Le discours du Président de la République, Félix Tshisekedi, sur l’état de la Nation, prononcé devant les Députés et Sénateurs réunis en Congrès, a été suivi en direct, dans des bonnes conditions, dans la province du Haut-Katanga.
Cette performance, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre la Direction Provinciale de la Société Nationale d’Electricité et celle de la Radiotélévision Nationale Congolaise de cette province. Cette entente est également un témoignage de l’importance de l’énergie électrique pour le succès des grandes initiatives nationales.
Le Directeur provincial de la RTNC Haut-Katanga, Christophe Lokangu Lilewu, a orchestré avec brio cette retransmission. Avec le soutien de ses équipes techniques et audiovisuelles, il a assuré un relais sans interruption depuis Kinshasa. Grâce à cette coordination impeccable, les auditeurs et téléspectateurs de la province ont pu suivre en intégralité le discours du Chef de l’Etat, un moment clé pour la vie politique et sociale du pays.
Une prouesse rendue possible par la SNEL
La réussite de cette retransmission repose également sur la contribution essentielle de la Société Nationale d’Electricité (SNEL). Dans un contexte où la stabilité énergétique est cruciale pour des événements d’envergure, le Directeur provincial de la RTNC a tenu à saluer l’implication de son collègue Jean-Marie Mutombo Ngoie, qui a œuvré pour maintenir une alimentation électrique stable tout au long de cette retransmission.
La stabilité de l’électricité garantie par les équipes de la SNEL, a permis non seulement une diffusion sans interruption, mais également le travail des rédactions locales. L’ensemble de l’équipe rédactionnelle de la RTNC Haut-Katanga, ainsi que d’autres médias provinciaux, ont pu produire des analyses approfondies et des émissions spéciales sur le discours présidentiel, enrichissant ainsi le débat public.
L’importance de l’énergie dans la vie nationale
Cet épisode illustre le rôle important que joue la SNEL dans le quotidien des Congolais. Une alimentation électrique stable est non seulement essentielle pour les ménages et les entreprises, mais elle constitue également un pilier pour les grandes étapes de la vie démocratique du pays, telles que la retransmission de ce discours présidentiel.
Ces synergies montrent qu’avec une planification rigoureuse et un engagement collectif, des résultats remarquables peuvent être atteints.
Un modèle à suivre pour l’avenir
La SNEL et la RTNC Haut-Katanga viennent de prouver que même face à des défis complexes, le professionnalisme et la détermination restent les clés du succès.
Dans son allocution, prononcée, avec fierté, lors de la cérémonie solennelle d’inauguration du Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale, à Kinshasa, M. Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC, a exprimé sa satisfaction sur la qualité de l’ouvrage offert aux congolais, soulignant son importance capitale pour le renforcement des liens entre les peuples. Selon le Diplomate Zhao Bin, la Chine est disposée à mener des initiatives précieuses pour accompagner les dirigeants de la RDC à réaliser les missions leur dévolues, suivant l’esprit des engagements pris par le Président Xi Jiping, dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (Focac).
‘’La réalisation de ce centre culturel et artistique améliorera les infrastructures culturelles de la République démocratique du Congo pour mieux répondre aux besoins croissants du peuple congolais en la matière ; le nouvel Institut national des Arts, doté d’infrastructure complète et des conditions exceptionnelles d'hébergement, offre un excellent environnement pédagogique aux professeurs et étudiants. Destiné à devenir un berceau des artistes congolais, cette structure attirera un plus grand nombre d'experts internationaux à venir s’échanger ou enseigner, ce qui va en faire une importante vitrine et plate-forme d'échange sur la culture congolaise. En cette occasion solennelle, je tiens à assurer au gouvernement congolais l’entière disponibilité du gouvernement chinois à le soutenir dans l'entretien et la valorisation de ce centre afin qu'il puisse jouer, de façon continue, son rôle, constituant avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs et le Bâtiment gouvernemental administratif, le plus beau quartier de l'amitié sino-congolaise’’, a indiqué Zhao Bin, dans son discours. Par la même occasion, il a eu à donner des précisions majeures sur l’édifice d’en face du Palais du peuple. Il est, en effet, convaincu que ce beau centre va booster la perception du monde sur les infrastructures en RD. Congo.
‘’En tant qu’un des projets phares dans le cadre des « Huit actions majeures » du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l'Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays. Le corps principal de cet édifice se compose de trois parties, le Centre culturel, l'Institut national des Arts et le Centre d'accueil. De la conception à la construction, tout s’est déroulé dans heureuse condition grâce à la sagesse et à la sueur de plus de 1 000 agents chinois et congolais de divers horizons. Le style architectural qui a intégré des éléments culturels locaux et l'excellente qualité des travaux ont été hautement appréciés par les visiteurs’’, a soutenu, haut et fort, l’Ambassadeur Zhao Bin, Bwato moko pour les intimes.
Gloire Mfemfere
Discours de S.E.M. l'Ambassadeur de Chine Zhao Bin lors de la Cérémonie d'Inauguration du Projet du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa
Excellence Monsieur le Président de la République,
Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Très Honorable Président du Sénat,
Excellence Madame la Première Ministre,
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres d’Etat et les Ministres,
Mesdames et Messieurs, chers amis :
L’honneur m’échoit d’assister aujourd’hui à l’inauguration du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa réalisé avec l’aide chinoise sans contre-partie. L'achèvement des travaux ajoute non seulement un bâtiment emblématique à la belle ville de Kinshasa, mais pose aussi un jalon dans les relations sino-congolaises. À cette occasion, au nom du gouvernement chinois, je tiens à exprimer mes chaleureuses félicitations à toutes les parties prenantes de nos deux pays à la construction de ce projet, et surtout ma profonde gratitude à Votre Excellence, Monsieur le Président de la République pour l’attention particulière et le ferme soutien que vous l’avez bien voulu apporter tout au long de sa mise en œuvre. Il y a 5 ans, c’était vous qui avez personnellement posé sa première pierre ; Aujourd’hui, alors que vous ouvrez votre deuxième mandat de magistrature suprême de la RDC, vous procédez à son inauguration officielle, en lui donnant un nouvel éclat.
En tant qu’un des projets phares dans le cadre des « Huit actions majeures » du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l'Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays.
Le corps principal de cet édifice se compose de trois parties, le Centre culturel, l'Institut national des Arts et le Centre d'accueil. De la conception à la construction, tout s’est déroulé dans heureuse condition grâce à la sagesse et à la sueur de plus de 1 000 agents chinois et congolais de divers horizons. Le style architectural qui a intégré des éléments culturels locaux et l'excellente qualité des travaux ont été hautement appréciés par les visiteurs.
La réalisation de ce centre culturel et artistique améliorera les infrastructures culturelles de la République démocratique du Congo pour mieux répondre aux besoins croissants du peuple congolais en la matière ; Le nouvel Institut national des Arts, doté d’infrastructure complète et des conditions exceptionnelles d'hébergement, offre un excellent environnement pédagogique aux professeurs et étudiants. Destiné à devenir un berceau des artistes congolais, cette structure attirera un plus grand nombre d'experts internationaux à venir s’échanger ou enseigner, ce qui va en faire une importante vitrine et plate-forme d'échange sur la culture congolaise.
En cette occasion solennelle, je tiens à assurer au gouvernement congolais l’entière disponibilité du gouvernement chinois à le soutenir dans l'entretien et la valorisation de ce centre afin qu'il puisse jouer, de façon continue, son rôle, constituant avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs et le Bâtiment gouvernemental administratif, le plus beau quartier de l'amitié sino-congolaise.
Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, chers amis,
Lors du récent sommet du Forum de Beijing sur la coopération sino-africaine, les dirigeants chinois et africains ont, à travers discussion, mis à niveau, les relations sino-africaines dans la nouvelle ère, ouvert de nouvelles perspectives pour la construction d'une communauté d’avenir partagé et tracé une nouvelle feuille de route pour la coopération entre la Chine et les pays africains. Le président chinois XI Jinping y a annoncé qu'au cours des trois prochaines années, la Chine serait disposée à mener « Dix Actions de Partenariat » avec les pays africains pour promouvoir conjointement le processus de modernisation de la Chine et de l'Afrique. Les mesures à prendre à cette fin couvrent un large éventail de domaines tels que la politique, l'économie, le commerce, les transports, la finance, la sécurité, la santé, la culture, l'éducation et le bien-être de la population. Excellence Monsieur le Président, sur votre instruction, la RDC a créé une task force pour renforcer la synergie avec la Chine dans la mise en œuvre de ces mesures, ce qui démontre une fois de plus l'importance que vous attachez à la coopération mutuellement bénéfique entre nos deux pays. L'Ambassade de Chine en RDC a déjà eu le premier dialogue avec l’équipe congolaise et je m’engage à ce que mon Ambassade continuera à maintenir une communication étroite avec la partie congolaise pour l’aider à tirer davantage de profit dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine.
Avant de terminer, je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux différents départements gouvernementaux congolais, en particulier au Ministère des Infrastructures et Travaux Publics pour leur soutien accordé en vue d’assurer le bon achèvement de ce projet.
De Kanga à Boma, en passant par Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Marie Olive Lembe Kabila inspecte les fermes Espoirs, en vue d'y relancer les activités. Après plusieurs années d'absence sur terrain, l'épouse de Joseph Kabila, dès l'arrivée à Lubumbashi, n'a pas été du tout repos.
A la troisième étape de son itinérance, Marie Olive Lembe Kabila s'est rendue au parc des Kundelungu, à 360 Km de Lubumbashi. Elle a mission d'inspecter la ferme Espoir étendue sur dix sites notamment : Katchupa, Lualala, Kimilyango, Lwishi, Mabila, Lufukwe, Luando, Mwitapile, Kawese et Mibango.
A katwe, l'épouse de Joseph Kabila a reçu son premier bain de foule, inattendu et spontané. Un accueil fervent des femmes et enfants de cette cité.
A Lwishi, à 120 km de Katwe, la première dame rurale a été ovationnée avec dignité et honneur sur fond de chants et danses. Un bouquet de fleur lui a été remis, symbole de considération et d'amour. Le passage dans cette ferme de Lwishi n'a été qu'un transite. Sur place, Marie Olive Lembe Kabila a convoqué une réunion d'évaluation avec le gestionnaire de ladite ferme. Cela fait 8 ans qu'elle est restée loin de cette contrée. Question de s'imprégner de l'évolution des activités.
En tant que mère, Marie Olive Lembe Kabila, entourée des enfants n'a pas hésité de poser un geste de cœur en faveur d'eux et de leurs mères.
Sous une pluie battante, Marie Olive Lembe Kabila, sous ses épaules protectrices, elle berce la petite Carmelia Françoise Ngoie à peine âgée de trois mois, accompagnée, de sa mère. Une fois de plus, l'épouse du sénateur à vie a posé un geste de cœur en leur faveur.
Une heure après, Marie Olive Lembe Kabila a repris son bâton de pèlerin vers la ferme Espoir de Kawese accompagnée de sa délégation. La première dame rurale a parcouru ce tronçon parsemé d'embûches et obstacles. A la tombée de la nuit, elle a rencontré le camion embourbé dans la boue. En union de forces, elle s'est jointe à l'équipe de remorquage peu avant d'atteindre la ferme de Kawese, à 60 Km de Lwishi, destination finale pour une mission d'inventaire et d'inspection de la ferme Espoir en vue d'y relancer les activités agro pastorales.
A l'ère du numérique, les puissances mondiales se sont lancées dans la course aux matériels informatiques les plus performants. Ce bras de fer entre les pays du monde a engendré plusieurs défis, entre autres, la fracture numérique, où certaines nations, principalement occidentales, disposent d'une technologie de pointe et d'autres, majoritairement australes, qui accumulent un retard dans ce domaine. En plus de cette fracture, s'ajoute la cybercriminalité, qui est une menace pour les systèmes informatiques défaillants. Pour lutter contre ces fléaux, Dataprotect, société marocaine conseil en cyber-sécurité, a organisé mardi 10 décembre 2024, en collaboration avec One Africa Forum, l’Africa Cyber Trust 2024, un atelier d'échanges sur les défis et opportunité de la Cyber-résilience en Afrique. Placés sous le thème : ‘’les voies de la cyber-résilience’’, ces travaux vont se dérouler dans le beau cadre de Fleuve Congo Hôtel.
D’entrée de jeu, M. Ali El Azzouzi, CEO de Dataprotect, a, dans sa key note axée son intervention sur le ‘’Changement des paradigmes : de la souveraineté numérique à la Cyber-résilience’’, présenté quelques éléments qui font à ce que l’Afrique perde sa souveraineté numérique, faute de sa forte dépendance des Etats-Unis. Pour sortir de cette situation, il a préconisé l’investissement sur toute la chaîne du numérique, allant des systèmes d’exploitation à la partie applicative, en passant par les infrastructures technologiques, les matériels et le Datacenter. Malgré ceci, il a noté que c’est difficile d’atteindre le niveau des 5 géants mondiaux du numérique notamment : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, qui forment le GAFAM. Car, dit-il, leur puissance financière, leur procure un positionnement extrêmement important dans la chaîne de valeur du numérique.
Ainsi Ali El Azzouzi a appelé au changement de paradigmes, pour passer de la souveraineté numérique à la cyber-résilience, afin d’exister dans la cyberspace mondial.
‘’La cyber-résilience est une capacité d’un Etat ou d’une organisation, à faire en sorte que rien ne puisse passer, dans le cas où il y a un incident majeur. C’est-à-dire qu’il faut prévoir tous ce qui est continuité de service, en apportant des solutions. Il faut faire en sorte d’être moins impacté par les dysfonctionnements informatiques et se remettre rapidement sur pied’’, a déclaré le CEO de cette entreprise marocaine. Pour lui, le continent africain ne pourra sortir sa tête de l’eau que si tous les pays se serrent les coudes.
Lutte contre la cybercriminalité
Un panel réunissant différents acteurs clés du secteur financier, a été tenu pour évoquer la question de la cybercriminalité, qui touche principalement ce domaine de la vie. A ce sujet, plusieurs points ont été développés notamment : les stratégies mises en place par les banques pour faire face à cette menace constante dans le numérique ; les principaux défis rencontrés ; les partenariats entre public-privé ou les initiatives régionales à mettre en place.
Pour Valérie Kitombole, chef de département sécurité et système d’informations à la BGFI Bank, bien que tout le monde soit exposé à la cybercriminalité, les institutions financières sont, à l’heure actuelle, capables de se défendre.
‘’Le secteur banquier est un secteur assez outillé en matière de cyber-résilience. On a tout une panoplie des technologies qui ont été mises en place, avec des antivirus, la revue des applications, pour s’assurer de la bonne utilisation de celles-ci par les clients. Il faut organiser des tests d’intrusion, pour challenger votre système, voir s’il est sécurisé ou vulnérable à cause d’une faille qui peut être exploitée par un pirate informatique. On travaille avec des partenaires qui viennent faire des audits pour évaluer la fiabilité de notre système de sécurité’’, a-t-elle indiqué, tout en appelant à la prudence pendant la navigation sur internet.
Contribution de l’Etat congolais
Armel Mumbere, expert en cyber-sécurité et auditeur en systèmes d’informations, a salué les dispositions prises par les autorités, tout en les exhortant à fournir davantage d’efforts pour éradiquer ce fléau.
‘’Mon exposé a porté sur le niveau de l’alignement que l’Etat congolais a mis en place depuis juillet 2022, et les stratégies que les banques ont mises en place pour faire face aux risques auxquelles ils sont exposées.
Le premier constat est qu’il y a énormément d’efforts que l’Etat doit fournir pour que cette stratégie réponde aux risques auxquels les acteurs financiers font face. C’est vrai que la stratégie a le mérite d’exister, cela montre l’engagement de l’Etat. Maintenant, il est temps de la peaufiner, pour qu’elle soit réellement utile aux acteurs financiers. Nous sommes tous exposés aux risques de la cybercriminalité. Pour y répondre, il faut être conscient de son niveau d’exposition, et que nous mettions en place le contrôle, qui passe à travers un niveau de sensibilisation important, pour pouvoir identifier ces risques’’, a déclaré le consultant au Ministère du Commerce Extérieur.
En outre, il a encouragé l’investissement dans ce secteur, en formant les jeunes, mais aussi, en privilégiant la collaboration public-privé.
‘’Il faut que l’Etat investisse énormément dans la formation des jeunes sur l’utilisation d’internet, mais aussi, pour les ingénieurs congolais, il faut que des programmes de formation soient mis en place à travers des partenariats publics-privés. Le privé à l’avantage sur comment dresser les risques et l’Etat qui forme les ingénieurs, devraient les mettre à leur disposition, pour faciliter les initiatives visant le renforcement des capacités des ceux-ci, pour qu’ils quittent la formation académique et deviennent réellement utiles au pays’’, a-t-il fait savoir.
Dataprotect est un cabinet marocain spécialisé dans la cyber-sécurité. Cette entreprise travaille avec plusieurs organisations financières à travers 3 continents pour sécuriser les systèmes informatiques des différentes institutions, pour en faire un levier de la bonne gouvernance.
La Société Nationale d’Electricité, SNEL SA continue, sans relâche, sa campagne d’assainissement du réseau électrique dans la ville province de Kinshasa lancée il y a quelques semaines. Des résultats escomptés s’observent dans certains coins et recoins des 24 communes.
C’est dans ce cadre que les équipes de la Direction de Distribution de Kinshasa, DDK, ont procédé, le mercredi 4 décembre à la Sécurisation de l’alimentation du Centre Lindonge par l’implantation de la liaison de secours entre les cabines Yolo Médicale et Centre Lindonge d’une longueur de 1120m.
Cette sécurisation permettra à tout ce quartier où se situe le Centre catholique Lindonge, résidence officielle de l’Archevêque de Kinshasa de bénéficier de la stabilité en fourniture d’électricité.
Réduire les poches noires
Les équipes de la SNEL déployées dans plusieurs quartiers à problème ont réussi à normaliser la fourniture d’électricité.
C’est le cas, ce même mercredi de la remise de plusieurs lignes, notamment : le départ de 20 KV à Kabinda avec les 2 tronçons entre les cabines Celtel Tabora et Yorgueh, ainsi que entre Hôtel Béatrice et Picasso ; le départ 20 KV vers l’Ambassade de France, tronçon déshumidifié entre les cabines Kalonji et Élite Résidence ; le départ de l’Ambassade de France avec la mise sous tension du tronçon réparé entre la cabine Estagri et le poste Hôtel des monnaies, Centre Financier ; le départ poste ciné Belle Vue- Kingabwa ; le départ Virunga - Righini 2. La Direction Kin Sud confirme une nouvelle liaison qui vient mettre fin au délestage observé au Boulevard Université – Ngaba 18.
Avec autant d’efforts fournis ses différentes équipe, la SNEL, en étroite collaboration avec les autorités, vise à soulager, tant soit peu, sa clientèle surtout en cette fin d’année.
La finale de la 3ᵉ édition de la Course des Tracteurs s’est déroulée le 8 décembre 2024 au stade Kasa-Vubu à Tshela, dans le Kongo Central. Organisé par le Groupe Blattner Elwyn Agri (GBE), cet événement a célébré les compétences des chauffeurs agricoles, mettant particulièrement en avant la participation des femmes. Jolie Lompela Boyoo, de la Compagnie des Plantations de Ndeke, a remporté la catégorie féminine avec un temps de 3 minutes 38 secondes, soulignant l’importance de l’implication féminine dans le développement agricole en RDC. Du côté masculin, Nubea Wasido, représentant la Société de Cultures de Binga, a établi un record avec un temps de 2 minutes 31 secondes, attribuant son succès à son expérience de conducteur depuis l’âge de 17 ans.
Un levier pour le développement agricole
Lancée en 2022 par Cédric Thaunay, PCA de GBE Agri, la Course des Tracteurs vise à promouvoir l’excellence professionnelle parmi les chauffeurs des sociétés agricoles. Cet événement national valorise non seulement les conducteurs, mais également le rôle central de l’agriculture dans le développement du pays. Constant Kouadio, Directeur général de la SCAM, a souligné que cette compétition stimule la compétitivité et encourage la participation féminine dans un secteur traditionnellement masculin.
L’événement a également servi de plateforme pour promouvoir les projets agricoles du GBE, notamment la création d’entreprises vivrières et l’augmentation de la production grâce à une nouvelle usine inaugurée à Tshela. La Course des Tracteurs est perçue comme un vecteur d’émancipation féminine ; la cheffe de bureau adjointe Genre, Famille et Enfant a salué l’initiative, affirmant que voir des femmes exceller dans ce domaine est un honneur.
Grâce au soutien de divers sponsors tels que GBE Agri, DRC (Développement Rural au Congo), PALMELIT, PALMCO, CASE, Congo Motors, INDIGO, SAVANA, HIFI-FILTER, PR Congo, ORION.COM, CONTIAG, AUTOORIGINAL, JOSKIN et BRACONGO, cet événement devient progressivement un rendez-vous incontournable du calendrier agricole. En plus de la compétition, il met en avant les contributions sociales du GBE : construction de centres de santé et d’écoles ainsi que soutien aux planteurs indépendants.
Il convient de rappeler que GBE Agri, qui possède sept divisions agricoles à travers plusieurs provinces du pays, réaffirme ainsi sa vision : développer l’agriculture en RDC grâce à l’innovation, la formation et la valorisation des ressources humaines.
A Tshela, cette course a été une véritable fête où tous les participants ont reçu des cadeaux grâce aux sponsors. Après ses éditions précédentes à Binga et Basankusu, cet événement continue à motiver les agriculteurs pour le développement de l’agriculture nationale. GBE Agri s’engage ainsi à former et à engager les chauffeurs dans ses sociétés agricoles pour contribuer au développement du pays par l’agriculture.
La République Démocratique du Congo (RDC) accueille depuis hier, mardi 10 décembre, l’événement phare sur la cybersécurité en Afrique : Africa Cyber Trust 2024.
Cet événement, organisé par One Africa Forums en partenariat avec Dataprotect, réuni les acteurs clés du secteur financier, des régulateurs, des experts en cybersécurité, et des décideurs politiques pour discuter des défis et opportunités liés à la cyber-résilience en Afrique.
Un changement de paradigme : de la souveraineté numérique à la résilience
Sous le thème visionnaire de « Les voies de la cyber-résilience », ce rendez-vous stratégique mettra en lumière les efforts déployés par la RDC pour bâtir une nation sûre et capable de contrer les menaces numériques. Une keynote d’ouverture examinera la Stratégie Nationale de Cybersécurité à l’horizon 2025, un jalon majeur dans la transformation numérique du pays.
Panels et thématiques d’envergure
La journée de ce mardi a été rythmée par des discussions et des analyses approfondies autour de thématiques essentielles pour bâtir une cyber-résilience en République Démocratique du Congo et au-delà.
Le premier thème s’attaque à un enjeu pressant : la cybercriminalité dans le secteur bancaire. Alors que la RDC s’engage dans une transformation numérique ambitieuse, les menaces qui pèsent sur le système financier deviennent de plus en plus complexes. Le deuxième axe thématique aborde la question cruciale des réglementations en cyber-sécurité. Dans un monde où les attaques informatiques deviennent de plus en plus sophistiquées, l’absence de cadres réglementaires solides peut s’avérer désastreuse. Enfin, un troisième échange se concentrera sur le défi plus global de la construction de systèmes résilients face aux cyberattaques. Alors que les menaces numériques évoluent, la RDC aspire à développer des talents locaux capables de relever ces défis.
Les participants à ces panels, issus d’horizons variés, s’efforceront d’apporter des réponses concrètes et innovantes, tout en s’alignant sur les priorités nationales et régionales. Chaque session sera une occasion unique de poser les bases d’un écosystème numérique sûr, inclusif et dynamique en RDC.
Africa Cyber Trust 2024 vise à transformer la cybersécurité en un levier essentiel de gouvernance et de développement durable. Cet événement, réservé aux professionnels du secteur financier et aux administrations publiques, est un moment crucial pour construire une Afrique plus résiliente et connectée.
Informations pratiques :
Date : 10 décembre 2024- Lieu : Kinshasa, RDC- Contact : Ousmane Thiam Responsable Programme (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
La servante de Dieu, Rosny Kayina, a annoncé la sortie officielle de son album intitulé ‘’Loyembo ya motema’’ en français ‘’chant du cœur’’. Elle a préféré annoncé son album avec un résumé de la parole rendant gloire à Dieu : ‘’Cette fois-ci, un seul chant ne suffit plus car, mon cœur déborde des chants pour lui. Des chants d’amour, de joie et d’intimité’’.
L’œuvre spirituelle de la chanteuse gospel, Rosny, doit être disponible dès le vendredi 20 décembre de cette année sur toutes les plateformes de téléchargement. ‘’ J’ai décidé d’offrir à l’Eternel cette œuvre intitulée Loyembo ya motema (le chant de mon cœur), mon tout premier album qui sera disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales dès le 20 décembre 2024’’, a dit la chanteuse compositrice.
Ensuite, elle explique les contenus de cette œuvre en disant que ce sont des textes qui expriment sa reconnaissance envers Dieu. ‘’Je vous l’ai présenté comme mon meilleur ami, car, c’est réellement ce qu’il est pour moi. Chaque fois que j’ai crié « Nazo bondela yo », il n’est jamais resté indifférent et m’a aimé d’un amour face auquel je ne pouvais que l’aimer en retour’’, a renchéri Rosny Kayiba.
Il y a lieu de mentionner que Rosny Kayiba est une auteure-compositrice interprète d’origine de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Elle est passionnée des chants depuis son jeune âge. A l’âge de 5 ans, elle commence à chanter au sein de la chorale de son église à Kinshasa. A 8 ans, Rosny Kayiba prend conscience du talent et aussi de la grâce que le Seigneur a mis en elle.
En 2011, elle part au Pays-Bas afin de poursuivre ses études de gestion financière d’entreprise. Elle continue de chanter dans son église et choisit de consacrer sa voix au service du Seigneur.
En 2016, Rosny Kayiba sort son premier single ‘’Matondo’’, une version en lingala de la chanson ‘’Imela’’ de Nathaniel Bassey feat Enitan Adaba. Ce titre lui permet de se faire connaitre dans le monde de la musique gospel.
Trois ans plus tard, elle chante ‘’Mon meilleur ami’’. Une chanson aux paroles fortes, où elle partage les moments de détresse de sa vie, des moments où elle a su trouver en Jésus son meilleur soutien, son meilleur ami.
Mise sur pied par la plénière suite à une motion d'information de l'Honorable Matata Ponyo Mapon, la Commission Ad hoc sur l'insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la Ville de Kinshasa a présenté son rapport, le mercredi 4 décembre dernier, au Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe à qui elle a réservé la primeur avant d'en faire la Présentation en plénière.
L'Honorable Matata Ponyo, Président de cette commission qui conduisait cette délégation, a présenté succinctement les grandes lignes de leur rapport articulé autour de trois axes majeurs à savoir : les facteurs causaux, aggravants et contraignants de l'insalubrité, des constructions anarchiques et des embouteillages dans la Ville de Kinshasa ; les actions prioritaires et objectifs stratégiques ; ainsi que les recommandations et politiques d'atténuation et d'éradication.
A l'issue de cette mission, trois ensembles des propositions des recommandations ont été mises en place en terme d'actions ou mesures de politique publique. Il s'agit des actions à impact visible et immédiat, des actions à impact atténuant ou conjoncturel et des actions à impact structurel. Les détails de ce rapport seront communiqués en plénière devant les Elus Nationaux qui auront la charge d'adopter la proposition globale de la Chambre basse face à ce fléau.
Il sied de souligner que la problématique liée à l'insalubrité, aux constructions anarchiques et aux embouteillages dans la Ville de Kinshasa et dans plusieurs autres Villes du Pays, dépasse le cadre des simples désordres urbains jusqu'à constituer une véritable question de sécurité nationale car touchant directement la vie des masses en affectant des dimensions essentielles de la vie en société telles que la santé publique, l'économie, la cohésion sociale et l'environnement. Ceci confère à cette problématique une priorité nationale nécessitant une action urgente, intégrée et multi sectorielle, au plus haut niveau des autorités politiques.
La cérémonie de la journée nationale de l’arbre célébrée le 05 décembre de chaque année en RDC sera organisé dans le cadre des activités du projet de Renforcement des capacités des OSC pour faciliter l'accès à la terre et pour réaliser un développement durable et égal, RECAPTER en sigle.
Le projet de Renforcement des capacités des OSC pour faciliter l'accès à la terre et pour réaliser un développement durable et égal, RECAPTER en sigle, qu’exécutent les Caritas-Développement Kalemie – Kirungu, Kilwa – Kasenga, Kongolo et Lubumbashi, en partenariat avec la CONAPAC et les autorités locales, s’associe à la célébration de la Journée nationale de l’Arbre.
Cette célébration se fait le 05 décembre de chaque année. Le thème choisi pour l'année 2024 est « Forêts et innovation : De nouvelles solutions pour un monde meilleur ».
L’activité va se dérouler dans les sites de mise en œuvre du Projet RECAPTER, choisis par les Caritas Développement Kalemie – Kirungu, Kilwa – Kasenga, Kongolo et Lubumbashi en partenariat avec la CONAPAC et les autorités locales.
Elle a pour objectif de promouvoir la préservation et la gestion durable de la forêt en République Démocratique du Congo par la sensibilisation sur l’importance de l’arbre.
Les participants seront entre autres : les autorités politico-administratives, les Chefs coutumiers/chefs des entités territoriales décentralisées, les Organisations des producteurs agricoles et leurs faitières ; les Médias, les organisations de la société civile, les Chefs des confessions religieuses, les élèves et les Autorités scolaires.
Au cours de cette célébration, les participants à la cérémonie dans les différents territoires cibles du RECAPTER vont s’approprier du thème proposé de la journée nationale d’arbres, y compris les multiples bienfaits de l’arbre sur la santé de l’homme, le rôle économique, notamment.
Ils vont se rassurer du nombre d’arbres plantés en 2024. Les participants vont également planter 100 arbres fruitiers et à vertus multiples dans chacun de territoire cible du RECAPTER, soit 1.000 arbres.
Pour rappel, ce projet est mis en œuvre dans les Provinces de Tanganyika, Haut-Katanga, Lualaba, Haut-Lomami, avec un financement reçu de l’Union Européenne (UE) et de la Coopération Autrichienne, à travers le Consortium Caritas Autriche, Caritas Congo ASBL, Université de Lubumbashi – Faculté des Sciences Agronomiques et la Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo (CONAPAC).
La société nationale d’électricité, SNEL SA continue, sans relâche, sa campagne d’assainissement du réseau électrique dans la ville province de Kinshasa lancée il y a quelques semaines.
Des résultats escomptés s’observent dans certains coins et recoins dans les 24 communes.
C’est, à cet effet, que les équipes de la Direction de distribution de Kinshasa, DDK, ont procédé, ce mercredi 4 décembre à la Sécurisation de l’alimentation du Centre Lindonge par l’implantation de la liaison de secours entre les cabines Yolo Médicale et Centre Lindonge d’une longueur de 1120m.
Cette sécurisation permettra à tout ce quartier où se situe le centre catholique Lindonge, résidence officielle de l’archevêque de Kinshasa de bénéficier de la stabilité en fourniture d’électricité.
Des poches noires domptées
Les équipes de la SNEL déployées dans plusieurs quartiers à problème ont réussi à normaliser la fourniture d’électricité.
C’est le cas, ce même mercredi de la remise :
1. Du départ de 20 KV à Kabinda avec les 2 tronçons entre les cabines Celtel Tabora et Yorgueh, ainsi qu’entre Hôtel Béatrice et Picasso ;
2. Du départ 20 KV vers l’Ambassade de France, tronçon déshumidifié entre les cabines Kalonji et Élite Résidence ;
3. Du départ de l’Ambassade de France avec la mise sous tension du tronçon réparé entre la cabine Estagri et le poste hôtel des monnaies (centre financier)
4. Du départ poste ciné Belle Vue- Kingabwa 4 ;
5. Du départ Virunga - Righini 2. La Direction Kin-Sud confirme une nouvelle liaison qui vient mettre fin au délestage observé au Boulevard Université – Ngaba 18.
Autant d’efforts fournis par les équipes de la SNEL en étroite collaboration avec la hiérarchie pour soulager, tant soit peu, sa clientèle surtout en cette fin d’année.
Depuis l’arrivée des équipements pour la modernisation du port à conteneurs de l’ONATRA et l’ouverture d’un guichet répondant aux normes internationales pour les clients, la société Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) dissipe, petit à petit, le doute qui plane sur la population de Matadi qui pensait, à tort, que ce contrat de concession n’était qu’une aventure. « Le fait pour MCTC d’avoir loué momentanément quelques matériels, n’est pas un acte de faiblesse, mais une activité qui se justifie dans la mesure où ses équipements qui sont déjà au quai, doivent être déchargés, installés, avant que le fournisseur n’envoie une équipe d’ingénieurs qui va former les personnes appelées à utiliser les machines », notent des sources proches du dossier.
L’ONATRA jadis considéré comme « Bilanga ya papa », dans la mesure où papa pouvait aller au port et y sortir avec quelque chose pour nourrir sa famille, est en train de se transformer grâce au contrat de concession signé par le Gouvernement de la République et la société MCTC. Là où nombreux ont cru que ce projet ne se réaliserait pas, aujourd’hui les actes ne donnent lieu d’aucun doute sur la volonté de MCTC de moderniser le port à conteneurs de l’ONATRA.
C’est dans ce sens qu’un bateau a accosté depuis la semaine dernière, avec à son bord des équipements de la dernière génération, pour accélérer non seulement le rythme du travail, mais aussi servir la clientèle. « Concernant les travaux, ceux-ci vont se porter sur une durée d’à peu-prêt deux ans. Nous sommes d’abord dans une phase de préparation, c’est-à-dire que nous avons mandaté une société spécialisée dans les travaux relatifs aux terminaux et cette société sera responsable de la réfection durant ces deux ans », a précisé M. Jacques Creutz, Directeur Financier de MCTC.
Et de souligner que la concession reprend la modernisation, l’équipement et l’exploitation du Terminal. Ces travaux vont permettre d’une part, de commencer les travaux sur le Terminal, mais aussi d’opérer concomitamment. Au nombre des engins de cette première cargaison perçus au port, figurent des autogrues, des fourguettes de 16 à 5 tonnes, des tracteurs et remorques portuaires, des machines de manutention des conteneurs et bien d’autres.
« Dès lors que la moitié du Terminal sera refaite au bout d’un an, nous allons inverser les opérations avec les travaux, opérer sur la partie refaite avec la nouvelle structure et nous pourrons continuer les travaux sur la 2ème partie », insiste-t-il.
De passage au port à conteneurs de l’ONATRA, les travaux ont effectivement commencé, avec la clôture de tout l’espace concédé à MCTC, soit les quais 5, 6 et 7 tel que stipule la lettre d’instruction du VPM transport et le BLU signé en novembre dernier par Martin Lukusa.
Voilà qui vient couper court à cette polémique selon laquelle, MCTC serait en train d’exploiter le port à conteneurs de l’ONATRA en lieu de place des travaux de modernisation. Logiquement, MCTC ne pouvait pas préjudicier les clients, par le simple fait que le port à conteneurs doit être fermé suite aux travaux. C’est dans ce sens même qu’un guichet moderne a été mis en place, dans l’immeuble AMI CONGO, pour mettre en confort les clients qui viennent pour accomplir les formalités.
Le choix de la localisation de ce guichet n’est pas du tout anodin. Son positionnement proche du port lui permet de se rapprocher des opérations et de proposer à ses clients une solution de mobilité plus satisfaisante. Bref, MCTC a choisi de rester dans le quartier où opèrent les agents maritimes et les transitaires.
Ainsi, pour permettre à MCTC de réaliser la mission lui confiée par le Gouvernement, celle de moderniser le port à conteneurs de l’ONATRA, en exécution des instructions du Président de la République, cette société de droit congolais mérite l’accompagnement et le soutien de tout le monde.
Maintenant que l’Etat congolais sera actionnaire de MCTC, l’information devra être bien donnée à la base qui doit savoir que plus de 3.000 emplois seront créés durant tout le développement du projet pour les Matadiens et une certaine d’agents de l’ONATRA vont être transférés à MCTC.
« C’est le moment d’enlever cette méfiance dans la tête de certains agents de l’ONATRA, qui pensent à tort que MCTC est venu leur ravir le bifteck, pendant qu’il ne vise que le bonheur, mieux le développement de ce port afin de le hisser au même niveau que d’autres ports du monde », concluent des sources proches du dossier.
Une tragédie s’est déroulée à Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où un conducteur de moto tricycle a trouvé la mort dans les eaux du la Kivu aux environs de midi. Cet évènement a eu lieu vendredi 29 novembre 2024, au port public de Goma, communément appelé Bisengimana.
Selon Pacifique Hamuli, témoin de l’évènement, tout a commencé lorsque la moto tricycle, chargée de marchandises, quittait le port. Puis, le tricycle a eu un accrochage avec une jeep de la police. Rapidement, un agent de la police est intervenu pour un contrôle de routine. Ce dernier va arrêter le motard, avant de saisir son engin, pour des raisons non évoquées. Cependant, ne maîtrisant pas la conduite de la moto tricycle, l’agent a perdu le contrôle de l’engin, précipitant ainsi la moto et son conducteur dans le lac Kivu.
Dans un acte désespéré, l’agent de l’ordre a réussi à sauter de la moto avant qu’elle ne plonge dans les eaux profondes du lac. Malheureusement, le motard n’a pas eu cette chance et s’est noyé avec son engin. Les témoins de la scène, choqués, ont immédiatement alerté les autorités locales et les services de secours, mais il était déjà trop tard pour sauver la victime.
Cet incident tragique a suscité une vive émotion et une indignation parmi les habitants de Goma. Jules Ngeleza, président du Conseil communal des jeunes à Goma, a exprimé son indignation face à cet évènement. Il a souligné que des démarches étaient en cours pour retrouver le corps de la victime, bien que les recherches soient compliquées par la présence de gaz sous l’eau dans la zone du port.
Il a également condamné fermement le comportement de certains policiers, accusés d’excéder parfois dans l’usage de la violence, bafouant ainsi leur déontologie et les principes de la dignité humaine.
‘’Cela ne devrait pas se passer ainsi dans notre ville. La violence des forces de l’ordre à l’encontre de citoyens innocents est inadmissible’’, a-t-il déclaré.
Cette tragédie est survenue dans un contexte déjà tendu à Goma, où la violence policière et les abus continuent d’alimenter les préoccupations de la population. Le même jour, le Tribunal militaire de la garnison de Goma avait ouvert une audience publique contre un militaire accusé d’avoir tiré sur un motard et sa cliente au même port public, quelques semaines auparavant. Les images choquantes de la victime gisant au sol et du militaire armé, en état d’ivresse, ont circulé massivement sur les réseaux sociaux, provoquant un choc au sein de la population locale.
Face à la récurrence des tels faits, les gomatraciens appellent à une révision urgente des méthodes de maintien de l’ordre et à un respect plus strict des droits humains par les autorités.