Au terme de son audience du 05 avril 2024, la Cour Constitutionnelle, siégeant en matière des contentieux des candidatures de l’élection des Sénateurs, a rejeté toutes les requêtes enregistrées, sept au total.
Sous la vigilance de son infatigable Président, Dieudonné Kamuleta Badibanga, la Cour a, lors de cette audience-là, déclaré irrecevable la requête Jean de Dieu Maholo wa Maholo contre la CENI. Elle a également rejeté la requête de Modeste Modikilo Bezele, le premier suppléant du candidat Marcel Tabei Ngbengo contre la CENI pour défaut de qualité. Les juges ont déclaré non fondées les requêtes de monsieur Maki Longo, le candidat indépendant contre la liste du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés ainsi que celle de Joseph Nanga Ilunga, le candidat indépendant contre Jean Bakomito Gambu, lui aussi candidat indépendant. Alors que les requêtes du regroupement Actions des Alliés 1A/A contre la CENI et celle du Mouvement de Libération du Congo contre Léon Mondole Ezo Libanza, candidat indépendant ont été déclarés irrecevables autant que celle d'Augustin Mazinga Simanzondo, candidat aux sénatoriales de la province du Kwilu contre la CENI.
Ainsi, après les arrêts de ce jour, il ne reste que les dispositifs desdits arrêts soient notifiés à la CENI. Il reviendra à cette dernière institution de procéder à la publication de la liste définitive des candidats sénateurs dans le délai prévu par son calendrier.
Du 1er au 3 avril dernier à Sultani Hôtel, des consultants et des experts spécialisés ont travaillé sur la mise en place du Répertoire national des sûretés mobilières (RNSM), un outil essentiel pour la facilitation à l'accès au financement pour les PME et les femmes micro-entrepreneures. Sous l’égide du Projet TRANSFORME, cet l'atelier de validation sur la mise en place d'un répertoire national de sûretés mobilières a permis de finaliser deux volumes essentiels : un manuel conceptuel et un draft de décret portant sur la mise en place du RNSM. Et, ces documents seront présentés en Conseil des ministres pour approbation, marquant une étape cruciale dans la concrétisation de cette réforme soutenue par la Banque mondiale et de l’accompagnement technique du consultant Duga&CO et Albatress. Ainsi, la clôture de cet atelier marque le début d'une nouvelle ère pour l'inclusion financière en RDC, avec le Répertoire national des sûretés mobilières comme pilier central de cette transformation économique.
L'objectif principal de ce répertoire est d'améliorer l'accès au financement et l'inclusion financière pour les petites et moyennes entreprises, en particulier les femmes entrepreneures souvent exclues du crédit en raison du manque de garanties immobilières.
Grâce à un travail minutieux, le processus d'opérationnalisation du RNSM progresse rapidement et les prochaines étapes consisteront à valider les livrables techniques et juridiques, ainsi qu'à présenter le projet aux autorités compétentes pour signature.
En fin de compte, M. Adolphe Lotala Bokestu, Conseiller au cabinet de la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, a indiqué que l'opérationnalisation d'un répertoire national de sûreté immobilière revêt une importance capitale pour le gouvernement congolais, car elle contribuera à renforcer l'inclusion financière et à stimuler le développement économique du pays. En favorisant l'accès au financement pour les petites entreprises et les micro-entrepreneurs, ce nouvel outil jouera un rôle crucial dans la construction d'une société plus équitable et prospère.
En s'appuyant sur les expériences de pays comme le Congo- Brazzaville et le Cameroun, qui ont déjà mis en place un registre des sûretés mobilières, il a reconnu que la RDC cherche à tirer parti des meilleures pratiques pour garantir le succès de son propre répertoire.
Toutefois, il est clair que cette réforme vise à faciliter l'accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises, les femmes entrepreneurs et les jeunes, en permettant d'utiliser des biens mobiliers comme garantie étant donné que cela ouvre de nouvelles possibilités pour ceux qui étaient exclus des systèmes de crédit traditionnels.
En ce qui concerne le lien avec le Fonds national des garanties du gouvernement, il est possible que ces fonds soient utilisés en complémentarité avec la réforme des sûretés pour renforcer la confiance des prêteurs et faciliter l'accès au crédit.
«Pour les institutions de microfinance et le marché financier en général, cette réforme peut être très utile en améliorant la transparence et en évitant les doubles engagements sur les mêmes biens mobiliers. Cela permettra également de limiter les risques pour les prêteurs et d'encourager l'octroi de crédits à des populations à faible revenu, contribuant ainsi au développement économique et à l'émergence de la classe moyenne » a-t-il évoqué.
Enfin, cette réforme va également simplifier le travail des institutions financières en évitant les duplications et en assurant une meilleure traçabilité des biens mobiliers utilisés comme garantie. Et les registres existants continueront d'être utilisés en amont de l'enregistrement dans le nouveau répertoire, assurant ainsi une cohérence et une complémentarité entre les différents systèmes.
André Mayala, Secrétaire Général de l’Association Nationale des Institutions de Microfinance, a exprimé leurs attentes par rapport à ce répertoire qui sont principalement liées à la facilitation des opérations de gage et d'enregistrement des actifs. Car, elles souhaitent que le répertoire soit opérationnel rapidement pour leur permettre d'avoir des outils précis de travail.
De surcroît, il a avancé que les procédures d'inscription et d'enregistrement doivent être claires et efficaces pour garantir la sécurité des transactions et faciliter l'accès au financement pour les emprunteurs. Par conséquent, il serait donc nécessaire que les décrets et les directives soient mis en œuvre de manière effective pour répondre aux besoins des institutions financières et favoriser le développement du secteur financier dans le pays.
*Le projet « One Belt, One Road » est une initiative d'envergure mondiale visant à revitaliser les routes commerciales historiques reliant l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Cette vision stratégique – initiée en 2013 par Son Excellence Monsieur Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine – s'inscrit dans une perspective de coopération internationale, avec l’objectif de promouvoir le développement économique à travers le monde.
Dans cette perspective, l'intégration des énergies vertes et à faible émission de carbone émerge comme une priorité majeure. Les défis liés au changement climatique et à la pollution nécessitante, en effet, une transition vers des sources d'énergie plus durables et respectueuses de l'environnement.
Ainsi, le déploiement des sources renouvelables telles que l'énergie solaire, éolienne et hydroélectrique joue un rôle crucial dans la réalisation des objectifs de durabilité du projet. En favorisant le développement de ces technologies propres, les pays participants peuvent non seulement réduire leur empreinte carbone, mais aussi promouvoir la création d'emplois verts et stimuler la croissance économique durable.
C’est ce qu’a rappelé le Président de la République populaire de Chine, lors du troisième Forum du Sommet de la coopération internationale concernant le projet « One Belt, One Road », le 18 octobre 2023 – soulignant l’importance de renforcer la coopération dans ces domaines, tout en annonçant la mise en place d'un mécanisme de dialogue et d'échange pour l'industrie photovoltaïque ainsi qu'un réseau d'experts verts et à faible émission de carbone.
Cette nécessité s’illustre particulièrement dans le contexte de la République démocratique du Congo (RDC), un pays membre de l’initiative « One Belt, One Road », riche en ressources naturelles, mais confronté à des défis en matière de développement économique, d'infrastructures, d'accès à l'énergie et de développement durable.
Or, le développement de l'énergie verte et des infrastructures durables revêt une importance capitale pour répondre aux besoins croissants de la population et des industries, tout en préservant l'environnement et en réduisant les émissions de carbone.
D’autant plus que la RDC abrite d'importantes réserves de minéraux tels que le cuivre, le cobalt et l'or, ce qui en fait l'un des principaux producteurs mondiaux de ces matières premières essentielles pour l'industrie mondiale.
Au demeurant, la demande croissante en électricité des régions minières, nécessite des solutions innovantes et efficaces pour assurer un approvisionnement énergétique stable et durable, tout en minimisant l'impact sur l'environnement et en favorisant le développement des communautés.
C’est dans cette optique que CNMC Huachin Mabende Mining (CHM), filiale de China NonFerrous Mining Hongkong Holding Limited (CNMHK), une société minière chinoise opérant en RDC depuis une décennie, a pris l'initiative de lancer le « projet d'énergie numérique de Mabende » en partenariat avec SDCC, entreprise spécialisée dans les contrats d'ingénierie internationaux et reconnue pour son expertise dans les projets d'énergie renouvelable à l'échelle internationale.
Le « pilote » de ce projet de Smart PV, dont la signature s’est tenue le 24 mars 2024 au siège de CNMHK, sera déployé à Lubumbashi (Katanga) avec pour objectif de fournir 10 910 000 kWh d'électricité par an. La zone de Lubumbashi bénéficie d'une abondance de ressources solaires, avec une intensité d'irradiation solaire directe de 1849,1 kWh/m² et une intensité d'irradiation horizontale totale de 2 140,1 kWh/m².
En exploitant ces ressources, la production annuelle des panneaux solaires photovoltaïques pourrait atteindre environ 1 766 000 kWh par an, représentant ainsi une valeur de développement considérable. Le projet réduira ainsi les émissions de carbone de 119,32 tonnes par an une fois achevé.
Ce jalon historique fait de ce consortium le premier à entreprendre des initiatives substantielles visant à résoudre la pénurie d'alimentation électrique dans les mines du pays. Un projet qui établit une référence dans le domaine de l'énergie verte sur le marché de la RDC, avec la promotion de principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et ouvre la voie à une nouvelle ère de promotion de l'alimentation en énergie verte pour plus de résilience.
En effet, au cours des dernières années, l'approvisionnement électrique insuffisant – alimenté par l’augmentation continue des prix du cuivre, qui a elle-même nourrie l’expansion des fonderies locales, entraînant des pénuries d’électricité et des restrictions de plus en plus fréquentes – est devenu un défi majeur pour toutes les entreprises opérant en République démocratique du Congo (RDC), entravant significativement leur production et leurs opérations.
En utilisant les technologies les plus avancées et en favorisant des modes de coopération fiables, ce projet contribue de manière significative à l’atteinte des objectifs nationaux d’électrification définis par Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi qu’à la réalisation de l'Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable.
M. Chen Zhimin, président de CNMHK, et M. Wang Fangqing, directeur général de SDCC, ont procédé à la signature du projet de partenariat au nom des deux parties, en présence de l’ensemble des parties prenantes dont le partenaire stratégique Huawei Digital Power.
M. Zhang Jingtao, président de SDCC, a déclaré lors de la cérémonie : « Ce partenariat novateur ouvre la voie à une collaboration fructueuse pour promouvoir les énergies vertes le long du projet « One Belt, One Road ». »
M. Chen Zhimin, président de CNMHK, a rappelé que : « CNMHK s'engage fermement à promouvoir l'innovation et le partage. Ce projet de Smart PV vise à remplacer le réseau électrique traditionnel par une solution innovante, favorisant ainsi une production énergétique plus flexible et efficiente. »
M. Philippe Wang, Président Digital Power & Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa (Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale), a conclu : « L'atteinte d'un développement vert et durable représente une voie sûre vers la modernisation et constitue un objectif commun pour tous les pays du monde. En adhérant à ces principes, nous nous engageons à jouer notre rôle dans la préservation de l'environnement et dans la construction d'un avenir prospère et durable pour les générations futures. »
Judith Suminwa Tuluka nouvellement nommée Premier Ministre
Nana-Nicole Eloko Ekodi Ekoko Ondjaku
Qui l'eu Crû ???
Je l'ai souhaité, j'ai même intercédé auprès du Père céleste pour que ce jour arrive et nous voici en plein dedans.
Le problème du Congo n'étant pas lié à l'homme mais plutôt à la renaissance de l'homme Congolais, aux critères d'éligibilité, aux valeurs, principes et au système,
Soucieuse du parcours lié aux événements qui ont accompagnés mon fief électorale dans le Sankuru ou je suis passée par là province du Kanganga traversant la rivière Sankuru pour route benadibele Lodja sur une moto, m'a beaucoup fait réfléchir et m'a rendu en même temps triste et réaliste des vrais enjeux que sur lesquels nous qui sommes engagés dans la politique du pays devraient garder à l'esprit.
Triste de découvrir et de comprendre certaines manigances qui ne peuvent qu’engloutir le pays dans le néant.
Cette expérience était une mise à l'épreuve ou mise à l'évidence, je ne sais quel est le bon terme utile pour expliciter ce que la population de l'arrière pays vit.
Même si ce n'est ni le moment et le lieu pour en parler,m mais je reste convaincue que c'était un moyen par lequel le seigneur notre Dieu a utilisé pour me faire une leçon ou me préparer à quelque chose dont j'ignore encore.
Je ne parlerai pas de la misère que vit nos populations qui est insoutenable, je ne formule pas un discours ou un texte des félicitations purement politique pour plaire aux règles de l'art, mais je parle avec mon cœur pour déjà lancer un cris au niveau chef du gouvernement.
J'évoque un cas qui m'a percé le cœur.
Une nuit alors en route, j'ai croisé des enfants qui me fixaient droit dans les yeux, ces enfants ne demandaient pas à manger comme qui pourrait croire en voyant leurs stature, non, ils ne demandaient pas pour une journée pourtant ils avaient faim, Ces enfants transmettaient un message fort dans leurs yeux, un au secours pour le future, car pour eux Ils étaient déjà dans leurs tombeaux, mais leurs regards disaient; même nos enfants et arrières enfants aussi subiront encore notre sort, au secours...
C'est ainsi qu'en voyant l'État de nos territoires, secteurs, villages tout étant consciente que ces gens ont toujours eu des représentants dans tous nos gouvernants, parlements et autres institutions de l'Etat.
J'ai conclu à une seule chose, il y a un manque d'humanisme criant auprès des ceux là que Dieu élèvent, car dit-on tout pouvoir vient de Dieu. Il y a un manque d'amour du prochain, manque d'amour de la patrie, manque de sérieux et bizarrement un manque d'estime de soi.
Nos terres sont vierges, nos routes sont encore des forêts, je parie que ce sont des endroits où depuis la création du monde la civilisation n'a jamais vu le jour.
A l'issue de toute cette expérience, j'ai donc eu à formuler des prières à Dieu, J'ai dit.
Merci père pour la grâce que j'ai eu de naître à la ville, car même si on se plaint de ceci et cela, ce ne sont pas des choses vitales...
On ne meurt pas d'embouteillages par exemple, mais on meurt de manque d'un paracétamol et de manque d'une maternité.
Nous avons déjà ce qui est au-delà du minimum et on continue à se plaindre?
Je me repens et je cesse dès à présent de me lamenter.
J'ai promis à Dieu d'arrêter de me plaindre.
J'ai demandé à Dieu de faire de nous un canal de désenclavement et de développement pour notre partie du pays.
Et qu'il nous donne un chef du gouvernement femme.
Lundi 1er Premier avril, en lisant dans les minutes qui ont suivi l'annonce de la nomination de madame la Première ministre de cette 6ème République.
J'ai été choqué par l'exaucement d'une de mes prières adressée à notre Père qui est aux cieux et qui voit tout.
Je suis fière des luttes des femmes des mon pays, de l'Afrique et du monde entier.
Je suis confiante du leadership féminin.
Je suis positive pour les jours à venir pour notre Congo.
Et j'exhorte toutes les couches sociales en particulier les femmes de de la RDC et de l'Afrique entière, à apporter leur soutien à notre Sœur qui désormais est une cible pour non seulement les ennemis du développement Africain et de la RDC, mais aussi pour ceux qui ne propulsent la masculinité positive.
Nous avons marqué un grand pas avec la nomination de Madame ‘‘Judith Sumunwa Tuluka’’.
Nous remercions le Président de la République Démocratique du Congo. Pour le choix opéré pour ce poste crucial.
Il a dû démontrer à quel point il aime et souhaite que le décollage de notre Nation soit effectif et imminent.
Le Président de la République a su aller au-delà des prétentions culturelles, ou la place de la Femme ne serait qu'à la cuisine.
Il a plutôt favorisé le côté positif du leadership féminin.
Il a visiblement démontré qu'il croit et est aux côtés de nos luttes et combats pour la sauvegarde de nos droits déjà acquis et à acquérir.
Il sait que la gente féminine est la bonne partie du puzzle Congolais.
Merci pour la confiance placée en la femme.
Nous sommes admiratives de votre sens d'équité.
Et nous sommes sûres que Madame la Première Ministre ne vous décevra pas, elle avec son sens du leadership, elle saura mettre toutes les chances du côté de la femme afin que cette porte qui vient de s'ouvrir ne se referme plus.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo
Que Dieu bénisse le Président de la République Démocratique du Congo
Que Dieu bénisse et aide Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo
Que la vierge Marie celle qui a trouvé grâce auprès de notre Dieu pour apporté le salue au monde accompagne notre première femme premier ministre et que la Résurrection de notre seigneur Jésus-Christ ressuscite et redonne une nouvelle et belle vie à notre Mère Patrie.
La femme y va avec son coeur, c'est cela notre espoir, car c'est du cœur que proviennent les sources de vie.
Je suis la femme de LOMELA
Nana-Nicole Eloko Ekodi Ekoko Ondjaku
Epouse et Mère
Cadre du Mouvement de Libération du Congo
Présidente de la fondation la Femme de LOMELA
Présidente de la fondation Toyakimaniya
Coordinatrice Nationale de la dynamique le choix de la Liberté/MLC
Juriste/ Avocate
Cadre d'entreprise
Candidat Députée Nationale pour la circonscription de LOMELA, scrutin 2023
Une semaine après la pluie d’accusations tombée autour du Projet présidentiel jardin scolaire 1 milliard d’arbres, M. Rigobert Kuta, Président du Conseil d’administration du Fonds Forestier National, a, finalement, brisé l’omerta, ce mercredi 3 avril 2024, pour apporter toute la lumière sur le dossier. Au cours d’un point de presse, il a indiqué que, du point de vue global, le Projet a bénéficié d’un pilotage de qualité, contrairement aux allégations distillées au sein de l’opinion, la semaine dernière, par un groupe d’ONGs.
Il a reconnu, cependant, un manque de suivi qui a caractérisé la mise en œuvre de certaines phases de ce vaste projet à impact visible, souci provoqué par une légèreté de la part de la Direction Générale du FFN. D’après des révélations faites au cours de cet entretien avec la presse, il règne, au-delà du Projet présidentiel jardin scolaire 1 milliard d’arbres, un climat malsain au sein du Fonds Forestier National du fait de la gestion de l’actuel Directeur Général, qui militerait non pas pour le bien de la boite, mais, dans la plupart des cas, depuis sa nomination, pour ses propres intérêts. Dans ce projet, par exemple, le Président du Conseil d’Administration dit n’avoir pas suffisamment joué son rôle étant donné qu’il a été éclipsé voire ignoré, sans aucune raison, par Honoré Mulumba Kalala, qui bouderait, pis encore, le Ministère de tutelle. Le même constat vaut, à en croire le PCA Rigobert Kupa, pour les projets de reboisement, tels que financés par le Fonds, de 2019 à 2023.
« Le Directeur Général du Fonds Forestier National est un récidiviste dans son refus de communiquer à la Tutelle et au Conseil des informations fiables et complètes sur les projets Présidentiels. Ce comportement est confirmé par nos prédécesseurs à la lecture de leur PV du 2 mars 2023, je cite:” certains projets sont sans noms, sans contacts dans le tableau synthétique, avec divers écartements pour des projets de même superficie, rien n’est fait sur le suivi et l’évaluation des projets pourtant il y a un budget pour cela... L’absence d’un plan de suivi et d’évaluation. Par ailleurs, en ce qui concerne le programme de financement des projets, le conseil constate que la perspective pour 2023 n’a pas été présentée, surtout en ce qui concerne la liste des projets éligibles pour le premier semestre et réitère cette demande qui du reste est aussi exigée par la tutelle », a révélé Rigobert Kupa à la presse.
Installation du Conseil d’administration
« Pour rappel, notre conseil a été installé, le 2 août 2023 et n’a pas adopté le budget prévisionnel 2024, le Directeur Général l’ayant transmis à la tutelle sans l’autorisation du conseil. Par conséquent le conseil n’a pas non plus adopté un programme annuel de financement des projets pour l’année 2024. Il est donc interdit au Directeur Général de financer tout projet de reboisement durant l’année 2024. Enfin, depuis notre installation le Directeur Général n’ayant soumis aucun projet de reboisement au conseil pour agréement, tout projet financé par la Direction Générale à partir du 2 août 2023 est illégal… Mesdames et Messieurs de la Presse, Le 2 août 2023, lors de la remise et reprise, notre Ministre de tutelle, Mme Eve BAZAIBA s’était plainte du refus récurent du Directeur Général du Fonds de lui transmettre le rapport du projet Présidentiel, un milliard d’arbres à l’horizon 2023, exécuté par le Fonds. Elle déclarait ceci : J’ai demandé au Directeur Général, la liste de toutes les organisations non gouvernementales et des personnalités qui ont bénéficié des fonds du Fonds forestier pour le reboisement, surtout essentiellement pour le programme un milliard d’arbres, je n’ai jamais reçu ça. J’espère qu’avec le nouveau conseil d’administration nous allons obtenir ça. Vous avez du travail. Non seulement la liste de toutes ces ONG, mais à quel plafond de financement, parce que tous n’ont pas été alignées sur le même enseigne. Ça dépend, il y a ceux qui ont 100 hectares, ceux qui ont eu 50 hectares, ceux qui ont plus. Ça dépend aussi du milieu.” Fort de la demande de la tutelle, notre conseil d’Administration, à sa 11ème réunion, donc la première du nouveau conseil, tenue le 5 septembre 2023, a pris 50 Résolutions, décisions et recommandations, dont 20 relatives aux missions de contrôle et d’évaluation du Projet “Présidentiel, Jardin scolaire, un milliard d’arbres à l’horizon 2023”, qui ont été transmises au Directeur général et à son adjoint pour exécution, conformément à l’article 47 du Règlement intérieur du conseil. Un relevé de ces résolutions, décisions et recommandations a aussi été transmis à la tutelle. A ce jour, le Directeur Général n’a exécuté aucune de ces décisions et recommandations », a-t-il ajouté, dans sa communication du jour, avant d’annoncer une série de mesures prises, par le Conseil, pour recadrer un certain nombre de choses. Il s’agit, entre autres, de la suspension du Directeur Technique, Directeur de recouvrement et le Directeur des Ressources humaines. « Le Directeur Technique doit transmettre au conseil d’administration, les adresses complètes et les identités de toutes les personnes morales et privées ayant bénéficié d’un financement du Fonds forestier dans le cadre des projets Présidentiels ainsi que les preuves d’agrément de tous les projets financés par le conseil d’administration et les adresses de leurs lieux d’exécution et s’expliquer sur le préfinancement dans le Haut- Katanga; 2. Le Directeur de recouvrement doit se présenter au cabinet du conseil d’administration pour s’expliquer sur les cas des minorations des taxes et coulage des recettes mis à la disposition du conseil d’administration; 3. Le Directeur des Ressources humaines doit présenter un rapport détaillé sur la situation des temporaires, sur l’absence des fiches de paie au sein du Fonds, sur l’engagement du personnel en violation de l’interdiction du mouvement du personnel décidée par la tutelle », a insisté, trait sur la visage, le PCA du FFN, qui visiblement, tient à remettre les pendules à l’heure pour permettre la matérialisation de la vision du Président Félix Tshisekedi, au Fonds Forestier National.
Patrick Muyaya Katembwe, Eve Bazaïba Masudi et Roger Kamba, respectivement Ministre de la Communication et médias, Ministre d’Etat en charge de l’Environnement et Développement Durable et Ministre de la Santé publique, ont annoncé, ce mercredi 3 avril 2024, un soutien total et sans condition à Judith Suminwa Tuluka, Première ministre de la RDC, pour lui permettre de réussir sa mission de traduire en actes, durant ce nouveau quinquennat de tous les enjeux, la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ils l’ont fait au cours d’un breifing spécial tenu au Studio Maman Angebi de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC). Pour ces membres du Gouvernement, l’avènement de Madame Judith Suminwa à la Primature est non seulement historique, mais aussi il constitue un signal fort dans la marche vers un Congo meilleur, plus fort et prospère, conformément aux aspirations profondes des milliers des congolais disséminés à travers l’étendue du territoire national. Ils sont, en effet, convaincus de ses nombreuses capacités à prêcher par les actes pour venir à bout de sa mission.
Pour le Ministre Patrick Muyaya, par cette nomination stratégique, le Président Félix Tshisekedi a tenu mordicus à honorer de la plus belle manière son statut de champion de la masculinité positive en faisant confiance au leadership féminin. Il estime qu’il s’agit de la consécration du combat de la femme congolaise. Il a été démontré, au cours de cet exercice de redevabilité, que depuis la venue de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en 2019, la représentativité des femmes dans les instances de prise des décisions a connu une progression significative. Au niveau du Gouvernement, par exemple, le cap est passé de 10 à 28%, durant son tout premier mandat.
Pour la Ministre Bazaiba, c’est l’exode nouveau pour la femme congolaise après une longue bataille.
« Quand je l’ai vue, j’avais envie d’applaudir. J’applaudis pour le combat de la femme, c’est la consécration du combat que nous avons mené depuis plusieurs années. Je félicite le Chef de l’Etat, le Président de la République, qui est champion de la masculinité positive. Il a été consacré comme tel parce qu’il est passé à l’acte depuis son avènement au pouvoir sur la présence des femmes non seulement dans différentes instances de la prise des décisions, mais surtout pour la qualité des femmes. Je pense qu’avec la nomination actuelle de notre sœur, Judith Tuluka, il faut un autre prix pour le Chef de l’Etat. La masculinité positive, c’était pour le remercier pour ce que nous étions avant son avènement. Je voudrais dire que c’est la consécration d’un combat qui a commencé depuis belle lurette. En 1960, dans notre pays, les femmes n’ont pas eu droit au vote. Cela ne veut pas dire que les femmes n’ont pas participé au processus de l’indépendance dans notre pays. Même à la Table ronde de Bruxelles, elles n’étaient pas considérées. Et, on avait, en plus, dans notre législation, le cas de l’incapacité juridique, les femmes ne pouvaient pas poser des actes juridiques sans autorisation préalable de leurs époux. Mais, là où le bât blesse, c’est là où les femmes étaient classées parmi les incapables juridiques tels que les mineurs, les aliénés mentaux, les personnes âgées nécessitant assistance. Mais, on a eu des avancées. Le pays s’est engagé dans le respect des droits humains… Du point de vue du cadre légal, nous avons évolué à une vitesse extraordinaire de 1960 à ce jour. Maintenant, dans sa mise en œuvre, il y a eu tout ce qu’il y avait comme politique de l’émancipation de la femme, la promotion des droits des femmes. C’est maintenant que nous sommes en train de récolter les fruits », a-t-elle rappelé, dans son mot, peu avant que le Ministre de la Santé, lui, n’évoque le grand combat mis en œuvre par le Chef de l’Etat pour le bien des femmes, en termes des facilités sanitaires, comme la gratuité de la maternité. Pour lui, en effet, le Président Tshisekedi est résolument engagé, dans le cadre de son secteur, à assurer une protection totale de la femme du point de vue des soins de santé dont elle se doit de bénéficier, elle qui donne la vie et embellit l’univers.
Toutes mes félicitations à la suite de votre nomination en qualité de Première Ministre par le Président de la République, Champion de la masculinité positive.
Nul doute que vos qualités intellectuelles et de femme Responsable politique contribueront avantageusement à relever les défis majeurs pour lesquels le choix présidentiel s’est porté sur votre personne.
Bel hommage aux femmes et fierté pour tous les kinois.
Que le Seigneur vous comble de ses bénédictions et grâces dans l’accomplissement de votre noble et éminente mission.
Veuillez croire, Madame la Première Ministre, à l’expression de ma profonde considération.
Une vue de la Primature, bientôt le tout nouveau lieu de travail de Judith Suminwa Tuluka
Judith Suminwa Tuluka : bien réfléchir avant d’agir…
*Y a-t-il une génération spontanée au sein de la classe politique à laquelle Judith Suminwa Tuluka, devenue, depuis le 1er avril 2024, la toute première femme à accéder au poste de Premier Ministre en RD. Congo, devra récourir pour avoir de nouvelles têtes pensantes devant entrer dans son équipe gouvernementale ? Faut-il s’en remettre aux mêmes acteurs, mêmes dirigeants, mêmes meneurs des actions politiques qui, jusqu’ici, ont étalé leurs limites, pour recommencer et espérer ainsi obtenir de bons résultats ? Dans tous les cas, y compris dans l’hypothèse où la gente féminine bousculerait, du moins pour cette fois-ci, la donne dans les choix de nouveaux membres du Gouvernement, l’uninamité constante au sein de la population congolaise exige un changement en profondeur en lieu et place d’un changement cosmétique. C’est-à-dire, un changement qui ne se limiterait pas qu’à la simple modification des visages et faciès des individus mais plutôt, un changement des politiques publiques sur fond des réformes courageuses à tous les niveaux.
Prix à payer
Il n’y a qu’à ce prix-là que la toute nouvelle venue au-devant de l’Exécutif Central ferait acte d’une nouvelle école, d’un tout nouveau départ, en sonnant le glas de la fatuité et, surtout, de la coterie et autres critériums ataviques qui, depuis des temps immémoriaux, ont fait le lit du mal congolais à la peau dure.
Elle ne saurait, certes, pas se dépasser de certaines pesanteurs liées notamment, aux critères du poids politique, de la géopolitique ainsi qu’à d’autres acointances et affinités devenues, visiblement, incontourables que si et seulement si Félix Antoine Tshisekedi, le Président réélu et investi, agissant d’en haut, lui prêtait main forte pour la sortir de la gueule des loups politiques et de tous les assoifés du pouvoir qui voltigent déjà autour d’elle à l’instar d’une ruche d’abeilles.
Les mêmes politiciens transhumants et habitués au chauvisme rampant sont encore là. Eux encore et toujours rôdent, nonobstant toutes les années passées dans les arcanes du pouvoir, et ne rêvent pas autre chose que de continuer à rempiler. Tous les moyens sont ainsi bons, pour peu qu’on s’escrime à foncer jusqu’au bout du nouveau summum du pouvoir.
Poil de la bête ?
Contre toute attente, chacun, sans honte, ni fioriture, reprend son ardoise et refait ses calculs pour scruter les voies et moyens susceptibles de les aider à retrouver une place au soleil, en caressant dans le sens du poil de la bête, l’heureuse nominée, elle qui, pourtant, est appélée à se doter d’un gouvernement des technocrates responsables pour matérialiser les six engagements cardinaux pris par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le jour de son investiture, le 20 janvier 2024, au Stade de Martyrs de la Pentecôte, en plein cœur de Kinshasa, Capitale de la RD. Congo, pour les cinq prochaines années, allant de 2023 à 2028.
D’où, la nécessité d’ouvrir l’œil et le bon, pour l’actuelle Majorité aux commandes, de ne pas rater l’écoche et, même, de manquer de bilan ostensible à la prochaine saison électorale.
Le vendredi saint, avant qu’il ne rende son esprit entre les mains de son Père, alors qu’il souffrait atrocement, nous avons entendu Jésus pousser un grand cri de détresse, avec le sentiment d’être abandonné par tous, y compris son Père : « Eli , Eli, lama sabactani » ce qui veut dire « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » (Mc 15, 34). Lui, l’innocent qui a passé toute sa vie sur cette terre en ne faisant que le bien, lui le juste qui n’a fait aucun mal, le voilà arrêté, jugé par une justice malade dans une parodie de procès, condamné à mort, outragé, humilié, trahi par Juda, renié par Pierre, lâché par ses disciples, voué à la mort par le peuple, il s’adresse à son Père et exprime son désespoir et son sentiment de profonde solitude.
Dieu vers qui il crie, vers qui tous les rejetés, les exclus et les condamnés à mort crient, ne va pas lui répondre par un discours, par des promesses fallacieuses ; il va répondre par un acte : il le ressuscite des morts.
C’est ce que nous célébrons aujourd’hui : la réponse de Dieu au cri de l’innocent qu’on tue injustement. Comme Pierre le dit dans son discours, le jour de la Pentecôte : « Cet homme qui avait été livré selon le dessein bien arrêté et la préscience de Dieu, vous l’avez pris et fait mourir en le clouant sur la croix par la main des impies, mais Dieu l’a ressuscité le délivrant des affres de l’Hadès » (Ac 2, 23-24). A la violence aveugle, à la haine, à la méchanceté des hommes, Dieu réagit en faisant triompher l’amour, en faisant triompher la vie. En ressuscitant son Fils, Dieu nous donne un message fort et puissant : le mal n’aura jamais le dernier mot, le péché n’aura jamais le dernier mot, la mort n’aura jamais le dernier mot. Donc, quelle que soit la profondeur de l’abîme dans lequel les circonstances de la vie nous plongent, nous n’avons pas à désespérer car Dieu ne nous abandonne jamais ! Dieu n’est pas du côté des traitres, des violents, des méchants, mais du côté du juste que l’on fait souffrir injustement.
La résurrection de Jésus que nous célébrons aujourd’hui nous enseigne que l’AMOUR – c’est-à-dire DIEU – TRIOMPHE TOUJOURS. Nous célébrons donc aujourd’hui le triomphe de l’amour sur la haine, le triomphe de la vie sur la mort. En ressuscitant Jésus, Dieu fait commencer à son Fils et à tous ses enfants que nous sommes, une VIE NOUVELLE, une AUTRE VIE. Cette nouvelle vie, cette autre vie est marquée d’abord par la PAIX. En effet, dans toutes apparitions à ses disciples après sa résurrection, Jésus commence toujours par un souhait : « Paix à vous » (Jn 20, 19). Cette paix de Jésus n’est pas comme celle du monde. Lui-même l’a dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne » (Jn 14, 27). Oui, la paix de Jésus n’est pas comme celle du monde. Elle n’est pas dans le respect de ou la soumission à l’ordre établi, lorsque nous savons que cet ordre est celui des puissants et des grands de ce monde pour dominer et écraser les faibles et les petits. Elle n’est pas dans le silence lorsque le silence naît de la peur de la répression. Elle n’est pas dans la résignation car la résignation est indigne de l’homme.
La Paix de Jésus c’est l’amour pour tous. Un amour qui donne, qui se donne et qui pardonne. La Paix de Jésus c’est la justice pour tous. Une justice-miséricorde qui détruit le mal et sauve le malfaiteur. Une justice qui diffère de celle des Scribes et des Pharisiens. La justice des Scribes et des Pharisiens condamne et tue pas nécessairement les coupables. Aujourd’hui, avec la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort, nous rentrons à cette justice des Scribes et des Pharisiens.
Et puis, posons-nous la question : si on devait tuer tous les traitres, par qui devrait-on commencer ? Qui est traitre et qui ne l’est pas ? Eh bien, à ces questions, je donne ma réponse. Si on doit tuer les traitres, on devrait commencer par moi parce que je suis tout autant traitre que Judas. Je trahis Dieu, je trahis Jésus, je trahis mes amis, d’une manière ou d’une autre. Et chacun de nous, en se regardant devant le miroir de la Parole de Vérité, devrait se reconnaître traitre quelque part en toute vérité.
La Paix de Jésus c’est la vérité pour tous. Une vérité qui libère du péché, le péché qui écrase, divise et humilie. N’a-t-il pas dit à ses disciples : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité fera de vous des hommes libres » (Jn 8, 31-32). Et cette vérité, c’est Jésus lui-même qui a dit : « Je suis le chemin, la VERITE et la vie » (Jn 14, 6). Il n’y a donc pas la paix véritable là où règne le mensonge. La Paix de Jésus c’est enfin le développement pour tous. Comme l’a dit le Pape Paul VI dans son encyclique « Populorum Progressio » : « Le développement est le nouveau nom de la paix » (Encyclique Populorum Progressio, n° 87). Il s’agit ici du développement intégral de l’homme, de tout l’homme et de tous les hommes. Cette nouvelle vie est donc une vie d’amour, de fraternité sans frontière, de solidarité et de partage. Et l’homme nouveau que nous sommes appelés à être avec Jésus, le ressuscité, est un homme de paix, de vérité, de liberté, de justice et d’amour. Telles sont là les qualités par lesquelles on reconnaît l’homme nouveau, ressuscité avec le Christ. Les effets de la résurrection ne se limitent pas seulement à la personne individuelle.
Nous avons pris l’habitude de réduire la religion de Jésus-Christ, la religion chrétienne, à quelque chose d’intimiste, qui me concerne dans ma vie privée, individuelle.
C’est pourquoi, nous parlons souvent de la conversion individuelle, personnelle qui consiste à abandonner telle habitude mauvaise ou tel comportement jugé mauvais. Cela n’est qu’un aspect non négligeable bien entendu mais auquel nous ne devons pas nous limiter. La résurrection de Jésus a une dimension sociale et je dirais même politique. Et d’ailleurs, n’est-ce pas la raison pour laquelle, on l’a condamné à mort. En effet, sur la croix, il était inscrit : « Jésus Roi des Juifs ».
En ressuscitant son Fils Jésus-Christ, Dieu veut aussi ressusciter le monde, la société, notre vivre-ensemble. Ce monde ressuscité, ce monde nouveau, ce Congo Nouveau sera avant tout une terre d’égalité et de respect absolu de l’homme. En effet, dans ce monde nouveau tout homme est mon frère, tout homme a droit au respect pour sa vie et sa dignité. Et le créateur nous ordonne : « Tu ne tueras point ». Ce commandement ne souffre d’aucune exception. Et nous en avons une parfaite illustration avec le cas de Caïn. Après avoir tué son frère, il était désemparé et inquiet pour son avenir.
Il dit à Yahvé : « Ma faute est trop lourde à porter. Si tu me chasses aujourd’hui de l’étendue de ce sol, je serai caché à ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera » (Gn 4, 13-14). Yahvé lui dit : « Eh bien ! Si l’on tue Caïn, il sera vengé sept fois. Yahvé mit un signe sur Caïn pour que personne en le rencontrant ne le frappe » (Gn 4, 15). Dieu ne veut pas la mort du pécheur. Il lui donne toujours la chance de faire le bien et de changer sa vie parce qu’il croit en l’homme et en sa capacité de changer.
Ce nouveau monde, ce Congo Nouveau pour nous, sera une terre de participation et de responsabilité. Pensons ici à la parabole des talents (Mt 25, 14-30) qui nous met en présence de ce chef qui devait partir en voyage et a laissé à chacun de ses ouvriers des talents, chacun selon ses capacités : à l’un, un talent, à l’autre deux talents et à l’autre encore cinq talents.
A son retour, chacun doit répondre, rendre compte. Nous devons mettre fin à un monde où il y a des spectateurs d’un côté et des acteurs de l’autre. Les spectateurs attendent que les acteurs commettent des erreurs et puissent faillir pour se moquer d’eux et crier à leur remplacement. Tous nous devons mettre la main dans la pâte. Tous nous devons nous salir les mains. Et chacun de nous doit être prêt à rendre compte, à répondre de ce qu’il a fait ou de ce qu’il a omis de faire. Nous devons mettre fin à une société d’irresponsables qui, facilement, rejettent la responsabilité de ce qui leur arrive à l’action des autres. Nous devons mettre fin à cette tendance qui nous caractérise, celle de rechercher toujours des « boucsémissaires ». 4 Ce nouveau monde, ce nouveau Congo doit être une terre de liberté et de vérité. Un monde libéré de l’esclavage de l’avoir (de l’argent), du pouvoir et de la gloire (des honneurs). Et cette liberté ne sera possible que si nous vivons dans la vérité.
Car, comme nous l’avions dit, seule la vérité libère. Vérité sur Dieu qui est amour ; vérité sur l’homme qui est sacré parce que image de Dieu ; vérité sur les biens matériels qui sont au service de l’homme et non le contraire ; vérité sur le pouvoir qui doit être service et domination ; vérité sur la gloire qui doit venir de l’humilité, de l’abaissement car « tout homme qui s’élève sera abaissé et celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 14, 11). Seule la connaissance de cette vérité fait de nous des hommes libres et un pays libre. Ce nouveau monde, ce Congo nouveau, doit être une terre de justice et de paix. Un monde où se pratique la justice-miséricorde, la seule capable d’engendrer la vraie paix, la paix durable, parce qu’elle fait la distinction entre le mal et le malfaiteur. Elle détruit le mal et sauve le malfaiteur.
Enfin, ce monde nouveau, ce Congo nouveau, sera une terre de solidarité et de partage. A l’exemple de la première communauté des disciples de Jésus-Christ qui « mettaient tout en commun et partageaient tout de telle sorte que nul ne soit dans le manque » (Ac 2, 44-45). Un monde où il n’y aura plus de pauvres parce que les biens de la terre seront partagés équitablement pour que personne ne soit dans le manque. Ressuscités avec Jésus-Christ, nous accompliront les paroles de l’Apocalypse de Saint Jean : « Je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre ont disparu… Voici je fais l’Univers nouveau » (Ap. 21, 1-5). Frères et sœurs, ressuscités avec le Christ, nous devons quitter la religion des slogans stériles, pour entrer dans une religion de l’engagement pour qu’avec lui et la puissance de son Esprit, nous puissions bâtir ensemble cette terre nouvelle, ce monde nouveau, cet univers nouveau. Et pour nous, il s’agira très concrètement de bâtir ensemble un Autre Congo différent de celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, un Congo de justice et de paix, un Congo de vérité et de liberté, un Congo de participation et de responsabilité, un Congo d’égalité et de respect de l’homme, un Congo de solidarité et de partage.
Que le Christ ressuscité nous accompagne dans ce combat pour un homme nouveau et un monde nouveau ! Amen !
Fait à Kinshasa, Notre-Dame de Fatima, le 31/03/2024
José Mpundu
Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa
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*Gérer et diriger le Gouvernement au quotidien. Assurer le fonctionnement régulier du corpus institutionnel. Mettre fin à la guerre et pacifier le pays. Organiser la montée en puissance de l’armée nationale, des forces de sécurité et des renseignements. Relancer l’économie. Assurer la gestion orthodoxe des finances publiques. Arrêter l’hémorragie financière ou la gabegie devenue endémique au niveau du trésor public. Mettre fin au coulage des recettes. Combattre la corruption, le dol ou la concussion. Maîtriser l’inflation et lutter contre le chômage. Combattre la stagflation. Assurer la régularité des cycles électoraux. Mener la diplomatie responsable en vue d’une coopération aux avantages réciproques. Changer de paradigme à la tête du Gouvernement. Comment, par exemple, aider, de manière remarquable, le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à tenir ses six nouveaux engagements auxquels il a librement souscrit, lors de son investiture, le 20 janvier 2024, au Stade de Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa ? Telle est, pourtant, la question lancinante à laquelle la nouvelle nominée se doit de répondre et, surtout, de mieux réfléchir en prenant toutes ses responsabilités en mains. Donc, sur toutes ces pistes, y compris sur tant d’autres, Judith Suminwa Tuluka est, décidément, devant plusieurs feux rouges. Tout est urgent. Et, tout demande la volonté politique et les moyens colossaux. Car, son action, au bout d’un laps de temps, sera certainement jugée à la pièce.
Félix Tshisekedi l’attendra, en tout cas, sur les actions concrètes…
Six engagements de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son investiture, le 20 janvier 2024
Défis immenses
Judith Suminwa Tuluka en est, évidemment, consciente lorsqu’en répondant hier, à une question sur ses principales priorités, sur les antennes de la Rtnc, elle a déclaré : ‘’Je sais que les défis sont immenses. Mais, ensemble, on y parviendra’’. Fin de citation.
Qui est Judith Suminwa Tuluka ?
Originaire du Kongo Central, Titulaire d’une licence en Sciences Economiques Appliquées des Facultés Universitaires Catholiques de Mons en Belgique, Diplômée en comptabilité de l’Ecole de Promotion et de Formation Continue -EPFC- à Bruxelles, Experte issue de quelques institutions du Système des Nations Unies, ex-Conseillère du Chef de l’Etat en matière de Plan, Judith Suminwa Tuluka, la cinquantaine révolue, est, depuis ce lundi 1er avril 2024, nommée Premier Ministre en RD. Congo.
Elle est ainsi la première femme qui ait été appelée à présider à la destinée de l’Exécutif Central et, en tant que telle, elle succède à Jean Michel Sama Lukonde qui, à son tour, devint locataire de l’Hôtel du Gouvernement, depuis février 2021. Remake
Champion de la masculinité positive, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, enfin, levé le suspense.
Judith Suminwa Tuluka qui, jusqu’il y a quelques heures, était encore Ministre d’Etat au Plan, est nommée au poste de Premier Ministre.
Elle succède ainsi à Jean Michel Sama Lukonde dont l’action qui a été, du reste, saluée par le Président de la République, lui-même, devra être accélérée par celle-là même qui, dans l’ombre, aura piloté, depuis quelques années, le Programme visant le développement de 145 Territoires à travers toute l’étendue de la RD. Congo.
Arrêt sur images
Judith Suminwa Tuluka en pleine séance de travail
Judith Suminwa Tuluka était déjà plébiscitée dans le Top 10 des Premiers Ministrables….
Moïse Katumbi, le Leader d’Ensemble pour la République
Message sur son compte X
J'adresse mes félicitations les plus chaleureuses au nouveau président sénégalais, @DiomayeFaye, ainsi qu'au peuple sénégalais pour cette élection démocratique exemplaire. Je salue la détermination des Sénégalais à faire respecter la Constitution et à défendre les principes démocratiques ainsi que le fair-play du Premier Ministre @amadou_ba_ et du Président @Macky_Sall
. Le combat victorieux du peuple met en lumière l'importance de la transparence électorale, du respect des délais constitutionnels et de la lutte contre les fraudes pour garantir des élections libres et équitables. J'encourage la population congolaise à s'inspirer du processus électoral sénégalais. Le respect de la Constitution constitue le meilleur gage de paix et de stabilité pour construire un avenir meilleur. Aucune force ne peut rivaliser avec la détermination d'un peuple conscient de ses droits, prêt à se dresser contre toute injustice et à défendre fermement ses principes fondamentaux. Le peuple congolais constitue l'ultime rempart et l'armée la plus redoutable pour défendre et protéger la Constitution et toutes ses libertés sacrées. C'est dans cette conscience collective, dans cette unité indomptable que réside la véritable puissance, celle qui garantit que la flamme de la liberté brillera toujours, éclairant notre chemin vers un avenir juste et équitable pour tous.
*En RD. Congo, les institutions nationales et provinciales s’installent. L’Assemblée Nationale est toujours en quête de son Bureau définitif. Le Sénat, puisqu’il est prévu les élections, le 21 avril prochain, chacun devra donc prendre son mal en patience. Les Gouverneurs des Provinces, en dépit de la menace brandie par la Ministre de la Justice contre toute tentative de corruption des Députés Provinciaux, continuent à tâter le terrain, en multipliant des sorties médiatiques et de campagne de proximité, en attendant leur propre tour, le jour des scrutins fixé au 28 avril 2024.
Ainsi, s’il faut prendre en compte tout ce processus-là, c’est au mois de mai 2024, juste au début, probablement, qu’il serait possible d’avoir une idée de la configuration exacte du nouvel écosystème politique congolais. De telle sorte que les actions aussi bien rêvées que promises pour soulager la misère des congolais, depuis le début de la campagne jusqu’à l’investiture, ne pourraient commencer qu’au-delà du mois de juin 2024. Et, dans l’entretemps, tant que le nouveau Premier Ministre n’aura pas été désigné, le gouvernement en place continuera à expédier les affaires courantes avec tout ce que cela comporte comme conséquence traversable sur le vécu quotidien des congolais. D’où, les choses marcheront encore en dents de scie !
Plus de trois mois après…
Elu le 20 décembre 2023 et investi le 20 janvier 2024, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’aune d’un nouveau mandat, jouit d’une rallonge de cinq ans dans son strapontin présidentiel à la tête de la RD. Congo.
Aujourd’hui, plus de trois mois après son investiture intervenue au Stade de Martyrs de la Pentecôte, en plein cœur de Kinshasa, la Capitale, il est, visiblement, accaparé par la recherche d’une solution durable pour conjurer la crise sécuritaire qui sévit, depuis plusieurs décennies, dans l’Est de la RD. Congo.
Tout récemment, en effet, alors qu’il était déjà au Sommet de l’Union Africaine, où tous les Chefs d’Etat Africains réunis insistaient notamment, sur le dialogue comme clé de voûte pour aplanir les divergences avec le M23, il a plutôt souhaité qu’une telle perspective, même au travers des discussions séparées, soient orientée vers le Rwanda, le Pays de Paul, désigné ainsi que comme étant le principal instigateur de la recrudescence de cette insécurité persistante dans l’Est de la RD. Congo.
Peu avant de se rendre à Luanda, le 27 février 2024, devant les journalistes mobilisés, lors d’un briefing spécial au Studio Maman Angebi, à Rtnc1, le 22 février 2024, Félix Tshisekedi avait réitéré le vœu de voir son Homologue Angolais João Lourenço jouer pleinement son rôle pour amener Kagame à se résoudre de retirer ses troupes et, surtout, à cesser de soutenir le M23.
Dégel ?
Après tous ces espoirs et rendez-vous, les choses semblent avoir pris une autre tournure. Ce week-end, en effet, Lutundula et son homologue rwandais, en prélude à une énième rencontre en perspective entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, ont repris langue sous la même médiation angolaise.
Les deux parties, après des discussions intenses, ont même pris des engagements devant permettre de décrisper la situation et de sonner le glas du dégel.
Si, de son côté, Kinshasa, comme depuis toujours, accepte de traquer les FDLR, Kigali, pourrait, à son tour, jeter les clés des champs de bataille et laisser le M23, 15 ans après, se putréfier au fil des jours.
Mais, à quand cette rencontre ? Où et sous quel format exact ? Quelles seront les garanties de toutes les résolutions à venir dès lors que les premiers engagements souscrits dans le cadre du processus de Nairobi et Luanda n’ont jamais été exécutés, comme souhaité ?
Dans un élan de défi, Noël Tshiani, le vaillant économiste et prétendant à la magistrature suprême, lance un assaut verbal contre les géants bancaires et la Banque Centrale du Congo, accusés de complaisance dans la jungle financière congolaise.
L'économie congolaise, déjà en proie à des défis colossaux, se voit infliger un coup de massue par les frais bancaires astronomiques pratiqués par les banques étrangères. Tshiani, armé de chiffres et de faits, dénonce une situation ubuesque : pour un simple virement entre deux comptes d'une même banque mais dans des villes différentes, les clients se voient prélever 0,25% du montant, avec un plancher de 50 USD.
Imaginez donc : pour un transfert d'1 million USD, la facture s'élève à 2.500 USD; pour 10 millions USD, elle explose à 25.000 USD. Des sommes qui, dans le contexte économique congolais, sont loin d'être anodines.
Tshiani, indigné, dépeint un tableau où les citoyens congolais, pris au piège de l'ignorance et du manque d'alternatives, sont les victimes d'un système bancaire étranger vorace et d'une autorité monétaire aux abonnés absents.
Son appel est un véritable tocsin : l'assemblée nationale et la Banque Centrale doivent impérativement encadrer les tarifs des services financiers pour mettre fin à ce qu'il qualifie de pillage. "Il faut que ça change car trop, c’est trop," martèle-t-il, avant de clore son intervention par un vibrant appel patriotique : "La patrie ou la mort !"