Enfin, deux structures, en l’occurrence, l'ARSP et la FEC, ont procédé à la signature du procès-verbal de validation du guide sectoriel des activités de la sous-traitance. Cette cérémonie s’est tenue au siège national de la FEC en présence du représentant du ministre de l'Industrie et développement des PME ainsi que de plusieurs opérateurs économiques.
Selon une dépêche de la cellule de communication de l’ARSP, le président de la Fédération des Entreprises du Congo, Robert Malumba Kalombo, estime que la mise sur pied de ce guide sectoriel répond aux exigences d’adaptation des textes légaux et réglementaires aux réalités du terrain.
« Le problème se posait par rapport à l’application de la loi, les opérateurs économiques et l'ARSP s'étaient convenus qu'il fallait qu'on se réunisse en commission mixte paritaire pour chercher un document qui pouvait appuyer les textes légaux de façon à ce que l'application ne pose aucun problème. C'est ainsi que la commission s'était réunie et a travaillé. Nous avons réuni les experts du côté du secteur privé représenté par la FEC et du côté de l’ARSP. Ils ont travaillé pendant plusieurs mois pour donner les détails de façon que l'application soit beaucoup plus claire et ne pose aucun problème, et maintenant, nous parlons le même langage par rapport à tout ce qu'on a fait », a expliqué le président national de la FEC.
De son côté, le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, a souligné que cet outil essentiel vient optimiser l'application sans faille de la loi sur la sous-traitance.
"Aujourd'hui, tout le monde est éclairé à travers ce guide sectoriel et nous avons défini le champ d'application de chaque secteur en RDC. Tout est dans l'intérêt du bon climat des affaires. C'est ce qui vient d'être fait aujourd'hui, et ceci renforce le lien entre l’ARSP et les opérateurs économiques à travers la FEC”, a renchéri le DG de l’ARSP.
Les experts de la FEC et de l’ARSP ont salué l’aboutissement de ce travail qui vient résoudre un problème majeur lié à l'interprétation des textes juridiques qui réglementent les activités de la sous-traitance dans tous les secteurs confondus de la vie économique nationale.
«On a eu beaucoup de difficultés à un certain moment. Le Dg de l'ARSP avait fait des contrôles en 2023, certains entrepreneurs ne comprenaient pas. Nous avons plusieurs fois reçu la visite de plusieurs entreprises qui sont venues vers nous pour se plaindre. Il a fallu que du côté de l’ARSP et de la FEC qu'on puisse tenir pour que ce guide sectoriel soit mis en place. La prochaine étape sera la revisitation de la loi sur la sous-traitance et la loi sur l'entrepreneuriat congolais, quand on aura mis cette dernière en place, en ce moment, on aura une loi qui va permettre aux entrepreneurs congolais d'avoir des marchés auprès des grandes entreprises minières, brassicole, etc.”, a déclaré Bruno Mononge, administrateur Délégué de la FEC.
Les guides sectoriels ont été conçus dans une démarche de clarification, de résolution des difficultés d'interprétation qui se posaient secteur par secteur, en vue d’élucider la conformité de l'application de la loi sur la sous-traitance.
La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) met les bouchées doubles pour un service de qualité à ses clients en cette fin d’année qui s’annonce. C’est cette période qui captive le plus ses abonnés. Des efforts non de moindres sont fournis pour assurer une alimentation en électricité continue et fiable aux Congolais.
Soucieuse d’offrir un meilleur service à la population, la SNEL SA a initié plusieurs actions concrètes pour garantir que les célébrations de cette période festive se déroulent sans désagréments liés aux coupures d’électricité. A titre illustratif, samedi 9 novembre dernier, des équipes techniques de la SNEL SA ont posé un nouveau câble dans le cadre de l’assainissement du F32 de la sous-station Ndolo.
Ce projet d’envergure consiste à renforcer l’alimentation électrique dans le tronçon compris entre les cabines Onatra Gama et Progrès. Ces travaux visent non seulement à moderniser le réseau, mais aussi à réduire les risques de délestage, en améliorant la fiabilité du système pour répondre aux besoins croissants des utilisateurs.
Dans les quartiers de Ngaliema
Tout est fait pour répondre aux attentes de divers quartiers en matière de desserte en électricité par la SNEL. Pour ce, elle a entrepris des actions significatives dans plusieurs quartiers de la commune de Ngaliema, dans le cadre de son programme d’amélioration de la desserte en électricité. Elle a notamment procédé à l’augmentation de la puissance des transformateurs dans les cabines de distribution publiques en vue de répondre aux besoins croissants des habitants tout en réduisant les risques de délestage.
Voici les interventions spécifiques réalisées :
Quartier Ma Campagne : La cabine « Place Commerciale Ma Campagne » a vu sa puissance passer de 830 kVA à 1260 kVA, grâce à l’installation de deux transformateurs de 630 kVA chacun.
Quartier Pigeon : À la cabine « Marie Antoinette », la puissance installée a été doublée, passant de 315 kVA à 630 kVA.
Quartier Pigeon : La cabine « Anne Marie » a également bénéficié d’un renforcement, avec une puissance qui est passée de 630 kVA à 945 kVA.
Ces augmentations de puissance installée dans les cabines de distribution ont permis de réduire de façon notable les cas de délestage en basse tension dans les quartiers concernés. Grâce à ces actions de modernisation et de renforcement du réseau électrique, la SNEL SA réaffirme son engagement à fournir un service de qualité et à accompagner le quotidien de chaque Congolais, en garantissant un accès fiable à l’électricité pour célébrer les fêtes de fin d’année en toute tranquillité.
Les activités du ‘’Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes’’ (PIFORES), un des programmes du gouvernement congolais, viennent de démarrer dans la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Félicien Kiway, Gouverneur and intérim de la province précitée, a officiellement lancé ces activités ce vendredi, 08 novembre 2024 à Kikwit, ville économico-politique de cette province, précisément à l’Hôtel Marinele, dans la commune de Lukolela.
Cérémonie, haute en couleurs, en présence de plusieurs personnalités dont les ministres du gouvernement provincial, quelques membres du conseil provincial de sécurité, le coordonnateur provincial de l’Environnement, les administrateurs de cinq territoires que composent le Kwilu, du maire de la ville de Kikwit, des structures de la société civile intervenant dans le domaine de l’Environnement, des chefs coutumiers, la presse ainsi que d’autres invités de marque.
« C’est pour moi un honneur de prendre la parole, ce jour, devant votre auguste assemblé pour appuyer, au niveau de la province du Kwilu, le lancement du projet qui a été porté sur le fond à Kinshasa le 14 octobre 2024 par son excellence madame la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable Eve Bazaïba. Il s’agit du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes, PIFORES en sigle. D’un montant de 300 millions de dollars américains sur financement de la Banque mondiale, le projet couvre sept provinces parmi lesquelles la province du Kwilu pour une durée de sept ans. En effet, pas plus tard qu’exactement deux ans, la ville de Kikwit avait abrité un atelier avec des parties prenantes dans le cadre de la préparation de ce programme », a déclaré Clément Vangu, Coordonnateur National de l’Unité de Coordination du Projet susmentionné. Vangu a salué le bâtiment mis à la disposition du PIFORES pour son fonctionnement par le gouvernement provincial.
La note d’informations du PIFORES à notre possession renseigne que ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat pays de la Banque mondiale 2022 – 2026 et à une durée de sept ans. Outre le Kwilu, enchaine le même document, ce programme sera aussi exécuté dans les provinces ci-après : Kinshasa, Kongo central, Lomami, Kasaï, Kaaï central et Kasaï oriental.
« L’objectif est d’améliorer la gestion des paysages forestiers et de renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones sélectionnées par le projet. Le PIFORES a cinq composantes à savoir : l’amélioration de la planification de l’utilisation des terres et de la gouvernance pour la gestion des ressources naturelles des zones ciblées ; le développement des chaines de valeur agroforestières pour la gestion durable des paysages et l’amélioration des moyens de subsistance ; le développement d’une haine de valeur durable pour l’énergie et la cuisson efficace ; les approches améliorées et innovantes de la mesure de la notification et de la vérification ainsi que le financement climatique basé sur les résultats ; la mise en œuvre , le suivi et évaluation du projet », élucide la note d’informations.
Quant à lui, Alex Yenge, Spécialiste en environnement, a indiqué, dans son intervention que le PIFORES devra atteindre sept plans provinciaux d’aménagement du territoire ; 36 plans locaux d’aménagement du territoire ; 910 plans simple d’aménagement du territoire ; 910 comités locaux de développement ; 120.000 hectares de plantations agro-forestières ; 270.000 ha de savanes mises en défens ; 250.000 ha des forêts communautaires ; 500 fermiers appuyés ; 1400 kilomètres de routes des dessertes réhabilitées ; 80 ponts construits en béton armé etc.
Avant de lancer officiellement les activités du PIFORES, le gouverneur ad intérim a salué la présence des délégués qui sont venus de différents coins de la province pour participer à cette cérémonie. Le Gouverneur a reconnu que la province du Kwilu est aussi contrôlée par les méfaits du changement climatique, la dégradation de l’environnement occasionnant ainsi la perte de la biodiversité, la reprise tardive des pluies entrainant la baisse de la production agricole, la désertification au niveau de certains territoires ainsi de suite.
« Nous sommes conscients de cette situation qui nous menace et menace la vie de nos populations. La lutte contre les changements climatiques occupe une place de choix dans le programme du gouvernement provincial. C’est à ce titre que nous collaborons avec le gouvernement central pour trouver des solutions globales et idoines. Le Projet d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes est le fruit du partenariat entre la République démocratique du Congo et la Banque mondiale », a déclaré le Gouverneur.
Il a ardemment invité toutes les parties prenantes à n’aménager aucun effort pour accompagner ce projet en vue d’atteindre totalement ses objectifs dans la province du Kwilu.
Les observateurs avertis estiment que si ce projet se réalise réellement, ce sera un ouf de soulagement pour la province du Kwilu ainsi que d’autres coins ciblés de la République.
L’ampleur du problème des déchets humains à Kinshasa est immense et a des conséquences néfastes sur la santé, ainsi que sur l’environnement. Résoudre un tel problème exige de travailler avec les Experts et les Ongd qui développent des solutions idoines, pour l’accès à des systèmes d'assainissement adéquats afin d’adapter les anciens systèmes existants à un monde qui change rapidement. L’Ir. Paul Otepa Tshumbe, président de l’Ongd ENVIRONNEMENT PROPICE ENVIPRO, en sigle propose des solutions innovantes en matière d’assainissement dans son projet : ‘’ Réfléchir globalement et Agir localement’’. Ce projet est une arme fatale de lutte non seulement contre l’insalubrité mais également considérée comme clé pour l’assainissement de la ville de Kinshasa par la réduction de production des déchets de toutes catégorie. Ce Projet fournit des alternatives adéquates et efficaces en matière des déchets. Car Envipro vise l’amélioration des conditions de vie de la population par l’assainissement de l’environnement immédiat. « Je pense qu’il est important d’avoir des solutions adaptées à cette problématique», déclare Ir. Paul Otepa.ENVIPRO a des propositions à ajouter aux efforts déjà consenti dans le cadre du projet ‘’Kin Ezo Bonga’’ du Gouverneur de la Ville province de Kinshasa. Elle se dit prête à soutenir l’Hôtel de ville de Kinshasa dans une campagne de réinstauration du comportement éco-citoyen auprès de Kinois. Avec son expertise avérée dans ce domaine, ENVIPRO est prête à servir en consultance, en Maître d’ouvrage en expert conseiller pour contribuer aux efforts de Kin Ezo Bonga. ENVIPRO a dans son escarcelle des propositions à soumettre à l’Autorité provinciale de Kinshasa quant à ce.
Faisant un tour d’horizon de la situation de l’assainissement de l’insalubrité et de l’environnement dans la ville de Kinshasa, le président de l’Ondg Envipro, Ir. Paul Otepa explique que la question qui touche la gestion de déchets urbains et par extension la planification et la gestion de l’environnement urbain, comptent parmi les plus complexes problèmes auxquelles doivent répondre les Experts de l’environnement et l’Autorité politique en raison de leur effet sur la santé humaine et le développement durable.
Aujourd’hui les différentes communes de la ville Kinshasa font parties des espaces dans lesquels la problématique de la gestion de l’environnement est pertinente. Les atteintes à l’environnement sont généralisées et croissantes. La collecte des ordures ménagères et l’élimination des eaux usées constituent l’une des plus grandes difficultés que rencontrent les autorités provinciales et municipales en font partie intégrante. Dressant ce tableau peu reluisant de la salubrité dans la capitale de la RDC Envipro estime que ces difficultés se traduisent par une accumulation de déchets ménagers, l’érection de nombreux dépôts sauvages et la stagnation des eaux usées et pluviales dans plusieurs quartiers de la ville de Kinshasa.
Selon les estimations, le taux de ramassage des ordures atteint rarement 30% et épingle à ce sujet que la faiblesse de taux de couverture de ce service important a pour conséquence un environnement insalubre, malsain caractérisé par la pollution de l’air, du sol et la dégradation du cadre de vie des populations Kinoises.
Le rythme de croissance, estiment les Experts de ENVIPRO engendre des besoins dans tous les domaines à tel point que la gestion des déchets a toutes les chances de passer après d’autres priorités. C’est dans ce contexte que l’Ongd ‘’Environnement Propice’’ en sigle ENVIPRO constate que toutes les communes de Kinshasa font face à l’épineuse problématique pertinente de la gestion de l’environnement.
Selon l’Ingénieur Paul Otepa Otshumbe, président de Envipro :‘’ la collecte des ordures ménagères constituent l’une des plus grandes difficultés que rencontre l’Hôtel de ville de Kinshasa. Ces difficultés se traduisent par une accumulation des ordures ménagères, la création de nombreux dépôts sauvages et la stagnation des eaux usées’’.
Malgré les efforts du pouvoir provincial, ajoute-t-il, les infrastructures et les équipements en matière d’assainissement restent encore insuffisants car n’ayant pas suivi l’accroissement de la population.
La gestion des déchets et des ordures ménagères un problème crucial
La gestion des déchets en général et des ordures ménagères en particulier représente un problème majeur crucial.
ENVIPRO qui soutient les efforts que fournit le gouverneur actuel de la ville de Kinshasa estime qu’il ne parviendra toujours pas à éradiquer le phénomène de l’insalubrité à cause de plusieurs paramètres dont l’un est l’incivisme de la population kinoise qui jette des ordures dans des endroits non appropriés notamment dans les rues, les caniveaux et le long de court d’eau.
‘’Ainsi l’on assiste de plus en plus à la création de décharges sauvages et incontrôlées dans la ville dont les ordures caractérisées par leur densité de masse volumique ; les taux d’humidité et leur apport en carbone qui constitue une véritable source des maladies et foyer d’infection.
En réaction à cette situation, l‘ONGD ENVIPRO s’inscrit dans la politique de KIN EZO BONGA qui consiste à avoir la ville de Kinshasa propre et un environnement propice. ENVIPRO se dit prêt à contribuer par la mise en œuvre de son expertise dans les domaines spécifiques de la sensibilisation des populations et de la pré-collecte des ordures ménagères.
Lutter contre l’insalubrité mentale
Envipro estime que l’insalubrité à Kinshasa est d’abord mentale. Dans son projet ‘’Réfléchir globalement et Agir localement’’, il est fait mention de la promotion de réinstauration de comportement éco-citoyen qui doit se faire à grand échelle. C’est enfin de parvenir à pallier sur les expertises qui n’ont pas produits des résultats escomptés sur l’assainissement de l’environnement et de l’insalubrité.
‘’ Les mêmes causes produisant les mêmes effets’’, dit-on, Envipro se présente comme une solution innovante. En se basant sur le Projet ‘’Kin ezo bonga’’, elle pense que ce projet de Bumba, gouverneur de la ville de Kinshasa, que Envipro a accueilli avec satisfaction nécessite une réflexion collective, des efforts collectifs de toutes les expertises afin d’accompagner le gouverneur à atteindre ses objectifs.
C’est dans cette optique que Envipro explique que la pollution causée par les eaux usées s’apparente à une dangereuse hydre à plusieurs têtes, elle a une pléthore de solutions technologiques et d’innovations déjà mises en place pour contrer la crise. La bonne nouvelle qu’elle donne est que chaque solution locale qui fonctionne et qui peut être appliquée ailleurs, offre l’occasion de commencer à réparer les différentes atteintes à la salubrité environnementale à Kinshasa.
Actuellement, Envipro entreprend des efforts non seulement pour lutter contre l’insalubrité et offrir un environnement propice aux kinois mais surtout de mettre en place un système d’assainissement adéquat et durable mais, aussi, pour récupérer et réutiliser les précieux nutriments que l’on évacue quotidiennement comme déchets. En effet, ENVIPRO est une structure bien identifiée au ministère de l’Environnement par l’Arrêté ministériel N°010/CAB/MIN/ECN-T/015/JEB/11 du 7/02/2011. Son siège est situé sur Avenue Ilebo N°5 quartier Ndanu dans la commune de Limete. Créée depuis le 30 octobre 2012 otepa 4@ gmail.com
Malgré l’ampleur de la tâche, ENVIPRO est optimiste et pense qu’avec son appui les choses devront évoluer dans la bonne direction car les connaissances augmentent et des innovations sont développées. Car, la clé du progrès futur réside dans l’intensification des conversations et des collaborations entre les secteurs public et privé et les autres parties prenantes, qui doivent reconnaître les impacts sur la santé humaine et l’environnement, et coopérer pour trouver des solutions abordables et applicables à grande échelle et durables. Aussi, « Le problème ne sera jamais résolu si nous ne commençons pas à parler de ces choses qui nous déplaisent. C’est peut-être un peu embarrassant », pense Envipro et conclut : « si nous n’en parlons pas, nous ne pourrons pas résoudre le problème »
Les installations de la SNEL de la FUNA ne sont jamais épargnées quand il s’agit des pluies diluviennes à Kinshasa. Les caniveaux bouchés occasionnent de graves désagréments. C’était encore le cas le samedi 9 novembre dernier. Après des travaux intenses de nettoyage et de séchage, le poste de distribution électrique de Funa est de nouveau opérationnel.
Les équipes techniques de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) ont œuvré sans relâche pour permettre une remise en service rapide et sécurisée de ce poste essentiel. Après un arrêt causé par les intempéries, le poste haute tension de Funa a été mis hors service samedi soir, à 19h30, suite à la violente pluie qui s’est abattue sur Kinshasa. Cette décision de mise hors tension visait à protéger les équipements électromécaniques de la montée des eaux, qui avait envahi l’enceinte de la sous-station.
La situation a rappelé le même incident survenu trois semaines plus tôt, lors des intempéries du 19 octobre.
La remise en état du poste de Funa n’aurait pas été possible sans l’engagement sans faille des agents de la SNEL. Grâce à leurs efforts, le nettoyage complet des cellules de 20 kV et les opérations de séchage de la sous-station se sont achevés avec succès, permettant un retour progressif de l’électricité dans les communes de Gombe, Kinshasa, Barumbu, Lingwala, Kalamu, Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Bumbu, Makala, Limete, Lemba et Masina, soit près de 40 % des abonnés SNEL affectés par la panne.
Ce rétablissement rapide de la distribution électrique témoigne de l’efficacité et de la détermination des agents de la SNEL, qui ont œuvré pour réduire la durée de cette coupure.
Avec la remise en service de ce poste stratégique, les Kinois peuvent désormais compter sur une alimentation électrique stabilisée et sur les efforts de la SNEL pour maintenir les infrastructures en bon état malgré les aléas climatiques.
La Pros.
COMMUNIQUE DE LA SNEL
LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE SNEL SA, DEPARTEMENT DE DISTRIBUTION DE KINSHASA DDK, INFORME SON AIMABLE CLIENTELE DE CERTAINS QUARTIERS DES COMMUNES DE GOMBE, KINSHASA, BARUMBU, LINGWALA, KALAMU, KASA- VUBU, NGIRI - NGIRI, BUMBU, MAKALA, LIMETE, LEMBA ET MASINA QU'IL A ETE PROCEDE DEPUIS 19 HEURES 30 MINUTES AU RETRAIT D'EXPLOITATION DU POSTE HAUTE TENSION DE FUNA SUITE A UNE MONTEE DES EAUX OBSERVEE DANS L' ENCEINTE DE CES INSTALLATIONS DE DISTRIBUTION DE L'ENERGIE ELECTRIQUE PENDANT LA PLUIE QUI S'EST ABATTUE DANS LA VILLE DE KINSHASA CE SAMEDI 09 NOVEMBRE 2024.
DE CE FAIT, LA FOURNITURE DE L'ENERGIE ELECTRIQUE EST MOMENTANEMENT INTERROMPUE.
SNEL RASSURE LES CLIENTS CONCERNES QUE SES EQUIPES D'INTERVENTION SONT A PIED D'OEUVRE POUR RETABLIR L'ELECTRICITE DANS UN MEILLEUR DELAI ET LEUR PRESENTE SES EXCUSES POUR CE DESAGREMENT INDEPENDANT DE SA BONNE VOLONTE.
Pour faire face à l’insécurité grandissante dans le poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, la société civile du groupement de Basongora exhorte le gouvernement provincial du Nord Kivu de procéder à un bouclage sans exception dans cette cité.
Selon le vice président de cette société civile, des voleurs à mains armées visitent, en plein milieu de la nuit, les paisibles citoyens dans cette contrée.
« En l’espace de dix jours, plus de dix civils ont été blessés et quarante maisons ont été visitées, soit quatre maisons par jour dans presque tous les quartiers de Kasindi », témoigne Kino Kathuo, vice-président de la société civile locale. Un record qui fragilise la quiétude et la paix de la population de cette partie du territoire et qui met à mal les efforts tant soient peu des éléments commis à la protection civile.
Tout en saluant également les efforts déployés ces derniers temps par les forces de l’ordre pour mettre fin à cette insécurité, Kino Kathuo demande plus encore :
« Nous demandons un bouclage sans exception, ainsi que l’identification de toutes les maisons de tolérance et de vente de chanvre. Nous sollicitons également le renforcement des effectifs militaires, policiers et de matériel mobile par le gouvernement provincial. Trop, c’est trop ! Nous sommes fatigués par ce banditisme urbain ».
Il sied de rappeler, selon la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de Kasindi-Lubiriha qui avait alerté en octobre dernier sur la recrudescence de l'insécurité dans cette commune rurale du territoire de Beni, que cette situation serait liée à la délocalisation du marché aux poissons de Kasindi-Lubiriha vers l’Ouganda voisin, privant ainsi de nombreux jeunes de leur emploi.
Les lampions se sont éteints, ce 5 novembre 2024 à Shanghai, capitale économique de la Chine, où s’est tenu du 4 au 5 novembre 2024, le 12ème Comité de Pilotage, COPIL en sigle, OCC-BIVAC BV. Ce cadre de concertation de haut niveau a permis aux deux partenaires, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et BIVAC BV de passer en revue les différents points contenus dans leur contrat de partenariat, surtout ceux en rapport avec les points IV.1.B1 et V.5.5 ayant trait à la vérification avant embarquement des importations en RDC.
L’Office Congolais de Contrôle a été représenté au plus haut niveau par son Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, qui avait à sa suite une forte délégation composée des experts de l’office et un représentant du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku.
Prenant la parole lors de l’ouverture de ces assises, le Directeur Général de l’OCC, le Dr Etienne Tshimanga, a plus axé son intervention sur certaines préoccupations de l’OCC dans le cadre de ce partenariat. Le Dr Etienne Tshimanga qui, depuis son avènement à la tête de cet établissement public à caractère technique et scientifique, ne cesse de se décarcasser pour hausser cet office au diapason des autres institutions de conformité du monde, a épinglé dans son speech, le dossier ayant trait aux commandes passées concernant les équipements et au délai de leur acquisition.
Le Dr Etienne Tshimanga a également abordé le dossier contrôle importation de l’énergie électrique, les dossiers de la deuxième tranche des 2% qui doit être payé à l’OCC, les réémissions des certificats, l’acquisition du laboratoire des enrobés, la procédure pour les ARA critiques, les facilités accordées aux exportateurs et importateurs, cas des produits homogènes et concept de produits de même famille.
Le Vice-Président de Bureau Veritas, Monsieur Stéphane Gaudechon a, quant à lui, présenté les dernières innovations du contrat de partenariat, en terme de coopération et d’organisation, notamment en engageant des réformes destinées à assurer notre développement commun en retrouvant le chemin de la croissance de nos volumes, par une meilleure appréhension des flux et un monitoring comparatif accru en croisant les données du GU, de l’OCC, de la Banque Centrale du Congo et de la DGDA pour ne citer que ces parties en présence.
Monsieur Stéphane Gaudechon a, par ailleurs, préconisé la nécessité de redoubler l’intensité pour enrayer la fraude. C’est pourquoi, il sied de solliciter les plus amples explications sur les licences ouvertes échues, de s’engager dans une démarche concertée pour mieux appréhender les flux qui échappent au contrôle en particulier à l’Est du pays, à Kinshasa en provenance de Brazzaville et à la frontière angolaise.
Cependant, le Vice-président de BIVAC estime que cette démarche n’est pas seulement destinée à ‘‘optimiser la gouvernance de notre contrat, elle vise d’abord à protéger les citoyens congolais, elle promeut un engagement constructif pour assainir le climat des affaires’’. Stéphane Gaudechon a proposé un pacte de croissance visant à moderniser le contrat et la gouvernance entre les deux parties, pour accélérer la bonne coopération et le partenariat durable qui existent entre l’OCC et Bureau Veritas.
Pour Terminer, le vice-président de BIVAC a indiqué que sa firme est prête à assurer les formations requises et le transfert de compétences surtout en prévision de l’acquisition très prochainement des équipements de haute technologie pour les laboratoires.
Lors des échanges, les deux parties ont débattu sur plusieurs points et des compromis ont été trouvés. Il s’agit de l’accompagnement de l’Office Congolais de Contrôle dans le processus d’accréditation (construction des infrastructures répondant aux normes, acquisition des équipements et formation du personnel), le développement en cours des procédures de contrôle avant embarquement des produits à destination de la RDC.
Il faut noter que ces échanges ont donné lieu à des grandes résolutions que les deux parties ont décidé de respecter pour un partenariat plus efficace.
Le Gouvernement a procédé ce mercredi 6 novembre 2024 à la remise d’un premier lot de gilets de sauvetage aux armateurs de Kalehe opérant sur le lac Kivu. Pour cette phase initiale, 500 gilets ont été distribués sur les 5000 promis, tels que prévu par l’Etat congolais. Cette initiative vise à renforcer la sécurité des passagers et à prévenir les noyades sur ce lac souvent meurtrier.
Paulin Birengerenge, Ministre provincial des Transports et voies de communication du Sud-Kivu, a salué ce geste qui vient confirmer la détermination de l’exécutif central à assurer une navigation sécurisée dans les eaux du Lac Kivu.
‘’Les cinq cents gilets que nous avons remis à Minova, c’est un premier lot de la promesse du gouvernement à la population et aux armateurs de Kalehe afin d’éviter les noyades sur le lac Kivu’’, a indiqué Paulin Birengerenge.
Cette mesure intervient après plusieurs tragédies maritimes dans la région. Le 3 octobre 2024, le bateau MV Merdi avait chaviré près du port de Kituku à Goma, causant la mort de nombreuses personnes. Les autorités ont rapporté que le nombre de victimes pourrait atteindre plusieurs centaines, bien que les chiffres exacts restent incertains en raison de la disparition de la liste de passagers.
En réponse à ces incidents, le Gouvernement a pris des mesures pour améliorer la sécurité sur le lac Kivu notamment, en rendant obligatoire le port de gilets de sauvetage pour tous les passagers. La distribution de ces gilets est une étape importante pour prévenir de futurs drames.
Le lac Kivu, situé à la frontière entre la RDC et le Rwanda, est un axe de transport crucial pour les habitants de la région. Cependant, les conditions de navigation y sont souvent dangereuses en raison de la surcharge des embarcations et du non-respect des normes de sécurité.
La société civile et les autorités locales appellent à une vigilance accrue et à une stricte application des mesures de sécurité pour protéger les vies humaines. La distribution des gilets de sauvetage est un signal fort de l’engagement du gouvernement à améliorer la sécurité maritime sur le lac Kivu.
La remise de ces gilets de sauvetage représente une avancée significative dans la lutte contre les noyades sur le lac Kivu. Il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les armateurs et les passagers, respectent les nouvelles réglementations pour éviter de nouvelles tragédies.
Pour faire face à l’insécurité grandissante au poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, la société civile du groupement de Basongora exhorte le gouvernement provincial du Nord-Kivu de procéder à un bouclage sans exception dans cette cité.
Selon le Vice-président de cette société civile, des voleurs à mains armées visitent, en plein milieu de la nuit, les paisibles citoyens dans cette contrée.
«En l’espace de dix jours, plus de dix civils ont été blessés et quarante maisons ont été visitées, soit quatre maisons par jour dans presque tous les quartiers de Kasindi », témoigne Kino Kathuo, vice-président de la société civile locale. Un record qui fragilise la quiétude et la paix de la population de cette partie du territoire et qui met à mal les efforts tant soient peu des éléments commis à la protection civile.
Tout en saluant également les efforts déployés ces derniers temps par les forces de l’ordre pour mettre fin à cette insécurité, Kino Kathuo demande plus encore :
« Nous demandons un bouclage sans exception, ainsi que l’identification de toutes les maisons de tolérance et de vente de chanvre. Nous sollicitons également le renforcement des effectifs militaires, policiers et de matériel mobile par le gouvernement provincial. Trop, c’est trop ! Nous sommes fatigués par ce banditisme urbain ».
Il sied de rappeler, selon la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de Kasindi-Lubiriha qui avait alerté en octobre dernier sur la recrudescence de l'insécurité dans cette commune rurale du territoire de Beni, que cette situation serait liée à la délocalisation du marché aux poissons de Kasindi-Lubiriha vers l’Ouganda voisin, privant ainsi de nombreux jeunes de leur emploi.
Ce mardi 5 novembre 2024, Grâce Ngyke Kandungu, présidente de l’Association Congolaise des Femmes journalistes de la Presse écrite (ACOFEPE), a présenté son nouvel ouvrage intitulé "Franck Ngyke : le destin tragique d’un chevalier de la liberté" au centre Wallonie-Bruxelles, situé dans le nord de Kinshasa. Ce livre, qui traite de l'assassinat de son père, Franck Ngyke, journaliste et défenseur des droits humains, se décline en trois dimensions essentielles : la mémoire, la justice et le plaidoyer.
Dans son propos, Grâce Ngyke a souligné l'importance de ce livre pour aider les orphelins des journalistes à purger leur conscience. Elle a exprimé la douleur et le poids émotionnel que cette affaire a engendrés au cours des 19 dernières années. Pour elle, cette publication représente une occasion unique de faire connaître les événements tragiques qui se sont produits lors de la nuit fatidique du 2 au 3 novembre 2005. Grâce Ngyke a ainsi appelé le public à prendre conscience des souffrances vécues par les familles de journalistes victimes de violence dans un contexte où la liberté d'expression est souvent menacée.
Le livre sert également de lettre ouverte au Président de la République, Félix Tshisekedi, appelant à une attention urgente pour les orphelins et les journalistes laissés pour compte depuis l'assassinat de leurs parents. Egalement, elle a rappelé que, malgré la condamnation de trois militaires congolais pour cet acte, de nombreuses familles continuent de souffrir sans aucune forme de soutien. Elle dénonce le manque d'accompagnement de l'État congolais envers ces enfants, soulevant la question de la responsabilité des autorités dans la protection des droits des citoyens, en particulier ceux qui ont perdu leurs proches en raison de la violence.
Un Plaidoyer pour la reconnaissance
Enfin, Grâce Ngyke a affirmé que son livre est aussi un plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés, dont son père est un symbole. Elle espère que son message atteindra les décideurs et incitera à une justice équitable pour toutes les victimes. En mettant en lumière ces tragédies, elle vise à sensibiliser le public et à encourager un engagement collectif pour la protection des journalistes et la promotion de la liberté d'expression en République Démocratique du Congo.
"Franck Ngyke : le destin tragique d’un chevalier de la liberté" n'est pas seulement un récit personnel, c'est un cri de ralliement pour la justice et la mémoire des journalistes qui ont sacrifié leur vie pour informer la population. L’auteure, par son livre, invite chacun à réfléchir sur l'importance de protéger ceux qui s'engagent pour la vérité, tout en appelant à une solidarité envers les orphelins de ces héros tombés au champ d'honneur.
Les activités hebdomadaires de la Société nationale d’électricité (SNEL) de la semaine du 28 octobre au 03 novembre 2024, ont été marquées par les discussions sur la problématique de la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Tshopo 1 et construction de Tshopo 2 dans la ville de Kisangani (nord-est de la République démocratique du Congo).
Matérialisation des instructions du Président de la République
A Kinshasa, les élus de la province de la Tshopo ont évoqué, au cours d’une réunion présidée par le ministre de la Justice, la nécessité d’un budget de 120 millions de dollars américains pour réhabiliter la centrale hydroélectrique de Tshopo 1 et construire celle de Tshopo 2, (Nord-est de la République démocratique du Congo).
Cette réunion fait suite à la récente visite du Président de la République à Kisangani au cours de laquelle il a été constaté l’urgence de la réhabilitation de cette installation hydro-électrique. Question de matérialiser les instructions du Président Félix Tshisekedi pour l’électrification rapide de la ville de Kisangani et environs afin d’ouvrir la voie à l’industrialisation de la province de la Tshopo.
Courant garanti pour les festivités
A Kinshasa, des mesures pour assurer la desserte adéquate de l’électricité pendant les festivités de fin d’année en RDC ont été prises par la SNEL.
Les équipes de la direction régionale de Kinshasa-Ouest sont intervenues pour la normalisation de la desserte en électricité dans les quartiers Mbudi, Lutendele, Mazal et Kimbwala/Koweït après la levée de la panne de câbles Moyenne tension sur le feeder 502 de la sous-station Kinsuka. Le même effort est conjugué dans la partie Est de la ville où l’érection des Zones économiques spéciales (ZES) oblige le réajustement de l’approvisionnement en énergie électrique. Ce à quoi s’emploie une équipe de techniciens de la SNEL pour une solution avant décembre.
A Bukavu, dans la province du Sud-Kivu (Est du pays), la direction régionale de la SNEL a déclenché un contrôle de certains compteurs à prépaiement sur le réseau de distribution basse tension de la ville. Ce contrôle fait suite à la montée anormale de charge électrique dans certaines cabines de distribution publique. Ce qui risque de perturber la desserte, alors que le fournisseur entend voir ses abonnés payer ce qu’ils auront réellement consommé.
A Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, (Sud-est de la RDC), la direction régionale a rassuré sa clientèle de la mise en place des mesures d’urgence, notamment des délestages temporaires afin de garantir un accès équitable à l’électricité, en attendant des pluies salvatrices.
En effet, les centrales hydroélectriques de Mwadingusha et de Koni, piliers de l’approvisionnement électrique du Haut-Katanga, se retrouvent à un tournant critique suite à un étiage sévère, intensifié par le changement climatique. Les niveaux d’eau du lac de rétention ont chuté dramatiquement, menaçant ainsi le bon fonctionnement des turbines. Cette situation sans précédent a plongé la région dans une crise énergétique.
En Chine, du côté Est de l’Asie, Etienne Tshimanga Mutombo, Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, multiplie les actes. Il y a conduit en effet, depuis la semaine dernière, une forte délégation de son établissement pour une mission à Shanghai. Ce voyage s’inscrit dans le cadre du partenariat qui lie la firme Bivac-bureau Veritas à l’OCC.
Il a pour objectif de renforcer le partage d’expériences techniques. C’est ainsi que, durant ce séjour, pour s’inspirer des fonctionnements des entreprises de Contrôle, la délégation a effectué des visites dans plusieurs firmes œuvrant dans le secteur de contrôle.
Le séjour du Dr Etienne Tshimanga et sa suite a commencé par la visite des installations du Bureau-Véritas. Cette visite a permis à la délégation de s’imprégner du processus opérationnel et surtout du fonctionnement de notre mandataire Bivac en Chine.
Profitant de cette opportunité qui lui est offerte par BIVAC Bureau Véritas, le Directeur Général Etienne Tshimanga Mutombo et sa Délégation ont visité successivement le laboratoire de contrôle de l’énergie photovoltaïque, le laboratoire de contrôle des métaux précieux, l’exportateur CMOC/TFM et le port de Shanghai qui est l’un des plus grands ports du monde. Ces différentes visites ont permis au Dr ETM et sa suite d’échanger avec les responsables de ces services, de partager les expériences mais surtout de bien entamer le 12ème COPIL. Il y a lieu de signaler que dans la suite du Directeur général de l’OCC, un représentant du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, qui tient à la modernisation des services de cet établissement public de conformité du pays, y fait part.
Car, en prévision de la mise en pratique des marchés de libre échange, l’Office Congolais de Contrôle a un grand rôle à jouer. C’est pourquoi, le Ministre Julien Paluku ne lésine pas sur les moyens pour accompagner efficacement l’OCC dans la réalisation de ses missions sur les grandes bases des échanges.
Après son introduction en RD Congo depuis le 13 juin dernier, le vaccin antipaludéen dénommé le R21 Matrix-M vient renforcer la lutte contre le paludisme chez les enfants de moins de 2 ans. Reçu en un lot important de 693.500 doses du vaccin, le lancement de l’opération de vaccination est intervenu ce jeudi 31 octobre 2024 par le Coordonateur provincial du Programme national de lutte contre le paludisme, “PNLP”, Dr Nono Koka, dans la zone de santé de Kasangulu, en province du Kongo Central.
Mis au point au niveau de Oxfort, ce vaccin vient justement s’ajouter pour permettre de prévenir efficacement le paludisme. Il sera donné à chaque séance de vaccination pendant la routine dont la première dose est réservée aux enfants ayant 6 mois d’âge, puis 7 mois pour la deuxième et enfin 8 mois pour la troisième dose. La quatrième dose interviendra au quinzième mois de l’âge des enfants, a déclaré Dr Nono Koka. Le mode d’administration du vaccin recommandé est par injection chez les enfants de moins de 2 ans.
Objectif du PNLP
Lutter contre le paludisme est l’objectif principal du vaccin qui sera administré chez les enfants pendant une durée bien définie établie sur 4 phases.
“Etant le deuxième pays le plus touché au monde, ce vaccin vient contribuer dans le cadre de prévention afin de réduire le nombre d’épisodes qu’un enfant peut faire en terme de cas. Cela va éviter aux enfants de faire des formes graves du paludisme et nous amènera à réduire sensiblement les cas de décès dus à cette pathologie”, a indiqué Dr Nono Koka.
Une série de mesures à observer en vue de prévenir la maladie
Selon le technicien, il est indiqué que la population doit continuer à dormir sous les moustiquaires imprégnées d’insecticide, assurer le désherbage dans son milieu de vie et continuer les interventions telles que la chimio-prévention du paludisme pérenne. Quand aux femmes enceintes, elles doivent continuer à prendre leur SP ou leur Fansidar dans le but de prévenir le paludisme.
La poursuite de toutes les interventions de prévention est aussi une recommandation indispensable.
Alors que, de manière générale, l’ensemble de la population est exposée au paludisme, le vaccin ainsi réceptionné a pour population cible les enfants de moins de 2 ans. Car, “la situation actuelle nous oblige avant tout de commencer avec les enfants de moins de 2 ans puis ceux de moins de 5 ans vu que c’est dans cette tranche d’âge que l’on trouve des cas de forme grave”, a mentionné le coordonateur, avant d’ajouter: “Les enfants de moins de 5 ans constituent 49% des cas de paludisme dans notre pays. Ils évoluent rapidement dans des cas sévères. C’est pourquoi, nous avons près de 70% des décès dus au paludisme des enfants de moins de 5 ans, précisément ceux de moins de 2 ans’’.
Le Kongo Central, ayant un taux de mortalité et de morbilité de 9% et donc, le plus élevé par rapport aux autres provinces du pays, représente le point de départ du lancement de cette opération.
Message de sensibilisation
“Nous demandons aux parents qui ont des enfants de moins de 2 ans de les amener à la vaccination de routine comme elles en ont l’habitude pour d’autres vaccins. Cela permettra aux enfants de ne pas faire de paludisme en répétition et d’éviter de forme grave du palu. Cela nous permettra également de réduire les décès dus à cette pathologie chez les enfants de moins de 2 ans”, a-t-il déclaré.