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Pour un meilleur rendement : Jacquemain Shabani exhorte les officiers de police à la discipline et au dévouement

Avant de rejoindre leurs nouveaux postes d’affectation, les officiers généraux, supérieurs et cadres de la Police nationale congolaise (PNC), venus de toutes les provinces, ont pris part ce jeudi 22 mai, à une réunion de prise de contact organisée à Kinshasa par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo.

Selon une dépêche du ministère de l’Intérieur, cette rencontre visait à transmettre les orientations du patron de la sécurité nationale avant que ces responsables n’entrent en fonction.

Le VPM de l’Intérieur a saisi cette occasion pour appeler les officiers à la discipline, au dévouement et à un comportement responsable, afin d’assurer efficacement leur mission principale : sécuriser la population et ses biens. Il a insisté sur la nécessité de restaurer l’image de la PNC.

Conscient des défis logistiques qui entravent les interventions sur le terrain, Jacquemain Shabani a déploré la négligence observée dans certains services de police, et a rappelé aux agents l’obligation de respecter scrupuleusement la loi, conformément à la vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Pour rappel, l’Assemblée nationale a récemment déclaré recevable le projet de loi de programmation de la réforme de la police. Cette réforme prévoit notamment, l’équipement des unités, le recrutement et la formation de 90 000 nouveaux policiers sur cinq ans, la mise à la retraite de 10 000 agents, ainsi que la construction et la réhabilitation des infrastructures de la PNC.

Signalons que le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Shabani Lukoo, avait  présidé le 2 octobre, la présentation aux partenaires techniques et financiers du programme conjoint de réforme de la police mis en œuvre par le Système des Nations Unies.  Le programme de réforme de la police vise à lutter contre l’insécurité et l’impunité, et de soutenir les unités spécialisées de la Police Nationale Congolaise

Ce programme, qui ambitionne, pendant la période 2024-2028, de soutenir le pilotage stratégique de la réforme, de lutter contre l’insécurité et l’impunité, et de soutenir les unités spécialisées de la Police Nationale Congolaise pour plus d’efficacité et de recevabilité, a été conçu sous le lead du PNUD avec la participation de plusieurs autres agences comme l’Organisation Internationale de Migration, ONU-HABITAT, l’Office du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, et la MONUSCO. La rencontre a connu la participation des hautes autorités policières, de Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RDC et de Damien Mama, Représentant Résident du PNUD.

Jackson Mutamba

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Joseph Kabila : la NSCC dénonce un discours truffé de contre-vérités !

‘’Dans ses déclarations, l’ex-Président Kabila s’est exprimé sans un mot de compassion pour les victimes congolaises tombées dans les zones occupées par des forces étrangères. Cette posture, empreinte d’arrogance, tente de travestir l’histoire et d’inverser les responsabilités. Comment peut-il prétendre aujourd’hui donner des leçons de gouvernance, après avoir dirigé la République Démocratique du Congo pendant près de vingt ans, une période profondément marquée par : la répression systématique des libertés, l’impunité face aux crimes graves, la déconstruction de l’État de droit, l’appauvrissement massif du peuple’’, dénonce, dans son communiqué de presse, publié le week-end récent, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC).

                                                                

COMMUNIQUE DE PRESSE N°18/05/2025 

REACTION AUX PROPOS DE L’ANCIEN PRESIDENT JOSEPH KABILA : LA VERITE CONTRE L’AMNESIE POLITIQUE

Kinshasa, 23 mai 2025. La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a suivi avec une attention particulière la récente sortie médiatique de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila. Face à un discours truffé de contre-vérités et d’omissions volontaires, la NSCC tient à réagir avec responsabilité, fermeté et fidélité à la mémoire du peuple congolais.

Un silence coupable et une mémoire sélective

Dans ses déclarations, l’ex-Président Kabila s’est exprimé sans un mot de compassion pour les victimes congolaises tombées dans les zones occupées par des forces étrangères. Cette posture, empreinte d’arrogance, tente de travestir l’histoire et d’inverser les responsabilités. Comment peut-il prétendre aujourd’hui donner des leçons de gouvernance, après avoir dirigé la République Démocratique du Congo pendant près de vingt ans, une période profondément marquée par :

  1. La répression systématique des libertés : arrestations arbitraires, assassinats non élucidés de militants et d’activistes (Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, LUCHA, Filimbi…), massacres de Bundu dia Kongo, Armand Tungulu, Rossy Mukendi, Thérèse Kapangala et Kamuena Nsapu, lieux de culte profanés, prêtres humiliés.
  2. L’impunité face aux crimes graves : notamment à l’Est du pays, où le silence complice du régime a permis des massacres à répétition.
  3. La déconstruction de l’État de droit : justice instrumentalisée, élections contestées, libertés fondamentales bafouées.
  4. L’appauvrissement massif du peuple : en dépit de l’exploitation intensive des ressources naturelles, accaparées par une oligarchie proche du pouvoir.

Ces réalités ne sont ni des opinions, ni des exagérations. Elles sont documentées et dénoncées par des organisations nationales et internationales crédibles que M. Kabila a toujours refusé d’écouter.

Une tentative de réhabilitation fondée sur l’oubli

La NSCC dénonce vigoureusement cette stratégie de retour sur la scène politique basée sur le déni, la réécriture de l’histoire et la manipulation des consciences. L’ancien président cherche aujourd’hui à réhabiliter son image, mais le peuple congolais n’a pas la mémoire courte. Il ne saurait être question d’effacer les souffrances d’un passé autoritaire par des discours populistes.

Un appel à la vigilance citoyenne 

Face à cette entreprise de manipulation, nous lançons un appel solennel aux Congolaises et Congolais :

  1. Restons vigilants : ne cédons pas à la nostalgie fabriquée d’un passé douloureux.
  2. Préservons la mémoire collective : elle n’est ni à vendre, ni à falsifier.
  3. Défendons nos acquis démocratiques : fruit de longues luttes et de nombreux sacrifices.

La Nouvelle Société Civile Congolaise réaffirme son engagement à demeurer la voix des sans voix, à dénoncer toute forme d’injustice, et à plaider pour un avenir fondé sur la vérité, la justice et la mémoire. Ensemble, refusons le retour en arrière. Construisons une République réellement démocratique et responsable.

Contacts presse

Téléphone +243999999519 et +243999914958 

Joseph Kabila : la NSCC dénonce un discours truffé de contre-vérités !
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PDL 145T Mongala-Lisala, EP Bokutu : les élèves de la localité de Bozia célèbrent leur nouvelle école primaire

Accueillie dans l’allégresse, aujourd’hui, l'école primaire EP BOKUTU, construite dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL 145T), fait la fierté du territoire de Lisala. Composée de deux blocs pédagogiques, ayant trois classes chacune, un bloc administratif composé d’une salle de réception, salle des enseignants, un bureau du Directeur, une salle d’archivage ou dépôt et deux latrines hommes et femmes, elle a également un bloc sanitaire externe femme/Homme de 8 compartiments.

M. Camile Mamabasa, enseignant de la 6ème primaire de l’école primaire 1 Bokutu exprime sa joie par ces mots : « Je remercie le gouvernement pour le PDL 145T, qui nous permet d’avoir cette belle école. Nos élèves sont heureux car depuis leur naissance ils n’ont jamais vu un tel bâtiment, une école qui répond aux conditions modernes ».

M. Duduma – Osobo Louis, habitant du village de Bokutu, parents de 2 élèves de l’EP 1 Bokutu et fournisseur des matériaux locaux témoigne : « Je suis natif de ce village de Bokutu, je suis très content car le Chef de l’Etat par sa vision de développement local à travers le PDL nous a permis d’avoir une école moderne et bien équipée qui vient améliorer les conditions d’étude de nos enfants. Nous félicitons le PNUD pour le suivi de travaux rigoureux qui nous a permis de célébrer ce bijou, cette infrastructure de qualité, qui dépasse même les écoles se trouvant dans nos centres ville de la Mongala. Nous ne savons comment remercier cette action concrète et salvatrice ».

Cette école de 780 élèves dont 364 filles était auparavant construite d’une manière traditionnelle en stiques et en pailles non résistants à la pluie avec des sanitaires qui ne répondaient pas aux normes encore moins aux besoins des élèves. Ces derniers ainsi que leurs 8 enseignants venant des 3 villages notamment Bobi, Ngoni Balele et Bokutu étudiaient et travaillaient dans des conditions précaires et un environnement scolaire très difficile. Ces difficultés multiformes touchaient le bien être des enseignants, leur capacité à exercer leur métier ainsi que leur motivation.

Les élèves expriment leur joie à la remise de leur nouvelle école qui répond à leurs besoins. La Communauté locale de près de 27 260 habitants dont 15 344 femmes constituant la population des 3 villages et bénéficiaire de cette école manifeste leur satisfaction avec leur nouveau lieu d’apprentissage de leurs enfants.

Signalons que la province de la Mongala bénéficie de 37 infrastructures en cours de construction. Plusieurs ouvrages sont achevés et les remises continuent.

La Pros.

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Gouvernement-Suède-PNUD, Kalemie : évaluation de l’impact des projets de développement financés par le fonds flexible Suédois au Tanganyika

Du 20 au 23 mai 2025, une délégation conduite par Son Excellence Joakim Vaverka, Ambassadeur de la Suède en RDC, le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, et le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama, a séjourné à Kalemie dans la province du Tanganyika. Cette mission conjointe avait pour objectif de palper du doigt l’impact des projets de développement financés par le fonds suédois dans cette province.

Quatre temps forts ont marqué cette mission à savoir, la remise officielle des bâtiments devant abriter le nouveau Palais de Justice de Kalemie en présence des autorités judiciaires, politico-administratives, et coutumières ainsi que quelques leaders de la société civile de la Province. C'est dans le cadre du Programme conjoint des Nations Unies d’appui à la réforme de la justice que le PNUD a remis officiellement les clés du nouveau Palais de Justice de Kalemie (Tanganyika) au gouvernement congolais, en présence du ministre de la Justice Constant Mutamba et du gouverneur de province, Christian Kitungwa. Rappelons que c'est une réalisation du PNUD avec le financement de la Suède.  Ce bâtiment intègre tous les services judiciaires de la province en un seul endroit et incarne l’engagement pour une justice efficace, moderne et accessible.

Puis, la visite du site du projet d'appui à la décentralisation, Genre et transparence dans la Chefferie de Tumbwe (Kalemie Territoire). Un projet conjoint qui cible les transformations communautaires à travers l'appui à l'Organisation communautaire, planification locale et investissements dans les activités génératrices de revenus pour les femmes et jeunes y compris dans les chaines des valeurs agricoles. A l'étape de la chefferie de Tumbwe, au Tanganyika, l'Ambassadeur de Suède et la Cheffe de Coopération ont été impressionnés par la manière dont le PNUD a aidé les communautés locales à générer des revenus pour le développement de leur Entité territoriale décentralisée.

La délégation Suédoise et le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama, ont visité par la suite le site de transformation des déchets non-biodégradables en pavés écologiques et la prison Provinciale de Kalemie où ils ont constaté l'état de délabrement des infrastructures ainsi que des effectifs pléthoriques. "Nettoyer le lac et atténuer les déplacements... La Suède est fière que l'UNICEF et le PNUD utilisent le financement flexible qu'ils reçoivent pour lutter contre l'impact de la montée des eaux du lac Tanganyika", a souligné l'Ambassadeur Suédois en RDC.

Les deux délégations ont également visité la prison Provinciale de Kalemie où ils ont constaté l'état de délabrement des infrastructures ainsi que des effectifs pléthoriques de 650 détenus avant les évasions de février 2025, pour une capacité d'accueil de 250. La Suède, par la National Programme Officer, s'est montrée prête à accompagner tout processus qui vise les causes profondes des effectifs pléthoriques notamment, la réforme du système pénitentiaire en RDC. A l'issue de cette visite, l’Ambassadeur de Suède en RDC, Joakim Vaverka, a souligné que "Soutenir le renforcement du système judiciaire national, de la chaîne pénale et du système de santé national est une priorité suédoise. Pour réaliser les droits humains fondamentaux, nous devons mettre fin à l’impunité et garantir le droit de chacun aux soins de santé".

Pour terminer, l’équipe a visité les infrastructures construites dans le cadre du PDL-145 T dans la Province du Tanganyika. Sur les hauteurs des montagnes de Kabimba, surplombant le lac Tanganyika, l’espoir renaît dans la communauté grâce à la construction de l’École Primaire Tchem Tchem remise officiellement au gouvernement provincial par le Représentant résident Damien Mama. Désormais, plus de 200 enfants étudieront dans de meilleures conditions, à la grande satisfaction des parents et des communautés au gouvernement provincial.

" Cette semaine j'ai pu constater qu'une approche conjointe des Nations Unies en RDC produit des résultats concrets qui réduisent les besoins humanitaires, apportent des solutions durables aux populations déplacées et aident les communautés à générer des revenus", a souligné l'Ambassadeur à la fin de sa mission au Tanganyika.

La Pros.

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En marge de la journée mondiale de l’Afrique : Les ambassadeurs accrédités en RDC au chevet des victimes des inondations

 Après plusieurs dégâts causés par les pluies diluviennes  dans la ville- province de Kinshasa, c’est le tour des ambassadeurs africains accrédités en République démocratique du Congo d’apporter le geste  d’amour et de compassion aux victimes des inondations. C’est sous la coordination de leur doyen, Rachid Agassim, que la grande délégation des ambassadeurs africains vivant en RDC s’est rendue au stade Tata Raphaël ce samedi 24 mai 2025 pour remettre de vivre aux victimes des inondations 

Cette mobilisation intervient en marge de la Journée mondiale de l’Afrique, célébrée chaque 25 mai.

Durant deux heures, les diplomates africains se sont associés aux autorités congolaises pour soulager les personnes touchées par ces intempéries.

L’ambassadeur Rachid Agassim a mis en avant l’implication de ses collègues diplomates, saluant les contributions volontaires qui ont permis d’acheter une quantité importante de vivres destinés aux familles affectées.

Il a également souligné le soutien actif de plusieurs partenaires du secteur privé, parmi lesquels : la Chambre de commerce Congo-Maroc, la Chambre de commerce d’industrie et des services de la RDC, la société SOKIN et Rawbank.

La ministre congolaise des Affaires Sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, Nathalie-Aziza Munana, a salué cet élan de générosité manifesté par les représentations africaines présentes à Kinshasa. Les ambassadeurs africains accrédités en République démocratique du Congo ont apporté, samedi 24 mai, une assistance humanitaire aux victimes des inondations qui ont frappé la ville de Kinshasa.

Michel Okaso

 

En marge de la journée mondiale de l’Afrique : Les ambassadeurs accrédités en RDC au chevet des victimes des inondations
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Partenariat Europe-Afrique : Thérèse Kayikwamba insiste sur la justice pour l’instauration d’une paix durable

Lors de la 3ème réunion ministérielle union européenne-union africaine (UE-UA) qui s’est tenue, le mercredi 21 mai à Bruxelles, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, a réaffirmé l’attachement de son pays à un partenariat stratégique, équitable et durable entre l’Afrique et l’Europe.

Prenant la parole à la table-ronde sur la paix, la sécurité et la gouvernance, organisée lors de ces assises, la ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a insisté sur le rôle fondamental de la vérité et de la justice dans l’instauration d’une paix durable.

Elle a également souligné l’importance pour l’Afrique de développer et mettre en œuvre ses propres solutions, dans un cadre multilatéral de règles partagées.

Appelant à une représentation plus équitable de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, la cheffe de la diplomatie congolaise a rappelé le soutien de la RDC au processus dit 26-27, en faveur d’une réforme plus inclusive des institutions internationales.

En marge de cette rencontre, la ministre des Affaires étrangères a échangé avec Jozef Sikela, commissaire européen aux partenariats internationaux. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur plusieurs axes de coopération en faveur de la RDC et de la région des Grands Lacs notamment, en matière d’intégration économique, de création d’emplois durables et de promotion des investissements structurants.

A noter que la participation de la RDC à ces assises témoigne de sa volonté de renforcer sa position diplomatique sur la scène internationale, tout en œuvrant pour des partenariats basés sur la réciprocité et le respect mutuel.

Michel Okaso

Partenariat Europe-Afrique : Thérèse Kayikwamba insiste sur la justice pour l’instauration d’une paix durable
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PT-N : lancement à Kinshasa de l'atelier sur l'élaboration de la politique et stratégie nationales en matière d'intégration des TIC dans l'éducation

Augustin Kibassa Maliba, Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, a participé, ce lundi 26 mai 2025 à Kinshasa, au lancement de l'atelier sur l'élaboration de la politique et stratégie nationales en matière d'intégration des technologies de l'information et de la communication (TICs) dans l'éducation. Cet atelier s'inscrit dans le cadre du projet d'Apprentissage et d'Autonomisation des Filles en RDC, (PAAF).

Aux côtés de ses collègues de l'Enseignement Supérieur et Universitaire et de l'Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Augustin Kibassa Maliba a circonscrit l'événement.

"Au regard du rôle transversale et vectoriel indéniable des technologies de l'information et de la communication dans tous les secteurs de la vie quotidienne et particulièrement dans le secteur de l'enseignement et de l'éducation nationale. Plusieurs initiatives du Gouvernement sont comptées à ce jour pour faire bénéficier à notre jeunesse un enseignement de grande qualité qui répond aux standards internationaux grâce à l'esprit éclairé et une détermination très appréciable de Madame la Ministre d'État en charge de l'éducation nationale et nouvelle citoyenneté que je salue patriotiquement, car elle n'a ménagé aucun effort en mettant en place un cadre de synergie et de réflexion ayant abouti à cette taskforce devant orienter le développement de la politique et stratégie nationales en matière d'intégration des TICs dans l'éducation, objet même de cet atelier qui nous réunit ici », a déclaré Augustin Kibassa Maliba.

A lui de poursuivre, « l'esprit de cet atelier est une émanation intrinsèque de la vision chère à son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l'État pour mon secteur, celle de faire du numérique congolais un levier d'intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social ».

C'est ainsi que le Ministre des PTN, Augustin Kibassa a  «exhorté les participants et autres experts à ces assises de travailler avec abnégation et patriotisme en vue de mettre à la disposition du pays un référentiel qui permettra l'intégration aisée et bénéfique des multiples technologies pour relever davantage l'appréciation de l'enseignement congolais et cela à tous les niveaux d'apprentissage et d'éducation et faire des jeunes des acteurs de premier ordre du développement socio-économique du pays ».

« Vous pouvez vous appuyer sur quelques dispositions prises par mon ministère afin de rendre effective et réelle la transformation numérique en RDC, notamment l'adoption des lois sur les télécommunications et les TICs et du code du numérique établissant un cadre juridique propice à l'innovation et à l'inclusion digitale», a martelé Augustin Kibassa Maliba.

Et d'ajouter, «Je témoigne mon admiration et mon appréciation au projet d'Apprentissage et d'Autonomisation des Filles, PAAF en sigle, pour son rôle combien louable d'endiguer les disparités relatives à l'accès à la connaissance et au savoir-faire en les familiarisant autant que possible aux technologies de l'information et de la Communication. La gratuité de l'enseignement en favorisant l'émancipation féminine au travers un véritable élan de l'inclusion numérique est votre alliée ».

Prenant la parole, Thierry Betu Kumeso, Coordonnateur délégué adjoint du PAAF a précisé que ce projet vise à façonner l'avenir de l'éducation nationale et léguer aux générations futures des outils nécessaires pour réussir dans un monde en constante évolution.

Il est à noter que cet atelier est financé par la banque mondiale et les travaux se poursuivent en commissions entre experts.

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Mission de bons offices de l'APF, RDC : la CENCO et l'ECC vantent les mérites du Pacte Social pour la Paix et le Bien Vivre-Ensemble

Dans le lot de la Société Civile figure également les Confessions Religieuses. Parmi elles, la CENCO et l’Eglise du Christ au Congo. Au Centre de leur entretien avec la Mission de bons offices de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, le pacte social pour la paix et le bien vivre-ensemble, initiative visant le dialogue avec toutes les parties prenantes afin de parvenir à des solutions plus durables et inclusives.

Cette initiative a été vantée par l’Évêque Unda Yemba Gabriel, Modérateur National de l’ECC et l’abbé Georges Kalenga, Secrétaire Général adjoint de la CENCO

“Effectivement dans notre entretien avec l’APF, il s’est agi justement de la crise sécuritaire dans laquelle nous vivons depuis plusieurs années qui prévaut en ce moment du côté de l’Est ; il s’est agi de la contribution des confessions religieuses, plus particulièrement de la CENCO et de l’ECC. C’est là que nous avons souligné l’initiative du Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la Région des Grands-Lacs, initiative qui est portée en ce moment par la CENCO et l’ECC qui s’avère une initiative globale et globalisante qui peut aider à ramener une paix durable dans ce pays et éradiquer tant de crise que nous connaissons depuis Plusieurs années”, a déclaré l’abbé Georges Kalenga, Secrétaire Général adjoint de la CENCO.

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Diplomatie Parlementaire, RDC : les Députés Nationaux et Sénateurs section congolaise de l’APF plaident pour le retrait des troupes rwandaises à l’est de la RDC

La première délégation à être reçue par la mission de bons offices de l’assemblée parlementaire de la francophonie, est celle des Députés Nationaux et Sénateurs membres de la section congolaise de l’APF.

Au sortir de cette audience les Parlementaires Congolais ont renseigné qu’il y’a des principes sur lesquels la RDC ne badine pas. C'est notamment sa souveraineté et le respect de son intégrité territoriale.

Sans surprise, il a été demandé à l’APF par les Députés Nationaux et Sénateurs Congolais, d’inviter les Parlementaires Rwandais à contraindre Kigali de retirer ses troupes dans l’Est de la RDC.

La délégation de ces Parlementaires Congolais a également annoncé l’absence de la RDC au Sommet Ministériel de l’Organisation Internationale de la Francophonie qui se tiendra en Novembre prochain à Kigali, au Rwanda, parce que jusqu'ici le Rwanda n'a pas encore été condamné pour l’agression et le pillage des ressources de la RDC et continue à abriter les grands rendez-vous de l’OIF.

“Nous sommes ici Sénateurs et Députés nationaux représentant la section congolaise de l’APF. Nous venons d’être reçu par la délégation de l’APF concernant la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays et vous connaissez le problème essentiel c’est l’agression dont nous sommes victimes de la part du Rwanda. Les Sénateurs et Députés Nationaux de la RDC ont expliqué à leurs collègues de l’APF que pour eux, pour nous et pour l’ensemble de notre peuple il y a des principes qui doivent être respecté. Il y a d’abord la souveraineté de la RDC, le respect de son intégrité territorial. Nous avons demandé le retrait des troupes rwandaises parce qu’il est établi que les forces rwandaises sont bien présentes sur le territoire de notre pays. Le retrait également du Rwanda qui va s’accompagner de la cessation de son appui et aux rebelles et à ses marionnettes de l’AFC/M23. Et en dernier lieu, nous l’avons dit que la RDC ne sera pas partie prenante pour le Sommet ministériel de l’Organisation internationale de la Francophonie qui est prévu au mois de novembre à Kigali. Le Rwanda ne peut pas nous agresser. Il ne peut pas tuer et être responsable du massacre de plus de 10 millions des morts dans notre pays. Il ne peut pas continuer à piller nos ressources naturelles. Il ne peut pas avoir été condamné par le Conseil de sécurité des Nations Unies même par l’union européenne et offrir Kigali comme lieu de rencontre du prochain Conseil des Ministres de l’OIF. Nous avons également demandé à nos collègues de l’OIF de ramener nos collègues du Rwanda afin qu’ils comprennent qu’aucun pays ne peut accepter la violation de l’intégrité territorial,” a déclaré l’honorable André Mbata, Député national. 

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Diplomatie Parlementaire, RDC : la situation sécuritaire dans l’Est du pays au cœur d’une mission de bons offices de l’APF à Kinshasa

  Tel que décidé lors de la 49ème session plénière de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie tenue à Montréal au Canada du 5 au 9 Juillet 2024 et lors de la 16ème conférence des Présidents de la Région Afrique tenue à Brazzaville du 14 au 15 avril 2025, la mission de bons offices de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie à Kinshasa a démarré le lundi 26 mai 2025 dans la Salle de Banquet du Palais du Peuple.

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Durant 2 jours, soit du 26 au 27 mai, la délégation de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie a procédé à des consultations de toutes les couches sociopolitiques congolaises.

Cette mission parlementaire de haut niveau constitue une première étape dans la concrétisation de l’engagement de l’APF dans une démarche de bons offices en soutien aux efforts de paix en République Démocratique du Congo et dans la région des Grand-lacs.

La mission entend user de la diplomatie parlementaire comme instrument pour le retour de la paix dans l’Est du Pays poursuit les objectifs suivants :

  • Assurer un suivi rigoureux et continu des engagements pris par les exécutifs dans le cadre des accords de Paix ;
  • Obtenir de la part des Gouvernements une redevabilité régulière, dans un esprit de transparence et d’établissement de relations de confiance mutuelle
  • Veiller à ce que le respect du droit international humanitaire, notamment la protection des civils, soit inscrit dans la mise en œuvre des accords ;
  • Suivre spécifiquement la prévention des violences faites aux Femmes et aux Filles en zone de conflit, en lien avec les mécanismes de justice et de réparation ;

En première ligne de cette grande activité résultant d’une diplomatie parlementaire agissante, le président de l’Assemblée Nationale de la RDC, le Professeur Vital Kamerhe accompagné de son collègue du sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a, dans son mot d’ouverture, salué la matérialisation de cette initiative longuement attendue et voulue par le Parlement Congolais. A cette occasion, le Speaker de la Chambre Basse du Parlement appelle à une condamnation du Rwanda.

Le Président de l’APF, Hilarion ATONG, a tout en remerciant son hôte pour l’accueil, rassure de la détermination de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie qui ne cautionne pas le silence des Élus du Peuple face à cette atroce situation et veut à travers cette initiative construire des ponts et non alimenter les fractures afin de parvenir à une paix retrouver dans l’Est de la RDC en promouvant un dialogue entre parlementaires Congolais et Rwandais.

Après Kinshasa, la mission de bons offices de l’APF va également se rendre au Rwanda, toujours dans le cadre de la médiation entre les deux Pays.

La Pros.

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Révolution de la conscience révoltée (15) : L’Alliance des Traîtres

Par Jonas Tshiombela

Avocat du peuple

Kinshasa, 27 mai 2022. Par un étrange retournement d’histoire, ceux qui hier s'accusaient de crimes, de trahison ou d’incompétence se retrouvent aujourd’hui côte à côte, unis non pas par l’amour du Congo, mais par la peur de perdre définitivement leur pouvoir, leur influence et leur accès aux privilèges. Kabila, Nangaa, Katumbi, Diongo, Fayulu, Sessanga : autant de noms qui, à des époques différentes, ont promis au peuple justice et renouveau, mais qui aujourd’hui semblent tous prêts à pactiser avec l’impardonnable.

 Le bal des incohérences

En 2012, Joseph Kabila faisait appel à la nation pour résister aux rebelles du M23, accusés à juste titre d’être les marionnettes du Rwanda. Aujourd’hui, c’est auprès de ces mêmes milices que l’ancien président trouve un corridor de retour, accueilli à Goma comme un héros par ceux qui l’avaient combattu militairement. Une alliance contre-nature, validée par Paul Kagame, l’homme dont les ambitions régionales ont toujours saigné l’est du Congo.

Pendant ce temps, Corneille Nangaa, jadis président de la CENI, qui défendait bec et ongles les résultats des élections de 2018, affirme aujourd’hui qu’ils étaient truqués. Il s’auto-désigne donc menteur et faussaire. Mais loin de se retirer honteusement, il appelle à une transition politique… avec lui aux commandes ! Il serait risible si ce n’était aussi tragique.

 La normalisation de la trahison

Comment expliquer que Moïse Katumbi, autrefois fer de lance de l’opposition contre Kabila, tolère que son porte-parole célèbre le retour de ce dernier sans broncher ? Où sont les principes qui faisaient de lui une alternative crédible ? Le silence de Katumbi n’est pas neutre. Il est complice.

Même Franck Diongo, qui a payé au prix fort son opposition à Kabila emprisonné, humilié, jugé dans son lit d’hôpital se montre désormais proche de Corneille Nangaa, fidèle parmi les fidèles de l’ancien régime. Une gifle à sa propre histoire.

Et que dire de Martin Fayulu, qui s’était érigé en icône du suffrage volé, et de Delly Sessanga, promoteur de la rigueur constitutionnelle ? Tous deux multiplient les signes de rapprochement avec des figures qu’ils ont jadis combattues. Pour quel idéal ? Aucun. Pour une place à la table des négociations, quitte à trahir leur propre électorat.

 Une opposition en décomposition

Ce que nous vivons n’est pas une recomposition politique. C’est une implosion morale. Une course effrénée à la récupération, où les principes sont piétinés au profit de stratégies d’alignement opportunistes. Le mot "opposition" ne signifie plus rien. C’est devenu un refuge pour les déçus du pouvoir, pas un sanctuaire pour les défenseurs du peuple.

 Le peuple doit trancher

Il est temps que le peuple congolais sorte de la sidération. Il n’existe pas de retour glorieux pour ceux qui ont trahi hier, encore moins pour ceux qui les rejoignent aujourd’hui. Ceux qui pactisent avec Kabila, Nangaa, ou les M23, pactisent avec la misère, le sang, le pillage et la souffrance du peuple congolais.

 Il ne peut y avoir de pardon sans justice

Le pardon sans mémoire est une complicité. La réconciliation sans vérité est une mascarade. Et le Congo n’a plus de temps pour les masques. Wait and see.

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