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Félix Tshisekedi, situation sécuritaire à l'Est et " temps de la visitation’’

 

*On ne dit jamais NON sans envisager l'alternative du OUI, et vice-versa !

Dans toutes les relations humaines - quels qu'en soient les domaines et les niveaux - on décide du OUI ou du NON par rapport à une situation donnée. 

Cette situation est cependant tributaire des enjeux en présence, enjeux qui, les plus souvent, ne sont pas statiques en raison des dynamiques internes ou externes sur lesquelles, généralement, les humains que nous sommes n’ont aucun contrôle absolu. 

Il nous arrive, en conjoints, de nous dire la nuit NON pour telle initiative ou telle autre (Honni soit mal qui y pense !).

Mais, ce NON-là peut se transformer en "OUI, MAIS" à midi et en "OUI" le soir.

La raison est simple : nous sommes dotés de facultés correctives après mûre réflexion. 

Depuis son accession à l'indépendance le 30 juin 1960, la partie orientale du pays comprenant la Province Orientale, le Kivu et le Katanga n'a jamais été véritablement en paix sur un minimum de deux décennies. 

Son Guinness World Records comprend des premières : 

- première sécession au Katanga avec Tshombe,

- première rébellion en Province Orientale avec Lumumba,

- première agression au Kivu, région écumée actuellement par pas moins d'une centaine de groupes armés, surtout ces trois dernières décennies. 

Que faire alors ? 

La recette indiquée, en l'occurrence le DIALOGUE, a servi à toutes les sauces, si bien que sevrée, une bonne partie de l'opinion congolaise ne veut plus en entendre parler. C'est une posture normale.

Malheureusement, ces temps derniers, si on ne veut pas " perdre la nationalité congolaise pour se faire attribuer la nationalité rwandaise ", il est interdit aux Congolais de plaider pour le Dialogue !

Pourtant, on finira bien par se mettre tôt ou tard autour d'une table. Pour paraphraser celui dont le nom est interdit d'être prononcé sur la place publique avec garantie d'une pendaison par clameur publique, *"L'histoire a en effet abondamment démontré que même en cas de victoire militaire, la consolidation de la paix se fait toujours autour d'une table". 

Du leadership naturel de la RDC, c'est encore lui qui disait une année plus tôt : "Dans ce monde, qui est devenu un grand village, l'avenir de la République Démocratique du Congo dépend également de ses relations internationales.

Aussi, de par sa position géostratégique au cœur de l'Afrique, elle doit reprendre sa place pour jouer le rôle que l'Afrique et le monde attendent d'elle".

Et aussi, tenez bien : "Puisque c'est sur le territoire congolais que se déroulent ces conflits et que ce sont les populations congolaises qui en souffrent le plus, la République Démocratique du Congo doit assumer le leadership dans la quête d'une solution véritable et durable".

Cet orateur, on s'en doute : c'est Joseph Kabila.

Or, à bien circonscrire le contexte politique, diplomatique et sécuritaire (on peut d'ailleurs ajouter économique) dans les Grands Lacs, jamais depuis 1960 ou même depuis 1990 Kinshasa n'a été aussi en meilleure position pour en finir avec la crise sécuritaire à l'Est que maintenant, sous Félix Tshisekedi, et cela par la voie inéluctable du Dialogue. 

Tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux nous y poussent : Sadc, Cééac, Cae (East africa community), mais aussi UA, Onu, UE, Otan.

Déjà, aucun des neuf pays voisins de la RDC n'y est formellement opposé. 

Preuve que la communauté internationale y est pour.

Que gagne alors Kinshasa d'une intransigeance tous azimuts, en s'isolant en même temps diplomatiquement ? 

La Chine et la Russie - deux des cinq pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies aujourd'hui plus proches de la RDC que les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne, ont des relations d'Etat à Etat avec Kigali et Kampala.

Qu'est-ce que Kinshasa, siège des Institutions, doit encore faire qui ne soit connu du public !

Tout l'est... 

Aussi, quand on est en pole position et on veut obtenir le résultat escompté, on prend soin de ne pas humilier l'autre. Simplement parce que personne ne maîtrise l'avenir. "Les vaincus d'aujourd'hui peuvent devenir les vainqueurs d'hier", nous avait prévenus en son temps le Maréchal Mobutu. 

Les Chrétiens connaissent le moment subliminal appelé :  "temps de la visitation ". 

C'est souvent dans l'euphorie de la distraction des" bénéficiaires " qu'il arrive. Et passe...inaperçu. 

Ce moment, Kinshasa est en train de le vivre.

L'objectif de l'ennemi ou de l'adversaire est connu depuis la nuit des temps : ramener le vainqueur potentiel dans la situation antérieure. 

Celle de la mauvaise posture.

On y est de plain-pied !

Omer Nsongo die Lema/CP

Félix Tshisekedi, situation sécuritaire à l'Est et " temps de la visitation’’
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Ni arrêtée, ni interpellée, EPST : Christine Nepa Nepa est totalement libre

 

Mise au point de la Cellule de Communication de l'EPST : ni mandat d'amener, ni une quelconque arrestation de Mme le Secrétaire Général à l'EPST

Une vidéo viralement partagée ce matin dans les réseaux sociaux fait état d'une arrestation de Mme le Secrétaire Général de l'EPST, Christine NEPA NEPA pour détournements sur fond d'un mandat d'amener. 

La Cellule de Communication du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, apporte un cinglant démenti et indique qu'il s'agit d'une vieille vidéo datant de 2023, prise par des hors-la-loi lorsque la patronne de l'Administration à l'EPST était menacée, agressée et injuriée par des Syndicalistes de TJS, une structure habituée à vandaliser et diffamer sans mandat les autorités de l'EPST. 

Mme Christine NEPA NEPA, un haut cadre de l'Administration a été suspendue par le Vice-premier Ministre et Ministre de la Fonction publique en cette période d'expédition des affaires courantes, elle a introduit son recours gracieux et attend la réponse. 

Elle n'a jamais été ni interpellée, ni mise aux arrêts à ce jour. 

Il s'agit d'une fausse information fabriquée dans les laboratoires qui tentent par tous les moyens à salir le professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique après avoir échoué de le déboulonner par toutes sortes de mensonges, d'intox, de désinformation et de diffamation ou calomnie à son égard. 

Fait à Kinshasa, le 19 avril 2024

La Cellule de Commun

Ni arrêtée, ni interpellée, EPST : Christine Nepa Nepa est totalement libre
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Prof. Gaston Dyndo parle de défis majeurs qui attendent Mme le Premier Ministre

«Nous tenons avant toute chose à vous remercier pour votre accession au poste du Premier Ministre de la République. Votre nomination, au regard de votre cursus universitaire et de votre parcours professionnel, suscite de l’espoir chez plusieurs congolais. C’est ainsi qu’en notre qualité de coordonnateur de l’opposition extra parlementaire, régie par la loi 07/008 de 2007, portant statut de l’opposition politique en RDC, nous prenons notre responsabilité pour vous rappeler avec insistance quelques défis majeurs que votre Gouvernement est à relever. Ces défis n’ont pas de couleur politique mais ils ont comme fondement les attentes et les aspirations de notre peuple tout entier à une vie meilleure », a-t-il déclaré.

 En plus de la question de la paix à l’Est du pays, il y a les défis majeurs à relever. Il s’agit notamment de la question de la justice sociale : la redistribution équitable des revenus nationaux et des autres richesses nationales. La cohésion nationale en dépend. Le train de vie de l’Etat ainsi que les inégalités de rémunération entre personnel politique et les autres agents publics doivent être réduits sensiblement. La révision du budget 2024 s’impose. En votre qualité de diplômée des Sciences du  travail, nous osons espérer que l’amélioration de rémunération et des agents de l’Etat constitue l’une de vos préoccupations.

La justice distributive doit focaliser sur l’accès à l’emploi, à de meilleures rémunérations, aux soins de santé, à l’eau potable, à l’électricité, au transport public décent et modernisé, aux logements sociaux, à l’éducation, etc.

Il y a également la réforme de notre système économique en vue de l’augmentation de la production et des  recettes de l’Etat afin d’assurer la politique sociale. Nous devons moderniser nos moyens de production. L’industrialisation de notre système économique s’impose, particulièrement celle des secteurs minier, agricole, énergétique et de la manufacture. La construction des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires, ainsi que l’acquisition des engins modernes permettront la bonne circulation des produits et des personnes. Le secteur privé en bénéficiera énormément, les emplois seront créés, l’assiette fiscale de l’Etat et le revenu de ce dernier vont s’améliorer, permettant ainsi les investissements dans les autres secteurs et d’assurer la justice distributive.

La lutte contre la corruption, le népotisme, le clientélisme, contre tous les antivaleurs qui gangrènent notre société, et particulièrement notre classe politique, doit constituer l’une de vos préoccupations. La justice doit faire son travail. C’est pour cela qu’elle doit être réformée et dotée des moyens adéquats.

La question de la sécurité des personnes et de leurs biens constitue une de grandes préoccupations de la population. La lutte contre les crimes organisés et la délinquance (Kuluna) devrait être menée sans répit afin d’éradiquer l’insécurité dans nos villes.

Mme le Premier Ministre, si vous réussissez à relever, tant soit peu, les défis que nous évoquons, vous aurez rendu un grand service à la population et votre passage à la Primature aura marqué l’histoire de notre pays voir celle de l’Afrique toute entière

Professeur Gaston Dyndo

Coordonnateur de l’Opposition Extra parlementaire

 

Prof. Gaston Dyndo parle de défis majeurs qui attendent Mme le Premier Ministre
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Quel type des Députés nationaux et provinciaux méritez-vous ?

(Par Me Jean Bosco Badibanga)

Peuple Congolais, conformément aux lois de la République, vous avez récemment exercé votre droit de choisir 500 députés nationaux et 750 députés provinciaux qui devront, pendant 5 ans, représenter vos intérêts et défendre vos droits au sein des Assemblées parlementaires. 

Après les épisodes douloureux de législature accidentée enregistrée  au cours de 2006 - 2011, de 2011-  2018 et de 2018 - 2023, le peuple congolais a maintenant droit d'exiger de la présente législature (2024 - 2028), plus de labeur, de qualité, de redevabilité, de conscience et d'éthique de la part des récents élus nationaux et provinciaux. 

Chers Congolais, quel type des députés avez-vous droit de meriter ? 

Vous méritez des députés nationaux et provinciaux :   

- Qui s'assument, réfléchissent et agissent librement pour vos intérêts d'abord avant les intérêts des autorités morales;

- Qui prennent à coeur leur devoir de contrôle parlementaire et qui l'exercent avec abnégation, compétences et professionnalisme ;

- Qui sont capables de briser les chaînes de captivité politique et de dénouer les liens des mots d'ordre hiérarchiques manifestement illégaux et irréfléchis;

- Qui sont intègres, honnêtes et constamment redevables vis- à - vis du souverain primaire ;

- Qui sont prêts à s'oublier, à oublier leurs problèmes, leurs honneurs, leur orgueil, et à s'approprier les problèmes, le destin et l'opprobre du peuple;

- Qui connaissent la quantité et la nature des problèmes communautaires et qui travaillent durement et rigoureusement sur leurs solutions ;

- Qui continueront à collaborer avec tous leurs électeurs, à les respecter et à les honorer pendant toute la durée de leur mandat.

Peuple congolais, savez-vous qu'il existe des députés que vous ne méritez pas ? 

Si, vous ne méritez pas les députés:

- Qui, conscients d'être le fruit d'une fraude électorale, exigent sans vergogne qu'on les appelle "honorables";

- Qui, aussitôt élus, se lancent dans la course de récupération de la fortune aliénée aux dépenses de la campagne électorale, et ce, au prix des compromissions ;

- Qui instaurent le système de servilité avec les membres du gouvernement, cautionnant leur impunité, les rendant incontrôlés et intouchables, et sacrifiant ainsi l'intérêt général du peuple ;

- Qui activent des motions fantaisistes dans le seul souci d'intimider les officiels concernés et d'obtenir des pots de vin;

- Qui tournent le dos à leurs électeurs pendant 5 ans et qui, éhontés et sans s'être qualifiés, reviennent auprès des bases, à la fin de leur mandat,  afin de solliciter d'autres suffrages;

- Qui s'illustrent facilement dans les actes qui énervent la loi, l'ordre public et les bonnes mœurs ;

- Qui, dans leur cupidité et leur égocentrisme, sont prêts à trahir le Congo en collaborant avec l'ennemi (pillards, terroristes et rebelles);

- Qui sont prêts à intégrer la rébellion et à engager la guerre contre leur pays, lorsque deviennent irréalistes leurs ambitions politiques démesurées. 

Sans être exhaustive, l'énumération qui vient d'être faite, devrait servir d'indicateurs standards d'appréciation citoyenne  des élus nationaux et provinciaux qui en valent la peine et la confiance populaire. 

Quoi qu'il en soit, les députés étant les seuls contrôleurs incontrôlés, car aucune loi congolaise ne les y contraint, excepté leur règlement intérieur qu'on viole à volonté, le peuple doit se préparer à apprendre et à appliquer les mécanismes du contrôle citoyen axé sur le *Députomètre* et le *Sénatomètre*, une approche scientifique, oeuvre de l'auteur du présent article, qui implique considérablement la redevabilité parlementaire. 

Kinshasa, 12 Avril 2024

Me Jean Bosco BADIBANGA

Avocat Congolais - Acteur politique et Chercheur indépendant

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RDC : les Evêques du Grand Kivu appellent à restaurer l’image du Congolais, déformée par les souffrances

Au cours de leur rencontre annuelle à Butembo du 8 au 14 avril 2024, les évêques de la province ecclésiastique de Bukavu ont fait une autopsie de la situation sociopastorale des zones de leur circonscription. Ils constatent une insécurité endémique, la menace des M23 et la paralysie de l’économie. Malgré l’absence de l’Etat, les prélats se félicitent du dynamisme du peuple de Dieu et de l’héroïsme des prêtres et consacrés. Ils appellent à restaurer l’image du Congolais déformée par le mal.

«Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur » (PS. 118, 17). Le verset 17 du psaume 118 a servi de titre au Message publié par les six évêques membres de l’Assemblée épiscopale provinciale de Bukavu, qui réunit les évêques de Bukavu, Uvira, Kasongo, Kindu, Goma et Butembo-Beni. A l’issue de leur rencontre annuelle ordinaire tenue à Butembo, dans la province du Nord-Kivu en ce temps pascal, du 8 au 14 avril, les évêques réaffirment le respect de la dignité humaine. Ils recommandent de restaurer l’image du Congolais déformée par le mal.

 

Le dynamisme du peuple de Dieu et l’héroïsme des prêtres et consacrés

Faisant le tour d’horizon de la situation socio-pastorale du pays et de la province ecclésiastique de Bukavu, les évêques du Grand Kivu rendent grâce à Dieu pour le don de la joie et de la vie. Ils épinglent notamment bien des situations et des événements qui témoignent du dynamisme du peuple de Dieu et de la détermination à vivre heureux. Ils notent ainsi que «presque partout, les paroisses sont créées, les églises construites, les presbytères améliorés et beaucoup d'autres édifices de service élevés». Ils notent aussi avec joie «l’annonce de la béatification de quatre martyrs (trois missionnaires Xavériens et un abbé) au Diocèse d’Uvira pour le 18 août 2024, l'héroïsme des prêtres et des consacrés de la Province ecclésiastique auprès de nos fidèles particulièrement dans les zones occupées par les rebelles».

Messe de clôture de la rencontre annuelle des évêques de la province ecclésiastique de Bukavu à Butembo, du 8 au 14 avril 2024.

L’insécurité endémique et la prévalence de la justice populaire

Mais, le paysage socio-pastoral révèle aussi bien des motifs d’inquiétude, et notamment «une insécurité devenue endémique avec son cortège de tueries, même en pleine journée, des massacres et des enlèvements de paisibles citoyens congolais dans nos villes et villages; l'encerclement de la ville de Goma par le M23 soutenu par le Rwanda, la paralysie de l'économie par une stratégie d'isolement et d'asphyxie de grandes et petites agglomérations». Ou encore la persistance des conflits fonciers, l'abandon de la jeunesse à elle-même, l'insuffisance de culture de l'écologie intégrale et la prévalence de la justice populaire.

 

L’absence de l’Etat, le peuple est abandonné à son triste sort

Pour les évêques de la Province ecclésiastique de Bukavu, le peuple désigne bien la racine de tous les maux, à savoir que «l'État congolais est mort, et que nous, les gouvernés, sommes abandonnés à notre triste sort, et que nous ne voyons aucun indice que les gouvernants d'aujourd'hui songent au bien-être des gouvernés dans un avenir proche».

Voilà pourquoi les évêques du Grand Kivu recommandent au Chef de l’État et aux hommes politiques en général de retenir que «la politique est la plus haute forme de la charité parce que sa finalité ne consiste pas à se servir mais à servir les autres et la société: le peuple d'abord». Les évêques recommandent au peuple congolais de refuser de mourir et de garder l'espérance en priant sans cesse pour sa conversion et celle de ses bourreaux, tant de l'intérieur que de l'extérieur, confiants que le secours vient du Seigneur qui a fait le ciel et la terre.

(Vatican News, avec Jean Baptiste Malenge – Kinshasa)

RDC : les Evêques du Grand Kivu appellent à restaurer l’image du Congolais, déformée par les souffrances
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