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RDC : l’UNREC organise un atelier sur la lutte contre la circulation illicite des armes

Kinshasa a accueilli une table ronde cruciale le mercredi 21 mai 2025, qui sera suivi d'un atelier de deux jours les 21 et 22 mai, axés sur la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC) en République Démocratique du Congo (RDC). Organisés par le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), ces événements visent à mobiliser des fonds pour le Plan d’action national 2024-2028 et à renforcer les capacités de traçage des armes dans le pays. La table ronde réunira des partenaires internationaux et nationaux, des agences onusiennes et la Commission Nationale de Contrôle des ALPC (CNC-ALPC), tandis que l'atelier bénéficiera de l'expertise d'acteurs nationaux et internationaux, dont Interpol et Conflict Armament Research (CAR).

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Table ronde pour la mise en œuvre du Plan d’action national 2024-2028 de lutte contre la prolifération illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ALPC) et atelier sur le traçage des armes en République Démocratique du Congo (RDC)

Kinshasa, 21 mai 2025 (Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique, UNREC) – Kinshasa s’apprête à accueillir, un atelier sur le traçage des armes en RDC et une table ronde pour la mise en œuvre effective du plan d’action national 2024-2028 de lutte contre la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre. La table ronde réunissant les partenaires internationaux pour le développement est prévue se tenir le 21 mai dans la matinée tandis que l’atelier sur le traçage est prévu se tenir les 21 et 22 mai au Pullman Kinshasa Grand Hôtel. La table ronde verra la participation des partenaires de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre (CNC-ALPC), les agences et entités du système des Nations Unies dont UNMAS, la MONUSCO, les partenaires nationaux et les différents partenaires internationaux en développement présents en RDC. Pour la partie de l'atelier consacrée à l'évaluation sur le traçage des armes, des experts nationaux et internationaux seront invités dont ceux d’Interpol et de Conflict Armament Research (CAR). 

L'objectif général de la table ronde est de mener un plaidoyer en vue d’une levée de fonds auprès des partenaires internationaux et nationaux pour la mise en œuvre effective des priorités du plan d'action national. Plus spécifiquement, il s’agira d’encourager les partenaires internationaux et nationaux à apporter un soutien technique et financier à la CNC-ALPC pour la mise en œuvre des priorités identifiées dans le plan d’action national. Dans un second temps, l’atelier sur le traçage des armes vise à faire un état des lieux des questions de traçage en RDC, de faire le point sur les initiatives de traçage des armes en RDC, d’identifier les défis, les bonnes pratiques et opportunités quant au renforcement des systèmes et mécanismes de traçage des armes dans le pays et de formuler des recommandations concrètes pour un traçage efficace des armes. 

Il est important de souligner que dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre les effets néfastes de la prolifération des ALPC en République Démocratique du Congo, le pays a signé et ratifié le protocole de Nairobi pour la prévention, le contrôle et la réduction des armes légères et de petit calibre dans la région des Grands Lacs et la Corne de l'Afrique et signé la convention de l'Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes les pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, leur réparation et leur assemblage (convention de Kinshasa). D'autres cadres normatifs et instruments juridiques internationaux, notamment le programme d'action des Nations unies (PoA), le traité sur le commerce des armes (TCA) ainsi que l'ensemble des résolutions relevant des agendas de la jeunesse, femmes, paix et la sécurité, sont des insutrments importants auxquels la RDC adhère et qui sont essentiels pour garantir la mise en œuvre effective d'initiatives inclusives en matière de contrôle des armes. 

Dans ce contexte, cet atelier de deux jours permettra aux différents acteurs d’échanger sur les questions liées à la thématique avec des présentations élaborées par les différents experts présents. Ce sera l’occasion de sensibiliser les partenaires nationaux et internationaux sur les priorités du plan d’action national, leur expliquer les progrès réalisés dans la mise en œuvre dudit plan un an après son adoption pour ensuite les engager à soutenir sa mise en œuvre; les experts profiteront de ces deux jours pour examiner les défis, les bonnes pratiques, les enseignements tirés et les perspectives en matière de traçage. 

RDC : l’UNREC organise un atelier sur la lutte contre la circulation illicite des armes
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Cheffe de la Mission d’établissement des faits du Haut-Commissariat des Nations Unies…Agression rwandaise en RDC : Marlene Urscheler et Patrick Muyaya se concertent !

 C’est hier, mercredi 21 mai 2025, que le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwse, a reçu en audience, dans son cabinet, Mme Marlene Urscheler, coordinatrice de la Mission d’établissement des faits du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, chargée d’enquêter sur la situation dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo.

Au terme de cette rencontre, Mme Urscheler a déclaré : « Nous avons justement échangé sur les Kivu. Nous avons dialogué sur cette crise, sur la situation à l’Est du pays. Nous allons nous concentrer sur les derniers mois, mais bien sûr, il y a beaucoup d’autres éléments qu’il faut également prendre en compte ».

Et d’ajouter :« Nous menons des investigations de manière impartiale sur les violations des droits de l’homme. Le rapport sera présenté en septembre prochain devant le Conseil des droits de l’homme ». Pour sa part, le porte-parole du Gouvernement de la République Démocratique du Congo a souligné la nécessité de garantir à tous les congolais victimes des différentes violations une véritable justice et à réaffirmé à ses hôtes l’attachement du Gouvernement à cet idéal.

Cette mission d’établissement des faits s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution A/HRC/RES/S-37/1 du Conseil des droits de l’homme, adoptée le 7 février 2025 lors de sa session extraordinaire. Par cette résolution, le Conseil a demandé au Haut-Commissaire de mettre en place, en urgence, une mission d’établissement des faits, chargée de produire un rapport couvrant les événements survenus entre janvier 2022 et la date de présentation du rapport complet.

À ce stade, les investigations sont toujours en cours, et il est donc prématuré de se prononcer sur le fond du dossier. Il convient de souligner que, pour des raisons de sécurité, la mission ne s’est pas encore rendue dans l’Est du pays. Toutefois, elle s’est déjà déployée dans certains pays frontaliers, où des victimes se sont réfugiées, et prévoit de poursuivre ses travaux dans d’autres régions de la RDC proches de la zone d’enquête.

Outre, l’audience avec le ministre de la Communication et Médias, la délégation a également rencontré des représentants de la société civile, d’autres autorités nationales, ainsi que des membres des Nations Unies et de la MONUSCO.

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Accords issus de différents processus de paix en cours, Assemblée Nationale : Vital Kamerhe rassure les Elus nationaux de leur examen en plénière

La séance plénière du mardi 20 mai 2025, consacrée uniquement à l'examen du projet de loi portant prorogation de l'état de siège sur une partie du territoire, a débuté avec une importante communication du Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe, à la suite de l’audience lui accordée par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le lundi 19 mai. Une audience centrée essentiellement sur des questions importantes de la Nation.

Le Speaker de la Chambre basse du parlement, porteur du message du Président de la République, a tenu à rassurer les députés nationaux sur l’examen minutieux, en plénière, des différents accords de paix et de coopération économique en cours de négociation. Il a précisé qu'il ne s'agira d'aucune remise en cause de l’intégrité territoriale ni d'aucun bradage des minerais du pays.

La plénière a eu une pensée particulière pour les populations de l’Est victimes des affres de la guerre d’agression rwandaise tapis derrière ses supplétifs du M23/AFC.

Quant au projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo, porté devant la représentation nationale par le Ministre de la formation professionnelle, Marc Ekila Likombo, après sa lecture par le rapporteur de l’Assemblée nationale, le Prof. Jacques Djoli, il a été voté par la majorité des élus présents.

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Fruit d’une collaboration entre le tourisme et les Arts , RDC : Vital Kamerhe apporte son soutien au Festival Mondial de la Musique et du Tourisme

 Une délégation gouvernementale conduite par le Ministre du Tourisme, Didier M'pambia Musanga, et la Ministre de la Culture et des Arts, Yolande Elebe, a été reçue le mardi 20 mai 2025, par le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe. Les échanges entre ces personnalités ont tourné autour de la première édition du Festival Mondial de la Musique et du Tourisme, un événement d'envergure internationale prévu du 16 au 18 juillet 2025, qui bénéficie désormais du soutien affirmé de la chambre basse du Parlement.

C'est dans son cabinet de travail au Palais du Peuple que le Président Kamerhe a accueilli les deux Ministres venus présenter cette initiative ambitieuse. Placé sous le haut patronage du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et organisé en collaboration avec ONU Tourisme, ce festival se veut une vitrine exceptionnelle pour la République Démocratique du Congo. L'objectif est de positionner la RDC comme une destination touristique de premier plan et célébrer la richesse de son patrimoine musical, véritable trésor national.

La Ministre Yolande Elebe a souligné que cette visite visait à solliciter l'appui du Président de l'Assemblée Nationale notamment, pour la mise à disposition de l'esplanade du Palais du Peuple. Ce lieu emblématique pourrait ainsi accueillir les grands événements culturels qui rythmeront le festival, offrant un cadre prestigieux aux festivités.

L'événement promet une participation internationale, avec la présence attendue des délégations de plusieurs pays membres de l'ONU. Une quinzaine de Ministres chargés du Tourisme et de la Culture, venus des quatre coins du globe, ainsi que le Secrétaire Général de l'ONU Tourisme, sont également annoncés, témoignant de l'intérêt suscité par cette première édition.

Les ambitions de ce festival sont multiples et porteuses d'avenir pour la RDC. Il s'agit de consolider les liens de coopération internationale, de promouvoir avec éclat la musique et les traditions culturelles congolaises, et de mettre en lumière les innombrables atouts touristiques du pays. Un accent particulier sera mis sur l'engagement participatif des jeunes, et l'événement devrait générer un impact économique significatif pour les acteurs du secteur touristique.

Conscient que la diversité culturelle est un puissant levier de développement économique, le Président de l'Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, a exprimé son soutien enthousiaste à cette initiative. Cet appui s'inscrit dans une dynamique plus large de valorisation des secteurs du tourisme et de la culture en RDC.

Il est à noter que cet engagement se traduit également sur le plan budgétaire. En effet, la loi de Finances 2025, après examen à l'Assemblée Nationale, a consacré une augmentation notable des fonds alloués à ces secteurs stratégiques. Le budget de la Culture et des Arts a ainsi doublé, passant de 0,5 % à 1%, tandis que celui du Tourisme a progressé de 0,3 % à 0,5 %. Cette hausse témoigne d'une volonté politique affirmée de faire de la culture et du tourisme des moteurs de la croissance et du rayonnement de la République Démocratique du Congo.

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Guerre dans l’Est : De milliers de réfugiés congolais en difficulté au Burundi 

Depuis plusieurs années, l’Est de la République Démocratique du Congo est le théâtre de conflits armés récurrents, des violences intercommunautaires et des tensions politiques. Face à cette instabilité chronique, de milliers de congolais fuient chaque jour leurs régions d’origine, espérant trouver sécurité et stabilité au-delà de frontière notamment, au Burundi, pays voisin à l’Est de la RDC.

Dans les camps de réfugiés établis au Burundi, les abris sont souvent construits à la hâte, faits de bâches plastiquées, de bois et de tôles récupérées. Ces logements précaires n'offrent qu'une protection minimale contre la pluie, le froid ou la chaleur accablante. L'eau potable est rare, les installations sanitaires sont insuffisantes et les maladies comme le paludisme, la diarrhée ou les infections respiratoires se propagent facilement.

Sur le plan sanitaire, les centres de soins médicaux sont trop éloignés et débordés, ce qui laisse de nombreux réfugiés sans assistance médicale, avec souvent une carence médicaments, ainsi que des difficultés de transfert des cas graves, faute de moyens.

L'éducation, quant à elle, est un privilège pour peu d'enfants réfugiés : les salles de classe sont surchargées, les fournitures scolaires insuffisantes, et beaucoup doivent abandonner pour aider leur famille à survivre.

L'accès à l'emploi est quasiment inexistant pour ces personnes déplacées, par manque de statut légal clair ou d'opportunités économiques. Dépendants de l'aide humanitaire, qui elle-même est irrégulière ou insuffisante, ils sont souvent contraints de pratiquer des petits métiers informels ou d'envoyer leurs enfants mendier du pain ou travailler. La nourriture toujours en manque et beaucoup vivent avec moins d'un repas par jour, ce qui provoque certaines maladies et un manque d'une bonne croissance.

Malgré ces conditions inhumaines, de nombreux réfugiés gardent l'espoir d'un avenir meilleur. Ils s'organisent en communautés solidaires, montent des initiatives locales, apparemment de nouveaux métiers quand les formations sont disponibles. Mais sans un soutien concret et renforcé, leur quotidien restera une lutte constante contre la misère, l'oubli et l'abandon. Cette situation justifie les efforts consentis par le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour rétablir une paix durable et définitive. 

Corinne Ontande

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