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Quand un soupçon de fraude révèle une leçon d’inclusion !

Mercredi 2 juillet 2025, dans une salle de classe improvisée des bâtiments administratifs du grand Collège Boboto, à la Gombe, les gestes parlent plus fort que les mots. Les mains virevoltent, les sourires s’échangent, et les regards brillent d’une fierté discrète. Albert Zeufack, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour l’Angola, le Burundi, la RDC et São Tomé-et-Principe, observe, ému. Il est venu voir. Il repartira émerveillé.

Tout avait pourtant commencé dans le doute. Quelques semaines plus tôt, une alerte inhabituelle remonte aux oreilles de la firme logistique chargée de l’organisation matérielle de la Formation à l’Initiative Personnelle (FIP), un pilier de la sous-composante Soutien aux femmes micro-entrepreneures du Projet TRANSFORME. Parmi les milliers de femmes qui s’affairent aux opérations de contrôle physique avant la formation offerte par le Projet, une dizaine, toutes inscrites pour la même session, présentent un détail troublant : un seul et même numéro de téléphone de contact. En matière de contrôle, c’est un signal rouge. Soupçon de fraude. Fausse identité ? Dossier fictif ? Le contrôle physique organisé est immédiatement corsé pour ce groupe.

Mais la vérité, comme souvent, se cache derrière les apparences. Le numéro appartient à une structure d’accompagnement de femmes sourdes et muettes. Toutes les femmes concernées sont malentendantes. Et toutes ont été référées par des associations communautaires, comme l’église La Chapelle des Vainqueurs ou Sang Précieux, dans le cadre de l’appel à candidatures du Projet TRANSFORME. Le soupçon se dissipe. Reste un défi de taille : comment intégrer ces femmes dans un programme qui, jusqu’ici, n’avait prévu ni interprètes, ni supports adaptés à leur handicap ? Le Projet TRANSFORME avait mis un point d’honneur à identifier des salles de formation équipées de rampes d’accès, mais pas aux langues des signes. La réponse ne tarde pourtant pas.

En quelques jours, des interprètes sont recrutés. Ils suivent une immersion de six semaines dans les classes classiques pour s’approprier les concepts de la formation. Les manuels sont traduits en langue des signes écrite, adaptée aux origines linguistiques des participantes. Une classe spéciale est ouverte, avec un rythme intensif : trois sessions par semaine. Les débuts sont laborieux. Les écarts de niveau se font sentir. Mais la volonté, elle, ne faiblit pas.

« C’est une aventure humaine », confie Michel Kahasha, le directeur de la firme logistique, visiblement touché. La formatrice affectée à ce groupe s’investit corps et âme. Les interprètes aussi. Ils prolongent même les cours jusque dans les foyers. Et les résultats sont là. Ce mercredi, l’une des participantes présente fièrement ses produits : des gratana (croquettes) et des nyampoules (copeaux de noix de coco caramélisés), désormais emballés dans des sacs et pots plastiques soigneusement présentés. Une application concrète des enseignements reçus.

Albert Zeufack est émerveillé. Dans les échanges, toutes les femmes veulent s’exprimer, mais leur message est le même que celui porté par les quatre à qui la parole est accordée : « nous avons toujours été marginalisées dans les autres projets soutenus par la Banque mondiale, mais TRANSFORME nous a valorisées ». Elles remercient la Banque mondiale pour cette considération qui leur permet d’envisager l’avenir avec sérénité grâce aux compétences et à la subvention en nature qu’elles vont recevoir. En fait, Albert Zeufack se montre sensible. A sa façon, avec les gestes traduits amplifiés par les interprètes, il fait un constat : Ces femmes nous rappellent que l’inclusion n’est pas un supplément d’âme, mais une exigence. Il promet de devenir le champion de l’inclusion des personnes vivant avec un handicap dans tous les projets de la Banque mondiale en RDC. Et donne instruction pour que toutes les bénéficiaires de cette classe spéciale soient alignées à la subvention, sans filtre supplémentaire. Sa conviction est claire en fait comme il le dit aux responsables de l’Unité de coordination de TRANSFORME : « Je suis ici aujourd’hui parce que le travail que vous faites — permettre à des femmes malentendantes de devenir entrepreneures, de générer des revenus pour leurs familles — c’est exactement ce qui définit le mandat de la Banque mondiale. »

Il marque une pause, et poursuit : « Ces dames sont la raison d’être de la Banque mondiale. Voilà pourquoi, lorsque j’ai appris qu’elles étaient là pour ces formations, j’ai tenu à venir les saluer et les encourager. À cause de leur handicap, ces femmes sont trop souvent délaissées dans nos communautés et dans les projets de développement. Ce projet [TRANSFORME] prouve qu’elles peuvent réussir, qu’elles peuvent s’occuper de leurs enfants, de leur famille. Et c’est exactement ce que nous devons soutenir. Nous allons continuer à travailler avec le gouvernement pour qu’on ne les laisse plus de côté. Elles sont des citoyennes à part entière. Elles sont des ambassadrices pour toutes les autres femmes handicapées, qu’elles soient malentendantes ou à mobilité réduite. »

Et de conclure, dans un souffle : « Nous sommes très heureux d’avoir contribué à leur donner cette formation. Nous allons suivre leur parcours, pour que demain, nous soyons ici à célébrer leur succès. »

Ce qui avait commencé comme un soupçon de fraude s’est transformé en leçon d’inclusion. Une aventure silencieuse, mais profondément éloquente. Et dans les gestes précis de ces femmes, c’est toute une société qui apprend, enfin, à écouter autrement.

Cellule de communication de l’UCP-TRANSFORME

Quand un soupçon de fraude révèle une leçon d’inclusion !
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RDC-Chine : Félix Tshisekedi et Zhao Bin plantent le décor du raffermissement des relations bilatérales !

Le Président Félix Tshisekedi a accordé une audience, ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, à Monsieur Zhao Bin, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en République Démocratique du Congo (RDC).

 

Pendant près d’une heure, le Chef de l’État et son hôte ont passé en revue les différents projets de coopération en cours et ceux qui doivent être mis en œuvre.

 « Je lui ai fait une présentation des projets de coopération qui sont en cours et ceux qui doivent être mis en œuvre entre nos deux pays dans différents domaines : politique, économique, militaire, minier et des infrastructures », a fait savoir l’Ambassadeur Zhao Bin. Le diplomate chinois a révélé que « le Président a exprimé sa volonté de continuer à travailler avec la Chine pour réaliser un résultat gagnant-gagnant dans la coopération entre nos deux pays ».

« Il est pleinement confiant dans le développement du partenariat stratégique de coopération globale qui unit la Chine et la République Démocratique du Congo », a rassuré l’Ambassadeur Zhao Bin. La Chine et la RDC entretiennent d’excellentes relations de coopération bilatérale marquées par un partenariat à la fois commercial et diplomatique.  Le Président Félix Tshisekedi avait pris part, du 04 au 06 septembre 2024 à Beijing, en Chine, à la 9è édition du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC2024). Une année plus tôt, il était l’invité spécial de son homologue chinois XI Jing, dans le cadre d’une visite d’État.

La Pros.

 

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30 juin 1960-30 juin 2025 : 65 ans d'indépendance

" Nous peuplerons ton sol

Et nous assurerons ta grandeur. "

Je pense que nous avons passé 65 ans de notre indépendance à concrétiser notre premier engagement, contenu dans la première phrase de cet extrait de notre hymne national. Puisque de 14 millions d'habitants que comptait le Congo en 1960, nous avons aujourd'hui, en 2025, franchit la barre de 110 millions d'habitants. Félicitations à tous nos compatriotes pour cette performance. Le seul problème avec cette croissance exponentielle de la population est que la construction des infrastructures socio-économiques (hôpitaux, écoles, universités, routes, logements, entreprises...) n'a pas suivi au même rythme. Ce qui représente un grave danger, une bombe à retardement.

Le moment est venu maintenant de s'occuper de la seconde partie du serment : " assurer la grandeur du Congo. " Pour cela, il nous suffit juste de changer notre manière de gérer la chose publique en appliquant ce conseil du Roi des Belges, Baudouin 1er, contenu dans son discours prononcé le 30 juin 1960 à Kinshasa (Léopoldville):

"Vos dirigeants connaîtront la tâche difficile de gouverner. Il leur faudra mettre au premier plan de leurs préoccupations, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, les intérêts généraux du pays. Ils devront apprendre au peuple congolais que l'indépendance ne se réalise pas par la satisfaction immédiate des jouissances faciles, mais par le travail, par le respect de la liberté d'autrui et des droits de la minorité, par la tolérance et l'ordre, sans lesquels aucun régime démocratique ne peut subsister. "

Apparemment, en 65 ans d'indépendance, nous avons du mal à assimiler cette leçon de leadership cohésif. Et seul le leadership cohésif nous permettra de réaliser ce rêve de Patrice Emery Lumumba qu'il nous a légué dans son célèbre discours du 30 juin 1960:

" Nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l'Afrique toute entière ".

Alors qu'aujourd'hui, nos 65 ans de mauvaise gouvernance ont fait de la RDC la risée de toute l'Afrique.

Malgré tout, ma conviction reste intacte : " l'avenir du Congo est beau " dixit Patrice Lumumba.

Bonne fête de l'indépendance à vous tous mes amis et compatriotes !

Thomas Luhaka Losendjola

Passionné du Congo

30 juin 1960-30 juin 2025 : 65 ans d'indépendance
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Le Royaume-Uni devient co-président du Groupe de Coordination des Partenaires (GCP)

Kinshasa, le 1er juillet 2025 – A partir du 1er juillet, le Royaume-Uni assure la co-présidence du Groupe de Coordination des Partenaires (GCP) pour une durée de six mois, avec Bruno Lemarquis, le Représentant Spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies, Coordonnateur résident des Nations Unies et Coordonnateur des opérations humanitaires en République démocratique du Congo.

Le Groupe de Coordination des Partenaires techniques et financiers (GCP) est un espace de dialogue et de coordination étroite avec les structures gouvernementales en matière de politique et de mise en œuvre des projets. Le GCP comprend des pays tels que l’Allemagne, la Belgique, les États-Unis, la France, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et l’Union européenne ainsi que les institutions financières internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds Monétaire International, et la Banque africaine de développement.
Peter Fernandes Cardy, Chef de Coopération à l’Ambassade du Royaume-Uni en RDC, a déclaré :
« Je suis honoré d’assumer la co-présidence du Groupe de Coordination des Partenaires (GCP). C’est une excellente opportunité de soutenir l’agenda du gouvernement congolais et de travailler avec nos partenaires dans un objectif commun : continuer à renforcer nos partenariats pour accompagner la croissance, l’investissement, et relever ensemble certains des plus grands défis au niveau national et mondial, notamment la paix, la sécurité, le climat et la nature. Garantir un impact réel pour les citoyens est au cœur de notre engagement. »

Le Royaume-Uni devient co-président du Groupe de Coordination des Partenaires (GCP)
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RDC : Félix Tshisekedi tend la main à l'opposition pour renforcer la cohésion nationale

Le président congolais, Félix Tshisekedi. «Il est temps de transcender les clivages. Notre unité n’est pas une option, c’est une condition de survie», a déclaré le chef de l’État.

En République démocratique du Congo (RDC), se dirige-t-on vers un dialogue national ? On l’a entendu en début de semaine, le président Félix Tshisekedi, dans son discours à l’occasion de la fête de l’indépendance du pays, a appelé à la mobilisation de toutes les forces vives autour d’un même idéal. Une main tendue vers l’opposition.

«Il est temps de transcender les clivages. Notre unité n’est pas une option, c’est une condition de survie», a déclaré le chef de l’État lundi lors de son discours, rappelant sa rencontre avec l’opposant Martin Fayulu, qu’il a qualifiée d’étape importante vers une politique de réconciliation.

Sous quelle forme ?

Une main tendue vers l’opposition, mais sous quelle forme ? De source proche de la présidence, on rappelle que le chef de l’État veut renforcer la cohésion nationale et qu'à l’issue de sa rencontre avec les responsables des églises catholique et protestante, le président Tshisekedi a mis en place un groupe de travail chargé de réfléchir à un cadre de dialogue.

Élargir

Il a également demandé à la CENCO - ECC – porteurs d’une proposition de pacte social – d’élargir leur initiative à d’autres responsables religieux. Il ne s’agit pas encore tout à fait du dialogue national souhaité par l’opposition, mais l'on s’en rapproche. « Si Félix Tshisekedi veut adhérer au pacte social, nous ne pouvons que nous en féliciter », a réagi le principal parti d’opposition de RDC, Ensemble, de Moïse Katumbi.

RFI

RDC : Félix Tshisekedi tend la main à l'opposition pour renforcer la cohésion nationale
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Accusé d’usurper la qualité d’avocat , RDC : Samuel Mbemba met fin à toute confusion !

Après que des rumeurs visant à discréditer sa personne ont été propagées sur les réseaux sociaux, il décide de passer à l’action. Maître Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice, a annoncé, le mercredi 2 juillet 2025, son intention de porter plainte à Bruxelles contre Jean-Jacques Mamba Kabamba, membre du mouvement terroriste de l’AFC/M23. Cette décision fait suite à des accusations de faux et usage de faux portées par ce dernier à l'encontre du ministre.

La controverse a éclaté suite à une publication de Jean-Jacques Mamba sur son compte X en date du lundi 30 juin 2025. Dans son message, il affirmait que le Vice-Ministre Samuel Mbemba serait un "faussaire", qu'il ne détiendrait pas de master en droit de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et aurait utilisé un faux diplôme de cette même université pour s'inscrire en études doctorales à l'Université de Kinshasa (UNIKIN). Il a également soutenu que le Vice-Ministre devrait être poursuivi en justice pour ces faits.

Face à ces allégations qu'il qualifie de graves et infondées, l'entourage du Ministre, qui assure l'intérim du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a réagi promptement par le biais d'un communiqué de presse.

Dans ce communiqué, la cellule de communication de Maître Samuel Mbemba Kabuya a formellement démenti les accusations. Elle confirme que le Ministre ‘’a bel et bien un master en droit de l'ULB

Pour étayer cette affirmation, le communiqué cite une longue liste de témoins qui auraient partagé son parcours académique ou professionnel. Parmi eux figurent d'anciens condisciples aujourd'hui connus à Kinshasa, tels que Steve Lusinde de la société Orange, Marco Kuyu (DGA ARE), ainsi que les avocats Serge Tshitembu et Yannick Tshikaya.

La défense de Me Samuel Mbemba s'appuie également sur le témoignage de nombreux confrères encore à Bruxelles, dont Dieudonné Ilunga, Adar Binzunga, Albert Vangu Du Phaka, Jean Marc Picard et Marie Françoise Dubuffet. Des professeurs congolais passés par l'ULB et qui l'y auraient vu, comme Segihobe, Ivon Mingashang, Remy Lumbu, Ngonda Nkoy et Vicky Elongo, sont aussi mentionnés.

Enfin, le communiqué rappelle un fait notable de sa carrière : ‘’Maître Samuel Mbemba Kabuya avait prêté serment au Barreau de Bruxelles et y a défendu de nombreux compatriotes avant de rentrer au pays’’. Un élément qui renforce l'image de ses qualifications juridiques en Belgique.

La Pros.

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Après que des rumeurs visant à discréditer sa personne ont été propagées sur les réseaux sociaux, il décide de passer à l’action. Maître Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice, a annoncé, le mercredi 2 juillet 2025, son intention de porter plainte à Bruxelles contre Jean-Jacques Mamba Kabamba, membre du mouvement terroriste de l’AFC/M23. Cette décision fait suite à des accusations de faux et usage de faux portées par ce dernier à l'encontre du ministre.

La controverse a éclaté suite à une publication de Jean-Jacques Mamba sur son compte X en date du lundi 30 juin 2025. Dans son message, il affirmait que le Vice-Ministre Samuel Mbemba serait un "faussaire", qu'il ne détiendrait pas de master en droit de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et aurait utilisé un faux diplôme de cette même université pour s'inscrire en études doctorales à l'Université de Kinshasa (UNIKIN). Il a également soutenu que le Vice-Ministre devrait être poursuivi en justice pour ces faits.

Face à ces allégations qu'il qualifie de graves et infondées, l'entourage du Ministre, qui assure l'intérim du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a réagi promptement par le biais d'un communiqué de presse.

Dans ce communiqué, la cellule de communication de Maître Samuel Mbemba Kabuya a formellement démenti les accusations. Elle confirme que le Ministre ‘’a bel et bien un master en droit de l'ULB

Pour étayer cette affirmation, le communiqué cite une longue liste de témoins qui auraient partagé son parcours académique ou professionnel. Parmi eux figurent d'anciens condisciples aujourd'hui connus à Kinshasa, tels que Steve Lusinde de la société Orange, Marco Kuyu (DGA ARE), ainsi que les avocats Serge Tshitembu et Yannick Tshikaya.

La défense de Me Samuel Mbemba s'appuie également sur le témoignage de nombreux confrères encore à Bruxelles, dont Dieudonné Ilunga, Adar Binzunga, Albert Vangu Du Phaka, Jean Marc Picard et Marie Françoise Dubuffet. Des professeurs congolais passés par l'ULB et qui l'y auraient vu, comme Segihobe, Ivon Mingashang, Remy Lumbu, Ngonda Nkoy et Vicky Elongo, sont aussi mentionnés.

Enfin, le communiqué rappelle un fait notable de sa carrière : ‘’Maître Samuel Mbemba Kabuya avait prêté serment au Barreau de Bruxelles et y a défendu de nombreux compatriotes avant de rentrer au pays’’. Un élément qui renforce l'image de ses qualifications juridiques en Belgique.

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RDC : Félix Tshisekedi lance le forum national sur le droit à la réparation

Dans sa volonté manifeste d’écrire l’histoire autrement et en y joignant à la fois paroles et actes, le Président de la République Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, accompagné de la distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a procédé solennellement au lancement du Forum national sur le droit à la réparation des victimes. Une cérémonie officielle qui a eu lieu mardi 1er juillet 2025 au Centre Culturel et Artistique des Pays d’Afrique Centrale (CCAPAC).

Pour le Fonds National de Réparation des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) qui organise cet événement, avec l'appui du ministère des Droits humains, ces assises, prévues du 1er au 4 juillet dans la capitale congolaise, sont « un moment d'écoute, d'engagement et de construction collective autour de la justice pour les victimes».

«Il est temps de transformer la douleur en action, le silence en parole et les engagements en réparation concrète», a déclaré le chef de l’Etat.

Par ces mots tirés de l’allocution du Chef de l’Etat, les victimes peuvent y trouver la détermination avérée du Gouvernement à apporter des solutions idoines en ralliant paroles et actes dans ce processus de réparation des victimes de GENOCOST de la guerre de six jours de Kisangani en juin 2000.

Marquant une rupture décisive avec l’oubli, l’indifférence et l’impuissance, ce forum national qui s’étend sur 4 jours, soit du 1er au 4 juillet, revêt un caractère plus exigeant à l’endroit de la République qui y porte plus d’engagements dans l’objectif de placer la dignité des victimes au cœur de sa quête et de sa réconciliation.

Conscient des enjeux des assises dans la réhabilitation des victimes de cette guerre de six jours, le Président de la République Félix Tshisekedi a réaffirmé que

«La RDC ne pourra se construire sur des blessures ignorées. La réparation n’est ni un privilège, ni une faveur, ni un acte d’assistance : c’est un droit fondamental, un devoir de Justice», a insisté Félix Tshisekedi.

Félix Tshisekedi a rappelé que ces victimes ont droit à une prise en charge efficace dans une inclusion perpétuelle pour un Congo grand et fort au cœur de l’Afrique.

« Nous leur devons la vérité, la justice, la répétition. Et surtout, nous leur devons un avenir où plus jamais ces atrocités ne se reproduisent. C’est aussi avec elle, sans exclusion aucune, que le cœur du Grand Congo devrait battre avec courage », a-t-il martelé en rappelant l’urgence de la mise en place d’un environnement paisible dans la justice.

La réparation, une action au-delà d’un soutien financier

Plus tôt dans la journée, le Directeur Général du FONAREV, Patrick Fata, a indiqué que ces travaux devaient permettre à la nation de franchir une étape importante. Pour lui, la réparation va au-delà du soutien financier : elle implique la reconnaissance, la reconstruction des vies brisées et le rétablissement du tissu social.

La Pros.

RDC : Félix Tshisekedi lance le forum national sur le droit à la réparation
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Réhabilitation, réinsertion et prévention, RDC : Jacquemain Shabani prépare la réponse de l’Etat face aux inondations

Le souvenir encore vif des pluies diluviennes qui ont ravagé Kinshasa les 4 avril et 14 juin 2025 hante encore les esprits. Face à ces tragédies qui ont causé d'immenses dégâts matériels et, plus douloureusement encore, des pertes en vies humaines, le gouvernement de la République Démocratique du Congo se mobilise avec détermination. Une réponse structurée prend forme, incarnée par le lancement, ce mercredi 2 juillet, d'un atelier crucial pour l'élaboration d'un plan de sortie de crise et de résilience.

Sous l'égide du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, cette initiative a rassemblé pendant deux jours les forces vives de la Nation. Des experts de plusieurs ministères, des représentants de structures étatiques et des organisations humanitaires unissent leurs compétences pour forger des solutions concrètes et durables. L'enjeu est de transformer le traumatisme de ces catastrophes en un levier pour une gestion plus efficace et préventive des risques naturels.

Loin des réponses ponctuelles, le plan envisagé se veut multidimensionnel et s'articule autour de trois axes temporels clairs pour une reconstruction à la fois humaine, matérielle et institutionnelle.

A court terme, l'urgence humanitaire. La priorité absolue est de soulager les souffrances immédiates. Cela passe par une organisation digne des obsèques pour les victimes, une mesure de respect et de compassion envers les familles endeuillées. Le gouvernement avait déjà pris en charge les funérailles des victimes des pluies d'avril. Il s'agit également d'assurer la réinsertion sociale des milliers de personnes déplacées, qui ont tout perdu dans les inondations. Dès le mois d'avril, environ 13 000 personnes avaient perdu leur domicile.

A moyen terme, la reconstruction des infrastructures. Les pluies ont mis en lumière la vulnérabilité des infrastructures de la capitale. Le plan prévoit donc la réhabilitation des routes, ponts, et autres ouvrages endommagés pour rétablir la normalité de la vie quotidienne et économique.

Enfin, pour le long terme, la prévention et la résilience. Tirant les leçons du passé, l'ambition est de bâtir un avenir plus sûr. Cet axe stratégique inclut des mesures de prévention des inondations, un renforcement des capacités institutionnelles pour mieux anticiper et réagir, ainsi qu'une adaptation globale aux effets durables du changement climatique, un phénomène qui rend ces événements météorologiques extrêmes plus fréquents. Les discussions portent notamment sur les questions cruciales d'aménagement du territoire pour contrer l'urbanisation anarchique qui aggrave l'impact des pluies.

Le Vice-Premier Ministre Shabani Lukoo, qui suit personnellement toutes les opérations liées à cette crise, a insisté sur la nécessité d'un travail de qualité pour des résultats satisfaisants. Il a rappelé que ce plan ne devait pas rester un simple document, mais devenir un outil de gestion de crise efficace et applicable sur l'ensemble du territoire national.

L'objectif affiché dépasse ainsi les seules frontières de Kinshasa. Il s'agit de doter la République Démocratique du Congo d'une véritable politique de gestion des catastrophes naturelles, en passant d'une logique de réaction à une culture de la prévention et de la résilience. Face à un défi colossal, le gouvernement affiche une volonté politique claire : protéger ses citoyens et construire un pays capable de faire face aux aléas climatiques de demain.

Nathan Mundele

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