Trois partenaires, des responsabilités partagées !
-DEM. Fournisseur des sites et matériels agricoles
-L'Etat Congolais. Propriétaire des bases agricoles du PVA
-BAB. Gestionnaire des bases agricoles du PVA
Via un crédit fournisseur de 139 millions USD, DEM s'est engagé à : 1. Livrer des matériels & fournitures agricoles à l'Etat congolais ; 2. Construire les entrepôts & unités de transformation ; 3. Assurer la maintenance. A son tour, l'Etat Congolais devrait livrer des sites achevés à la Bio Agro Business pour la production et transformation des produits agricoles (maïs, manioc et riz) ainsi que l'encadrement et l'accompagnement des paysans en milieux ruraux.
La Banque Mondiale a organisé ce jeudi 8 juin 2023 un atelier de présentation de la nouvelle méthodologie d’appréciation du climat des affaires dénommée «B-Ready». L’objectif de cet atelier a été celui de passer en revue les initiatives existantes pour l’amélioration de l’environnement des affaires, d’identifier les thèmes de B-Ready qui s’appliquent au niveau provincial en RDC et vont participer à ce pilotage au niveau national. Plusieurs représentants des provinces, des divisons provinciales du Plan, des directions provinciales des recettes et des entrepreneurs privés ont répondu présent à cet atelier de présentation de cette méthodologie et de mise en commun, pour l’amélioration de l’environnement du climat des affaires en RDC. Considéré comme un instrument en phase pilote, il poursuivra l’évaluation des conditions de pratique des affaires, tel que fait jadis, par Doing Business avant son abandon par la Banque mondiale. Un choix qui a été guidé par le fait qu’elle avait identifié quelques failles dans la production de ce rapport, qui pouvait laisser de la place aux interférences et risques de pressions politiques qui pourraient entacher l’intégrité de ce rapport. Au cours de sa présentation, le chargé de projet du PADMPME et TRANFORME, Magueye Dia, a énuméré les améliorations particulières des thèmes de cette nouvelle méthodologie, portant sur la résilience climatique, le Genre ou la transparence dans les affaires. Qui plus est, interviennent aussi sur une implication des provinces dans des réformes du climat des affaires dans les matières où elles détiennent des compétences et l’évaluation au niveau de province, en vue d’observer la manière dont les unes et les autres établissent l’application des règles sur le plan national. Magueye Dia a précisé que les provinces sont ainsi encouragées dans une forme de compétition positive sur l’implémentation des réformes visant à faciliter l’implantation des entreprises, et la création de l’emploi. Mais aussi celui de mesurer la qualité de cet environnement, et d’offrir aux décideurs ainsi qu’aux investisseurs des outils qui permettent d’estimer leurs affaires. Il a également ajouté que B-Ready dispose une garantie au niveau de la méthodologie de collectes des données, du bon traitement de celles-ci et l’encadrement des équipes qui travaillent. «Il n’est plus question de garder en esprit la perspective de l’initiative d’une entreprise, mais plutôt de viser le développement du secteur privé et des bénéfices sociaux qui peuvent sortir des mesures et des décisions qui sont prises dans le cadre du climat des affaires», a-t-il enrichi. Magueye Dia a fait mention des initiatives entreprises par les autorités congolaises, dont la plus récente du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui, depuis le début de cette semaine, a lancé le baromètre national du climat des affaires. Et, d’après lui, ce nouvel outil servira de complément et de renforcement aux efforts de l’Etat, de sorte que les provinces continuent à se mesurer dans une forme de coopération Niclette Ngoie
Au cours de ces échanges entre le ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo et l’ambassadeur de la République française en RDC, Bruno Aubert qui était accompagné du directeur régional François Jacquier et de la directrice-pays Safia Ibrahim- Nette de l’Agence Française de Développement (AFD), il a été convenu l’octroi au gouvernement congolais d’un montant de 50 millions d’euros, dont 40 millions sous forme de prêts et 10 millions en subventions. Le ministre de l’Aménagement du territoire s’est réjoui des progrès significatifs réalisés entre son ministère et l’AFD, suite à l’approbation de ce partenariat lors du conseil des ministres. Ce financement rentre dans le cadre du suivi du projet de soutien pour les nouvelles villes durables en RDC. Et d’annoncer à cette occasion : «Nous avons accueilli la France, qui est venue nous soutenir dans notre effort visant à concrétiser la grande vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, qui est de développer et aménager notre pays. Lors de sa visite en RDC, le Président Macron a également annoncé le soutien de la France aux projets congolais et à la vision de notre gouvernement. Je peux aujourd’hui annoncer que nous allons obtenir un financement d’un montant de 50 millions d’euros, dont 40 millions sous forme de prêts et 10 millions en subventions. La demande congolaise, transmise par le ministre des finances, a été transmise à la partie française. Aujourd’hui, lors de la visite du Directeur régional de l’AFD, nous avons approfondi nos échanges sur la gouvernance territoriale». Par ailleurs, l’ambassadeur de la République française en RDC Bruno Aubert a révélé l’intention de son pays de faire de la RDC, un palier de la stratégie de l’Afrique. «La RDC est un pays stratégique pour la France, en tant que premier pays francophone. La France nourrit une ambition en Afrique et souhaite renforcer sa présence. Nous avons l’intention de faire de la RDC un pilier de notre stratégie en Afrique. Parmi nos principales préoccupations, figure la question territoriale et urbaine qui est considérable dans ce pays. Nous sommes favorables à un partenariat pour la construction de villes durables », a-t-il déclaré. Il y a lieu de préciser qu’un comité de pilotage sera mis en place dans le jour à venir pour superviser ces projets. Emma Muntu
*Le Gouvernement de la République, par l’entremise de Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale, relativement à l’arrêté ministériel signé hier, mercredi 7 juin 2023, fixe la nouvelle grille tarifaire des prix des carburants terrestres regroupant du pétrole, du gasoil, du FOMI et du gaz de pétrole liquéfié, pour la zone Ouest de la RDC. Les Provinces concernées par cette mesure sont, en effet, la Ville-Province de Kinshasa, l’ex-Equateur, le Kongo-Central, le Kwango, le Kwilu, le Maï-Ndombe, la Mongala, le Nord-Ubangi, la Tshuapa ainsi que des villes de Boende et des villes inclues dans la zone de consommation Nord dont Mbandaka, Kisangani, Aketi, Bumba et le territoire d’Akula. Ainsi, l’arrêté ministériel ainsi que ses annexes, ci-dessous, livrent-ils les détails de cette nouvelle tarification des prix des carburants terrestres qui, en principe, devrait être appliquée, sans atermoiements, par les entreprises et opérateurs économiques concernés. La Pros.
ARRETE MINISTERIEL N°002/CAB /VPM/MIN/ ECONAT /VKLK/ADM/dld/2023 DU 07 JUIN 2023 PORTANT FIXATION DES PRIX DES CARBURANTS TERRESTRES DANS LA ZONE OUEST
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, Vu la Constitution, telle que modifiée et complétée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011, spécialement en son article 93; Vu la Loi Organique n°18/020 du 09 juillet 2018 relative à la liberté des prix et la concurrence; Vu la Loi n°15/004 du 28 février 2015, déterminant les modalités d’installation de nouvelles Provinces; Vu l’Ordonnance-loi n°08/006-A du 07 juillet 2008, portant création d’un Fonds National d’Entretien Routier « FONER»; Vu l’Ordonnance-loi n°10/001 du 20 août 2010, telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance-loi n°13-007 du 23 Lévrier 2013, portant institution de la l’axe sur la Valeur Ajoutée; Vu l’Ordonnance-loi n°10/002 du 20 août 2010 portant Code des Douanes; Vu l’Ordonnance-loi n°011/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation; Vu l’Ordonnance n°20/0 16 du 27 mars 2020 portant organisation et fonctionnement, modalités pratiques de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement; Vu l’Ordonnance n°21/003 du 14 février 2021 ponant nomination d’un Premier Ministre; Vu l’Ordonnance n°23/030 du 23 mars 2023 portant nomination des Vice-Premiers Ministres, des Ministres d’Etat, des Ministres, des Ministres Délégués et des Vice-Ministres Vu l’Ordonnance n°22/003 du 07 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères; Vu l’Arrêté Interministériel n°010/CAB/MIN-ECO/2004 et n°1409/CAB.MIN-ENER/2004 du 05 juillet 2004 portant réorganisation du Comité de Suivi des Prix des Produits Pétroliers; Vu l’Arrêté Interministériel n°06/CAB/MIN-ECO&COM/2012, n°08/CAB/MIN/ HYDRO/2012 et n°650/CAB/MIN/FINANCES/2012 du 14 décembre 2012 modifiant et complétant l’Arrêté Interministériel n°005/CAB/MIN-ECONAT/2011, n°019/CAB/MINHYDRO/2011 et n°330/CAB/MIN/FINANCES/2011 du 31 décembre 2011 fixant les modalités de révision de la structure des prix des carburants terrestres et d’aviation Vu l’Arrêté Interministériel n°2S1 /CAB/MIN/HNANCES/2010, n°005/CAB/MIN- ECONÀT/2010 et n°010/CAB/MIN/l-IYDRO/2010 du 23 novembre 2010 fixant les modalités du bénéfice des avantages douaniers et fiscaux particuliers en madère d’importation des produits pétroliers en République Démocratique du Congo; Vu l’Arrêté Interministériel n°035/CAB/MINET/ECONAT/JKN/GYN/gvn/2018 et n°008/CAB/AMN/MIN/HVD/2018 du 06 novembre 2018, modifiant l’Arrêté Interministériel n°004/CAI3/MIN/ECO&COM/2014 et n°M-HYI)/CXT’M/002/CAB/MIN/2014 du 31 juillet 2014 portant modalités de détermination du différentiel de transport et du prix moyen frontière à la fourniture des produits pétroliers par la voie Ouest en République Démocratique du Congo Considérant l’instruction formelle de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre suivant sa lettre n°RDC/GC/CPM/0979/201() du 29 octobre 2010 relative à l’application de l’alignement du PMFF sur le PMFC dans la structure des prix des produits pétroliers; Considérant les recommandations de la Troïka Stratégique du Gouvernement au cours de sa réunion n°26 du lundi 29 juin 2015 relatives à : - L’élaboration des structures des prix par zones d’approvisionnement; - L’audit des charges d’exploitation des sociétés commerciales pétrolières - I s lutte contre la fraude pétrolière par le marquage moléculaire et les analyses quantitatives et qualitatives des produits pétroliers. Revu l’Arrêté Ministériel n°039/CAB/MIN/ECONAT/NKK/ABT/MMK/2022 du 28 novembre 2022, portant fixation des prix des carburants terrestres dans la Zone Ouest; Considérant la lettre n°CAB/PM/DIRCAB/PAJDI/VMM/05/2023/0650 du 08 mai 2023 de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre relative à la révision des prix des produits pétroliers dans les trois Zones d’approvisionnement (Ouest, Sud et Est) Considérant la volonté du Gouvernement de préserver l’équilibre du système d’approvisionnement en produits pétroliers et de renforcer la gestion de la subvention pétrolière en maitrisant la dépense fiscale et le coût budgétaire y relatifs. Considérant la nécessité et l’urgence; ARRÊTE: Article 1: les prix de référence de l’essence, du pétrole, du gasoil, du FOMI et du gaz de pétrole liquéfié (GPL) à l’Ouest, sont ceux fixés dans le tableau en annexe. Article 2 : La Zone Ouest est constituée des Provinces ci-après: Equateur, Kongo-Central, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa, la Ville-Province de Kinshasa, de Boende ainsi que la Zone de consommation Nord qui comprend les Villes de Mbandaka, Kisangani, d’Aketi, de Bumba et le Territoire d’AkuIa. Article 3: Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté. Article 4: Le Secrétaire Général à l’Économie Nationale et le Directeur Général des Douanes et Accises (I) GDA) sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent Arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Il y a bel et bien eu suppression de la prime de la plus-value à la Direction Générale des Impôts. C'est en ces mots que l'influenceuse Denise Dusauchoy contredit Nicolas Kazadi, Ministre National des Finances. Document à l'appui, cette journaliste démontre, noir sur blanc, le contraire de ce que le Ministre des Finances a, plutôt, affirmé. Par la même occasion, Denise Dusauchoy interpelle le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions, d'instruire le retrait de cet arrêté qui démontre "la violation des dispositions de la constitution par le Ministre Nicolas Kazadi. «Une ordonnance présidentielle ne peut pas être abrogée par un arrêté ministériel. C'est vraiment une entorse en droit administratif. Le contentieux minimum garanti qu'on appelle la plus-value est perçu lorsqu'il y a un dépassement des assignations. Donc, par exemple, lorsque l'année dernière, au mois de juillet, la Direction Générale des Impôts avait dépassé ces assignations, donc ce dépassement là c'est la plus-value que le Ministre Nicolas Kazadi vient de supprimer. Cette prime a été instituée sur un décret-loi de l'ordonnance du chef de l'Etat. Un arrêté ne peut en aucun cas supprimer un décret de l'ordonnance loi », a expliqué Denise Dusauchoy. A elle de poursuivre : «Je n'ai pas besoin des hommes des lois car j'ai les textes qui stipulent que c'est une violation de la constitution et surtout que notre régime prône l’Etat de droit». Pour conclure, Denise Dusauchoy demande au Chef de l'Etat d'instruire le Ministre des Finances de rapporter son document qui, à l’en croire, détruit le plein emploi des agents de l'Etat. Il y a lieu de noter que Denise Dusauchoy est parmi les influenceuses qui soutiennent les actions du président de la République, Félix Tshisekedi. Ci-après, en fac-similés, ses documents des preuves.
Il y a bel et bien eu suppression de la prime de la plus-value à la Direction Générale des Impôts. C'est en ces mots que l'influenceuse Denise Dusauchoy contredit Nicolas Kazadi, Ministre National des Finances. Document à l'appui, cette journaliste démontre, noir sur blanc, le contraire de ce que le Ministre des Finances a, plutôt, affirmé. Par la même occasion, Denise Dusauchoy interpelle le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions, d'instruire le retrait de cet arrêté qui démontre "la violation des dispositions de la constitution par le Ministre Nicolas Kazadi. «Une ordonnance présidentielle ne peut pas être abrogée par un arrêté ministériel. C'est vraiment une entorse en droit administratif. Le contentieux minimum garanti qu'on appelle la plus-value est perçu lorsqu'il y a un dépassement des assignations. Donc, par exemple, lorsque l'année dernière, au mois de juillet, la Direction Générale des Impôts avait dépassé ces assignations, donc ce dépassement là c'est la plus-value que le Ministre Nicolas Kazadi vient de supprimer. Cette prime a été instituée sur un décret-loi de l'ordonnance du chef de l'Etat. Un arrêté ne peut en aucun cas supprimer un décret de l'ordonnance loi », a expliqué Denise Dusauchoy. A elle de poursuivre : «Je n'ai pas besoin des hommes des lois car j'ai les textes qui stipulent que c'est une violation de la constitution et surtout que notre régime prône l’Etat de droit». Pour conclure, Denise Dusauchoy demande au Chef de l'Etat d'instruire le Ministre des Finances de rapporter son document qui, à l’en croire, détruit le plein emploi des agents de l'Etat. Il y a lieu de noter que Denise Dusauchoy est parmi les influenceuses qui soutiennent les actions du président de la République, Félix Tshisekedi. Ci-après, en fac-similés, ses documents des preuves.
A la base, la suppression de la prime de plus-value par le Ministre de tutelle. Et pour faire entendre sa voix de colère, l’intersyndicale des régies financières vient de mettre en demeure le Gouvernement Sama 2 ; c’est-à-dire, dans 72 heures, jours ouvrables, si le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, ne trouve pas une solution durable à ce problème, les régies financières vont déclencher automatiquement une grève illimitée en faisant endosser cette lourde responsabilité au Ministre des Finances, Nicolas Kazadi. Faux ! rétorque ce dernier. Dans une émission spéciale sur Télé 50, l’argentier national expliquait, chiffres à l’appui, que la prime de la plus-value (recettes mobilisées en surplus des assignations) n’est pas supprimée, mais plutôt prise en charge par la prime de la performance qui est en application. Le bras de fer est ainsi engagé au détriment du trésor public. Qui de différend entre les deux camps ? C’est l’Arrêté ministériel n°013 CAB/MIN/FINANCES/2023 du 15 mai 2023 pris par le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima, qui rapporte l’Arrêté ministériel n°CAB/MIN/FINANCES/2019/007 du 4 mai 2019 fixant les modalités pratiques de calcul et de paiement de la prime de contentieux minimum garantie, qui est la goutte d’eau qui a fait déborder les vases, poussant ainsi l’intersyndicale des régies financières, à réagir farouchement. Le Ministre des Finances motive sa décision par la confusion qui règne dans l’interprétation des concepts entretenue entre la «prime de contentieux» perçue à l’occasion de la clôture d’un dossier fiscal ayant abouti à des pénalités et la « prime de contentieux minimum garantie » qui serait assise sur la base d’autres recettes que celles des pénalités issues d’un contentieux. Une décision du Ministre qui a énervé l’intersyndicale des régies financières congolaises dans sa lettre datée du 2 juin 2023, décidant ainsi de mettre en demeure le Gouvernement de la République, tout en rappelant au Premier Ministre que l’Arrêté du Ministre des Finances vient abroger les droits acquis des agents et cadres des régies financières dont la DGI, dans la mesure où, un Arrêté du Ministre des Finances, si puissant qu’il soit, ne peut en aucun cas abroger un Décret signé par le Premier Ministre, et ce, au nom de la logique du parallélisme du pouvoir. Dans sa correspondance datée du 2 juin 2023, l’intersyndicale invite le Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, à la recevoir dans les 72 heures qui suivent le dépôt de sa correspondance, faute de quoi les régies financières descendront massivement dans son cabinet aux fins de trouver des réponses appropriées à leurs revendications, en d’autres termes, elles déclencheront une grève illimitée qui sera très préjudiciable au trésor public. En effet, faisant le calcul du solde de 1% sur les 6% relatif à la paie de la prime de contentieux minimum garantie (plus-value) des exercices 2020, 2021 et 2022 en faveur des cadres et agents de la Direction Générale des Impôts, l’intersyndicale des régies financières souligne que le Ministère des finances doit plus de 73,980 milliards de francs congolais rien qu’à la DGI. Pour l’argentier national, la DGI a déjà reçu une somme de 12 milliards de francs congolais sur les 73,980 milliards que le Gouvernement lui doit. L’intersyndicale rétorque en disant que le Ministre des Finances avait payé les 12 milliards de Francs congolais sans définir clairement le libellé, ce qui constitue une faute de gestion passible d’une sanction, que l’intersyndicale considère, faute de libellé officiel, comme un don, que le Ministre des Finances leur a donné pour les motiver davantage. Dans ses revendications, l’intersyndicale des régies financières, par la bouche de son Président, Fidèle Kiyangi, rappelle les articles 20, 21 et 22 du Chapitre IV sur les rémunérations du Décret n°017/2003 du 02 mars 2003 portant création de la Direction Générale des Impôts, particulièrement le deuxième alinéa de l’article 22 qui stipule : il est alloué à tous les agents de la Direction Générale des Impôts une « prime de contentieux minimum garantie », déterminée suivant leur grade et selon des modalités définies par le Ministre ayant les finances dans ses attributions. Elle est payée sur une dotation budgétaire évaluée en fonction des plus-values générées. Cette cacophonie des fiscalistes et experts en finances publiques ne doit pas pénaliser tout un peuple en cette année électorale. Car, une grève déclenchée dans les régies financières en ce moment peut être fatale pour l’organisation des élections de décembre prochain. Il va sans dire que la DGI est indiscutablement aujourd’hui la locomotive pourvoyeuse des recettes publiques au budget de l’Etat. Lors du dépôt des déclarations des bilans en date du 30 avril 2023 dernier, plusieurs gros contribuables, notamment les miniers, n’ont pas joués franc jeu. Quelques-uns ont même refusé de déposer leurs bilans pour des raisons inconnues et s’exposent ainsi à des pénalités de retard qui seront pris en compte dans le redressement qui sera fait lors de la prochaine campagne de contrôle fiscal. La DGI, contrairement à ce que les mauvaises langues ont propagé, n’a pas connu de contreperformances, car le cumul des chiffres des acomptes précédents renseigne que les assignations budgétaires ont été atteintes et dépassées de 8%. L’administration fiscale, conformément aux prérogatives qui lui sont reconnues par le législateur, va bel et bien récupérer toutes les recettes qu’on lui a privées à l’échéance fiscale passée et va même dépasser le plafond de ses assignations budgétaires évaluées à 13586904964114,20 de francs congolais pour l’exercice 2023. Mutatis mutandis, les réclamations formulées à la DGI valent aussi à la DGRAD et à la DGDA, quand bien même ces deux régies financières n’ont pas crevé le plafond des assignations. En d’autres termes, le miracle fiscal réalisé par le Directeur Général des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba et son équipe à la DGI va se poursuivre sans désemparer. La Pros.
Depuis un temps, le Ministre en charge des Finances, Nicolas Kazadi se trouve au cœur d’une campagne de sape menée, visiblement, par des personnes de mauvaise foi qui divulguent des allégations selon lesquelles il aurait rapporté l’arrêté octroyant la prime de la plus-value à la Direction Générale des Impôts. Intox ! le Ministre Nicolas Kazadi informe ainsi l’opinion publique que la plus-value est désormais payée à travers les contrats de performance et non à travers une décision d’ores et déjà rendue caduque étant donné les résultats engrangés par l’instauration des contrats de performance. Lors de son passage chez Jean-Marie Kassamba, sur les antennes de Télé50, il a expliqué noir sur blanc que, contrairement aux fausses allégations distillées de toute part, depuis 2021, son ministère accorde toute l’attention possible aux questions liées à la paie des primes des fonctionnaires au sein de toutes les régies financières. Ceci, pour appeler les uns et les autres à observer un climat de sérénité dans le travail. «Je reviens maintenant sur ce que nous donnons aux régies. Vous avez le salaire de base auquel s’ajoutent parfois certaines primes que tous les fonctionnaires ont, auquel s’ajoutent les 5% spécifiques aux régies financières, plus les 40% sur les pénalités pour le dossier contentieux qu’ils reçoivent et auquel s’ajoute, enfin, ce que moi je me suis engagé à leur donner à titre de contrat de performances. Voilà ce qu’ils reçoivent. Prenons l’année 2021. La DGDA, qui a été surperformante, a reçu 3 milliards, la DGI 6, 600 milliards et la DGRAD 4,200 milliards. C’est des primes liées à l’année alors sur performances en 2021. 2022, la DGDA, malheureusement, n’a pas été surpeformante, la DGI qui a fait plus de 150% de performance a touché 12,700 milliards. Ces primes qui viennent de s’ajouter au-dessus de toutes les autres primes dont je viens de parler. Et la DGRAD, 4,200 milliards », a-t-il martelé. De ce qui précède, l’argentier national appelle l’Intersyndicale au calme et à la confiance. La Pros.
Depuis un temps, le Ministre en charge des Finances, Nicolas Kazadi se trouve au cœur d’une campagne de sape menée, visiblement, par des personnes de mauvaise foi qui divulguent des allégations selon lesquelles il aurait rapporté l’arrêté octroyant la prime de la plus-value à la Direction Générale des Impôts. Intox ! le Ministre Nicolas Kazadi informe ainsi l’opinion publique que la plus-value est désormais payée à travers les contrats de performance et non à travers une décision d’ores et déjà rendue caduque étant donné les résultats engrangés par l’instauration des contrats de performance. Lors de son passage chez Jean-Marie Kassamba, sur les antennes de Télé50, il a expliqué noir sur blanc que, contrairement aux fausses allégations distillées de toute part, depuis 2021, son ministère accorde toute l’attention possible aux questions liées à la paie des primes des fonctionnaires au sein de toutes les régies financières. Ceci, pour appeler les uns et les autres à observer un climat de sérénité dans le travail. «Je reviens maintenant sur ce que nous donnons aux régies. Vous avez le salaire de base auquel s’ajoutent parfois certaines primes que tous les fonctionnaires ont, auquel s’ajoutent les 5% spécifiques aux régies financières, plus les 40% sur les pénalités pour le dossier contentieux qu’ils reçoivent et auquel s’ajoute, enfin, ce que moi je me suis engagé à leur donner à titre de contrat de performances. Voilà ce qu’ils reçoivent. Prenons l’année 2021. La DGDA, qui a été surperformante, a reçu 3 milliards, la DGI 6, 600 milliards et la DGRAD 4,200 milliards. C’est des primes liées à l’année alors sur performances en 2021. 2022, la DGDA, malheureusement, n’a pas été surpeformante, la DGI qui a fait plus de 150% de performance a touché 12,700 milliards. Ces primes qui viennent de s’ajouter au-dessus de toutes les autres primes dont je viens de parler. Et la DGRAD, 4,200 milliards », a-t-il martelé. De ce qui précède, l’argentier national appelle l’Intersyndicale au calme et à la confiance. La Pros.
La 42ème Assemblée générale annuelle (AGA) de Shelter Africa, qui s'est tenue à Abuja du 8 au 12 mai 2023, a été l'occasion pour le continent de faire le point sur la question du logement qui engage la solidarité des pays africains depuis plus de 40 ans. Aujourd'hui, de nombreux pays africains sont confrontés à un tournant important dans leur programme de logement. A cet égard, le programme de la réunion d'Abuja s'est attaché à répondre aux défis actuels autour d'une série de débats participatifs. Shelter Afrique est une institution financière panafricaine créée en 1982 pour soutenir exclusivement le développement du secteur de l'immobilier et du logement en Afrique. L'institution compte 44 pays africains, la Banque africaine de développement (BAD) et la Société africaine de réassurance (AFRICA-RE). Elle a pour mission de fournir des conseils et des financements pour des projets de logements abordables et d'infrastructures urbaines dans ses pays membres. En bref, Shelter Afrique s'efforce de mobiliser des ressources financières pour offrir des logements décents, abordables et durables aux populations locales. Au cours des dernières années, des faiblesses dans la gouvernance de l'institution ont limité son impact sur le terrain. Cependant, la nouvelle direction, dirigée par Thierno Habib Hann, a initié une série de réformes qui ont fait évoluer la stratégie de l'institution vers une approche beaucoup plus pragmatique afin d'obtenir des résultats probants. Cette vision est exprimée dans le nouveau plan stratégique 2023-2027, baptisé "Nouvelle ère". Le nouveau plan stratégique bénéficie du soutien unanime du conseil d'administration et des actionnaires. Il donne à l'institution une orientation claire et transformatrice. Il vise à renforcer les performances et la compétitivité de l'institution et devrait la mettre en position de croissance grâce à l'amélioration de la gouvernance et des performances opérationnelles et financières. Gouverner différemment Le changement de paradigme au sein de Shelter Afrique a été l'occasion de nommer, après un processus de sélection compétitif, un nouveau directeur général, Thierno Habib HANN, lors de la 41e assemblée générale de Shelter Afrique, qui s'est tenue du 25 au 29 juillet 2022 au Zimbabwe. Originaire de la République de Guinée Conakry, M. Hann a plus de 20 ans d'expérience à des postes stratégiques dans le secteur bancaire et les institutions financières multilatérales. A cet égard, le programme de la réunion d'Abuja est le suivant A cet égard, le programme de la réunion d'Abuja s'est attaché à répondre aux défis actuels autour d'une série de débats participatifs. Shelter Afrique est une institution financière panafricaine créée en 1982 pour soutenir exclusivement le développement du secteur de l'immobilier et du logement en Afrique. L'institution compte 44 pays africains, la Banque africaine de développement (BAD) et la Société africaine de réassurance (AFRICA-RE). Elle a pour mission de fournir des conseils et des financements pour des projets de logements abordables et d'infrastructures urbaines dans ses pays membres. En bref, Shelter Afrique s'efforce de mobiliser des ressources financières pour offrir des logements décents, abordables et durables aux populations locales. Au cours des dernières années, des faiblesses dans la gouvernance de l'institution ont limité son impact sur le terrain. Cependant, la nouvelle direction, dirigée par Thierno Habib HANN, a initié une série de réformes qui ont fait évoluer la stratégie de l'institution vers une approche beaucoup plus pragmatique afin d'obtenir des résultats probants. Cette vision est exprimée dans le nouveau plan stratégique 2023-2027, baptisé "Nouvelle ère". Le nouveau plan stratégique bénéficie du soutien unanime du conseil d'administration et des actionnaires. Il donne à l'institution une orientation claire et transformatrice. Il vise à renforcer les performances et la compétitivité de l'institution et devrait la mettre en position de croissance grâce à l'amélioration de la gouvernance et des performances opérationnelles et financières. Il devrait renforcer la gouvernance et mener à bien de nouvelles réformes, dont l'essentiel consistera à normaliser l'institution selon les axes suivants : (i) la nécessité d'adapter son fonctionnement aux exigences d'une banque de développement ambitieuse (ii) l'introduction d'une nouvelle structure organisationnelle et d'un nouveau modèle opérationnel conçus pour soutenir les ambitions d'innovation, de croissance et de productivité de l'institution au cours des cinq prochaines années. M. Hann, qui hérite d'une institution en pleine refonte, nourrit désormais l'espoir des dirigeants et des populations d'Afrique : "Nous sommes convaincus que le nouveau modèle organisationnel est essentiel à la mise en œuvre réussie de notre nouveau plan stratégique, car il nous rendra plus agiles et plus compétitifs, renforcera l'orientation client, libérera un potentiel important dans l'ensemble de l'organisation et favorisera la création de valeur grâce à l'efficacité opérationnelle. A Abuja-NIGERIA, pour valider les réformes et initier le changement Cette année, la ville d'Abuja a accueilli la 42ème AGA de Shelter Africa sur le thème de "l'économie politique dans l'environnement bâti" : "L'économie politique dans l'environnement bâti". Le Nigeria est un marché important pour Shelter Afrique car il est l'un des principaux actionnaires de l'institution et aussi en raison de sa population importante, qui représente un marché à fort potentiel. En se portant candidat pour accueillir la 42e AGA, le Nigeria démontre son engagement durable à travailler avec Shelter Afrique pour atteindre ses objectifs panafricains dans le domaine du logement abordable et du développement urbain durable. En outre, l'AGA d'Abuja a eu le privilège d'enregistrer une participation record des pays membres, ce qui reflète l'espoir suscité par les nouvelles réformes. Le programme varié des activités de l'AGA a donné lieu à des discussions participatives, au cours desquelles des modèles comparatifs et des exemples de réussite dans le secteur de l'immobilier ont été présentés. La nouvelle direction de Shelter Afrique, soutenue par le conseil d'administration et les actionnaires, a présenté les nouvelles réformes, qui ont toutes été adoptées avec enthousiasme et espoir pour l'avenir. La réunion d'Abuja est le symbole du renouveau de l'institution, annonçant une nouvelle ère plus pragmatique, durable et à fort impact. Maintenant que la confiance a été rétablie entre les Etats membres, le Conseil d'administration et la direction de l'institution doivent avoir pour priorité de mettre en œuvre leur stratégie ambitieuse pour entrer avec succès dans la "Nouvelle ère". Shelter Afrique Shelter-Afrique est une institution panafricaine de financement et de développement du logement créée par des gouvernements africains pour répondre au besoin d'un système durable de fourniture de logements et de projets d'infrastructure connexes en Afrique. Ses actionnaires sont 44 pays africains, la Banque Africaine De Développement, la Société Africaine de réassurance et le Fonds de solidarité africain (FSA). Le mandat de la société est de fournir des financements sous forme de dette, de quasi-fonds propres et de fonds propres à des institutions publiques et privées pour des projets de logement et d'infrastructure urbaine dans ses pays membres. Shelter Afrique établit des partenariats stratégiques et offre une série de produits et de services connexes pour soutenir la fourniture efficace de logements abordables et de biens immobiliers commerciaux. Ces produits comprennent le financement de projets, les prêts institutionnels, les prises de participation et les coentreprises, le financement du commerce et le logement social. L'entreprise offre des conseils pratiques et une assistance technique à un large éventail d'acteurs du secteur.