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Ituri : Judith Suminwa apporte une assistance humanitaire aux déplacés de Bunia

Pendant son séjour au Maroc, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, a, à travers ses services, apporté une assistance humanitaire aux déplacés de la ville de Bunia et de ses environs, et ce, quelques jours après son passage dans cette partie du pays. Composés de 21 000 kilogrammes de haricots et de 37 500 kilogrammes de farine de maïs, ces vivres ont été officiellement remis au Gouverneur de la province de l’Ituri, le Lieutenant-Général Johnny Luboya Nkashama, mercredi 27 novembre 2024, par la délégation envoyée par la Cheffe du Gouvernement.

Lors de la cérémonie de remise, Louise Wanitho, cheffe de division provinciale des Affaires humanitaires et Solidarité nationale, a exprimé sa gratitude envers la Première ministre. Elle a souligné que les besoins restent criants dans tous les sites de déplacés de la province.

‘’Nous appelons à davantage de solidarité nationale et internationale pour répondre à cette situation d’urgence’’, a-t-elle déclaré.

Pour sa part, le Lieutenant-Général Johnny Luboya Nkashama, a salué ce geste de solidarité. Il a rappelé que le principal objectif reste le retour des populations déplacées dans leurs villages.

‘’Les Ituriens ne sont pas des mendiants, ce sont des travailleurs. Ils veulent rentrer chez eux. Avec l’appui du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, nous redoublons d’efforts pour restaurer la sécurité et créer des zones de retour », a-t-il affirmé.

Malgré cette aide, des besoins humanitaires persistent, les soucis des déplacés demeurent immenses notamment, dans les territoires d’Irumu, de Mambasa et de Djugu. La province de l’Ituri continue de faire face à une crise humanitaire exacerbée par l’insécurité, nécessitant un appui soutenu des acteurs nationaux et internationaux.

Chimea Samy

Ituri : Judith Suminwa apporte une assistance humanitaire aux déplacés de Bunia
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Faut-il bénir ou pas un mariage en cas de grossesse prénuptiale ?

Une polémique secoue les églises à Kinshasa sur la bénédiction nuptiale.  Certains pasteurs refusent de bénir des mariages où la femme est enceinte, estimant que le couple a enfreint les principes religieux. Une position qui suscite des réactions variées parmi les Kinois.

Pour de nombreux habitants, la priorité devrait être accordée aux coutumes. A cet effet, les rites traditionnels congolais constituent la véritable base du mariage. La dot est l’étape la plus importante de toutes les deux autres cérémonies du mariage.

«Pour moi, le mariage doit d’abord respecter la coutume. On ne peut pas parler du mariage sans cela. Après, on peut envisager le mariage civil et religieux. Si vous n’avez pas beaucoup d’argent, vous pouvez vous limiter au coutumier, et le reste du processus suivra plus tard », affirme madame Annie, l’interviewée.

D’autres critiquent vivement l’attitude des pasteurs qui refusent de bénir un mariage sous prétexte d’une grossesse prénuptiale. Pour Erick Lwamba, cela contredit les principes du pardon prêchés par eux.

«Nous sommes tous des pécheurs. On peut se relever et demander pardon à Dieu. Les pasteurs nous enseignent le pardon. Pourquoi ne peuvent-ils pas bénir un mariage où le couple a déjà exprimé les regrets ?  Ils devraient revoir leur position et donner la chance à ceux-là qui vont se présenter avec la grossesse prénuptiale », a déclaré Lwamba.

Un autre pasteur donne son point de vue et explique que ce refus de bénir certains mariages vise à éviter que d’autres ne prennent ce chemin. Il serait mieux d’aller jusqu’à la fin de la procédure ou de la marche pour éviter de tomber dans ce refus.

«Bénir un mariage dans ces circonstances, c’est cautionner la désobéissance. La Bible autorise les relations sexuelles uniquement dans le cadre du mariage», précise-t-il.

Cependant, il dénonce une pratique courante chez certains de ses collègues qui exigent des sommes exorbitantes avant d’accorder la bénédiction nuptiale.

« Ces demandes d’argent surchargent un jeune couple déjà confronté à de nombreux défis financiers. Cela pousse certains à chercher d’autres églises, plus souples sur la question de la grossesse ou de l’argent », conclut-il.

Entre respect des traditions, pardon chrétien et exigences religieuses, le débat sur la bénédiction des mariages en cas de grossesse prénuptiale continue de diviser les églises de Kinshasa.

Chimea Samy

Faut-il bénir ou pas un mariage en cas de grossesse prénuptiale ?
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Kinshasa : plusieurs morts et blessés enregistrés dans un accident de circulation à Matadi Kibala 

Une matinée en deuil dans la commune de Mont-Ngafula ce jeudi 28 novembre 2024 sur la RN 1, précisément à l’entrée Matadi-Mayo. Face à un afflux de la population empruntant cette voie urbano-rurale, un camion en provenance du Kongo Central a fini sa course sur des paisibles citoyens faisant donc 7 morts et 7 blessés selon les dernières nouvelles livrées par l’autorité municipale, Plamedi Mbiyavanga.

Interrogé par la Radio Okapi à ce sujet, le Bourgmestre Plamedi Mbiyavanga déclare que la cause de ce drame serait un problème de freinage.

«Un véhicule a connu une panne de frein entre 6h30 et 7 heures et est venu ramasser les paisibles citoyens à l’entrée de l’avenue 3ème République à Matadi Mayo, tuant 7 personnes et blessant 7 autres. Les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’Hôpital général de Kinshasa pendant que les blessés sont pris en charge dans un centre de santé de proximité. Le véhicule est venu du Kongo Central», a-t-il déclaré.

Un événement douloureux qui attriste toute la population environnante.

Pour prévenir ce genre de désastre dans sa municipalité, Plamedi Mbiyavanga prend des mesures drastiques en instruisant la Police de Circulation Routière exerçant dans cette partie de la Capitale de veiller sur la distanciation des citoyens sur la chaussée. Celles-là valent aussi pour les citoyens.

«Nous avons instruit les policiers et les PCR, parce que parmi eux se trouve une victime blessée sur la tête, aux citoyens d’être aussi vigilants aux arrêts de bus, être loin de la chaussée pour bien remarquer ce qui se passe dans leur environnement. Aux policiers, d’éviter que les gens passent aussi sur la grande route. Aux propriétaires des véhicules de toujours engager des chauffeurs expérimentés et qui méritent une formation reconnue par la loi», a ainsi martelé l’autorité municipale.

Des instructions qui méritent d’être observées par toutes les parties impliquées dans la circulation sur la voirie urbaine, surtout les grandes artères de la ville.

César Nkangulu

Kinshasa : plusieurs morts et blessés enregistrés dans un accident de circulation à Matadi Kibala 
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Les Dix Méfaits du Désordre dû à l'Incivisme Routier et ses Conséquences sur l'exploitation de transport chez les TAXIMEN KINOIS ainsi que la Mobilité Urbaine à Kinshasa

(Par Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL)

La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à un problème récurrent qui affecte gravement le secteur des transports rémunéré des personnes et des biens et la mobilité urbaine et, par conséquent, son développement économique. Ce problème est l'incivisme routier, un fléau qui engendre les désordres, des bouchons et des embouteillages constants, créant des obstacles majeurs à la fluidité du trafic. Ce désordre a des répercussions qui vont bien au-delà de la simple gêne pour les TAXIMEN et autres usagers. Il a des conséquences directes sur plusieurs secteurs de la vie de la capitale, qu'il convient d'analyser.

1. Perturbation de la circulation et des bouchons incessants

Le premier et principal méfait de l'incivisme routier à Kinshasa est la congestion permanente des routes. L'occupation anarchique des voies, le non-respect du code de la route pour une  circulation digne, et l'absence de discipline dans les files d'attente créent une véritable paralysie de la circulation. Chaque matin et chaque soir, des millions de Kinois perdent des heures dans les embouteillages, ce qui ralentit considérablement la productivité de la ville.

2. Impact sur l'économie et la productivité

La perte de temps dans les embouteillages a des conséquences économiques directes. Les heures passées dans les bouchons sont des heures non productives pour les TAXIMEN, les travailleurs, les entrepreneurs et les commerçants. Les entreprises locales subissent une baisse de leur rendement, ce qui nuit à la compétitivité de la ville sur le plan national et international.

3. Diminution des recettes fiscales et versements des TAXIMEN

Les embouteillages incessants et l'incivisme routier ont également un impact négatif sur les finances publiques. Les recettes fiscales générées par les véhicules, telsque les taxes et amendes, sont en déclin en raison du manque de contrôles effectifs et du non-respect des normes de circulation. Cette situation prive l'État et les autorités locales de ressources importantes pour financer des infrastructures publiques essentielles avec ces désordres dans la circulation routière les TAXIMEN sont dans l'impossibilité de réaliser l'exploitation normal d'où l'impossibilité de totaliser les versements journaliers.

4. Augmentation des coûts de transport

Les coûts de transport augmentent considérablement à cause des embouteillages une conséquence logique pour cette variation, ce qui affecte les ménages et les entreprises. Les transporteurs et les conducteurs de taxis doivent souvent répercuter ces coûts supplémentaires sur les usagers, rendant le transport plus cher pour la population vivement une politique Sectorielle pour un investissement conséquent dans les secteurs des transports ferroviaires avec le train urbain moderne et routiers avec des bus de qualité pour assurer la sécurité et le confort des KINOISES et KINOIS.

5. Dégradation de l'environnement

Les embouteillages sont responsables de la pollution de l'air, en raison des émissions de gaz d'échappement des véhicules immobilisés. Cette pollution a des effets délétères sur la santé publique, contribuant à l'augmentation des maladies respiratoires et autres pathologies liées à la mauvaise qualité de l'air.

6. Détérioration des infrastructures routières

Le désordre routier contribue à la dégradation rapide des infrastructures. Les routes sont endommagées par le passage incessant de véhicules, souvent de mauvaise qualité, sur des tronçons mal entretenus. Cela entraîne des coûts de maintenance élevés pour l'État et les collectivités locales une impérieuse nécessité pour la matérialisation de la construction des routes secondaires selon leurs importances.

7. Accidents de circulation fréquents

L'incivisme routier est souvent à l'origine de comportements imprudents, tels que la conduite à vive allure, les dépassements dangereux, et le non-respect des priorités de passage. Ces comportements augmentent le nombre d'accidents de la route, mettant en danger la vie des usagers et engendrant des coûts supplémentaires pour le système de santé, le contrôle technique étant une exigence légale pour les propriétaires des véhicules et autres engins.

8. Affaiblissement du système de transport public et privé

Les embouteillages affectent également le transport public et privé, qui peine à respecter ses horaires. Les bus et minibus, souvent en retard en raison des conditions de circulation, ne sont pas en mesure de transporter efficacement la population. Cela entraîne un mécontentement général et pousse de plus en plus de Kinois à privilégier des solutions de transport à pied pour des longues distances, augmentant la saturation du réseau routier.

9. Instabilité sociale et frustration des citoyens

Le stress généré par le désordre routier, les embouteillages et le manque de visibilité sur la situation du trafic contribue à l’instabilité sociale. La frustration des citoyens face à des conditions de circulation dégradées mène à un sentiment d'insécurité et de mécontentement à l'égard des autorités publiques locales municipales, urbaines, provinciales et nationales.

10. Perte d'attractivité de Kinshasa comme centre d'investissement

Enfin, cette paralysie du trafic a un effet dévastateur sur l’attractivité de Kinshasa en tant que centre d'investissement. Les entreprises étrangères ou locales, en quête de rentabilité, sont dissuadées de s'implanter ou de se développer dans un environnement où la mobilité est une source constante de perturbation.

Conclusion : Agir pour une mobilité durable

Face à cette situation alarmante, il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour éradiquer l'incivisme routier et remettre de l'ordre dans la circulation à Kinshasa. Cela passe par le renforcement des contrôles, la sensibilisation des citoyens à une conduite responsable, et l'amélioration urgente des infrastructures routières.

L'incivisme routier n'est pas seulement un problème de circulation ; il affecte l'économie, la sécurité, la santé publique et la qualité de vie des habitants. Il est donc du devoir de tous les citoyens, notamment les conducteurs, de participer activement à l’amélioration de la mobilité urbaine, en adoptant des comportements respectueux des règles de la route. Il en va de la prospérité de notre capitale et de notre pays.

Cet article a été rédigé par citoyen Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL).

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Dégradation de l’axe Makeke-Mambasa , Ituri : la Société civile lance un cri d’alarme aux autorités provinciales !

La Route Nationale numéro 44, reliant Makeke à Mambasa, au sud de la province de l’Ituri, serait aujourd’hui dans un état de délabrement critique, en raison des pluies qui frappent régulièrement la région. C’est ce qu’a rapporté Peresi Mamboro, acteur de la Société civile dans cette partie du pays.

Fervent militant des droits de l’homme dans cette zone, Peresi Mamboro a lancé un cri d’alarme mercredi 13 novembre 2024 aux autorités compétentes. Selon lui, des poids lourds se renversent fréquemment sur cet axe dégradé, rendant la circulation particulièrement périlleuse. Il appelle le gouvernement provincial à confier la réhabilitation de cette route à une autre entreprise que la société JERYSSON, dont les travaux sont jugés inefficaces.

‘’Le tronçon routier Makeke-Mambasa est attribué à la société JERYSSON depuis l’année dernière, mais aucun changement significatif n’est constaté. Les poids lourds continuent de se renverser en raison de l’état de la chaussée. Nous demandons au gouvernement provincial d’attribuer la réhabilitation à une entreprise plus compétente », a déclaré cet acteur de la Société civile, qui estime que la réhabilitation de cette route ne serait envisageable que si ce marché était attribué à une société.

Il y a lieu de noter que cet axe vital pour la population locale se trouve dans un état de délabrement avancé depuis plusieurs mois maintenant. Les autorités provinciales sont appelées à mettre fin au calvaire des usagers et à prendre des mesures concrètes pour la réhabilitation de cette voie essentielle.

Chimea Samy

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RDC : Congo Airways annonce la reprise de son trafic aérien dès ce vendredi 15 novembre !

Après plus d’un an d’inactivité, Congo Airways annonce officiellement la reprise de ses vols à partir de vendredi 15 novembre 2024. Clouée au sol et au bord de la perte de sa licence, la compagnie aérienne nationale revient avec un nouvel aéronef, un Boeing 737-800, prêt à reconnecter les grandes villes du pays.

La date initialement prévue pour un vol inaugural le 10 novembre ayant été reportée, la direction de Congo Airways se montre confiante cette fois-ci.

‘’Congo Airways a accueilli mercredi 13 novembre 2024 un Boeing 737-800, prêt à effectuer son premier vol ce vendredi 15 novembre. Achetez vos billets dès maintenant et soyez parmi les premiers à découvrir le confort et la sécurité», a indiqué la compagnie dans un communiqué.

Les premiers vols vont avoir lieu à travers plusieurs destinations en RDC notamment, Lubumbashi, Kisangani, Kindu, Mbandaka, Kananga, et Kinshasa. Cette relance survient après plusieurs mois de pressions populaires, alors que Kinshasa envisageait déjà de créer une nouvelle compagnie, Air Congo, pour remplacer la compagnie nationale.

En octobre dernier, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille, avait annoncé l’acquisition de deux appareils pour novembre, visant à sauver l’entreprise nationale.

‘’Si l’accord est conclu, nous aurons, en novembre, deux avions’’,  avait-il précisé.

Avec cette annonce, Congo Airways tente de restaurer la confiance des Congolais et de répondre aux besoins de mobilité à travers la République.

Chimea Samy

 

RDC : Congo Airways annonce la reprise de son trafic aérien dès ce vendredi 15 novembre !
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Pour des raisons sécuritaires, Goma : la mairie interdit l’organisation de la 10ème édition du Festival Amani !

Coup de tonnerre pour les organisateurs du Festival Amani. La mairie de Goma, Ville qui devrait, en principe, accueillir ses activités culturelles comme à l’accoutumée, vient d’interdire formellement à la veille, la tenue de cette 10e édition de ce festival prévu du jeudi 14 au 17 novembre 2024.

Cet événement qui fait vibrer Goma au rythme de la musique, du spectacle, de la danse et de l’entrepreneuriat pour dynamiser l’innovation, est aussi devenu un symbole d’unité dans le but de promouvoir la paix, la culture et la cohabitation pacifique de la région des grands lacs.

Dans un communiqué signé le 02 novembre, approuvé mercredi 13 du mois en cours par le Commissaire supérieur de la province, Faustin Kamand précise que le Maire de Goma ‘’n’étant pas informé d’une quelconque velléité sur l’organisation d’une activité culturelle, dans ce Chef-lieu de la province du Nord-Kivu’’, a décidé le d’annuler  l’évènement.

Un rendez-vous manqué pour les festivaliers de cette édition, dont l’affiche annonçait des artistes émergents de la région, aussi le meilleurs artistes d’Afrique Centrale notamment RJ Kanierra, le Prix de Primud, le roi de la rumba congolaise Ferré Gola et la figure emblématique du rap français Black M.

Chimea Samy

Pour des raisons sécuritaires, Goma : la mairie interdit l’organisation de la 10ème édition du Festival Amani !
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