Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, Ministre des Finances, a, au nom de la délégation de la RDC, a présenté à la Citibank, les performances macro-économiques enregistrées ces derniers jours qui démontrent, par la même occasion, les principales réformes déjà mises en œuvre, celles en cours de réalisation ainsi que les opportunités susceptibles de faciliter une attraction massive des investisseurs financiers. C'était à la faveur d'une séance de travail organisée le mercredi dernier à New York en marge de la 79ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies. A l'occasion, l'argentier national a sollicité l'accompagnement de la Citibank dans la mobilisation des ressources adéquates au financement du programme gouvernemental d'infrastructures ainsi qu'à la mobilisation des investisseurs financiers. Aux termes de leurs échanges, les deux parties ont convenu de procéder à une meilleure structuration de la coopération et d'élaborer une feuille de route dans la perspective de la levée de fonds. C'est dans cette optique qu'en marge des prochaines Assemblées annuelles du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) prévues à Washington DC, vers mi-octobre 2024, la Citibank accompagnera le Gouvernement de la RDC dans l'organisation d'une réunion stratégique avec des investisseurs financiers, alléchés par l'énorme potentiel énergétique, minier, forestier, hydrographique ou encore agricole de la République Démocratique du Congo.
Le Ministre Louis Watum Kabamba, à la tête du ministère de l’Industrie et du Développement des Petites et Moyennes Entreprises, s’est imposé comme l’un des acteurs clés du gouvernement Suminwa. Malgré les tentatives de déstabilisation, dont un empoisonnement présumé, il a su faire preuve d’une résilience remarquable, marquant de son empreinte les premiers 100 jours de son mandat sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Note d’information d’ajout par le Département du Travail du cobalt de la RDC à la liste 2024 des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé COMMUNIQUE DE PRESSE EGC réaffirme son engagement total envers des pratiques rigoureusement éthiques, transparentes et responsables dans l’exploitation artisanale du cobalt, conformément aux engagements pris par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC). Depuis sa création, EGC s'efforce de formaliser l'exploitation artisanale du cobalt pour générer des opportunités économiques durables au profit des communautés locales. EGC tient à rappeler les initiatives déjà mises en œuvre, après un dialogue avec toutes les parties prenantes, notamment à travers la création de sites pilotes servant de base à un modèle de mine artisanale éthique et responsable. En parallèle, des projets de développement communautaire sont mis en œuvre dans les zones riveraines des sites pilotes, visant à améliorer les conditions de vie des populations locales. Ces projets, servant de pilotes pour une généralisation sur l’ensemble du territoire, permettent : ● La formalisation du secteur artisanal pour offrir des conditions de travail dignes et sûres ; ● La mise en œuvre d’un système de traçabilité pour assurer une chaîne d'approvisionnement transparente et conforme aux normes éthiques internationales Ces efforts, mis en œuvre en toute transparence et déployés avec le Gouvernement de la République et l’ensemble des parties prenantes nationales et internationales telles que Cobalt For Development, le Fair Cobalt Alliance, la Société civile et les acteurs locaux, permettent des avancées rapides et concrètes. Notre approche collaborative vis-à-vis du Département américain du Travail, avec qui nous travaillons dans le cadre du programme avec Elevate sur la traçabilité mais aussi toutes les autres parties prenantes internationales, reste de mise pour démontrer et documenter nos actions et nos ambitions. Des mesures ciblées et plus strictes sont en préparation en ce qui concerne l'exploitation et la commercialisation des produits miniers critiques. En outre, le renforcement du dispositif règlementaire relatif aux minerais stratégiques est en cours d'élaboration suite à l'opérationnalisation de l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS). Une approche coercitive, en étroite collaboration avec le Ministère des Mines, à l’égard de tout écart aux dispositions légales en vigueur en RDC, tant sur l’artisanat minier que sur l’industriel, permettra de garantir une exploitation conforme aux normes internationales notamment en matière des droits de l'Homme. A propos de EGC Entreprise Générale du Cobalt (EGC) est une entreprise publique en République Démocratique du Congo, créée en 2019 en tant que filiale de la Gécamines. EGC a reçu un mandat de l'Etat pour rationaliser le secteur de l'exploitation minière artisanale et améliorer la régulation et le contrôle de la production de cobalt et d'autres minéraux stratégiques en RDC. En raison de la position de leader de la RDC en tant que producteur de cobalt, EGC joue un rôle crucial sur le marché mondial de ce métal essentiel pour la transition énergétique et les technologies de pointe. Kinshasa, le 25 septembre 2024 Contact presse : Jennifer Ngbonga Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a conduit, ce mardi 17 septembre 2024, la réunion de la Troïka politique.
Dans cette séance de travail, qui a connu la participation du vice-ministre du Budget, de la vice-ministre des Finances, et du vice-gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Doudou Fwamba a donné des orientations claires pour stabiliser le cadre macroéconomique et consolider la stabilité du taux de change constatée sur le marché ces cinq dernières semaines. « Il n’y a que l’investissement qui peut permettre de créer des richesses, lesquelles vont ensuite nous permettre de gérer durablement l’inflation et de maîtriser le taux de change. Il faut investir dans les secteurs productifs », a expliqué Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR). Cette orientation de l’argentier national figure parmi les « solutions structurelles de longue durée qui peuvent ancrer la stabilité », afin d’aller au-delà des mesures conjoncturelles pour lutter contre la dépréciation de la monnaie locale et ses conséquences socio-économiques. « Tant que nous continuerons à dépendre largement des importations, cette tendance à la détérioration de notre monnaie nationale se poursuivra, surtout que notre économie est dollarisée. Les orientations ont été données. C’est dans cette perspective que les Ministres des Finances et du Budget travaillent pour mobiliser les ressources intérieures et extérieures », a-t-il ajouté. Notons qu’au cours de cette réunion, la Troïka politique a constaté que « la stabilité est en train de se consolider » et que la République démocratique du Congo « entre dans sa cinquième semaine consécutive de décélération de l’inflation ». Cette observation a poussé le Ministre des Finances à insister sur la nécessité d’aller au-delà du conjoncturel pour penser au structurel. « Aujourd’hui, le ministre a estimé qu’au-delà des efforts pour stabiliser le cadre macroéconomique, l’inflation et le taux de change, il faut se concentrer sur des solutions structurelles de longue durée qui peuvent ancrer la stabilité. Ces solutions incluent la diversification de l’économie, l’augmentation de l’offre et de la production nationale, avec un accent sur l’agriculture, les transports et le développement rural. » Les récentes négociations entamées entre le gouvernement congolais et le Fonds monétaire international (FMI) ont également été abordées. « Nous avons passé en revue l’aide-mémoire de cette mission, qui a noté les progrès réalisés dans la gestion des finances publiques et de notre richesse intérieure. La dernière mission a constaté que le taux de croissance, estimé à 4,7 %, est maintenant évalué à 6 % à fin juin. D’ici la fin de l’année, nous pourrions atteindre un taux de croissance encore plus élevé, ce qui témoigne du dynamisme économique du pays », s’est réjoui Félicien Mulenda. La République démocratique du Congo prévoit de mobiliser 2,5 milliards de dollars américains dans le cadre des négociations avec le FMI, a révélé le Coordonnateur du CTR à l’issue de la réunion. « Nous travaillons avec le FMI et estimons mobiliser jusqu’à 2,5 milliards de dollars, dont 1,5 milliard pour la Facilité élargie de crédit et 1 milliard pour la Facilité élargie de résilience et de durabilité. De plus, nous prévoyons un appui budgétaire de la Banque mondiale de 1 milliard pour la période 2024-2026. »
Ces efforts témoignent de la volonté des autorités de mobiliser des ressources, d’accroître les investissements et de créer des richesses pour assurer une stabilité durable.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Finances, a conduit, ce mardi 17 septembre 2024, la réunion de la Troïka politique. Dans cette séance de travail qui a connu la participation du vice-ministre du Budget, la vice-ministre des finances et du vice-gouverneur de la Banque Centrale de la République démocratique du Congo, Doudou Fwamba a donné des orientations claires pour stabiliser le cadre macroéconomique au bénéfice de la stabilité du taux de change constaté sur le marché ces cinq dernières semaines.
«Il n’y a que l’investissement qui peut permettre de créer des richesses qui vont à leur tour nous permettre de gérer durablement la situation de l’inflation et de maîtriser le taux de change. Il faut investir dans les secteurs productifs », a expliqué Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et évaluation des réformes (CTR).
Cette orientation de l’argentier national figure dans le lot de « solutions structurelles de longue durée qui peuvent encrer la stabilité » et ainsi aller au-delà du simple conjoncturel pour lutter contre la dépréciation de la monnaie nationale et ses fâcheuses conséquences socio-économiques.
«Tant que nous allons continuer à dépendre infiniment dans une grande part des importations, ce mouvement, cette tendance à la détérioration de notre monnaie nationale va se poursuivre surtout que nous sommes une économie dollarisée. Les orientations ont été données. C’est dans cette perspective que les Ministres des Finances et du Budget travaillent pour mobiliser les ressources intérieures et extérieures», a-t-il renchéri.
Notons qu'au cours de cette réunion, la Troïka politique a "constaté que la stabilité est en train de se consolider" et que la République démocratique du Congo "est à la cinquième semaine consécutive que l’inflation est en décélération". Ce qui a poussé le Ministre des Finances à estimer qu'il faille aller au-delà du conjoncturel pour penser au structurel.
"Aujourd’hui, le ministre a estimé qu’au-delà du conjoncturel qu’on lutte en même temps pour stabiliser le cadre, le taux d’inflation, le taux de change, il faut aller au-delà et penser au structurel. C’est-à-dire trouver des solutions structurelles de longue durée qui peuvent encrer la stabilité. Ces solutions longues tiennent de la diversification de l’économie. Il faut augmenter l’offre, la production nationale pour qu’il y ait un impact sur la stabilité de la monnaie. Pour ça, il faut investir : dans l’agriculture, les transports, le développement rural. Il faut investir dans les secteurs productifs."
Signalons par ailleurs que les récentes négociations entamées entre le Gouvernement Congolais et le Fonds monétaire international (FMI) ont été également abordées.
«On vient de passer en revue l’aide-mémoire de cette mission qui a noté les progrès réalisés sur le plan de la gestion des finances publiques et même sur le plan de notre richesse intérieure. La dernière mission a constaté que le taux de croissance, qui était pourtant estimé à 4,7%, est évalué, à ce jour, à 6% sur la base des réalisations à fin juin. D’ici la fin de l’année, on peut s’attendre à un taux de croissance beaucoup plus important que ce qui a été estimé au départ. Cela veut tout simplement dire qu’il y a un dynamisme qui s’est mis en place au pays », s’est réjoui Félicien Mulenda
La République démocratique du Congo compte mobiliser 2.5 milliards de dollars américains dans les programmes en négociation avec le FMI, a révélé le Coordonnateur du CTR à l'issue de cette réunion.
«Nous travaillons avec le FMI. Nous estimons mobiliser jusqu’à 2,5 milliards de dollars dont 1,5 milliard pour la Facilité élargie de crédit et 1 milliard pour la Facilité élargie de résilience et durabilité. Au-delà de ça, nous travaillons pour un appui budgétaire de la Banque mondiale de 1 milliard pour 2024-2026».
Une situation qui témoigne des efforts menés par les autorités pour, à la fois mobiliser les ressources, augmenter l’investissement, créer de la richesse.
Cette cérémonie de signature du contrat de partenariat entre les deux parties est intervenue ce mardi 17 septembre 2024. C'était lors de la séance de travail que le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, a eue avec le Comité dirigeant de Kisenge Manganèse et le Manager de BLUE SLOY MINING, BSM en sigle, à son Office de travail. A l'issue de cette activité, les deux parties au contrat ont exprimé leur satisfecit pour la signature de ce contrat de joint-venture devant faciliter la relance de l'exploitation de l'or dans les concessions de Kisenge Manganèse. Il s'agit d'une preuve tangible que le Ministre Jean-Lucien Bussa poursuit, sans relâche, la mission lui confiée par le Président de la République et la Première Ministre, celle de relancer toutes les entreprises du Portefeuille afin d'en faire un levier important du développement économique du pays.
Conduite par le Président du Conseil d'Administration, cette délégation du Comité dirigeant de Kisenge Manganèse a salué la signature de ce contrat obtenu sous le leadership du Ministre du Portefeuille. Monsieur John Zhhng, Manager de BSM a fait savoir que sa société intervient non seulement dans le secteur minier mais également dans la gestion de l'environnement. Il s'est dit très satisfait des échanges fructueux entre son entreprise et la société minière Kisenge Maangese en présence du Ministre du Portefeuille. Même sentiment de satisfaction pour l'Honorable Mbengele Thamuk et Yannick Sosongo, respectueusement Président du Conseil d'Administration et Directeur Général de Kisenge Manganèse. Tous deux se disent optimistes pour le redressement de cette entreprise publique grâce aux partenariats qu'ils sont en train de négocier. «C’était une circonstance de signature du contrat de partenariat pour l’exploitation de l’or dans les concessions de Kisenge Manganese. Cela s’inscrit dans la suite logique de la vision du Chef de l’Etat de faire du Congo-Kinshasa un pays prospère, développé. Kisenge Manganese est une entreprise qu’il faut déterrer parce qu’elle est restée pendant plus de 20 ans sans plus fonctionner. Et aujourd’hui, il faut absolument trouver des partenaires avec qui nous pouvons remettre cette société en exploitation. Voilà pourquoi, sous le leadership de son Excellence monsieur le Ministre du Portefeuille, nous avons pu signer ce contrat de joint-venture », a restitué le Président du Conseil d’Administration.
L’Honorable Mbengele Thamuk se veut rassurant quant à la relance des activités de Kisenge Manganèse. « Pendant plus d’une année, nous nous sommes mis à travailler pour trouver des partenaires qui peuvent nous apporter les capitaux nécessaires non seulement pour résorber la charge sociale et surtout pour réhabiliter et acquérir de nouveaux équipements. Dans plus au moins 6 mois, Kisenge Manganese ne sera plus l’ombre d’elle-même. Les efforts sont perceptibles. De plus en plus, nous arrivons à désintéresser le personnel impayé depuis 20 ans. Nous pensons qu’avec l’exploitation qui va reprendre, le personnel pourra retrouver le sourire », rassure-t-il.
Pour sa part, le Directeur Général de Kisenge Manganese a fait savoir que le Comité dirigeant ne ménage aucun effort pour l’effectivité des partenariats gagnant-gagnant et la création de l’emploi.« Nous nous inscrivons dans cette logique pour essayer tant soit peu, d’apporter notre pierre à l’édifice. Nous allons le faire avec des partenaires tant publics que privés pour relancer la société commerciale Kisenge Manganèse », a indiqué le Directeur Général Yannick Sosongo.
Pour mémoire, le 27 août 2024, le Comité dirigeant de la même société a présenté au Ministre Jean-Lucien Bussa un autre éventuel partenaire. Il s’agit de la société TANZAMZAR INVESTIMENT Ltd. Le Directeur Général rasure que les discussions concernant le contrat de joint-venture avec cette société évoluent également dans le bons sens. Depuis sa nomination au Portefeuille, Jean-Lucien Bussa déploie toute son énergie pour redresser toutes les entreprises publiques. Ce vent de relance souffle désormais à la MIBA, à la Cimenterie Nationale, CINAT, à la Gecamines, Congo Airways pour ne citer que ces entreprises. Il s'agit là des actions palpables qui prouvent que le Ministre Jean-Lucien Bussa s'inscrit inlassablement t dans l’exécution du programme d'actions du Gouvernement Judith SUMINWA en lien avec la vision du Président de la République.
Judith Suminwa, la Première Ministre, a déposé ce lundi, au Bureau de l'Assemblée Nationale, trois projets des lois: le Projet de loi des finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de Loi Rectificatif du Budget exercice 2024.
Concernant le Projet de loi des finances 2025, il s'élève à 49 847 milliards de francs Congolais, soit une augmentation de 21% par rapport au budget exercice 2024 qui s'élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais.
" Du point de vue économique, nous avons tenu compte des chocs externes qui nous impactent, à travers notamment la guerre en Ukraine, la guerre au Moyen-Orient, mais aussi au niveau interne avec notamment la guerre qui nous a été imposée", a déclaré à la presse, Judith Suminwa, la Première Ministre, qu'accompagnaient les membres de son Gouvernement, au Bureau du Président de l'Assemblée Nationale Vital Kamerhe.
Elle mise sur les réformes envisagées dans plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment celles visant la stabilisation du taux de change pour améliorer le pouvoir d'achat de la population. Elle parle aussi d'un accent sur les investissements.
"On a une augmentation de près de 14 % au niveau des investissements ainsi qu'une augmentation de 13 % des ressources allouées à l'agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l'enseignement de base, en mettant l'accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l'ensemble de la fonction publique", affirme-t-elle.
Le Gouvernement envisage poursuivre la matérialisation du programme de développement locale de 145 territoires de la RDC initié par le Chef de l'Etat, Félix TSHISEKEDI. Il va accorder aussi une priorité au développement rural en RDC, à travers notamment les infrastructures routières, les routes nationales, les routes interprovinciales et celles de dessertes agricoles ainsi que les voies fluviales.
"Vous pouvez voir aujourd'hui que nous travaillons sur des projets importants comme le port en eaux profondes de Banana. Il y a des discussions profondes sur le Grand Inga. Nous continuons à travailler aussi sur d'autres grands projets sur l'électrification dans les milieux ruraux", a-t-elle ajouté.
Le Gouvernement va poursuivre des efforts pour la diversification de l'économie nationale et l'amélioration du climat des affaires, afin d'attirer plus d'investisseurs privés en RDC.
"Nous mettons aussi un accent particulier sur une meilleure gestion au niveau de la chaîne de la dépense et la lutte contre la corruption. Nous nous rassurons aussi des réformes nécessaires au niveau de la justice afin d'obtenir une justice véritablement équitable", a-t-elle précisé.
Pour elle, enfin, le secteur de la défense et la sécurité. Le gouvernement veut poursuivre des efforts pour assurer le retour de la paix et la sécurité sur toute l'étendue du territoire national, notamment dans la partie Est, victime de l'agression rwandaise.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ci-devant Ministre des Finances du Gouvernement Suminwa est débout. Mise en œuvre des réformes par-ci, mobilisation des recettes par-là, maîtrise de l’Inflation…, cet expert dans le domaine des Finances ne laisse rien de côté. Tenez ! Dans la droite ligne de la recherche des voies et moyens pouvant occasionner la mobilisation accrue des recettes publiques afin de doter le Gouvernement des moyens de ses actions, le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a effectué, le mardi 10 septembre dernier, une descente à la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, DGRAD en sigle.
Une descente qui s’inscrit aussi dans sa démarche de suivi des services sous sa tutelle en vue de s’enquérir des desideratas des agents et cadres ; principaux acteurs dans la mobilisation des recettes.
Lors de cette visite, le Ministre Doudou Fwamba a exhorté le personnel de la DGRAD à l’unité et à bannir des anti valeurs telles que le tribalisme et le népotisme pour privilégier l’expérience et la compétence.
‘‘Nous devons bannir de privilégier nos frères tribaux ; c’est sont des anti valeurs que le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est en train de combattre’’, a laissé entendre l’argentier National.
Il a également félicité la DPRC pour la soumission à temps du projet de loi de reddition des comptes pour l’exercice 2023 et a encouragé la DGRAD à renforcer la mobilisation des recettes pour soutenir le projet gouvernemental.
‘‘Tout ouvrier mérite son salaire’’, dit-on. A ce sujet le Ministre Doudou Fwamba Likunde Libotayi a instruit le Directeur, Chef de services de la réédition des comptes de rétribuer tout agent. Homme de parole, le Ministre Doudou Fwamba a demandé au Secrétaire Général aux Finances, de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de voir comment présenter à la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, les conditions dans lesquelles travaillent les agents et cadres afin que l’administration du Ministère des Finances puisse avoir un bâtiment digne de son nom.
S’adressant aux agents et cadres de la DGRAD, Doudou Fwamba Likunde a rappelé les attentes du Gouvernement congolais envers cette régie financière notamment, la mobilisation accrue des recettes pour financer son programme 2024-2028. Il a, par ailleurs, demandé à ce que la prime des contentieux soit payée de la manière juste et équitable afin d’éviter les injustices sociales. Soucieux de renforcer le capital humain, Doudou Fwamba Likunde a promis de rendre visite dans les tout prochains jours à l’école informatique car, dit-il, ‘‘sans un capital humain renforcé pas des meilleurs résultats’’.
Mon cœur bat la chamade en raison des vicissitudes qui jalonnent le négoce des matières premières. Une nouvelle anxiogène pour la #RDC : les perspectives relatives aux prix du cuivre sont revues à la baisse sur fond d'excédent jusqu'en 2025. Les économistes attribuent une partie de cet excédent à la forte contraction du secteur des logements en #Chine.
Pourquoi ai-je des palpitations stomacales ? L'économie congolaise est tributaire de la volatilité abyssale des cours des matières métalliques, en l'occurrence, le cuivre qui est le premier pourvoyeur des recettes du Trésor Public. C'est agaçant.
L'investissement dans la diversification des sources des revenus est une priorité. A titre d'exemple, une tonne de cacao coûte actuellement plus chère que celle du cuivre et le chocolat est consommé dans le monde entier. C'est quoi la vision économique de la RDC?
*Depuis l’investiture du Gouvernement en juin 2024, le Ministère des Finances, dirigé par Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a entrepris un vaste programme de réformes visant à restaurer la stabilité macroéconomique du pays. Ces mesures, cruciales pour redresser les finances publiques de la République Démocratique du Congo (RDC), commencent à porter leurs fruits, comme l’indiquent les récents résultats présentés par le ministère.
L’une des réussites notables est la réduction significative de l’inflation. A la fin du mois d’août 2024, le taux d’inflation cumulée s’établissait à 9,4%, contre 17,5% sur la même période en 2023. De plus, le taux de change, qui avait fortement fluctué au cours des dernières années, s’est stabilisé autour de 2.880 CDF/USD entre juillet et août 2024, réduisant les pressions sur la monnaie nationale.
Contrairement aux années précédentes marquées par des déficits, l’Etat congolais a enregistré un excédent de trésorerie de 164 milliards CDF sur les mois de juillet et août 2024. Cette performance résulte d’une amélioration dans la collecte des recettes publiques, qui ont totalisé 4.582 milliards CDF, contre des dépenses de 4.418 milliards CDF. En 2022 et 2023, les mêmes périodes avaient enregistré des déficits de 154 milliards CDF et 1.297 milliards CDF respectivement.
Une autre mesure phare a été la réduction des dépenses en procédure d’urgence. Ces dépenses, qui représentaient 33% du total des dépenses publiques en février 2024, ont été réduites à 12% à la fin du mois d’août. Cette rationalisation permet au Ministère des Finances de renforcer le contrôle des dépenses et de mieux allouer les ressources publiques.
En seulement trois mois, de juin à août 2024, les recettes publiques ont atteint 6.714 milliards CDF, représentant une part considérable des revenus générés depuis le début de l’année. Le Ministère des Finances attribue cette performance à une meilleure coordination avec les régies financières et à l’efficacité des réformes fiscales.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a également fait de la lutte contre la corruption une priorité. Le Ministère des Finances a mis en place des mécanismes pour éliminer les pratiques frauduleuses dans la chaîne des dépenses publiques, tout en renforçant la transparence. La coordination avec la Banque Centrale du Congo (BCC) a permis d’aligner les politiques budgétaires et monétaires pour mieux réguler la gestion des fonds publics.
Ces réformes marquent ainsi le début d’une nouvelle ère pour la gestion des finances publiques en RDC.
D’ailleurs, le Ministère des Finances entend poursuivre sur cette lancée en maximisant les recettes publiques, en augmentant les investissements dans les infrastructures, et en promouvant la bonne gouvernance. Il réaffirme, enfin, que ces efforts visent à assurer une croissance durable et à stabiliser l’économie du pays, tout en répondant aux besoins urgents de la population.
La Pros.
MINISTERE DES FINANCES
Mesures d’ajustement budgétaire et stabilité du Cadre Macroéconomique
Kinshasa, le 07 septembre
Résumé
Le Gouvernement de la République, à la suite de son investiture au mois de juin 2024, a fait de la matérialisation des engagements de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République et Chef de l’Etat, son cheval de bataille. C’est dans cette perspective que le Ministère des Finances, que j’anime, a mis en œuvre un train des mesures urgentes en matière de gestion des finances publiques pour s’attaquer prioritairement à la volatilité macroéconomique qui a caractérisé l’environnement économique entre 2022 et 2024.
L’ajustement budgétaire mené s’est articulé autour de principaux axes ci-après :
La maîtrise du rythme des dépenses, de façon à en contrôler le volume, de réguler plus efficacement la demande globale ainsi que son influence sur le comportement du taux de change et des prix à la consommation ;
L’accroissement des recettes mobilisées ;
Le renforcement de la coordination des politiques budgétaire et monétaire et une meilleure circulation de l’information entre le Ministère des Finances et la Banque Centrale, notamment en ce qui concerne les prévisions du Plan de Trésorerie du secteur public ;
La promotion d’une culture et des pratiques de bonne gouvernance (bannissement de la corruption et des rétro-commissions ; respect des procédures de la chaîne de la dépense, etc.) ;
L’augmentation du financement des projets d’infrastructures publiques ;
L’encadrement de certains secteurs tels que les assurances, les jeux de hasard, etc.
L’action vigoureuse menée par le Ministère des Finances a sensiblement contribué à la rationalisation de la dépense publique, à la réduction drastique de niveau des dépenses urgentes, à l’amélioration du solde de trésorerie du secteur public, caractérisés entre 2022 et 2024 par des déficits importants, et à dégonfler la bulle inflationniste et du taux de change, en réduisant significativement l’incertitude sur le comportement de ces variables. L’exécution de ces différentes actions ont permis d’obtenir les résultats macroéconomiques ci-dessous :
Un ralentissement significatif de l’inflation en glissement annuel qui est passé de 22% en mai 2024 à 15,2% en juillet et août respectivement. En plus, l’inflation cumulée à fin août 2024 s’est située à 9,4% contre 17,5% dans la même période correspondance de 2023 ;
Une stabilité relative du marché de changes, reflétée par de légères dépréciations monétaires de 6,8% en cumul annuel à fin août 2024 venant respectivement de -16,4% au 1er semestre 2023, à -10,0% au second semestre 2023. Le taux de change s’est stabilisé autour de 2.880 CDF le dollar entre juillet et août.
Un excédent de trésorerie cumulé de l’Etat de 164 milliards de CDF pour les mois de juillet et août 2024 (résultant des recettes totales de 4.582 milliards de CDF et des dépenses de 4.418 milliards) alors que, dans les mêmes mois des années 2022 et 2023, les soldes de trésorerie de l’Etat avaient été déficitaires de 154 milliards de CDF et 1.297 milliards respectivement.
Cette note présente les résultats macroéconomiques positifs obtenus par le Gouvernement au troisième trimestre 2024, à la suite de la mise en œuvre d’une action énergique d’ajustement budgétaire. La note explique le comportement des quelques indicateurs macroéconomiques avant et après le lancement des mesures d’ajustement budgétaire ainsi que les actions menées par le Ministère des Finances pour restaurer la stabilité.
Ce document s’articule autour de points suivants :
L’évolution macroéconomique pré-Juin 2024 ;
Les facteurs explications de l’instabilité monétaire ;
Le lancement des mesures d’ajustement de juin à août 2024 ;
Les résultats obtenus ;
Les risques et perspectives.
I. Evolution macroéconomique pré-Juin 2024
De juin 2022 à mai 2024 : Période d’instabilité macroéconomique importante, caractérisée notamment par la forte dépréciation du taux de change et l’accélération de l’inflation (Graphique 1) o Le rythme de variation du cours de change interbancaire est passé de -0,2% au 1er semestre 2022 à -0,6% au 2ème semestre, à -16,4 % au 1er semestre 2023, à -10,0 % au second semestre 2023.
Graphique 1. Evolution de la variation du taux de change depuis juin 2021
Ainsi, le taux de change est passé, dans un horizon de temps réduit, de 2.000 CDF le dollar fin décembre 2021 à 2.680 CDF à fin 2023 et 2.847 CDF le dollar en juin 2024.
Tableau 1. Evolution des taux de change depuis juin 2021 (CDF/USD)
CDF/USD
juin-21
déc-21
juin-22
déc-22
juin-23
déc-23
juin-24
juil-24
août-24
Taux de change interbancaire
1 988
2 000
2 005
2 017
2 412
2 680
2 847
2 849
2 817
Taux de change parallèle vendeur
2 030
2 055
2 045
2 150
2 437
2 703
2 874
2 865
2 873
Taux de change parallèle acheteur
2 020
2 035
2 030
2 090
2 418
2 670
2 845
2 842
2 850
Taux de change parallèle moyen
2 025
2 045
2 038
2 120
2 428
2 687
2 860
2 854
2 862
Var. du taux interbancaire (en %)
0,6
-0,6
-0,2
-0,6
-16,4
-10,0
-5,9
-0,1
1,1
Var. du taux parallèle moyen (en %)
-0,2
-1,0
0,3
-3,9
-12,7
-9,6
-6,0
0,2
-0,3
Accélération de l’inflation.
Le taux en glissement annuel est passé de 5 % en septembre 2021 pour atteindre 22 % en 2023. Au premier trimestre 2024, l’inflation s’est établie à 22 %.
Graphique 2. Comportement de l’inflation en glissement annuel de juin 2021 à mai 2024
II. Facteurs explicatifs de l’instabilité monétaire
Facteurs endogènes
Récurrence des déficits de trésorerie de l’Etat et souvent importants entre août 2021 et avril 2024 ;
○ Faible effort de réforme des finances publiques (faible niveau des recettes ; faible qualité de la dépense) ;
○ Pression continue des dépenses sécuritaires et humanitaires ;
○ Absence de coordination entre les politiques budgétaire et monétaire ;
Graphique 3. Evolution du solde de trésorerie du secteur public
Facteurs exogènes
Impacts négatifs des chocs externes (choc énergétique et alimentaire résultant des effets de la guerre russo-ukrainienne) ;
○ Baisse continue du cours du cobalt, l’établissant à 26.000 USD/tonne venant de 50.000 USD/tonne en décembre 2023.
III.Lancement des mesures d’ajustement de juin à aout 2024
Mise en place du Gouvernement SUMINUA à mi-juin 2024 ;
Ajustement budgétaire afin de stabiliser le cadre macroéconomique et de stimuler l’activité économique. Les actions menées ont permis :
La maitrise du rythme des dépenses publiques à l’effet d’améliorer le solde de trésorerie de l’Etat.
Graphique 4. Amélioration du solde de trésorerie de l’Etat à partir de juin 2024
○ Restauration de la discipline dans la gestion des dépenses, conduisant, durant les deux derniers mois, à la réalisation d’un solde excédentaire cumulé de 410,0 milliards de CDF à fin août (cfr tableau).
Tableau 2. Tableau 2. Situation des opérations financières de l’Etat au 31 août 2024 (en milliards de CDF)
Rubriques
Cumul (avril
2021 à juin 2024
Mois
de juillet
2024
Mois d'août
2024
Cumul
(Juin au 31 août
2024)
Cumul
(Janvier au
31 août
2024)
Total des revenus et dons
64 923
2 950
1 632
6 714
17 540
Total des recettes fiscales et non fiscales
64 923
2 950
1 632
6 280
17 106
Dont : - Recettes des régies financières
64 923
2 950
1 631
6 132
16 757
Douanes et accises (DGDA)
14 710
528
494
1 478
3 824
Impôts directs et indirects (DGI)
36 808
1 963
850
3 503
10 047
Recettes non fiscales (DGRAD)
10 545
456
287
1 151
2 885
Total des dépenses
67 354
2 384
2 034
6 304
16 616
Dépenses courantes
44 679
1 619
1 708
4 521
10 911
Salaires
23 297
797
737
2 247
5 668
Intérêts sur la dette
645
33
39
106
298
Autres dépenses courantes
13 764
502
666
1 480
3 232
Subventions
6 973
287
266
688
1 713
Dépenses en capital
7 591
620
79
1 045
1 755
Dépenses exceptionnelles
11 411
137
241
723
3 234
Repaiement des arriérés
3 673
9
6
15
717
Solde budgétaire intérieur (base caisse)
-3 766
566
-388
14
577
Solde primaire consolidé (base caisse)
-1 786
599
-364
516
1 222
Solde général consolidé (base caisse)
-2 431
566
-403
410
924
Financement total
2 431
-566
403
-410
-924
Financement Intérieur
1 519
-541
417
-344
-657
Titres publics
1 371
-115
160
101
389
Financement extérieur
-83
-16
-14
-57
-256
dont : Nouveau financement (appui budgétaire)
1 588
0
0
0
0
Écart (- Fuite + Financement)
995
0
0
-1
-10
Solde de trésorerie
-4 442
549
-417
353
656
○ L’amélioration de la qualité des dépenses, le respect strict de la chaine des dépenses et ce, en tenant compte des bonnes pratiques de la gouvernance ;
○ La réduction drastique des dépenses urgentes : Celles-ci sont passées de 33 % du total des dépenses en février 2024 à 7 % en juillet, puis à 12 % à fin août 2024.
Graphique 5. Ratio des dépenses urgentes (en %)
○ En cumul de janvier au 13 juin 2024, le ratio total des dépenses urgentes sur le total des dépenses s’est situé à 20 % ; par contre, la situation cumulée au 31 août 2024 s’est établi à la baisse (soit 15 %).
Performances comparées des finances publiques sur les périodes de juin-aout 2021, 2022, 2023 et 2024
2021
2022
2023
2024
juillet
août
Cumul
juillet et août
juillet
août
Cumul
juillet et août
juillet
août
Cumul
juillet et août
juillet
août
Cumul
juillet et août
Recettes totales
1 209
904
2 113
1 704
2 071
3 775
2 111
1 523
3 634
2 950
1 632
4 582
Dépenses totales
978
908
1 886
2 058
1 871
3 929
2 846
2 085
4 931
2 384
2 034
4 418
Soldes
231
- 4
227
- 354
200
- 154
- 735
- 562
- 1 297
566
- 402
164
Influence de l’ajustement budgétaire sur la régulation de la liquidité
Ponctions de liquidité de grande ampleur par les créances nettes sur l’Etat, relevant de la politique d’ajustement budgétaire mise en œuvre par le Ministère des Finances :
Les créances nettes sur l’Etat (CNE) ont permis un retrait de liquidité de l’ordre de 1.429,1 milliards de CDF entre juin et août 2024 face à un flux programmé d’injection à hauteur de 875,1 milliards.
Le comportement du CNE atteste que la politique budgétaire a été décisive pour le lissage du cycle de liquidité pour la chute des tensions sur les marchés.
Réserve Obligatoire en monnaie nationale 226,1 -140,7 -366,8
Encours refinancement -216,8 -234,0 -17,2
Impact global de liquidité prévu -715,1 280,2 995,3
Intensification des mesures des réformes
○ L’amélioration de la mobilisation des ressources : 6.714 milliards de CDF mobilisés entre juin et août 2024. Les recettes réalisées en deux mois et demi représentent 38,3 % du total des revenus engrangés pendant les huit premiers mois de l’année.
○ Renforcement de la coordination des politiques budgétaire et monétaire via l’organisation des réunions régulières de concertation entre les responsables de la politique (Ministères des finances et du budget) et de la politique monétaire (BCC).
○ Lutte contre la corruption : élimination de certaines pratiques frauduleuses comme la systématisation des rétro-commissions dans le circuit de la dépense publique ;
○ Renforcement de l’encadrement fiscal des prestataires des jeux de hasard.
IV. Résultats obtenus
(i) Sur le marché de change
○ Stabilité remarquable du taux de change à partir de juin 2024 avec des faibles variations. ○ En effet, sous l’effet de l’ajustement budgétaire principalement, le franc congolais s’est apprécié de 1,05 %, le taux de change se situant à fin août 2024 à 2.817 CDF/USD contre
○ 2.847 CDF à fin juin.
○ Il convient de souligner que la bulle de change, qui alimentait l’incertitude et les anticipations sur les marchés, a été dégonflée.
(ii) Sur le marché des biens et services
Amorce de la désinflation, remarquée à partir de juin dernier. Ce ralentissement de l’inflation est un élément déterminant pour apaiser les anticipations des agents économiques.
Faible amplitude de l’inflation, en cumul annuel, entre juin et août 2024, comparée aux réalisations de la même période de l’année 2023
Graphique 6. Taux d’inflation cumulé annuel 2023 et 2024
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
2023 2024
juin
juillet
août
Cette rupture de tendance de l’inflation, due à l’action budgétaire énergique, est encore plus visible en considérant le comportement du taux d’inflation en glissement annuel à partir de juin 2024.
Graphique 7. Ralentissement de l’inflation en glissement annuel à partir de juin 2024
V. Risques et perspectives
(i) Risques
Au niveau du contexte international la persistance des effets néfastes du conflit russo-ukrainien ;
la hausse continue des produits agricoles et énergétiques importés par la RDC ;
○ la baisse continue du cours de Cobalt ;
○ la persistance des incertitudes internationales pèse sur la demande globale.
Au niveau domestique
L’augmentation des dépenses exceptionnelles, en particulier :
Les dépenses sécuritaires et humanitaires résultant de la persistance de la guerre dans la partie Est de la République ;
Le financement de la lutte contre la propagation de l’épidémie Mpox.
(ii) Perspectives
A Court terme
La poursuite de l’ajustement budgétaire et de l’amélioration de la qualité des dépenses ;
○ Le renforcement de la bonne gouvernance et le respect de la chaine des dépenses ;
○ La poursuite de la réduction sensible des dépenses en CDF aux guichets de la BCC ;
○ La planification rationnelle des remboursements de la dette intérieure, ainsi que de paiements des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat.
A Moyen et long termes
La mise en œuvre de l’Agenda Réformes du Ministère des Finances, notamment des mesures visant la maximisation des recettes ;
○ Le suivi scrupuleux des termes de référence relatifs aux contrats de performance signés entre le Ministère des Finances et les Régies financières ;
○ L’accélération des reformes retenues dans le cadre du programme FEC avec le FMI ; o La poursuite de l’exécution du programme national PDL-145T ; o L’augmentation du financement des projets d’investissements en infrastructures de transport et énergétiques.