Pour faire face à l’insécurité grandissante dans le poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, la société civile du groupement de Basongora exhorte le gouvernement provincial du Nord Kivu de procéder à un bouclage sans exception dans cette cité.
Selon le vice président de cette société civile, des voleurs à mains armées visitent, en plein milieu de la nuit, les paisibles citoyens dans cette contrée.
« En l’espace de dix jours, plus de dix civils ont été blessés et quarante maisons ont été visitées, soit quatre maisons par jour dans presque tous les quartiers de Kasindi », témoigne Kino Kathuo, vice-président de la société civile locale. Un record qui fragilise la quiétude et la paix de la population de cette partie du territoire et qui met à mal les efforts tant soient peu des éléments commis à la protection civile.
Tout en saluant également les efforts déployés ces derniers temps par les forces de l’ordre pour mettre fin à cette insécurité, Kino Kathuo demande plus encore :
« Nous demandons un bouclage sans exception, ainsi que l’identification de toutes les maisons de tolérance et de vente de chanvre. Nous sollicitons également le renforcement des effectifs militaires, policiers et de matériel mobile par le gouvernement provincial. Trop, c’est trop ! Nous sommes fatigués par ce banditisme urbain ».
Il sied de rappeler, selon la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de Kasindi-Lubiriha qui avait alerté en octobre dernier sur la recrudescence de l'insécurité dans cette commune rurale du territoire de Beni, que cette situation serait liée à la délocalisation du marché aux poissons de Kasindi-Lubiriha vers l’Ouganda voisin, privant ainsi de nombreux jeunes de leur emploi.
Les lampions se sont éteints, ce 5 novembre 2024 à Shanghai, capitale économique de la Chine, où s’est tenu du 4 au 5 novembre 2024, le 12ème Comité de Pilotage, COPIL en sigle, OCC-BIVAC BV. Ce cadre de concertation de haut niveau a permis aux deux partenaires, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et BIVAC BV de passer en revue les différents points contenus dans leur contrat de partenariat, surtout ceux en rapport avec les points IV.1.B1 et V.5.5 ayant trait à la vérification avant embarquement des importations en RDC.
L’Office Congolais de Contrôle a été représenté au plus haut niveau par son Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, qui avait à sa suite une forte délégation composée des experts de l’office et un représentant du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku.
Prenant la parole lors de l’ouverture de ces assises, le Directeur Général de l’OCC, le Dr Etienne Tshimanga, a plus axé son intervention sur certaines préoccupations de l’OCC dans le cadre de ce partenariat. Le Dr Etienne Tshimanga qui, depuis son avènement à la tête de cet établissement public à caractère technique et scientifique, ne cesse de se décarcasser pour hausser cet office au diapason des autres institutions de conformité du monde, a épinglé dans son speech, le dossier ayant trait aux commandes passées concernant les équipements et au délai de leur acquisition.
Le Dr Etienne Tshimanga a également abordé le dossier contrôle importation de l’énergie électrique, les dossiers de la deuxième tranche des 2% qui doit être payé à l’OCC, les réémissions des certificats, l’acquisition du laboratoire des enrobés, la procédure pour les ARA critiques, les facilités accordées aux exportateurs et importateurs, cas des produits homogènes et concept de produits de même famille.
Le Vice-Président de Bureau Veritas, Monsieur Stéphane Gaudechon a, quant à lui, présenté les dernières innovations du contrat de partenariat, en terme de coopération et d’organisation, notamment en engageant des réformes destinées à assurer notre développement commun en retrouvant le chemin de la croissance de nos volumes, par une meilleure appréhension des flux et un monitoring comparatif accru en croisant les données du GU, de l’OCC, de la Banque Centrale du Congo et de la DGDA pour ne citer que ces parties en présence.
Monsieur Stéphane Gaudechon a, par ailleurs, préconisé la nécessité de redoubler l’intensité pour enrayer la fraude. C’est pourquoi, il sied de solliciter les plus amples explications sur les licences ouvertes échues, de s’engager dans une démarche concertée pour mieux appréhender les flux qui échappent au contrôle en particulier à l’Est du pays, à Kinshasa en provenance de Brazzaville et à la frontière angolaise.
Cependant, le Vice-président de BIVAC estime que cette démarche n’est pas seulement destinée à ‘‘optimiser la gouvernance de notre contrat, elle vise d’abord à protéger les citoyens congolais, elle promeut un engagement constructif pour assainir le climat des affaires’’. Stéphane Gaudechon a proposé un pacte de croissance visant à moderniser le contrat et la gouvernance entre les deux parties, pour accélérer la bonne coopération et le partenariat durable qui existent entre l’OCC et Bureau Veritas.
Pour Terminer, le vice-président de BIVAC a indiqué que sa firme est prête à assurer les formations requises et le transfert de compétences surtout en prévision de l’acquisition très prochainement des équipements de haute technologie pour les laboratoires.
Lors des échanges, les deux parties ont débattu sur plusieurs points et des compromis ont été trouvés. Il s’agit de l’accompagnement de l’Office Congolais de Contrôle dans le processus d’accréditation (construction des infrastructures répondant aux normes, acquisition des équipements et formation du personnel), le développement en cours des procédures de contrôle avant embarquement des produits à destination de la RDC.
Il faut noter que ces échanges ont donné lieu à des grandes résolutions que les deux parties ont décidé de respecter pour un partenariat plus efficace.
Le Gouvernement a procédé ce mercredi 6 novembre 2024 à la remise d’un premier lot de gilets de sauvetage aux armateurs de Kalehe opérant sur le lac Kivu. Pour cette phase initiale, 500 gilets ont été distribués sur les 5000 promis, tels que prévu par l’Etat congolais. Cette initiative vise à renforcer la sécurité des passagers et à prévenir les noyades sur ce lac souvent meurtrier.
Paulin Birengerenge, Ministre provincial des Transports et voies de communication du Sud-Kivu, a salué ce geste qui vient confirmer la détermination de l’exécutif central à assurer une navigation sécurisée dans les eaux du Lac Kivu.
‘’Les cinq cents gilets que nous avons remis à Minova, c’est un premier lot de la promesse du gouvernement à la population et aux armateurs de Kalehe afin d’éviter les noyades sur le lac Kivu’’, a indiqué Paulin Birengerenge.
Cette mesure intervient après plusieurs tragédies maritimes dans la région. Le 3 octobre 2024, le bateau MV Merdi avait chaviré près du port de Kituku à Goma, causant la mort de nombreuses personnes. Les autorités ont rapporté que le nombre de victimes pourrait atteindre plusieurs centaines, bien que les chiffres exacts restent incertains en raison de la disparition de la liste de passagers.
En réponse à ces incidents, le Gouvernement a pris des mesures pour améliorer la sécurité sur le lac Kivu notamment, en rendant obligatoire le port de gilets de sauvetage pour tous les passagers. La distribution de ces gilets est une étape importante pour prévenir de futurs drames.
Le lac Kivu, situé à la frontière entre la RDC et le Rwanda, est un axe de transport crucial pour les habitants de la région. Cependant, les conditions de navigation y sont souvent dangereuses en raison de la surcharge des embarcations et du non-respect des normes de sécurité.
La société civile et les autorités locales appellent à une vigilance accrue et à une stricte application des mesures de sécurité pour protéger les vies humaines. La distribution des gilets de sauvetage est un signal fort de l’engagement du gouvernement à améliorer la sécurité maritime sur le lac Kivu.
La remise de ces gilets de sauvetage représente une avancée significative dans la lutte contre les noyades sur le lac Kivu. Il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les armateurs et les passagers, respectent les nouvelles réglementations pour éviter de nouvelles tragédies.
Pour faire face à l’insécurité grandissante au poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, la société civile du groupement de Basongora exhorte le gouvernement provincial du Nord-Kivu de procéder à un bouclage sans exception dans cette cité.
Selon le Vice-président de cette société civile, des voleurs à mains armées visitent, en plein milieu de la nuit, les paisibles citoyens dans cette contrée.
«En l’espace de dix jours, plus de dix civils ont été blessés et quarante maisons ont été visitées, soit quatre maisons par jour dans presque tous les quartiers de Kasindi », témoigne Kino Kathuo, vice-président de la société civile locale. Un record qui fragilise la quiétude et la paix de la population de cette partie du territoire et qui met à mal les efforts tant soient peu des éléments commis à la protection civile.
Tout en saluant également les efforts déployés ces derniers temps par les forces de l’ordre pour mettre fin à cette insécurité, Kino Kathuo demande plus encore :
« Nous demandons un bouclage sans exception, ainsi que l’identification de toutes les maisons de tolérance et de vente de chanvre. Nous sollicitons également le renforcement des effectifs militaires, policiers et de matériel mobile par le gouvernement provincial. Trop, c’est trop ! Nous sommes fatigués par ce banditisme urbain ».
Il sied de rappeler, selon la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de Kasindi-Lubiriha qui avait alerté en octobre dernier sur la recrudescence de l'insécurité dans cette commune rurale du territoire de Beni, que cette situation serait liée à la délocalisation du marché aux poissons de Kasindi-Lubiriha vers l’Ouganda voisin, privant ainsi de nombreux jeunes de leur emploi.
Ce mardi 5 novembre 2024, Grâce Ngyke Kandungu, présidente de l’Association Congolaise des Femmes journalistes de la Presse écrite (ACOFEPE), a présenté son nouvel ouvrage intitulé "Franck Ngyke : le destin tragique d’un chevalier de la liberté" au centre Wallonie-Bruxelles, situé dans le nord de Kinshasa. Ce livre, qui traite de l'assassinat de son père, Franck Ngyke, journaliste et défenseur des droits humains, se décline en trois dimensions essentielles : la mémoire, la justice et le plaidoyer.
Dans son propos, Grâce Ngyke a souligné l'importance de ce livre pour aider les orphelins des journalistes à purger leur conscience. Elle a exprimé la douleur et le poids émotionnel que cette affaire a engendrés au cours des 19 dernières années. Pour elle, cette publication représente une occasion unique de faire connaître les événements tragiques qui se sont produits lors de la nuit fatidique du 2 au 3 novembre 2005. Grâce Ngyke a ainsi appelé le public à prendre conscience des souffrances vécues par les familles de journalistes victimes de violence dans un contexte où la liberté d'expression est souvent menacée.
Le livre sert également de lettre ouverte au Président de la République, Félix Tshisekedi, appelant à une attention urgente pour les orphelins et les journalistes laissés pour compte depuis l'assassinat de leurs parents. Egalement, elle a rappelé que, malgré la condamnation de trois militaires congolais pour cet acte, de nombreuses familles continuent de souffrir sans aucune forme de soutien. Elle dénonce le manque d'accompagnement de l'État congolais envers ces enfants, soulevant la question de la responsabilité des autorités dans la protection des droits des citoyens, en particulier ceux qui ont perdu leurs proches en raison de la violence.
Un Plaidoyer pour la reconnaissance
Enfin, Grâce Ngyke a affirmé que son livre est aussi un plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés, dont son père est un symbole. Elle espère que son message atteindra les décideurs et incitera à une justice équitable pour toutes les victimes. En mettant en lumière ces tragédies, elle vise à sensibiliser le public et à encourager un engagement collectif pour la protection des journalistes et la promotion de la liberté d'expression en République Démocratique du Congo.
"Franck Ngyke : le destin tragique d’un chevalier de la liberté" n'est pas seulement un récit personnel, c'est un cri de ralliement pour la justice et la mémoire des journalistes qui ont sacrifié leur vie pour informer la population. L’auteure, par son livre, invite chacun à réfléchir sur l'importance de protéger ceux qui s'engagent pour la vérité, tout en appelant à une solidarité envers les orphelins de ces héros tombés au champ d'honneur.
Les activités hebdomadaires de la Société nationale d’électricité (SNEL) de la semaine du 28 octobre au 03 novembre 2024, ont été marquées par les discussions sur la problématique de la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Tshopo 1 et construction de Tshopo 2 dans la ville de Kisangani (nord-est de la République démocratique du Congo).
Matérialisation des instructions du Président de la République
A Kinshasa, les élus de la province de la Tshopo ont évoqué, au cours d’une réunion présidée par le ministre de la Justice, la nécessité d’un budget de 120 millions de dollars américains pour réhabiliter la centrale hydroélectrique de Tshopo 1 et construire celle de Tshopo 2, (Nord-est de la République démocratique du Congo).
Cette réunion fait suite à la récente visite du Président de la République à Kisangani au cours de laquelle il a été constaté l’urgence de la réhabilitation de cette installation hydro-électrique. Question de matérialiser les instructions du Président Félix Tshisekedi pour l’électrification rapide de la ville de Kisangani et environs afin d’ouvrir la voie à l’industrialisation de la province de la Tshopo.
Courant garanti pour les festivités
A Kinshasa, des mesures pour assurer la desserte adéquate de l’électricité pendant les festivités de fin d’année en RDC ont été prises par la SNEL.
Les équipes de la direction régionale de Kinshasa-Ouest sont intervenues pour la normalisation de la desserte en électricité dans les quartiers Mbudi, Lutendele, Mazal et Kimbwala/Koweït après la levée de la panne de câbles Moyenne tension sur le feeder 502 de la sous-station Kinsuka. Le même effort est conjugué dans la partie Est de la ville où l’érection des Zones économiques spéciales (ZES) oblige le réajustement de l’approvisionnement en énergie électrique. Ce à quoi s’emploie une équipe de techniciens de la SNEL pour une solution avant décembre.
A Bukavu, dans la province du Sud-Kivu (Est du pays), la direction régionale de la SNEL a déclenché un contrôle de certains compteurs à prépaiement sur le réseau de distribution basse tension de la ville. Ce contrôle fait suite à la montée anormale de charge électrique dans certaines cabines de distribution publique. Ce qui risque de perturber la desserte, alors que le fournisseur entend voir ses abonnés payer ce qu’ils auront réellement consommé.
A Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, (Sud-est de la RDC), la direction régionale a rassuré sa clientèle de la mise en place des mesures d’urgence, notamment des délestages temporaires afin de garantir un accès équitable à l’électricité, en attendant des pluies salvatrices.
En effet, les centrales hydroélectriques de Mwadingusha et de Koni, piliers de l’approvisionnement électrique du Haut-Katanga, se retrouvent à un tournant critique suite à un étiage sévère, intensifié par le changement climatique. Les niveaux d’eau du lac de rétention ont chuté dramatiquement, menaçant ainsi le bon fonctionnement des turbines. Cette situation sans précédent a plongé la région dans une crise énergétique.
En Chine, du côté Est de l’Asie, Etienne Tshimanga Mutombo, Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, multiplie les actes. Il y a conduit en effet, depuis la semaine dernière, une forte délégation de son établissement pour une mission à Shanghai. Ce voyage s’inscrit dans le cadre du partenariat qui lie la firme Bivac-bureau Veritas à l’OCC.
Il a pour objectif de renforcer le partage d’expériences techniques. C’est ainsi que, durant ce séjour, pour s’inspirer des fonctionnements des entreprises de Contrôle, la délégation a effectué des visites dans plusieurs firmes œuvrant dans le secteur de contrôle.
Le séjour du Dr Etienne Tshimanga et sa suite a commencé par la visite des installations du Bureau-Véritas. Cette visite a permis à la délégation de s’imprégner du processus opérationnel et surtout du fonctionnement de notre mandataire Bivac en Chine.
Profitant de cette opportunité qui lui est offerte par BIVAC Bureau Véritas, le Directeur Général Etienne Tshimanga Mutombo et sa Délégation ont visité successivement le laboratoire de contrôle de l’énergie photovoltaïque, le laboratoire de contrôle des métaux précieux, l’exportateur CMOC/TFM et le port de Shanghai qui est l’un des plus grands ports du monde. Ces différentes visites ont permis au Dr ETM et sa suite d’échanger avec les responsables de ces services, de partager les expériences mais surtout de bien entamer le 12ème COPIL. Il y a lieu de signaler que dans la suite du Directeur général de l’OCC, un représentant du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, qui tient à la modernisation des services de cet établissement public de conformité du pays, y fait part.
Car, en prévision de la mise en pratique des marchés de libre échange, l’Office Congolais de Contrôle a un grand rôle à jouer. C’est pourquoi, le Ministre Julien Paluku ne lésine pas sur les moyens pour accompagner efficacement l’OCC dans la réalisation de ses missions sur les grandes bases des échanges.
Après son introduction en RD Congo depuis le 13 juin dernier, le vaccin antipaludéen dénommé le R21 Matrix-M vient renforcer la lutte contre le paludisme chez les enfants de moins de 2 ans. Reçu en un lot important de 693.500 doses du vaccin, le lancement de l’opération de vaccination est intervenu ce jeudi 31 octobre 2024 par le Coordonateur provincial du Programme national de lutte contre le paludisme, “PNLP”, Dr Nono Koka, dans la zone de santé de Kasangulu, en province du Kongo Central.
Mis au point au niveau de Oxfort, ce vaccin vient justement s’ajouter pour permettre de prévenir efficacement le paludisme. Il sera donné à chaque séance de vaccination pendant la routine dont la première dose est réservée aux enfants ayant 6 mois d’âge, puis 7 mois pour la deuxième et enfin 8 mois pour la troisième dose. La quatrième dose interviendra au quinzième mois de l’âge des enfants, a déclaré Dr Nono Koka. Le mode d’administration du vaccin recommandé est par injection chez les enfants de moins de 2 ans.
Objectif du PNLP
Lutter contre le paludisme est l’objectif principal du vaccin qui sera administré chez les enfants pendant une durée bien définie établie sur 4 phases.
“Etant le deuxième pays le plus touché au monde, ce vaccin vient contribuer dans le cadre de prévention afin de réduire le nombre d’épisodes qu’un enfant peut faire en terme de cas. Cela va éviter aux enfants de faire des formes graves du paludisme et nous amènera à réduire sensiblement les cas de décès dus à cette pathologie”, a indiqué Dr Nono Koka.
Une série de mesures à observer en vue de prévenir la maladie
Selon le technicien, il est indiqué que la population doit continuer à dormir sous les moustiquaires imprégnées d’insecticide, assurer le désherbage dans son milieu de vie et continuer les interventions telles que la chimio-prévention du paludisme pérenne. Quand aux femmes enceintes, elles doivent continuer à prendre leur SP ou leur Fansidar dans le but de prévenir le paludisme.
La poursuite de toutes les interventions de prévention est aussi une recommandation indispensable.
Alors que, de manière générale, l’ensemble de la population est exposée au paludisme, le vaccin ainsi réceptionné a pour population cible les enfants de moins de 2 ans. Car, “la situation actuelle nous oblige avant tout de commencer avec les enfants de moins de 2 ans puis ceux de moins de 5 ans vu que c’est dans cette tranche d’âge que l’on trouve des cas de forme grave”, a mentionné le coordonateur, avant d’ajouter: “Les enfants de moins de 5 ans constituent 49% des cas de paludisme dans notre pays. Ils évoluent rapidement dans des cas sévères. C’est pourquoi, nous avons près de 70% des décès dus au paludisme des enfants de moins de 5 ans, précisément ceux de moins de 2 ans’’.
Le Kongo Central, ayant un taux de mortalité et de morbilité de 9% et donc, le plus élevé par rapport aux autres provinces du pays, représente le point de départ du lancement de cette opération.
Message de sensibilisation
“Nous demandons aux parents qui ont des enfants de moins de 2 ans de les amener à la vaccination de routine comme elles en ont l’habitude pour d’autres vaccins. Cela permettra aux enfants de ne pas faire de paludisme en répétition et d’éviter de forme grave du palu. Cela nous permettra également de réduire les décès dus à cette pathologie chez les enfants de moins de 2 ans”, a-t-il déclaré.
Le changement climatique ne cesse de causer des effets néfastes dans l’environnement au quotidien de l’homme. Installées à Mwadingusha et à Koni dans la province du Haut Katanga, les centrales hydroélectriques de la SNEL S.A en subissent également les conséquences d’après l’ingénieur Coco Luzingu Mampuya, chef de division de ces deux centrales.
Après l’arrêt des pluies marquant la fin de la saison pluvieuse dans cette partie du territoire national, ces centrales hydroélectriques de la SNEL S.A sont confrontées à un sérieux problème d’étiages qui ne permet pas à cet établissement étatique à faire tourner normalement les différentes turbines. C’est de ce fait que le directeur de la SNEL région Sud, Jean-Marie Mutombo Ngoyi, sous l’impulsion du Directeur Général manager de la SNEL, Fabrice Lusinde, est allé sur place pour se rendre compte de la baisse sensible du niveau d’eau du Lac de rétention du Mwadingusha et de Koni entrainant ainsi la réduction des puissances installées respectivement de 76,8 MW à 12 MW et de 37 MW à 4 MW conséquence du changement climatique.
L’Ingénieur Coco Luzingu Mampuya, chef de division de ces deux centrales, explique que « c’est à partir de la restriction de Mwadingusha que nous allons voir l’eau qui va à Koni. Là aussi c’est catastrophique car, le niveau d’eau a sensiblement baissé. Il est à 91 – 22 ».
A son tour, Jean-Marie Mutombo, directeur régional Sud, rassure la clientèle de la SNEL quant à la gestion rationnelle des deux centrales par les délestages temporaires intelligents en attendant le retour à la normale de la dame la pluie pour des solutions durables à ce phénomène naturel.
«Nous allons serrer la ceinture pour faire premièrement une gestion rationnelle des eaux que nous avons actuellement et deuxièmement, rassurer la clientèle par un délestage intelligent afin d’offrir l’électricité à la population en attendant l’amélioration de la situation.
Il sied d’indiquer qu’une machine seulement tourne sur les six qui existent à Mwadingusha tandis qu’à Koni une seule sur les trois est en fonction.
Ce jeudi 31 octobre dans la matinée, la Ville-Province de Kinshasa a été le théâtre d’une audience marquante au Tribunal de Grande Instance de N’djili. 36 délinquants, surnommés ‘’Kuluna’’, ainsi que d’autres bandits armés, se sont retrouvés devant la justice dans le cadre d’une procédure de flagrance. Cette audience, qui attire l’attention sur la montée de la criminalité urbaine, s’inscrit dans un contexte de volonté gouvernementale de rétablir l’ordre et de garantir la sécurité des citoyens.
Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a ouvert l’audience en affirmant la détermination de l’Etat à faire face à l’insécurité. Il a souligné que la justice congolaise est sévère et des sanctions seront infligées aux coupables. En s’adressant aux familles des délinquants, il a précisé que la responsabilité de veiller sur les enfants incombe également aux parents, tout en reconnaissant le rôle de l’Etat dans la protection de ses citoyens.
Egalement, il a annoncé un suivi hebdomadaire de cette affaire, précisant que cette initiative s’étendra à toutes les villes du pays. Cette démarche vise à signaler que le Gouvernement prend au sérieux la lutte contre la criminalité.
‘’Nous irons partout, jusqu’aux provinces’’, a-t-il lâché, tout en affirmant l’engagement de l’exécutif central à ne laisser aucun recoin du territoire national échapper à la vigilance des autorités.
Les ‘’Kuluna’’ sont un phénomène bien connu à Kinshasa, souvent associés à la violence urbaine, au vol à main armée et à d’autres types de délinquance. Leur présence croissante dans les rues de la capitale a suscité des inquiétudes parmi les habitants, qui réclament une réponse forte et efficace des autorités. Ces délinquants ne représentent pas seulement un défi pour les forces de l’ordre, mais également un signal d’alarme sur les problèmes socio-économiques qui touchent la jeunesse dans cette métropole.
L’audience a également vu la participation de la Vice-Ministre de l’Intérieur Eugénie Tshela, ainsi que de Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Gardes des Sceaux. Leur présence souligne la volonté du Gouvernement de faire front commun face à la criminalité et d’assurer que la justice soit rendue rapidement et efficacement.
Cette audience en procédure de flagrance des Kuluna à Kinshasa marque une étape significative dans la lutte contre la criminalité en RDC. Avec des promesses de suivi et de sanctions, les autorités se sont engagées à restaurer la sécurité et la confiance des citoyens. Cependant, la réussite de cette initiative dépendra de la capacité du Gouvernement à s’attaquer aux racines profondes du problème notamment, la pauvreté, le manque d’éducation et les opportunités limitées pour la jeunesse.
Les réseaux sociaux n’arrêtent pas de surprendre plus d’un abonné par la multiplication des faux comptes créés par des personnes mal intentionnées et non autrement identifiées au nom de certaines personnalités dans le but justement de procéder à une escroquerie parfois pécuniaire des hommes et des femmes non avertis. Plusieurs victimes sont à compter par myriade et la plus récente est Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL S.A. Publication faite par Martin Enyimo sur son compte X (ex tweeter).
Personnalité publique avec mandat étatique à la tête de la SNEL S.A, Fabrice Lusinde informe le public qu’il n’utilise aucun compte Facebook. En conséquence, il met en garde toute personne arnaqueuse qui use d’un faux compte Facebook portant son nom.
Le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, a accueilli le mercredi 30 octobre 2024 une délégation des ministres et d'élus de la Tshopo à Kisangani pour discuter des enjeux d'électrification de leur province. Des personnalités publiques figuraient dans la délégation notamment, le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, le Ministre des Ressources Hydrauliques et électricité, Teddy Luamba, et le Directeur Général de la SNEL, Fabrice Lusinde.
L'ordre du jour a été centré sur les problèmes de la desserte électrique exacerbés par la défaillance de la centrale hydroélectrique de Tshopo. Prenant la parole, l'honorable Justin Bensesana N'Zama a souligné la nécessité d'un budget de 120 millions de dollars pour réhabiliter Tshopo 1 et construire Tshopo 2, avec des financements qui proviendraient de FRIVAO et de partenariats public-privé.
Le Sénateur Jean Bamanisa a insisté sur l'urgence de ces projets et la nécessité d'une subvention gouvernementale pour soutenir le budget 2025-2027. Quant au Directeur Général Fabrice Lusinde, il a plaidé pour un renouvellement des infrastructures électriques, prévoyant des travaux dans un délai de trois à quatre mois. Une solution à court terme en vue d’apporter des solutions durables aux problèmes d’électrification dans cette province.
Un pas significatif vers l'amélioration de l'accès à l'électricité à Kisangani.
Le débat autour de l’avenir de la Constitution de la République, promulguée il y a de cela dix-huit ans, soit en février 2006, continue à marquer les esprits et à faire couler beaucoup d’eau sous le pont. Si, au sein du camp du pouvoir en place, l’option soutenue va dans le sens de sa révision ou son changement, ce n’est pas le cas, d’une façon plus globale, pour l’Opposition. Une question reste loin de connaitre son dénouement.Dans un mémorandum adressé au Chef de l’Etat, au lendemain de son Assemblée générale, tenue dernièrement, la CENCO avait mis en garde contre un éventuel changement de la loi fondamentale. Cette organisation de l’église universelle au Congo insistait sur la nécessité d’éviter des tensions sociales que pourrait, par exemple, engendrer la modification des articles verrouillés. ‘’Nous suivons avec attention le débat sur un éventuel changement de la Constitution. Cette délicate question peut déstabiliser le pays si elle n’est pas bien traitée’’, avaient souligné les Evêques catholiques.
D’après certains observateurs, le Président de la République, Félix Tshisekedi, en tant que Garant du bon fonctionnement des Institutions, en RDC, est devant l’impératif de ne pas fragiliser la cohésion nationale, dans un contexte de crise sécuritaire croissante dans l’Est. Pour la Cenco, ‘’cette question peut déstabiliser le pays si elle n’est pas bien traitée’’. Dans une correspondance adressée, au lendemain de son Assemblée générale, tenue dernièrement, cette organisation de l’église universelle au Congo insistait sur la nécessité d’éviter des tensions sociales que pourrait, par exemple, engendrer la modification des articles verrouillés. ‘’Nous suivons avec attention le débat sur un éventuel changement de la Constitution. Cette délicate question peut déstabiliser le pays si elle n’est pas bien traitée. Nous vous prions de bien examiner tous les aspects y afférents avant de vous engager… Agir autrement exposerait le pays à des tensions sociales difficiles à gérer au moment où nous avons plus besoin de cohésion nationale’’, peut-on lire, brièvement, dans le communiqué des Evêques catholiques du moins de juin dernier.
La Pros.
CONFERENCE EPISCOSPALE NATIONALE DU CONGO
Présidence
BP. 3258 – Kinshasa/Gombe
Tél. : 00243 998 24 86 99
Fax : +3317203031
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République Démocratique du Congo
MEMORANDUM DE LA CONFERENCE EPISCOPALE NATIONALE DU CONGO (CENCO) AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Préambule
Excellence Monsieur le Président de la République,
1. Avant toute chose, nous sommes pleins de reconnaissance pour la suite favorable donnée à notre demande de vous rencontrer et pour l'accueil que vous nous réservez en ce moment. Nous vous en remercions très sincèrement.
2. Conformément à notre mission prophétique, nous, Cardinal, Archevêques et Evêques, membres de la CENCO, à l'occasion de notre Assemblée plénière de ce mois de juin 2024, avons jugé utile de vous adresser ce Mémorandum par lequel nous vous exhortons sur certains aspects de votre mission en tant que Chef de l'Etat.
3. En vertu de notre responsabilité commune, notre mission consiste, entre autres, à apporter notre contribution sur la marche générale du pays et sur ce qui est à faire en priorité afin que le peuple congolais retrouve sa dignité.
Sur le plan socio-économique.
4. Nous vous encourageons à poursuivre les initiatives sociales que vous avez prises, notamment la gratuité de l'enseignement de base et de la maternité, le programme de 145 territoires, les projets sociaux à impact visible avec la collaboration de nos 48 diocèses. En même temps, nous constatons que ces bonnes initiatives souffrent d'un déficit de suivi et de contrôle. Pour preuve, beaucoup de chantiers bénéfiques pour la population sont en souffrance, soit par la mauvaise gestion de l'argent y alloué, soit par l'irrégularité du rythme de financement. Un regard soutenu et vigilant de votre part aidera certainement à améliorer les choses. Vous gagnerez à identifier les personnes réellement idoines et honnêtes qui vous seront redevables dans la réalisation de ce programme.
5. Excellence Monsieur le Président de la République, malgré vos efforts louables à améliorer le social, le peuple congolais en général continue de vivre dans des conditions plus que préoccupantes, sans infrastructures de base, une pauvreté honteuse au regard des richesses dont est doté notre pays. Plus déconcertant est le fait que dans ces conditions décriées, la dette publique de l'Etat ne fait qu'augmenter de façon vertigineuse jusqu'à atteindre près de 10 milliards de dollars américains.
6. En effet, selon les données de la Banque Mondiale, l'indice de misère de la population est passé de 13,6 en 2019 à 25,7 en 2023. Au demeurant, la RDC fait toujours partie des cinq pays les plus pauvres du monde, avec un taux d'inflation qui est passé de 9,2% en 2022 à 20,7% en 2023 et le taux de change de plus en plus galopant. Nous reconnaissons cependant le fait que les salaires des fonctionnaires congolais sont payés plus régulièrement qu'avant. Fort malheureusement, ils ne sont indexés ni au taux d'inflation ni à l'évolution du taux de change. Les deux taux affectent davantage les plus pauvres. Ce qui entraine la perte très importante du pouvoir d'achat du peuple congolais.
7. Face à cette situation de précarité généralisée de la vie, il est fort regrettable de constater que les dépenses sociales dans notre pays sont celles qui connaissent un taux d'exécution le plus bas. Il serait plus éthique de réduire conséquemment le train de vie des Institutions. Le contraire irait l'encontre de la devise chère à votre père: « le peuple d'abord ».
8. Nous avons apprécié à sa juste valeur, l'intérêt porté dans votre discours d'investiture du 20 janvier 2024, à l'entrepreneuriat et la création d'emplois, la protection du pouvoir d'achat, la sécurité, la diversification et la compétitivité de l'économie, l'accès aux services sociaux de base ainsi que l'efficacité des services publics.
9. Excellence Monsieur le Président, c'est justement dans ces six objectifs prioritaires de votre quinquennat que l'Eglise Catholique serait davantage utile au pays si les dispositions de l'Accord-Cadre et ses mesures d'application entre l'Etat Congolais et le Saint-Siège étaient respectées. Malheureusement, nous rencontrons beaucoup de difficultés dans son application de la part des compatriotes qui y voient une faveur faite à l'Eglise Catholique, au lieu de considérer le service à rendre à la population grâce à cet Accord. Votre intervention s'avère nécessaire pour y remédier.
Sur le plan sécuritaire
10. Comme tous les Congolais, nous sommes très préoccupés par l'ampleur que prend l'insécurité, particulièrement dans la partie Est de notre pays.
Les groupes armés étrangers et locaux s'activent de plus en plus. Par conséquent, une partie non négligeable de notre pays est occupée par les rebelles soutenus par les pays voisins, malgré toutes les dispositions prises depuis lors pour y faire face. C'est, entre autres, le cas de Bunagana qui est sous contrôle de l'ennemi depuis deux ans. Une situation qui a déjà fait des millions de victimes et de déplacés internes qui vivent dans des conditions infrahumaines.
11. A ce propos, outre les pertinentes recommandations que nous avions faites, notamment la réduction du train de vie des Institutions pour donner plus de moyens aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la dénonciation des officiers traitres, nous voulons ici insister sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale pour faire face à l'ennemi commun. Votre diplomatie en sortira plus forte si elle est portée par une dynamique nationale qui résultera du concours de différentes forces vives du pays, y compris l'opposition politique. Malheureusement, cette demande n'a jamais trouvé un écho favorable suite à certaines considérations politiciennes qui ne servent pas à l'unité du pays.
Sur le plan socio-politique
12. Les irrégularités et les incidents, ayant caractérisé les dernières élections, ont créé une grande frustration, même au sein de la Majorité. Qui dit frustration, dit menace à la cohésion nationale. Aussi, les dérives constatées lors des scrutins du 20 au 27 décembre 2023 ont davantage augmenté la méfiance de la population vis-à-vis du processus électoral.
13. Pour remédier à cette méfiance, nous percevons l'extrême nécessité d'évoluer vers un pacte national issu des concertations de principales forces vives du pays sur les modalités d'organisation de prochaines élections. Il est souhaitable de le faire le plus tôt possible en dehors de la pression électorale.
14. Nous suivons avec attention le débat sur un éventuel changement de la Constitution. Cette délicate question peut déstabiliser le pays si elle n'est pas bien traitée. Nous vous prions de bien examiner tous les aspects y afférents avant de vous engager.
15. D'ores et déjà, nous vous exhortons à veiller à ce qu'on ne touche pas aux articles verrouillés que nous avions protégés ensemble quand vous étiez dans l'opposition. Agir autrement exposerait le pays à des tensions sociales difficiles à gérer au moment où nous avons plus besoin de cohésion nationale.
Sur le plan de la justice et du droit
16. Nous apprécions votre dénonciation du disfonctionnement de la justice dans notre pays. Malheureusement, et malgré vos multiples interpellations, la situation semble évoluer de mal en pis. Nous sommes déboussolés par l'allure que chaque jour prennent la corruption, le détournement de deniers publics et l’impunité. A cela s'ajoutent les injonctions et influences politiques qui portent sérieusement atteinte aux droits des paisibles citoyens. Le désastre observé à la plus haute cour juridictionnelle dans le traitement des contentieux électoraux en est un témoignage éloquent.
17. A ce sujet, il convient qu'à l'aube de votre deuxième mandat, des signaux plus que forts soient donnés dans l'objectif de créer une nouvelle perception de notre justice en corrigeant les erreurs du passé et que les droits de tous les Congolais soient garantis.
Conclusion
18. Excellence, Monsieur le Président de la République, Vos nobles résolutions ne pourront être matérialisées que dans un environnement éthique qui, hélas ! Fait encore défaut à notre pays. Nous comptons beaucoup sur votre impulsion personnelle et vous pouvez compter sur notre prière et contribution. Que la lumière du Christ soit sur vous et vous accompagne tout au long de votre mandat au service de notre pays que, tous, nous voulons plus beau qu'avant.
Kinshasa, le 27 Juin 2024
ARCHEVÊQUES ET EVÊQUES DE LA CENCO
1. S.E. Mgr UTEMBI TAPA Marcel, Archevêque de Kisangani Président de la CENCO
2. S.E. Mgr MOKO José, Evêque d'Idiofa Vice-Président de la CENCO Président de l'ACEAC
3. S.Em. Cardinal AMBONGO Fridolin, Archevêque de Kinshasa
4. S.E. Mgr MAROY François-Xavier, Archevêque de Bukavu
5. S.E. Mgr MUTEBA Fulgence, Archevêque de Lubumbashi
6. S.E. Mgr NGBOKO Ernest, Archevêque de Mbandaka-Bikoro
7. S.E. Mgr KATAKA Janvier, Administ. Apostolique de Wamba
8. S.E. Mgr KASANDA Bernard, Evêque de Mbuji-Mayi
9. S.E. Mgr SIKULI Melchisédech, Evêque de Butembo-Beni
10. S.E. Mgr RUVEZI Gaston, Evêque de Sakania-Kipushi.
11. S.E. Mgr KWANGA Vincent de Paul, Evêque de Manono
12. S.E. Mgr URINGI Dieudonné, Evêque de Bunia
13. S.E. Mgr TSHITOKO Pierre-Célestin, Evêque de Luebo
14. S.E. Mgr NGOY Oscar, Evêque de Kongolo
15. S.E. Mgr NGUMBI Willy, Evêque de Goma
16. S.E. Mgr UNG'EYOWUN Etienne, Evêque de Bondo
17. S.E. Mgr AYIKULI Sosthène, Evêque de Mahagi-Nioka
18. S.E. Mgr MUYENGO Sébastien, Evêque d'Uvira
19. S.E. Mgr BODIKA Timothée, Evêque de Kikwit Bodika
20. S.E. Mgr MWANAMA Félicien, Evêque de Luiza
21. S.E. Mgr NADONYE Jean-Bertin, Evêque de Lolo Admin Apostolique de Buta
22. S.E. Mgr AMADE Jean Christophore, Evêque de Kalemie-Kirungu
23. S.E. Mgr KWAMBAMBA Jean-Pierre, Evêque de Kenge