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Sud-Kivu : une délégation gouvernementale au chevet des victimes des violences d’Uvira

Une importante délégation du gouvernement central, conduite par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a effectué ce vendredi une visite de réconfort à Uvira. Cette mission, qui intervient après les affrontements meurtriers du 8 septembre, visait à apaiser les esprits et à soutenir les populations du siège provisoire des institutions du Sud-Kivu.

Dès son arrivée, la délégation s'est rendue à l’Hôpital Général d’Uvira. Sur place, les quatre ministres présents ont constaté la situation des blessés, leur ont exprimé le soutien moral de la nation et ont remis une assistance financière au nom du gouvernement.

Le VPM Jacquemain Shabani a expliqué que cette mission, dépêchée par le Président de la République, avait pour but de calmer les tensions et de recueillir les doléances des différentes communautés.

« Nous avons été envoyés ici par le Chef de l'Etat pour rencontrer les forces vives du Sud-Kivu, principalement à Uvira. Cette mission vise à apaiser les esprits », a-t-il déclaré. Il a précisé qu'un Conseil provincial de sécurité s'était tenu avec le Chef d'Etat-Major des FARDC, le Commissaire Général de la PNC et d'autres responsables sécuritaires.

Le VPM a également lancé un avertissement contre les troubles à l'ordre public : « Il n'est pas toujours nécessaire de réagir par des manifestations publiques, surtout dans une zone en conflit comme le Sud-Kivu, car il risque d'y avoir des infiltrations. » Il a confirmé que la visite aux victimes et aux familles endeuillées était un devoir de compassion. «Nous avons effectué une visite à l’hôpital pour réconforter les victimes et avons rencontré les familles éprouvées. Nous avons partagé leur douleur », a-t-il ajouté, avant de promettre qu'un rapport détaillé serait soumis au Président Félix Tshisekedi afin que des solutions appropriées soient trouvées et que la cohésion communautaire soit restaurée.

Un geste salué par les forces locales

La démarche gouvernementale a été vivement saluée par les acteurs locaux notamment, les groupes de résistance Wazalendo et la société civile, qui y voient une marque de considération et d’écoute de la part du pouvoir central.

«Nous rendons hommage au Chef de l'Etat qui, encore une fois, a montré sa qualité de leader à l'écoute. Nous sommes là pour le rassurer que les Wazalendo sont au service de la Patrie, toujours loyaux au Chef de l'État et à son Gouvernement. Nous avons veillé au retour des institutions après avoir tenu bon au moment où Uvira risquait de tomber entre les mains de l'ennemi », a affirmé le Dr Doudou Mirefu, coordonnateur des Wazalendo à Uvira. Intervenant dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par l'occupation de certaines localités du Sud-Kivu par l'armée rwandaise, cette mission gouvernementale est perçue par la population d'Uvira comme un signe d'espoir et un pas vers la restauration d'une paix durable.

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Rentrée parlementaire : Norbert Basengezi lance le débat sur des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales

Tandis que la rentrée parlementaire vient de s'annoncer bien que budgétaire et que les regards se tournent déjà vers l’échéance électorale de 2028, le Sénateur Norbert Basengezi Katintima a choisi de surprendre. L’ancien Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a pris de court la classe politique en appelant à un vaste débat sur les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, trois ans avant les scrutins.

Trois priorités sur la table

Tout est parti d’une matinée d’échanges politiques qu’il a initiée quelques jours plus tôt, réunissant experts, société civile, partis politiques et membres de son parti, l’Alliance des Nationalistes pour un Congo Émergeant (ANCE). A l’issue de cette rencontre, le Sénateur s’est présenté devant la presse, le samedi 13 septembre 2025, pour dévoiler ses propositions et remettre officiellement aux députés nationaux trois textes de réforme qu’il souhaite voir examinés dès à présent.

« Les réformes introduites à la dernière minute installent toujours la méfiance et la tension. Nous devons briser cette habitude dangereuse », a-t-il martelé, insistant sur la nécessité d’une réflexion « posée, inclusive et responsable ».

L’homme n’est pas étranger à l’univers électoral. Fort de son passage à la CENI, il cible trois chantiers majeurs. En premier lieu, il cible la Constitution avec des propositions sur la double nationalité, l’égalité homme-femme et l’élection directe des sénateurs et gouverneurs pour renforcer la légitimité démocratique.

Ensuite, la loi organique de la CENI dont il souhaite revoir la composition, en la confiant à des technocrates plutôt qu’à des délégués politiques, pour garantir son indépendance.

Et enfin, la loi électorale et l’identification des électeurs qu’il propose de transformer en une loi sur le recensement national, afin de doter le pays d’un fichier permanent et fiable.

Ouvrir le débat au-delà du Parlement

Si, en tant que Sénateur, il revendique le droit de déposer des propositions de loi, Norbert Basengezi insiste : « La légitimité de ces réformes dépendra de leur appropriation par la société. Les partis, la société civile, les experts… tous doivent participer à ce débat », a-t-il déclaré.

Pour l’ancien gestionnaire électoral, l’enjeu dépasse la technique juridique. C’est une question de stabilité politique et de développement : « Notre devoir, en tant que législateurs, est de préparer des élections apaisées et crédibles, capables de consolider l’unité nationale », a-t-il affirmé.

A ses côtés, Mme Sisi Asuka, Secrétaire Générale de l’ANCE, a salué cette initiative, la présentant comme un « geste de responsabilité et de patriotisme ».

En quête de réconciliation entre démocratie et développement

Cette sortie politique marque le retour sur le devant de la scène d’un acteur qui connaît de l’intérieur les faiblesses du système électoral congolais. Elle s’inscrit aussi dans une volonté claire : désamorcer les crises électorales à répétition qui rythment la vie politique congolaise depuis deux décennies.

En prenant les devants, Norbert Basengezi Katintima se positionne comme l’un des premiers artisans d’un chantier essentiel. Sa conviction, livrée à la presse, sonne comme un avertissement et un espoir : « Les bonnes élections font la stabilité du pays. Et la stabilité ouvre la voie au développement »

Bosco Kiaka

 

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Kinshasa : la CNDH lance le processus d’identification des DDH

Le siège de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), a servi de cadre, le vendredi 12 septembre 2025, à la cérémonie de lancement du processus d'identification et d'enregistrement des défenseurs des droits de l'homme (DDH) dans le pays.

C'est le président de cette institution citoyenne, Paul Nsapu, qui a lancé cette opération. Il était entouré du rapporteur Kimbumbu Dido et de Gisèle Kapinga, Commissaire nationale chargée des droits de la femme et de l'enfant.

«C'est avec un profond sens de responsabilité et une vive émotion que je prends la parole, en cette journée que nous voulons mémorable, pour marquer le lancement officiel du processus d'identification et d'enregistrement des DDH (Défenseurs des Droits de l’Homme) en RDC, ainsi que la présentation des outils techniques devant faciliter ce processus, notamment les fichiers d'enregistrement et d'identification», a déclaré Paul Nsapu, président de la CNDH-RDC.

Il a fait savoir que la CNDH amorce une nouvelle phase dans l'implémentation de la loi n°23/027 du 04 juin 2024, portant protection et responsabilité des DDH, soulignant que cette loi, fruit d'un plaidoyer soutenu et d'un engagement multipartite, consacre pour la première fois, en RDC, un statut juridique clair et une protection légale renforcée aux DDH.

«Ce processus vous est destiné. C'est votre sécurité, votre visibilité et votre légitimité qui sont au cœur de notre action aujourd'hui », a-t-il soutenu, relevant que son institution tend la main à ces DDH pour avancer ensemble dans un esprit de confiance, de transparence et de responsabilité.

Kinshasa est la province pilote, a précisé le président de la CNDH, et le processus débutera le 25 novembre prochain dans d'autres provinces du pays.

La CNDH a, à cette occasion, réitéré son engagement à travailler de manière transparente, inclusive et efficace, afin que l'identification et l'enregistrement des DDH ne soient pas perçus comme un mécanisme de contrôle, mais bien comme un outil de protection.

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Incident à N’Djili : la RVA entièrement responsable, la SNEL écartée de tout reproche !

La coupure d’électricité qui a plongé l’aéroport international de N’Djili dans le noir, le 12 septembre dernier, continue d’alimenter les débats dans l’opinion publique. Toutefois, un point apparaît désormais clairement : la Société Nationale d’Electricité (SNEL) n’est en rien impliquée dans cet incident. La Régie des Voies Aériennes (RVA) a reconnu et assumé l’entière responsabilité de cette situation, en relevant ses propres défaillances organisationnelles et techniques.

Un incident aux répercussions majeures

Cette panne, survenue alors que plusieurs vols étaient en cours d’atterrissage ou de décollage, avait suscité une vive inquiétude. Certains avions avaient même été contraints de se dérouter vers Brazzaville, tandis que l’appareil transportant le Chef de l’État se trouvait en phase d’approche.

Face à l’ampleur de l’événement, certains avaient tenté d’associer la SNEL à la coupure. Une démarche jugée « injuste et infondée » par plusieurs cadres de la Direction Kinshasa-Est, qui dénoncent une volonté délibérée de faire de l’opérateur public de l’électricité un bouc émissaire.

La RVA reconnaît ses propres manquements

Dans une correspondance officielle ayant conduit à la suspension du commandant de l’aéroport, le Directeur Général de la RVA a pointé du doigt des négligences internes. D’une part, le non-respect des instructions relatives à l’acquisition d’un inverseur, destiné à assurer la continuité de l’alimentation électrique en cas de coupure. D’autre part, l’incapacité du technicien de garde à appliquer le protocole prévu en pareille circonstance.

Ces dysfonctionnements internes, reconnus par la RVA elle-même, suffisent à expliquer l’incident sans qu’il soit nécessaire d’impliquer la SNEL, dont la fourniture d’électricité n’était pas en cause.

Une clarification nécessaire

« Les services compétents sont bien outillés et ne se laisseront pas manipuler. Les problèmes sont connus et ils relèvent exclusivement de la RVA. La SNEL ne doit pas être mêlée à ce dysfonctionnement », a déclaré un cadre de la Direction Kinshasa-Est.

Ce dernier a insisté sur la nécessité d’éviter toute confusion : l’incident de N’Djili procède d’une responsabilité interne à la RVA, qui en assume désormais les conséquences.

En conclusion…

Si la panne d’électricité survenue à l’aéroport international de N’Djili a révélé des failles préoccupantes dans la gestion des dispositifs de secours, elle a aussi permis de clarifier les responsabilités. Contrairement aux accusations hâtives, la SNEL est totalement dédouanée, la RVA reconnaissant, à travers sa direction générale, être seule comptable de l’incident.

Ce dénouement rappelle l’importance d’une meilleure coordination entre services techniques, afin de garantir la fiabilité des infrastructures stratégiques du pays et d’éviter la répétition d’un tel scénario aux conséquences potentiellement lourdes.

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Après avoir pris l’affaire en délibéré, Procès Kabila : la Haute Cour militaire se prononce demain vendredi !

Pas de suspense après le réquisitoire de l’auditeur militaire qui a requis la peine de mort par contumace. La Haute Cour militaire de la République va demain, soit infirmer, soit confirmer cette proposition de l’accusation. C’est demain vendredi 12 septembre que le verdict du procès de l’ancien président Joseph Kabila sera rendu.

Et pour rappel, Joseph Kabila est poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, trahison, ainsi que des faits d’homicides intentionnels, de viols, de tortures, et l’occupation illégale de la ville de Goma.

Ce procès, suivi avec une attention particulière tant au niveau national qu’international, est considéré comme un tournant majeur pour la justice congolaise. Des analystes estiment que son issue pourrait avoir des conséquences significatives sur la stabilité politique du pays et sur la crédibilité de l’État de droit en RDC.

Cette procédure judiciaire intervient dans un contexte sécuritaire très préoccupant dans l’est de la RDC, avec les récentes attaques meurtrières attribuées aux groupes armés. L’issue du procès de Joseph Kabila aura donc des répercussions importantes sur la stabilité du pays.

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7ème Session extraordinaire de la CEEAC, Sipopo : la Conférence appelle à la mise en œuvre immédiate de la résolution 2717 du Conseil de Sécurité de l’ONU, socle de la paix dans la région

Au terme de la 7ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale tenue le 7 Septembre 2025 à Sipopo, République de Guinée Equatoriale, sous la présidence de Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo a été inscrit à l’ordre du jour des échanges des membres de la Communauté. Un appel à la mise en œuvre de la résolution 2717 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, socle de la paix dans la région, a été lancé à toutes les parties aux conflits en vue d’une sortie de crise et d’une paix durable dans la partie orientale du pays et dans toute la région des Grands lacs.

1.  La septième Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est tenue le 07 Septembre 2025 à Sipopo, République de Guinée Equatoriale, sous la présidence de Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

2.  Les Chefs d’Etat suivants ou leurs Représentants dûment mandatés ont participé au Sommet :

    *   Son Excellence Évariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi ;

    *   Son Excellence Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine ;

    *   Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo ;

    *   Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République Gabonaise ;

    *   Excellence Anatole Collinet MAKOSSO, Primer Ministre, représentant Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo ;

    *   Son Excellence MBELLA MBELLA, Ministre des Relations Extérieures, représentant Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun ;

    *   Excellence João Ernesto dos SANTOS, Ministre de la Défense, représentant Son Excellence João Manuel GONÇALVES LOURENÇO, Président de la République d’Angola ;

    *   Excellence FATIME ALDJINEH GAREA, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, Chargée de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’Etranger, représentant Son excellence MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad ;

    *   Son Excellence Alberto Neto PEREIRA, Ambassadeur de la République Démocratique de São Tomé et Principe auprès de la République de Guinée Equatoriale, représentant Son Excellence Carlos MANUEL VILA NOVA, Président de la République Démocratique de São Tomé et Principe ;

3.  Ont également participé à la session :

    *   L’Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC ;

    *   Monsieur Abdou ABARRY, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale et Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA).

4.  Organisée en vue du renouvellement de l’exécutif communautaire, la Conférence s’est ouverte par une cérémonie solennelle au Centre International des Conférences de Sipopo, en République de Guinée Equatoriale. Elle a été ponctuée par les allocutions de Monsieur Abdou ABARRY, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale et Chef de l’UNOCA, de l’Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC ainsi que le discours d’ouverture de Son Excellence Monsieur OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président en Exercice de la CEEAC.

5.  La Conférence a exprimé sa haute appréciation à Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, pour la bonne organisation de cette VIIème Session Extraordinaire qui marque la fin de mandat de la première mandature de l’Exécutif communautaire sortant et la nomination de nouveaux membres.

Sur le rapport du Conseil des Ministres

6.  Abordant l’unique point inscrit à l’ordre du jour relatif au renouvèlement de l’Exécutif de la Communauté, la Conférence a suivi la présentation du Rapport du Conseil des Ministres et en a pris acte. Elle a donné des directives et orientations appropriées sur ce point.

7.  A cet effet, la Conférence a entériné la recommandation du Conseil des Ministres de ne poursuivre le processus de sélection des nouveaux membres de la Commission. Elle a instruit le nouveau Président de la Commission de finaliser le processus de sélection avec l’appui du Cabinet Forvis Mazars, dans un délai de 45 jours.

8.  En outre, la Conférence a spécifiquement demandé au nouveau Président de la Commission de collaborer étroitement avec les services et le personnel actuellement en fonction. Cette mesure est essentielle pour garantir une continuité de service ininterrompue en attendant la prise de fonction des nouveaux Commissaires, Chefs des Départements.

9.  La Conférence a également instruit le nouveau Président de la Commission de garantir dès sa prise de fonctions, que les modalités administratives, logistiques et financières inhérentes à la fin de mandat de l’exécutif sortant soient traitées en priorité, conformément aux dispositions pertinentes énoncées dans les textes fondamentaux de la Communauté.

Sur le rapport sur la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo

10. La Conférence a reçu une information sur la situation dramatique à l’Est de la République Démocratique du Congo où des territoires restent sous l’emprise d’un groupe armée soutenu de l’extérieur. La Conférence a appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution 2717 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, socle de la paix dans la région. Elle a salué les efforts conjoints des processus de Lomé, Doha et Washington pour restaurer la stabilité.

Au titre des mesures individuelles

11. La Conférence a décidé de nommer l’Ambassadeur Ezéchiel NIGIGIRA de la République du Burundi au poste de Président de la Commission de la CEEAC, pour un mandat de cinq (5) ans non renouvelables. Elle a félicité la personnalité nommée et décidé de son entrée immédiate en fonction, après la prestation de serment devant le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Candidature dans le système international

12. La Conférence a pris note de la candidature de S.E. l’Ambassadeur Firmin Edouard MATOKO au poste de Directeur Général de l’UNESCO pour les élections de 2025. Elle a été informée du retrait de la candidature mexicaine laissant ainsi en compétition deux candidats du continent africain, le Congo et l’Egypte. La Conférence s’en réjouit et encourage les deux pays à parvenir si possible à un accord afin que l’Afrique puisse s’exprimer d’une seule et même voix.

Clôture des travaux

13. La Conférence a exprimé sa profonde gratitude au Gouvernement et au peuple frère de la République de Guinée Equatoriale pour la qualité de leur hospitalité ainsi que pour toutes les marques d’attention et les soutiens multiformes dont les délégations des Etats membres et la Commission sont l’objet depuis leur arrivée dans cette belle et paisible ville de Sipopo.

14. La Conférence a tenu à rendre un vibrant hommage à S.E. Madame Francisca TATCHOUOP BELOBE pour son élection au poste de Commissaire au Développement Economique, du Commerce, Tourisme, Industrie et Mines au sein de la Commission de l’Union Africaine. Elle lui a souhaité pleins succès dans ses futures fonctions.

15. La Conférence a rendu un hommage mérité à l’Ambassadeur Gilberto da PIEDADE VERISSIMO et à toute l’équipe sortante de l’exécutif de la Communauté pour les efforts consentis et les résultats obtenus au cours de leur mandature. Elle a loué leur action en faveur du processus d’intégration et leur a adressé ses sincères remerciements pour l’action déterminante en faveur de la redynamisation de l’institution et de l’intégration de la Communauté.

16. La Conférence a exprimé toute sa gratitude et félicité Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, pour sa grande sollicitude à l’égard des affaires de la Communauté et pour toutes les facilités mises à la disposition des délégations pour le plein succès de cette VIIème Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Fait à Sipopo, le 07 septembre 2025

 

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La RDC, la Corée du Sud et le PNUD se mobilisent pour la gestion durable des forêts dans les Haut-Uélé

L’Administration forestière de Corée (KFS), dirigée par le ministre KIM In-ho, a organisé une formation de deux semaines (25 août – 5 septembre) à l’intention d’une délégation de la République démocratique du Congo sur les politiques forestières de la Corée et le renforcement des capacités de réponse aux catastrophes notamment, la gestion des feux de forêt.

Conduite par le Secrétaire général Toirambe Bamoninga Benjamin du ministère de l’Environnement et Développement durable, la délégation congolaise était composée de 12 participants dont les responsables gouvernementaux, les représentants d’organisations de la société civile et du milieu académique.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du «Projet Intégré de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et la Dégradation des forêts dans la Province du Haut-Uélé, République Démocratique du Congo», mis en œuvre conjointement par le PNUD et la KOICA, en vertu d’un LoA entre l’Organisation asiatique de coopération forestière (AFoCO) et le PNUD.

La délégation congolaise était composée des responsables gouvernementaux, des représentants d’organisations de la société civile et du milieu académique.

Les délégués ont visité plusieurs sites techniques et institutions spécialisées dont le Centre de contrôle des catastrophes forestières. Ils y ont découvert le système intégré de réponse aux catastrophes naturelles, incluant la prédiction de la propagation des feux, l’utilisation des engins spécialisés, les tactiques combinées au sol et par voie aérienne, ainsi que le centre de commandement numérique basé sur les TIC. Des caméras thermiques et des drones destinés à la détection des incendies et à l’évaluation des dégâts leur ont également été présentés.

A cette occasion, le Secrétaire général, Benjamin Toirambe, a déclaré: «Les systèmes avancés de surveillance utilisant l’intelligence artificielle et les plateformes numériques, présentés en Corée, sont particulièrement impressionnants. En RDC, les risques d’incendies augmentent en saison sèche. L’expérience coréenne constitue une référence précieuse pour renforcer nos capacités nationales de prévention et de réponse aux catastrophes forestières.»

De son côté, la vice-ministre coréenne, LEE Mira, a souligné : « Avec le changement climatique, les catastrophes forestières deviennent plus fréquentes et plus graves. La coopération internationale est indispensable. La KFS restera engagée à approfondir la collaboration avec la communauté internationale, y compris la République démocratique du Congo, afin de relever ensemble le défi du climat. »

Présentation des solutions innovantes pour la gestion forestière et la prévention des catastrophes naturelles

A l’issue de la mission, les délégués congolais ont élaboré un plan d’action opérationnel à appliquer à différents niveaux de gouvernance. Cette coopération illustre l’importance du partage de connaissances Sud-Sud et triangulaire et marque une avancée significative dans les efforts conjoints pour préserver le bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète.

La Pros.

 

La RDC, la Corée du Sud et le PNUD se mobilisent pour la gestion durable des forêts dans les Haut-Uélé
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