(Par Adambu Lomalisa, Libre Penseur, Sénateur honoraire de Mongala et Ancien Président de la Commission PAJ)
Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président de la Cour Constitutionnelle
Dieudonné Kamuleta à l’œuvre de la justice équitable…
*Au moment où les Juges de la Cour Constitutionnelle se retirent pour statuer sur les cas de recours en contentieux électoral, il importe de rappeler au Président Kamuleta, en sa double qualité de Président de ladite Cour, c’est-à-dire, de dernier recours, et de Pasteur, c’est-à-dire, homme de Dieu, sa mission de redresser les torts.
Ce qui implique la responsabilité, à la fois morale et légale, de faire barrage à l’action nocive et néfaste de l’argent qui a transformé le traitement des dossiers et les arrêts de la Cour en une marchandise commerçable au bénéfice du plus offrant compte tenu de l’enjeu du moment au regard de leurs intérêts personnels.
Dans cet ordre d’idées, il me revient d’évoquer le cas de Bumba, mon territoire, où le Candidat 128 (N.B. : Monsieur André-Alain ATUNDU LIONGO) a été manifestement victime d’un traitement inique suite au dysfonctionnement de la CENI.
En effet, contrairement aux résultats proclamés par la CENI le créditant de 1762 voix pour l’ensemble des 754 bureaux de vote, une investigation sommaire a permis d’établir en faveur de l’intéressé plus de 7.500 voix pour 280 bureaux, soit le tiers sur les 754.
Ce qui permet en toute logique à ce Candidat d’être proclamé Député National, d’autant plus que son regroupement Alliance des Nationalistes « AN » a atteint le seuil.
Rétablir les victimes de la CENI dans leur droit serait une réponse pertinente aux récriminations du Président Tshisekedi contre l’administration de la Justice dans notre Pays.
Tant il est vrai que la Justice élève les nations et contribue avantageusement à baisser la tension sociale.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS, suivant les travaux du Deuxième Congrès du MIR
*Le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile, MIR, a vécu du 26 au 27 Février 2024 à Moscou. Plus de délégués venus de quatre coins de la planète s'y sont retrouvés dans une ambiance fraternelle. Du point de la participation, il a été un grand succès. Et le travail de qualité a été aussi abattu sous la direction du Bulgare Nikolaï Milanov, ancien Président devenu désormais Secrétaire Général du MIR.
En mars 2023 dernier quand le Mouvement International Russophile a vu le jour, il n'y avait qu'une quarantaine de filiales. Aujourd'hui, le MIR qui a plus de 130 pays parmi ses membres, s'impose comme une force incontournable avec laquelle il faut compter. Des délégués ressortissants des États-Unis d'Amérique, de la Grande-Bretagne et de l'Union Européenne étaient très nombreux.
Et parmi les orateurs, il y a lieu de citer l'Archevêque Vigano qui, à partir des États-Unis d'Amérique, n'a pas mâché ses mots pour condamner les orientations et pratiques sataniques des autorités des USA.
Pour sa part, le Président russe Vladimir Poutine a, dans un message adressé aux Congressistes et lu par le ministre russe des affaires étrangères, monsieur Sergueï Lavrov, félicité la direction du Mouvement International Russophile pour les résultats réalisés en si peu de temps, s'est réjoui de constater que la Fédération de Russie a de partisans éparpillés à travers le monde entier, a noté l'échec de la politique de diabolisation et d'isolement de la Russie.
Le Président Vladimir Poutine a poursuivi, dans ledit message, en louant la Fédération de Russie comme un pays amical et respectueux de la Charte des Nations-Unies qui lutte effectivement pour la mise en place d'un nouvel ordre mondial juste.
Il a, enfin, invité tous les dirigeants du MIR, à tous les niveaux, à se charger de la diffusion de la langue russe, à œuvrer en faveur de la diplomatie des jeunes, à privilégier les intérêts de nos peuples respectifs, à revenir à la diplomatie traditionnelle et rejeter toutes les sanctions d'où qu'elles viennent.
S'agissant des travaux proprement dits et après avoir entériné les différents rapports d'activités, le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile a adopté les Statuts du MIR, son Manifeste et son Programme d'action. Il a, en outre, décidé du lancement d'une pétition devant recueillir plus d'un million de signatures à déposer à l'Union Européenne pour la levée des sanctions illégales contre la Russie. On en dénombre plus 15.000 à ce jour.
La question de l'octroi de la nationalité russe aux Russophiles du monde et celle du soutien aux pays des BRICS ont été également abordées.
Par ailleurs, le Deuxième Congrès du MIR a institué le Bureau Exécutif de 23 membres qui remplace l'ancien Bureau de Coordination, créé le poste de Secrétaire Général et des Commissions dont celles des personnalités éminentes et de révision. Chaque Commission sera chapeautée par un Président. Le poste de Secrétaire Général a été confié à monsieur Nikolaï Milanov, un Bulgare qui occupait la présidence du MIR avant cette réforme.
Il est important de souligner le grand rôle joué dans le déroulement des travaux par Madame Maria Zakharova, journaliste et diplomate de talent, qui officie actuellement comme Porte-parole du ministère russe des affaires étrangères.
Quant à la République Démocratique du Congo, elle a été représentée par monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, et Membre Co-Fondateur du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique, CABC.
*‘’La guerre des mines ne concerne pas que le Kivu. Le Katanga aussi. Le Kasaï, la Province Orientale, et partout où s'est enfoui un gisement rare et précieux. Les Congolais doivent se liguer pour s'en sortir. Sinon, comme a alerté Mzee Laurent Désiré Kabila, les Congolais seront les esclaves d'autres peuples des grands lacs africains. Faire surtout attention aux peuples transfrontaliers !’’, rappelle Primo Mukambilwa, dans une analyse interceptée sur la toile concernant la guerre des mines en RD. Congo.
La République Démocratique du Congo s'est toujours trompée de stratégie de guerre. Le Rwanda et l'Ouganda nous poussent vers une fausse guerre de territoire à occuper et de pouvoir à prendre. Ils ont ciblé des carrés miniers riches en matières très rentables. Ils empêchent l'armée des patriotes et républicaine de les sécuriser ou de les contrôler si les commandants des troupes déployées par le gouvernement ne collaborent pas. Dans le cas où c'est possible, ils (Rwanda Uganda) achètent, mettent en poche des commandants à esprit faible, cupides, affairistes.
En temps de paix, ils exploitent ensemble. Tandis qu'en temps de guerre, le terrain est balisé pour étendre le cercle de défense et de sécurisation des voies d'évacuation de coltan, piroclore et autres matières exploitées dans les zones ciblées et occupées.
Les troupes de la MONUSCO jouent le rôle d'armée d'interposition aussi subtile que seuls les initiés détectent le jeu et les joueurs sur le théâtre des opérations.
La diplomatie use sciemment des déclarations de cessez-le-feu pour reposer les troupes en débandade, évacuer les produits d'exploitation illicite et réorganiser des nouvelles offensives des conquêtes des zones tampon pour de travaux miniers loin des bruits de balles.
Entre temps, le travail souterrain d'affaiblissement des forces loyalistes se poursuit, par la corruption et autres subtiles méthodes cartaginois d'infiltration par le sexe. L'ennemi consolide alors ses forces en plusieurs lignes de défense, autour des collines surplombant les cités minières ou surveillant les agglomérations d’où viendraient les attaques gouvernementales.
Dans cette confusion, chaos organisé, les Occidentaux ont finalement trouvé mieux de financer celui qui contrôle les mines.
C'est la guerre des mines.
Du côté congolais, ils couvrent leurs forfaits en finançant l'humanitaire pour les dégâts collatéraux. Tout l'humanitaire se mobilise, entraîne le gouvernement dans l'alerte générale pour trouver les moyens et tous, nous tombons dans le filet, où les rôles sont bien distribués : le Rwanda et l'Ouganda fournissent les minerais de sang, chassent les yeux curieux et dénonciateurs de la société civile-forces vives des paysans, poussés à abandonner leurs villages, champs et fermes. Ils trouvent désormais des abris de fortune, pratiquement comme les Hutus refoulés du Rwanda en juillet 1994 et se sont retrouvés sur les rues entre Uvira-Bukavu-Goma-Rutshuru ; puis des camps de réfugiés ont été aménagés pour eux. Des véritables villes en bâches estampillées UN (UNITED NATIONS). Les bantous sont pris en otage dans la région des grands lacs. En 2024, on a l'impression que les Congolais ont remplacé les Hutus rwandais refoulés de chez eux en 1994.
Trente ans après, à l'écoute du plaidoyer Mutinga et OCHA à Genève, il y a lieu d'avoir froid au dos : 8,7 millions de personnes en besoin de secours dans le pays !
Il nous faut trouver la voie de sortie, sans nous faire soigner dans l'hôpital du sorcier. Ne nous trompons pas de celui qui organise la guerre, orchestre et distribue les rôles aux Africains néo-colonisés du 21ème siècle. Les têtes pensantes du Kivu sont décimées pour entretenir le silence total sur les suceurs du sang bantous pour l'enrichissement des multinationales à l'ère de la révolution numérique où les minerais du Kivu et du Katanga attirent tous les prédateurs insoucieux d'aucune éthique prétendument universelle des droits humains, ni de loi commerciale mondiale ou nationale.
La guerre des mines ne concerne pas que le Kivu. Le Katanga aussi. Le Kasaï, la Province Orientale, et partout où s'est enfoui un gisement rare et précieux. Les Congolais doivent se liguer pour s'en sortir. Sinon, comme a alerté Mzee Laurent Désiré Kabila, les Congolais seront les esclaves d'autres peuples des grands lacs africains. Faire surtout attention aux peuples transfrontaliers !
En RDC, les combats (entre l'armée congolaise et le M23 que le Rwanda est accusé de soutenir) font rage depuis le début de ce mois de février autour de Saké, à une vingtaine de km seulement de Goma, provoquant un nouvel afflux de déplacés vers les sites déjà surpeuplés de la capitale du Nord Kivu. Un plan de réponse humanitaire pour 2024 a été lancé la semaine dernière. Les besoins de financement sont immenses : 2,6 milliards de dollars. Notre invité ce matin est Bruno Lemarquis, représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur de l’action humanitaire.
RFI : Bruno Lemarquis, comment qualifiez-vous la situation humanitaire dans l'Est de la RDC, notamment dans le Nord-Kivu ?
Bruno Lemarquis : On peut la qualifier de dramatique. Il y a eu une aggravation de la situation sécuritaire en 2023, début 2024. Et forcément, ça entraîne une aggravation de la situation humanitaire qui est déjà, elle-même, une des plus graves, une des plus sérieuses au monde, une des plus complexes et elle est une des plus négligées au monde. Il y a un 1,2 million de personnes qui ont été déplacées au Nord-Kivu du fait de cette crise du M23, depuis la résurgence de ce mouvement en 2022.
Un million de personnes.
C’est 1,2 million avec une seule crise, juste avec cette crise. Au total, en RDC, il y a 6,7 millions de personnes qui sont déplacées internes. C'est absolument gigantesque et je vais vous donner d'autres chiffres, qui sont encore plus effrayants. Pour la province de l’Ituri, 40% de la population de la province de l’Ituri est déplacée interne. Et pour la province du Nord-Kivu, 28% de la population est déplacée interne. Donc ce sont des chiffres qui sont vraiment hors de proportion.
On parle peu des violences sexuelles, combien de cas ont été signalés en 2023 ?
Alors en 2023, les cas qui ont été rapportés, mais c'est certainement la pointe de l'iceberg, c'est 110.000 cas de violences sexuelles, violences basées sur le genre, notamment à l'Est et notamment dans les sites de déplacés autour de Goma. 500.000 personnes sont autour de la ville de Goma sur un espace géographique très réduit, dans des conditions de promiscuité vraiment très mauvaises. Il y a énormément de problèmes pour fournir l'aide humanitaire, il y a énormément de défis à ce niveau-là. Et donc dans ces sites-là, en particulier, il y a eu une augmentation exponentielle des cas de violences sexuelles.
Face à tous ces drames, vous avez lancé la semaine dernière un appel à la mobilisation de 2,6 milliards de dollars. Pour faire quoi ? Pour sauver combien de personnes ?
Il y a 25 millions de personnes, un peu moins d'un Congolais ou d’une Congolaise sur 4, qui sont en situation d'insécurité alimentaire. C'est le chiffre le plus grand au monde. Ensuite, il y a des personnes qui ont des vulnérabilités multiples et donc ce plan de réponse humanitaire vise à apporter une assistance d'urgence à 8,7 millions de personnes, ce qu'on appelle les personnes ciblées.
Ça veut dire que la survie de presque 9 millions de personnes dépend aujourd'hui de cette aide humanitaire ?
Voilà, tout à fait.
Mais, l'an dernier, votre appel de fonds n'a été financé qu'à hauteur de 40%, comment l'expliquez-vous ? La lassitude ? L'indifférence ?
C'est une crise qui dure depuis trente ans avec les mêmes causes. Une des causes principales, c'est l'exploitation des ressources naturelles, c'est le manque de solutions politiques, etc. Donc oui, il y a une crise qui dure depuis 30 ans, c'est la crise humanitaire la plus prolongée au monde. Donc forcément, il y a un peu de lassitude. C'est un mélange de lassitude et aussi de la pression sur les ressources. Et ça s'explique notamment par la multiplication, la multiplicité, des crises dans le monde entier, notamment des crises qui ont beaucoup plus d'attention au niveau géopolitique, au niveau médiatique, au niveau politique, telles que la crise en Ukraine, la crise au Moyen-Orient. Donc il y a vraiment une pression sur les ressources. En RDC, on parle de montants considérables, donc le fait qu'on ait été financé à 40% en 2023, ça veut tout de même dire que près d'un milliard de dollars a été octroyé par les bailleurs de fonds et ils font énormément d'efforts ici. Mais il y a une grosse pression sur les ressources et les besoins sont bien trop élevés.
Donc on fait constamment un plaidoyer pour augmenter ce taux de réponse. 40%, ça veut dire qu’on est obligés de faire des choix. C'est très difficile de faire ces choix – Où est-ce qu'on alloue les ressources ? A quelle province ? À quelle communauté ? Pour quelle crise ? – tellement il y a de besoins. Moi, je visite de manière assez régulière ces sites de déplacés. Les gens sont fatigués, fatigués, fatigués. Ils veulent la paix, ils veulent la sécurité, ils veulent rentrer chez eux, ils veulent travailler leur terre, les enfants veulent aller à l'école, les adolescents parlent beaucoup de formations professionnelles, ils veulent apprendre des métiers, ils veulent avoir une autre alternative que de rejoindre des groupes armés pour gagner leur vie.
Et c'est dans ce contexte de montée des tensions que la Monusco va se désengager. Comment vivez-vous les récentes manifestations anti-occidentales ?
Ces récentes manifestations n'ont pas visé que des chancelleries occidentales, elles ont visé au-delà et ont également touché les Nations unies. C'est un peu une exaspération de ce qui se passe à l'Est qui a entraîné ces mouvements. Le gouvernement a depuis pris des mesures assez fortes pour que la situation soit apaisée à Kinshasa.
Il a fallu 8 mois pour que finalement le Parquet général près la Cour de Cassation se prononce sur les circonstances ayant entourée la mort de Chérubin Okende. Au cours d’une conférence de presse de ce jeudi 29 février, le Procureur Général près la Cour de Cassation a officiellement annoncé qu'après enquête approfondie, la conclusion du rapport démontre que Feu Chérubin Okende s'est suicidé. Il y a lieu de rappeler que cette enquête a eu à bénéficier de l’apport des experts étrangers et locaux ainsi que l’appui de la MONUSCO et les experts du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme.
Un des experts a présenté en détail le déroulement de l’enquête menée par une équipe d’experts mixtes, comprenant des professionnels sud-africains et congolais, ainsi que d’autres experts internationaux. Les résultats de l’autopsie et les constatations effectuées sur la scène du crime ont conduit à la conclusion que M. Okende s’est suicidé. L’arme utilisée, un pistolet, a été retrouvée à proximité de son corps.
En outre, le PGR a fait savoir que le bureau privé de l’ancien ministre des Transports a été perquisitionné. Il a été révélé la découverte d’une lettre où le Regretté ministre des Transports s’avouait être au bout du rouleau. Difficile d’interpréter la suite étant donné que les pages suivantes ont été arrachées.
Selon les données du téléphone de l’ancien porte-parole du parti de Katumbi, exploitées par les enquêteurs, Chérubin Okende était, le 11 juillet 2023 vers 16 heures, la veille de sa mort, aux environs de l’avenue Sendwe dans la Commune de Kalamu. Une version qui bat en brèche celle de sa présence aux mêmes heures dans les locaux de la Cour Constitutionnelle. Plus tard, le même jour, son téléphone s’est connecté à une antenne relais vers l’aéroport de Ndolo dans la commune de Barumbu.
Vive réaction
Le parti de Moïse Katumbi a vivement contesté cette annonce du PGR, le qualifiant de mensongère et dépourvue de toute base procédurale. Selon Hervé Diakiese, porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, seul un rapport d’autopsie pourrait éclaircir véritablement les circonstances de la mort de Chérubin Okende.
“À part les assassins, ni le PGR ni qui que ce soit d’autre n’a vécu les derniers instants de Feu Chérubin Okende. La version sidérante du parquet ne repose sur aucun élément procédural. Seul le rapport d’autopsie peut relater les causes et les circonstances probables de la mort”, a-t-il déclaré.
Assassiné le 13 juillet dernier à Kinshasa, le corps de Chérubin Okende attend toujours pour être inhumé. La famille et son entourage ont pris la décision d’organiser les funérailles de l’ancien ministre des Transports et Voies de communication. Cette décision a été annoncée jeudi 1er février 2024 après une rencontre avec le Procureur général près le tribunal de grande instance de Gombe.
«Le corps de Chérubin Okende n’a subi aucun traumatisme selon l’autopsie. Son corps n’était pas criblé des balles mais plutôt d’une seule balle tirée par lui-même», a déclaré le Procureur Général Firmin Mvonde. Et d’ajouter : «Il est toujours mieux de garder sa langue que de livrer au public les informations qui sont en fait les désinformations et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et pourtant dans la légalité ça devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus».
C’est autour de 15 heures, jeudi 29 février dernier, qu’une importante communication du Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvombe Mambu, était attendue. C’est dans un climat doux arrosé par une forte pluie dans la journée, que l’annonce en cinq minutes du Procureur général de cette Haute Cour a été faite. Il s’est agi des conclusions et du rapport de la justice congolaise suite au décès de Feu le Ministre des Transports, Cherubin Okende.
«Le corps de Chérubin Okende n’a subi aucun traumatisme selon l’autopsie. Son corps n’était pas criblé des balles mais plutôt d’une seule balle tirée par lui-même», a soutenu le Procureur Général Firmin Mvonde avant de conseiller qu’ :«Il est toujours mieux de garder sa langue que de délivrer au public les informations qui sont en fait les désinformations et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et pourtant dans la légalité, ça devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus».
Notons que Cherubin Okende est décédé le 13 juillet 2023 dans un contexte qui laissait croire qu’il s’agissait bien d’un assassinat. Une arme a été trouvée dans son véhicule. La justice s’est mise aux trousses du suspect et une personne avait été arrêtée et auditionnée. « Tout celui qui aurait aperçu Cherubin Okende dans les installations de la Cour constitutionnelle est donc appelé à collaborer avec la justice dans les enquêtes en cours», avait lancé le Président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta.
Ce jeudi, 29 février 2024, après le rapport concluant de l’enquête, la justice congolaise se pose une nouvelle question après avoir répondu à la première qui était de savoir qui aurait assassiné Chérubin Okende. La nouvelle question est : pourquoi Chérubin Okende se serait suicidé ?
Par la lettre du 19 février 2024, l'Intersyndicale du Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et Communication (PTNTIC) a demandé au Ministre d'Etat, Ministre du Budget, d'ordonner dès le mois d'avril 2024, la paie de la nouvelle grille barémique de la prime permanente en faveur des Agents et Cadres du Secrétariat Général aux PTNTIC. Faute d'ordonner l'application du barème du 25 août 2022 qui ne coûte pas les yeux de la tête, souligne l’Intersyndicale dans une déclaration signée par son président le 28 février 2024, les Agents du Ministère des PTNTIC ne tarderont pas de se ranger derrière leurs Organisations Syndicales Représentatives constituées en Intersyndicale, pour faire valoir leurs droits par les actions syndicales de grande envergure, et ce conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur en la matière. Ci-après, la déclaration de l’Intersyndicale du Ministère des PTNTIC.
(Par Eric Kamba, Analyste Politique & Président de CADA)
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président réélu à la tête de la RD. Congo
*Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, a marqué son accord de principe pour une rencontre entre la RDC et le Rwanda qui sera facilitée par le Président Angolais, João Lourenço, en qualité de médiateur. En acceptant de rencontrer M. Kagame, Félix Tshisekedi aurait-il montré et avoué ses faiblesses ?
En effet, la RDC n’en est pas à sa première rencontre avec le Rwanda, beaucoup des tentatives de médiation se sont succédé au fil de temps et ont toutes accouchée des petites souris. Elles n’ont été couronnées d’aucuns succès.
Nous prendrons en exemple la rencontre de Bujumbura, l’année passée ou les chefs d’Etat de l’EAC avaient appelé à un cessez-le-feu immédiat et un retrait des groupes armés qui n’avait pas abouti.
La question que d’aucuns se posent est de savoir ce que la RDC doit attendre de cette énième rencontre, quand on sait que Paul Kagame ne respecte pas sa parole donnée ?
Dans notre tribune parue, il y a une année, nous avions démontré par une analyse robuste et soutenue que l’adhésion de la RDC à l’EAC était une décision désastreuse pour la RDC car la force de l’EAC dans son format ou mandat n’avait pas sa raison d’être en République Démocratique du Congo.
Cette force de l’EAC s’est employée d’installer des zones tampons dans l’est du pays qui échappent au contrôle de l'Etat Congolais.
Mais, dans ces mêmes zones tampons, le M23 et l’armée Rwandaise peuvent se déplacer à leur guise. Ils tuent, violent et pillent au vu de tout le monde et ne sont pas inquiétés.
Aujourd’hui, le gouvernement de la RDC est d’accord avec nous que l’EAC représentait plus des désavantages que d’avantages pour la RD. Congo.
Les conditions préalables posées par le chef de l’état telles que la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées ne sont pas à notre avis, une garantie, pour accepter une telle rencontre avec Kagame tant que le prétexte selon lequel les FDLR seraient alliés aux FARDC qu’il entretient depuis belle lurette n’est pas éliminé sur le marché.
Il y a lieu de rappeler que Kagame veut voir un Congo faible pour continuer à justifier sa présence sur le territoire Congolais.
Il peut alors prétendre qu’il intervient dans les affaires internes d’un Congo faible pour résoudre des questions liées à sa propre sécurité posée par les FDLR que le gouvernement Congolais n'arrive pas à résoudre.
Aussi longtemps que ce prétexte du FDLR persiste, Kagame pense toujours avoir sa fausse légitimité, pour avoir une main mise sur les ressources de la RDC.
Tout compte fait, Il n’hésite pas à pointer du doigt les problèmes et difficultés structurels de la politique intérieure de la RDC, pour faire admettre à l’opinion internationale qu’il existe des liens entre les FDLR et les FARDC, ce qui constitue un danger pour lui et pour son pays.
Ainsi, la présence de M23 qui est sa propre création sur le sol Congolais, selon lui est due au fait des échecs de la politique intérieure de la RDC et non à la guerre injuste lui imposée par le Rwanda.
Suivant ces fausses prémisses établies, Paul Kagame n’arrête pas à justifier le lien entre le M23 et Kigali en créant une relation imaginaire qui existerait entre les FDLR et les FARDC. (Théorie de l’action et réaction).
Une situation qui nous amène à une équation paramétrique dans laquelle les solutions ne peuvent qu’être exprimées en fonction des paramètres pour la résoudre.
Pour trouver une solution à une équation paramétrique dans ce cas, on doit chercher d'abord l'ensemble des valeurs des paramètres qui soutiennent les actions du M23 comme mouvement rebelle. Autrement dit, le M23 doit son existence à Paul Kagame et sa survie dépend uniquement du soutien du Rwanda.
Au lieu de punir Paul Kagame pour ses crimes atroces en RDC, cette rencontre semble être convoquée pour apaiser l’envahisseur, et n’a pas sa raison d’être.
Que ferait le président Félix Tshisekedi si Kagame posait des conditions telles que le partage des matières premières, des terres congolaises pour qu’il puisse retirer ses troupes dans l'est du Congo ?
Nous ne cesserons jamais de le dire que la souveraineté de la RDC ne se discute pas et ne doit pas se négocier, quel que soit les circonstances. La RDC ne devrait pas céder aux intimidations de qui que ce soit. Celui qui devrait être au banc des accusés est bel et bien Paul Kagame et pas la RDC qui est victime de ses crimes.
Paul Kagame continuera à utiliser son narratif pour revendiquer l’équivalence entre le lien (M23, Kigali) et le lien (FDRL et FARDC), une façon pour lui de démontrer que la meilleure défense est l’attaque, comme La RDC est en relation avec les FDLR, qui représente un danger pour le Rwanda, sa présence en RDC est justifiée pour résoudre des questions liées à sa propre sécurité, et le faux problème de soi -disant “ Tutsi “ Congolais - Rwandais que le gouvernement Congolais n’est pas en mesure de pourvoir.
Donc, le Rwanda agit en position de « Self Défense » et ne peut pas être tenu responsable de la faille structurelle de l’état Congolais.
Pour clore cette analyse, ce serait une faiblesse pour le chef de l’Etat, bien qu’il soit animé de bonne foi dans la recherche de paix entre les deux pays de rencontrer encore M. Kagame.
En tant que Conseiller occulte du Chef de l’Etat, nous lui demandons en toute humilité de maintenir encore sur la table l’option militaire pour un minimum de respect réciproque entre les deux pays.
Même en matière de médiation, un minimum de respect entre belligérants est toujours requis. Une médiation qui se fait quand une partie se croit en position de force ne donne pas toujours des résultats escomptés.
Nous parlons ici de l’option militaire comme dissuasion stratégique, l’intimidation stratégique, un affrontement déterminé de la volonté qui a eu pour effet de dissuader, afin d’imposer sa volonté sans nécessairement détruire d’utiles richesses dans le but de faire douter l’ennemi de sa capacité à emporter une bataille, le faire renoncer à ses ambitions expansionnistes.
C’est cela le langage que Paul Kagame comprend et respect.
*Après plusieurs mois des travaux techniques, l’ARSP et l’entreprise Sud-africaine BEE ont signé un Protocole d’Accord pour le partage d’informations et d’expériences dans le domaine de la sous-traitance. Ceci fait suite à l’excellence des relations diplomatiques promues par les Chefs d’Etat de deux pays à savoir Félix Tshisekedi pour la RDC et Cyril Ramaphosa pour l’Afrique du Sud qui a déjà connu le développement de sa classe moyenne et dont l’expérience sera partagée par la RDC.
La cérémonie de signature du protocole d’accord a eu lieu dans la somptueuse salle de conférences du Fleuve Congo Hôtel, en présence d’un public composé de différentes personnalités dont des entrepreneurs venant de plusieurs coins du pays.
Cette manifestation a connu la participation des députés nationaux ainsi que celle des Ministres, de l’Ambassadeur d’Afrique du Sud en RDC et son homologue congolais représentant la RDC en Afrique du Sud.
La cérémonie proprement dite a connu plusieurs temps forts dont l’allocution de l’Honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé qui a peint un tableau descriptif de la chaîne de valeurs à travers le Pays et le monde
"La signature ce jour d'un protocole d'accord entre l'ARSP de la RDC et le BEE de l'Afrique du Sud est un moment particulier dont nous nous félicitons pour son impact consistant à booster la RDC pour la création des millionnaires et milliardaires congolais. Plusieurs autres pays ont implémenté la même politique, entre autres, les Etats-Unis en 1933, l'Egypte, la France, le Nigeria », a déclaré le Miguel Kashal Katemb, le Directeur Général de l’ARSP qui tient, mordicus à se conformer scrupuleusement à la vision du Chef de l'Etat, telle que renouvelée, le 20 janvier 2024, le jour de son investiture.
«En ce qui concerne la RDC, les efforts sont focalisés beaucoup plus sur la mise en place d'un arsenal juridique sur le contenu local », a-t-il ajouté.
De son côté, le Directeur Général de BEE, de la République Sud-Africaine, a relevé, par ailleurs, le fait qu’aujourd’hui, au travers de cette même politique, le continent africain a avancé dans bien des cas.
« Nous avons des milliardaires africains, et nous encourageons ça, et nous espérons qu'avec cette politique, nous allons davantage obtenir ces genres de réussite. Car, ces milliardaires vont créer des entreprises qui vont accorder de l'emploi à nos peuples, nous avons tous les mêmes objectifs pour nos peuples, la réussite de la sous-traitance, c’est à l'intérêt de tout le continent ", a-t-il insisté.
A travers ce protocole, l’ARSP vise à renforcer sa capacité opérationnelle en vue de réaliser l’engagement du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi de créer des emplois pour la population congolaise.
*On en sait un peu plus maintenant sur le contenu du tête-à-tête de ce mercredi à Bruxelles entre le Président Félix Tshisekedi et le Premier ministre belge Alexandre Decroo. La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ainsi que la position de la Belgique sur l’accord signé entre l’Union Européenne et le Rwanda sur l’exploitation des minerais ont été au centre des discussions.
Au sujet de l’agression avérée de la RDC par le Rwanda, le Président Tshisekedi a plaidé pour des sanctions contre le Rwanda.
« C’est la seule chose qui pourra faire reculer le dictateur Paul Kagame », a-t-il déclaré à la presse belge.
Le Président Tshisekedi s’est dit content de la position de la Belgique au sujet de l’accord d’exploitation minière signé entre le Rwanda et l’Union Européenne.
« Cette position est très intelligente parce qu’elle va dans le sens d’exiger la traçabilité des minerais », a renchéri le Président Félix Tshisekedi.
« Nous sommes certains que ce sont des minerais volés à la République démocratique du Congo », a fait savoir, enfin, le Chef de l’Etat congolais, avant de conclure « qu’il n’est pas question que cet accord passe ».
*Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme économique, la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement de la RDC qui prépare la 6ème revue.
Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme FEC avec le Fonds monétaire international (FMI), la RDC se lance dans la 6ème revue. C'est dans ce cadre qu'une délégation de cette Institution de Bretton Woods, en mission en RDC, a été reçue par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
Avec à sa tête Monsieur Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC qu'accompagnait Gabriel Leost, Représentant résident du FMI en RDC, cette délégation a rendu compte au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde des travaux effectués dans le cadre de la préparation de la 6ᵉ revue. Ils reviendront en Avril prochain pour la revue proprement dite.
"Nous sommes ici dans le cadre d'une mission pour préparer la 6ᵉ revue du programme FEC (Facilité élargie de crédit) des autorités soutenu par le Fonds monétaire international. L'objet de notre visite au Premier Ministre c'est de lui rendre compte de nos travaux effectués depuis la semaine dernière. Le plus grand objectif de la mission, c'était de collecter les informations, les progrès qui ont été faits depuis la 5ème revue afin de faire le point sur les efforts qui restent à faire pour la 6ème revue. Nous reviendrons en avril pour faire la revue proprement dite. En ce moment-là, nous pourrons donner notre appréciation des progrès qui ont été faits", a déclaré à la presse Calixte Ahokpossi.
Par ailleurs, le Conseil d'Administration du FMI a déjà approuvé la 5ᵉ revue en décembre 2023, une revue bouclée avec succès par le Gouvernement Sama Lukonde. Ce qui est une première en RDC que le Gouvernement arrive à un tel niveau dans l'exécution de son programme économique.
"Nous saluons les efforts des autorités, leurs engagements à mettre en œuvre toutes les résolutions qui sont prévues dans le programme. C'est la première fois que la RDC est arrivée à ce niveau. Maintenant, notre encouragement, c'est que les efforts continus pour que la 6ème revue puisse être satisfaisante", a conclu le Chef de la délégation.
Il y a lieu de signaler que cette rencontre s'est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement notamment le Ministre des Finances et celui du Budget, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, quelques membres du cabinet du Premier Ministre et des experts du FMI.
LPM avec la Cellcom/Primature
Vers la conclusion de la 6ème revue , RDC : la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement
*Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme économique, la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement de la RDC qui prépare la 6ème revue.
Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme FEC avec le Fonds monétaire international (FMI), la RDC se lance dans la 6ème revue. C'est dans ce cadre qu'une délégation de cette Institution de Bretton Woods, en mission en RDC, a été reçue par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
Avec à sa tête Monsieur Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC qu'accompagnait Gabriel Leost, Représentant résident du FMI en RDC, cette délégation a rendu compte au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde des travaux effectués dans le cadre de la préparation de la 6ᵉ revue. Ils reviendront en Avril prochain pour la revue proprement dite.
"Nous sommes ici dans le cadre d'une mission pour préparer la 6ᵉ revue du programme FEC (Facilité élargie de crédit) des autorités soutenu par le Fonds monétaire international. L'objet de notre visite au Premier Ministre c'est de lui rendre compte de nos travaux effectués depuis la semaine dernière. Le plus grand objectif de la mission, c'était de collecter les informations, les progrès qui ont été faits depuis la 5ème revue afin de faire le point sur les efforts qui restent à faire pour la 6ème revue. Nous reviendrons en avril pour faire la revue proprement dite. En ce moment-là, nous pourrons donner notre appréciation des progrès qui ont été faits", a déclaré à la presse Calixte Ahokpossi.
Par ailleurs, le Conseil d'Administration du FMI a déjà approuvé la 5ᵉ revue en décembre 2023, une revue bouclée avec succès par le Gouvernement Sama Lukonde. Ce qui est une première en RDC que le Gouvernement arrive à un tel niveau dans l'exécution de son programme économique.
"Nous saluons les efforts des autorités, leurs engagements à mettre en œuvre toutes les résolutions qui sont prévues dans le programme. C'est la première fois que la RDC est arrivée à ce niveau. Maintenant, notre encouragement, c'est que les efforts continus pour que la 6ème revue puisse être satisfaisante", a conclu le Chef de la délégation.
Il y a lieu de signaler que cette rencontre s'est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement notamment le Ministre des Finances et celui du Budget, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, quelques membres du cabinet du Premier Ministre et des experts du FMI.
Tout le monde se félicite de la dextérité avec laquelle la Cour constitutionnelle a traité plus de 1200 dossiers en trois semaines dans le cadre des contentieux électoraux. Cela relève de la stratégie mise en place par son président Dieudonné Kamuleta qui est parvenu à gérer l’avant-contentieux, c’est-à-dire la phase de dépôt des candidatures, avec succès mais surtout, une bonne organisation.
Dieudoné Kamuleta qui s’est imposé la même rigueur, a également réussi à gérer la période des contentieux électoraux proprement dite. Plus de 1200 dossiers traités en trois semaines : un véritable record à la suite d’un travail assidu du lundi au vendredi, de 11 heures jusqu’à la fin des éléments inscrits dans l’extrait de rôle.
La nature des personnes qui cherchent noise, c’est de commencer par mépriser ce travail de titan car, apprend-on, il y a des étincelles en l’air. Pour ce, un groupe d’individus mal intentionnés tente de semer la panique au sein de la population en affirmant que 70 % des élus seront invalidés. Les personnes bien identifiées qui distillent ces contre-vérités ne sont pas à leur première tentative de salir la Haute cour, et avec elle, celle du pays.
Tout récemment, ces personnes à l’origine de ces informations ont déjà tenté de parler de corruption, sans succès. A ce jour, elles veulent semer la panique dans la population afin de susciter un conflit entre la classe politique et la Cour constitutionnelle en prétendant que celle-ci souhaite invalider 70 % des élus. Dans les cas où des erreurs matérielles sont constatées, la Cour appliquera la loi.
Cependant, cela ne signifie pas que la Cour invalidera les candidats de manière injuste et injustifiée. Chaque dossier, souligne-t-on, sera traité avec rigueur et objectivité afin de permettre à ceux qui ont mérité leurs sièges de les garder.
Il s’agit donc d’un message provenant de réseaux cherchant uniquement à semer la panique, la confusion et la psychose au sein de la population, tout en créant un conflit entre la classe politique congolaise et la Cour constitutionnelle.
Ce travail abattu en un temps si record, vaut la réputation de cette Haute cour. Un ton donné afin de permettre à cette justice de retrouver ses lettres de noblesse. L’exemple de travail d’en haut servira de modèle désormais aux juridictions inférieures afin de redorer le blason terni la justice congolaise