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Kinshasa : le Centre culturel le Zoo abrite la semaine du film congolais 

Le Centre culturel le Zoo,  situé dans la commune de Lingwala, au nord de la ville de Kinshasa, va abriter du 13 au 15 novembre la semaine du film congolais (Sefico), a annoncé Junior Kuyika, membre du comité organisateur. 

« Le Centre culturel congolais le Zoo,  va abriter du 13 au 15 novembre 2024 la semaine du film congolais (Sefico).  L’objectif de cette semaine du film congolais est de faire découvrir aux élèves de la capitale le cinéma congolais, ses réalisateurs, ses acteurs et ses différentes productions », a déclaré Junior Kuyika lors d’un échange. 

Déjà, a-t-il affirmé,  en prélude de la SEFICO, la Directrice Générale du Centre Culturel Congolais le Zoo, Madame Lufinku Bueki Tyty, a tenu une réunion préparatoire avec les responsables des différentes écoles de la ville de Kinshasa pour se mettre au même diapason et mettre à leur disposition les dispositifs pour ce divertissement sain. 

À part la projection des films, il est prévu, apprend-on, des Ateliers et activités pédagogiques qui permettront d' initier les élèves aux différentes étapes de la création d'un film (scénario, tournage, montage). Il y a aura également des Débats pour inviter des professionnels du cinéma congolais à animer des échanges sur l'histoire du cinéma congolais, ses enjeux et son avenir.

Il sied de noter que la Sefico veut mettre en valeur la culture congolaise à travers le cinéma, en abordant des thèmes variés tels que l'histoire, les traditions, les enjeux sociaux…

JD

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Projet "Toye kola" : Fally Ipupa soutient l’autonomisation des jeunes filles en RDC

Le projet "Toye kola" (Apprenons) du chanteur  Fally Ipupa de la République Démocratique du Congo a été lancé mercredi à l'institut national de préparation professionnelle (INNP) à  Kinshasa avec le soutien de l'ambassade du Canada, a-t-on appris d'une source administrative. 

«L'initiative est de la Fondation Fally Ipupa (FIF) en partenariat avec l'INPP et le soutien technique de l'Ambassade du Canada en RDC. Ce projet  vise à autonomiser les jeunes filles congolaises âgées de 13 à 25 ans en situation de vulnérabilité, afin de favoriser l’intégration sociale, professionnelle et économique », a précisé Eddy BADIATA,  Directeur de Marketing de Fally Ipupa. 

Et d'ajouter : « L’initiative cherche à développer les compétences techniques des filles  pour renforcer leur indépendance financière ».

Il faut noter que dans le cadre dudit projet  un appel à candidature a été lancé pour les jeunes kinoises afin de  bénéficier des bourses d'apprentissage annuel à  l'INPP.

« Les bénéficiaires de la bourse  "Toye kola " de la Fondation Fally Ipupa ont  remercié l'artiste pour sa générosité. 100 personnes vont étudier gratuitement grâce à  la bourse qui sera distribuée chaque année.  Félicitations aux Lauréats de cette première édition », a fait savoir le Directeur Marketing de l'artiste.

Et de poursuivre : « Cent bourses ont été attribuées aux jeunes filles sélectionnées, couvrant des domaines variés comme la restauration, la pâtisserie, la décoration, la Coupe et couture, l’esthétique, la peinture et l’électricité », a fait savoir le bureau de Fally Ipupa.

Pour Eddy Badiata, Fally Ipupa n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude envers ses partenaires, notamment l’ambassade du Canada et l’INPP. 

« La star de la musique congolaise a manifesté sa confiance en ces jeunes filles pour devenir des leaders et des femmes indépendantes », a-t-il indiqué.

Une remise symbolique des kits a été faite par l’ambassadrice du Canada et le chanteur Fally Ipupa pour marquer le début de la formation, qui durera entre 1 et 4 mois selon les domaines.

Elgine Mokoko, l’une des bénéficiaires en pâtisserie, a salué cette opportunité et espère être capable de créer sa propre entreprise après cette formation.

J. Diala

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Kinshasa doit changer , UNPE/ONGD : ‘’UN ACADEMIA INT'L pour une formation certifiée des agents et cadres de la Capitale congolaise’’

Soucieux d'apporter sa contribution dans le développement durable en République Démocratique du Congo en générale et à Kinshasa en particulier, Dr ZIGABE Henri Isaac, Coordonnateur National de l'UNPE/ONGD, s'est entretenu le weekend dernier avec SEM la Ministre de l'Economie, des Finances et du Numérique de la ville province de Kinshasa dans le but non seulement de trouver des solutions institutionnelles, mais aussi et surtout pour le développement de Kinshasa dans plusieurs secteurs dont la formation des agents et cadres avec UN ACADEMIA INT'L.

Le Dr ZIGABE Henri Isaac croit au slogan de Daniel BUMBA, Gouverneur de la Ville province de Kinshasa intitulé : "Kinshasa ezo bonga", un programme qui donnera à la ville de Kinshasa sa nouvelle robe, celle d'une ville assainie, sécurisée et accessible par des routes très bien construite. Bref, qui permettra à ce que Kinshasa brille à nouveau après plusieurs années d’insalubrité et d’insécurité criante dans toutes les communes qui la composent.

SEM Yvette TEMBO se dit prête à maximiser les recettes et à les canaliser pour la réalisation de la vision du Chef de l'Etat et Président de la République, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il faut la détermination, des compétences et le changement de mentalité pour atteindre un bon bilan.

LA CELLCOM/UNPE/ONGD

 

Kinshasa doit changer , UNPE/ONGD : ‘’UN ACADEMIA INT'L pour une formation certifiée des agents et cadres de la Capitale congolaise’’
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Procédure d’ouverture et fonctionnement des pharmacies, Kinshasa : l’APROPHACO rejette le moratoire de Patricien Gongo !

L’Association des Propriétaires des Pharmacies de la République démocratique du Congo (APROPHACO) a déposé, la  semaine dernière, à l’Assemblée Nationale un mémorandum, sur la table de Vital Kamerhe, pour solliciter son accompagnement dans la mise en place d’un cadre de concertation avec le Ministre provincial de la Santé, Patricien Gongo, qui a donné un moratoire d’un mois aux pharmaciens de se conformer à la loi sur les conditions des autorisations d’ouverture et de fonctionnement des établissements pharmaceutiques à Kinshasa.

L’APROPHACO dit non dans son mémo au moratoire du Ministre provincial Patricien Gongo relatif à la loi coloniale sur les fonctionnements des pharmacies en RDC. Mais aussi, à la chasse à l’homme fait par le Ministre de façon indirecte.

«Il convient de relever que, n’eut été l’intervention d’un privé dans ce domaine, le pays serait en difficulté de répondre aux besoins de l’époque, et actuellement l’histoire s’est répétée en ce que, jusqu’à présent, les pharmacies publiques n’existent pas au pays. 97% des établissements pharmaceutiques actuellement sont détenues par les privés et arrivent à soulager la demande en médicament qui se fait ressentir dans les quartiers, communes et au travers toutes les villes du pays», a déclaré Daniel Kabeya, Coordonnateur de cette association.

Il y a lieu de rappeler que l’APROPHACO reste, cependant, ouverte au dialogue au sujet de la réglementation du secteur pharmaceutique en RD Congo. ‘’Nous demandons au président de l’Assemblée Nationale,  d’abord, de retirer la décision prise par le Ministre Provincial de la Santé, et que la structure qui nous gère puisse trouver un cadre de concertation pour voir dans quelle mesure nous devons-nous améliorer’’, a conclu le Coordonnateur de l’APROPHACO.

Signalons que selon M. Patricien Gongo, Ministre provincial de la santé de la ville de Kinshasa, soit vous vous conformez, vous vendez ou soit vous êtes hors-la-loi. Et, il ne tient qu’à faire respecter les textes en la matière et tient à mettre hors d’état de nuire les pharmaciens véreux, qui sont hors la loi. Car, martèle-t-il, la santé n’a pas de prix et c’est une solution pour la vie des Kinois.

Chimea Samy

Procédure d’ouverture et fonctionnement des pharmacies, Kinshasa : l’APROPHACO rejette le moratoire de Patricien Gongo !
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Les kinois déboussolés, Circulation alternée à Kinshasa : le Dispositif est à revoir !  

Quartier I, les avenues Nguma, Ecurie, Boulevard du 30 juin, pour ne citer que ces points chauds, Kinshasa était hier sens dessus sens dessous, avec l’expérimentation de la première journée du dispositif de la circulation alternée dans la Capitale de la République Démocratique du Congo. L’objectif recherché par les autorités à savoir, désengorger les 56 carrefours identifiés comme étant les plus problématiques pour la fluidité du trafic n’a manifestement pas été atteint. A la place, on a vécu plutôt de phénomène demi-terrain, hausse des tarifs des courses, rareté des taxis et taxis-bus. Une occasion pour les wewas de fixer n’importe quel tarif aux clients, pressés de rejoindre leurs lieux de travail.  Il y avait un monde fou dans les endroits ciblés. Les usages de la route qui n’étaient pas bien informés au sujet de cette opération, ont été recadrés par un important dispositif policier déployé partout que d’ordinaire. Pour une fois depuis plusieurs années, les kinois ont sérieusement longé les trottoirs de grandes artères ce lundi 28 octobre 2024. Un calvaire. Certains n’ont pas hésité de parler d’un fiasco sur toute la ligne de cette initiative. Le vrai problème de Kinshasa, pour les autres, c’est les transports des masses, trains particulièrement. 

Kinshasa, la Capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à des embouteillages chroniques qui paralysent la mobilité urbaine. Pour remédier à cette situation, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, en collaboration avec le ministre provincial des Transports, Bob Amisso, a mis en place une série de mesures expérimentales visant à fluidifier le trafic.

Lors de la 18ème  Réunion du Conseil des Ministres, Jean-Pierre Bemba a présenté plusieurs initiatives clés. Parmi celles-ci, il y a notamment : la présence accrue de policiers qui seront déployés aux intersections stratégiques pour réguler le trafic et éviter les embouteillages ; certaines routes seront temporairement converties en sens unique en fonction de l’affluence des véhicules ; une étude est en cours pour mettre en place un système de circulation alternée, visant à réduire le nombre de véhicules sur les routes à des moments spécifiques.

Collaboration et efforts conjoints

Bob Amisso, lors de son interview sur Top Congo, a souligné l’importance de la collaboration entre les autorités provinciales et nationales. Il a mentionné que des efforts sont en cours pour numériser le service des transports, ce qui permettra de mieux gérer les données des véhicules en circulation. De plus, des mesures urgentes, telles que la réhabilitation du rail sur l’avenue Belgica, sont en cours pour améliorer la connectivité entre le centre-ville et les zones périphériques.

Revenant sur ces mesures, Valère Mfumukani un des responsables de la Commission nationale de prévention routière (CNPR), a rapporté que cette initiative vise principalement les artères à forte affluence automobile de la capitale.

‘’Le Gouverneur Daniel Bumba a présenté un plan de désengorgement de la ville au Vice-Premier Ministre chargé des Transports qui l’a ensuite soumis au Conseil des Ministres. Ce plan vise notamment, à renforcer la présence policière et militaire ainsi qu’à instaurer des routes alternées, communément appelées sens uniques.

Au niveau de Quartier 1, nous allons fermer l’entrée Apocalypse. Toutes les manœuvres des véhicules vont se réaliser au niveau de saut de mouton de Liberté. Pour la partie ouest, notamment sur l’avenue Nguma, de 5h à 10h, à partir de Météo, la circulation sera à sens unique. Mais à partir de 15h la circulation sera inversée à l’entrée Mont-Fleuri. Sur l’avenue du Tourisme, le tronçon après le Rond-point Lion sera rendu à sens unique le matin de 5h à 10h vers le Centre-ville.

Sur le Boulevard Mondjiba, nous avons récupéré la quatrième bande, que nous allons utiliser de 5h à 10h, de Kintambo Magasin jusqu’à la Gare centrale. Elle sera également à sens unique et à partir de 15h nous allons inverser la circulation’’, a-t-il indiqué.

L’objectif principal de ces mesures est de désengorger les 56 carrefours identifiés comme étant les plus problématiques pour la fluidité du trafic. En outre, la mise en place de ces initiatives vise à améliorer la qualité de vie des habitants de Kinshasa en réduisant le temps de trajet et en facilitant la mobilité urbaine.

Ces mesures expérimentales, bien que temporaires, représentent un pas important vers une solution durable aux problèmes de circulation à Kinshasa.

Nathan Mundele

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Cri de détresse à Jean-Pierre Bemba : Le Transport en commun à Kinshasa : un véritable calvaire quotidien

Entre les embouteillages monstres dans tous les recoins de la capitale congolaise et le coût en termes de monnaie à dépenser pour n’effectuer qu’une seule course dans la journée à Kinshasa devient de plus en plus pénible. Particulièrement, en ce qui concerne les tarifs de transports en commun, bien que le prix du carburant soit sensiblement revu à la baisse depuis plus de trois semaines, ce sont des chauffeurs de taxis et taxi-bus qui dictent la donne quant au prix, à leur bon sens.

La mobilité des kinois reposant pour la plus part sur le transport en commun, en utilisant entre autres les taxis ainsi que les taxi-bus, devient un véritable casse-tête quotidien. Que ce soit pour les travailleurs de bureau, les commerçants ou les élèves pour ne citer que ceux-là, arriver à l’heure à sa destination n’est possible que dans des conditions rudimentaires. Pour une course de l’UPN à Kintambo Magasin par exemple, le prix varie selon les heures et les humeurs des chauffeurs. De 5h00 à 7h00, c’est 1000 FC la course. A partir de 9h00, 2000 FC se récolte à l’entrée du bus pour arriver à Magasin et de là pour retourner à l’Upn, les chauffeurs supplient les clients de monter pour 1000 FC ou 1500 FC avant qu’il ne soit midi. Dès qu’il est midi passé jusqu’au soir, c’est plutôt entre 2000 FC et 3000 FC, voir au-delà pour le même trajet. Un constat malheureusement amer qui vient s’ajouter à la vie chère que mène une population d’un pays potentiellement riche avec un vécu difficile.

Alerte au VPM des Transports

Reconnaissant les efforts du Gouvernement central quant à la baisse effective du prix de carburant de 510 FC le litre à la pompe, la population kinoise lance cependant la sonnette d’alerte au Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba, pour instruire un suivi stricte et rigoureux des services habilités sur terrain pour faire respecter la grille tarifaire des transports en commun. S’il en existe, il est impératif d’actualiser et d’infliger des sanctions aux récalcitrants.

Espérons que les mesures suggérées par le Ministre de tutelle, lors de la dix-huitième réunion ordinaire du Conseil des Ministres pour désengorger la ville, apporteront ses fruits. 

Bedie Ilengola

Cri de détresse à Jean-Pierre Bemba : Le Transport en commun à Kinshasa : un véritable calvaire quotidien
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Déficit dans la gestion collective des droits d’auteurs en RDC : L’artiste Didi Kembwarss appelle à la dissolution de la SOCODA !


(Didi Kembwarss, artiste congolais de la diaspora)

Didi Kembwarss est chanteur, auteur-compositeur, parolier, écrivain, scénariste et philosophe congolais évoluant en France. Cet artiste au talent innombrable est préoccupé par la crise persistante au sein de la Société Congolaise des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (SOCODA). Cette situation est causée par les malversations financières, la guerre de leadership, l’abus de pouvoir et la megestion criante. Au cours d’un entretien accordé à votre journal à Paris, Didi Kembwarss a appelé à la dissolution de la SOCODA qui selon lui, a échoué à sa mission régalienne de percevoir et répartir les droits d’auteurs des artistes en RDC. Il a, par ailleurs, fait  mention spéciale à la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo, pour le bilan de ses 100 premiers  jours à la tête du Ministère  de la culture, arts et patrimoine de la République Démocratique du Congo (RDC).  Didi Kembwars a également parlé de l’apport de la Rumba congolaise dans l’économie nationale du pays.
Suivez –le :
La Prospérité : Ça fait plus de 100 jours depuis que le gouvernement Judith Suminwa est entré en fonction.  Quel bilan pour la ministre de la culture, arts et patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, pour ses 100 premiers jours ?
Didi Kembwarss : Dans l’ensemble, je dirais que les 100 jours de la ministre de la culture sont encourageants. Elle a  fait valider le projet de la loi culturelle au Conseil des ministres. Pendant ces 100 jours, la ministre de la culture a aussi fait adopter au Conseil des ministres, le projet du décret de création du centre culturel et artistique, pour les pays de l’Afrique centrale. Mme Yolande Elebe a échangé avec beaucoup d’acteurs culturels. Elle connaissait mais elle connaît maintenant mieux l’ensemble des préoccupations des acteurs culturels. Le point négatif concerne l’organisation du sommet de la culture. La ministre ne s’est pas clairement engagée à l’organiser. Pourtant, c’était une promesse du chef de l’Etat. Si cela ne se fait plus, nous aimerions connaître les raisons. Car la tenue de ce sommet doit permettre une nouvelle organisation du secteur culturel.
La Pros. : Que pensez-vous de l’initiative de la ministre de mettre en place le projet sur l’assurance sociale des artistes en RDC ?
DK : Elle est bonne comme initiative mais qui va financer cela? Qui va payer pour ça, les artistes? L'État ? Un organisme privé ? Cela va coûter cher, qui payera ? J’ai appris qu’un organisme a accepté de s’en occuper. Il amènera de l’argent nécessaire ou ça ne sera que la gestion administrative ? Moi, je me pose toutes ces questions. 
La Pros. : Vous êtes membre de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Quelle lecture faites-vous de la gestion des droits d’auteur en RDC par rapport à votre expérience en France ?
DK: La gestion des droits d’auteur en RDC est chaotique. La répartition forfaitaire intégrale est également responsable des désordres qui persistent. Il n’y a aucune transparence. On ne sait pas, par exemple, pourquoi on a versé telle somme à tel artiste et pas à l’autre. Les critères ne sont pas définis. Cela est inacceptable. La musique, le cinéma et d’autres disciplines artistiques impliquent plusieurs métiers. Chaque professionnel de ces métiers doit être en mesure de percevoir ses droits d’auteur convenablement.
La Pros. : Que proposez-vous comme solutions pour remédier à cette situation qui gangrène le secteur des droits d’auteur ? 
DK : Nous devons faire preuve de courage en reconnaissant que la gestion des droits d’auteur en RDC est un échec. On assiste depuis plusieurs années à une succession des conflits, devant une justice incapable de mettre fin à ces désordres. Je propose la dissolution de la Socoda et la création d’une nouvelle société des droits d’auteur, en corrigeant les erreurs du passé, en abandonnant la répartition par forfait intégral, en imposant des critères transparents en ce qui concerne la répartition, car sans cela, la gestion des droits d’auteur en RDC sera toujours, source des conflits, de plus en plus grandissants. Il faut commencer à payer les droits voisins c’est-à-dire le droit destiné aux artistes qui accompagnent ou qui interprètent. Jusqu’à présent, les droits voisins n’ont jamais été payés en RDC. La répartition forfaitaire englobe tout. Il est difficile d’y voir clair !
La Pros. : Que doit faire la RDC pour que la Rumba congolaise devenue patrimoine mondial de l’humanité contribue à son économie nationale à l’ère des industries culturelles créatives (ICC)?
Didier Kembwarss : La Rumba est une musique merveilleuse, la plus belle des musiques. C’est une musique qui triomphe partout en Afrique et dans des grandes salles en Europe et en Amérique. Le problème est que les créateurs de cette belle musique ne touchent pas correctement leurs droits à  la Socoda. La rumba peut contribuer à l’économie du pays comme d’autres produits marchands si nous mettons certaines règles. Il faut instaurer un taxe sur chaque billet vendu dans des concerts qui se déroulent dans des grandes ou petites salles ou espaces, fixer un forfait pour des spectacles payants. Chaque concert doit être déclaré. C'est l'argent qui sera géré par le ministère de la culture peut être utilisé pour financer la sécurité sociale des artistes. On doit prévoir un montant qui sera prélevé par l'État lors de chaque répartition des droits d’auteur. Chaque bénéficiaire doit contribuer.
Propos recueillis par Jordache Diala
 

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Problématique des embouteillages dans la ville de Kinshasa, RDC : des mesures musclées ont été proposées afin d’y remédier


La fluidité de la circulation dans la Capitale congolaise est un pire calvaire pour les quelques 17 millions d’habitants vivant dans cette ville-province, siège des institutions de la RD Congo. Conscient de cette problématique des embouteillages dont les heures deviennent de plus en plus difficiles à définir et à déterminer, Jean-Pierre Bemba Gombo, Vice-premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, a présenté, lors du dernier Conseil des Ministres présidé par le Président de la République Félix Tshisekedi à la Cité de l’Union Africaine, une note d’information relative à ce phénomène qui réduit la mobilité des citoyens dans la ville.
Plusieurs artères de la ville de Kinshasa n’arrivent plus à contenir la circulation des biens et des personnes à cause de leur mauvais états d’un côté, et du manque de professionnalisme des usagers de la route, notamment des conducteurs des taxis, taxi-bus, des motos et des camions remorques de l’autre côté. Chacun se précipite en voulant toujours être le premier à passer tout en ne respectant pas le code de la route. Une situation désastreuse qui gêne la circulation et met les passagers en retard par rapport à leurs activités quotidiennes parce qu’ils passent plus d’une heure sur une distance de moins de 20 minutes de route.
De ce fait, les autorités de ce secteur ont tenu deux réunions techniques avec les Ministres concernés et le Gouverneur de la ville de Kinshasa ainsi que leurs experts. Le Ministre de tutelle a indiqué que ‘’56 carrefours dont l’engorgement empêche la fluidité de la circulation ont été identifiés’’.
Selon le compte rendu du Conseil, des mesures robustes ont été ainsi proposées afin d’y remédier. Notamment, la présence des policiers dans les différentes intersections ; la prévention des routes dédiées à sens unique selon l’affluence des véhicules sur les principales artères ; l’implémentation, dès la semaine prochaine, d’une circulation alternée selon une étude menée par la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR) et l’Office des Voiries et Drainage (OVD).
Des mesures qui viennent, de point en point, apporter des solutions idoines aux cris de la population kinoise en détresse depuis plusieurs années face au phénomène d’embouteillages extrêmes.
César Nkangulu

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Collation des grades académiques à l’UCC, Maître Dahlia : ‘’Nous ne devons jamais cesser d'apprendre’’


Dans une ambiance festive et empreinte d’émotion, Maître Dahlia, avocate réputée et femme politique engagée, a été l’invitée d’honneur de la collation des grades des étudiants en Sciences politiques et en Droit de l’Université Catholique du Congo (UCC). Cet événement marquant a eu lieu jeudi 17 octobre dernier, rassemblant familles, amis et enseignants pour célébrer les réussites académiques de la promotion 2023- 2024.
Maître Dahlia, connue pour son engagement en faveur des droits humains et de la justice sociale, a partagé des réflexions profondes sur la valeur de l'apprentissage continu et a encouragé les jeunes diplômés à embrasser chaque nouvelle opportunité avec passion et détermination. Son message résonne comme un puissant rappel que, bien au-delà de ce diplôme, la quête de connaissance et d'épanouissement personnel ne fait que commencer.
"Je suis vraiment émue de me retrouver ici et très honorée. Il n’y a pas très longtemps j'étais à votre place, il y a 6 ans environ ; je peux comprendre la joie qui vous anime, ça n'a pas été facile ! Aujourd'hui marque la fin d'un cursus académique, mais c'est également le début d'un nouveau cycle d'apprentissage. Il est vrai que le monde du travail vous attend, mais j'aimerais rappeler que chacun d'entre nous a son propre parcours. Nous ne devons jamais cesser d'apprendre", a-t-elle exhorté les diplômés.
Pour rendre cette journée encore plus mémorable, Maître Dahlia a eu l'idée originale de remettre à chaque étudiant une médaille symbolique. Ces médailles, gravées avec des mots inspirants tels que «Engagement», «Intégrité» et «Equité». Pour elle, la motivation derrière cette action est le souci d'accompagner la jeunesse congolaise.
« Il est important pour moi, en tant que jeune leader, de me présenter ici et surtout d'accompagner les jeunes diplômés qui s'apprêtent à affronter le challenge de la vie active et professionnelle. Vous savez, l'éducation est le socle de la société. Sans les citoyens éduqués, il est très difficile d'atteindre son épanouissement. Alors puisque nous avons besoin d'une élite, d'une jeunesse qui fera la relève de demain, alors il faudra mettre un accent prioritaire à ces jeunes qui viennent entrer dans la vie professionnelle. Ils doivent savoir que les connaissances apprises à l'université ont certes leur place mais eux-mêmes, ils ont la responsabilité en tant que jeune de se former et de se préparer pour demain », a-t-elle laissé entendre.
L’événement s’est également distingué par la présence de plusieurs personnalités du monde académique et politique, qui ont témoigné de l’importance de l’éducation dans le développement d’une société juste et équitable. Les étudiants, visiblement émus, ont promis de porter haut les valeurs qu’ils ont apprises au cours de leur formation.
La collation des diplômes de l’UCC a ainsi été une célébration non seulement des réussites individuelles mais aussi des engagements collectifs en faveur d’un avenir meilleur. Grâce à des figures inspirantes comme Maître Dahlia, les jeunes diplômés sont encouragés à faire entendre leur voix dans les arènes juridique et politique.
Rappelons que Me Dahlia Tshilanda est une personnalité inspirante qui a été candidate à la députation provinciale lors des élections de 2023. Présidente de la Fondation Aequitas, elle milite pour l'amélioration du système judiciaire, la promotion et la vulgarisation des textes de loi, notamment le code Larcier, ainsi que pour la lutte contre les antivaleurs en République Démocratique du Congo.
Israël Mboma

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