Des personnes mal intentionnées utilisent deux numéros Whatsapp dans l’optique d’offrir des services et divers avantages.
Se faisant passer pour le Président de la Cour Constitutionnel, ces arnaqueurs appellent certaines autorités pour solliciter des sommes d’argent. De ce qui précède, le Cabinet du Président de la Cour Constitutionnelle tient à informer le public que son président n’utilise aucun de ces numéros et il n’est pas dans ses habitudes de demander l’argent ni par le téléphone, ni par quelque moyen que ce soit. Ci-après, le Communiqué intégral du Cabinet du Président de la Cour Constitutionnelle.
En marge de la Journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars de chaque année, le Directeur Général de la Régideso, David Tshilumba Mutombo, et son Adjoint Jean-Bosco Mwaka ont réitéré, ce mercredi 20 mars 2024, au cours d’un exercice spécial de redevabilité, face à la presse, leur détermination à tout mettre en œuvre pour garantir des meilleurs services à offrir à la population et permettre une meilleure desserte en eau potable, à Kinshasa tout comme sur l’ensemble de la RD. Congo, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Directeur général David Tshilumba a invité les congolais à la confiance et a souligné que son comité ne ménagera aucun effort, avec l’accompagnement du Gouvernement de la République, pour mettre en place des réformes nécessaires afin de favoriser l’excellence et hisser plus haut la Régideso pour le bien-être de tous, fidèlement à ma vision du Chef ede l’Etat.
Faisant d’une pierre deux coups, le DG David Tshilumba et le DGA Jean-Bosco Mwaka ont effectué une visite d’inspection de différents travaux en cours d’exécution au niveau des usines de traitement d’eau à Kinshasa. Cette visite aura permis d’évacuer toute confusion après que des personnes de mauvaise foi ont distillé, tout récemment, au sein de l’opinion, des allégations selon lesquelles l’eau fournie par la Régideso serait de mauvaise qualité. A l’usine de Binza-Ozone, par exemple, David Tshilumba a palpé du doigt l’état d’avancement des travaux de construction du Module 2 de l’usine, avec une capacité de 110.000m3 destinée à desservir plusieurs milliers d’habitants au niveau des communes de Bandalungwa, Kasa-vubu, Ngiri-ngiri, Bumbu, Selembao, etc. Et, sur place, par souci d’étouffer dans l’œuf cette campagne de manipulation, le Directeur Tshilumba a arrosé sa gorge avec un verre d’eau puisée à la ‘’pompe’’.
Célébration de la Journée mondiale de l’eau
«La journée du 22 mars est spéciale pour nous à la Régideso parce que nous célébrons l’eau de manière générale. Comme vous le savez, chez nous, nous avons un slogan qui dit l’eau c’est la vie et l’eau potable c’est la longue vie. En cette journée, nous célébrons ce travail exceptionnel que nos vaillants travailleurs font à travers le pays pour donner de l’eau à la population congolaise parfois dans des conditions extrêmement difficiles compte tenu du contexte de notre pays. Dans notre pays, le taux de desserte en eau potable est encore faible. Nous sommes à 40% de la population congolaise qui a accès à l’eau potable. Les besoins en investissements sont très élevés… Les raisons de ce retard sont telles qu’on n’a pas beaucoup investi dans le secteur dans le pays pendant les régimes précédents. Ce n’est qu’à l’avènement du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo que le Gouvernement a repris les investissements dans le secteur de l’eau. Donc, les investissements ont commencé à l’avènement de ce nouveau régime. Le retard accumulé est très grand. Ça va prendre beaucoup de temps et, surtout, beaucoup de moyens pour qu’on y arrive. Nous estimons à la Régideso qu’il faut plus de 10 milliards de dollars pour donne de l’eau potable à près de 75% de la population congolaise », a indiqué, au début de la ronde, le DG David Tshilumba, qui a rassuré que des efforts vont se poursuivre pour l’amélioration des services.
« Nous avons vu les estimations de la Banque Mondiale qui sont à 9, 8 milliards. Ce n’est pas très différent de 10 milliards que nous avons estimés. Il faut trouver ces moyens. Vous connaissez le contexte socioéconomique de notre pays. Pour trouver des financements de 10 milliards, il faut qu’on réfléchisse autrement, il faut innover davantage. A Kinshasa, nous avons de l’eau pour près de 50% de la population… Donc, il faut une gymnastique mentale très forte pour qu’on arrive à donner de l’eau à tout le monde. Mais, la bonne nouvelle c’est qu’il y a des efforts réels dans les projets pour que cette desserte continue à augmenter chaque année à Kinshasa… Nous avons un projet en partenariat public-privé avec une compagnie chinoise pour construire 50.000m3 à Lukunga. Nous espérons qu’avant la fin de cette année, nous commencerons les travaux de construction », a-t-il poursuivi, dans sa communication.
Vers la construction des usines de production des tuyaux
Pour lui, ces efforts vont s’étendre jusqu’à la création des usines de production des tuyaux sur place au pays pour gagner en temps et en coût.
« Voilà pourquoi nous voulons construire une usine de production des tuyaux à Kinshasa, qui va être l’une des plus grandes en Afrique centrale pour couvrir non seulement les besoins de Kinshasa, mais nous pouvons alimenter toute la partie Ouest du pays et pourquoi pas fournir dans les pays limitrophes parce que nous voulons contrôler le coût mais aussi nous donner les moyens de notre politique… La desserte s’est déjà beaucoup améliorée à Kinshasa. Je sais qu’il y a encore des problèmes d’eau. Nous avons parlé de quelques poches à Barumbu, nous avons parlé de la Cité Mama Mobutu, nous avons parlé de Mont-Ngalula. Ce sont des coins qui ont encore des problèmes très sérieux. Il y a aussi des coins où la desserte s’est empirée à cause du problème d’érosions sur les routes. Mais, de manière générale, la desserte s’est beaucoup améliorée à Kinshasa avec l’avènement de l’usine de Lemba Imbu et du premier module d’Ozone, mais aussi les efforts que nous fournissons en exploitation pour nous rassurer que nous avons une fonctionnalité à plus de 90%, une disponibilité des usines à 90%. Donc, la desserte va continuer à s’améliorer avec les efforts de gestion, avec la capacité supplémentaire… Notre priorité, c’est d’abord les consommateurs », a-t-il insisté, à pleine voix, au niveau de l’usine de Binza-Ozone, peu avant de vaquer à d’autres occupations en rapport avec ses fonctions.
Le Rassemblement des journalistes pour l'émergence du Congo- RAJEC -rejette en bloc la condamnation à 6 mois du journaliste Stanis Bujakera. Selon le RAJEC, cette condamnation ‘‘honteuse’’ s'apparente à un «arrangement politique» et non une décision judiciaire. Il invite, par ailleurs, le confrère Stanis Bujakera à interjeter appel pour aboutir à son acquittement.
Consécutivement à l’affaissement d’un immeuble survenu ce lundi 18 mars 2024, dans la commune de la Gombe, le Ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala, a pris une série de mesures en vue de favoriser le retour à la vie normale et prévenir d’éventuels dégâts. Il a notamment suspendu la circulation sur l’avenue Malemba Nkulu, lieu du drame, et a institué une équipe d’Inspecteurs qualifiés de son Ministère pour établir les responsabilités. Dans une mise au point diffusée hier, lundi 18 mars 2024, le Ministre Pius Muabilu a indiqué que cet immeuble avait été réalisé en violation totale des normes en matière de construction et a demandé, au passage, à quiconque aurait des renseignements sur son propriétaire d’entrer en contact, sans plus tarder, avec les Inspecteurs de l’Urbanisme et Habitat mobilisés pour des mesures qui s’imposent.
CELLULE DE COMMUNICATION
Mise au point
Concerne : Affaissement d'un immeuble sur l'avenue Malemba Nkulu dans la Commune de la Gombe
À la suite du Drame survenu ce Lundi 18 Mars 2024 sur l'avenue Malemba Nkulu, Quartier Socimat dans la Commune de la Gombe non loin de l'hôpital Médecins de nuit, le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat fait la mise au point suivante
Aussitôt alerté, Son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, Ministre d'Etat à L'Urbanisme et Habitat, a dépêché sur le lieu du Drame une équipe d'inspecteurs de l'Urbanisme et Habitat pour constater les faits, identifier le propriétaire et établir les responsabilités. Aux premières nouvelles, la construction de l'immeuble décrié est irrégulière car ne respectant pas les normes de construction édictées par le service de l'Urbanisme et Habitat qui octroie le permis de construire. Le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat rappelle que le 20 septembre 2023, sur ordre de Son Excellence Pius MUABILU, les travaux avaient été suspendus sur ce chantier à cause du non-respect de la Loi portant réglementation de la procédure de délivrance d'autorisation de bâtir et du Décret Numéro 22/21 du 24 Mai 2022 portant création, organisation et fonctionnement d'un établissement public dénommé Guichet Unique de délivrance du permis de construire GUPEC en sigle. Le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat constate avec regret que malgré cette interdiction formelle, le propriétaire et ses complices ont continué les travaux dans la clandestinité.
Dans le souci de préserver les vies humaines et limiter les dégâts matériels, en attendant l'aboutissement des enquêtes en cours, Son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat a pris des dispositions pour isoler cet immeuble et y interdit tout accès jusqu'à nouvel ordre. Le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat tout en appelant la population au calme, demande par ailleurs à quiconque détiendrait les informations sur le propriétaire de pouvoir collaborer avec les inspecteurs de l'Urbanisme et Habitat qui sont à pieds d'œuvre.
Célé KANANGILA BEYA
Conseiller en charge de communication et questions politiques
*‘’Le Président de la République aurait tout intérêt à faire fi de ce tintamarre pour dénicher au sein de l’UDPS l’homme de la situation et qui détienne l’âme ‘‘udpsienne’ ‘dans le combat politique’’, recommande André-Alain Atundu Liongo, Ambassadeur de son état, Analyste Politique et Leader de la CDR, dans une tribune de réflexion libre. Pour lui, ‘’plusieurs personnalités ont déjà commencé une campagne tapageuse dans des médias et réseaux sociaux pour se présenter comme candidat idéal au poste de Premier Ministre.
Comme il fallait s’y attendre, nous assistons à des joutes féroces entre ces différents candidats pour se dénoncer et s’éliminer de la course. Personne n’a, cependant, pas basé sa campagne et ses combats sur le programme du Chef de l’Etat et sur la situation sociale du Peuple congolais, ni sur la situation critique des populations de l’Est sur le plan sécuritaire. Visiblement, le pouvoir pour le pouvoir semble être leur maître mot. Alors, tous ces tapages et bruits des casseroles ne servent-ils pas à cacher des cadavres puants dans leurs placards ?’’.
’’A vrai dire, l’Union Sacrée de la Nation ou même l’UDPS, à qui reviendrait le poste de Premier Ministre, regorge des personnalités aptes à ce poste éminent’’, soutient-il.
LPM
A bon vin, point d’enseigne
(Par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo)
Depuis la nomination de l’Honorable Augustin Kabuya en qualité d’informateur, plusieurs groupes d’intérêts politiques défilent pour permettre à ce dernier de présenter au Chef de l’Etat une photographie réelle de l’Assemblée Nationale, à savoir, la confirmation du statut majoritaire de l’Union Sacrée de la Nation et l’identification des poids des différents groupes en son sein.
En marge de ce travail déterminant pour la gouvernance du Président TSHISEKEDI pour son deuxième mandat, plusieurs personnalités ont déjà commencé une campagne tapageuse dans des médias et réseaux sociaux pour se présenter comme candidat idéal au poste de Premier Ministre.
Comme il fallait s’y attendre, nous assistons à des joutes féroces entre ces différents candidats pour se dénoncer et s’éliminer de la course.
Personne n’a basé sa campagne et ses combats sur le programme du Chef de l’Etat et sur la situation sociale du Peuple congolais ou la situation critique des populations de l’Est sur le plan sécuritaire.
Le pouvoir pour le pouvoir semble être leur maître mot.
Or, à ce stade, on ne peut pas penser que le Président de la République n’a aucune idée sur le futur Premier Ministre et qu’Il se déterminerait en fonction du brouhaha des candidats Premiers Ministres.
L’on ne peut pas, non plus, penser raisonnablement que l’opinion publique ne connaît pas de personnalités à écarter de ce poste parmi les prétendants pour des raisons diverses.
A vrai dire, l’Union Sacrée de la Nation ou même l’UDPS, à qui reviendrait le poste de Premier Ministre, regorge des personnalités aptes à ce poste éminent.
Alors, tous ces tapages et bruits des casseroles ne servent-ils pas à cacher des cadavres puants dans leurs placards ?
Le Président de la République aurait tout intérêt à faire fi de ce tintamarre pour dénicher au sein de l’UDPS l’homme de la situation et qui détienne l’âme ‘‘udpsienne’’ dans le combat politique.
*Après analyse des pièces et prises de connaissance des correspondances, il existe actuellement un conflit foncier entre ladite Province et un Opérateur économique de nationalité canadienne œuvrant en RD. Congo, en la personne de Monsieur RAHIM DHROLIA au sujet de la Concession portant le numéro cadastral PC 23.126 que ce dernier avait régulièrement acquise et qui était couverte par le Contrat de concession ordinaire Na. D. D8/Co/00405 du 06 octobre 2015 et du Certificat d'enregistrement Vol. 021 Folio 145 du 16 octobre 2015. Ce conflit est né consécutivement au lancement, par le Gouvernement provincial, sur cette concession, des travaux d'intérêt public, en l'occurrence, la construction d'un nouveau terminal de l'Aéroport international de Luano. A ce jour, après plusieurs tractations, par sa Lettre sans référence mais datée du 21 Avril 2020, Monsieur RAIM DHROLIA sollicite à l'Etat Congolais, en guise de compensation, le terrain sus-identifié car, l'estimant de même valeur en vue de réaliser ses projets », selon une correspondance adressée à Pius Muabilu, le Ministre en charge de l’Urbanisme et Habitat, par Molendo Sakombi, le Ministre des Affaires foncières, tous deux membres du Gouvernement de la République, dirigé par le Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge.
/CAB/MIN/AFF.FONC/ASWJM1/2020 Transmis copie pour information à :
Monsieur le Président de l'Assemblée Provinciale du Haut-Katanga
Monsieur le Gouverneur de la Province du HautKatanga
Monsieur le Ministre provincial du Haut-Katanga ayant en charge les Affaires Foncières
Monsieur le Conservateur des Titres Immobiliers de la Circonscription Foncière de LubumbashiOuest ,
Monsieur le Chef de Division Cadastre de la
Circonscription Foncière de Lubumbashi-Ouest (Tous) à Lubumbashi
Monsieur le Secrétaire Général au Ministère de
IUrbanisme et Habitat
A Kinshasa/LlNGWALA
Monsieur le Secrétaire Général aux Affaires
Foncières
Objet : Demande de désaffectation d'un terrain du 10 hectares 4 ares 23 centiares situé devant PULLMAN HOTEL KARAVIA, dans la Commune de Lubumbashi Province du Haut-Katanga
Excellence Monsieur le Ministre d'Etat,
Par sa Lettre numéro 10/0000000844/CAB/GP/HAUT-KAT/2020, du 10 juillet 2020, relative à la transmission des documents dossier RAIM DHROLIA et la Province du Haut-Katanga, Monsieur le Gouverneur du Haut-Katanga me saisit pour orientation et compétence relativement à l'Affaire dont le résumé ci-dessous
En effet, après analyse des pièces et prises de connaissance des correspondances, il existe actuellement un conflit foncier entre ladite Province et un Opérateur économique de nationalité canadienne œuvrant dans notre pays, en la personne de Monsieur RAHIM DHROLIA au sujet de la Concession portant le numéro cadastral PC 23.126 que ce dernier avait régulièrement acquise et qui était couverte par le Contrat de concession ordinaire Na. D. D8/Co/00405 du 06 octobre 2015 et du Certificat d'enregistrement Vol. 021 Folio 145 du 16 octobre 2015. Ce conflit est né consécutivement au lancement, par le Gouvernement provincial, sur cette concession, des travaux d'intérêt public, en l'occurrence, la construction d'un nouveau terminal de l'Aéroport international de Luano. A ce jour, après plusieurs tractations, par sa Lettre sans référence mais datée du 21 Avril 2020, Monsieur RAIM DHROLIA sollicite à l'Etat Congolais, en guise de compensation, le terrain sus identifié car, l'estimant de même valeur en vue de réaliser ses projets. Les deux Institutions politiques provinciales ayant marqué leur accord et appelé à l'implication des Services techniques compétents, je viens solliciter, en harmonies avec elles, la désaffectation du terrain repris en marge en vue de créer par la suite, la parcelle de terre qui sera attribuée à cet Opérateur économique.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, l'expression de ma parfaite considération.
Comme dans le poème d’Octave Aubert, un enfant, au bout d’une route, trouva tout à coup deux chemins… fallait-il prendre à gauche, à droite, ou bien rester là jusqu’au soir ? Le mardi 12 mars 2024 tard dans la nuit, la juridiction compétente de connaitre le recours en contentieux électoraux des législatives nationales a rendu ses derniers arrêts. Comme on pouvait s’y attendre les réactions fusent de partout. Les avis des juristes aussi ne se sont pas fait attendre. Les requêtes en rectification d’erreur matérielle sont déposées au greffe de la Cour constitutionnelle (Cc) sans s’atermoiements. Alors qu’on sait que les arrêts de la Cour ne sont susceptibles d’aucun recours mais que, dans un passé récent nous avions vu des recours introduite dans cette juridiction contre les arrêts de la Cc.
Sommes-nous au bout d’une route après la décision de la Cour constitutionnelle ?
Pour trouver le chemin de la légalité de la requête en rectification d’erreur matérielle, la seule lecture de la Constitution ne suffit pas, il convient de joindre à celle-ci deux autres textes, d’abord la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cc en son article 93 alinéa 4 : « Ils (les arrêts) ne sont susceptibles d'aucun recours, sauf interprétation ou rectification d'erreur matérielle » en suite la loi du 22 juin 2022 modifiant et complétant la loi électoral en son article 74 quinquies alinéa 5 : « l’erreur matérielle n’a aucune incidence sur le dispositif, sauf en cas d’inexactitude avérée des chiffres mentionnés dans la décision attaquée ou de vices de transcriptions ».
On sait que l’action en recours de rectification d’erreur matérielle devant la Cc est formée contre une décision définitive, c’est élémentaire. On sait aussi que la décision rendue par la Cc est auréolé d’effet prévue à l’article 168 alinéa 1 de la Constitution, c’est fondamental : « Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers ».
Il ressort de la lecture combinée de différentes dispositions évoquées que les arrêts de la Cc revêtent le caractère de l’irréversibilité et de l’exécution immédiate, ils ne sont pas appelables, point opposables – opposition- ni de tiers opposition encore moins objet de pourvoi en cassation mais seulement de recours en interprétation et de rectification en cas d’erreur matérielle.
S’agissant de la rectification d’erreur matérielle, certains estiment que sur le fondement de l’article 74 quinquies al 5 de la loi électorale, le juge constitutionnel serait fondé de statuer à nouveau, « pour d’inexactitude avérée des chiffres mentionnés dans la décision attaquée ou de vices de transcriptions » et qu’en plus les précédents arrêts de la Cour dans laquelle celle-ci statuant sur les actions en rectification d’erreur matérielle de 2019 font objet de précédent jurisprudentiel.
Les deux chemins de l’enfant nous rattrapent, en effet faut-il statuer à nouveau comme le ferait le juge d’appel, quel est l’issu de ce recours à l’aune du principe de l’irréversibilité consacré par l’art 168 al 1 de la Constitution, et enfin quelle suite donnerait le juge du contentieux électoral saisi d’un moyen soulevé par une partie sur fondement de l’article 74 quinquies al 5.
Le chemin à suivre.
Dans un passé récent, saisie quant à ce, la Cour constitutionnelle nous avait donné la portée de ce recours : « Le recours en rectification d’erreur matérielle ne peut avoir pour objet de réformer entièrement un arrêt revêtu de l’autorité de la chose jugée, ni tendre à remettre fondamentalement en cause l’appréciation par la Cour deséléments de preuve soumis à son examen, ni aboutir à un second examen d’une cause déjà jugée par elle[1]. En son temps , la Cour Suprême de Justice considérait à juste titre que l’erreur matérielle dans une décision judiciaire est une inexactitude au niveau du support extérieur que constitue son écriture[2], ainsi entrent au nombre d’erreur matérielles[3], notamment :
L’erreur de transcription d’identité ;
L’erreur sur la date d’introduction d’un recours ;
L’absence de prise en compte d’un mémoire pourtant dûment en registré pendant l’instruction ;
L’omission de donner acte de désistement.
On nous objecterait qu’il existe des précédents jurisprudentiels, où la Cour a rectifié ces arrêts. D’avis avec le professeur Jean-Louis ESAMBO, bien qu’il existe une jurisprudence où le juge électoral a, dans une décision, retenu l’erreur matérielle comme justifiant le recomptage des voix (…) c’est par inadvertance[4]. Mieux écrira-t-il plus tard, c’est par maladresse, inattention[5] Car, devant le juge, le recomptage des voix n’est envisagé que dans la mesure où les bulletins de vote ont été, avec les autres pièces, communiqués à la juridiction compétente. À défaut, le juge peut par une décision avant dire droit, en ordonner la communication. Il s’agit d’une procédure en plein instance.
Le caractère de l’irréversibilité des arrêtes signifie que l’option de revenir à nouveau échappe aux parties, au minister public même dans l’intérêt de la loi et le cas échéant au juge. Les compétences en droit public étant d’attribution, le juge ne saurait saper le fondement de ses propres décisions (art 168 al 1 de la Const), autrement il doit statuer sur tous les autres cas précédents. Par ailleurs, s’il est généralement admis en droit que la rectification d’erreur matérielle n’est point soumise aux règles de procédures contraignantes de délais franc ou non franc, c’est évidement en raison de l’absence d’incident sur le dispositif.
Si tentant qu’il soit besoin de le prouver, le recours fondé sur l’article 74 quinquies al 5 de la loi électorale ne vise point les arrêts de la Cc, à cet effet l’article 74 quinquies al 2 de la Loi électorale reprend in extenso le principe de l’irréversibilité des arrêts de la Cour. Ceci après qu’elle ait posé le droit au recours en son article 74 quinquies alinéa 1 in fine. En outre les élucubrations du renversement du principe ci-haut rappelé cèdent facilement les armes devant le caractère d’exécution immédiate (art 168 al 1 Const, art 94 al 2 loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cc) attaché aux des décisions de la Cour.
Une logique jusqu’au-boutiste ne concilie point le caractère d’exécution immédiate et l’attente qu’implique une décision attaquée. Abscons !
Au plan du contentieux constitutionnel, l’emploie du groupe des mots « décision attaquée » par le législateur électoral, s’ils visent les décisions de la Cour, l’article 74 quinquies al 5 tomberait sous le coup d’une interprétation sous réserve ou mieux neutralisante.
« Election des Gouverneurs, Vice-gouverneurs et Sénateurs : Prévenir la corruption et la violation de l’article 198 de la Constitution »
Kinshasa, le 10 mars 2024, Subsidiairement à son communiqué du 08 mars 2024 relatif aux actes de corruption qui émaillent le processus des élections des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs, l’ACAJ demande aux députés provinciaux d’observer scrupuleusement l’article 198 qui stipule que « Le Gouverneur et le Vice-Gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois à la CENI et aux députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale ».
S’agissant notamment, de l’élection au gouvernorat de Lualaba, l’ACAJ constate que la candidature de Fifi Masuka violerait cette disposition constitutionnelle.
Au regard de ce qui précède, l’ACAJ recommande :
- A la plénière de la CENI d’invalider toutes les listes des candidatures aux gouvernorats ou vice-gouvernorats des provinces qui violent l’article 198 de la Constitution ;
- Aux députés provinciaux de ne pas élire des candidats sur lesquels pèsent des soupçons concordants des détournements des deniers publics ;
- A la population, à poursuivre la dénonciation systématique des actes de corruption sous toutes ses formes ainsi que des violations de la Constitution ; Pour toute information supplémentaire,
Contactez : Me Georges Kapiamba
Président de l’ACAJ
Téléphone : + 243 81 048 8537, 814178272
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L’Ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) au Royaume Uni a organisé un événement pour honorer les femmes congolaises, coïncidant avec la Journée internationale des droits de la femme. La cérémonie, qui a eu lieu au luxueux Hôtel Dorchester à Londres, a vu la participation d'une centaine de Congolais rassemblés pour célébrer sous le thème "Investir dans la femme : accélérer le rythme".
Un comité de coordination composé de diverses entités représentatives de la communauté congolaise, telles que l'Aumônerie catholique, la Pastorale Congolaise (PACORU), la Dynamique Congolaise (DC-UK), et la Congolese Community (CC-UK), a été formé pour préparer cet événement. Cette collaboration a permis de garantir une célébration qui reflète la diversité et la richesse de la diaspora congolaise au Royaume-Uni.
L'événement s'est déroulé en trois segments distincts. Le premier a mis en avant des panels de cinq femmes influentes, qui ont partagé leurs parcours d'entrepreneuriat et leur impact dans les domaines économique, social et culturel. Des personnalités inspirantes comme Noella Coursaris et Joyce Alexander Furaha ont partagé leurs expériences, enrichissant le dialogue sur l'entrepreneuriat féminin.
Le deuxième segment a été consacré aux hommages rendus aux femmes de la diaspora congolaise qui ont marqué la communauté au Royaume-Uni par leurs contributions notables. Des figures de proue comme Dr Kayembe et Jessica Inaba ont été honorées pour leurs réalisations exceptionnelles, mettant en lumière leur influence et leur rôle de modèle.
Des invités de marque et des témoignages inspirants
La journée a été marquée par la présence de personnalités éminentes telles que Noella Coursaris, top model et Présidente de la Fondation Malaika, Joyce Alexander Furaha, entrepreneure et fondatrice de Ngai Pe, ainsi que des figures académiques et professionnelles qui ont partagé leurs expériences et leurs succès. Des hommages ont été rendus à des femmes qui se sont distinguées dans divers domaines, contribuant ainsi de manière significative à la communauté congolaise au Royaume-Uni.
L'événement a également mis en avant la diversité et la richesse culturelle de la communauté congolaise, avec des discussions sur l'éducation des filles et l'intégration de la communauté congolaise au Royaume-Uni. L'ambassadeur Ndolamb Ngokwey a souligné l'importance de ces modèles féminins pour inspirer les jeunes générations.
Une célébration de l'excellence féminine
Cette célébration a été l'occasion de reconnaître et de valoriser le rôle crucial des femmes dans le développement de la société congolaise. L'engagement de l'ambassade de la RDC au Royaume-Uni à promouvoir l'égalité des sexes et à reconnaître les contributions des femmes au développement du pays a été clairement affirmé lors de cet événement mémorable.
Cet événement, le premier du genre au Royaume-Uni, a été chaleureusement accueilli par les participants, marquant un jalon important dans la lutte pour l'égalité des sexes et la valorisation du rôle des femmes dans la société congolaise. Il témoigne de l'engagement de l'ambassade de la RDC à promouvoir l'inclusion et à reconnaître les contributions des femmes au développement du pays.
Plus de 100 jeunes entrepreneurs ont pris part à la deuxième édition du programme entrepreneurial dénommé : « Mentor Impact » à Kinshasa, capitale de la RDC, la semaine dernière.
Ce programme organisé par la société « BJS Access » a pour objectif de réunir les mentors et les jeunes entrepreneurs pour échanger sur le mentorat pour l’autonomisation des jeunes.
Lors de cette rencontre, les entrepreneurs dits « mentors » soutiennent que l’émergence dans le secteur entrepreneurial nécessite la cherche des connaissances auprès des personnes qui s’y connaissent, ou encore des encadreurs.
Pour eux, cela demande aussi d’avoir une certaine maîtrise de ce qu’on veut, une préparation assidue avant de se rendre auprès du mentor. Parmi ces entrepreneurs mentors figurent Al Kitenge, Eugène Kandolo, Jean-Paul Mangata. Ils sont revenus sur quelques notions au sujet du mentorat dont a besoin l’écosystème entrepreneurial congolais qui, essentiellement, est composé de jeunes.
« C’est bien de voir la virulence des jeunes qui sont assoiffés de savoir en expertise mais également dont les attentes ne sont pas rencontrées dans la vie de tous les jours. Mais c’est très bien aussi de remettre les pendules à l’heure, ça permet de pouvoir rétablir un écosystème d’échange viable », a dit, Al Kitenge.
De son côté, Hatone Mianda, une des panelistes, pense que le format du montorat reste le plus efficace par rapport au transfert des connaissances à travers les livres ou les universités et instituts pour évoluer dans l’entrepreneuriat.
«Le format du mentorat s’avère très efficace parce qu’il est basé sur les expériences vécues du mentor qui transfert au mentor. Et là, c’était un bon exemple où des personnes partagent leurs expériences et leurs attitudes sur base de ce qu’ils ont vécu, non pas ce qu’on voit dans les livres. Le mentorat est le modèle idéal pour nous en RDC, c’est très pragmatique et très efficace », a a-t-elle soutenu.
Outre échange et réseautage, ce forum était aussi une vitrine de la promotion des produits des uns et des autres et certains artistes comédiens et slameurs se sont produits tout au long des échanges.
Ce programme est parti du constat selon lequel dans l’univers entrepreneurial congolais, plusieurs jeunes qui ont des idées, des projets ne savent pas émerger suite au manque des conseils ou mentors. D’où l’importance de cet atelier d’échange.
Plus de 150 prêtres, consacrés et agents pastoraux de 32 paroisses catholiques du diocèse de Kabinda ont pris part active à une session de formation sur la liturgie sacramentelle, les rites et les fondements doctrinaux, dans la salle polyvalente du diocèse, Commune de Kabuelabuela, ville de Kabinda.
En organisant cette formation du jeudi 7 au samedi 9 mars 2024, l’Equipe Diocésaine d’Animation Pastorale, EDAP, a donné aux participants l’occasion de redécouvrir les fondements bibliques et théologiques de la liturgie, la richesse des rituels, de mettre en œuvre et de s’exercer à l’art de célébrer, de partager les expériences. Un véritable moment de prière et de convivialité, a fait observer Mgr le Vicaire Général et Président de l’EDAP, Lambert Kankeza Muteba.
Faisant partie des conférenciers à cette session de formation, et intervenant sur les abus liturgiques en rapport avec l’eucharistie, l’Abbé Sylvain Nkongolo Lupuishi a rappelé aux prêtres qu’ils ne peuvent modifier la liturgie de leur propre initiative, sous peine de rendre le sacrement «invalide». Si la liturgie, concède la note, peut admettre des « adaptations », suivant les cultures où elle se déroule, elle reste cependant « une discipline à respecter ». Les prêtres sont appelés à conserver « les éléments essentiels des sacrements » dans la « pleine fidélité aux rites prescrits », pour assurer leur « validité » et « l’unité » de l’Eglise.
Dans son mot de clôture et mettant en garde les pasteurs de Kabinda contre la « tentation de se sentir propriétaires de l’Eglise » ou contre une « volonté de manipulation », Mgr Félicien Ntambue Kasembe, Evêque de Kabinda, affirme que « modifier la forme d’un sacrement ou sa matière est toujours un acte gravement illicite et mérite une peine exemplaire ».
Par les abus d’avant, pendant la liturgie : posture, ornements liturgiques, les moments de silence à observer pour passer d'une étape à une autre, appel aux prêtres et chrétiens à prier et prononcer certains mots et formules avec intelligence et sagesse, du remplacement du " pain azyme de pur froment" et le vin de raisin "pur et non corrompu, sans mélange de substances étrangères. Aucun prétexte ne peut justifier le recours à d'autres boissons, même dans les villages où le vin n'est ni produit ni traditionnellement consommé". S’arroger le droit de composer, modifier d’autres prières de consécration, ne pas omettre le nom du Pape ou de l’Evêque, joindre la messe à un dîner ordinaire, permettre aux époux de se donner la communion, ne pas distribuer les hosties non consacrées, toute forme de suppléance ou de "simulation" du prêtre est invalide. La communauté n'est pas habilitée à se donner elle-même des ministres ordonnés (prêtres et diacres) ou à déléguer aux laïcs des pouvoirs qui ne sont réservés qu'au prêtre, comme celui de célébrer la messe, de lire l'Évangile et même de prêcher ou de distribuer la communion» précisent dans leurs exposés les Abbés Evariste Mayamba et Sylvain Nkongolo.
L'ordinaire du lieu, a enfin lancé à tous les prêtres le défi de la traduction des livres liturgiques afin d'éviter les acrobaties observées dans la plupart de cas.
Une formation appréciée des participants
De l’avis de Johnny Kasongo, Jeune agent Pastoral, ce genre de formation est louable « au regard de la situation socioreligieuse au diocèse de Kabinda : « vu l’évolution de notre pays, on a besoin de ces bases pour changer les mentalités ». Pour lui, il faut penser à former la génération de demain sur la doctrine sociale.
Quant à Félicienne Mutumpe, Maman catholique, cette session de formation sur la liturgie sacramentelle vient de leur donner des armes nécessaires « pour non seulement former ceux avec qui, ils travaillent, mais aussi d’être capables d’animer pleinement leurs fonctions dans la sainte Eglise ».
Ces participants ont, par ailleurs, pris l’engagement une fois de retour dans leurs paroisses et centres pastoraux, de faire fructifier ces acquis et font remarquer qu’il serait important d’associer plusieurs jeunes catholiques parce que c’est une urgence de notre temps.
Précisons que cette session coïncide avec la célébration du 60ème anniversaire du martyr, Anuarite Marie Clémentine Nengapeta tel que voulu par la Conférence nationale des Evêques du Congo, CENCO en sigle.
Caritas Congo Asbl a organisé une formation des prestataires des soins et des membres des Equipes-Cadre des Zones de Santé d’Uvira (34 participants au total) et Nundu (35 participants). Animée par le PRONANUT (Programme National de Nutrition) Sud-Kivu, cette session s’est déroulée du 1er au 03 mars 2024 à Uvira. A cette occasion, TPO DRC a aussi aligné 53 prestataires des soins et membres d’ECZS de la Zone de Santé de Fizi afin de leur faire bénéficier de cette formation facilitée par le PRONANUT.
En effet, les modules dispensés ont concerné la mise en place de la Nutrition à Assise Communautaire (NAC), l’organisation de la Consultation Préscolaire Redynamisée (CPSr), l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE) et la Prise en Charge Intégrée de la Malnutrition Aigüe (PCIMA).
Pour les Organisateurs et les Facilitateurs, toutes ces notions abordées concourent à la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes. Ils se devaient alors d’en faire un rappel ou un briefing à l’intention des prestataires des soins avec lesquels les équipes du projet PMNS-NAC sont appelés à travailler étroitement.
A ces deux catégories, deux membres des Equipes-Cadre des Zones de Santé concernées ont été associés.
Grâce à cette formation, les Organisateurs, les Facilitateurs ainsi que les responsables des Zones de Santé espèrent que toutes les zones d’ombre ont été levées pour la mise en œuvre de la Nutrition à Assise Communautaire dans les Aires de Santé des Zones de Santé concernées. Ainsi, les résultats auxquels attendus devraient témoigner d’un changement positif du point de vue nutritionnel sur fond de la maîtrise des notions apprises, pour les uns et rappelées pour les autres.
Pour rappel, cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme Multisectoriel de Nutrition et Santé, dans sa Composante Nutrition à Assise Communautaire (PMNS-NAC, financé par la Banque Mondiale, à travers l’Unité de Gestion du Programme de Développement du Système de Santé (UG-PDSS). Il est mis en œuvre conjointement par le Groupement Caritas Congo Asbl, TPO/DRC et CHWID, en collaboration avec les Partenaires étatiques (Ministère de la Santé, DPS/PRONANUT et BCZS), les Structures sanitaires, les Organisations non-gouvernementales internationales et locales ainsi que les Relais Communautaires regroupés au sein des Cellules d’Animation Communautaire (CAC). Les 13 Zones de Santé concernées sont Katana, Fizi, Kadutu, Lulingu, Nundu, Shabunda, Uvira, Miti-Murhesa, Minova, Kaniola, Mubumbano, Walungu et Idjwi