Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a reçu en audience, ce mardi 18 18 avril 2023, la délégation du Caucus des députés nationaux membres de l'Union Sacrée de la Nation, élus du Grand Katanga. Plusieurs points ont été au coeur des échanges avec le Chef du Gouvernement, à savoir la sécurité, le social de la population du Grand Katanga incluant la flambée des prix des denrées de première nécessité mais aussi leur engagement en tant que membres de l'Union Sacrée de la Nation.
Au sortir de l'audience, l'honorable John Banza Lunda, président du caucus des députés nationaux de l'Union Sacrée de la Nation Grand Katanga, s'est exprimé en ces termes : " C'est un honneur que nous avons reçu, nous en tant que Caucus des députés nationaux élus du Katanga, d'être reçus par le Chef du Gouvernement. Nous avons passé en revue les questions vitales qui concernent notre espace, notamment la question liée à la sécurité. Nous avons passé en revue les questions sociales notamment celle relative à la flambée des prix des denrées de première nécessité. Nous avons aussi passé en revue notre engagement en tant que membres de l'Union Sacrée. Nous avons fait une sorte d'état des lieux depuis notre adhésion à l’Union Sacrée, la marche de l'Union Sacrée dans l'espace Grand Katanga. Et donc, nous avons réitéré notre engagement à œuvrer pour accompagner le Président de la République, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, d'y travailler pour sa réélection".
All Stories
Jo M. Sekimonyo
Lettre ouverte
Monsieur le Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie Nationale,
Je vous adresse mes plus vives et chaleureuses félicitations pour votre nomination au poste de Vice-Premier ministre et ministre de l'Économie du nouveau gouvernement Sama II en vous souhaitant plein succès dans l'accomplissement de votre haute mission.
En qualité de ministre de l'Économie, vous avez pour responsabilité de créer et mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir la croissance économique, stabiliser les prix et assurer un système financier stable. Le département est également chargé de développer des stratégies pour réduire la pauvreté, créer des emplois et améliorer l'accès à l'éducation et aux soins de santé. Étant donné le potentiel de développement économique de la République démocratique du Congo et les défis auxquels elle est confrontée, le département de l'Economie est vital pour orienter le pays vers une croissance et un développement durable.
Excellence, même s'il n'y a pas suffisamment de temps pour mettre en œuvre des stratégies globales de développement économique, des étapes progressives peuvent faire une différence dans la promotion de la croissance et des opportunités pour les Congolais vivant en RDC. Il est important que le gouvernement agisse avec urgence et détermination afin de maximiser l'impact de ses efforts.
Et donc, votre préoccupation devrait être de savoir comment augmenter la masse monétaire dans l'économie sans déclencher une forte inflation, tout en bénéficiant à tous.
Comment faire ? tricher.
Si vous examinez la note que je vous ai envoyée lorsque vous étiez chef de cabinet du chef de l'État, je l'ai développée. Mais, comme je peux deviner qu'elle a été jetée à la poubelle, je prendrai la peine de la réécrire ici.
Même si nos idéologies politiques économiques diffèrent clairement, en tant que citoyen congolais, de père et de mère, je me sens obligé de contribuer à cette quête, qui, s'il n'est pas utilisé par le gouvernement actuel, sera l'un des aspects clés de ma campagne présidentielle en 2023
Briser un tabou - déficit budgétaire gouvernemental élevé
Contrairement à votre position idéologique en matière de politique économique, qui prône la rigueur budgétaire pour les Congolais, les tentatives d'un gouvernement pour augmenter son budget par des politiques intrusives ou en faisant peser le fardeau sur les citoyens freinent la croissance économique. Ces politiques ont un impact disproportionné sur la classe moyenne et les plus pauvres, ce qui peut potentiellement susciter du ressentiment envers le gouvernement, diminuer la confiance dans les institutions et augmenter le risque de manifestations. L'exemple de "RAM" en est une illustration claire.
Ces efforts, ou devrais-je dire ces prétextes, ont conduit à une augmentation constante de la bureaucratie gouvernementale, car plus de ressources sont dit nécessaires pour collecter, gérer et distribuer les revenus supplémentaires, ce qui peut réduire l'efficacité et accroître la corruption.
Bien qu'il soit important pour un gouvernement d'augmenter ses revenus, il doit le faire de manière juste, équitable et favorable à la croissance économique et à l'innovation. La meilleure façon de le faire de nos jours est simplement de tricher en générant des déficits élevés, comme le font les économies puissantes.
Les données du Fonds Monétaire International (FMI) concernant les cinq pays ayant les plus grands déficits gouvernementaux en USD pour l'année 2021 nous en dit beaucoup.
Les États-Unis ont le plus grand déficit gouvernemental au monde avec un budget fédéral de 6,5 billions de dollars USD, atteignant 3,1 billions de dollars USD. Le Japon occupe la deuxième place avec un déficit gouvernemental de 732 milliards de dollars USD sur un budget gouvernemental d'environ 969 milliards de dollars USD. La Chine, dont le budget gouvernemental était d'environ 495 milliards de dollars USD, se place en troisième position avec un déficit gouvernemental de 662 milliards de dollars USD. L'Inde, quant à elle, se situe au quatrième rang avec un déficit gouvernemental de 303 milliards de dollars USD en 2021, avec un budget gouvernemental d'environ 460 milliards de dollars USD. Enfin, l'Allemagne se classe cinquième avec un déficit gouvernemental de 277 milliards de dollars USD et un budget gouvernemental d'environ 490,7 milliards de dollars USD.
En considérant une période plus large allant de 2011 à 2020, les États-Unis ont à nouveau enregistré le déficit budgétaire le plus élevé des 10 dernières années, avec un total de plus de 10 billions de dollars de dépenses en déficit. Le Japon a le deuxième déficit budgétaire le plus élevé avec un total de plus de 3,7 billions de dollars. La Chine se classe en troisième position avec un total de plus de 2,1 billions de dollars de déficit budgétaire. Le Brésil suit avec le quatrième déficit budgétaire le plus élevé avec un total de plus de 1,4 billions de dollars. Enfin, l'Inde se positionne en cinquième position avec un total de plus de 1,3 billions de dollars de déficit budgétaire.
Ces gouvernements ont accumulé des déficits élevés pour financer des programmes de protection sociale, des subventions alimentaires, des emplois, et d'autres biens et services publics essentiels à la croissance économique. Ils ont compris que cela pourrait augmenter la productivité et la compétitivité de leurs économies à long terme, tout en créant des emplois et en stimulant la croissance économique. Cela pourrait également augmenter les recettes fiscales à l'avenir, car une économie productive génère plus de revenus pour les particuliers et les entreprises. Pour l'instant, ils continuent à rouler à pleine vitesse sur l'autoroute du déficit, tandis que vous appeliez à la volonté de continuer à étouffer notre économie nationale et sans vous soucier de la moindre des poches des Congolais.
Outils monétaires modernes
L'augmentation de la masse monétaire peut stimuler la croissance économique de plusieurs manières, et l'inflation est causée par différents facteurs économiques plutôt que seulement l'augmentation de la masse monétaire.
L'argent scriptural est créé par les banques lorsqu'elles accordent des prêts à leurs clients, ce qui augmente la masse monétaire scripturale. Cela peut stimuler la demande de biens et de services, augmenter la production et l'emploi, et financer des investissements et d'autres activités productives pour stimuler la croissance économique.
Le Kenya est un exemple de réussite en matière d'innovation de paiement mobile grâce à la plateforme M-Pesa lancée en 2007. Avec plus de 40 millions d'utilisateurs actifs et plus de 11 milliards de transactions traitées chaque année, M-Pesa est devenue la forme de paiement dominante au Kenya. Cette plateforme a stimulé la croissance économique en facilitant les transactions des petites entreprises et en permettant un accès plus facile au crédit, ainsi qu'en favorisant l'inclusion financière dans les zones rurales où les services bancaires traditionnels sont souvent rares.
L'utilisation de l'argent scriptural est importante pour la croissance économique dans de nombreux pays, mais la difficulté à suivre les transactions numériques favorise la triche pour stimuler l'économie. Alors que la banque centrale de la RDC l'encourage timidement, il existe des preuves claires que les nations développées plus que partout ailleurs dans le monde utilisent l'argent scriptural pour gonfler leur économie.
Le ratio moyen de la dette par rapport au revenu dans plusieurs pays, tels que les États-Unis, l'Australie, le Canada, la Corée du Sud et le Danemark, est élevé. L'accès facile au crédit, les faibles taux d'intérêt ont largement contribué à cette dette élevée. En 2021, le ratio de dette par rapport au revenu aux États-Unis est d'environ 136%, en Australie d'environ 120%, au Canada d'environ 175%, en Corée du Sud d'environ 160% et au Danemark d'environ 125%.
En 2021, les pays avec les ratios moyens de la dette par rapport au revenu les plus élevés étaient les Etats-Unis (136%, soit environ 15,4 billions de dollars ou environ 47 000 dollars par habitant), le Canada (175%, soit environ 2,5 billions de dollars ou environ 65 000 dollars par habitant), l'Australie (120%, soit environ 1,8 billion de dollars ou environ 70 000 dollars par habitant), la Corée du Sud (160%, soit environ 1,3 billion de dollars ou environ 25 000 dollars par habitant ) et le Danemark (125%, soit environ 275 milliards de dollars ou environ 47 000 dollars par habitant).
Les principales dettes des ménages en France comprennent les prêts immobiliers, les prêts à la consommation et les prêts étudiants. Les prêts immobiliers représentent la plus grande partie de la dette des ménages en France, avec une moyenne d'environ 133 000 euros par ménage.
Les dettes de ces nations étaient largement motivées par l'accès facile au crédit et les faibles taux d'intérêt qui ont incité les ménages à acheter une propriété ou à consommer plus facilement, pour dire la disponibilité de l'argent scriptural. Par conséquent, ils continuent à artificiellement gonfler leurs économies nationales, ce qui n'est pas considéré comme un péché de nos jours.
Le dragon
La Chine est un exemple clair de nation ayant utilisé la monnaie scripturale pour stimuler son économie.
Ces dernières années, le dragon a largement utilisé la monnaie scripturale pour financer ses projets d'infrastructure et de développement, en émettant des prêts par l'intermédiaire de la Banque populaire de Chine. Pour encourager les banques à prêter davantage, le gouvernement chinois a mis en place des mesures telles que la baisse des taux d'intérêt et des réserves obligatoires.
Cela a stimulé l'activité économique et la croissance, notamment grâce à des projets d'infrastructure à grande échelle tels que les réseaux de trains à grande vitesse et de nouvelles villes.
Cependant, il est important de noter que l'utilisation de la monnaie scripturale en Chine a également soulevé des préoccupations quant à la stabilité financière et au potentiel d'inflation. La croissance rapide de la masse monétaire a suscité des questions sur la qualité des prêts accordés et le potentiel d'accumulation de mauvaises dettes. De plus, certains analystes ont exprimé des inquiétudes quant au risque d'inflation à long terme. Néanmoins, l'utilisation de la monnaie scripturale en Chine est créditée pour avoir contribué à la croissance économique rapide du pays ces dernières années.
Comment rattraper le train
La modernisation du système financier en RDC est un élément clé pour stimuler le développement économique et la croissance. Cependant, le système financier actuel est sous-développé, avec un accès limité au crédit et un secteur informel important. Pour moderniser le système financier, il est nécessaire d'améliorer l'inclusion financière en élargissant l'accès aux services bancaires et financiers, en utilisant la banque mobile et d'autres technologies innovantes. La réglementation et la supervision financières doivent être renforcées pour accroître la confiance dans le secteur financier. Enfin, la création d'une bourse pourrait contribuer à mobiliser l'épargne intérieure et à fournir de nouvelles sources de financement aux entreprises, bien que cela puisse être une tâche difficile.
La mise en place d'un système national pour vérifier la solvabilité des clients est essentielle pour atteindre une approche multidimensionnelle. Pour y parvenir, plusieurs mesures doivent être prises. Tout d'abord, il est important d'établir un cadre juridique réglementant la collecte et la diffusion des informations de crédit, y compris des lois sur la protection des données pour garantir la sécurité des données personnelles. Une agence de crédit centralisée devrait être créée pour collecter et stocker les données de crédit provenant des institutions financières, des bureaux de crédit et d'autres sources. Cette agence doit utiliser des analyses avancées pour traiter les données et générer des scores de crédit et des rapports pour les particuliers et les entreprises.
Cependant, l'amélioration de l'éducation et de la littératie financières est également cruciale pour accroître la compréhension des concepts et des produits financiers par la population et soutenir la croissance d'une société plus financièrement alphabétisée.
Il convient de souligner que le niveau du salaire minimum est un facteur déterminant du succès ou de l'échec de toute économie, y compris pour tricher dans les pays développés. En janvier 2021, le salaire minimum en Australie était de 20,33 AUD par heure, soit environ 14,80 USD. En France, il était de 10,25 EUR par heure, soit environ 12,11 USD. En Allemagne, le salaire minimum était de 9,50 EUR par heure, soit environ 11,22 USD. Lorsque le niveau du salaire minimum est trop bas, comme pour le cas en RDC, cela peut poser un grand problème pour la réussite de la triche.
La détermination du salaire minimum implique une interaction de facteurs politiques et sociaux plus que strictement économiques, et varie selon la juridiction et le temps. En fin de compte, en établissant un taux de rémunération horaire minimum, les gouvernements signalent que les citoyens méritent une rémunération équitable, fondée sur les droits de l'homme.
Les experts jouent également un rôle crucial dans la création d'une économie prospère. Ils ont la capacité d'identifier et de résoudre des problèmes complexes, ce qui peut conduire à de nouvelles opportunités de croissance et d'expansion. Grâce à leurs connaissances spécialisées et à leur expérience, les experts peuvent aider l'économie d'un pays à garder une longueur d'avance et à s'adapter aux conditions changeantes du marché. Je vous implore de leur prêter attention.
De nos jours, il est facile de vérifier les propos de quelqu'un en effectuant une recherche sur Google, qui en dit beaucoup sur l'expertise et l'expérience réelle dans un domaine.
Je vous prie, Excellence Monsieur le Vice-Premier ministre, d’accepter mes salutations patriotiques.
Jo M. Sekimonyo
Sur invitation du groupe média kenyan Nation Media Group, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, a assisté à la conférence sur les affaires, ce jeudi 30 mars 2023 dans la matinée à Sultani Hôtel dans la commune de la Gombe. Lors de ces assises, le Porte-parole du Gouvernement est revenu sur les efforts en cours engagés sous la présidence de Félix Tshisekedi, Président de la République, dans l’élan de la relance économique et de l’assainissement du climat des affaires en RD. Congo.
Actions du régime Tshisekedi
«Nous sommes associés à cette initiative qui est portée pas Nation Media Group qui est un groupe de médias Kenyan qui se définit comme un média de l'Afrique pour l'Afrique et qui tient cette conférence sur les affaires pour présenter notre pays la République Démocratique du Congo aux autres pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est. Il était de mon devoir de parler de tous les efforts qui sont en cours sous la présidence de son Excellence Félix Tshisekedi qui permet à la Rd- Congo d'être ce pays attractif », a déclaré le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya.
Et d'ajouter : « Vous savez, nous parlons beaucoup de changements de narratif. Il en a été question ici pour la Rd-Congo, mais aussi pour l'Afrique. Je suis très heureux de voir que les Kenyans prennent l'initiative d'amener les autres zones d'affaires en Rd-Congo pour voir venir ce qui se passe ici. C'est de cette manière que nous pourrons contribuer au développement de notre pays et du continent».
Expertises d’ici et d’ailleurs
A la question posée par l’assistance de savoir si la République Démocratique du Congo devrait s'inspirer du modèle économique des autres pays membres de la communauté des états de l'Afrique de l'Est pour son développement et le bien-être de sa population, le Ministre Muyaya répond en ces mots : « La question pour le Congo n'est pas de copier, mais plutôt d'être à l'interaction avec les pays de la sous-région et dans cette interaction, il y a des choses que nous aurons à partager».
Par ailleurs, il insiste sur le fait qu’il y a des expertises que les autorités du pays peuvent amener et qu’il y a bel et bien de l'expertise que le pays peut bénéficier.
«L'essentiel est de comprendre que nous appartenions à une même communauté et qu'il est important pour nous de regarder quelles sont les opportunités de part et d'autre évidemment. La question principale qui obtruie un peu la vue que nous devons avoir dans la communauté de l'Afrique de l'Est est la question de la guerre et même dans ce cadre-là, il y a des mécanismes mis en place auxquels nous travaillons, qui vont nous permettre à parvenir à la paix à l'Est de la RDC et après la paix, nous pourrions vraiment parler de l'économie et savoir comment nous pourrions faire évoluer dans la sous-région », a déclaré le Porte-parole du Gouvernement.
Changement de narratif
Satisfait d'avoir participé à cette démarche initiée par le groupe de médias Kenyans sur le sol rd-congolais, Patrick Muyaya a rassuré qu'il continue de travailler sur le changement de narratif qu'il a mis en place depuis son arrivée dans ce ministère. « Depuis de longues années, la RDC est définie par la violence. Nous pensons que nous ne pourrions pas être réduits à un pays de violences, encore que la violence soit circonscrite. C'est pour cela c'est important d'avoir ces genres d'événements qui nous permettent de parler au monde et de dire ce que nous faisons des bons et de dire des choses qui peuvent attirer des nouveux investissements. C'est dans cet ordre-là que nous allions continuer de travailler pour mériter la confiance du Président de la République et du Premier Ministre », a laissé entendre celui qui se définit comme « Ministre de l’écoute et de la parole ».
Quid sur les assises ?
Pour rappel, The East African Business est une conférence d'affaires des pays membres de la région Est d'Afrique comme son nom l'indique.
Le but de cette session de Kinshasa est de permettre des échanges commerciaux et économiques entre la RDC et les autres pays de la région.
John Ngoyi
La République Démocratique du Congo et la République Zambienne ont paraphé, le lundi 27 mars 2023, l’accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la zone Economique spéciale dédiée au projet de chaine de valeur des Batteries et Véhicules Electriques en RDC. A cet effet, Julien Paluku, Ministre de l’industrie a laissé entendre que le coût global de l’étude est évalué à 750.000 dollars Américains.
C’était en présence du premier Ministre Sama Lukonde, que les protagonistes ont paraphé l’accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale, ZES en abrégé, dédiée au projet de chaine de valeur des Batteries et véhicules Electriques en RDC.
Etaient à la manœuvre, les ministres congolais et Zambien des Finances, le ministre congolais de l’industrie, le ministre Zambien de l’industrie et du commerce ainsi que les partenaires financiers, entre autres, AffreximBank et CEA.
A en croire le ministre de l’industrie, Julien Paluku, c’est l’entreprise ARISE qui va, d’ici deux semaines, conduire cette étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale. Et, par la même occasion, le ministre a signalé que la durée prévue pour les travaux est de quatre mois.
Selon le ministre, cette étude va permettre de concevoir un plan d’exécution et un modèle opérationnel pour la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière ; d’identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière ; élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds ; concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière.
Donc, a-t-il rassuré, ‘’cette étude va être beaucoup plus explicite pour nous donner le plan opérationnel, le coût réel que nous allons présenter à la face du monde que voici ce que vaut la construction de l’usine, d’abord de précurseur des batteries, ensuite des batteries électriques et enfin des voitures électriques’’.
«Vu qu’il y a trois étapes, la première consiste à fabriquer les batteries elles-mêmes, la deuxième étape à la fabrication des voitures électriques. Et, ce marché a été évalué par l’étude à plus de sept milliards de dollars à l’horizon 2023 à 2035 et près de quarante-six milliards de dollars à l’horizon 2040 à 2050», a poursuivi le ministre de l’industrie.
De son côté, le premier ministre Sama Lukonde a estimé que ‘’c’était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement de batteries, mais des véhicules électriques’’.
De ce fait, il a souhaité bon vent à ce projet voulu et pensé par les chefs d’Etat de deux pays, car ‘’les ressources que regorge la République Démocratique du Congo vont profiter aux populations et surtout garantir le développement de notre pays’’. Il s’agit du cobalt, du cuivre, du lithium… matériaux que la RDC partage avec la Zambie.
Pour le chef du Gouvernement, ‘’ce projet doit être un exemple, un modèle, non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, mais surtout au niveau mondial sur le respect de demande de différents pays de bénéficier de leurs ressources’’.
Nelly Somba
Depuis sa création en 2008, sur le sol RD Congolais, c’est plus de 20 000 emplois créés sur l’ensemble du territoire national, plus de 100 000 congolais au travail, une quarantaine d’infrastructures modernes sorties des terres dont des routes, hôpitaux et stades dans plusieurs coins du pays. Bien plus, la Sicomines se tient disposée à poursuivre la grande bataille visant la redynamisation de la coopération sud-sud qui lie Pékin à Kinshasa. Ceci ressort d’une mise au point faite devant la presse, le samedi dernier, par l’Ambassadeur chinois à Kinshasa, Zhu Jing, et quelques membres de la partie chinoise dont Diao Yings, secrétaire du conseil d’administration de la Sicomines. Sur un ton ferme, l’Ambassadeur Zhu Jing a rejeté en bloc les allégations placées sur le dos de la Sicomines dans le cadre du contrat chinois. Allusion faite aux chiffres avancés par l’IGF et autres révélations faisant état d’une présumée surfacturation des infrastructures.
Pour le diplomate, la Chine tient mordicus au maintien d’un partenariat gagnant-gagnant avec la RDC, dont elle entend booster et impulser à jamais le développement. Il a affirmé que la partie chinoise est prête à dialoguer avec le Gouvernement de la République et même toute la partie congolaise en vue de maintenir au beau fixe cette coopération stratégique qui, d’après lui, reste bénéfique pour les peuples de deux pays.
Diao Yings, Secrétaire du Conseil d’administration de la SCM, pour sa part, a brossé en détail les réalisations à mettre à l’actif de la joint-venture. «Dans la bonne vision de soutenir le développement économique et l’amélioration du bien-être de la RDC, la Sicomines a pris une série d’initiatives pratiques pour promouvoir le Projet de coopération sino-congolais et mener de manière progressive l’investissement et la réalisation des projets d’infrastructures du pays dans le respect des lois. A travers ces projets, elle a dynamisé le développement économique de la capitale Kinshasa ainsi que d’une dizaine d’autres provinces, y compris le Haut-Katanga et le Lualaba, et a significativement stimulé l’accroissement d’emploi local et l’amélioration du bien-être du peuple. Des routes ont été successivement construites, telles que le Boulevard du 30 juin, l’Avenue de Tourisme, le Boulevard Triomphal, le Boulevard Lumumba, la Route Lutendele, la Voirie de Manono, la Voirie de Kalemie, la Route Mbuji-Mayi, la Route Kikwit, le Route Kisangani, la Route Butembo, la Route Kanina-Musonoi-Kapata à Kolwezi, etc. Des installations municipales ont été réalisées, entre autres, l’Hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, l’Esplanade du Palais du peuple, le Stade de Kalemie, le Stade de Bunia, le Stade de Goma, etc. D’ailleurs, le projet de coopération sino-congolais a créé plus de 20 000 emplois en RDC et a permis une vie décente à plus de 100 000 habitants locaux de manière directe ou indirecte », a-t-elle révélé.
A l’en croire, la Sicomines a activement fait écho aux demandes de soutien du Gouvernorat et suivi de près les besoins et observations de la population locale. Elle a rempli ainsi ses responsabilités sociales tout en versant d’énormes fonds dans les projets d’action sociale qui couvrent de nombreux secteurs tels que l’éducation, les soins médicaux, l’agriculture, l’environnement, l’alimentation en eau potable et en électricité, la construction des voiries communautaires à Kinshasa tout comme dans la province du Lualaba, à Kolwezi et au quartier Kapata. En sus, elle participe à la dotation sociale et scolaire, la lutte contre la pandémie et le secours aux sinistrés, l’amélioration de l’habitat de la population et du bien-être du peuple.
Implication de la Sicomines dans la formation des talents et l’industrialisation du secteur minier congolais RDC
«Au fil des années, la Sicomines mène toujours ses activités commerciales sur la base des principes du marché et des règles du commerce international, tout en respectant les lois et règlements de la République démocratique du Congo. A savoir, la Sicomines a réussi à construire au quartier Kapata et dans le secteur Luilu des projets tels que l’école industrielle technique et le centre de santé proposés par Son Excellence Monsieur le Président de la République, ainsi que la réhabilitation des digues Mutaka et B6, la réhabilitation de certaines routes, la mécanisation agricole et l’appui aux producteurs du maïs, etc., ce qui permet de soulager efficacement les difficultés réelles rencontrées par les habitants locaux en matière de transport et de production agricole », a indiqué Diao Yings, tout en précisant que, toujours dans le cadre de sa mission, la Sicomines a même établi le premier centre de formation professionnelle en RDC consacré à donner diverses formations gratuites sur la sécurité, la conduite des engins, la manipulation des équipements, l’électrotechnique et les technologies pour plus de 45 000 personnes. Ainsi, a-t-elle évoqué, de nombreux professionnels miniers ont été formés, comprenant les techniciens de laboratoire, électriciens, ouvriers d’instruments, mécaniciens, opérateurs de la concentration, de la métallurgie, de grillage, arpenteurs, etc. Pour elle, en un mot comme en mille, la Sicomines a apporté une contribution remarquable à la formation des talents et l’industrialisation du secteur minier de la RDC.
La Pros.
C’est la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu, qui a levé le pan du voile sur le mandat des troupes de l’EAC en République démocratique du Congo. Alors que les Congolais se posaient des questions sur la présence des contingents des pays l’Afrique de l’Est, on sait désormais que cette force n’est pas dotée d’un mandat offensif. En réalité, la Tanzanie veut lancer un projet de construction d’un chemin de fer devant relier Tanzanie-Burundi-RDC afin de faciliter des échanges commerciaux entre les pays de l’Est. Ce projet, a soutenu la cheffe de l’Etat tanzanien, ne peut aboutir sans une RDC en paix.
De vive voix, la présidente tanzanienne a déclaré lors d’une rencontre à Pretoria avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa : « Le travail des troupes de l’EAC est de maintenir la paix. Nous ne sommes pas allés nous battre». Clairement l’EAC, de manière générale, s’inscrit dans la logique de ramener autour d’une table le gouvernement congolais et les rebelles du M23.
« Nous allons assurer la paix en dialoguant avec les têtus ou rebelles, les armées qui se battent et qui rendent impossible la paix dans ces milieux », a avancé Samia Suluhu alors que Kinshasa semble catégorique face à toute initiative tendant au dialogue avec les M23 qu’il considère comme mouvement terroriste.
Avec divers autres groupes armés, le gouvernement congolais a eu des négociations par deux fois à Nairobi sous la houlette de Uhuru Kenyatta, ancien président kényan.
Samia Suluhu a, par ailleurs, tenté de rassurer que l’EAC a un programme pour imposer la paix à l’Est de la RDC. Car, a-t-elle conclu, cette région est «très importante pour le business».
Emma Muntu
*La partie chinoise remercie le Chef de l’Etat de ramener les protagonistes à l’esprit de la Convention du 22 avril 2008 prévoyant à l’article 20 deux mécanismes de règlement des différends et d’arbitrage.
Au cours du 91ème conseil des ministres du 17 mars 2023, le Président de la République a consacré le premier point de sa communication à la « Convention de Collaboration d’avril 2008 entre la République Démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises Chinoises », point auquel le compte rendu a consacré 4 paragraphes.
On ne sait pas trop pourquoi isole-t-on des commentaires le cinquième et dernier paragraphe au profit des quatre premiers contenant des phrases comme « le Président de la République a rappelé que celles-ci font état, entre autres, de cas de non-respect des dispositions des contrats, de l’inexécution des engagements contractuels et de subjectivité de certains actes posés par les parties », ou « Il a souligné le caractère inquiétant de cette situation déplorable tant, d’une part, pour le développement du secteur minier qui constitue à ce jour, la locomotive qui tire la croissance économique de notre pays, du fait de la diversité des minerais exploités qui répondent à une forte demande mondiale, mais dont les valorisations commerciales lors des exportations n’intègrent pas une grande valeur ajoutée », ou encore « Face à cet état de choses, le Président de la République a évoqué l’impérieuse nécessité d’une revisitation de cette convention dans le sens d’un rééquilibrage des avantages visant à garantir les intérêts de la République Démocratique du Congo dans l’exploitation de la SICOMINES S.A.».
Pourtant, le cinquième paragraphe-clé faisant office de conclusion remet les pendules à l’heure. En voici l’énoncé, parlant du Chef de l’Etat : « Il a demandé, par conséquent, à son Cabinet de réunir toutes les parties prenantes afin de préparer les éléments qui seront versés dans les discussions avec les partenaires chinois lors des travaux de la Commission mixte qui auront lieu très prochainement».
Ce paragraphe confirme la disponibilité du Chef de l’Etat à entendre tous les sons de cloche, et ce avant toute décision.
Or, c’est justement ce à quoi les partenaires chinois en appellent depuis plusieurs années ; la dernière preuve en date étant la lettre du 5 mars 2023 lui adressée par Gong Qingguo, président de l’USMCC (Union des Sociétés Minières aux Capitaux Chinois en RDC), lettre retrouvée dans la presse avec des réactions d’un non-ampliateur.
Dans ce courrier, l’USMCC s’est présentée comme regroupant 42 membres au nombre desquels 25 sociétés minières et 17 sociétés de services miniers employant plus de 60.000 agents et cadres congolais. En 2022, elle révèle avoir produit 1.850.000 tonnes de cuivre et plus de 85.000 tonnes de cobalt, représentant 80 % pour le premier produit, 76 % pour le second.
Les griefs retenus comprennent entre autres l’imposition « des amendes au montant astronomique », « d’immenses frais de ‘redressement fiscal’ ou des amendes administratives non fondés et non justifié », « le blocage des comptes bancaires », « la suspension des licences d’importation et d’exportation », « la saisie et le transfert arbitraires des propriétés des entreprises », etc. Bien sûr que l’USMCC a pris position pour la Sicomines.
Tendance forte à des insinuations indécentes
Il est malheureusement constaté, depuis la publication du Rapport controversé de l’IGF sur le contrat sino-congolais le 15 janvier 2023, une tendance forte à des insinuations malveillantes, indécentes. Premier exemple : le lien établi entre l’annonce, par la Sicomines, du déblocage de 500 millions de dollars américains dans le cadre des Infrastructures, et la publication dudit rapport. Pourtant, il n’en est rien. Le déblocage avait été envisagé bien avant. Ou encore l’information selon laquelle une réunion secrète était prévue à Qatar pour torpiller les conclusions de l’IGF. C’est faux, et archifaux. Jamais deux sans trois, on ne serait pas surpris d’apprendre ou d’entendre une nouvelle insinuation, si bien qu’on en viendrait à se demander pourquoi, dès lors qu’on est sûr des faits avancés, on cherche à détourner l’attention de l’opinion.
Remercier le Chef de l’Etat de ramener les parties à la convention
La partie chinoise se réjouit plutôt de l’initiative du Président Félix Tshisekedi qui entre dans l’esprit de l’article 20 de la Convention consacré au règlement des différends et arbitrages.
En effet, l’article 20.1 dispose : « Tout différend relatif à l’interprétation et à l’exécution de la présente Convention de Collaboration doit être réglé en priorité par des discussions amiables entre les Parties » et l’article20.2 : « Tout différend n’ayant pas été réglé dans les six mois qui suivent ces discussions amiables sera, à la demande de l’une des Parties, soumis à l’arbitrage de CIRDI (Centre international pour le règlement des différends relatif aux investissements) selon ses règles. La langue de l’arbitrage sera la langue française et la langue chinoise. En cas de conflit entre les deux langues, la langue française prévaudra ».
La partie chinoise ne peut que remercier le Chef de l’Etat de ramener tous les protagonistes à la Convention signée le 22 avril 2008. Ce qu’une frange de la partie congolaise a toujours refusé pour des raisons plutôt politiquement...
S.M/CP
*L’IRDH est vivement préoccupé par le bras de fer entre les entreprises minières aux capitaux chinois et l’Etat congolais. La lutte qui se mène au sein de Tenke Fungurume Mining (TFM) et la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES), devrait privilégier la protection des droits sociaux des employés et de l’économie nationale.
En effet, dans sa lettre du 05 mars dernier, adressée personnellement à S.E Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, l'Union des Sociétés Minières aux Capitaux Chinois (USMCC) dénonce des pratiques illégales de la Commission Ad Hoc du secteur minier de la Présidence, la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), la Direction Générale des Impôts (DGI), la Banque Centrale du Congo (BCC) et l’Inspection Générale des Finances (IGF).
USMCC fut créée en 2017. Elle est perçue comme une nébuleuse opaque des entreprises chinoises contrôlant le secteur minier et leurs sous-traitants, en marge de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Cette stratégie permet aux 25 entreprises d’exploitation et production minière de sous-traiter leurs services à un réseau chinois de 25 sociétés. Ainsi mis à l’écart, l’Etat, la FEC et les sous-traitants congolais ne peuvent connaître ni la teneur des produits explorés et exploités, ni les quantités réelles exportées. Conséquemment, le fisc ne peut calculer la contribution fiscale réelle.
Quelques exemples des pratiques maffieuses des membres d’USMCC : La China Molybdenum Co est accusée de tenir une comptabilité parallèle, dans son partenariat avec la Gécamines à TFM ; le management de la COMINIERE est accusé de sous-évaluer ses parts sociales au profit de l’entreprise chinoise DATHCOM Mining ; et la Société des Péages du Congo (SOPECO) et la Société de Gestion Routière (SGR) sont incapables de tracer des recettes de péage perçues depuis 2010 par sur les routes Kinshasa – Matadi, Kasumbalesa - Lubumbashi-Kolwezi.
Contrairement à la perception négative de l’USMCC, son courrier signé par M. GONG QINGGUO remet en cause le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) du 15 février 2023. Il est « profondément choquant, regrettable et contenant des fausses accusations sans fondement contre des entreprises chinoises ».
Selon la lettre ci-dessus, les accords de coopération gagnant-gagnant, signés sous différentes formes, individuellement, par des sociétés chinoises avec leurs partenaires congolais, constituent ce qui est connu du public sous le nom de « Contrat Chinois ». « Les membres de l’USMCC ne comprennent point pourquoi la partie congolaise demande de renégocier le Contrat chinois. Désormais, ils doutent collectivement, de façon sérieuse, si le Gouvernement congolais continue de respecter l’esprit du Contrat, garantir la cohérence de ses politiques et remplir les responsabilités et obligations définies par les accords ».
En plus, USMCC accuse aussi la Commission Ad Hoc de la Présidence du secteur minier d’imposer « la pression extrême sur TFM, rendant toutes les sociétés minières inquiètes, voire effrayées ». Celle-ci aurait exiger à TFM de payer des milliards de dollars américains, « comme royalties de réserves additionnelles, en fonction du volume des minerais ». Ladite commission trouble les activités quotidiennes de la société, en exerçant la pression sur CMOC, actionnaire majoritaire de TFM, et nommant un administrateur provisoire, via un Tribunal local.
En même temps, l’Union minière chinoise dénonce les pratiques de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), la suspension des exportations des minerais, « sans aucun avis officiel », entrainant ainsi « la rupture des flux des trésoreries » et l’arrêt imminente de la production.
En somme, USMCC dénonce la tracasserie contre ses membres qui frise la maffia congolaise, premièrement : « les autorités minières, les autorités fiscales, les douanes et même le Parlement, sans raison ni preuve d’infraction, imposent des amendes aux montants astronomiques ». Deuxièmement, « les autorités fiscales ne calculent jamais les impôts, en vertu de la législation congolaise. Elles imposent d’immenses frais de ‘redressement fiscal’ ou ‘amendes administratives’ non fondés ni justifiés ». Troisièmement, des agents des services publics notamment, la DGI, la DGDA et la BCC abusent impunément du pouvoir de l’Etat. Ils exposent les entreprises à d’énormes pertes financières, en créant de toutes pièces des difficultés de fonctionnement. Ils peuvent bloquer des comptes bancaires, suspendre des licences d’importation et exportation, ou ordonner des saisies irrégulières et transferts arbitraires des propriétés des entreprises ».
Eu égard aux mutuelles accusations, l’IRDH estime légitime et louable la promesse de l’USMCC de demeurer résolue à soutenir ses membres, notamment TFM et SICOMINES. Par ailleurs, l’Institut soutient la résolution des différends par la voie « d’une concertation amicale, avec un maximum de sincérité et de bonne volonté ».
De même, l’IRDH salue la promesse de l’USMCC de sensibiliser ses membres à « rester disposer à soutenir la gouvernance du Gouvernement congolais, respecter les lois et règlements de la République, assumer activement leurs responsabilités sociétales, contribuer au redressement du secteur minier et la modernisation industrielle de la RDC ».
Aux membres de l’USMCC ou l’Union minière chinoise, l’IRDH recommande vivement de se joindre à la Fédération des entreprises du Congo, afin de ne pas se positionner comme une institution colonialiste, rappelant l’Union minière belge établie dans le Haut-Katanga au 20e Siècle.
Au Président de la République, l’IRDH recommande d’instruire l’ouverture d’une enquête urgente, afin de vérifier et punir des agents aux services dépendant majoritairement de son Cabinet, présumés auteurs des faits gravissimes mis à sa disposition personnelle par l’USMCC.
Me TSHISWAKA MASOKA Hubert
Téléphone : +243851103409
E-mail :
*Arrivé à Lubumbashi le 1er mars 2023 à l’Aéroport de la Loano, Jean-Parfait NTABALA MURHANDIKIRE, Directeur Général des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, DGRAD, a été accueilli par le Directeur Provincial de la DGRAD Haut-Katanga et Haut-Lomami pour une visite d’inspection des services en vue de la maximisation des recettes.
Après avoir présenté ses civilités au Gouverneur du Haut-Katanga, il a échangé, le 2 mars en la salle Atonium dans la Commune de Lubumbashi, avec les cadres de la DGRAD de cette province.
Ces derniers qui ont réussi à dépasser leurs assignations annuelles de 2022, ont reçu les encouragements et félicitations de leur Directeur Général qui, à son tour, les a exhortés à travailler davantage pour l’atteinte des prévisions budgétaires de l’exercice 2023, qui ont connu une augmentation de 30%.
Surnommé ici à Lubumbashi, Jean Plus que Parfait, cet ancien Directeur Provincial de la DGRAD/Katanga, a élargi cette rencontre à tout le personnel de cette Direction Provinciale du Haut-Katanga.
Le patron de cette régie financière a déclaré miser sur le capital humain afin d’atteindre les objectifs fixés en termes de mobilisation des recettes non fiscales de l’Etat.
En dépit des avantages sociaux accordés aux cadres et agents de la Direction Provinciale de la DGRAD/Katanga, tels que la promotion en grade et autres, le renforcement des capacités de ses poulains et l’accélération de la mise en œuvre des réformes engagées s’avèrent cruciales pour la réalisation des résultats concluants. C’est ainsi que le déploiement du logiciel LOGIRAD et la numérisation des services sont incontournables.
Tout en donnant la carotte, Jean-Parfait NTABALA MURHANDIKIRE a promis également la chicotte pour tout celui qui nagera à contrecourant.
Après la rencontre avec son personnel, le Directeur Général de la DGRAD a encore eu des échanges fructueux avec les opérateurs économiques et les services d’assiette sur les textes qui régissent le domaine des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations.
Le vendredi 3 mars 2023, Jean-Parfait NTABALA a inauguré le Bureau du Ressort de Kipushi-Kambove de la DGRAD/Haut-Katanga. Ce bâtiment servira de cadre de travail pour le Chef de Division pour rencontrer les attentes des entreprises minières, jadis, obligées de parcourir des kilomètres pour une note de perception à Lubumbashi ou à Kipushi.
Il y a lieu de noter que c’est une première qu’une haute autorité nationale de la DGRAD foule ses pieds à Kambove, territoire situé à près de 150 Kilomètres de Lubumbashi. Cela démontre l’intérêt que porte le numéro de la cadette des régies financières à ne ménager aucun effort pour descendre sur le terrain en vue de booster les recettes.
Au Ressort Urbain de Likasi, à 120 Kilomètres du Chef-lieu du Haut-Katanga, grande a été la joie de voir le Directeur Général venir sur place, pour non seulement s’imprégner des conditions de travail de ses poulains, mais aussi les moraliser et les conscientiser aux défis de mobilisation des recettes.
Lundi 06 mars 2023, le Directeur Général des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, DGRAD, arrive à Kolwezi. Jean-Parfait NTABALA MURHANDIKIRE est accueilli au pied de l’avion par le Directeur Provincial de la DGRAD/Lualaba et quelques cadres de cette Direction Provinciale.
En mission d’inspection de ses services dans la riche province de la RDC en ressources naturelles, le patron de la DGRAD devrait également rencontrer les autres administrations, les services d’assiettes et les membres de la Fédération des Entreprises du Congo, FEC, tous impliqués dans la mobilisation des recettes non fiscales de l’Etat.
Au siège de cette nouvelle Direction Provinciale créée il y a quelques mois, Jean-Parfait NTABALA, s’est d’abord entretenu avec les différents cadres, avant d’échanger avec l’ensemble du personnel sur les stratégies à mettre sur pied, en vue d’atteindre voire dépasser les prévisions budgétaires de l’exercice 2023 fixées à un peu plus de 3.950,1 milliards de francs congolais, dont la DGRAD/Lualaba est appelée à mobiliser un peu plus de 1.000 milliards de nos francs.
Après ce face-à-face avec les cadres et agents de la DGRAD/Lualaba, le patron des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, a rencontré à Kolwezi et à Fungurume, les différentes administrations, les services d’assiette et les opérateurs économiques membres de la FEC/Lualaba.
Les échanges ont porté sur la procédure de perception des recettes non fiscales de l’Etat et les innovations contenues dans la loi de finances 2023. Jean-Parfait NTABALA leur a expliqué également l’importance des ressorts nouvellement installés à l’instar de Kipushi-Kambove dans le Haut-Katanga et de Lubudi dans le Lualaba.
Pour Jean-Parfait Ntabala Murhandikire, DG de la DGRAD,
les défis à relever pour l’exercice budgétaire 2023 étant de taille, la DGRAD/Lualaba est la Direction provinciale stratégique appelée à mobiliser des ressources nécessaires, au profit du compte général du trésor public. Mais l’atteinte de ces objectifs majeurs, est liée impérativement à la poursuite des réformes engagées, comme le déploiement du LOGIRAD, la dématérialisation des procédures, la rationalisation des actes générateurs et l’élargissement de l’assiette.
La Pros. avec l’AGM/Katanga
Jamais auparavant, un gestionnaire d’une des régies financières que compte la République démocratique du Congo n’a suscité autant d’attention aussi bien des autorités étatiques que de la population en matière de mobilisation des recettes. Il aura fallu visiblement attendre que Bernabé Muakadi pose ses valises à la Direction Générale des Impôts (DGI) dont il est, actuellement, le Directeur Général.