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Sous l’œil vigilant   de Mme Yvette Tembo Kulemfuka, la Ministre Provinciale des Finances et Economie, DGRK : les Directeurs ont signé des contrats de performance pour la maximisation des recettes de Kinshasa

*Depuis son avènement à la tête des Finances et Economie de la ville province de Kinshasa, madame Yvette Tembo Kulemfuka ne dort pas sur ses lauriers, dans le seul souci de maximiser davantage les recettes, afin de permettre à l'Exécutif provincial de se doter des moyens de sa politique, pour l'exécution effective de son ambitieux Programme d'actions quinquennal dénommé "KIN EZO BONGA". 

C'est dans ce cadre que la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka, a présidé une réunion technique avec la délégation de la DGRK -Direction générale des Recettes de Kinshasa-, conduite par son Directeur Général, Michée Musaka Mayelenkay. Réunion au terme de laquelle tous les Directeurs de toutes les directions de suivi des recettes de la DGRK ont, en présence du numéro un des Finances et Economie de Kinshasa, signé les contrats de performance. Cela, en perspective des missions de contrôle que la grande Régie financière provinciale de Kinshasa va bientôt effectuer sur le terrain auprès des assujettis.

Il sied de signaler que ces contrats de performance reflètent les attendus que chaque Directeur avait proposés, en termes d'assignations minima, à la haute Direction de la Régie financière provinciale. Comme pour dire que rien ne leur a été imposé, mais plutôt fixé par chacun sur base des données personnelles en leur possession.

L'occasion a été pour madame la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa d'inviter tous les signataires des contrats de performance à honorer les engagements pris, et à ne ménager aucun effort, pour une mobilisation accrue des recettes, afin d'accompagner le Gouvernement provincial dans la modernisation de la ville province de Kinshasa. "Aucun dérapage ne sera toléré, et tout acte de corruption sera sévèrement sanctionné", a tapé du point sur la table Yvette Tembo Kulemfuka, qui a, tout de même, rassuré ses interlocuteurs de sa collaboration, pour qu'ensemble, ils puissent atteindre voire dépasser les assignations.

Par ailleurs, madame la ministre provinciale a invité les Directeurs présents à la réunion à faire diligence, pour déployer leurs équipes sur le terrain le plus tôt possible, avant la période de la courtoisie fiscale, question de ne pas faire échapper à la ville ce qui lui est dû.

Peu avant, le Directeur Général de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay, a présenté à l'argentière kinoise les différentes modalités de ces missions de contrôle. Parmi ces modalités figurent, entre autres, la liste exhaustive des contrôleurs ou missionnaires à déployer sur le terrain, ainsi que la celle des personnes physiques ou morales qui seront soumises au contrôle.

Sur le terrain, les contrôleurs auront comme travail de recenser les assujettis non répertoriés, dans le seul but de maximiser les recettes de la ville.

Aussi, le système imposable rd-congolais étant déclaratif, ils auront à vérifier si ce que les contribuables avaient déclaré reflète la réalité sur le terrain. 

Car, outre la fraude fiscale, Kinshasa connaît un sérieux problème d'évasion fiscale avec des contribuables de mauvaise foi. Ce qui fait que la DGRK, depuis sa création en 2008, ne mobilise que moins de 5% du potentiel fiscal kinois.

Aux Kinoises et Kinois, principaux assujettis, le Directeur Général de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay, a lancé un appel en lingala, l'une des quatre langues nationales rd-congolaises, afin de s'acquitter de leurs devoirs civiques, pour le développement de leur ville capitale.

Enfin, il y a lieu de noter que ces missions de contrôle dont le lancement est attendu dans les tout prochains jours, seront évaluées toutes les deux semaines, sous la supervision de Mme Yvette Tembo Kulemfuka,  la Ministre Provinciale des Finances et Economie.

Bijou Ndjodji Bateko

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Hausse des prix des denrées alimentaires, RDC : Le gouvernement supprime les taxes et les redevances sur les maïs

Le Gouvernement congolais a, au cours de la réunion du conseil des Ministres du vendredi 09 août 2024, adopté des mesures fortes pour lutter contre la vie chère en République Démocratique du Congo. Dans ce lot, figure entre autres la suppression des redevances et des taxes sur le maïs. Ces obligations fiscales appliquées sur cette denrée alimentaire de première nécessité pour la plupart des congolais, pèsent sur le panier de la ménagère.

Le compte-rendu de cette réunion conduite par le Président de la République qui revenait fraichement de Bruxelles, indique que les mesures fiscales et parafiscales adoptées portent notamment sur la suppression de tous droits, taxes et redevances sur le maïs. Il s’agit d’un total de vingt-quatre actes, dont certains sont supprimés, d’autres sont réduits de 5%, 25% et 50%.

Dans le même ordre d’idée, les barrières illicites ont été supprimées. Leurs existence influent sur les prix qui montent de façon intempestive. A cet effet, le Gouvernement congolais se réserve le droit de sanctionner toute personne qui sera pris main dans le sac.

Il a par ailleurs été décidé de l’évaluation et la certification sur PV des ‘’stocks existants et en cours ayant traversé les frontières’’, et ce, dans le but, selon le Gouvernement piloté par Judith Sumunwa, de relever les prix en vigueur avant la mise en œuvre des mesures et de contrôler le taux de change appliqué par les gros importateurs et distributeurs.

La hausse des prix des produits alimentaires expliquait Albert Lutete dans son ouvrage Système coopératif et développement communautaire, est aussi due au fait qu’il y a trop d’intermédiaires qui ne laissent pas le paysan vendre sa marchandise. Ils entretiennent la spéculation en vue d’obtenir la baisse des prix au détriment du producteur pour revendre à un prix deux ou trois fois plus cher. Cet Inspecteur Générale des Finances a suggéré l’organisation des agriculteurs en sociétés coopératives.

Pour atteindre les résultats attendus, le Gouvernement devra outre l’application stricte et le contrôle rigoureux des décisions prises, miser aussi sur la construction et/ou l’entretien les routes des dessertes agricoles qui connectent les milieux de production aux centres de consommation. Il faut actionner à cet effet l’OVDA (l’Office des Voies de Desserte Agricole) afin qu’elle mette sur pied un réseau routier efficace pour cette fin.    

Jonas Shampa

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Crise économique en RDC : le désespoir de la population face à la mauvaise gouvernance !

 Les indicateurs économiques sont au rouge, d’aucuns parmi les congolais, surtout ceux vivant à Kinshasa, la capitale, ont peur d'affronter l'avenir car, plus les années avancent, plus la vie devient chère. L’hémorragie de galopade intempestive des prix continue de faire son bonhomme de chemin. Sur les marchés de Kinshasa, les produits ont à défaut de doubler, triplé. 

Le minimum pour nourrir une famille modeste, c'est 14.500 francs congolais, équivalent à 5 dollars américains. Comme qui dirait qu'il n'y a rien pour rien, à chaque aisance équivaut un prix à payer. Vivre à Kinshasa est un calvaire qu'il faut porter et le prix à payer, c'est la vie chère qui se constate à travers la hausse du taux de change, le prix élevé des denrées alimentaires de première nécessité, le coût élevé de transport dû notamment à la hausse de prix du carburant à la pompe, sans oublier la pénurie d'eau et de l'électricité dans certains sièges des institutions.

Le faible niveau des revenues des congolais n’est plus un secret. Quand on sait que le salaire d’un fonctionnaire de l'Etat ne lui permet pas de nouer les deux bouts du mois, alors qu'il est tenu aux devoirs de scolarité des enfants, leur alimentation, santé, logement, frais de transport... Visiblement ce n'est pas la joie. Ce maigre salaire n’est pas régulier, les fonctionnaires accumulent des impaiements, il y a de quoi dire que la vie qu'ils mènent au quotidien, ne leur permet pas d’être efficaces et de produire à la hauteur des attentes. Les 8 heures de travail ne sont pas respectées pour cause d’embouteillages monstres. Le travail commence en retard et fini avant l’heure de la fin.

Dans un pays d'urgence humanitaire où tout est prioritaire, il faut tabler sur les priorités des priorités. Si l'agriculture locale artisanale a réussi à nourrir des milliers des congolais, visiblement elle a prouvé ses limites. Il faut envisager son industrialisation, socle du développement, car elle permettra aussi l’exportation qui ramènera plus des devises dans le trésor public. 

Mais on se demande comment peut-on vivre la rareté et la hausse de prix des aliments dans un pays où une graine de maïs, de tomate, peut germer sans injection des engrais chimiques.

Si l'agriculture artisanale peut couvrir tant soit peu les besoins alimentaires, l'agriculture industrielle rendrait le Congo un paradis où des questions de nourriture ne seront plus d'actualité.

Encore faut-il résoudre en attendant, l'épineux problème des voies de communications qui permettraient de relier les zones de production artisanale jusqu'ici exploitées aux grands centres de consommation.

Jonas Shampa

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Le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement garde la tête du classement de l’Indice de transparence de l’aide 2024

  • La Banque est félicitée pour la publication détaillée des objectifs de ses projets, de documents relatifs à l’appréciation préalable de leur impact, d’études environnementales et de rapports d’évaluation

Une fois de plus, Publish What You Fund (« Publiez ce que vous financez »), la campagne mondiale pour la transparence de l’aide et du développement, estime que le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement est le plus transparent de tous. Ce portefeuille est en tête parmi 50 institutions de développement mondiales, avec une note inégalée de 98,8 selon l’Indice de transparence de l’aide 2024 publié ce jour.

En 2022, le portefeuille souverain de la Banque a gagné quatre places dans ce classement, en prenant la tête. Il est ainsi devenu une référence pour la publication de données de grande qualité. Pour la deuxième fois d’affilée, le résultat obtenu souligne les efforts continus de la Banque et la priorité qu’elle accorde à la publication de données de bonne qualité.

L’Indice de transparence de l’aide suit la transparence des plus grandes organisations d’aide internationales depuis 12 ans.

L’Indice 2024 évalue six portefeuilles souverains (du secteur public) et six portefeuilles non souverains (du secteur privé) d’institutions de financement du développement (IFD). Les portefeuilles souverains d’institutions de financement du développement occupent trois des cinq premières places du classement, la Banque africaine de développement arrivant en tête, suivie par la Banque interaméricaine de développement à la deuxième place et l’Association internationale pour le développement de la Banque mondiale à la quatrième place.

« Cette reconnaissance de Publish What You Fund me fait vraiment très plaisir. Elle témoigne une fois de plus de l’engagement du Conseil d’administration, de la direction et du personnel de la Banque à constamment améliorer la divulgation des montants de l’aide par la fourniture de données cohérentes, de grande qualité et facilement accessibles », a déclaré le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.

« Cette première place du classement est d’autant plus significative au vu des nouvelles normes d’évaluation plus strictes, et des nouvelles exigences en matière de transparence pour les institutions de financement du développement. Que notre portefeuille souverain soit considéré deux fois de suite comme le plus transparent de toutes les organisations de développement du monde entier est tout simplement fabuleux. Je félicite Publish What You Fund pour son travail bien nécessaire, et même vital, visant à rendre plus transparents et plus efficaces les efforts d’aide et de développement », a ajouté Adesina.

Selon le rapport, le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement, qui occupe la première place de l’Indice 2024, a démontré son engagement à publier de très bonnes données, de grande qualité, concernant ses activités. Le rapport cite à titre d’exemple les données publiées au sujet du projet Zambie – Programme sanitaire de Lusaka – Infrastructure durable résistante au changement climatique. Le rapport salue la Banque pour la publication détaillée des objectifs du projet, de documents relatifs à l’appréciation préalable de son impact, d’études environnementales et de rapports d’évaluation – un total de plus de 29 documents publiés en français et en anglais.

« Nous félicitons la Banque africaine de développement, qui garde la tête du classement de l’Indice de transparence de l’aide avec son portefeuille souverain. Il s’agit là d’un résultat couronnant une attention constante apportée à la transparence, d’un engagement significatif envers le processus de l’Indice de transparence de l’aide et d’un engagement proactif auprès de la communauté de l’IITA », a expliqué Gary Forster, le PDG de Publish What You Fund.

« La Banque africaine de développement a démontré que des progrès pouvaient être accomplis rapidement et efficacement en adhérant aux meilleures pratiques et en veillant à la disponibilité de l’information. Le souhait de la Banque de fournir des données utiles et opportunes ne se limite pas à ce que nous mesurons dans le cadre de l’Indice : nous sommes aussi impressionnés par son investissement dans Map Africa, un portail qui aide les parties prenantes à localiser les différents projets et à s’informer à leur sujet », a encore ajouté M. Forster.

L’Indice de cette année met l’accent sur l’importance des institutions de financement du développement en tant que véhicules de l’aide internationale. « Le programme de réforme en cours des banques multilatérales de développement promet d’augmenter les ressources, d’autoriser des investissements à plus haut risque, de rationaliser les méthodes de travail et d’améliorer la coordination entre les banques. Dans la plupart des cas, la croissance des banques proviendra d’emprunts accrus sur les marchés des capitaux plutôt que du recours aux aides financières », précise le rapport.

Le portefeuille non souverain de la Banque africaine de développement a été évalué pour la deuxième fois et de manière distincte dans le cadre de l’Indice 2024. Son portefeuille non souverain s’est classé 13e des 50 institutions de développement mondiales comparées à cette occasion.

 

Le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement garde la tête du classement de l’Indice de transparence de l’aide 2024
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