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a annoncé que les recettes intérieures provisoires pour l’année s’élèvent à 25 188,6 milliards de CDF, soit 103,2 % des prévisions budgétaires de 24 407 milliards CDF. Cette performance remarquable représente une augmentation de 27% par rapport à 2023, où les recettes étaient de 19 818,1 milliards CDF pour une prévision de 22 486,4 milliards CDF (88 %).
Performances par régie financière
Les performances des différentes régies financières ont été déterminantes dans l’atteinte de ces résultats. La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a collecté 5 755 milliards CDF, soit 94 % des prévisions. La Direction Générale des Impôts (DGI) a surpassé les attentes avec 15 113 milliards CDF, représentant 108% des prévisions. Enfin, la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) a atteint 4 319 milliards CDF, soit 101 % des prévisions.
Réformes clés
Ces résultats impressionnants sont le fruit de plusieurs réformes majeures. La Direction Générale des Grandes Entreprises (DGGE) a amélioré la prise en charge des assujettis, ce qui a contribué à une meilleure collecte des impôts. La généralisation de la télé déclaration dans tous les centres d’impôts concernés par la collecte de la TVA a également joué un rôle crucial. De plus, la DGRAD a renforcé les contrôles sur place, augmentant ainsi l’efficacité de la collecte des recettes.
Mesures urgentes
En réponse aux défis fiscaux, le Gouvernement a adopté des mesures urgentes pour élargir le répertoire des contribuables. Cela a été rendu possible grâce à l’exploitation des recoupements bancaires et des données douanières. La réduction des exonérations dérogatoires et le renforcement du suivi des régimes décadaires ont également été des mesures clés. Par ailleurs, l’extension de l’utilisation de LOGIRAD, un logiciel de gestion des recettes, dans les services non encore couverts, a permis d’améliorer la gestion et la transparence des recettes.
Félicitations et encouragements
Au nom de la Première Ministre, le Ministre des Finances a félicité les cadres et agents des régies financières pour leurs efforts soutenus. Il les a encouragés à maintenir cette dynamique en 2025 afin de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du programme Gouvernemental. Ces résultats montrent que les réformes entreprises portent leurs fruits et que la RDC est sur la bonne voie pour renforcer sa stabilité financière et économique.
Les recettes intérieures de 2024 ont atteint un niveau record grâce à des réformes efficaces et à des mesures urgentes adoptées par le Gouvernement. Les performances des régies financières et les efforts des cadres et agents ont été déterminants dans l’atteinte de ces résultats. Le Gouvernement est déterminé à poursuivre sur cette lancée pour assurer une gestion optimale des ressources et soutenir le développement économique du pays.
La Pros.
L’Union européenne envisage, dès l'année 2025, de retirer le cacao et le café de la RD. Congo de son marché, en raison du règlement "zéro déforestation", qui imposerait un certain nombre de critères auxquels les produits congolais auraient du mal à s'adapter. Face à cette décision, le Gouvernement a, avec fermeté, pris ses responsabilités. Au cours d'un briefing tenu ce lundi 30 décembre 2024, le Ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, et le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, ont passé un message d'apaisement, révélant les mesures envisagées pour limiter la confusion et mettre fin à tout élan hideux. "Dans cette compétitivité, la RDC va s'offrir à celui qui va être disposé à pouvoir collaborer avec elle. Et enfin, nous allons renforcer notre collaboration avec l'Union européenne parce que c'est un partenaire traditionnel avec lequel nous devons avoir des relations solides (...)", a insisté le Ministre Julien Paluku, lors de son intervention. Lisez, ci-dessous, la position de la RDC sur la décision de l'Union européenne, telle que dévoilée, officiellement, devant la presse, par le Ministre du Commerce Extérieur.
COMMUNICATION SUR LE REGLEMENT 2023/1115 DU PARLEMENT EUROPEEN ET DU CONSEIL DU 31 MAI 2023, TEL QUE MODIFIE A CE JOUR, RELATIF A L’ENTREE SUR LE MARCHE ET A L’EXPORTATION A PARTIR DE L’UNION EUROPEENNE DES PRODUITS DE BASE ASSOCIES A LA DEFORESTATION ET A LA DEGRADATION DES FORETS.
CONCERNE : EVENTUELLE EXCLUSION DU CAFE ET DU CACAO DE
LA RDC SUR LE MARCHE DE L’UNION EUROPEENNE
Par Julien PALUKU KAHONGYA
Ministre du Commerce Extérieur
Kinshasa, le 30 décembre 2024
I. De quoi s’agit-il dans le règlement 2023/1115 de l’Union Européenne
Dans sa politique déclarée de contribuer à la protection de l’environnement mondial et à la lutte contre les changements climatiques, en renforçant son action en matière de protection et de restauration des forêts de la planète, politique baptisée ‘’ Zéro déforestation’’, la Commission Européenne avait élaboré un règlement, adopté par le Parlement et le Conseil Européens le 31 mai 2023, qui était prévu d’entrer en vigueur le 30 décembre 2024.
Ce règlement instaure des mesures de restriction et de contrôle en amont de la chaîne d’approvisionnement de certains produits - notamment les bovins, le cacao, le café, le palmier à huile, le caoutchouc et le soja- et l’exigence de certification pour garantir qu’à partir des champs, des techniques de production et de transformation, ainsi que dans le circuit de commercialisation, ces produits n’ont pas contribué à la déforestation.
Avec ce règlement, seuls les produits ayant été soumise à la Certification de l’Agriculture
Biologique de l'Union Européenne et ayant obtenu le label de qualité ‘’ BIO’’, à travers des organismes de certification reconnus et mandatés par l’Union Européenne, peuvent être vendus sur le marché des 27 pays membres de l’Union.
II. De l’entrée en vigueur de ce règlement
Initialement prévue au 30 décembre 2024 pour que les produits non ainsi certifiés n’entrent plus sur le marché de l’Union à partir du 1er janvier 2025, la Commission Européenne avait estimé nécessaire de reporter cette entrée en vigueur d’un an, au 31 décembre 2025, afin de permettre à ses Etats membres, aux pays partenaires exportateurs (dont la RDC), aux opérateurs , entreprises et commerçants d’être mieux préparés et de mettre en place ce qu’on appelle ‘’des systèmes de diligence raisonnée », c’est-à-dire des mécanismes de surveillance et de rapportage sur leurs processus de production, de transformation et de commercialisation pour prouver que leurs produits répondent aux normes exigées par l’Union Européenne quant à la politique ‘’ zéro déforestation’’.
III. Quelle est la situation réelle de notre pays, la RDC, quant à la problématique mondiale de la déforestation et du changement climatique
- Il convient de rappeler que nos 80 millions d’hectares de terres arables disponibles dans le pays ne sont pas 80 millions d’hectares de forêts ! Beaucoup de terres arables se trouvent aussi dans des savanes et dans d’autres espaces non forestiers.
Comme l’avait si bien affirmé Son Excellence Maître Eve Bazaiba, Ministre d’Etat en charge de l’Environnement, je cite : ’’ Nous avons 80 millions de terres arables qui n’ont rien à avoir avec le couvert forestier du pays qui est de 155,5 millions d’hectares, dont 62 % sont des forêts tropicales humides, parmi lesquels 105.000 kilomètres carré de tourbières, des mangroves et des forêts de Miombo ! Nous avons le droit de rentabiliser nos terres avec des cultures pérennes favorables à l’agroforesterie, notamment le café et le cacao. Tous les moteurs de déforestation réunis, la RDC nous n’enregistrons que 0,03% de déforestation annuelle », fin de citation.
- Il est mondialement connu que la pollution planétaire est avant-tout l’œuvre des pays industrialisés. Par exemple, les statistiques de 2023 produites par le Ministère Français de la Transition Energétique sur la répartition géographique de la production des gaz à effet de serre dans le Monde montrent que les régions les plus pollueuses sont l’Asie avec 48,6% d’émission de gaz à effet de serre, l’Europe et l’ex-URSS avec 15,2% et l’Amérique du Nord avec 13,8%. L’Afrique subsaharienne où nous sommes n’y est que pour 4,6% seulement !
- S’agissant de la stabilisation climatique mondiale, tout le monde sait le grand rôle que jouent les forêts naturelles de la RDC et celles du bassin du Congo en général. Et, dans la matérialisation de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo, de privilégier le rôle de la RDC comme pays-solution, le Gouvernement de la RDC est engagé dans plusieurs programmes de gestion durable des forêts et de promotion de l’agroforesterie et des techniques agricoles écologiques pour une agriculture durable compatible avec la priorité de la diversification de l’économie du pays.
Le café, le caco, et d’autres cultures sont des plantes et des arbustes qui se cultivent en RDC de manière naturelle sans produits chimiques et en combinaison avec d’autres végétaux, et participent au maintien du couvert végétal et à la régulation positive du climat.
Ce ne sont pas des fers à béton ou des résidus du pétrole, ce sont des végétaux ! L’Union Européenne devrait nous aider à éviter un faux débat en voulant incriminer nos produits agricoles du mal de déforestation.
- Après tout, nous devons développer notre agriculture pour le bien des familles congolaises, des petits producteurs agricoles, de la jeunesse qui s’engage progressivement à évoluer dans des emplois agricoles. Nous souhaitons consolider notre partenariat avec l’Union Européenne à travers divers mécanismes, parmi lesquels le Programme Global Gateway dont l’un des piliers est le renforcement des systèmes agricoles et alimentaires durables.
Nos agriculteurs de café, de cacao, de soja, de palmier à huile et d’autres sont prêts à être accompagnés techniquement par divers programmes de l’Union Européenne, en collaboration avec le Gouvernement, dans le renforcement de la pratique des techniques agro-écologiques non seulement pour l’intérêt de la conformité aux exigences des marchés extérieurs, mais aussi pour l’intérêt de la durabilité de leur production et de la qualité de leurs produits sur le bien-être et la santé des consommateurs aussi bien à l’extérieur que dans notre propre pays.
La RDC est prête à tout moment à accueillir les enquêteurs et auditeurs de certification de l’Union Européenne pour des visites sur terrain, et à les accompagner avec sécurité sur terrain en cas de besoin, y compris dans les zones de production de l’Est du pays affectées par l’activisme des groupes rebelles et des pays voisins qui les entretiennent, mais dans lesquelles les petits agriculteurs, leurs coopératives et les entrepreneurs locaux font preuve de résilience exceptionnelle en poursuivant leur travail et la production.
En effet, comme l’a toujours clairement dénoncé avec raison et preuves le Chef de l’Etat, notre Gouvernement et notre population sur terrain, et comme l’ont clairement démontré les rapports des Experts du Groupe des Nations-Unies, des pays voisins créent et entretiennent l’insécurité chez nous, à travers des rébellions comme le M23 et des groupes armés, dans l’objectif machiavélique de piller nos ressources, d’ouvrir la voie à la traversée frauduleuse de nos minerais, de notre café et de notre caco vers leurs pays pour être exportés par eux vers l’Union Européenne.
En voulant sanctionner le café et le cacao Congolais, l’Union Européenne tomberait dans le piège malicieux de certains pays voisins qui insécurisent notre pays. Il est temps d’éviter ce piège pour une coopération gagnant-gagnant avec nous, la RDC, et notre secteur agricole que nous tenons à revigorer pour des exportations de qualité, équitables et écologiques.
IV. Conclusion
En conclusion, les mesures et dispositions prises et à prendre par le Gouvernement sont entre autres :
- Organiser une tripartite Gouvernement- UE-MONUSCO pour clarifier les dispositions du Règlement ‘’ Zéro déforestation’’. Sont concernés : le Ministère de l’Environnement, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère du Commerce Extérieur, l’Ambassadeur de l’Union Européenne et le Responsable de la MONUSCO.
- Définir, distinguer et délimiter les zones agricoles, forestières (de conservation) et urbanistiques.
- Renforcer l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (ANAPEX) et l’Office national des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) à mettre en place un dispositif national de certification en collaboration avec l’Office Congolais de Contrôle. Cela éviterait de recourir aux auditeurs extérieurs qui évoquent souvent l’insécurité comme frein à l’exécution de leur mission.
- Renforcer l’initiative ‘’ Couloir vert Kivu-Kinshasa’’, le Nord-Kivu et l’Ituri étant dans ce couloir.
- Organiser un guichet unique pour la certification de tous les produits agricoles à exporter.
- Dialoguer avec les certificateurs actuels FLOCERT et AFRICERT pour lever les obstacles liés à la certification.
- Accélérer la mise en place de Kinshasa Mercantile Exchange (K.M.E) tel que voulu par le Président de la République lors de la 24ème réunion du Conseil des Ministres, tenue à Kalemie le 09 novembre 2024. Le K.M.E a été placé sous la coordination du Ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire.
Ses principales missions incluent la traçabilité et la transparence, la certification et la conformité, la valorisation économique, et la réduction des risques pour les acheteurs internationaux.
- Intensifier les Zones Economiques Spéciales à travers le pays pour la transformation locale de nos ressources. Le cas de la ZES de MUSIENENE au Nord-Kivu est une des réponses à saisir par les opérateurs économiques de l’Est pour transformer le cacao et le café. Les Zones Economiques Spéciales de MILUNA, au Sud-Ubangi et KIN MALEBO, à Kinshasa sont également des opportunités à saisir pour la transformation locale.
- Diversifier les marchés en saisissant les opportunités offertes par l’AGOA pour les USA, et l’Asie qui regorge près de la moitié des consommateurs sur la planète.
- Renforcer la meilleure collaboration avec l’Union Européenne qui est un partenaire privilégié pour la RDC afin de mettre en place des systèmes de diligence raisonnée, c’est-à-dire des mécanismes de surveillance et de rapportage sur les processus de production, de transformation et de commercialisation des produits.
Je vous remercie.
Le Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, participe activement à la RawMaterialsWeek 2024, qui se déroule du 9 au 13 décembre à Bruxelles en Belgique. Cet événement majeur réunit des acteurs internationaux autour des enjeux de transparence, de développement durable et de responsabilité dans l'exploitation des ressources naturelles.
Au nom du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, le Ministre a réaffirmé l’engagement de la RDC à transformer ses richesses naturelles en levier de prospérité partagée et d’innovation pour la transition énergétique mondiale. Le Ministre a souligné l'importance de la coopération avec Council of the European Union, partenaire clé dans la lutte contre l'exploitation illégale des ressources, et dans le renforcement de la gouvernance du secteur minier.
A travers des initiatives telles que le Conseil Congolais de la Batterie et la mise en œuvre de normes rigoureuses de traçabilité, la RDC se positionne comme un acteur incontournable de l'économie bas carbone mondiale. Le Ministre a appelé à un soutien accru des partenaires internationaux pour investir dans la transformation locale, partager des innovations technologiques et renforcer la traçabilité des minerais.
Le Gouvernement congolais reste déterminé à construire un secteur minier exemplaire, vecteur de développement durable et de bénéfices tangibles pour ses populations.
César Nkangulu
Dans le cadre des états généraux du Portefeuille de l’Etat, qui se tiennent au Centre financier de Kinshasa, Albert Zeuphak, Directeur pays de la Banque Mondiale, a exposé, hier mardi 10 décembre 2024, des recommandations pour améliorer la gestion des entreprises publiques congolaises.
Intervenant par visioconférence dans le panel sur le cadre juridique et institutionnel, ainsi que la réforme des entreprises publiques, il a insisté sur trois axes prioritaires : renforcer la gouvernance des entreprises publiques pour en faire des moteurs de croissance économique; digitaliser les services, afin de garantir une gestion transparente et réduire les pratiques opaques, et établir des contrats de performance clairs, assortis de sanctions pour les mandataires ne respectant pas les engagements fixés.
Dr Zeuphak a réaffirmé la disponibilité de la Banque Mondiale à collaborer étroitement avec la RDC pour accélérer ces réformes, tout en appelant les mandataires à jouer un rôle actif en levant les obstacles à la performance des entreprises publiques.
« Il est essentiel d’enlever les barrières qui se trouvent sur l’autoroute et empêchent les entreprises publiques d’évoluer », a-t-il déclaré.
Ces états généraux, réunissant des acteurs clés du secteur public et privé, visent à évaluer les défis structurels des entreprises publiques et à proposer des solutions pour maximiser leur contribution au développement économique.
Face à des critiques récurrentes sur leur faible rentabilité et leur manque de transparence, la RDC s’engage, avec le soutien de partenaires internationaux comme la Banque Mondiale, à transformer ses entreprises publiques en leviers de croissance économique durable.
LP/Infos.cd
Les "Changementistes" de la Constitution face à leur premier sujet pour TP (Travaux Pratiques) ...
A Lobito, Félix Tshisekedi a adressé à ses pairs angolais, zambien et américain un message clair et rassurant. Il l'a fait en sa qualité de garant non pas de la Nation, mais notamment "du respect des traités et accords internationaux", conformément à l'article 69 de la Constitution. Ces extraits sont assez édifiants : "Le Corridor de Lobito est assurément un levier majeur de croissance, un modèle d’intégration régionale et une source de prospérité partagée. Je suis convaincu que, grâce à notre coopération et à notre détermination, ce projet dépassera toutes les attentes et changera durablement la trajectoire de notre région. La République Démocratique du Congo est prête à jouer pleinement sa partition dans cette dynamique. Avec nos frères et sœurs de la région, nous avancerons, animés par une vision commune et une volonté inébranlable de construire un avenir meilleur pour nos peuples".
Faciliter la circulation des marchandises...
Point n'est besoin de consulter les Constitutionnalistes Boshab ou Mbata, moins encore leurs collègues Kabamba ou Mampuya, pour savoir ce que cela signifie en Droit international : le corridor de Lobito s'insère parfaitement dans l'énoncé des articles 215 et 217 de la Constitution qualifiée de mauvaise, mieux de maléfique à cause entre autres de ces dispositions massacrées sérieusement par les Udepesiens.
Le premier dispose : "Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie".
Le second : "La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine".
A propos du corridor de Lobito, l'information n'a pas été suffisamment exploitée faute de temps : la veille, précisément le 3 décembre 2024, le Parlement congolais (Assemblée nationale et Sénat avec sa majorité USN) s'est précipité pour adopter le projet de loi autorisant la ratification de l’accord portant création de l’Agence de facilitation de transport en transit du corridor de Lobito. L'adoption, pour rappel, est fondée sur le Rapport de la Commission des relations extérieures sur la ratification par la RDC de l'accord portant création de l'Agence de Facilitation du Transport en Transit du Corridor de Lobito "AFTTCL", signé à Lobito, le 27 janvier 2023 entre la RDC, l'Angola et la Zambie.
Présidée par Christophe Lutundula, cette commission estime que " la RDC peut ratifier cet accord en raison de l'importance stratégique dudit corridor pour l'économie de la RDC et de la politique d'ouverture économique, basée sur un partenariat gagnant-gagnant, telle que prônée par le président de la République".
A en croire sa Cellule de communication, les sénateurs congolais "pensent qu'en attendant la construction du corridor interne qui devra partir du Grand Katanga au port en eaux profondes, en construction à Banana, en passant par l'espace Grand Kasaï, le Grand Bandundu, Kinshasa, et le Kongo central, le Corridor de Lobito reste le moins coûteux de tous les corridors jusqu'ici exploités par la RDC. La RDC avait, en effet, longtemps recouru à ce corridor colonial, avant sa paralysie à la suite de la guerre de libération de 1975 en Angola".
Elle relève que "Cet accord institue les facilités juridiques et administratives nécessaires à la libre circulation des personnes et des biens du port maritime de Lobito vers les différents débouchés situés sur les territoires des États signataires".
La Cellule de communication précise : "En ratifiant cet accord, la RDC poursuit plusieurs objectifs notamment fournir un itinéraire plus efficace pour le transport des marchandises par voie de surface entre les territoires des États signataires et la mer, Assurer le mouvement expéditif du trafic tout en évitant des retards dans la circulation des marchandises en transit en prenant toutes mesures nécessaires (...), Faciliter la circulation des marchandises à travers les territoires des États-parties et Fournir toutes les facilités nécessaires pour le trafic en transit".
Retenez bien l'écart entre l'accord signé le 27 janvier 2023 à Lobito et son adoption par le Parlement congolais le 3 décembre 2024, soit presque deux ans pendant que les bailleurs de fonds en parlent depuis plusieurs années.
Débat clos entre abandon partiel de Souveraineté et Cession des terres !
On imagine bien la posture dans laquelle la délégation congolaise s'est retrouvée à Lobito face aux délégations angolaise, zambienne, américain et tanzanienne le 4 décembre après tout le quiproquo entretenu autour des articles 214, 215, 216 et 217, articles justifiés comme l'une des raisons non plus de la révision, mais du changement de la Constitution.
Dans son speech pendant la quadripartite, Félix Tshisekedi a tenu, Dieu merci, des propos rassurants selon lesquels "Le corridor de Lobito n’est pas seulement un projet d’infrastructure. C’est un trait d’union entre nos trois pays – la République Démocratique du Congo, la Zambie et l’Angola. Il symbolise notre volonté collective à convertir le potentiel de nos pays en une prospérité tangible pour nos populations, en favorisant une interdépendance harmonieuse où nos économies pourront s’épanouir mutuellement".
Sait-on ce qu'il vient de faire là ? En donnant aux "Changementistes" un sujet pour TP, il les désavoue par avance et publiquement.
Une façon de déclarer clos le débat autour de la confusion inutilement entretenue entre abandon de souveraineté et cession des terres !
PROCHAINEMENT : "Corridor de Lobito, Mobutu et Occident"
Omer Nsongo die Lema
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A trois semaines des fêtes de fin d’année, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, a échangé, le jeudi 5 décembre, dans son cabinet, avec les représentants de gros importateurs, conduits par Laurent Yogo, chef du Département en charge des questions juridiques et sociales à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).
C’est dans le souci de voir les Kinois, en particulier, et les Congolais, en général, fêter dans de bonnes conditions lors des fêtes de fin d’année, comme le souhaite le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, que le patron de l’Economie Nationale voulait s’assurer, auprès de gros importateurs, de la quantité des stocks des vivres dont ils disposent dans leurs entrepôts pendant cette période où la demande augmente sur les marchés.
Répondant aux préoccupations du Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie nationale, les représentants de Socimex, Mondiale Food, AfriFood, Sodeco, Beltexco… ont tous promis que leurs sociétés disposent d’importants stocks pouvant permettre à la population congolaise à passer les festivités de fin d’année sans inquiétude et à continuer à s’approvisionner avec le même rythme pendant tout le premier trimestre de l’année 2025.
Parlant au nom des importateurs, John Mwenda, le DG de la société Cowbell, a eu des propos rassurants : «Nous avons fait savoir au Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, et l’ensemble du Gouvernement que tous les importateurs représentés lors de cette réunion, ont des stocks importants dans leurs entrepôts.
En ce qui nous concerne Cowbell, nous avons en permanence minimum trois mois des stocks dans nos entrepôts à Kinshasa, à Lubumbashi, à Goma, à Mbuji-Mayi, à Kananga. Et c'est la même chose pour les autres importateurs».
Et de poursuivre : «Nous avons travaillé avec le Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie Nationale, sur la baisse des prix de quelques produits de première nécessité. C’est dans ce cadre que plusieurs mesures ont été prises au niveau du Gouvernement, avec à la clé, un Décret signé par la Première Ministre, qui est déjà en application au niveau de la douane et dont les effets vont commencer à porter leurs fruits à partir de mardi de la semaine où le VPM sera lui-même sur le terrain pour s'assurer de l'effectivité de la baisse des prix».
Revenant sur le Décret signé le 19 septembre par la Première ministre, Judith Suminwa, portant suspension de la perception de la TVA et rabattement des taux des droits ; taxes et redevances sur les produits alimentaires de première nécessité, le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, a rassuré ses interlocuteurs que « les réformes engagées vont se poursuive et que, certaines parmi elles, seront pérennisées ».
«J'ai déjà annoncé à certains parmi vous que nous allons intensifier des efforts de manière à alléger votre travail », a-t-il poursuivi. Et de conclure : «Nous allons poursuivre des réformes par rapport à tout ce qui touche les éléments des coûts, parce que la bataille du pouvoir d'achat ne se gagne pas en un seul jour ; elle se gagne dans la durée».
Le Patron de l’Economie Nationale a clôturé la réunion en annonçant la tournée qu’il va effectuer au début de la semaine prochaine dans quelques entrepôts à Kinshasa pour se rendre compte qu’il y a suffisamment des stocks et que le Décret de la Première ministre produit déjà des effets.
César Nkangulu
La Direction Générale des Impôts (DGI) a atteint et dépassé les assignations pour l’exercice 2024. Une performance remarquable dans l’histoire du fisc congolais. La DGI devrait mobiliser 14.016.683.713,00 de francs congolais cette année. Une agréable surprise, elle a collecté 14.394.468.557.095,40 FC soit 102,70 % des réalisations en novembre. Les recettes de décembre constituent un bonus pour le Gouvernement. Du jamais vu en RDC.
L’arrivée du Directeur Général Barnabé Muakadi Muamba à la tête de cette régie financière en 2020, a tout changé. Une vraie révolution dans la mobilisation des recettes, toujours croissantes. Les statistiques explosent depuis quatre ans. La DGI est devenue la mère nourricière de la République. Elle mobilise chaque année plus ou moins la moitié des recettes du budget de l’Etat.
Au lieu d’encourager les résultats, les obscurantistes les combattent
La RDC est-elle maudite ? Tout ce qui marche subit des pesanteurs et est ramené vers le bas. Telle est la propension dans tous les secteurs. Les prouesses réalisées par la DGI ne sont pas appréciées par tous. La grande majorité des contribuables et des citoyens les saluent tandis que les obscurantistes les combattent. Les politiciens véreux et les réseaux maffieux ne voient que leurs intérêts mesquins.
Tenez : depuis un temps, une campagne d’intoxication et de diabolisation est menée contre le DG Muakadi. Que lui reproche-t-on exactement ? Ses performances ? La politisation à outrance des institutions, des services et des entreprises de l’Etat, détruit le pays. Elle ignore les talents et les compétences. Elle rime avec la médiocrité, le clientélisme, le copinage, le tribalisme et l’anarchie. On est toujours dans une logique de ‘’ ôte-toi pour que je m’y mette pour me servir’’. C’est la sempiternelle question du partage du gâteau au Congo.
Course à la mangeoire après les élections de 2023 ?
Bien des politiciens fulminent de colère et d’impatience ; surtout ceux ayant accompagné Félix Tshisekedi pour sa réélection à la magistrature suprême. Ils pensent qu’appartenir à la ‘’ nébuleuse ’’ Union sacrée, ouvre automatiquement la voie aux postes, synonyme d’accès à la mangeoire. L’opposition n’est pas non plus en reste. Tous les politiciens sont les mêmes. Opposition et majorité hétéroclite au pouvoir, c’est la même race des vipères ; à quelques exceptions près.
Une année après les élections, certains sont frustrés. D’autres sont insatiables. D’où, tous les coups sont permis. Dans leur bataille, ils utilisent les chiens enragés et les pseudo-influenceurs ayant trouvé un marché lucratif derrière les polémiques. Des sous-traitants qui exploitent abusivement la presse et les réseaux sociaux pour manipuler les esprits. D’illustres inconnus et maîtres chanteurs sont rétribués et déployés dans les médias pour nuire aux autres.
Selon plusieurs sources, les membres de l’Union sacrée exercent la pression sur le Président Tshisekedi afin d’obtenir des nominations dans les entreprises publiques. Le mythe du ‘’ poids politique ’’ est l’argument des membres apparents ou réels de la famille politique du Chef de l’Etat. Même ceux nommés au Gouvernement Suminwa sont toujours insatisfaits. Ils tiennent absolument à élargir leurs cercles. Ceux restés en marge des institutions s’impatientent. Ils veulent ‘’ se retrouver ’’ et positionner les membres de leurs familles, tribus, partis politiques voire leurs ‘’ épousettes ’’.
La tête de Barnabé Muakadi visée
Le DG de la DGI est la principale cible de certaines forces obscures qui souhaitent sa défénestration. La jalousie et la cupidité des acteurs politiques sont pernicieuses pour le pays. Muakadi réalise ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a fait depuis la création de la DGI. Est-on sûr de le remplacer par quelqu’un d’autre qui ferait mieux que lui ? Il n’est certes pas un chef coutumier ou un monarque pour régner ad vitam aeternam. Mais, on ne change pas l’équipe qui gagne, dit-on. Un remplacement par clientélisme politique nuit à la République.
Des officines politiques tentent de créer un conflit imaginaire entre le ministre des Finances Doudou Fwamba et le DG Muakadi. A ce sujet, nos confrères du journal Géopolis ont apporté l’éclairage cette semaine sur un prétendu conflit entre les deux hommes. Dans sa parution du lundi 2 décembre, Géopolis titrait « Stratégie maléfique d’implosion fiscale : Aucun nuage entre Doudou Fwamba et Barnabé Muakadi ». Le journal dépeint une « trollisation » orchestrée par des individus mal intentionnés.
Des rumeurs pour alimenter la polémique ?
Un ancien ministre des Finances qui a requis l’anonymat, a scruté les dernières mises en place dans les régies financières. Il précise que « la question est sensible au regard des positionnements des uns et des autres. J’ai subi trop de pressions à l’époque, alors que cela relève de la compétence des directeurs généraux. Les propositions sont soumises au ministre pour paraphe. A la DGRAD et à la DGDA, la mise en place a été faite. A la DGI, on attend depuis trois mois ».
Cependant, il convient de noter que toutes les régies financières n’ont pas présenté concomitamment leurs propositions au ministre de tutelle. De plus, l’agenda du ministre était saturé avec la session budgétaire au Parlement, les assemblées annuelles de Bretton Woods, les projets de lois présentés à l’Assemblée nationale et l’itinérance du Chef de l’Etat dans les provinces.
Le DG Barnabé Muakadi Muamba, quant à lui, est concentré sur le bonus à donner au Gouvernement en décembre. On devrait le considérer comme un Père Noël pour cet exploit qui ne peut que réjouir le ministre Fwamba. Il n’y a donc pas de zones d’ombre entre les deux hommes. Si conflit il y a, il faut le chercher ailleurs.
Gaby Kuba Bekanga
Les Etats généraux du Portefeuille se tiendront bel et bien, du 9 au 14 décembre 2024, au Centre financier de Kinshasa. S'exprimant à ce sujet, le Ministre Jean-Lucien Bussa a explicité qu'il sera question, lors de ce rendez-vous, de poser le vrai diagnostic en examinant les maux dont souffrent les entreprises du Portefeuille de l'Etat pour des solutions durables.
"Est-ce le mal de gouvernance ? Est-ce le problème de gestion, de vision stratégique, est-ce le mal du déficit de l'intervention de l'État ? Est-ce le mal de cohérence de politique ; est-ce le mal du profil des mandataires ? Est-ce le problème des motivations des mandataires ; de recrutement du personnel, du surendettement des entreprises ?", s'interroge le Ministre Jean-Lucien Bussa. Il rassure que tous ces maux seront passés en revue et les vraies réponses vont permettre de changer de paradigme.
Parlant de l'organisation pratique de ces assises, le patron du Portefeuille renseigne qu'il est prévu six panels à travers lesquels des éminents professeurs, des experts nationaux dont des mandataires et des acteurs de la société civile vont donner leurs contributions sur les différentes thématiques. Il en est de même pour des experts du monde qui vont partager leur expérience réussie dans la gestion du Portefeuille. "Cette panoplie d'experts, de compétences va nous permettre de sortir certainement des États généraux avec des recommandations qui seront prises dans l'intérêt général en tenant compte des aspects aussi pratiques que théoriques de notre pays, mais aussi en se référant au modèle comparé de ceux qui ont réussi à faire du Portefeuille de l'Etat un levier important du développement économique et social", indique le patron du Portefeuille congolais.
Pour rappel, la réflexion va tourner autour du thème "faire du Portefeuille de l'Etat un puissant levier de la croissance économique et du développement social de la République Démocratique du Congo". Ce, pour des réformes en profondeur en vue d'une gestion transparente axée sur les résultats. Ce qui va certainement rendre les entreprises du Portefeuille plus performantes et accroître efficacement leurs contributions au budget de l'Etat. En clair, le Portefeuille doit servir de moteur de création d'emplois et des richesses. Telle est d'ailleurs la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui voudrait sentir l'impact des entreprises du Portefeuille sur l'amélioration de l'économie et du social des Congolais.
La Pros.