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CENCO : les Evêques déplorent la fermeture des banques et aéroports dans les zones occupées

Dans un message lu par le Secrétaire Général de la CENCO, Monseigneur Donatien Nshole, lors d’une conférence de presse organisée à Kinshasa le vendredi 16 mai dernier, les Evêques de l’église catholique du Congo ont fustigé la fermeture des banques et aéroports dans les zones occupées par l’armée rwandaise avec leurs supplétifs de l’AFC/M23. Les prélats catholiques sollicitent l’implication du Gouvernement pour apporter des solutions immédiates en vue de favoriser la vie économique dans cette partie du territoire et demandent aussi aux autorités de bien vouloir aider la population face à cette impasse persistante. C’était à l’occasion de la 62ème assemblée plénière de la CENCO.

La CENCO déplore notamment, la crise sécuritaire en République Démocratique du Congo, et la crispation du climat politique, la détérioration de la situation socio-économique dans plusieurs facettes, plus précisément dans les provinces du Nord et Sud-Kivu occupées par les rebelles de l’AFC/ M23 soutenu par le Rwanda.

«Au moment où le pays a plus que besoin d’être uni et de renforcer la cohésion nationale, nous assistons à une grande crispation du climat politique. Les consultations pour la formation d’un Gouvernement d’union nationale avec pour objectif la décrispation du climat politique sont faites dans un environnement difficile qui ne permet pas d’atteindre les résultats escomptés. Malgré les interpellations du Chef de l’Etat relatives au fonctionnement du système judiciaire et la tenue des Etats généraux de la justice, celle-ci continue à être manipulée par les plus forts. En plus, les scandales étalés au grand jour dans le traitement des contentieux électoraux sont malheureusement restés impunis jusqu’à présent.

A cela, nous pouvons ajouter des cas de spoliations de terrains, dont l’Eglise catholique est aussi victime, qui sont devenus davantage une pratique courante », disent les évêques dans le message lu par le Secrétaire Général de la CENCO, Mgr Donatien Nshole.

Sur le plan socio-économique et humanitaire, les Evêques manifestent leur indignation par rapport à la précarité de la vie socioéconomique des congolais, précisément ceux qui vivent dans les territoires occupés.

« Les moyens consentis par le Gouvernement pour répondre à l’effort de guerre impactent négativement l’économie du pays et affectent la vie des congolais, surtout dans l’Est. La fermeture des banques et aéroports dans les territoires sous le contrôle de L’AFC/M23, impose à plusieurs familles les conditions de vie difficile et précaires. Nous exprimons notre compassion et notre proximité spirituelle à toutes les victimes de ces situations dramatiques », ont-ils poursuivis.

Entre-temps, la population civile continue à espérer à la démarche de la diplomatie initiée par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi afin de retrouver une paix durable et une décrispation de la crise sécuritaire qui prévaut dans l’Est du pays.

Devant cette situation difficile, les Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) ont appelé les gouvernants à mettre en place le Pacte Social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs.

Selon eux, seule la paix est prioritaire.

Hardi Moyo

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Ministère de l’Intérieur : Jacquemain Shabani lance la mise en œuvre de la loi sur les droits des peuples autochtones pygmées

Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a présidé une cérémonie officielle, ce mardi 20 mai au Palais du Peuple à Kinshasa, sur l’atelier national de présentation du cadre de concertation multi-acteurs pour la mise en œuvre de la loi n°22/030 du 15 juillet 2022, relative à la protection et à la promotion des droits des peuples autochtones pygmées.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre Shabani a salué un moment qualifié de « concrétisation d’un engagement national profond » en faveur des peuples autochtones.

« Il ne suffit pas d’avoir un texte juridique, il faut aussi créer les instruments efficaces et inclusifs de sa mise en œuvre », a-t-il affirmé.

Institué par un arrêté ministériel en date du 2 avril 2025, le Cadre de concertation multi-acteurs se présente comme un espace de dialogue structuré, réunissant les différentes parties prenantes engagées dans la mise en œuvre de la loi, a-t-il souligné.

Il repose sur trois structures : une assemblée plénière, un comité de pilotage et un secrétariat, chacune dotée de rôles spécifiques visant à garantir la cohérence, la transparence et l'efficacité du dispositif.

Le ministre a également réaffirmé la volonté du gouvernement, sous l’autorité du Président Félix Antoine Tshisekedi, de garantir une application pleine et entière de la loi.

Patrick Saidi, coordonnateur de la Dynamique des groupes des peuples autochtones a, quant à lui, salué ce moment comme une avancée historique et un tournant majeur dans la lutte pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones pygmées.

«Nous participons aujourd’hui à une étape cruciale, celle de la vulgarisation et de la mise en œuvre concrète de la loi. C’est un moment d’espoir, mais aussi de responsabilité collective », a-t-il déclaré en mettant en lumière les attentes des communautés autochtones, et en insistant sur l’urgence de traduire les principes de la loi en actions concrètes.

Selon lui, cela passe par l’élaboration rapide et participative des décrets d’application notamment, celui instituant la commission interministérielle en charge de cette tâche, ainsi que la mise en place du fonds national de développement des peuples autochtones. Ces outils, a-t-il souligné, sont indispensables pour rendre la loi réellement opérationnelle.

Patrick Saidi a également insisté sur l’importance de la coordination entre les multiples acteurs impliqués: autorités nationales, administrations provinciales, organisations de la société civile, partenaires techniques et financiers afin d’éviter les chevauchements, les malentendus et les conflits d’interprétation.

Il a notamment évoqué le cas du Tanganyika, où une mauvaise compréhension des enjeux autochtones a conduit à des tensions.

« Ce cadre de concertation est une réponse concrète à ce défi. Il permettra d’harmoniser les approches, de mutualiser les ressources et d’assurer que chaque acteur œuvre dans le même sens », a-t-il expliqué.

Il a également rappelé que la loi est d’application nationale, et que sa vulgarisation doit se faire sur tout le territoire, y compris dans les provinces où il n’y a pas de populations autochtones identifiées, afin de promouvoir une culture de respect, de tolérance et d’égalité.

Le coordonnateur de la Dynamique des groupes des peuples autochtones (DGPA) a exprimé sa satisfaction de constater que les peuples autochtones ne sont plus considérés comme des populations marginalisées, mais comme des citoyens à part entière, appelés à participer activement à la vie publique et au développement du pays.

« Il ne s’agit pas de créer une société parallèle pour les peuples autochtones, mais de garantir leur pleine intégration dans la société congolaise, dans le respect de leur identité, de leur culture et de leur dignité », a-t-il conclu.

Les prochaines étapes de ce processus incluront notamment une campagne de vulgarisation à l’échelle nationale de la loi pour la protection et la promotion des peuples autochtones pygmées , la rédaction de mesures d’application concrètes, la création d’une commission interministérielle, l’instauration d’un fonds national de développement pour les peuples autochtones, ainsi que la mise en place d’un cadre réglementaire sur le consentement libre, préalable et éclairé.

Les participants à cet atelier ont salué l’engagement des autorités congolaises ainsi que la mobilisation des partenaires techniques et financiers, considérant cette initiative comme un jalon déterminant pour l’inclusion, la cohésion nationale et le respect des droits fondamentaux des peuples autochtones en République démocratique du Congo.

Jackson Mutamba

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Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble , CENCO-ECC : Tshisekedi reste incontournable dans le succès de ce processus de paix !

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a reconnu au cours de sa 62ème assemblée plénière que Félix Tshisekedi, en tant que Chef de l’Etat, reste le passage obligé pour le succès du Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble dans la région des Grands Lacs. Pour l’abbé Donatien N’shole, la CENCO et l'ECC attendent d'être reçus par le Président de la République pour lui présenter le rapport des consultations qu'elles ont menées auprès des forces politiques et sociales nationales ainsi qu'à l'international pour leur projet de Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs.

Et, le Secrétaire Général de la CENCO d’indiquer que ce rapport est déjà disponible, mais la primeur en est réservée au chef de l'Etat, avant de préciser : «Nous ne pouvons pas avancer sans l'accord du Chef de l'Etat. Nous l'avons pris au départ des consultations ; il avait salué l'initiative et l'avait trouvée louable. Au fur et à mesure que nous avancions, nous avons eu un autre son de cloche de ses lieutenants, mais en conscience, les deux Eglises ont fait ce travail qui est salutaire pour le pays. Le rapport est déjà là, mais la primeur, par respect pour le chef de l'Etat, lui est réservée. Aux dernières nouvelles, il a promis qu'il allait nous recevoir un de ces quatre matins. Donc, quand un chef de l'Etat donne sa parole à des pères spirituels, c'est sûr qu'il le fera. Nous comprenons que c'est un problème d'agenda. Nous sommes patients».

Par ailleurs, il a nuancé que si cette initiative n'a pas eu lieu, c'est parce que telle ou telle autre personne ou tel groupe ne l'a pas acceptée et d’ajouter : «Il n'y aura pas ce forum de consensus national sans les partis au pouvoir. Donc, à ce moment-là, nous, nous aurons fait notre travail. L'histoire retiendra que si cette initiative n'a pas eu lieu, c'est parce que telle ou telle autre personne ou tel groupe n'a pas accepté. S'ils ont des raisons de ne pas accepter et de nous proposer autre chose, nous applaudirons. Sinon, chacun assumera ses responsabilités. A chacun de jouer sa partition, et nous sommes confiants maintenant que les évêques sensibilisent tout le peuple de Dieu au moyen d'une neuvaine qui sera faite au niveau de tout le pays. Ce sera l'occasion pour ceux qui ne sont pas au courant de l'initiative de comprendre».

En attendant, a-t-il enchainé, dès la semaine prochaine, l'appel à manifestation sera lancé pour le recrutement des scientifiques intéressés par les thématiques qui doivent être abordées lors du forum national. Pour Mgr Nshole : « Il s'agit d'identifier les personnes intéressées pour qu'on leur propose les méthodologies plus efficaces, qu'elles se mettent déjà au travail, et quand les conditions seront réunies, nous aurons gagné du temps. Donc, pour le moment, nous attendons que le chef de l'Etat nous reçoive et nous dise ce qu'il pense ».

Enfin, le Secrétaire Général de la CENCO a apprécié les efforts diplomatiques « fournis » par le gouvernement pour le retour de la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo, occupé par l'armée rwandaise et déstabilisé depuis trois ans en concluant : « Nous reconnaissons le bien-fondé et la valeur des différents pourparlers internationaux menés dans l'objectif de ramener la paix en RDC et dans la région des Grands Lacs».

Le Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs vise à promouvoir la coexistence pacifique et la solidarité entre les peuples, les communautés et les Etats dans la région des Grands Lacs.

La Pros.

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Kongo Central : la FEC annonce la tenue d’une Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective pour le 5 juin

 La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Kongo Central convoque ses membres opérateurs économiques à une Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective le jeudi 5 juin 2025 à 11h00 à Matadi. A l'ordre du jour figurent notamment, la présentation du rapport d'activités, la décharge de gestion du Conseil Provincial et l'élection de ses nouveaux membres. La FEC rappelle que seuls les membres en règle de cotisation pourront voter et être éligibles, et que les candidatures au Conseil Provincial doivent être déposées au plus tard 5 jours ouvrables avant l'assemblée.

FEC

Fédération des Entreprises du Congo

Direction Provinciale du KONGO CENTRAL

COMMUNIQUE A L'INTENTION DES OPERATEURS ECONOMIQUES MEMBRES DE LA FEC/KONGO CENTRAL

Le Président du Conseil Provincial de la FEC/Kongo Central invite tous les opérateurs économiques membres de la FEC à prendre part à l'Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective de la FEC/KONGO CENTRAL se tiendra le jeudi 05 juin 2025 à 11 heures précise dans la salle de conférences de la FEC/Kongo Central, place Damar à Matadi.

A l'ordre du jour figurent les points suivants :

1) Présentation du rapport du Conseil Provincial sur les activités du groupement et la situation matérielle et morale des entreprises de son ressort ainsi que les comptes de l'exercice écoulé ;

2) La décharge de sa gestion à accorder au Conseil Provincial ;

3) La Détermination du nombre de membres du Conseil et leur élection pour le nouvel exercice.

Il convient de vous rappeler que le dernier alinéa de l'article 18 des statuts confère le droit au vote et d'éligibilité aux seuls membres en règle des cotisations.

Par ailleurs, suivant l'article 57 de nos statuts, les candidatures aux fonctions de membres du Conseil Provincial doivent être adressées, par écrit au Directeur Provincial au plus tard 5 jours ouvrables avant la date de l'Assemblée Provinciale élective.

Cordiale bienvenue à tous

Fait à Matadi, le 12 mai 2025.

Pour le Président empêché

Abdallah SKEIKI,

Vice-Président Provincial

 

 

Kongo Central : la FEC annonce la tenue d’une Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective pour le 5 juin
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Samedi étant un jour non ouvrable, Vendredi 16 mai 2025 : le Gouvernement décrète une journée fériée en hommage aux FARDC !

 Dans un communiqué officiel, intercepté sur la toile, le Gouvernement, par le truchement du Ministère de l’Emploi et Travail, déclare chômée et payée, sur l’ensemble du territoire national, la Journée du vendredi 16 mai 2025 en hommage aux FARDC. Le changement de calendrier de travail dans le secteur public justifie cet ajustement étant donné que la date du 17 mai tombe, cette année, un samedi.

COMMUNIQUE OFFICIEL

N°.004 /CAB/MIN.ET/EAN/RK/05/2025

Il est porté à la connaissance du public que, conformément à l'Ordonnance n°23-042 du 30 mars 2023 fixant la liste des jours fériés légaux en République Démocratique du Congo, la journée du samedi 17 mai 2025, journée nationale des Forces Armées, est déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. Cependant, étant donné que ce jour férié coïncide avec un samedi qui est un jour non ouvrable dans le secteur public au terme de l'article 1er du décret n°24/09 du 17 février 2024 portant règlement d'administration relatif à la discipline, le congé relatif à ce jour est avancé au vendredi 16 mai 2025 pour les administrations publiques et autant pour les Entreprises et Etablissements de toute nature.

Fait à Kinshasa, le 14 MAY 2025

Ephraïm Akwakwa Nametu

Samedi étant un jour non ouvrable, Vendredi 16 mai 2025 : le Gouvernement décrète une journée fériée en hommage aux FARDC !
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