Ajé Matembo Toto Agée, 27 ans, et Serge Bahati, 28 ans, entourant Christophe Mboso N’kodia Pwanga, le Doyen d’âge devenu Président du Bureau Provisoire
*‘’J’invite donc tous les Elus à s’imprégner de cette Vision, à soutenir le Chef de l’Etat et à l’accompagner, durant son nouveau Quinquennat, dans les réformes législatives courageuses envisagées dans l’intérêt de notre peuple. J’invite également la classe politique, toutes tendances confondues, à saisir la main tendue du Garant de la Nation pour la consolidation de la cohésion et de l’unité nationale face à l’agression rwandaise et aux menaces sécuritaires qui continuent à peser sur la partie Est de la République Démocratique du Congo ainsi qu’aux nombreux défis de développement auxquels notre cher pays se trouve confronté’’, a vivement déclaré Christophe Mboso N’kodia Pwanga, le Doyen d’âge, ce lundi 29 janvier à l’ouverture de la session extraordinaire consacrée notamment, à l’installation du Bureau Provisoire, à l’élaboration du Règlement Intérieur ainsi qu’à la validation des mandats de nouveaux Députés Nationaux pour la législature 2023-2028.
Pour mémoire, il en a profité pour rappeler les six nouveaux engagements pris par Félix Tshisekedi, le 20 janvier dernier, à l’occasion de son investiture.
‘’Premièrement, de créer plus d’emplois en accélérant la promotion de l’entreprenariat notamment, celui des jeunes. Deuxièmement, de protéger le pouvoir d’achat des ménages à travers la stabilisation du niveau de l’inflation et la maîtrise du taux de change. Troisièmement, d’assurer avec plus d’efficacité la sécurité de notre territoire, de nos populations et de leurs biens ainsi que la préservation de nos intérêts au travers de la restructuration profonde de notre appareil de sécurité et de défense et du renforcement de notre diplomatie. Quatrièmement, de poursuivre la diversification de notre économie et d'accroître sa compétitivité en optant pour la transformation de nos produits agricoles et miniers bruts sur le sol congolais. Cinquièmement, de garantir plus d'accès aux services de base : en veillant à l‘extension du programme de la Couverture Santé Universelle, de celui de la Gratuité de l'Enseignement de base et du Programme de développement local de 145 Territoires. Et, enfin, sixièmement, de renforcer l’efficacité de nos services publics. Avec cette Vision clairement exprimée, je dois affirmer sans crainte d’être contredit qu’avec le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, une nouvelle ère d’espoir, de paix, de stabilité, de développement et d’émergence est née en République Démocratique du Congo ; ce qu’il appelle lui-même, dans son discours d’investiture, la reconnaissance et la grandeur de la République Démocratique du Congo’’, insiste Christophe Mboso.
LPM
Discours du Président du Bureau Provisoire de l’Assemblée Nationale
Honorables Députés nationaux,
Monsieur le Secrétaire général de l’Assemblée nationale,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Se référant aux dispositions de l’article 114 de la Constitution, l’Assemblée nationale ouvre ce lundi, 29 janvier 2024, sa Session extraordinaire inaugurale de cette nouvelle Législature.
Cette session intervient dans un contexte éminemment politique. En effet, comme vous le savez, en exécution de son calendrier électoral, la Commission électorale nationale indépendante a organisé, le 20 décembre 2023, le quatrième cycle des élections combinées présidentielle, législatives et provinciales et, pour la première fois, les élections municipales.
A l’issue de l’élection présidentielle, le peuple congolais a, à 73,47 %, renouvelé sa confiance à son champion, en la personne de Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat. Ces résultats provisoires ont été publiés, le 31 décembre 2023, par la Commission électorale nationale indépendante et confirmés définitivement par la Cour constitutionnelle à travers son Arrêt RCE 016/PR-CR du 9 janvier 2024. Avant son entrée en fonction et son discours de circonstance, le Président de la République réélu a, le 20 janvier 2024, prêté devant la Cour constitutionnelle, au Stade des Martyrs, en présence de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que des représentants des organisations internationales, le serment prévu par la Constitution.
En votre nom à tous, je réitère nos sincères félicitations à Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et souhaite pleins succès à son second mandat. Toujours dans le chapitre électoral, la CENI a, en date du 14 janvier 2024, publié les résultats provisoires des élections législatives, qui ont permis à chacune et chacun d’entre nous de siéger dans cet Hémicycle.
En attendant la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, je saisis cette heureuse occasion pour vous présenter nos vives et chaleureuses félicitations pour la confiance que le Peuple congolais a placée en chacune et chacun d’entre nous et vous souhaite un fructueux mandat parlementaire.
Honorables Députés et chers Collègues, Comme l’exigent les dispositions constitutionnelles prérappelées, cette séance a été ouverte par Monsieur le Secrétaire général de l’Assemblée nationale en vue de l’installation du Bureau provisoire, dirigé par le Doyen d’âge assisté des deux les moins âgés.
Je voudrais, en votre nom à tous et à celui du Bureau, féliciter Monsieur le Secrétaire général de l’Assemblée nationale et ses collaborateurs pour l’exécution parfaite du prescrit de l’article 114 de la Constitution. Après l’installation du Bureau provisoire, l’Assemblée nationale va centrer ses travaux essentiellement sur les trois autres points inscrits à l’ordre du jour de cette session inaugurale, à savoir :
- la validation des pouvoirs des membres de l’Assemblée nationale ;
- l’élaboration et l’adoption du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ;
- l’élection et l’installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Honorables Députés et Chers Collègues,
Nous allons, en premier lieu, procéder à la validation des pouvoirs des membres de l’Assemblée nationale. En effet, selon nos us et coutumes parlementaires, il sera mis en place vingt-six (26) commissions provinciales chargées d’examiner les dossiers de l’élection des Députés nationaux, transmis par la Commission électorale nationale indépendante.
A l’issue de l’examen de l’ensemble des dossiers et de l’adoption des rapports des commissions et sous réserve de la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, l’Assemblée nationale se prononcera sur la validité des pouvoirs de ses membres. Aussitôt après la validation des pouvoirs et toujours selon nos us et coutumes parlementaires, nous allons en second lieu, mettre en place une commission spéciale chargée de l’élaboration du projet de Règlement intérieur à soumettre à l’assemblée plénière pour adoption. Une fois adopté et comme l’exige l’article 112 alinéa 3 de la Constitution, ce Règlement intérieur sera transmis par le Président du Bureau provisoire à la Cour constitutionnelle pour examen de sa conformité à la Constitution dans un délai de quinze jours.
Dès la signification de l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur la conformité du Règlement intérieur à la Constitution et toujours conformément à nos us et coutumes parlementaires, le Bureau provisoire publiera le calendrier de l’élection et de l’installation des membres du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Honorables Députés et chers Collègues,
Permettez-moi de rappeler que le peuple congolais vient de renouveler sa confiance à Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la Magistrature Suprême.
En effet, durant la campagne électorale et tout au long de sa longue tournée sur toute l’étendue du territoire de la République, le Président de la République a eu des contacts directs avec son Peuple et a entendu ses préoccupations. En sa double qualité de Garant de la Nation et du bon fonctionnement des Institutions, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a, dans son Discours d’Investiture comme Président de la République, Chef de l’Etat, décliné clairement sa Vision en terme de six engagements contenus dans son projet de société pour son nouveau Quinquennat.
Il s’agit, pour mémoire, des engagements avec pour objectif notamment :
Premièrement, de créer plus d’emplois en accélérant la promotion de l’entreprenariat notamment celui des jeunes ;
Deuxièmement, de protéger le pouvoir d’achat des ménages à travers la stabilisation du niveau de l’inflation et la maîtrise du taux de change ;
Troisièmement, d’assurer avec plus d’efficacité la sécurité de notre territoire, de nos populations et de leurs biens ainsi que la préservation de nos intérêts au travers de la restructuration profonde de notre appareil de sécurité et de défense et du renforcement de notre diplomatie ;
Quatrièmement, de poursuivre la diversification de notre économie et d'accroître sa compétitivité en optant pour la transformation de nos produits agricoles et miniers bruts sur le sol congolais ;
Cinquièmement, de garantir plus d'accès aux services de base : en veillant à l‘extension du programme de la Couverture Santé Universelle, de celui de la Gratuité de l'Enseignement de base et du Programme de développement local de 145 Territoires ;
Et, enfin, sixièmement, de renforcer l’efficacité de nos services publics. Avec cette Vision clairement exprimée, je dois affirmer sans crainte d’être contredit qu’avec le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, une nouvelle ère d’espoir, de paix, de stabilité, de développement et d’émergence est née en République Démocratique du Congo ; ce qu’il appelle lui-même dans son discours d’investiture, la reconnaissance et la grandeur de la République Démocratique du Congo.
J’invite donc tous les Elus à s’imprégner de cette Vision, à soutenir le Chef de l’Etat et à l’accompagner, durant son nouveau Quinquennat, dans les réformes législatives courageuses envisagées dans l’intérêt de notre peuple. J’invite également la classe politique, toutes tendances confondues, à saisir la main tendue du Garant de la Nation pour la consolidation de la cohésion et de l’unité nationale face à l’agression rwandaise et aux menaces sécuritaires qui continuent à peser sur la partie Est de la République Démocratique du Congo ainsi qu’aux nombreux défis de développement auxquels notre cher pays se trouve confronté.
Je rappelle que défendre l’’intégrité de notre territoire est un devoir sacré pour tout Congolais.
Pour ce faire, les congolais doivent être prêts à prendre, s’il échet, les armes en vue de faire face à l’agression rwandaise et sauvegarder la dignité de notre pays et celle de son peuple.
Honorables Députés et Chers Collègues,
Tout au long de mon adresse de circonstance, j’ai rappelé les attentes de nos compatriotes à l’issue des élections générales ainsi que l’ordre du jour assigné par l’article 114 de la Constitution à cette session extraordinaire inaugurale. En notre qualité d’Elus et de représentants du peuple Congolais, nous avons vocation à servir l’intérêt général qui, doit nous guider tous dans l’accomplissement de notre mandat parlementaire.
A ce titre, j’invite tous les Collègues députés nationaux, toutes tendances confondues, à faire un effort pour rejoindre rapidement l’Hémicycle afin d’exercer pleinement le mandat parlementaire que le peuple congolais vient de nous confier.
Il s’agit d’un devoir constitutionnel auquel aucun député ne peut se dérober.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo ! Fructueux mandat à chacune et à chacun !
Je vous remercie pour votre participation aux travaux !
Nous assistons ces derniers temps à une théâtralisation de la part des acteurs politiques. Chacun tire le rideau à si. Côté dans la quête de succéder à Sama Lukonde.
C'est donc un secret de polichinelle d'avouer que certains politiques véreux créent des plateformes politiques satellites dans le but de se continuer une prétendue majorité parlementaire. Alors que celle-ci est d'ores et déjà connue que l'Union pour la Démocratie et le progrès social en a la majorité.
Ces plateformes politiques satellites constituent des conglomérats des aventuriers pour la plutôt part de cas on trouve des caciques et anciens du FCC et PPRD dont le bilan était catastrophique.
Pour y arriver, le Chef de l’Etat Son Excellence Félix Tshisekedi, aguerri et plus que jamais rempli de sagesse et d’expérience, est appelé à opérer un choix des plus judicieux des membres du prochain gouvernement. L’heure n’est plus à l’amateurisme et aux tâtonnements scandaleux de certains membres du gouvernement dont pour beaucoup le premier emploi important de la vie est celui de ministre !
L’heure n’est plus à la récompense des militants les plus zélés mais ne justifiant d’aucune compétence ni technicité face aux grands dossiers de l’Etat utiles pour l’avancement du pays.
Ainsi, le choix de Noël Tshiani comme Premier Ministre ou encore comme membre du gouvernement s'impose.
A la différence des autres politiques, le Docteur Noël Tshiani jouit d'une notoriété tant scientifique que managériale incontestable. Il s'agit là d'un technocrate qui a brillamment conduit des missions aussi importantes à la Banque Mondiale et dans d'autres pays africains.
Nul n'est prophète en son pays !
Dans son discours d'investiture tenu le 20 janvier 2024, le Président Félix Tshisekedi a promis d’user de son pouvoir pour que « les erreurs du passé ne se reproduisent plus ».
Cette détermination du Président Félix Tshisekedi s'avère donc salutaire dans la mesure où ce dernier veut à tout prix arrêter l'hémorragie de la plaisanterie qui avait élu domicile. Pour se faire, le Président Félix Tshisekedi a besoin de se départir des stéréotypes dans le positionnement de ses meilleurs pions pour intégrer l’équipe gouvernementale. Ainsi le choix du Docteur Noël Tshiani s'impose.
Après son investiture, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est vite remis au travail. Ce mardi 30 janvier 2024, il a présidé, au Palais de la Nation, dans la commune de la Gombe, la traditionnelle cérémonie d’échange des vœux avec les Ambassadeurs et Chefs des Missions diplomatiques accrédités en RD. Congo qui lui ont, ouvertement, témoigné leur soutien indéfectible pour la réussite de sa seconde mandature à la tête de la RDC.
« Le Corps diplomatique souhaite accompagner la RDC dans la mise en place des Institutions qui seront issues des élections du 20 décembre 2023. Nous appelons de tous nos vœux à l’émergence effective et réussie de la RDC sous votre mandature », a souligné l’ambassadeur camerounais en poste à Kinshasa. Le Chef de l’Etat a, lui-même, au cours de cette rencontre, passé en revue les grandes lignes de ses engagements pris dans le cadre de l’exercice de son second mandat. Il a également rappelé les six objectifs prioritaires de son programme quinquennal visant, principalement, à accélérer l’amélioration des conditions de vie du peuple congolais qui, lors de la Présidentielle du 20 décembre 2023, s’est massivement mobilisé en vue de sa réélection.
Sur le plan sécuritaire, par exemple, le Président Tshisekedi a dénoncé, de manière soutenue, l’attitude belliqueuse des rebelles du M23 qui, avec la bénédiction de l’armée rwandaise, continuent de massacrer de paisibles citoyens dans l’Est du territoire congolais. Il a réaffirmé, par la même circonstance, sa ferme décision de ne pas engager des pourparlers avec tous les infâmes tant qu’ils maintiendront leurs positions sur le sol congolais. En sa qualité de Commandant suprême, il a assuré, cependant, que les Forces de défense congolaises ne ménageront aucun effort pour barrer la route à toutes formes d’initiatives visant à désacraliser la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. Notant, par ailleurs, l’intention manifeste, de la part du pouvoir de Kigali, de bafouer toutes les résolutions issues des Mécanismes régionaux de paix, en l’occurrence, le Processus de Nairobi et la Feuille de route de Luanda, Félix Tshisekedi a exhorté la Communauté Internationale, toujours dans son allocution, à prendre ses responsabilités pour stopper les dérapages.
« Mon Gouvernement réitère le caractère non négociable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC. Aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire », a tranché le Président Tshisekedi, visiblement déterminé à restaurer totalement la paix au cours de son second quinquennat à la tête du pays.
La RDC candidate au Conseil de sécurité et au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies
Ce jour-là, c’était, en outre, l’occasion indiqué pour le premier citoyen du pays d’inviter les diplomates à soutenir la double candidature de la RDC au niveau des Nations Unies. D’une part, comme membre non permanent du Conseil de Sécurité pour la période 2026-2027 et, d’autre part, en qualité de membre au Conseil des Droits de l’Homme.
« Avant de clore mon allocution, et faisant suite à l’expression de notre engagement à servir la Communauté des Nations, j’aimerais rappeler les deux candidatures exprimées par la République Démocratique du Congo, respectivement en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies; candidature proposée par l’Union Africaine pour la période 2026-2027 ; et celle de membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période 2025-2026.
Les élections à ces postes auront lieu en 2025, pour le Conseil de Sécurité, et au cours de cette année, pour le Conseil des droits de l’Homme. Tout en espérant le soutien de vos capitales, je remercie à l’avance les pays membres pour l’attention qu’ils voudront bien porter à notre participation au système des Nations Unies », a rappelé Félix Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant suprême des Forces de la République démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise.
Gloire Mfemfere
ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEVANT LE CORPS DIPLOMATIQUE A L’OCCASION DE LA CEREMONIE DE PRESENTATION DES VŒUX POUR L’ANNEE 2024
Monsieur le Vice-Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques et des postes consulaires accrédités en République Démocratique du Congo ;
Mesdames les Représentantes et Messieurs les Représentants des organisations internationales accréditées en République Démocratique du Congo ;
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités ;
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique,
C’est mu d’une profonde gratitude que j’aimerais, au nom du Peuple congolais, celui de ma famille et au mien propre, vous faire part de mes sincères remerciements pour l’expression de vos sentiments à notre égard et pour les vœux nous souhaités, en ce début d’année nouvelle.
A mon tour, je saisis cette opportunité pour adresser aux Chefs d’État et de Gouvernement que vous représentez dans notre cher et beau pays, à vous, aux membres du corps diplomatique ainsi qu’à vos familles, tous mes vœux de paix, de santé et de prospérité pour l’année 2024.
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique ;
Comme chaque année depuis cinq ans, c’est avec une joie toute particulière que j’honore cette tradition qui ne saurait être rendue plus belle par votre présence. Procédant, certes, d’une exigence de bienséance dans les relations entre les Etats, ce cadre nous offre réciproquement de nombreuses opportunités, notamment :
- Celle, de passer succinctement en revue les faits ayant caractérisé la marche de notre Nation, notamment dans son rapport au monde extérieur, au cours d’une période donnée, ici l’année écoulée ;
- Tout comme elle nous réserve, en même temps, la possibilité d’introduire la Communauté des Nations, que vous représentez, aux projections et perspectives nouvelles dans lesquelles s’inscriront les relations entre notre pays et le reste du monde pour la nouvelle année qui commence.
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique ;
L’année 2023 a été marquée par de nombreux évènements et de faits marquants dont vous avez été, par votre présence, témoins.
Intervenant quelques jours à peine après ma nouvelle investiture comme
Président de la République, et gardant à l’esprit la triste résurgence des changements anticonstitutionnels de Gouvernements sur le continent et le recul des libertés fondamentales ; je m’en voudrais de ne pas revenir, en premier lieu, sur les élections générales qui se sont tenues ici, en République Démocratique du Congo, le mois dernier.
Ces scrutins, inédits dans leur forme ainsi que dans leur mobilisation, et financés à 100% sur fonds propres, ont consacré la souveraineté du Peuple congolais qui, conformément à la Constitution et par l’exercice de son droit civique, s’est librement choisi de nouveaux représentants aux niveaux présidentiel, législatif, provincial et communal.
A ce propos, j’aimerais à nouveau saluer et exprimer ma reconnaissance au
Gouvernement ainsi qu’à la Commission Électorale Nationale Indépendante, «
CENI » en sigle, qui ont surmonté avec succès ce défi.
Cette reconnaissance va également, et avant tout, au Peuple congolais, que je remercie pour m’avoir gratifié du privilège de m’offrir un second mandat à la tête de notre pays ; mais aussi, aux Chefs d’État et de Gouvernement, à leurs représentants et aux délégations de haut-niveau qui ont rallié Kinshasa, le 20 janvier dernier, pour assister à la Cérémonie de mon investiture.
D’apparence anodine, la présence nombreuse d’imminentes personnalités internationales à la dite cérémonie, dont les Chefs d’Etat et de Gouvernement amis ; l’appui logistique fourni à la CENI par les Nations Unies, la République arabe d’Égypte et les républiques voisines d’Angola et du Congo, dans les dernières semaines précédant la tenue des élections ; sont autant de motifs de satisfaction et de fierté pour notre pays qui fut hier, un temps, ostracisé sur la scène diplomatique internationale.
- Aujourd’hui de nouveau fréquentable, ces faits marquants se veulent le résultat des efforts inlassables et parfois incompris, auxquels mon Gouvernement et moi-même sommes livrés sans relâche depuis le 24 janvier
2019. Avec votre accompagnement, nous sommes donc parvenus, en cinq ans, à rendre à la République Démocratique du Congo, ses lettres de noblesse au sein de la Communauté des Nations.
-
- J’en veux pour preuve la multitude d’accords de coopération conclus, dans plusieurs domaines, avec d’autres États durant la mandature écoulée ; l’accompagnement actif des actions et initiatives du Gouvernement congolais par la Communauté internationale pour rétablir l’intégrité de notre territoire national violée par le Rwanda et restaurer la paix ainsi que la sécurité à l’Est de notre pays ; sans oublier, certains évènements majeurs constitutifs des temps forts de la diplomatie congolaise en 2023, à savoir :
- La visite d’État et pastorale, en République Démocratique du Congo, de sa
Sainteté le Pape François, en février 2023 ;
--
La visite officielle, en mars 2023, de Son Excellence Emmanuel MACRON,
Président de la République française ; visite officielle, qui a notamment coïncidée avec le Forum économique de Kinshasa co-organisé par notre pays, la France et l’Union européenne et visant à renforcer la coopération dans les domaines liés aux Métaux stratégiques, au Numérique ainsi qu’aux Infrastructures ;
- Ma visite d’État à Beijing, en mai 2023, à l’invitation de Son Excellence Xi
JINPING, Président de la République populaire de Chine ;
-
La visite officielle, en juillet 2023, de Son Excellence Matamela Cyril
RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud au terme de laquelle a été redynamisée, la Coopération entre nos deux pays à travers la tenue de la 12e session de la grande Commission mixte binationale RDC-RSA ; et enfin,
-Les 9e Jeux de la Francophonie, organisés à Kinshasa, du 28 juillet au 06 août derniers ; notamment.
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique ;
J’évoquais dans mon introduction, le contexte politique caractérisé, sur notre continent, par la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernements, le recul des libertés fondamentales ainsi que la fragilité des institutions.
À cette ombre, de belles et notables éclaircies maintiennent, toutefois, l’horizon de la démocratie en Afrique, comme en témoigne les différents scrutins tenus sans heurts dans de nombreux États africains ; et pour lesquels, j’en félicite les heureux vainqueurs.
Par ailleurs, nous notons avec satisfaction les avancées significatives du processus de réconciliation nationale qui prend cours en République du
Tchad, sous notre facilitation, conformément aux résolutions de la Communauté
Économique des États d’Afrique Centrale. Au rang desdites avancées, il revient de relever l’adoption, par le peuple tchadien, d’une nouvelle Constitution qui doit aboutir à l’organisation prochaine d’élections générales ; ce pourquoi nous les félicitons, et formulons le vœu que rien ne puisse plus surgir pour perturber la marche consensuelle, prise par cette nation, vers la consolidation de la paix au Tchad.
Dans le même sens, la sagesse et le réalisme avec lesquels les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique
Centrale, « CEEAC » en sigle, ont géré la crise politique gabonaise forcent l’admiration et méritent les encouragements de la communauté internationale.
Il est impérieux que les engagements pris par les dirigeants de la transition, la classe politique et la société civile soient respectés pour un atterrissage en douceur de la transition par des élections démocratiques en vue d’un retour réussi à la normalité républicaine et au régime constitutionnel démocratique.
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique ;
En dépit des progrès remarquables relevés, ci-dessus, l’existence de quelques points chauds en Afrique doit nous préoccuper. Je pense particulièrement, en ce moment précis, à l’enlisement de la situation politique et sécuritaire du
Soudan, mettant en péril nos frères et sœurs soudanais ainsi qu’une civilisation millénaire. Cette tragédie qui se déroule sous nos yeux, depuis près de trois ans, se veut toujours plus dramatique telles que l’illustrent les combats, les pertes en vies humaines et la destruction des infrastructures socio-économiques.
J’entends ici interpeller la conscience morale des protagonistes et leur demande, de déposer les armes afin de donner une chance à la paix. Cet appel est également lancé à l’Union africaine et aux Nations Unies dont la solidarité et l’engagement sont attendus face à la tragédie soudanaise.
Attaché à la solidarité entre les peuples et aux valeurs panafricaines, je rappelle qu’une Afrique souveraine est d’abord celle capable de résoudre ses problèmes et d’assurer le bien-être de ses populations. Il est donc temps que nos institutions continentales et régionales prennent leurs responsabilités face à la cette crise.
En effet, nos frères soudanais attendent de nous des initiatives fortes pour imposer la paix et sanctionner les auteurs des crimes atroces qu’ils subissent.
Et conformément aux valeurs qui nous unissent, aucune excuse ne peut nous détourner de notre responsabilité collective ; autant que, le principe de subsidiarité consacré par l’Acte constitutif de l’Union africaine, ne peut exonérer, au profit des seules communautés régionales, notre organisation continentale, j’ai cité l’Union Africaine, de son obligation d’assurer la paix et la sécurité en
Afrique.
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique ;
Je ne pourrais m’appesantir sur la paix et la sécurité en Afrique, sans évoquer la crise sécuritaire qui sévit à l’Est de mon pays. Depuis près de 30 ans, des forces négatives ainsi que des groupes terroristes étrangers, sèment la mort et la désolation dans cette partie du territoire national.
Cette horreur, n’est toutefois pas imputable qu’aux seules forces négatives et terroristes, mais également à des Gouvernements, notamment celui du
Rwanda dont la responsabilité dans cette tragédie a depuis de nombreuses années été établie.
S’agissant de cette crise, et particulièrement de l’occupation d’une partie de la
Province du Nord Kivu par la coalition composée des Forces de défense rwandaises,
« RDF » en sigle, et du groupe terroriste M23, la position de mon Gouvernement se résume en quatre points, à savoir :
Premièrement : mon gouvernement réitère le caractère non négociable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du
Congo de même que le bien-être de ses populations.
Deuxièmement : le gouvernement rappelle son droit et son devoir de prendre toutes les dispositions requises pour défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays et sécuriser nos populations ainsi que leurs biens. Nul n’a le droit de l’en empêcher.
C’est pourquoi, en ma qualité de Commandant suprême de nos forces armées, je rassure, une fois de plus, qu’aucun effort ne sera ménagé pour obtenir le retrait des troupes rwandaises de notre territoire, l’éradication des groupes armés et la restauration de la paix dans tous les zones en proie à l’instabilité.
Troisièmement : le gouvernement reste fermement attaché à la mise en application du plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda, endossé par l’Union Africaine, et soutenu par les Nations Unies. Ce plan demeure la seule voie valable pour un règlement pacifique du conflit qui oppose notre pays à son agresseur : la République du Rwanda.
A cet égard, je tiens à souligner que la République Démocratique du Congo a respecté tous ses engagements souscrits dans le cadre de ce plan. Cependant, le Rwanda a, comme dans ses habitudes, manqué aux siens, en empêchant l’exécution du plan de paix de Luanda et de Nairobi. À ce jour, les forces de défense rwandaises continuent à opérer impunément et en violation du droit international sur notre sol — comme l’attestent les rapports des groupes d’experts de l’ONU sur l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du
Congo ainsi que les clichés tirés des drones de la MONUSCO et des Forces
Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC » en sigle.
Enfin, quatrièmement : un règlement du conflit, par les voies diplomatiques pourrait être envisagé avec le Rwanda ; cependant, pas dans n’importe quelles conditions. En effet, aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire. Et tant que cette situation perdurera, les FARDC demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à leur poursuite ; et ce, jusque dans leurs derniers retranchements.
En d’autres termes, nous n’accepterons aucun compromis, quel qu’il soit, qui n’aurait d’autres objectifs que la sauvegarde de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la stabilité de la République Démocratique du
Congo. Aucun compromis, qui aura pour effet de porter atteinte aux droits inaliénables du Peuple congolais à la vie et à la pleine jouissance de ses richesses.
C’est pourquoi, il est impératif aujourd’hui, par-delà le soutien considérable et
la ferme condamnation de cette agression étayée par les rapports du Groupe des Experts des Nations Unies, que la Communauté des Nations passe à l’action.
Je lance ainsi, un appel pressant aux instances onusiennes, à l’Union Africaine
et aux organisations régionales pour que soient initiées des sanctions ciblées
à l’encontre des responsables rwandais et ceux du mouvement terroriste du
M23 qui s’adonnent à la violation de notre souveraineté. En l’absence de telles sanctions, conformément au droit international, le Rwanda et ses alliés persisteront dans leur défiance face à la stabilité internationale sans craindre de répercussions.
Avant de refermer ce chapitre consacré à l’évolution de la situation sécuritaire à l’Est de notre pays, je ne pourrais manquer d’exprimer ma satisfaction ainsi que celle de mon Gouvernement en rapport avec le plan de désengagement complet, progressif, ordonné et responsable présenté, par la MONUSCO au
Conseil de sécurité des Nations Unies, et adopté à l’unanimité, le 20 décembre dernier, en vue du retrait définitif du contingent onusien déployé sur notre territoire. Je saisis cette occasion pour saluer, tout en les félicitant, le sens de responsabilité, l’esprit constructif et le réalisme des membres du Comité conjoint « Gouvernement congolais-MONUSCO », rédacteurs de ce plan.
Je voudrais aussi saisir cette opportunité pour saluer le déploiement, dans la
Province du Nord Kivu, de la Force régionale de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, « SAMIDRC » en sigle, venue en appui aux
FARDC dans les opérations menées contre la coalition RDF-M23.
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique ;
En ce début d’année, et au moment où le peuple congolais vient de me renouveler sa confiance, je tiens à rassurer tous nos partenaires, publics et privés, nationaux comme internationaux, de notre volonté à maintenir le niveau d’engagement, jusqu’ici enregistré, avec la Communauté internationale.
ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEVANT LE CORPS DIPLOMATIQUE
A L’OCCASION DE LA CEREMONIE DE PRESENTATION DES VOEUX
POUR L’ANNEE 2024
En effet, la République Démocratique du Congo demeurera un espace de coopération ouvert à tous partenariat gagnant-gagnant dans le strict respect des lois nationales, et conformes à son nouveau projet de société. Un projet de société conçu à travers six engagements, à savoir :
Premièrement, l’engagement à stimuler la création d’emplois en encourageant l’entrepreneuriat, particulièrement chez les jeunes ;
Deuxièmement, l’engagement à protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant l’inflation et en contrôlant le taux de change ;
Troisièmement, l’engagement à offrir plus de sécurité à nos concitoyens et d’assurer avec plus d’efficacité la sécurité et l’intégrité de notre territoire national.
Quatrièmement, l’engagement à diversifier et accroître la compétitivité de notre économie en mettant l’accent sur la transformation locale de nos produits agricoles et miniers, et en exploitant ainsi pleinement nos ressources nationales.
Cinquièmement, l’engagement à améliorer l’accès aux services de base, à travers notamment l’extension de programmes phares tels que ceux de la
Couverture Santé Universelle, de la Gratuité de l’Enseignement ainsi que le
Plan de Développement Local des 145 Territoires.
Et enfin sixièmement, l’engagement à renforcer l’efficacité de nos services publics afin de les rendre plus accessibles, réactifs et adaptés aux besoins des citoyens.
C’est donc à la lueur de ces engagements que se développera l’action gouvernementale au cours de cette nouvelle mandature. Cette mandature sera également celle de la réaffirmation, par le prochain Gouvernement, de notre engagement à lutter contre le réchauffement climatique, en accordant une attention particulière à la transition énergétique et à la matérialisation du projet de fabrication des batteries électriques poursuivi en partenariat avec la République de
Zambie et soutenu par les Etats-Unis d’Amérique.
ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEVANT LE CORPS DIPLOMATIQUE
A L’OCCASION DE LA CEREMONIE DE PRESENTATION DES VOEUX
POUR L’ANNEE 2024
Monsieur le Vice-Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie ;
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques et de postes consulaires accrédités en République Démocratique du Congo ;
Mesdames les représentantes et Messieurs représentants des organisations internationales accréditées en République Démocratique du Congo
;
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités,
Avant de clore mon allocution, et faisant suite à l’expression de notre engagement à servir la Communauté des Nations, j’aimerais rappeler les deux candidatures exprimées par la République Démocratique du Congo, respectivement en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies; candidature proposée par l’Union Africaine pour la période 2026-2027 ; et celle de membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période 2025-2026.
Les élections à ces postes auront lieu en 2025, pour le Conseil de Sécurité, et au cours de cette année, pour le Conseil des droits de l’Homme.
Tout en espérant le soutien de vos capitales, je remercie à l’avance les pays membres pour l’attention qu’ils voudront bien porter à notre participation au système des Nations Unies.
Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude envers la communauté internationale pour son soutien indéfectible et souhaite à l’occasion de ce nouveau quinquennat renforcer avec elle la coopération bilatérale et multilatérale dans tous les secteurs de la vie nationale.
Que vive l’amitié entre les Nations !
Que Vive la coopération internationale !
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple !
Abbé Jean-Pierre MBELU BABANYA KABUDI Prêtre du diocèse de Kananga «Au sujet des convictions ancrées, il y a , entre autres, la confusion consciemment entretenue selon laquelle ''la démocratie'' égale au ''processus électoraliste'', que tout ''gouvernement'' représentatif est une ''démocratie'', que ''l'assemblée nationale'' dans un contexte néocolonial et néolibéral représente ''le peuple'', que ''les masses populaires'' sont ''le peuple'', que ''la majorité'' a toujours raison, que ''la foule'' pense, etc. » Babanya Mise en route Retour sur certaines questions liées au processus électoraliste Le processus électoraliste est en train de toucher à sa fin au Kongo-Kinshasa. Les esprits des masses fanatisées semblent s'apaiser dans plusieurs provinces du pays. Les artisans et les partisans de l'hédonisme nihiliste refusent toujours de renoncer à la violence et à la guerre. Les patriotes résistants et leurs alliés essaient de se battre pour qu'un seul millimètre de la terre kongolaise ne soit cédé aux proxys des globalistes apatrides. Et entre-temps, ''les politicards'' ouvrent un front intérieur d'une lutte prêtant main forte à leurs parrains qui, dans les coulisses, tiennent au plan de la balkanisation et de l'implosion du pays. L'accalmie relative que plusieurs provinces du pays (et les réseaux sociaux) connaissent peut être un moment propice au retour sur certaines questions liées au processus électoraliste initié au Kongo-Kinshasa. Pourquoi, depuis le début de ''l'imposture démocratique'' en 2006 par '' « faiseurs de paix », ''le débat démocratique'' entre les candidats à ''la présidentielle'' n'a-t-il jamais eu lieu ? Pourquoi le pays est-il passé d'une ''présidentielle'' à deux tours à celle d'un seul tour ? Pourquoi ''le parlement'' a-t-il voté des lois avalisant cette procédure ? Pourquoi, en 2023, ''les démocrates'' kongolais à la ''présidentielle'' ont-ils fui le débat ? Pourquoi une ''union sacralisée'' hier est-elle en train d'être ''profanée'' aujourd'hui à coup des subterfuges et des prétextes ? Pourquoi y a-t-il soudainement un silence sur ''le beau '' projet sur ''la fin de la faim'', ''la fin de la guerre'' et ''la fin des vices'' ? Ce projet était-il électoraliste ou existentiel pour le Kongo Abbé Jean-Pierre MBELU BABANYA KABUDI Kinshasa ? Le fait que ''la majorité'' n'y ait pas adhéré serait-il une raison suffisante pour renoncer à la lutte existentielle qu'il induit ? A la dernière ''investiture'' de ''Fatshi'', un pasteur priant a dit ceci : «Nous sommes fatigués des voleurs, nous sommes fatigués des détournements. Donne à cet homme la sagesse de choisir des hommes justes pour diriger ce pays. » Quels sont les moyens que les pasteurs présents à cette cérémonies vont-ils se donner pour vérifier que ''cet homme'' fera des choix sages ? Répondre à toutes ces questions peut prendre un temps fou. Pourtant, il le faut. Il faut même esquisser certaines hypothèses à soumettre aux compatriotes qui ont les mêmes préoccupations pour une compréhension élargie de ce qui se passe politiquement au Kongo-Kinshasa. La question des acteurs est toujours d'actualité Dans un Etat sous tutelle et/ou raté-manqué, les acteurs apparents ne sont pas ''les véritables faiseurs de paix'' et de ''démocratie''. Souvent, ils sont les ''lieux-tenants'' des acteurs pléniers tapis dans l'ombre et dans les coulisses de l'histoire du Kongo-Kinshasa. En costume et en cravate, les acteurs apparents friment et impressionnent les masses populaires au sujet d'un pouvoir dont la réalité est ailleurs. Ils s'inscrivent dans la logique du ''gouvernement représentatif''' pour masquer leur forfaiture. Ils renoncent au débat public pour éviter de dévoiler leur secret partagé : ils dépendent tous (ou presque) des acteurs pléniers et de leurs agences de contrôle. Ils peuvent encore s'agiter sur des questions secondaires en se livrant à une radio et/ou à un média en ligne. Mais sur des questions essentielles comme celle de passer d'un Etat raté néocolonial à un Etat souverain chamboulant le système néocolonial et néolibéral, ils ne se risqueraient pas. Ils sont les ''kapita médaillés'' de ce système. Souvent, ils ne le nomment pas. Comment est-ce imaginable qu'ils puissent couper la branche sur laquelle ils sont tous assis ? Donc, le parlementarisme qu'ils promeuvent est au service de ce même système. Un débat public entre le premier et le deuxième tour de la présidentiel les mettrait en danger face aux journalistes et à un public avertis. Ceux-ci pourraient les pousser à aborder certaines questions ''dangereuses''. C'est d'un. De deux, ''les élections pièges-à-cons'' servent à avaliser le choix opéré préalablement par des acteurs pléniers. A quelques surprises près. Le partage du ''pouvoir-os'' est une menace permanente contre la cohésion sociale et nationale Le partage du ''pouvoir-os'' est une menace permanente contre la cohésion sociale et nationale. Plusieurs de ses clients, en bonnes marionnettes et en bons larbins, privilégient leurs intérêts immédiats. Leurs narratifs officiels cachent leur adhésion à la politique du ''diviser pour régner''. Ils représentent leurs intérêts immédiats et ceux de leurs parrains. L'usage du mot ''notre peuple'' dans leurs bouches relève du baratin des masses populaires fanatisées,assujetties, avilies , appauvries et dépolitisées. Fanatiques du ''gouvernement représentatif'' qu'ils qualifient de ''démocratique'', ils sont, pour plusieurs d'entre eux, aux affaires depuis les années 2000. Depuis plus de deux décennies, ils se constituent en une caste se partageant une grosse part du budget modique du pays. Et ce pays se meurt ainsi que la majorité de sa population. Eux, toujours les mêmes (ou presque), font bombance. Ils ont beau dire que les énergies sont indispensables à l'industrialisation du pays, mais ils peinent à affecter les moyens et les compétences qu'il faut à la mise en pratique de cette ritournelle. Ils ont beau soutenir que l'agriculture est la priorité des priorités, mais les routes de desserte agricole et le soutien public aux cultivateurs manquent énormément. Ils peuvent quémander des emprunts insignifiants auprès des institutions néocolonisatrices pendant que des sommes importantes d'argent sont détournées par des copains et des coquins. A une certaine période de l'histoire du pays, certains parmi eux, pouvaient avoir accès au compte du ''trésor public'' dans n'importe quel coin du monde. Leurs femmes et enfants, mêmement. Donc, depuis plus de deux décennies, le pays est pris en otage par une petite caste de copains et de coquins au dépens des intérêts du plus grand nombre. Quelle est donc cette ''démocratie'' où ''une oligarchie-ploutocrate'' jouit seule du fruit d'un labeur collectif sans solidarité et sans justice sociale ? Quelle est cette ''démocratie'' où ''le souverain'' supposé être ''primaire'' est relégué au dernier plan ? Et malheureusement, ce ''souverain supposé primaire'', à quelques exceptions près, a maille à partir avec l'idée d'un engagement citoyen pour la sauvegarde de ses propres intérêts. Une petite conclusion : La ''tradicratie ouverte'' Constater que ''le fondamentalisme démocratique'', au Kongo-Kinshasa, est fondamentalement une promotion d'un ''gouvernement représentatif'' au service d'une caste abusant de la bonne volonté de certains de ses membres ; et que le parlementarisme qu'il produit joue le rôle d'une caisse de résonance des intérêts immédiats de cette caste et de ceux de ses parrains, cela devrait conduire à repenser en profondeur le système politique du pays sans renoncer à l'idée du débat, de la participation citoyenne, de la délibération et de la prise des décisions collectives. Cela implique une permanente éducation citoyenne du ''peuple''' à la connaissance consciente et courageuse de ses droits et de ses devoirs. Et à la production de l'intelligence collective indispensable à la défense des intérêts des citoyens se 4 structurant et s'organisant à la base pour s'imposer dans la balance des rapports de force comme véritable souverain primaire. La ''tradicratie ouverte'' peut être une voie prometteuse...Elle peut délivrer de l'infantilisation, du paternalisme, de l'attentisme et de la bêtise dans lesquels ''le fondamentalisme démocratique'' a plongé les masses populaires kongolaises pendant plus de deux décennies.
Fait à Nivelles, le 27 janvier 2024
Abbé Jean-Pierre Mbelu Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961 +32494695855 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Lire J.-C. WILLAME, Les « faiseurs de paix ». Gestion d'une crise internationale dans un Etat sous tutelle, Bruxelles, Complexe, 2007
Réélu pour un second mandat à la tête de la République Démocratique du Congo, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a dans, son discours d’investiture, promis d’user de tout son pouvoir pour que « les erreurs du passé ne se reproduisent plus. »
«Cher compatriotes, je vous ai entendu. J’ai conscience de vos attentes…», a noté le Président Tshisekedi.
Pour ce nouveau quinquennat qui court jusqu'en 2028, les six principales priorités que le Président de la République veut les voir se réaliser sont les suivantes :
1. Créer plus d'emplois en accélérant la promotion de l’entreprenariat des jeunes ;
2. Protéger le pouvoir d'achat de ménages en stabilisant et en maîtrisant le taux de change ;
3. Assurer avec plus d'efficacité, la sécurité de notre territoire national, de nos populations et de leurs biens, en restructurant l’appareil sécurité ;
4. Poursuivre la diversification de notre économie et accroître sa compétitivité ;
5. Garantir plus d'accès aux services de base ;
6. Renforcer l’efficacité des services publics.
Pour parvenir à réaliser ces objectifs nobles, le Président de la République aura besoin plus des hommes et des femmes de missions et de devoirs, plutôt que des hommes et des femmes de pouvoir pour le pouvoir.
Le Président de la République devra miser sur des hommes et des femmes parmi des valeurs sûres de la génération montante connues qui ont prouvé leur efficacité et savoir-faire par le passé et qui se révéleront tout aussi efficaces à l’avenir en s’attelant sereinement à la matérialisation de sa vision.
Somme toute, le prochain gouvernement devrait être composé des hommes et des femmes loyaux et pétris de connaissances, de compétences, d’expérience et de savoir-faire, capables de livrer la marchandise en termes d’efficacité, d’efficience et de performance.
Ce jeudi 25 janvier 2024, en fin de journée, l'actualité en RDC s'est subitement focalisée sur la séance scientifique consacrée à la validation, par le Président de la République honoraire et Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange, de sa thèse de doctorat en Relations Internationales à l'Université de Johannesbourg, en Afrique du Sud.
De la dépêche diffusée à ce sujet, il ressort qu'il a été question d'une "*_séance scientifique contradictoire face à un corps professoral extérieur composé de deux professeurs visiteurs qui l'ont discutée avec lui".
Il est précisé que "Le chemin est donc désormais balisé pour la poursuite de ce travail scientifique dont le titre est dénommé 'Geopolitical Turn : USA-China-Russia rivalry and Implications for Africa' soit en français 'Les implications de la rivalité États-Unis-Chine-Russie en Afrique".
La dépêche rappelle que "*_L'homme qui a présidé aux destinées de la RDC pendant 18 ans avec pour couronnement l'unique alternance pacifique de l'Histoire de ce pays aux réalités géopolitiques complexes a bien évidemment étalé son expérience vécue sur ce sujet d'actualité".
Quand a-t-il commencé le cursus qui l'a amené à ce niveau ? Ses proches sont formels : depuis qu'il était aux affaires ! D'ailleurs, sa sœur jumelle a fait de même avec une spécialisation en Communication obtenue dans une université en Namibie.
Dans une société se voulant *normale*, pareil besoin d'apprendre ne devrait pas être vilipendée comme on le remarque dans certains réseaux sociaux.
On devrait plutôt s'en réjouir et féliciter les intéressés. Surtout quand, dans le cas précis de Joseph Kabila Kabange, on a exercé de hautes fonctions étatiques.
*Chercher à pénétrer, à circonscrire et à comprendre le monde tient pour lui d’un impératif*.
En effet, à son avènement à la magistrature suprême en janvier 2001, JKK avait quasiment été adopté par les Occidentaux. Élysée, Maison Blanche, Laeken lui avaient ouvert largement les portes. Il fit même un discours au sénat belge !
En prévision des élections de 2006 précédées du référendum de 2005, l'Occident - qui avait financé à 90 % le double scrutin - avait enjoint les Congolais à une participation massive, participation posée comme condition pour le retour des investisseurs américains et européens ayant déserté le Congo (Zaïre à l'époque) depuis plusieurs décennies.
Mais, voilà qu'après ces élections, l'Occident oublia de passer de la parole à l'acte. 2006 et 2007 vont s'écouler sans le moindre accord d'investissement sur quoi que ce soit.
Aussi, pour épargner le pays d'une crise sociale post-électorale justifiable, Joseph Kabila tendit la main à la Chine sur conseil, du reste, de certains de ses pairs africains inquiets. Fait étrange méritant d'être souligné : les Occidentaux - Belges en tête - seront les premiers à boycotter le contrat sino-congolais.
Ainsi, le Congo se retrouva dans une situation inédite : ceux qui lui avaient promis des investissements non seulement ne venaient pas, mais en plus, ne voulaient pas voir d'autres investisseurs se substituer à eux !
La suite est connue : d'abord soutenu par l'Occident, Joseph Kabila deviendra par après l'homme à abattre. D'où toutes les misères qu'on va lui faire avec, bien entendu, l'apport des forces politiques et sociales internes.
Quoi de plus normal qu'il ait choisi pour spécialisation les Relations internationales pour sa formation académique. Et encore, en cherchant à comprendre le monde à partir des relations entre les États-Unis, la Russie et la Chine par rapport à l'Afrique. Trois puissances dominant aujourd'hui le monde.
Qu'il ait des ambitions de revenir aux affaires ou non, voire de viser une organisation sous-régionale, régionale, continentale ou intercontinentale ou non importe peu. L'essentiel est d'avoir la même lecture, c'est-à-dire, la même compréhension des choses du monde que ses interlocuteurs " internationalistes.
Aujourd'hui, on ne peut pas percevoir les réalités politiques, économiques et socioculturelles d'un pays, soit-il le sien, en ignorant les contingences et les exigences internationales.
Autrement, on ne comprendra pas pourquoi cette " discrimination " consistant à voir certaines puissances reconnaître le génocide rwandais avec 800 mille morts tutsis et hutus modérés (terme disparu des médias) et ne pas reconnaître dans les 10 millions de Congolais morts pour causes directes ou indirectes un génocide tout aussi réel !
Autrement, on ne comprendra pas pourquoi, alors que c'est le Congo qui est agressé, c'est au même pays-victime qu'on impose les négociations avec l'agresseur.
"Dès que tu cesses d’apprendre, tu commences à mourir », disait Albert Einstein.
En vouloir à Joseph Kabila Kabange de s'appliquer cette pensée ne peut relever que de la méchanceté.
Le Congo a connu par le passé un Monsieur répondant au nom de Léon Engulu Baangampongo Bakokele Lokanga. Né en 1934, décédé en 2023, cet homme avait surpris tout son entourage. Mobutu l'avait même cité en exemple.
Devenu commissaire d'Etat (ministre) des Affaires politiques (Intérieur) entre 1974 à 1977, il avait pris son inscription à une *université au Canada*. Il fit sensation.
Le Congo ne perdra rien en voyant certaines de ses têtes couronnées ajouter un plus en rentrant à l'école pendant ou après leur carrière.
Il n'y a pas de quoi polémiquer là-dessus, mais alors pas du tout...
Les Députés élus sont convoqués ce lundi 29 janvier pour une plénière extraordinaire de la chambre basse du Parlement. 39 ministres et le Premier Sama Lukonde sont parmi les membres du Gouvernement à opérer le choix entre l’Exécutif national et l’Assemblée nationale. Cependant, dans l’hypothèse où le Premier ministre décidait de démissionner au profit du Palais du Peuple, tous les membres du Gouvernement seront réputés démissionnaires.
Mais au cas où, il accepte de se maintenir à la primature, rien ne lui garantit son maintien au regard de nouveaux enjeux. C’est une exigence de la Constitution de la République qui consacre l’incompatibilité entre les fonctions du député national et celles du membre du gouvernement. Les ministres élus députés nationaux ne devraient plus continuer à garder leurs postes au moins 8 jours à partir de la première plénière. Sauf s’ils opèrent le choix de ne pas siéger à l’hémicycle pour conserver leurs postes.
Agitation
La classe politique est entrée depuis lors en ébullition. Les états-majors peaufinent des stratégies pour damer les pions en vue de se trouver en bonne position. C’est la raison de la rumeur autour de la nomination de Jacquemin Shabani comme informateur.
Le porte- parole du Chef de l’État Tina Salama a tenu à démentir cette nomination d’un informateur brièvement en ces termes : « Le Président de la République n’a pas encore désigné son informateur». Entretemps, un collectif de candidats aux dernières législatives sur la liste des partis d’opposition a jeté son dévolu sur Félix Tshisekedi.
Dans une déclaration commune samedi 27 janvier dernier, ces acteurs politiques qui se réunissent au sein du Mouvement des compatriotes congolais engagés (MCE) viennent notamment des partis politiques Envol de Delly Sesanga, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance démocratique (LGD) de Matata Ponyo.
Ils félicitent Félix-Antoine Tshisekedi pour sa « brillante réélection lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, face aux candidats de l’opposition. Une opposition mal organisée, incapable de mobiliser les Congolais autour d’un seul candidat commun ».
Ils ont également salué le « message rassembleur » de Tshisekedi lors de sa réinvestiture lors qu’il a appelé l’opposition congolaise à travailler avec lui. Clairement, le jeu politique se corse entre différentes composantes de l’Union sacrée en son sein et le groupe de l’opposition qui vient à la rescousse de Tshisekedi.
Cet Avis d’Appel d’offres fait suite au Plan de Passation des Marchés approuvé par la DGCMP en date du 26/04/2023
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) a obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo dans le cadre de la Redevance Logistique Terrestre des fonds, afin de financier certaines acquisitions et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer au titre du marché relatif à l’acquisition d’un logiciel intégré ; DAOI n°031/RLT/MF/DAP/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en lot unique un logiciel intégré, conformément aux spécifications techniques en annexe.
Les variantes ne seront pas prises en considération.
La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) Département des Approvisionnements et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avec copie Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30’ à 12h00’ et de 16h00’ heures locales (TU + 2).
Les exigences en matière de qualification sont :
Conditions d’ordre administratif.
Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise/ société (objet conforme aux spécifications techniques du marché) ;
Avoir une attestation fiscale en cours de validité sans solde débiteur et signé conjointement par DGI et la DGDA ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
La copie de l’attestation d’affiliation à la CNSS et l’attestation de régularité des cotisations de trois(03) derniers mois septembre, Août et Juillet ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
Joindre à l’offre une copie du Registre de Commerce et Crédit Mobilier (RCCM) ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
Joindre à l’offre le numéro d’Identification nationale harmonisé ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
Conditions d’ordre financier.
Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;
Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agréé par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières années (2022, 2021, 2020) ;
Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par le fournisseur avec ses banques ;
Fournir un document attestant que le candidat n’est pas en situation de faillite.
Conditions d’ordre technique
Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc.…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020 et 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables et pour une quantité équivalente à la quantité demandée par le présent DAO ;
Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de groupement ou de sous-traitant.
Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo contre un paiement non remboursable de dollars 500 USD ou équivalent en franc congolais aux taux du jour. Le paiement s’effectuera à la banque moyennant LA NOTE DE PERCEPTION établie par la DGRAD indiquant les coordonnées y relatives. Le document d’Appel d’offres sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée après présentation de preuves de paiement à la banque. La version électronique du DAO pourra être transmise au soumissionnaire après présentation de la preuve de paiement du DAO.
Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 13/02/2024 à 13h30’ heures locales (TU + 2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents, à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 13/02/2024 à 14h30’ (TU + 2).
Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant égal à 2% de la valeur de l’offre. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.
Cet Avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé à la DGCMP en date du 26/04/2023.
La société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, des fonds dans le cadre de la Redevance Logistique Terrestre des fonds, afin de financer les travaux de renouvellement voie et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiements au titre du Marché d’acquisition des engins roulants d’excavation, de manutention et de sondage à la carrière de Kakopa répartis en quatre lots. DAOI n° 011/RLT/DIF/DAP/SNCC/2023
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir les engins en quatre lots distincts :
Lot 1 (Engins de terrassement) : Pelle chargeuse, Bulldozer, Camion benne, Chargeuse mécanique, Pièces de rechange ;
Lot 2 (Engins de forage) : Wagon drill, Compresseur, Affuteuse des taillants, Marteaux pneumatiques, Pièces de rechange ;
Lot 3 (Engins de transport) : Camion grue (transport matériel), Pickup double cabine, Pièces de rechange ;
Lot 4 : Groupe électrogène 50 KVA.
Les soumissionnaires sont libres de soumissionner pour un ou plusieurs lots. Chaque lot fait l’objet d’un marché séparé et les quantités indiquées aux différents lots sont indivisibles. Le soumissionnaire doit obligatoirement offrir l’ensemble des quantités indiquées à chaque lot. Les variantes ne seront en aucun cas prises en considération.
La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à d’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo. E-mail : dap@snccsa.com – Avec copie à : stanislasmalandala@gmail.com
Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h00 heures locales (TU + 2).
Les exigences en matière de qualification sont :
Conditions d’ordre administratif.
- Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise (objet conforme à la spécification du Marché) ;
- Avoir une attestation fiscale en cours de validité sans solde débiteur et signée conjointement par DGI et la DGDA ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
- Fournir l’attestation de régularité des cotisations à la CNSS de trois (03) derniers mois (septembre, août et juillet) ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
- Joindre à l’offre une copie de RCCM ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
- Joindre à l’offre une copie d’enregistrement de l’identification nationale harmonisée ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat.
B. Condition d’ordre financier.
-Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;
- Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agréé par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières années (2022, 2021, 2020) ;
- Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par le fournisseur avec ses banques ;
- Fournir un document attestant que les candidats n’est pas en situation de faillite.
C. Conditions d’ordre technique
- Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020 et 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables.
- Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de groupement ou de sous-traitant.
7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, Commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo conte un paiement non remboursable de dollars 400 USD. Le paiement s’effectuera à la banque, moyennant la note de perception établie par la DGRAD indiquant les coordonnées y relatifs.
Le document d’Appel d’offres sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée contre décharge pour les sociétés présentes à Lubumbashi.
8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 13/02/2024 à 13h30 heures locales (TU + 2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 13/02/2024 à 14h00 heures locales (TU + 2). Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2% du prix de l’offre par lot. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de dépôt de soumission.
Cet Avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé à la DGCMP en date du 26/004/2023 et publié au site officiel de l’ARMP, www.armp rdc.cd.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC SA ) a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, des fonds dans le cadre de la Redevance Logistique Terrestre des fonds, afin de financer les travaux de renouvellement voie et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiement au titre du Marché relatif d’acquisition des outillages manuels et des petits engins de la voie, DAOI N°008/RLT/DIF/DAP/SNCC/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA ) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en deux lots distincts comprenant :
Lot 1 : Acquisition des outillages manuels de la voie :
Lot 2 : Acquisition des petits engins de la voie.
Les variantes ne seront pas autorisées
La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société National des Chemin de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : 8. Les offres Département des Approvisionnement, sis Camp SNCC/MARAMBA, commun de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo
E-mail :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -avec copie à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Téléphone : +243995 927 270, +243895 455 481, de 8h30 à 12h00’ et de 13h30’ à 16h00’
8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :
Département de Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 16/02/2024 à 13h 30 heures locales (TU+2)
Les offres remises en retard ne seront pas acceptées, les offres seront ouvertes en présences des représentant des candidats présent à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnement, sis Camps SNCC/MARAMBA, commun de Kampemba, ville de Lubumbashi, province du Haut-KATANGA, République Démocratique du Congo le 16/02/2023 à 14h00 heures locales (TU+2)
Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2% de prix l’offre.
Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.
Cet avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé par la DGCMP en date du 21/06/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) a sollicité et obtenu du bailleur de fonds (IMPALA TERMINALS DRC SARL), en accord avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo un financement afin de réaliser les travaux de renouvellement de la voie générale sur 81 km et 9 km des voies de gares entre Divuma et Dilolo Frontière ainsi que la pose d’appareils de voie, et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer une première phase les paiements au titre du Marché d’acquisition de la régaleuse neuve profileuse de ballast : DAOI n°007/FT/DIF/DAP/SNCC/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en lot unique, l’acquisition d’une régaleuse neuve reprofileuse de ballast et ce, conformément aux spécifications techniques en annexe.
Les variantes ne seront pas prises en considération.
La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Avec copie à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30 à 12h00’ et de 13h30’ à 16h00’ heures locales (TU + 2).
Les exigences en matière de qualification sont :
Conditions d’ordre administratif.
Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise/société (objet conforme aux spécifications techniques du marché) ;
Avoir une attestation fiscale en cours de validité sans solde débiteur et signée conjointement par DGI et la DGDA ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
La copie de l’attestation d’affiliation à la CNSS et l’attestation de régularité des cotisations de trois (03) derniers mois septembre, Août et Juillet ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
Joindre à l’offre une copie du Registre de Commerce et Crédit Mobilier (RCCM) ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
Conditions d’ordre financier.
Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;
Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agréé par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières années (2022, 2021, 2020) ;
Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par le fournisseur avec ses banques ;
Fournir un document attestant que le candidat n’est pas en situation de faillite.
Conditions d’ordre technique
Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc.…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020 et 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables et pour une quantité demandée par le présent DAO ;
Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de regroupement ou de sous-traitant.
Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/%ARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo contre un paiement non remboursable de dollars 400 USD ou équivalent en franc congolais aux taux du jour. Le paiement s’effectuera à la banque moyennant LA NOTE DE PERCEPTION établie par la DGRAD indiquant les coordonnées y relatives. Le document d’Appel d’offres sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée contre après présentation de preuves de paiement à la banque. La version électronique du DAO pourra être transmise au soumissionnaire après présentation de la preuve de paiement du SAO.
Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 22/02/2024 à 13 H30’ heures locales (TU + 2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 22/02/2024 à 14h00 heures locales (TU +2).
Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2 % du prix de l’offre, valable pendant cent quarante-huit (148) jours à compter de la date limite de soumission. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.
Cet Avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé à la DGCMP en date du 26/04/2023 et publié au site officiel de l’ARMP, armp rdc.cd.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC S.A) a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo un financement, la Redevance Logistique Terrestre, afin de réaliser les travaux des réparations ou de renouvellement de la voie, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour les paiements au titre du Marché d’acquisition du sable et graviers pour la fabrication des traverses en béton armé bi-bloc. DAOI n° 002/RLT/DIF/DAP/SNCC/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en deux lots distincts à savoir :
Lot 1 : Acquisition de 232 tonnes de sable 0/3 pour la fabrication des travers en béton armé bi-bloc ;
Lot 2 : Acquisition de 327 tonnes de gravier 3/6 et 197 tonnes de gravier 12/25 pour la fabrication des traverses en béton armé bi-bloc.
Les variantes ne seront pas autorisées.
La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo
E-mail :dap@snccsa.com Avec copie à : stanislasmalandala@gmail.com
Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h00 heures locales (TU +2)
Les exigences en matière de qualification sont : Conditions d’ordre administratif.
Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise (objet conforme à la spécification du marché) ;
Avoir une attestation fiscale en cours de validation sans solde débiteur et signée conjointement par DGI et DGDA ;
Fournir l’attestation de régularité des cotisations à la SNCC de trois (03) derniers mois ;
Joindre à l’offre une copie de RCCM ;
Joindre à l’offre une copie d’enregistrement de l’identification nationale harmonisée ;
Conditions d’ordre financier.
Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;
Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agrée par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières (2022, 2021, 2020) ;
Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par les fournisseurs avec ses banques ;
Fournir un document attestant que le candidat n’est pas en situation de faillite.
Conditions d’ordre technique et expérience
Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020, 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables ;
Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de gouvernement ou de sous-traitant.
Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, Commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo contre un paiement non remboursable de dollars 350 USD. La méthode de paiement sera : par la NOTE DE PERCEPTION de la DGRAD délivrée par l’ordonnateur de la DGRAD. Le document d’Appel d’offre sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée moyennant la preuve de paiement.
Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 01/02/2024 à 13h30 heures locales (TU +2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présent à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de MAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 01/012/2024 à 14h00 heures locales (TU +2).
Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2% du prix de l’offre par lot.
Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.
Lors d’une cérémonie d’échanges des vœux tenue le vendredi 26 janvier 2024, à Kinshasa, le Directeur Général de la Direction Général des douanes et accises (DGDA), Bernard Kabese Musangu, a appelé les administrations douanières à renforcer l’engagement avec les partenaires historiques pour consolider les relations.
«Nous invitons toutes les administrations à renforcer l’engagement avec nos partenaires historiques afin de consolider les relations avec nos anciens partenaires en veillant qu’elles soient solides, pertinentes et mutuellement bénéfiques », a déclaré Bernard Kabese.
Il a, dans son discours, rendu grâce à Dieu pour toutes les merveilles reçues durant l’année 2023. Dans cette même logique, il a remercié le Président de la République, Félix Tshisekedi pour toute la confiance placée à sa modeste personne afin de diriger cette régie financière. Il a également remercié le Vice-premier ministre, ministre des Finances, Nicolas Kazadi, pour ses orientations fertiles grâce auxquelles la DGDA s’est retrouvée au cours de l’année 2023 en première position en ce qui concerne le « taux de réalisation des assignations budgétaires ». Il a, en outre, indiqué qu’il faut une analyse très approfondie des objectifs clairs, forger de nouveau partenariat pour récolter plus des résultats.
De plus, il a invité la communauté mondiale environnementale à adopter, d’une part une approche appropriée dans son travail quotidien et, d’autre part, d’intégrer les connaissances des partenaires dans les institutions financières, les organisations environnementales, les ONG, et les établissements universitaires.
Il a, de ce fait, appelé le personnel à collaborer autour d’un objectif précis, à s’assurer que tout le partenariat soit en adéquation avec la mission de valeur de la douane et que des embouteillages qui devraient faire obstacle soient clairement identifiés.
Abordant le thème de cette journée internationale de douane, le patron de la DGDA a fait savoir que le thème retenu pour cette année est « Pour une douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour des objectifs clairs. Il a, par ailleurs, souligné que ce thème est un appel stratégique à l’action pour inciter à élargir nos perspectives, à penser de manière créative et à adopter des approches novatrices.