Kinshasa, le 5 août 2025. L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation non gouvernementale de défense et de promotion de la liberté de presse, exprime sa grande stupéfaction après la fermeture de la radio Top Lisala, station privée émettant à Lisala, chef-lieu de la province de Mongala, au nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
Le média a été réduit au silence, le 31 juillet 2025, après avoir été scellé et assiégé par plusieurs éléments de la Police nationale congolaise (PNC/Lisala), qui escortaient M. Louis Elinga, maire adjoint de la ville de Lisala. Le personnel de la radio a été interdit d'accès aux installations de Top Lisala.
Une réquisition de la force publique émise, le 29 juillet 2025, par M. Baudouin Yenga Malembe, ministre provincial de l’Intérieur, sécurité, ordre public, décentralisation, population et affaires coutumières ordonne la fermeture de la radio jusqu’à nouvel ordre pour « dérapage excessif ».
Une mesure consécutive à la diffusion, le 29 juillet 2025, d’une émission intitulée " Tic-Tac", animée par les journalistes Fabrice Mabongi et Cédric Ngwangele. Au cours de l'émission, les invités, Éric Bumba et Chico proches du sénateur Michel Lingepo, élu de la Mongala, ont analysé un courrier adressé à M. Jean Colin Makaka, gouverneur de province. Dans son courrier, le sénateur exigeait le retrait de l'édit du 28 décembre 2024 fixant la nomenclature d'actes générateurs de recette de la taxe spéciale conventionnelle sur la reconstruction de la province. Les invités ont critiqué violemment les députés provinciaux pour leur indifférence face à la démarche du sénateur Lingepo.
Au regard de ce qui précède, OLPA condamne cette mesure qui porte gravement atteinte à la liberté de presse garantie par les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme.
En conséquence, OLPA exige la réouverture immédiate et inconditionnelle de la Radio Top Lisala.
En tournée gouvernementale en République Orientale d’Uruguay, la délégation congolaise, conduite par le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a été reçue, ce mercredi 6 août 2025, par le Président de la République d’Uruguay, S.E. Yamandú Orsi.
Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue dans un esprit de fraternité et de coopération entre les deux nations, a été ponctuée par la signature d’un Mémorandum d’Entente entre les deux ministères de la Défense. Ce texte de coopération acte la volonté partagée de Kinshasa et Montevideo de bâtir un partenariat stratégique, durable et tourné vers la paix, conformément à la vision du Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À l’issue de cette mise en relation, des réunions bilatérales sont attendues avec les différents départements sectoriels uruguayens, dans l’optique de faire progresser les priorités de coopération établies entre les deux capitales.
Dans le prolongement de ces échanges, le Vice-Premier Ministre Guy Kabombo s’est rendu à l’État-major des Forces Armées de l’Uruguay. À cette occasion, il a salué l’engagement constant de ce pays dans les Opérations de Maintien de la Paix, notamment en République Démocratique du Congo depuis 2001. Il a également rendu un vibrant hommage à la mémoire des 15 soldats uruguayens tombés en mission de paix sous la bannière de la MONUSCO, soulignant la reconnaissance du peuple congolais face à ce sacrifice.
Au cours d’un point de presse tenu ce mardi 6 août 2025 à Kinshasa, les membres du Réseau des Entrepreneurs Solidaires ont dressé un tableau préoccupant de la gestion de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP). Dans un mémorandum adressé au Président de la République, ils pointent du doigt une gouvernance qu’ils jugent opaque, fermée et marquée par des pratiques jugées injustes sous la direction de Miguel Kashal Katemb, actuel Directeur Général.
Selon les signataires du mémorandum, la mission initiale de l’ARSP, celle de promouvoir l’accès des entreprises congolaises aux marchés de sous-traitance, est aujourd’hui détournée de son objectif. La loi n°17/001 du 8 février 2017, poursuivent-ils, qui visait à favoriser l’émergence d’une classe moyenne entrepreneuriale nationale, est désormais vidée de sa substance, en raison d’une gestion qualifiée de calamiteuse. Le climat général au sein de l’institution serait dominé par le clientélisme, le manque de transparence et des pratiques discriminatoires.
Dans notre publication précédente, nous avons présenté une analyse diplomatique, commerciale et stratégique de la décision américaine d’appliquer des tarifs différenciés sur les minerais entre la RDC (15%) et le Rwanda (10%). De prime abord, il convient de rappeler que les Etats-Unis n'ont pas prémédité une décision de nature à pénaliser intentionnellement la République Démocratique du Congo. C'est pour cette raison que nous parlons des "conséquences inattendues et des effets en cascade" que les dirigeants congolais ne doivent pas ignorer ni minimiser. La deuxième remarque est que l'imposition tarifaires de l'Administration Trump a l'ensemble de la planète est assortie d'une opportunité des négociations limitée dans le temps. Les autorités congolaises doivent impérativement engager des négociations directes avec le gouvernement américain. Les négociateurs peuvent être désignés parmi les autorités congolaises connaisseurs du domaine et de la particularité américaine. Le gouvernement a aussi la possibilité d'engager des consultants pour agir en son nom.
Dans cette deuxième parution, nous nous apaisons brièvement sur l'impact de cette décision sur la fiscalité en RDC. Rappelons à nos lecteurs que la fiscalité d’un pays désigne l’ensemble des règles, lois et mécanismes par lesquels l’État perçoit des impôts, taxes et redevances auprès des citoyens, des entreprises et d’autres entités économiques. Elle est un outil fondamental de financement des dépenses publiques (infrastructures, santé, éducation, sécurité, etc.), mais aussi un levier de politique économique et sociale. Dans le cadre de cette analyse, des grandes sources plus importantes des revenus du trésor public à considérer sont les Impôt sur les bénéfices et profits (IBP) prélevé sur les bénéfices des entreprises et la Redevances minières payées par les sociétés minières sur la valeur brute de production.
Effets Anticipés sur la Fiscalité Congolaise
a) Diminution des recettes fiscales directes
Baisse des impôts sur les bénéfices des sociétés minières en raison de la réduction de la rentabilité des exportations vers les USA.
Moins de droits d’exportation perçus sur les minerais à destination des États-Unis.
b) Réduction des royalties et des dividendes
Les royalties proportionnelles aux volumes extraits/exportés risquent de diminuer.
Les entreprises publiques partenaires des JV (ex : Gécamines) percevront moins de dividendes.
c) Répercussions sur la fiscalité provinciale
Les provinces minières subiront une baisse de leurs revenus miniers partagés, ce qui compromet les plans de développement local.
d) Effet de désincitation sur les futurs investissements
Les entreprises américaines pourraient exiger des allègements fiscaux en RDC pour compenser les pertes causées par la taxation américaine, créant un manque à gagner pour l’État.
e) Diminution des recettes publiques
Les revenus tirés des investissements miniers étrangers (impôts, redevances, droits d’exportation, dividendes des entreprises publiques) représentent une source essentielle du budget de l’État.
Une baisse de ces revenus limite la capacité de financement des projets du gouvernement.
f) Moins de marges budgétaires pour les projets présidentiels
Les programmes phares, spécialement ceux qui sont le socle du deuxième quinquennat du Chef de l'Etat pourraient souffrir de ralentissements, voire de reports, faute de moyens. Entre autres ces programmes sont tels que :
La gratuité de l’enseignement primaire
La couverture santé universelle (CSU)
Le programme de 145 territoires
Dans notre prochaine analyse, nous nous étendrons sur l'impact négatif de cette décision sur les autres programmes du quinquennat du Chef de l'Etat tels que la construction des infrastructures nationales, l'emploi, le développement des provinces/localités minières et la perte sur les opportunités dans les partenariats public-privé (PPP).
Professeur Dr. Ngoie Joël Nshisso, PhD.
Consultant en Diplomatie, Management et Commerce International
Expert des Relations Commerciales entre les Etats – Unis et l'Afrique
Spécialiste AGOA
+1-704-910-7185
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Dans un communiqué officiel daté du 5 août 2025, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, par la voix du Ministère de la Communication et des Médias, a condamné avec la plus grande fermeté l'assassinat du journaliste Wilondja Mazambi Fiston. Ce dernier, membre de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), a été tué dans des "conditions effroyables" à Bukavu, une ville que le Gouvernement qualifie de "partie du territoire national sous occupation". Cet acte est présenté comme une illustration tragique des violations continues des droits fondamentaux et des attaques ciblées telles que des menaces, enlèvements, assassinats, qui compromettent gravement la liberté de la presse dans ces zones. Tout en présentant ses condoléances, le Gouvernement réaffirme sa détermination à poursuivre les auteurs de ces crimes et à restaurer l'autorité de l'Etat pour garantir la sécurité des journalistes sur l'ensemble du territoire.
L’audience de ce lundi 4 août à la Cour de cassation s’est tenue sans la comparution des témoins de la défense alors que plusieurs témoins du ministère public étaient présents.
A cet effet, les avocats de Constant Mutamba ont sollicité une remise de l’audience afin d’entendre les témoins cités par la défense. Ainsi, la prochaine audience a été renvoyée au mercredi 6 août prochain. Néanmoins, il y a eu quelques experts appelés à se prononcer sur des éléments techniques liés au dossier, en l’occurrence, Christian Kalume, expert à l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP).
Il a indiqué que le contrat au centre du procès, bien qu’il atteigne le seuil d’un appel d’offres international, peut légalement être conclu de gré à gré.
Pour cet expert, dès lors qu’il y a un accusé de réception, passé un délai de 10 jours, le contrat est considéré comme tacitement approuvé.
Mais cet expert en passation des marchés publics a fustigé le paiement par la défense à plus de 50% dans le cadre de ce projet, alors que la réalisation physique est de 0%.
En réaction, les avocats de la défense ont contesté la qualité d’expert attribuée au témoin, estimant qu’il a plutôt exprimé des avis personnels, en tant que cadre d’un service de l’État, et non en tant qu’expert indépendant, comme l’exige sa mission.
Un autre expert a fait sa déposition. Il s’agissait de Fayi, expert au ministère des ITPR. Il a indiqué que la construction des bâtiments est exclusivement du ressort du ministère des Infrastructures. Il a tout de même précisé que, pour des cas exceptionnels, émanant soit d’une décision prise lors d’un conseil des ministres, soit grâce aux nouvelles législations, d’autres ministères peuvent prendre seuls des décisions.
Cependant, dans le cas sous examen, il a reconnu que la partie contractante, en l’occurrence le ministère de la Justice, pouvait signer un contrat dans le domaine de la construction d’une prison. Il a précisé que son ministère avait été saisi par l’ex-ministre de la Justice pour les accompagner dans la réalisation dudit projet, mais malheureusement en retard.
Prenant la parole une fois encore, la défense a fait savoir à la Cour de cassation que la prison de Saké, au Nord-Kivu, a été construite par l’ancienne ministre de la Justice, Rose Mutombo, sans passer par le ministère des Infrastructures et Travaux publics.
À ce sujet, l’expert du ministère des Infrastructures et Travaux publics a reconnu cette révélation et s’est incliné. Une réponse qui a été saluée par la partie Mutamba, comme une victoire.
L’affaire a été renvoyée au mercredi 6 août prochain pour la poursuite avec l’audition des témoins, dans l’objectif d’établir et de dégager les responsabilités.
La nuit du 26 au 27 juillet 2025 a été le théâtre d’une scène inédite d’attaques du groupe armé Forces Démocratiques Alliées (ADF) à Komanda, dans le territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri causant une lourde perte en vies humaines de 43 civils dont 19 femmes, 15 hommes et 9 enfants dans une église catholique de la place.
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) exprime, à travers une correspondance officielle, sa profonde indignation face à ces actes de violence inqualifiables, qui constituent de graves violations du droit international humanitaire et atteintes aux droits de l’homme.
Elle exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête sur cette tuerie et à traduire les auteurs en justice. La Mission réitère également l’appel du Secrétaire général des Nations Unies aux groupes armés étrangers à déposer les armes sans conditions et à retourner dans leurs pays d’origine.
« Ces attaques ciblées contre des civils sans défense, notamment dans des lieux de culte, sont non seulement révoltantes mais aussi contraires à toutes les normes en matière de droit de l’homme et de droit international humanitaire. La MONUSCO continuera de travailler sans relâche aux côtés des autorités congolaises pour protéger les populations civiles conformément à son mandat », a déclaré Madame Vivian van de Perre, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l'ONU, chargée de la Protection et des opérations et Cheffe par intérim de la MONUSCO.
En coordination avec les autorités locales, la Mission se dit prête à apporter son soutien aux opérations de prise en charge des victimes, notamment à travers l’organisation des inhumations et la fourniture de soins médicaux aux blessés. Parallèlement, elle a intensifié ses efforts de sécurisation autour de Komanda en augmentant la fréquence de ses patrouilles dans la zone.
Pour prévenir les risques d’une attaque à venir, la MONUSCO reste pleinement engagée aux côtés des autorités congolaises et des communautés locales afin de prévenir de futures attaques, protéger les civils, et contribuer à la réduction des tensions, et à la stabilisation des zones affectées par les violences armées.
Il sied de rappeler que cette attaque des éléments du groupe armé Forces Démocratiques alliées (ADF) a causé la mort d’au moins 43 civils (19 femmes, 15 hommes et neuf enfants). La majorité des victimes auraient été tuées à l’arme blanche dans un lieu de culte. Plusieurs personnes ont été enlevées. Des habitations et boutiques ont également été incendiées, aggravant une situation humanitaire déjà extrêmement préoccupante dans la province.
La MONUSCO présente ses sincères condoléances aux familles et communautés endeuillées et réaffirme sa solidarité aux populations affectées.
Après douze jours de travaux intensifs, les rideaux sont tombés sur les Conférences de Performance de l'exercice 2026. La cérémonie de clôture s'est tenue hier, lundi 28 juillet 2025, à l'hôtel Sultani, sous la présidence du Ministre d'Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara Bamanyirwe. Ces assises cruciales ont réuni les délégués de 21 ministères pilotes, les partenaires techniques et financiers ainsi que des acteurs de la Société civile, marquant un tournant dans la réforme budgétaire du pays.
Dans son allocution, le Ministre d'Etat a salué l'engagement des participants, soulignant que ces conférences constituent un jalon politique majeur. Il a rappelé que cette démarche traduit la volonté du Gouvernement, sous l'impulsion du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et la coordination de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, de faire basculer l'administration publique vers une gestion axée sur les résultats.
Une volonté politique de rupture
Le Ministre d'Etat a d'abord rappelé les fondements de cet exercice en citant ses propres propos tenus à l'ouverture : ‘’J'avais souligné que l'organisation des Conférences de Performance constitue une étape importante du processus d'élaboration de la Loi des Finances. A la même occasion, j'avais rappelé l'objectif général poursuivi, à savoir : concentrer l'attention des gestionnaires et des agents publics sur l'amélioration de la qualité des politiques publiques, découpées en programmes, dans le but d'atteindre les résultats au moyen des objectifs et indicateurs de performance et de suivi’’.
Se montrant satisfait du déroulement des travaux, Aimé Boji a détaillé les avancées observées : ‘’Au vu du rapport de synthèse qui vient d'être lu, je note que les débats et les échanges ont été fructueux et enrichissants, et se sont déroulés dans un climat de sérénité et de convivialité. Ce qui me permet de croire que les objectifs ainsi que les résultats attendus de ces conférences ont été de manière générale atteints, spécialement en ce qui concerne l’actualisation et l'adoption des stratégies sectorielles, de la maquette programmatique par secteur, du cadre de performance par programme, des fiches d'indicateurs, et des plans de passation des marchés publics. Mais bien plus, je note également que cette troisième expérience nous a permis de constater une certaine maturation des secteurs en ce qui concerne la qualité des débats conduits et le niveau d'appropriation des référentiels’’, a-t-il indiqué.
Tout en félicitant les participants, il a lucidement identifié les défis qui persistent. ‘’Il est important de reconnaître que des défis existent, notamment l'insuffisante structuration de l'évaluation des politiques publiques, la faible disponibilité de données statistiques, et les besoins de renforcement des capacités des gestionnaires et des unités de pilotage’’, a noté le Ministre d’Etat en charge du Budget.
Pour y faire face, il a réaffirmé la détermination de son ministère : ‘’Je voudrais évoquer, en guise de recommandation très importante, le besoin d'une structure et d'un mécanisme permettant les collaborations et le renforcement des capacités des différents cadres. Le Gouvernement, à travers le Ministère du Budget, reste déterminé à poursuivre les efforts de renforcement des compétences et de digitalisation des outils de gestion. Ces conférences incarnent notre volonté politique de rompre avec les pratiques budgétaires du passé et d'instaurer une culture de résultats’’.
Des résultats concrets pour le budget 2026
Le rapport synthèse, présenté par le Directeur Général de la Direction Générale de Développement et Suivi de Performance (DGDSP), a offert une vue d'ensemble précise des travaux. Ce dernier a déclaré : ‘’Dans le cadre du processus d'élaboration du projet de loi de finances 2026, et conformément aux dispositions des articles 3, 38, 39 et 50 du décret n°22/37 du 29 octobre 2022 portant gouvernance budgétaire, le Ministère du Budget a organisé, du 17 au 28 juillet 2025, les conférences de performance pour l'analyse des progrès annuels de 21 ministères’’.
Il a ensuite détaillé les conclusions des commissions : ‘’Les travaux en commission, entre les experts du Ministère du Budget et ceux des ministères invités, ont permis : 1. de mesurer le degré de prise en compte des recommandations formulées lors des travaux antérieurs ; 2. d’apprécier les modifications opérées au niveau de la maquette programmatique et du cadre de performance ; 3. de formuler des recommandations visant à mettre en cohérence les objectifs, les indicateurs et les cibles. De manière générale, sur les 21 ministères attendus, nous avons noté un taux de participation de 100%. La maquette programmatique renseigne au total 25 programmes, dont 21 programmes supports et 46 programmes métiers’’.
Ces éléments concrets alimenteront directement le Débat d'Orientation Budgétaire et serviront de base pour les arbitrages du projet de loi de finances 2026. La clôture de ces assises confirme que la réforme est désormais engagée de manière irréversible, avec pour horizon 2028 le basculement complet de la République Démocratique du Congo au budget-programme.
Pour le bon déroulement de ces travaux, les commissions ont été reparties de la manière suivante :
Commission 1 : Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale ; Infrastructures et Travaux Publics ; Défense Nationale et Anciens Combattants ; Transports et Voies de Communication ; Finances.
Commission 2 : Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté ; Formation Professionnelle et Métiers ; Enseignement Supérieur et Universitaire ; Recherche Scientifique et Innovation Technologique.
Commission 3 : Agriculture et Sécurité Alimentaire ; Pêche et Élevage ; Environnement et Développement Durable ; Affaires Foncières.
Commission 4 : Urbanisme et Habitat ; Développement Rural ; Ressources Hydrauliques et Électricité ; Industrie.
Commission 5 : Genre, Famille et Enfant ; Droits Humains ; Commerce Extérieur ; Tourisme.
La question du sous-emploi des magistrats nommés en 2023 par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef d'Etat et Magistrat suprême Félix Tshisekedi a été évoquée lors de la réunion du 24 juillet 2025 entre le Ministre ad intérim de la Justice Samuel Mbemba Kabuya et les procureurs généraux près les Cour d'appel de Kinshasa Gombe Kinshasa Matete.
A cette occasion, le Ministre de la Justice avait promis de visiter les deux districts pour palper du doigt cette réalité avant de faire des propositions à Son Excellence Madame la Première Ministre Judith Suminwa, Première Ministre et Chef du Gouvernement.
C'est dans cet ordre que Me Samuel Mbemba Kabuya a visité les deux paquets de Kinshasa ce lundi 28 juillet 2025 et a promis de s'y investir pour une solution urgente.
« J'avais promis aux deux procureurs généraux que je descendrais sur le terrain pour m'enquérir de cela et palper du doigt cette réalité avant de faire cette proposition à Son Excellence Madame la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka », a-t-il dit.
Avant d'ajouter : « C'est une problématique dont je considère la solution comme étant urgente, parce que, comme vous le savez, les normes internationales recommandent un ratio d’un magistrat pour 5 000 habitants. Or, dans la ville de Kinshasa comme dans toute la RDC, nous sommes très loin du compte. Il faut que les magistrats déjà nommés et payés travaillent pleinement, et que, bientôt, ceux de 2025 commencent aussi à travailler pour que nous puissions approcher les normes internationales en termes de taux de couverture de la population par les magistrats. Telle est la raison de ma visite au parquet général de Matete et à celui de Gombe », a-t-il conclu.
Profitant de ces visites, il a visité bureaux et amigos de ces deux parquets généraux.
Les Professeurs de la mention Chimie et Industrie de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Université de Kinshasa, ainsi que d'autres chimistes non professeurs, tous rassemblés au sein de la SOCHIMICO : Société des Chimistes du Congo, ont célébré, samedi 27 juillet, sous le chapiteau de l'Unikin, leurs professeurs émérites, 10 au total, dont un à titre posthume, allusion faite au professeur Kabele Ngiefu d'heureuse mémoire.
Il y a parmi eux, le professeur Basosila Lolofo, le professeur Bokolo Kokengo, le professeur Kasende Okuma, le professeur Monama Ondongo, le professeur Mudogo Virima, le professeur Mulenga Mbombo, le professeur Onyamboko Nguwu, le professeur Taba Kalulu, le professeur Yav Gushiman et, à titre posthume comme souligné ci-haut, le professeur Kabele Ngiefu d'heureuse mémoire.
Cette célébration haute en couleurs a été l'occasion pour la SOCHIMICO, que préside d'une tête bien faite le professeur Pierre Lohohola, de décerner des diplômes de mérite à ces heureux professeurs émérites, en présence de leurs épouses et enfants et de toute la communauté scientifique présente dans la salle, dont une multitude d'étudiants..
Dans sa déclaration suivie de sa signature apposée sur chacun de ces diplômes, le professeur Lohohola reconnaît leur décerner ces diplômes pour tout leur temps professoral qu'ils ont mis à contribution pour la formation des chimistes qu'ils sont.
En plus du diplôme, chacun a eu droit à un trophée, un portrait représentatif de sa photo ainsi qu'un porte-clé comme outil de protection de la clé de la science.
Cette remise de brevets, trophées, portraits et porte-clés, a été suivie d'une séance de témoignages riches en souvenirs. Il y avait parmi les preuves testimoniales, celle de la part de l'honorable Célestin Mbuyu, qui a été là en sa double qualité de Chef des travaux en Chimie à la faculté de Polytechnique et membre influent de la SOCHIMICO, dont il est même le défenseur au niveau du Parlement. Monsieur l'honorable a eu à témoigner en faveur du P.E. Christophe Mulenga qu'il a déclaré avoir connu en deuxième candidature en Chimie à l'Université Officielle du Congo, actuelle Université de Lubumbashi, avant de le rencontrer plus tard à l'Université Lovanium en Première Licence, après fusion, par le maréchal Mobutu, de trois universités : de Kisangani, de Lubumbashi et de Kinshasa, en Université Nationale du Zaïre. ''Ce que je retiens du professeur Christophe Mulenga, c'est sa persévérance, son affinité dans ce qu'il fait, son esprit de recherche très poussé, son calme pacifique ainsi que son sens d'écoute très élevé; l'homme vous écoute d'abord et il va vous réagir après. Vous pouvez discuter comme vous voulez, il vous écoute en silence et, lorsqu'il prend la parole, c'est pour quelques minutes et c'est pour vous dire l'essentiel'', a-t-il témoigné. Le C.t. Célestin Mbuyu reconnaît en plus dans le chef du P.E. Christophe Mulenga l'inventeur du produit Matésia.
Il n'y avait pas loin de la fourchette aux lèvres durant le somptueux repas qui a été servi aux convives, lorsque le professeur Jules Tshishimbi, expert en chimie quantique, soit chimie théorique, nous a fait l'honneur de tailler bavette avec nous.
''Aujourd'hui nous sommes en train de célébrer nos professeurs qui nous ont à la fois formés et donné le goût de la recherche scientifique. Les voici aujourd'hui arrivés à la fin de leurs carrières. Ils ont formé non seulement les professeurs que nous sommes, mais aussi plusieurs cadres du pays. Comme c'est le temps pour eux de se reposer du travail de leurs cerveaux après avoir rendu de loyaux services à la nation, nous avons trouvé bon de prendre l'option de les célébrer dans l'objectif pour nous de reconnaître leurs mérites. C'est donc à titre de reconnaissance que nous avons tenu à organiser cette fête'', a-t-il contextualisé.
Le professeur Tshishimbi reconnaît en plus que les connaissances qu'ils ont aujourd'hui comme chimistes, ce sont ces 10 professeurs émérites qui les leur ont transmises en bonne et due forme.
''Nous autres nous avons eu la chance de recevoir notre formation directement de ces professeurs qui ont été, eux, au moment où ils étaient encore des étudiants, en contact direct avec des professeurs belges. Et ils ont réussi à tirer profit de la rigueur leur transmise. Voilà donc arrivé notre tour de transformer cette rigueur dans la dispensation de la Chimie à nos étudiants d'aujourd'hui'', a-t-il souligné, avant de nous expliquer c'est quoi un professeur émérite et quel est le chemin académique à emprunter pour le devenir.
PARCOURS ACADÉMIQUE POUR DEVENIR PROFESSEUR ÉMÉRITE ______________________
Foi sur les explications de notre interlocuteur, à l'Université, précisément dans le corps académique, on commence d'abord par être Assistant. ''Un assistant, c'est un étudiant qui s'est plusieurs fois distingué. On est d'abord Assistant de premier mandat et, à force d'exceller on devient Assistant de second mandat et avec autant de publications en appui, on devient Chef des travaux. C'est après soutenance de thèse que l'on finit par devenir Professeur associe, P.A. en abrégé et c'est la première étape dans le secteur'', a-t-il expliqué avant de placer les points sur les ''i''.
''Un professeur, ce n'est pas seulement donner cours ; c'est en plus faire des recherches et ces recherches consistent à trouver des solutions aux problèmes du pays. Parce que le pays a des problèmes et le rôle de l'Université consiste à trouver des solutions à ses problèmes. Et s'il arrive à publier, il devient professeur full''.
Par ''publier'' il veut dire qu'il y a des choses nouvelles qu'un professeur a découvertes ou inventées sur base des recherches ou expériences qu'il a pu mener et qui permettent de faire avancer la science. Au niveau des Professeurs, il y a aussi des grades. S'il se distingue durant 4 ans, avec, ses publications faisant foi, il passe alors à l'étape de Professeur full. La condition, c'est de faire avancer la science. S'il continue dans le même élan, à résoudre les problèmes de la société, avec des publications dans le domaine scientifique en appui, il devient Professeur ordinaire, P.O. C'est l'avant-dernière étape durant laquelle il faut être en mesure de former un homologue qui va te remplacer durant ton repos. C'est alors que tu deviens Professeur Émérite,.P.E.'', a-t-il éclairci, avant d'en faire une application à sa propre personne.
''Moi, par exemple, c'est le Professeur Kassende qui m'a formé. C'est pourquoi vous m'avez vu témoigner en sa faveur durant la session des témoignages. Donc, professeur à l'Université, après votre ancienneté, soit vous devenez professeur émérite, si vous avez formé celui devant vous remplacer ou soit vous allez tout simplement à la retraite, dans le cas où vous n'avez formé aucun homologue. Donc, nous avons, d'un côté, un professeur émérite pour le cas qui nous concerne ce jour et , de l'autre, un professeur retraité, pour le second cas'', a-t-il fait la part des choses.
''Donc, poursuit-il, un professeur émérite qui va en repos, contrairement à son homologue simplement retraité pour n'avoir laissé aucun remplaçant, le pays n'a pas perdu. C'est selon que ses connaissances, il les a transmises à son remplaçant, qui devient presque son portrait craché, sur le plan scientifique. En plus de ça, l'Université aura toujours besoin de recourir à son expertise, soit dans la décantation de tel ou tel litige facultaire ou au niveau du département, soit dans une question de recherches, qu'elle soit fondamentale ou appliquée, ou soit encore dans la direction d'une quelconque thèse'', a-t-il renchéri.
Pour madame le professeur Joséphine Ntumba Kankolongo, Directeur général de l'Institut Supérieur des Techniques Médicales, ISTM, qui a été désignée par ses pairs pour lire la biographie de chacun de ses Professeurs Émérites, ''ces derniers sont de vraies icônes de la science''.
APPORT DE LA CHIMIE DANS LE SOCIO-ÉCONOMIQUE ______________________
Le professeur Jules Tshishimbi n'a pas oublié de nous parler de la Chimie comme étant une branche très porteuse de développement.
''Nous sommes un pays très riche en ressources naturelles et ces ressources, pour leur donner de la valeur ajoutée, il faut les transformer. Et pour les transformer, c'est la Chimie qui apporte son rôle, avec une mise en pratique de son objectif et de sa définition'', a-t-il laissé entendre.
''En tant que chimiste, notre mission, c'est de transformer ces matières premières, que nous avons, en produits finis. Dans plusieurs pays, s'ils sont développés, c'est parce que la Chimie contribue énormément au budget de leur pays'', a-t-il comparé avec raison en confirmant en même temps ce qu'a déclaré avant lui son homologue, le professeur Lohohola, président de la SOCHIMICO, lors de sa parole de contextualisation de l'événement.
À jouter foi à ses propos, le chimiste joue un rôle très vital, que ça soit dans le minerais, dans l'agriculture pour l'étude du sol, dans le champ des médicaments, dans l'habillement, dans la cosmétique, dans l'alimentation, dans la ''brassiculture'', à l'OCC pour le contrôle de la validité des marchandises et dans plusieurs autres domaines dans lesquels ils sont allés vaquer à leur travail de chimistes.
''Et pour appliquer cette chimie, il y a en amont des gens qui nous ont aidés à en avoir la parfaite connaissance. Et moi comme professeur, je suis en train de transmettre à ces générations d'étudiants, pour demain, ces connaissances que nous avons reçues de la part de ceux qui nous ont formés'', a-t-il avoué.
Le jeudi 24 juillet 2025, l’Ambassadeur de Chine en poste à Kinshasa, M. Zhao Bin, a exprimé des engagements significatifs de son pays à tenir, toujours, aux côtés de la RDC, pour booster ses efforts de progrès et d’amélioration du bien-être des congolais. Il l’a fait, ouvertement, à l’occasion d’une cérémonie solennelle d’inauguration de la nouvelle bibliothèque de l’Académie des beaux-arts, don de la République populaire de Chine.
‘’À l’image de l'Initiative de la Civilisation Mondiale (ICM) proposée par le Président XI Jinping, la Chine respecte la diversité des civilisations du monde, et entend renforcer les échanges et l'inspiration mutuelle des différentes cultures. Ces dernières années, sous la direction stratégique des deux Chefs d’État, la coopération en matière de sciences humaines entre nos deux pays s’intensifie sans cesse. En décembre dernier, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale, don du gouvernement chinois, disposant du plus grand théâtre dans la région, a été officiellement transmis à la partie congolaise. Cela permet au Congo d’organiser régulièrement des activités culturelles de grande envergure’’, a précisé, dans son allocution, le Diplomate Zhao Bin qui, dans la suite de sa mercuriale, a démontré des avancées majeures engrangées dans le cadre de la coopération sino-congolaise, soulignant la nécessité d’une confiance renforcée vis-à-vis de la partie chinoise pour un futur plus digne et durable.
‘’En mars de cette année, l’Université de Kinshasa, en collaboration avec l’Institut Confucius de l’Académie Diplomatique Congolaise (ADC), a officiellement lancé le cours de la langue chinoise, qui offre un nouvel outil aux étudiants congolais dans le développement de leur future carrière. Le 28 avril, l’Ambassade de Chine et l’Académie des Beaux-Arts ont organisé conjointement un vernissage, qui a servi d’une plateforme d’épanouissement pour des jeunes artistes congolais. Dans l’avenir, il y aura de plus en plus de projets de coopération culturelle sino-congolaise qui seront mis en œuvre en RDC. La Chine est disposée à renforcer la coopération pragmatique avec la RDC en matière de sciences humaines, à resserrer les liens de l’amitié, et à faire de la collaboration Chine-RDC un modèle glorieux pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation’’, a confirmé, à haute et intelligible voix, l’Ambassadeur Zhao Bin, dans son discours, à l’Académie des beaux-arts.
Gloire Mfemfere
ALLOCUTION DE S.E.M. ZHAO BIN, AMBASSADEUR DE CHINE,
À L'OCCASION DE L’INAUGURATION DE LA NOUVELLE BIBLIOTHÈQUE
DE L'ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS DE KINSHASA
Excellence Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur de la RDC,
Monsieur le Directeur Général de l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa,
Mesdames et Messieurs, chers étudiants,
Bonjour ! C'est pour moi un grand plaisir d'assister à l’inauguration de la nouvelle bibliothèque de l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. C’est la 4ème fois que je visite ce campus si beau et propre. En effet, il abrite non seulement d’excellents enseignants et étudiants, mais aussi se voit doter d’un cadre magnifique à la fois naturel et artistique, en faisant l’une des attractivités de la capitale congolaise.
Depuis longtemps, l'Académie des Beaux-Arts tisse des liens amicaux avec l’Ambassade de Chine. Nos deux parties ont travaillé la main dans la main tant à la promotion des échanges culturels sino-congolais qu’au renforcement de la compréhension mutuelle entre nos deux peuples. En 2019, l’Union des Sociétés Minières aux Capitaux Chinois en RDC (USMCC) a fait un don de deux salles de cours et une salle de repos à l’Académie, ce qui a amélioré des conditions de travail et d’apprentissage des enseignants et étudiants. Aujourd’hui, nous nous réunissons ici pour témoigner de la mise sur pied d’un nouveau bâtiment, don de l’Ambassade de Chine et construit par l’entreprise chinoise GREC 7 au bénéfice de tout le personnel de l’Académie. J’espère qu’il devient un nouveau symbole de l’amitié entre l’Ambassade de Chine et l'Académie des Beaux-Arts.
À l’image de l'Initiative de la Civilisation Mondiale (ICM) proposée par le Président XI Jinping, la Chine respecte la diversité des civilisations du monde, et entend renforcer les échanges et l'inspiration mutuelle des différentes cultures. Ces dernières années, sous la direction stratégique des deux Chefs d’État, la coopération en matière de sciences humaines entre nos deux pays s’intensifie sans cesse. En décembre dernier, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale, don du gouvernement chinois, disposant du plus grand théâtre dans la région, a été officiellement transmis à la partie congolaise. Cela permet au Congo d’organiser régulièrement des activités culturelles de grande envergure. En mars de cette année, l’Université de Kinshasa, en collaboration avec l’Institut Confucius de l’Académie Diplomatique Congolaise (ADC), a officiellement lancé le cours de la langue chinoise, qui offre un nouvel outil aux étudiants congolais dans le développement de leur future carrière. Le 28 avril, l’Ambassade de Chine et l’Académie des Beaux-Arts ont organisé conjointement un vernissage, qui a servi d’une plateforme d’épanouissement pour des jeunes artistes congolais. Dans l’avenir, il y aura de plus en plus de projets de coopération culturelle sino-congolaise qui seront mis en œuvre en RDC. La Chine est disposée à renforcer la coopération pragmatique avec la RDC en matière de sciences humaines, à resserrer les liens de l’amitié, et à faire de la collaboration Chine-RDC un modèle glorieux pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation.
Pour terminer, je souhaite que tous les étudiants puissent réussir leur vie artistique, que l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa forme incessamment de grands talents pour la RDC et pour l’Afrique, et que l’amitié sino-congolaise se perpétue de génération à génération.
Dans un communiqué publié ce 26 juillet 2025, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), par la voix du Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, ont fermement rejeté les allégations du groupe armé MRDP-TWIRWANEHO faisant état d'une infiltration de FDLR en provenance du Burundi, prétendument missionnés pour massacrer les populations Banyamulenge. Selon les FARDC, il s’agit d’une diversion visant à discréditer les processus de paix de Washington et de Doha. Le Haut Commandement révèle, au contraire, un projet de pogrom soigneusement planifié par les Twirwaneho eux-mêmes, en collusion avec le groupe armé RED TABARA, en vue de perpétrer des massacres à l’endroit des Banyamulenge, en province du Sud-Kivu. Une stratégie cynique destinée à provoquer un choc médiatique mondial et à impliquer injustement les Gouvernements congolais et burundais. A cet effet, l’armée congolaise appelle à la vigilance et condamne cette énième tentative de sabotage des efforts en faveur d’une paix durable dans l’Est de la RDC.
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20 DU 26 JUILLET 2025.
Le communiqué Nº006 rendu publie le 25 juillet 2025 par le groupe armé MRDP-TWIRWANEHO opérant dans les hauts plateaux de FIZI, alerte sur l'infiltration des prétendus FDLR formés et équipés au BURUNDI pour commettre des massacres à grande échelle et ciblés contre les populations BANYAMULENGE.
Pour les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, ces allégations sont dénuées de tout fondement. Elles constituent une tentative désespérée d'aliéner l'opinion nationale et internationale, et de saboter les efforts entrepris dans le cadre des processus de paix de WASHINGTONG et de DOHA.
Par contre, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo détiennent des informations recoupées et vérifiées sur le projet planifié de massacre des populations BANYAMULENGE de MINIMBWE au Sud-Kivu par le groupe armé TWIRWANEHO en complicité avec RED TAB.AR.A, actif lui aussi dans la région.
La planification de ce pogrom a pour but de créer un tollé et en imputer la responsabilité aux Gouvernements congolais et burundais à travers leurs Forces de Défense et Sécurité.
Face à cette situation, les Forces Armées de la République Démocratiques du Congo dénoncent et condamnent les appétits criminels de ces forces du mal et leur tendance à torpiller les efforts entrepris pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.
C’est depuis un peu plus de 5 mois qu’il a été annoncé le remaniement du Gouvernement. Depuis lors beaucoup d’eau a coulé sous le pont surtout dans le contexte sécuritaire. L’Accord de Washington et les prochaines négociations avec les USA dès le 21 août prochain en vue d’un partenariat économique sur les minerais critiques, s’impose comme une réalité indéniable. Le premier remaniement du Gouvernement par rapport au deuxième mandat de Félix Tshisekedi, fait l’objet de plusieurs conjectures. Dans l’opinion, les commentaires vont dans tous les sens les plus divers. Si le suspense demeure entier, tout au moins, la Première Ministre Judith Suminwa sera, elle, reconduite. Mais, le secret ne tardera à transpirer.
Tout serait fin prêt après les derniers réglages. Pour preuve, lors du Conseil des ministres tenu ce vendredi 25 juillet dernier, le Président de la République a informé ses ministres de l’imminence du remaniement.
Il s’agirait d’une équipe réduite qui devra répondre au contexte des négociations, en l’occurrence celles de Washington et de Doha. Une équipe resserrée qui doit se démarquer de la précédente qui comptait 54 membres, légèrement moins que celle dirigée par Samba Lukonde avec 57 membres.
L’actuel gouvernement censé expédier les affaires courantes, disposait de 6 vice-Premiers ministres, dont Jean-Pierre Lihau qui a conservé son poste à la Fonction publique et Jean-Pierre Bemba a quitté la Défense nationale pour les Transports et voie de communication.
Le ministère des Affaires étrangères a changé des mains. Thérèse Kayikwamba, pas connue dans les arcanes politiques congolaises, va donner une nouvelle impulsion à la diplomatie congolaise. En effet, après être parvenue à arracher l’accord de Washington, la RDC doit finaliser le processus de la capitale qatarie.
Entretemps, l’AFC/M23 conditionne sa participation au prochain cycle de pourparlers à la libération préalable de 700 prisonniers, arrêtés selon eux dans le cadre du conflit. C’est le défi qui attend le nouveau gouvernement. Pour ce, il faut éviter tout clientélisme ou favoritisme dans le choix des membres de la nouvelle équipe. Il s’agira prioritairement de combler le vide créé par des ministères vacants dont les animateurs ont être frappés d’une incapacité quelconque. Les ministres incompétents doivent également libérer les plancher.
Du choix des animateurs
Il sied de rappeler qu’en mars dernier, l’actuel conseiller spécial en matière de sécurité, Cashmir Eberande Kolongele, avait mené des consultations avec la classe politique. Il a reçu mission de poser les bases d’un Gouvernement plus inclusif. S’il y a eu bousculade au portillon, une bonne partie de l’opposition radicale a boycotté cette invitation. En parallèle, il y a eu le Pacte pour la paix et le bien-vivre dans la région des Grands lacs à l’initiative de la CENCO et l’ECC dont le rapport se trouve déjà sur la table du Chef de l’Etat.
Les pères de deux Eglises traditionnelles, ont appelé à un dialogue inclusif. Entretemps, une brèche s’est ouverte entre le leader de l’Ecidé, Martin Fayulu, dont la plateforme n’avait pas pris part aux consultations avec le Conseiller spécial du Chef de l’Etat. D’entrée de jeu, il est exclu que Lamuka, Ensemble pour la République, Envol… et plusieurs autres partis participent à ce nouveau Gouvernement alors qu’il est réputé être inclusif.
Face aux enjeux à avenir notamment, le dialogue en vue à l’issue du processus de Doha, du rapport des prélats catholiques et de l’ECC… il est difficile de comprendre l’option du Chef de l’Etat en remaniant l’actuel gouvernement. Comme pour dire que le suspense demeure entier dans la stratégie du Président de la République de la République.