La République Démocratique du Congo et la République d'Angola réfléchissent sur la possibilité d'établir une coopération bilatérale et économique durable pour faire bénéficier les ressources communes à leurs peuples respectifs à travers la première édition du Forum économique. Ce dernier est organisé par le Ministère de l'Economie Nationale de la République démocratique du Congo, en partenariat avec le Ministère de l'Economie et de la Planification de l'Angola. Cette première édition qui a été ouverte par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde à l'hôtel Pullman, va poser des bases pour une coopération économique solide et émergente pour le bien-être de deux peuples. Durant deux jours, soit du 31 au 1ᵉʳ août 2023, les experts et entrepreneurs de deux pays vont développer et réfléchir sur plusieurs sous thèmes notamment : la coopération économique entre la RDC et l'Angola, les opportunités d'affaires et les investissements, la circulation des biens et des personnes, sans oublier des questions de sécurité aux frontières communes. Ouvrant officiellement ces assises, le Premier Ministre Sama Lukonde a circonscrit l'importance de la tenue de ces travaux. A l'en croire, ces assises, accès sur le thème « Partenariat économique pour une croissance partagée », mettent en évidence l'importance de la coopération économique entre les deux pays telle qu'exprimée par les deux Chefs d'Etats, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Joao Lourenço lors de leur récente rencontre en Angola. « Ce forum tire ses origines de souches ancestrales du royaume du Kongo et de l'empire Lunda, contenant les espaces actuellement occupés par la République Démocratique du Congo et la République d'Angola, marque la volonté de nos deux chefs d'États et traduit l'expression de deux peuples à vivre ensemble. Il consolide ainsi la coopération bilatérale entra-africain nourrissant les perspectives d'un bien-être collectif. Il va à coup sûr œuvrer pour l'émergence d'un partenariat mutuel bénéfique dans une Afrique en quête de son identité. Quoique séparée par une frontière terrestre et maritime, longue de 1511 kilomètres qui s'étalent sur cinq provinces congolaises, à savoir le Kongo central, le Kwango, le Kasaï, le Kasaï central et le Lualaba. Nous sommes un seul et un même peuple », a déclaré le premier des warriors. Pour le Chef du Gouvernement, la République Démocratique du Congo et la République d'Angola ont toujours entretenu des relations bilatérales importantes. Les deux pays possèdent des ressources naturelles abondantes, notamment des minéraux tels que le diamant, le cuivre, le pétrole, de la faune et de la flore riches en biodiversité, des terres arables et des ressources halieutiques qui constituent une base économique solide pour un développement durable. Le Forum économique qui s'ouvre ce jour offre une grande opportunité au projet intégrateur grand Inga, la relance de l'économie angolaise par la fourniture de l'énergie électrique, tel que formulé d'ailleurs par la République d'Angola à travers une lettre d'intention d'achat de 5000 mégawatts. Il augure aussi un espace de coopération bénéfique pour les deux peuples. De l'avis du Premier Ministre Sama Lukonde, le rapprochement entre les deux pays peut poser le jalon pour la création d'une zone de libre-échange. « Ce rapprochement entre la République démocratique du Congo et l'Angola, deux géants au coeur de l'Afrique, pourrait constituer le point de départ de l'intégration économique de toute l'Afrique Centrale, un maillon essentiel pour la création d'une Zone de libre -échange en Afrique subsaharienne. J'estime que ce forum va renforcer les liens commerciaux et économiques entre les deux pays, encourageant les partenariats et les investissements mutuellement bénéfiques », a souligné le Premier Ministre. Bien avant le mot d'ouverture du Chef du Gouvernement congolais, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Économie de la RDC, Vital Kamerhe, a prononcé le mot de bienvenue en invitant les différents participants au débat et échanges fructueux dans les différents panels. Avant d'accorder la parole au Ministre de l'Économie et de la planification de l'Angola, Mario Augusto Caetano Joao, qui, à son tour, a salué l'organisation de ces travaux de deux jours. Plusieurs personnalités, membres des gouvernements, de la République Démocratique du Congo et de l'Angola, le Président de la FEC, le Directeur de l'ANAPI, les entrepreneurs congolais et angolais ainsi que plusieurs autres invités, ont pris part à cette cérémonie d'ouverture qui a été suivie par la visite des différents stands de deux pays. (avec la Cellule de communication de la Primature)
*Alors que la surchauffe s’accentuait, Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, Ministre des Finances, a pris le pari risqué d’annoncer tout un florilège de mesures courageuses, lors du briefing du 17 juillet 2023. Et, puis, il est passé aux actes. Aujourd’hui, en l’espace de quelques jours, les résultats positifs sont là. Désormais, le taux de change baisse sur le marché de change et le Franc congolais s’apprécie et reprend du poil de la bête sur les caprices dues à la spéculation ainsi qu’aux autres effets pervers de la surenchère. Au-delà des interventions de la Banque Centrale du Congo sur le marché, c'est surtout des mesures structurelles qui sont, désormais, d’application. Le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances, a ainsi pris le taureau par les cornes pour mener des actions rapides à impact immédiat. Stérilisation des dépôts en Franc Congolais Il a renforcé, par exemple, la politique des réserves obligatoires des Banques Commerciales auprès de la Banque Centrale du Congo. Ce qui, visiblement, a eu pour effet positif de stériliser une partie de leurs dépôts en Francs Congolais. Paiement de l’impôt en Franc Congolais A cela, s’ajoute une autre mesure, celle exigeant le paiement de l’impôt exclusivement en monnaie nationale. Voilà pourquoi, grâce à la coïncidence avec l'échéance fiscale de fin juillet, la demande de Francs Congolais a explosé et cela a entraîné le taux de change à la baisse. C'est donc, une tendance de fond favorisée par la conjonction des politiques budgétaire et monétaire mises en place. Il y a lieu de rappeler, par ailleurs, qu’en octobre 2021, Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, avait déjà préconisé la fin des paiements en cash au guichet de la BCC. En ce moment-là, une telle réforme avait été butée à une certaine résistance. Mais, à ce jour, sa mise en œuvre ayant bénéficié de l’appui total du Président de la République et de tout le Gouvernement, il y a lieu d’espérer que ce retour à la norme, consolidera durablement les efforts de stabilisation, pour longtemps, de la monnaie nationale en RD. Congo. LPM
Elysé Bokumwana Maposo, Vice-ministre du Budget, s’est résolument engagé à tout mettre en œuvre afin de relever le défi de la présentation, lors de la session de septembre prochain, au Parlement, du Budget 2024. Ce, conformément aux délais constitutionnels et aux attentes du Gouvernement de la République que dirige le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Sa présence, lundi 17 juillet 2023, aux travaux des Conférences budgétaires, au niveau de l’immeuble Intelligent, dans la commune de la Gombe, en est une illustration parfaite. Accompagné de quelques services de son ministère, au nom de son titulaire, le Ministre Aimé Mboji, pris dans plusieurs autres charges officielles, Elysé Bokumwana s’est rendu compte de l’évolution des travaux, une semaine après le lancement, et a exhorté toutes les administrations à l’œuvre à redoubler d’efforts pour venir à bout, le plus vite que cela puisse être possible, des missions leur confiées.
Si Elysé Bokumwana et Aimé Boji parviennent à présenter le Budget en septembre, dans les délais, c’est sera un exploit de plus puisqu’ils l’ont, tels de véritables warriors au front, réalisé l’année dernière. « Nous sommes en train de passer dans différents groupes de travail dans le cadre des Conférences budgétaires. Il y a la partie recettes et la partie dépenses. C’est comme ça que depuis que nous avons lancé les Conférences budgétaires le 10 de ce mois, nous avons voulu toucher de doigt les réalités de ce que nos administrations sont en train de faire par rapport au calendrier établi pour les différents services et ministères ou institutions qu’ils sont en train de recevoir par rapport à la défense de leurs budgets respectifs. C’est ainsi que nous avons programmé avec l’administration, le Secrétaire Général, le DG de la Direction de préparation et suivi du Budget de pouvoir passer dans les différents groupes pour toucher de doigt et voir comment les travaux sont en train d’être déroulés afin de les motiver pour qu’on puisse respecter le calendrier et les délais constitutionnels quant au dépôt du Budget au niveau du Parlement, le 15 septembre 2023 », a indiqué le Vice-ministre du Budget, au terme de sa visite au site ayant accueilli les Conférences budgétaires. La Pros.
*Instabilité du taux de change. Flambée des prix. Baisse substantielle du pouvoir d’achat. Exode des capitaux. Fléchissements des paramètres essentiels du cadre macro-économique. Détérioration des termes de l’échange dans les transactions économiques, commerciales et financières. Tous ces fléaux, y compris tant d’autres auxquels les spécialistes peuvent penser, ont été au menu du briefing co-animé à Kinshasa ce lundi 17 juillet 2023, tard dans la soirée, par Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, et Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, Ministre des Finances. Clés de voûte Renforcement de la régulation du flux et reflux en Franc congolais via le taux directeur et changement de politique en matière des réserves de change. Telles sont les deux clés de voûte que le Gouvernement, au travers de la Banque Centrale du Congo, entend appliquer pour stabiliser le taux de change sur le marché des monnaies. Batterie de mesures… Déjà, la Banque Centrale du Congo a commencé à intervenir sur le marché de change. Ces interventions vont, à coup sûr, se poursuivre jusqu’à la maîtrise totale de la situation économique et financière en RD. Congo. Bien plus, pour accroître l’utilité du Franc congolais, le Gouvernement va privilégier le paiement des impôts en Franc congolais. Ce qui, normalement, permettra d’accroître la demande en Franc congolais. Au-delà de tout, la Banque Centrale du Congo, en tant qu’autorité monétaire, intensifiera la surveillance des dépenses publiques alors qu’en même temps, elle assurera le suivi des plans de trésorerie. De son côté, le Gouvernement veillera à ce que les dépenses en espèces soient rationalisées et qu’elles soient ainsi strictement limitées au strict minimum. Appel à la confiance « Nous allons proscrire tous les paiements qui se font au guichet de la banque centrale. Nous allons réduire les sortis d’espèces. Ce sont des mesures que nous venons de prendre ce soir. L’objectif est de réduire la demande en devise pour privilégier la demande en FC. Les congolais doivent apprendre à faire confiance en notre monnaie, le Franc congolais. Il faut changer la mentalité et la culture par rapport à l’utilisation de notre monnaie. Nous sommes ce soir sans l’urgence, c’est-à-dire, la stabilisation. A partir de demain, les Banques Commerciales seront amenées à assurer plus de transparence notamment dans l’utilisation des devises afin d’éviter la fuite des capitaux », a annoncé, entre autres, M. Nicolas Kazadi Kadima. ‘’La situation sera stabilisée dans un futur proche’’, a-t-il promis, tout en arborant un air souriant. Marcel Ngoyi
Le Fonds central d'intervention d’urgence (CERF) intervient pour la deuxième fois en République démocratique du Congo dans le cadre des actions anticipatoires pour prévenir et contrôler le risque de propagation du choléra. 750 000 dollars ont été alloués, pour ce faire, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et au Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF). Ce, après trois semaines consécutives d'un nombre de cas supérieur à la moyenne dans la zone de santé de Kiambi, dans la province de Tanganyika. Cette allocation permettra aux agences et à leurs partenaires locaux de détecter rapidement les cas, d'assurer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour les communautés à risque, de fournir des soins médicaux et de promouvoir des pratiques d'hygiène sûres afin de réduire la propagation de la maladie. Et le Coordinateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, d’expliquer : "Je suis, une fois de plus préoccupé, par le fardeau additionnel que le choléra fait peser sur des communautés déjà extrêmement vulnérables en RDC. Mais, je trouve un grand soulagement dans le cadre d'action anticipatoire que l'équipe de pays a mis en place. Pour la deuxième fois cette année, les fonds du CERF pour l'action anticipatoire contre le choléra arrivent au bon moment pour fournir une assistance vitale à plus de 100 000 personnes, et pour prévenir et contenir la propagation de la maladie". En 2022, la RDC a rapporté 18 507 cas de choléra et 296 décès dans tout le pays. Depuis le début de cette année, la RDC a rapporté 18 844 nouveaux cas et 102 décès. La première activation du cadre en janvier a été motivée par l'augmentation des cas dans la zone de santé de Nyiragongo au Nord-Kivu. Cette aide financière fait partie d'un projet appelé "Action anticipatoire contre le choléra", qui implique la communauté humanitaire et le gouvernement de la République démocratique du Congo. L'objectif du projet est de détecter les poussées de la maladie et d'y répondre avant qu'elles ne se transforment en épidémies de grande ampleur. Les fonds complète plusieurs allocations récentes du CERF pour intensifier la réponse humanitaire dans les territoires affectés par une détérioration de la situation humanitaire. Et de conclure : "Il est essentiel que les autorités congolaises et les partenaires humanitaires et de développement travaillent ensemble pour prévenir, anticiper et répondre plus rapidement aux épidémies, et nous travaillons avec les autorités locales pour renforcer leurs capacités", a déclaré M. Lemarquis. "Un investissement plus important dans les systèmes nationaux et locaux, en particulier pour la surveillance de la santé et la préparation à la réponse, peut contribuer à réduire les réponses humanitaires et d'urgence." Emma Muntu
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mardi 04 juillet 2023, dans son cabinet de travail, la réunion de conjoncture économique sous forme d'un rappel concernant la revue trimestrielle sur le taux de change. Le Ministre d'Etat en charge du Budget, qui a fait office de porte-parole, a rappelé à la presse que ce phénomène de taux de change n'est pas typique à la RDC. Plusieurs autres pays du monde et de la région font eux aussi face à cette crise économique mondiale. A cet effet, pour faire face et éradiquer cet élan d'inflation, le Chef du Gouvernement a donné des instructions et mesures claires à mettre sur pied sur le marché de change. "Nous venons de terminer la réunion autour du Premier Ministre avec la gouverneure de la Banque Centrale et la Vice-Ministre des Finances autour de la question du taux de change. Je tiens d'abord à dire ici que c'est un phénomène qui n'est pas unique à la République démocratique du Congo. Plusieurs pays de la région et du monde font face à une crise d'inflation qui est importée suite à la crise économique mondiale. En guise de mesures pour essayer de freiner cet élan de dépréciation de notre monnaie, le Premier Ministre a commencé par rappeler les mesures qui ont été prises antérieurement pour endiguer ce phénomène-là. En premier lieu, Il s'agissait de publier chaque jour le taux de change officiel et parallèle dans les médias par la Banque Centrale. En deuxième lieu, rappeler la nécessité pour les bureaux de change d'afficher le taux à l'intérieur et pas à l'extérieur. Comme deuxième mesure, le bon taux directeur, celui de la BCC qui vient d'être relevé le sera peut-être dans les semaines qui viennent en vue de réduire la demande et d'absorber la liquidité sur le marché de change ainsi que contribuer à la stabilité de notre monnaie locale. La Banque Centrale va continuer aussi à utiliser tous les autres instruments classiques disponibles pour endiguer cette crise et permettre la stabilité de notre monnaie", a déclaré Aimé Boji Sangara, Ministre d'Etat, Ministre du Budget. (Avec la Cellcom/Primature)
La Centrale hydroélectrique de Busanga au service du peuple congolais
Une vue de la Centrale hydroélectrique de Busanga financée par la Sicomines
*Construite sur financement de la Sino-congolaise des mines (SICOMINES) S.A, à hauteur de 656 millions de dollars américains, la centrale hydroélectrique de Busanga est opérationnelle depuis l'année dernière (2022). Ce méga projet hydroélectrique est situé dans la province du Lualaba, à 110 kilomètres du chef-lieu Kolwezi. Il s'agit d'un projet réalisé en appui au projet minier de SICOMINES issu de la Convention de Collaboration signée en 2008 entre le Gouvernement congolais et le Groupement d'entreprises chinoises. Dernier né des barrages dans la région du Grand Katanga, après Mwadingusha (construit en 1930 avec une capacité de production de 71 MW mais qui n'en délivrer que 24) ; Nzilo (construit en 1952 avec une capacité de production de 100 MW réduite toutefois à 75 MW) ; Koni (construit en 1955 avec une capacité de production de 42 MW et qui n'en délivre que 14) ainsi que Nseke (construit en 1957 avec une capacité de production de 260 MW réduite cependant à 195 MW ), le barrage hydroélectrique de Busanga s'est imposé comme le premier grand projet d’infrastructure énergétique dans la région et en RDC depuis plus de 60 ans avec une capacité de 240 MW en production et en fourniture. Si l'énergie produite par le Projet hydroélectrique est destinée, en priorité, à l’alimentation des installations de SICOMINES jusqu’à la fin du projet minier, la centrale hydroélectrique de Busanga est aussi et surtout, depuis sa mise en service, une solution en matière de desserte en électricité dans la province du Lualaba et dans le Grand Katanga. Nul n'ignore que la Société nationale d'électricité (SNEL) fait face actuellement à de nombreuses difficultés qui sont à la base d'un grand déficit énergétique dans le pays.
Le Forum des jeunes Chine-Afrique sur l'innovation et l'entrepreneuriat s'est tenu le 30 juin à Changsha, dans la province chinoise du Hunan. Au cours de l'événement, les jeunes représentants et entrepreneurs ont participé à de nombreuses activités autour du thème « stimuler l'esprit de l'entrepreneuriat et promouvoir l'innovation et le développement ». Ils ont eu des discussions avec des entreprises chinoises et vu de près l'e-commerce en plein essor.
Les produits mis en avant à l'Exposition économique et commerciale sino-africaine Pour répondre à la question soulevée par de nombreux journalistes africains : "Quels sont les produits mis en avant lors de la troisième édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine ? ", des journalistes de CGTN Français sur place vous guident à travers trois stands africains !
Exposition économique et commerciale sino-africaine : une expérience exceptionnelle pour découvrir les produits de l'Afrique
La troisième édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine est en cours à Changsha, chef-lieu de la province du Hunan, au centre de la Chine. Les produits exposés venant d'Afrique sont très variés, allant des épices de Madagascar, le plus grand pays insulaire d'Afrique, des fabrications à base de cacao du Cameroun, des produits organiques tels qu'huiles essentielles et beurre de karité, aux pièces d'artisanat comme des sculptures sur bois. Une journaliste de CGTN s'y est rendue avec Soule Manou, représentant de la jeunesse du Cameroun de la délégation de l'Afrique spécialisée dans l'innovation et l'entrepreneuriat. Qu'est-ce qu'ils ont découvert ? Suivez notre journaliste pour en savoir plus !
Interview des exposants et des visiteurs professionnels au cours de la troisième édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine
La troisième édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine se tient à Changsha, dans la province du Hunan, du 29 juin au 2 juillet. Des exposants africains sont sur place pour présenter leurs produits locaux, ce qui est également une grande opportunité de promouvoir les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique. Un grand nombre de visiteurs professionnels sont également sur place pour y participer et être témoins de la grandiosité et du succès de cette exposition.
Exposition économique et commerciale sino-africaine : la force féminine sino-africaine
Durant la 3ème édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine, l'entreprenariat des femmes est mis à l'honneur à travers des photos, des vidéos et des interactions multimédiatiques. Sur une superficie de 240 mètres carrés, sont présentées des réalisations des femmes qui osent se lancer des défis. C'est une fenêtre qui montre le rôle prépondérant que ces femmes brillantes jouent dans la promotion des échanges sino-africains.
*Lors du forum sur l'accès aux financements pour les Objectifs de développement durable (ODD), en marge du sommet de Paris, le Ministre d'État Guy Loando Mboyo a participé à une interview vidéo. En tant que représentant de la République démocratique du Congo (RDC) et Ministre d'Etat chargé de l'aménagement du territoire, Guy Loando a saisi cette occasion pour défendre la nécessité pour son pays d'accéder aux financements de l'économie verte. De plus, il a dénoncé les agressions terroristes dont la RDC est victime. Dans cette interview, le ministre d’Etat Guy Loando a souligné l'importance cruciale pour la RDC d'accéder aux financements liés à l'économie verte afin de promouvoir un développement durable et de lutter contre les défis environnementaux auxquels le pays est confronté. Le ministre Loando a également abordé la question de l'agression terroriste qui sévit en RDC. Il a fermement condamné ces actes de violence perpétrés par des groupes armés soutenus par le Rwanda et a souligné l'urgence d'une action internationale concertée pour mettre fin à cette situation. Il a souligné que la paix et la stabilité sont des prérequis essentiels pour permettre à la RDC d'accéder aux financements nécessaires à la réalisation des ODD. Le Ministre d'Etat a également mis en évidence les mesures prises par le gouvernement congolais pour créer un environnement propice aux investissements, notamment en améliorant le climat des affaires et en renforçant les infrastructures. Il a souligné la volonté du gouvernement de promouvoir des partenariats public-privé solides pour attirer les investissements et favoriser le développement économique durable. Cellule Communication Ministère de l'Aménagement du Territoire
De nouvelles ressources pour renforcer les systèmes de santé et élargir l'accès aux interventions à fort impact afin de sauver des vies et réduire les inégalités 29 juin 2023, WASHINGTON DC – Alors que les progrès stagnent et que les crises compromettent la santé, les droits et les opportunités des femmes, les gouvernements de Côte d'Ivoire, d’Allemagne et des Pays-Bas, ainsi que la Banque mondiale, ont lancé une campagne de collecte de fonds pour soutenir le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF).
La campagne « Dessinons l’avenir1» vise à collecter au moins 800 millions de dollars américains pour le GFF en 2023, un partenariat piloté par les pays au sein de la Banque mondiale. Ce financement permettra de mobiliser 20,5 milliards de dollars d'ici à 2025 afin d'assurer un avenir en bonne santé aux femmes, aux enfants et aux adolescents les plus vulnérables du monde. Ce financement permettra aux pays à revenu faible et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure d'investir dans des systèmes de santé primaire qui répondent aux besoins des femmes, des enfants et des adolescents. Dans un contexte de tensions économiques et budgétaires au niveau mondial, les demandes de soutien au GFF augmentent en raison de son modèle partenarial unique qui permet de maximiser les financements concessionnels. Le GFF a été créé aux premiers jours de l'ère des ODD comme un nouveau modèle de financement piloté par les pays afin d’accélérer les investissements dans les soins de santé et de permettre aux femmes, aux enfants et aux adolescents de survivre et de s'épanouir. Au cours des huit dernières années, les pays ont réalisé des progrès considérables. Plus de 500 millions de femmes et d'adolescentes ont eu accès à des méthodes modernes de planification familiale, 103 millions de femmes ont accouché en toute sécurité et 96 millions de femmes ont bénéficié d'au moins quatre consultations de soins prénatals.
Actuellement, plus de 4,5 millions de femmes et de bébés meurent chaque année pendant la grossesse, l'accouchement ou les premières semaines après la naissance, dans des conditions qui pourraient pour la plupart être évitées. Alors que plus de 60 pays (dont 35 des 36 pays partenaires du GFF) ne sont pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de santé des ODD en matière de réduction de la mortalité maternelle, néonatale, et de la mortinatalité, la campagne souligne le besoin clair et urgent d'améliorer la couverture des services de santé essentiels et d'investir dans des systèmes de santé plus solides qui répondent aux besoins des femmes, des enfants et des adolescents. C'est l'un des plus judicieux investissements qu'un pays — et la communauté mondiale — puissent réaliser en faveur de la santé et de la prospérité futures.
Dans le cadre de ces programmes, plus de 250 millions de femmes, enfants et adolescents auraient accès à des services de santé essentiels, notamment : au moins quatre consultations de soins prénatals, des soins postnatals, des vaccinations et des contraceptifs modernes — permettant d'éviter les grossesses non désirées. Avec un financementsupplémentaire d'au moins 800 millions de dollars américains en 2023, le GFF peut mobiliser jusqu'à 1 Deliver the Future 20,5 milliards de dollars : 8 milliards de dollar de la Banque mondiale (IDA/BIRD) (dont 2 milliards de tout nouveau financement pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents) ; 5 milliards de dollars des partenaires internationaux de développement ; et 7,5 milliards de dollars de ressources nationales des gouvernements.
L'amélioration de la santé et des droits des femmes et des enfants ne permettra pas seulement de sauver et d'améliorer les vies de chacun. La réalisation de la santé et des droits sexuels et reproductifs est essentielle pour renforcer l'égalité de genre. Elle facilite la participation sociale, économique et politique, et contribue à bâtir des communautés, des sociétés et des pays plus prospères. En d'autres termes, la réussite économique des pays dépend d'une plus grande égalité pour les femmes et les enfants, y compris en matière d'accès à la santé. S. E. Patrick Achi, Premier ministre de la Côte d'Ivoire : « Des systèmes de santé solides et équitables sont des éléments essentiels du développement durable et de la croissance économique. C'est pourquoi la Côte d'Ivoire coorganise la campagne « Dessinons l’avenir » du GFF. L'approche du GFF fonctionne et, en Côte d'Ivoire, elle a permis d'améliorer la santé. Aujourd'hui, un financement plus important est nécessaire pour que davantage de pays puissent ouvrir des perspectives à des millions de femmes, d'enfants et d'adolescents afin d'assurer un meilleur avenir pour tous.
Il n'y a pas de meilleur investissement. » Svenja Schulze, ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement, Allemagne : « Cette année, l'Allemagne a lancé sa politique de développement féministe. Son objectif est de renforcer les droits, la représentation et les ressources des femmes. C'est exactement ce que fait le GFF en transformant les investissements en faveur de la santé des femmes, des enfants et des adolescents. C'est pourquoi, avec les gouvernements de Côte d'Ivoire et des Pays-Bas ainsi que la Banque mondiale, l'Allemagne coorganise la campagne du GFF « Dessinons l’avenir » afin d'attirer l'attention politique et les investissements nécessaires pour sauver des vies et garantir les droits et les opportunités des femmes et des enfants». Liesje Schreinemacher, ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, Pays-Bas : « Nous coorganisons la campagne du GFF « Dessinons l’avenir » avec l'Allemagne, la Côte d'Ivoire et la Banque mondiale parce que nous savons que la priorité donnée aux besoins et aux droits des femmes dans le monde entier commence par la santé. Investir dans les droits et la santé sexuels et reproductifs des femmes est l'une des actions les plus efficaces qu'un pays puisse entreprendre.
Cela permet d’atténuer l'impact des chocs futurs, libère le potentiel des femmes et des filles et met les pays sur la voie du développement et de la prospérité. Dans le cadre de cet effort, nous sommes fiers de tripler notre contribution au GFF avec un total de 90 millions d'euros jusqu'en 2025 et nous appelons les autres bailleurs de fonds à augmenter leur investissement et à rejoindre le GFF. » Mamta Murthi, vice-présidente du Développement humain, Banque mondiale : « En investissant dans le GFF, les partenaires de développement catalysent des milliards de dollars de financement pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents, afin d'améliorer la santé et le bien-être, et de donner aux femmes les moyens d'être des agents du changement dans leurs communautés. Dans le cadre de sa mission, qui consiste à aider les pays à dessiner un meilleur avenir, le GFF soutient des changements durables en contribuant à la mise en place de systèmes de santé plus résilients et plus équitables. » Pour plus d’informations sur la campagne : « Dessinons l’avenir / Deliver the future» À propos du Mécanisme de financement mondial (GFF) Le GFF est un partenariat hébergé par la Banque Mondiale et piloté par les pays afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités en renforçant les systèmes de santé et en améliorant l'accès à la santé pour les femmes, les enfants et les adolescents.
Le GFF collabore avec les pays pour renforcer les capacités du système, aligner les financements sur un plan de santé prioritaire et débloquer les politiques, les financements et les systèmes qui améliorent la santé. Il a la capacité unique de catalyser les ressources publiques et privées pour faire progresser la santé et les droits.
Donner la priorité à la santé et aux droits des femmes et des enfants est l'une des mesures les plus efficaces qu'un pays puisse prendre. Elle permet de mettre en place des systèmes de santé plus résistants qui produisent de meilleurs résultats pour tous, d'atténuer l'impact des chocs futurs, de prévenir la propagation des maladies et de mettre les pays sur la voie du développement et de la prospérité. Depuis son lancement, le GFF a travaillé avec 36 pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure qui, grâce au soutien du GFF au cours des huit dernières années, ont réalisé les progrès significatifs suivants :
96 millions de femmes ont bénéficié d'au moins quatre consultations de soins prénatals
103 millions de femmes ont accouché en toute sécurité
111 millions de nouveau-nés ont bénéficié d'un démarrage précoce de l'allaitement maternel
Plus de 500 millions de femmes ont eu accès à des méthodes modernes de planification familiale
187 millions de grossesses non désirées ont été évitées Avec un GFF entièrement financé, 27 pays partenaires actuels bénéficieront d'un deuxième cycle de subventions et le soutien sera étendu à sept nouveaux pays éligibles au GFF pour la première fois.
Cela permettra d'accélérer la prestation de services pour atteindre les femmes, les enfants et les adolescents qui en ont le plus besoin en leur offrant des services vitaux – les niveaux de service pour les interventions sanitaires de base passant de 29 % à 44 % pour les femmes utilisant des contraceptifs modernes, de 59 % à 66 % pour les femmes enceintes bénéficiant d’au moins quatre consultations de soins prénatals, de 72 % à 77 % pour les femmes qui accouchent dans un établissement de santé et de 83 % à 87 % pour les enfants bénéficiant d'une vaccination complète. Contact presse 35°Nord, agence de communication et de relations presse Cannelle Raberahina Tél. : +33 (0)6 77 37 66 64 Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.