Après avoir quitté Kisangani en urgence, Chançard Bolukola, Coordonnateur du Fonds de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC, s'est rendu à Kinshasa sur invitation de son supérieur hiérarchique, Samuel Mbemba, Ministre de la Justice par intérim. Ce dernier aurait tenté à plusieurs reprises de le contraindre à démissionner, arguant que, n’ayant pas le plein pouvoir pour le révoquer, il ne pouvait pas le maintenir en poste.
Chançard Bolukola a été interpellé par des agents du parquet au rez-de-chaussée du bâtiment, alors qu'il était en discussion avec le Ministre. Cette scène surréaliste s'est déroulée en présence des avocats de Bolukola, qui sont restés perplexes face à la situation.
Traité comme un malfrat, il a été retenu au parquet de Kinshasa-Gombe de 11h à 14h, avant de subir un bref passage au parquet près la Cour de cassation, puis d'être transféré à la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) de 16h jusqu'à 1h du matin, et ramené au cachot du parquet de la Gombe, où il est actuellement détenu.
Ses avocats dénoncent un guet-apens orchestré par le Ministre. Ils soulignent que leur client ne faisait l’objet d’aucune convocation ni invitation à comparaître devant un magistrat. Par conséquent, ils rejettent toutes les «accusations infondées» relayées par les médias concernant un éventuel détournement de fonds.
«Ce qui est surprenant dans cette affaire, c’est que pendant que nous étions en pleine audition à la CENAREF, les personnes impliquées dans la détention de notre client ont diffusé l’information de son arrestation. Nous avons identifié l’origine de cette manipulation», a déclaré l'un des avocats du Coordonnateur du FRIVAO.
Selon des sources judiciaires, la trésorière du FRIVAO, ancienne journaliste et épouse de Feu Ernest Kiaviro, serait également recherchée.
«Un plan politique est déjà en cours pour déchoir le comité 100% jeune mis en place par Mutamba et rétablir l’ancienne équipe. Les nominations effectuées par Mutamba n’ont pas respecté la procédure établie par la Cour internationale de justice», affirment certains observateurs.
De nombreux analystes n’hésitent pas à lier cette affaire à la saga judiciaire que traverse Constant Mutamba, le ministre de la Justice démissionnaire, accusé de détournement de 19 millions de dollars américains destinés à la construction d’une prison à Kisangani (Tshopo).
Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et des Médias, Jacques Djoli, Rapporteur du Bureau de l’Assemblée Nationale de la RDC, et Didier Mumengi, Coordonnateur du Secrétariat technique du Pacte Social pour la Paix initié par le binôme CENCO-ECC, ont coanimé un débat citoyen organisé par la structure ‘’PONA CONGO’’ autour du thème central : « Différents processus de paix : Et le peuple dans tout ça ? ». C’était dans une salle archicomble du Centre Culturel Boboto à la Gombe, le jeudi 24 juillet 2025.
Deuxième intervenant de cette matinée scientifique, le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli a articulé son Grand Oral sur le sous-thème : « Washington, Doha, etc. Les principes et les accords d’une paix impossible ? » Cet orateur a, de prime abord, rappelé que la République Démocratique du Congo est un pays qui est né d’un ensemble des traités et des accords. Nous mettons en relief quelques points saillants de cette intervention magistrale.
Trame d’accords
Se replongeant dans l’histoire de cet immense pays au cœur de l’Afrique, le Professeur Djoli a rappelé que le Congo (Etat Indépendant du Congo) est une résultante, est né de la Conférence internationale de Berlin qui avait été pilotée, de 1884 à 1885, par l’illustre Chancelier allemand Otto von Bismarck. « L’histoire de ce pays est une histoire permanente d’accords. », a-t-il insisté.
Il a aussi fait allusion à l’Acte de cession du patrimoine de Léopold II à la Belgique de 1908. Plus tard, c’est une Table Ronde tenue à Bruxelles qui a débouché sur l’indépendance du Congo, le 30 juin 1960. « Entre la Loi fondamentale de 1960 jusqu’à nos jours, notre histoire est jalonnée des moments de décisions, d’accords. Que ce soit Tananarive, Coquilhatville, Lovanium, Luluabourg qui va donner lieu à la première Constitution dite congolaise de 1964, ou que ce soit, plus tard, la Conférence Nationale Souveraine qui va produire des actes, etc. », a indiqué ce Constitutionnaliste.
Selon le Prof Djoli, Washington, Doha viennent donc s’inscrire dans cette trame d’accords qui constituent le Congo. Ce ne sont pas les différents cadres qui importent plus mais plutôt les contextes dans lesquels se nouent ces accords. « D’une carte dessinée par les autres [Conférence internationale de Berlin], nous pouvons construire notre destin : notre destinée.», a-t-il ajouté.
Cycle de conflictualité
Ces 30 dernières années, le Congo est traversé par des conflits. Une étude comparative atteste qu’autrefois, vers la fin du 19ème siècle (1885), l’on se disputait le bassin conventionnel du Congo, aujourd’hui c’est le contrôle des ressources stratégiques et les routes de transit ou d’exploitation qui justifient les guerres de conquête de nouveaux espaces, d’une part, et de création de nouveaux acteurs politiques, de l’autre.
Jacques Djoli explique que la RDC est entourée des neuf autres Etats qui ont aussi des ambitions. Les relations internationales sont des relations de puissance, de domination. « La souveraineté n’est pas d’ordre de la foi. Pour être libre, il faut être fort, il faut être une puissance. Il faut donc développer, sous peine de disparition, une géopolitique : avoir une vision. », prévient-il.
La question qui se pose, aujourd’hui, à travers ces accords, c’est celle de notre existence, notre renaissance, notre refondation, de la construction au cœur de l’Afrique d’un Etat de droit et une nation puissante et prospère fondée sur une démocratie politique, économique, sociale et culturelle comme c’est dit dans le préambule de la Constitution. Le Professeur Djoli invite ses compatriotes à faire de la géopolitique, de la géostratégie et de la géostatique lorsqu’ils veulent lire, pénétrer ces accords.
Ces guerres récurrentes ont pour objectif à tuer le Congo (statocide), à tuer le peuple congolais (génocide). Malheureusement, l’élite congolaise se lance dans des guerres de positionnement du pouvoir. Par conséquent, le Congo rate ainsi son destin historique. Pendant ce temps, le Rwanda, l’Ouganda et autres Etats voisins vivent dans la perspective de s’offrir les immenses réserves congolaises et visent à bâtir leur développement sur les ressources (minérales, agropastorales, faune et flore) pillées.
Si les Congolais ne connaissent pas les motivations de la guerre, ils ne pourront pas comprendre pourquoi une superpuissance comme les Etats-Unis d’Amérique intervient. Le Rwanda a toujours cherché à ce que le Congo soit un Etat faible pour en faire un champ d’exploitation, le balkaniser. Les agresseurs veulent que le Congo soit un Etat failli pour le dominer. Aussi, faudra-t-il élaborer une stratégie spécifiquement congolaise pour mettre fin à la guerre.
Comment tirer profit de ces accords ?
Il y a eu Lusaka (1999), Sun City (2002), Accord bilatéral de Pretoria, le Pacte de Nairobi, Accord de Nairobi, Accord-cadre d’Addis-Abeba (2013) etc. Et, aujourd’hui, l’Accord de Washington, de Doha, sont des outils, des matrices que les Congolais doivent analyser pour savoir comment tirer profit, selon Jacques Djoli.
Focus sur les clauses avantageuses.
L’Accord de Washington semble consacrer la faiblesse de la RDC. « Comment ça ne consacrerait pas ? Nous avons fait la guerre mais nous n’avons pas gagné sur le plan militaire totalement… Comment gagner sans tirer un seul coup de feu ? », s’est interrogé l’intervenant. Pour la RDC, le premier bénéfice ou profit de cet accord c’est l’intégrité territoriale d’autant plus que la stratégie militaire rwandaise c’est de balkaniser le pays de Lumumba. « La fondamentalité de Washington et Doha, c’est la reconnaissance de l’intégrité du territoire congolais », dixit Jacques Djoli. Il y a aussi le désengagement des forces.
Dans la Déclaration des principes de Doha (L’Accord proprement dit étant attendu le 17 août 2025 au Qatar), le Professeur Djoli relève que le point 2 fait référence aux principes fondamentaux de la Constitution de la RDC. On y souligne, entre autres, la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et la restauration de l’autorité gouvernementale sur toute l’étendue du territoire national. Ce sont-là des dividendes notables.
Les Accords ne sont que des trêves
Est-ce que cet Accord résout les problèmes ? Non parce que depuis 1960 il y a eu des Accords mais les conflits se sont reproduits au fil des ans. Djoli conclut : «Nous devons savoir que ce sont des trêves. Parce qu’entre les Etats, il n’y a que des trêves. Lorsqu’on avait signé le Traité de Versailles, personne ne pouvait croire que l’Allemagne allait déclencher les hostilités ». Il y a beaucoup de similitudes entre les tyrans imprévisibles Kagame et Hitler. Aussi, le Congo doit-il se doter d’une armée forte, professionnelle et dissuasive afin de faire face à toutes formes d’hostilités.
Un jeu de questions-réponses a constitué l’épilogue de ce débat citoyen dont l’organisation a parfaitement réussi.
Le vendredi 25 juillet 2025, la Haute Cour Militaire de Kinshasa a officiellement ouvert le procès de l'ancien Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange. L'ex-Chef de l'Etat est jugé par contumace, car il n'a pas été localisé et ne s'est pas présenté à l'audience.
Présent lors de cette audience inaugurale, le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux ad intérim, Maître Samuel Mbemba Kabuya, a rappelé la position du Gouvernement face à la presse. Il a souligné l'indépendance de la justice par rapport à l'agenda politique.
"La justice ne négocie pas, elle ne dialogue pas, et son agenda n'est pas celui de la politique. Aujourd’hui s’ouvre, devant la Haute Cour Militaire, le procès qui oppose le ministère public au prévenu Joseph Kabila Kabange. Il est de notre devoir, en tant que ministère de la Justice, de conduire les avocats qui ont reçu mandat de faire la constitution de la partie civile pour le compte de la République. [...] La justice va faire son travail en toute indépendance, et nous connaîtrons l’issue du procès après", a-t-il déclaré
Ce procès historique porte sur des accusations d'une extrême gravité. Joseph Kabila est poursuivi pour son implication présumée en tant que co-initiateur de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), la branche politique du mouvement rebelle M23 soutenu par le Rwanda. Les chefs d'accusation incluent : Trahison et intelligence avec une puissance étrangère (le Rwanda), participation à un mouvement insurrectionnel ; crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité ; homicide intentionnel, viols, tortures et déportation de civils ; occupation militaire de la ville de Goma.
Ces crimes sont passibles de la peine de mort en RDC, où un moratoire sur les exécutions a été levé en 2024. L'audience d'ouverture a été de courte durée. A la demande des avocats de la partie civile, qui ont sollicité un délai pour examiner les nombreuses pièces du dossier, la Cour a reporté la prochaine audience au 31 juillet 2025. De son côté, le parti de Joseph Kabila, le PPRD, a dénoncé un "procès politique" et un "procès de la honte" visant à écarter un adversaire.
Pour des millions de Kinois, se déplacer en moto-taxi ou en tricycle relève souvent du parcours du combattant, où le prix de la course se négocie à la tête du client, au gré de la météo ou de l'humeur du conducteur. Une ère d'incertitude et de spéculation qui pourrait bientôt toucher à sa fin. Une véritable bouffée d'oxygène pour le portefeuille des citoyens et une avancée historique pour la capitale congolaise.
Le jeudi 24 juillet, le Ministre provincial des Transports et Mobilité urbaine, main dans la main avec sa collègue de l’Economie et des Finances, a officiellement lancé les travaux d'une commission mixte. Sa mission : élaborer, pour la toute première fois, une grille tarifaire officielle pour les courses en moto et en tricycle. Qualifiée d'historique, cette initiative vise à mettre un terme à l'anarchie tarifaire qui mine ce secteur vital de la mobilité à Kinshasa.
A Kinshasa, les motos-taxis, affectueusement surnommées "Wewa", et les tricycles, sont bien plus que de simples moyens de transport. Ils sont les artères qui irriguent une mégalopole en constante expansion, se faufilant là où les bus ne vont pas et offrant une solution de mobilité indispensable à une large partie de la population.
Cependant, cette flexibilité avait un coût, et surtout, un prix imprévisible. Faute de régulation, les tarifs fluctuaient de manière arbitraire, exposant les usagers à des abus quotidiens. Cette situation était une source constante de tensions et de conflits entre conducteurs et passagers. Bien qu'une grille tarifaire pour les bus et taxis ait été mise en place en janvier 2025, le secteur des deux et trois-roues était resté dans l'angle mort de la réglementation, continuant à opérer selon ses propres lois.
Une démarche concertée pour une réforme durable
La force de cette nouvelle initiative réside dans son approche inclusive. La commission mixte ne se contente pas de réunir des experts des ministères des Transports et des Finances ou des membres de la Division urbaine des Transports. Elle a surtout convié à la table des discussions les premiers concernés : les responsables des associations de motards et de conducteurs de tricycles de la ville.
Cette collaboration est un signal fort. Il ne s'agit pas d'imposer une décision venue d'en haut, mais de co-construire une solution équilibrée qui protège les usagers tout en tenant compte des réalités économiques des transporteurs. L'objectif est double : assurer des prix justes et prévisibles pour les citoyens et structurer un secteur informel pour améliorer sa transparence et sa contribution à l'économie de la ville.
L'espoir d'une mobilité apaisée et équitable
L'annonce de cette commission a été accueillie avec un immense espoir par les Kinois. La perspective de connaître à l'avance le coût d'un trajet est perçue comme une avancée majeure vers une mobilité plus juste et moins stressante. La grille tarifaire, qui sera publiée incessamment par le Gouverneur de la ville de Kinshasa, est attendue comme le point d'orgue de cette réforme. Si sa mise en application représentera sans doute un défi, la volonté politique affichée et l'implication des associations de conducteurs laissent présager un avenir plus serein pour les transports urbains dans la capitale. Pour beaucoup, cette réforme est bien plus qu'une simple mesure administrative, c'est la promesse d'une ville où se déplacer deviendra enfin plus équitable, plus sûr et plus prévisible pour tous.
Lors de la dernière réunion du dernier Conseil des Ministres tenue le vendredi 25 juillet 2025, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, aurait annoncé la sortie d'un nouveau Gouvernement dans les tout prochains jours. En rapport avec cette annonce, l'Union des Démocrates Socialistes (UDS), parti cher au Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a publié un communiqué de presse sous la signature de son Secrétaire Général, Monsieur Cyrille Mwauka Masimango. Ce parti milite en faveur de la formation d'un gouvernement de gauche qui pourrait faire la différence avec les équipes gouvernementales précédentes en vue de rencontrer les aspirations profondes du peuple congolais. Aen croire ce premier parti anti-impérialiste congolais, les résultats de différents gouvernements Tshisekedi ont déçu. Voici texte intégral.
COMMUNIQUE DE PRESSE
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, salue chaleureusement l'annonce présidentielle du 25 Juillet 2025 dernier relative au remaniement gouvernemental dans les tout prochains jours en vue de rencontrer les attentes multiformes de notre Peuple.
L'UDS soutient l'initiative du Président de la République. Car, les différentes équipes gouvernementales du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo depuis 2019 conduites par les Premiers Ministres Ilunga Ilunkamba et Sama Lukonde Kyenge et celle de la Première Ministre Sumwina Tuluka ont été des pâles copies des gouvernements mobutistes du MPR caractérisées par la mal gouvernance en tout et pour tout. Ces gouvernements des affairistes et des prédateurs n'ont pas aidé le Chef de l'Etat ni essayé de matérialiser sa vision politique déclinée sous la dénomination "Le Peuple d'abord", un programme de gauche au service du Peuple Congolais.
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, rappelle que les différents gouvernements du régime Tshisekedi ont été formés, comme sous les Présidents Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila, sur des bases clientélistes assaisonnées d'achat des postes ministériels dans le chef des présidents des partis et des regroupements politiques sans tenir compte de la compétence ni de l'expérience dans la gestion des affaires publiques.
L'UDS note que les différents programmes gouvernementaux ne sont que des plagiats tirés des gouvernements mobutistes et kabilistes ainsi que des programmes imposés par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, lesquels programmes ont aggravé les conditions de vie des masses populaires congolaises.
L'UDS plaide, en conséquence, en faveur d'un gouvernement de gauche dont le choix des membres devra être laissé à la stricte discrétion du Président de la République.
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, insiste enfin pour la formation d'un gouvernement réellement de gauche capable de répondre aux aspirations profondes du Peuple Congolais en lieu et place des agents de l'impérialisme mondial au service du capitalisme prédateur.
Fait à Kinshasa, 27 Juillet 2025
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL,
Cyrille MWAUKA MASIMANGO
Secrétaire-Rapporteur de l’Internationale Antifasciste RD Congo
Ici et là, il fut l’objet, de longs mois durant, victime de dénonciations médiatiques dont la véracité n’était pas encore par leurs instigateurs. Et pourtant, dans l’ombre, il est resté fidèle à ses principes mis au service de la République et à la matérialisation de la vision du Président Félix Tshisekedi. En effet, à la suite de levée de suspension de Monsieur Godefroid Kizaba, Directeur Général à l’Agence Nationale pour le Développement de l’Entrepreneuriat Congolais (ANADEC), Louis Watum Kabamba, Ministre de l’Industrie et PME-PMI, s’est assuré de la transparence et du respect des règles tout au long de cette trêve.
C’est dans un esprit de responsabilité et de continuité du service public que cette levée de suspension a été opérée. Elle n’efface pas les procédures déjà engagées, notamment les vérifications en cours sur le fonctionnement de l’ANADEC, mais s’inscrit dans une dynamique de sérénité institutionnelle.
Le Ministre Louis Watum Kabamba, fidèle à sa démarche de transparence et d’efficience, a pris acte de cette évolution sans jamais dévier de son engagement pour une gouvernance exemplaire.
Depuis sa prise de fonctions, le Ministre s’illustre par une vision claire : celle d’une administration moderne, fondée sur l’éthique, le respect des normes et la redevabilité, selon la vision du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
En gérant ce dossier avec calme, méthode et respect des textes, Louis Watum confirme une posture de serviteur de l’État, attaché aux principes de bonne gouvernance. Son action demeure guidée par le souci de l’intérêt général et l’amélioration de la performance des structures publiques sous sa tutelle.
A ce stade, l’attention reste tournée vers les mécanismes de contrôle institutionnels, qui poursuivent leur travail en toute indépendance. L’ANADEC, quant à elle, est appelée à poursuivre sa mission de soutien à l’entrepreneuriat congolais, dans un esprit de réforme et d’efficacité.
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique nationale d’extension territoriale de ses services, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) a procédé, le mardi 22 juillet 2025, à l’inauguration officielle de son antenne provinciale à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de rapprocher les prestations de l’Agence des opérateurs économiques locaux, en vue de faciliter l’accompagnement des investisseurs, promouvoir les potentialités économiques régionales et renforcer durablement le climat des affaires à l’échelle provinciale.
La cérémonie officielle s’est déroulée en présence de Madame Rachel Pungu Luamba, Directrice Générale de l’ANAPI, du Gouverneur intérimaire Augustin Kayemba, du Secrétaire Général du Ministère du Plan, représentant le Vice-Premier Ministre Guylain Nyembo, ainsi que d’une délégation composée de membres du gouvernement provincial, d’acteurs du secteur privé, du monde académique et de la société civile.
Dans son allocution, Madame Rachel Pungu a déclaré : « Les porteurs de projets n’auront plus besoin de se rendre à Kinshasa pour bénéficier de notre accompagnement. Cette antenne permettra de mieux articuler nos services avec les réalités locales, et de soutenir les dynamiques économiques régionales. »
Elle a également mis en exergue la nécessité de redynamiser la Cellule provinciale du climat des affaires, considérée comme un instrument clé pour l’amélioration de l’environnement entrepreneurial et la mobilisation des investissements privés.
Le Gouverneur intérimaire, Augustin Kayemba, s’est félicité de cette implantation : « Le Kasaï Oriental a besoin d’un influx d’investissements privés, porteurs d’emplois et de prospérité. L’ouverture de cette antenne constitue un signal fort adressé aux investisseurs. »
La participation du président provincial de la FEC, M. Wilfrid Bukasa, a renforcé l’appel à la concertation. Il a insisté sur l’importance d’un suivi rigoureux des recommandations issues des ateliers préparatoires, gage de résultats concrets et durables.
Des séances techniques ont été organisées au cours de la semaine inaugurale, afin de :
- Présenter en détail les missions et attributions de l’ANAPI
- Expliquer les récentes réformes règlementaires relatives au climat des affaires
- Mettre en valeur les instruments incitatifs fiscaux et douaniers à disposition des investisseurs
Cette nouvelle antenne s’inscrit dans la stratégie impulsée par le Président de la République, visant à accroître substantiellement la part des investissements privés en provinces. Elle traduit une volonté politique forte de diversification économique et de croissance inclusive, fondée sur la valorisation des ressources et talents provinciaux.
La cérémonie s’est achevée par la coupure symbolique du ruban, suivie d’une visite guidée des installations et d’un cocktail de réseautage, marquant le lancement officiel d’une nouvelle dynamique d’investissement dans l’espace Grand Kasaï.
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la Notabilité de la province de l’Ituri a plaidé pour la reconduction de Monsieur Louis Watum Kabamba, Ministre de l’Industrie & PME-PMI, au prochain Gouvernement dont le remaniement est imminent. Dans leur thèse, ce Membre du Gouvernement a brillé par l’efficacité et vaut le mérite de poursuivre, tel que démontré dès sa prise des fonctions, la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat dans le secteur de l’industrie. Par ailleurs, dans cette même lettre, la Notabilité de l’Ituri n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance pour les efforts engagés en faveur de la pacification et du développement de cette partie du pays.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO NOTABILITÉ DE L’ITURI
LETTRE OUVERTE ADRESSÉE À SON EXCELLENCE FÉLIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, CHEF DE L’ÉTAT (Avec l’expression de nos hommages les plus déférents)
Concerne :Participation des filles et des fils de la Province de l’Ituri dans le Gouvernement Central.
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Nous, notabilité de la province de l’Ituri, avons l’insigne honneur de vous réitérer, une fois de plus, notre profonde gratitude pour votre implication personnelle dans les questions importantes de développement de l’Ituri, notamment les efforts inlassables pour la sécurisation, la restauration de l’autorité de l’État et plusieurs actions à impact visible sur le plan social avec la construction de l’Université de Bunia, l’aéroport de Murongo et l’asphaltage des voiries urbaines.
En effet, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, dans le cadre de la participation des filles et des fils de la province de l’Ituri dans la gestion de la République comme membre du gouvernement central, nous profitons de cette noble opportunité pour vous réitérer notre reconnaissance et surtout pour nous avoir honorés en confiant un grand Ministère à part entière chose qui n’était pas possible dans un passé récent. De ce fait, votre choix porté sur la personne de Son Excellence Monsieur Louis WATUM KABAMBA, Ministre de l’Industrie et Développement des Petites et Moyennes Entreprises et Petites et Moyennes Industries, a rencontré la satisfaction unanime des communautés Ituriennes. Son bilan élogieux à la tête du Ministère atteste clairement que vous avez placé l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Ainsi donc, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, avec nos hommages renouvelés, les communautés Ituriennes dans toutes leurs diversités sollicitent auprès de Votre Haute Autorité le renouvellement de votre confiance à leur digne fils, Louis WATUM KABAMBA afin de pérenniser votre vision d’industrialiser la République Démocratique du Congo et de créer des milliers d’emplois en faveur de la jeunesse congolaise.
Du Commerce Extérieur au Portefeuille, il aura démontré, contre vents-et-marées, son leadership axé sur le patriotisme, la performance et le sens profond des résultats. Aujourd’hui, à l’aube du remaniement de l’actuel Gouvernement Suminwa tel que l’aurait annoncé, vendredi dernier en Conseil des Ministres, le Président Félix-Antoine Tshisekedi, Jean-Lucien Bussa Tongba demeure cet Homme d’Etat dont il ne faudrait pas écarter de la scène publique. Une année après sa désignation à la tête du Ministère du Portefeuille, son bilan est à ce jour, selon des observateurs, élogieux. 8 changements significatifs l’approuvent : Réforme Fiscale Révolutionnaire ; Equilibrage des Partenariats Public-Privé ; Renforcement de la Position de l'Etat dans les Entreprises ; Politique Actionnariale Dynamique ; Rétablissement des Droits et Amélioration des Conditions de Travail ; Gouvernance Renforcée et Rigueur dans la Gestion ; Introduction d’une Politique Commerciale Interentreprises ; Réformes Salariales pour les Mandataires Publics.
Une Réforme Fiscale Révolutionnaire
L'une des réalisations majeures de Jean Lucien Bussa est la réforme qui a permis de capter 25 % des dividendes générés par les joint-ventures minières en faveur du trésor public. Cette initiative a non seulement amélioré substantiellement la contribution du portefeuille au budget de l'État, mais elle a également renforcé la confiance des investisseurs dans l'économie congolaise.
Equilibrage des Partenariats Public-Privé
Jean Lucien Bussa a également œuvré pour l’équilibrage du partenariat en faveur de l’État. En désignant des Directeurs Généraux Adjoints (DGA) même dans les sociétés d’économie mixte où l’État détient moins de 30 % des parts sociales, il a permis une meilleure représentativité et une voix plus forte pour l'Etat dans ces instances décisionnelles.
Renforcement de la Position de l'Etat dans les Entreprises
Sous sa direction, une attention particulière a été portée à l'amélioration de la position de l'État dans les entreprises. Cela a inclus une représentation proportionnelle à ses apports en nature, garantissant ainsi que les intérêts nationaux soient protégés et valorisés.
Politique Actionnariale Dynamique
La politique actionnariale dynamique mise en place par le ministre a permis un soutien financier accru aux sociétés d’économie mixte stratégiques. Cette approche proactive favorise non seulement leur développement mais également leur rentabilité forte, essentielle pour le bien-être économique du pays.
Rétablissement des Droits et Amélioration des Conditions de Travail
Le rétablissement des droits du ministère comme service d’assiette et l’amélioration substantielle des primes du personnel témoignent d'une volonté manifeste d'optimiser le fonctionnement interne du ministère. Cela contribue à une meilleure motivation des agents publics et donc à une efficacité accrue dans leurs missions.
Gouvernance Renforcée et Rigueur dans la Gestion
Jean Lucien Bussa a également mis un accent particulier sur l'amélioration de la gouvernance et la rigueur dans la gestion des entreprises publiques. Ces mesures garantissent une transparence accrue et une responsabilité claire, éléments cruciaux pour instaurer un climat de confiance entre le gouvernement et les citoyens.
Introduction d’une Politique Commerciale Interentreprises
La mise en place d’une politique commerciale interentreprises favorise les synergies entre les différentes entités économiques, stimulant ainsi le développement industriel et commercial du pays.
Réformes Salariales pour les Mandataires Publics
Enfin, l'introduction d'une politique salariale pour les mandataires publics, notamment par la suppression d'indemnités inutiles, reflète un souci d'équité et d'efficacité dans le service public.
Les résultats palpables obtenus sous la direction de Jean Lucien Bussa illustrent son efficacité en tant que membre du gouvernement congolais. Ses réformes témoignent non seulement d'une vision claire pour le développement économique, mais elles incarnent également un engagement fort envers une gouvernance responsable et transparente.
A travers ses actions, Jean Lucien Bussa s'affirme comme un acteur clé dans la transformation positive du paysage économique congolais, ouvrant ainsi la voie à un avenir prometteur pour le pays.
Depuis les origines du monde, l'homme a plusieurs préoccupations, il doit cultiver le sol pour manger et faire tout pour couvrir son corps. De l'âge de la pierre taillée jusqu'à aujourd'hui, différents peuples ont cherché à couvrir leurs corps contre les intempéries. Certains se sont servis des peaux d'animaux, d'autres des écorces d'arbres, d'autres encore des feuillages. En Afrique et plus précisément en RDC, le peuple Kuba et Keté, du Territoire de Mweka, n'ont pas attendu l'arrivée des blancs pour confectionner les tissus. Notre peuple, avec son propre génie culturel, était déjà parvenu à transformer le raphia en tissu. Un signe tangible d'une civilisation qui avait déjà dépassé la phase de pêche, chasse et cueillettes et, atteint la phase supérieure de la transformation des matières brutes.
Malheureusement, cet élan a été brutalement stoppé et la ligne de transmission du savoir a été elle aussi interrompue. Notre peuple a adopté le style occidental, et pourtant il devrait intégrer ce dernier dans son propre style pour faire avancer sa propre civilisation, afin d'affiner ses propres techniques et pratiques. Certains parmi nous ont commencé à dénigrer nos propres tissus, et pourtant ils sont là comme un vrai témoignage historique d'un peuple qui tendait déjà vers l'industrialisation. L'Afrique n'était pas, à l'arrivée des blancs, un espace sans culture ni civilisation, une table rase. Elle a été obligée d'accepter et de croire en de mensonges et autres mythes occidentaux. Léopold Sédar Senghor dit à ce propos : " Tel était l'abaissement où se trouvait alors l'âme noire, que nous acceptions d'être une table rase : une race, presque un continent, qui, pendant 30.000 ans, n'aurait rien pensé, rien senti, rien écrit, rien peint ni sculpté, rien chanté ni dansé. Un néant au fond de l'abîme, qui savait qu'implorer et recevoir : une cire molle dans les mains du Dieu blanc aux yeux de ciel bleu".
Le tissu traditionnel africain provient du palmier-raphia. Le Professeur Oscar Bimwenyi Kweshi considère ce palmier-raphia comme arbre de vie et de résurrection. Il est, selon Oscar Bimwenyi, nôtre fierté et patrimoine culturel. Le palmier-raphia, dibondu ou dibondo, nous donne du vin, ses bambous nous permettent de fabriquer les grabats, les nattes. Le dibondu ou dibondo nous donne l'essentiel des matériaux de construction de nos cases traditionnelles. Même les cercueils traditionnels sont fabriqués grâce aux matériels extraits de dibondo. On peut justement dire que nos villages vivaient grâce à ce que le dibondo mettait à leur disposition. Le dibondo permettait aux villageois de s'habiller, d'avoir un abri ou un toit, d'avoir le vin, d'enterrer leurs morts dans des cercueils. Les ficelles tirées de dibondo jouent un rôle important dans la fabrication des cases mais servent également de matériels de chasse : on les utilise pour tendre des pièges afin d'attraper les gibiers. Le dibondo est une source des richesses. Les larves comestibles, mbosi, en langue kete, ou mposé, en Tshiluba, c'est toujours le dibondo qui nous les donne. Donc, Oscar Bimwenyi Kweshi avait raison d'appeler le palmier-raphia : "arbre de vie et de résurrection". Ce savant Keté, fier de sa culture d'origine, a imprimé la photo de dibondo sur son livre monumental intitulé : Discours théologique négro-africain. Problème des fondements, qui est sa thèse de doctorat défendue avec brio en 1977 à Louvain-la-Neuve, et publiée aux éditions Présence Africaine en 1981.
Que les habitants de Mweka, du Kasaï et de la République Démocratique du Congo continuent à implanter et cultiver le dibondo, palmier-raphia, qui est le symbole de notre civilisation et richesse culturelle.
Dans une déclaration politique à forte teneur nationaliste, le parti Nouvel Elan, par la voix de son influent leader Adolphe Muzito, a pris acte de l'avancée significative que représente la Déclaration des principes signée à Doha. Saluant une étape cruciale vers un accord de paix définitif entre le gouvernement de la RDC et l'AFC Congo/M23, l'ancien Premier Ministre loue le courage et la responsabilité des parties prenantes ayant fait le choix de la diplomatie. Toutefois, tout en félicitant l'exécutif pour sa détermination à pacifier l'Est du pays, Nouvel Elan et son président national appellent à une vigilance dans la mise en œuvre du futur accord. Fidèle à ses idéaux de protection de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, le parti exhorte l'ensemble des forces vives de la Nation à un soutien sans faille des processus de paix en cours.
NOUVEL ELAN
Le Secrétaire Général
DECLARATION POLITIQUE
Le Parti politique Nouvel Elan et son leader Adolphe MUZITO ont suivi avec une attention soutenue, l'évolution du processus de DOHA, ayant abouti le samedi 19 juillet dernier à la signature de la Déclaration des principes entre les représentants du Gouvernement de la RDC et les représentants de l'AFC-Congo/M23.
Le Parti politique Nouvel Elan et son leader, fidèles aux idéaux nationalistes qui se résument par la protection de l'intégrité territoriale et la souveraineté du peuple, saluent cette déclaration entre les deux parties, qui vient baliser la voie à la signature d'un accord de paix proprement dit dans les jours à venir.
Nous saluons le courage politique et la responsabilité des différentes parties prenantes qui ont choisi le terrain diplomatique pour mettre un terme à cette crise, ayant causé des lourdes conséquences humanitaires, économiques et sociales.
Tout en félicitant le gouvernement de la RDC pour son engagement résolu en faveur de la paix, principalement dans la partie Est du pays, le Parti Politique Nouvel Elan et son leader en appellent à la vigilance dans la mise en œuvre dudit accord.
Nous appelons et encourageons toutes les forces politiques et sociales ainsi que l'ensemble de notre peuple, à soutenir sans faille ces différents processus (Washington et Doha) pour l'intérêt supérieur de la nation.
Dans sa quête permanente de la restauration d'une paix durable dans l'Est du territoire national, le Gouvernement congolais compte poursuivre activement ses efforts engagés au plan diplomatique.
Guidé par les attentes pressantes des populations, principalement celles qui, depuis plus trois décennies, ont été, injustement, contraintes de vivre dans des zones décimées par des conflits armés d'une rare cruauté, Kinshasa se veut pragmatique et responsable de chacun de ses actes. Face à la presse, au cours d'un briefing tenu à la RTNC, hier, lundi 21 juillet 2025, Jacquemain Shabani, Vice-premier Ministre en charge de l'Intérieur, et Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, ont présenté des perspectives fortes, des engagements majeurs et des avancées inédites qui s'offrent à la RDC dans le cadre des pourparlers de Doha, où, justement, le 19 juillet dernier, sous la médiation des autorités du Qatar, une Déclaration des principes a été formellement signée entre les représentants congolais et ceux du M23/AFC. Pour les deux membres de l'Exécutif central, cette Déclaration ouvre largement la voie à la signature, entre les deux parties concernées dans les pourparlers de Doha, d'un Accord de paix global qui doit intervenir, normalement, dans moins de trois semaines.
Pour Patrick Muyaya, Porte-parole du Gouvernement, la RDC, sous l'impulsion du Président Félix Tshisekedi, est pleinement déterminée à retrouver une paix durable et définitive, tout en veillant scrupuleusement au respect de l'intégrité de son territoire et de sa souveraineté.
"Comme nous aimons le dire, le Président de la République est résolument engagé pour le retour d'une paix qui soit durable dans toute la République démocratique du Congo, spécifiquement dans sa partie Est", a déclaré, au seul de son intervention, le Ministre de la Communication et médias. Poursuivant sa dynamique, il est revenu sur les différentes étapes franchies par le Gouvernement congolais dans ses efforts diplomatiques déployés pour mettre un terme à la crise sécuritaire devenue, malheureusement, la principale caractéristique de la partie Est du territoire national.
"Le 18 mars 2025, le Président Félix Tshisekedi a rencontré au Qatar le Président du Rwanda. Une déclaration en était ressortie, fixant la volonté de deux parties de parvenir à la paix. À la suite de cette déclaration, les discussions ont commencé entre les représentants du Gouvernement de la République démocratique du Congo et ceux du M23, qui ont abouti au 23 avril 2025 à la signature d'une déclaration qui appelait à un cessez-le-feu et associait les professionnels des médias à accompagner cette initiative. Deux jours plus tard, il y a eu la Déclaration des principes signée à Washington entre notre Ministre d'Etat aux Affaires étrangères et son homologue rwandais, qui fixait les lignes de ce qui a figuré dans l'accord signé le 27 juin 2025. Ensuite, il y a eu la Déclaration des principes qui a été signée samedi 19 juillet 2025, fixant les grands points de l'accord qui devra être signé suivant les études de ce qui avait été dit dans la Déclaration des principes", a rappelé le Ministre Patrick Muyaya.
Dans son exposé, Jacquemain Shabani, VPM en charge de l'Intérieur a livré quelques enjeux majeurs des discussions de Doha. Dans un ton de clarté, il a indiqué que la partie congolaise et le M23/AFC sont pleinement d'accord pour mettre de côté leur différend, sous l'égide du Qatar. À l'en croire, la Déclaration des principes signée en date du 19 juillet 2025 est une lueur d'espoir qui annonce effectivement le cap de la signature d'un accord de paix entre Kinshasa et le M23. Selon lui toujours, les deux parties sont à ce jour engagées à respecter toutes les dispositions approuvées par la médiation, notamment le cessez-le-feu, la gestion responsable des questions liées aux réfugiés.
C'est décidément, une étape stratégique qui vient renforcer le succès récolté à Washington, le 27 juin 2025, où, sous la médiation américaine, la RDC et le Rwanda ont consacré leur volonté commune de parvenir à un règlement pacifique de leur conflit.
Dans une atmosphère empreinte de réflexion et de patriotisme, le sénateur Norbert Basengezi Katintima a organisé une matinée scientifique d’échange axée sur les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales à venir en République Démocratique du Congo ce samedi 19 juillet 2025. C’est dans la salle Nelson Mandela, au siège du parti Alliance Nationale pour un Congo Émergent (ANCE) à Kinshasa, que s’est tenu cet événement d’importance capitale, réunissant experts électoraux, acteurs de la société civile, parlementaires, membres de partis politiques et représentants de sa famille politique.
Une démarche proactive pour éviter les erreurs du passé
Fervent défenseur de l'amélioration du système électoral congolais, Norbert Basengezi Katintima, ancien vice-président de la CENI et artisan de la Constitution actuelle, a choisi d’anticiper les échéances de 2028 en lançant dès aujourd’hui une réflexion collective et inclusive. ‘’À chaque période de réformes, une année avant les élections, on observe des tensions, des suspicions et de la méfiance. Il faut rompre avec cette tradition d’improvisation », a-t-il déclaré dans son discours intitulé « Éléments de réflexion sur les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant les élections de 2028 en RDC’’.
Quatre textes clés à réformer
Le sénateur Basengezi Katintima a identifié quatre textes fondamentaux qu’il propose de réformer pour garantir des élections crédibles, inclusives et adaptées aux réalités du pays :
1. La Constitution de la RDC
2. La loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI
3. La loi sur l’identification et l’enrôlement des électeurs
4. La loi électorale
Ces propositions, selon lui, visent à corriger les incohérences juridiques, institutionnelles et pratiques qui minent le bon déroulement des scrutins en RDC.
Une lecture critique et innovante de la Constitution
Dans son analyse, le sénateur Basengezi Katintima a mis en lumière plusieurs articles constitutionnels nécessitant des ajustements : Article 10 (Nationalité) : Il propose de permettre la participation politique des Congolais ayant acquis une autre nationalité, plaidant pour une relecture réaliste de la double nationalité. Article 14 (Parité homme-femme) : Il appelle à renforcer l’application de la parité par des mesures de discrimination positive. Article 79 et 104 (Conseil des ministres et élection des sénateurs) : Il suggère des réunions hebdomadaires obligatoires du gouvernement et le passage au suffrage universel direct pour les sénateurs, pour plus de légitimité et de transparence. Article 148 (Dissolution de l’Assemblée) : Il propose d’allonger le délai de 60 à 120 jours pour mieux organiser les élections anticipées. Article 175 et 181 (Rétrocession et péréquation) : Il insiste sur l'application effective de la rétrocession aux provinces et la mise en œuvre de la Caisse nationale de péréquation. Article 198 (Tutelle administrative) : Il suggère une tutelle administrative claire du ministère de l’Intérieur sur les institutions provinciales pour éviter les crises locales. Conseil économique et social : Il remet en question la pertinence de cette institution, estimant que son utilité n’est pas visible face à son coût budgétaire. Le sénateur Katintima plaide en faveur d’un recensement général de la population, absent depuis 1984, et d’un fichier permanent des électeurs. Cela permettrait une mise à jour régulière, une réduction drastique des coûts et une délivrance simplifiée des cartes d’électeurs. Seuil électoral : Maintenir les seuils de représentativité actuels (1% national, 3% provincial, 5% municipal), mais supprimer le seuil de recevabilité de 60%. CLCR (Centres Locaux de Compilation des Résultats) : Il propose leur suppression, estimant que les machines à voter permettent déjà la transmission directe et sécurisée des résultats. Contentieux électoraux : Il appelle à une réforme des juridictions électorales, pointant le non-respect des délais et les contradictions judiciaires fréquentes. En guise de conclusion, le sénateur a remercié tous les participants et les a appelés à travailler ensemble pour enrichir le cadre légal du processus électoral congolais : ‘’Les bonnes élections font la stabilité d’un pays, et des élections crédibles assurent son développement. Nous avons le devoir de contribuer à sauver notre démocratie du chaos électoral’’.
Plus qu’une initiative partisane, la démarche du président national de l’ANCE se veut inclusive, constructive et tournée vers l’avenir. Norbert Katintima réaffirme ainsi son engagement de patriote, animé par la volonté de léguer à la RDC un système électoral moderne, transparent et adapté à ses défis.