Le Système des Nations Unies a entamé les travaux de la revue 2023 de son Cadre de Coopération avec la République Démocratique du Congo. Ces travaux se tiennent en deux étapes : la première étape, intitulée « pré-Revue », réunit les experts du Gouvernement et ceux des Nations Unies pour identifier et évaluer les progrès réalisés en 2023.
Elle se tient le 31 janvier et le 1er février 2024 à Kinshasa et sera suivie de la Revue proprement dite, impliquant les responsables politiques (décideurs du Système des Nations Unies, et du Gouvernement), la Société Civile, le Secteur privé et les Partenaires techniques et financiers, afin de s’accorder collectivement sur les progrès accomplis dans le cadre de cette coopération en 2023. En vertu du principe de redevabilité, les Nations Unies, en collaboration avec les institutions étatiques, le secteur privé et la société civile (y compris les structures des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec handicap, etc.), organisent, en début de chaque année, ces assises conjointes afin de faire le point sur les progrès collectifs accomplis et tirer les leçons pouvant être capitalisées pour la nouvelle planification annuelle. Vingt-trois entités du SNU (Agences, Fonds, et Programmes et Institutions spécialisées) ont apporté leur appui aux Institutions et aux populations congolaises dans divers domaines entre autres l’éducation, la santé, la protection des populations vulnérables, la sécurité alimentaire… sous la forme d’appuis directs ou d’appui aux politiques sociales et aux réformes institutionnelles. Au cours de la revue annuelle il s’agit pour les parties prenantes de :
Tirer les leçons de la mise en œuvre des plans de travail conjoints en 2023 en analysant les facteurs de succès et d’échec ainsi que les opportunités ayant caractérisé la mise en œuvre du Cadre de coopération en 2023 ;
Donner les orientation d’actions pour l’année à venir
Analyser les forces et faiblesses de la collaboration inter-agences et la mise en œuvre conjointe à travers des programmes conjoints ainsi que la synergie créée et/ou recherchées entre les différents piliers d’intervention (humanitaire, développement, paix),
Analyser la problématique du partenariat et de mobilisation des ressources ;
Formuler des recommandations susceptibles d’améliorer la mise en œuvre du cadre de coopération pour les prochaines années. Pour rappel, en fin 2019, le Système des Nations Unies (SNU) en RDC a signé avec le Gouvernement Congolais, un Cadre de Coopération pour le Développement Durable couvrant la période 2020-2024.
Ce cadre constitue la réponse collective du SNU en appui aux priorités nationales inscrites dans le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) et contribue aux efforts de la RDC à réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Il s’articule autour de trois axes, à savoir :
Axe 1 : Consolidation de la paix, respect des droits de l’homme, protection des civils, cohésion sociale et démocratie ;
Axe 2 : Croissance économique inclusive, développement agricole, capture du dividende démographique, protection et gestion durable des ressources naturelles
Axe 3 : Accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire
Alors qu’ils étaient ensemble pour la présidentielle du 20 décembre 2023 autour de Moïse Katumbi, arrivé deuxième après le Président Félix Tshisekedi qui fut candidat à sa propre succession, le Président du parti Leadership pour la gouvernance et le développement(LGD), l’ex Premier Ministre, Augustin Matata ponyo a décidé de siéger au Parlement alors que la plateforme électorale dont il faisait partie n’a pas encore pris position.
Le Secrétaire général de ce parti, M. Franklin Tshiamala a apporté des éclaircissements dans une déclaration où il confirme la participation de l’ancien premier ministre à l’ouverture de la session inaugurale du 29 janvier à l’issue de la levée à l’interne de l’option de siéger à la chambre basse du Parlement.
Il sied de rappeler que pour la députation nationale, Matata Ponyo est la tête de la liste de LGB dans le Maniema et que siéger au parlement sans se concerter avec ses compagnons de lutte dans l’opposition est un grand défi lancé à ces derniers qui continuent à réclamer l’annulation des élections pour les cas de fraude et corruption enregistrés.
C’est ainsi que le secrétaire général de LGD précise qu’en dépit de nombreuses irrégularités enregistrées, la nouvelle configuration politique issue du scrutin est une réalité et que LGD prône une participation constructive aux débats parlementaires tout en veillant à éviter les nouvelles dérives à l’avenir.
Au vu d’une telle décision, ce parti semble tourner le dos à l’opposition conservatrice. Cette divergence dans le chef de l’opposition ne donne pas une bonne image d’un véritable contrepoids au pouvoir.
Incroyable mais vrai ! A l’insu du Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), un tracteur est venu démolir quelques bâtisses dans les différents chantiers où les travaux de construction du Musée national de l’Armée, de l’Etat-Major Général/FARDC, du Mess des Officiers, du camp des Officiers, … Désagréablement surpris, le Général Christian Tshiwewe est personnellement descendu sur le lieu, au camp Lieutenant-Colonel Kokolo, pour stopper cette destruction méchante. Sur place, il a interpellé le Directeur de cabinet du Vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale ainsi que le Commandant du Génie militaire. C’était dans l’après-midi du mercredi 31 janvier 2024.
Le lendemain, le collectif d’Avocats de DEC CONSULT sasu est monté au créneau au cours d’un point de presse organisé au siège de cette entreprise de construction dont la General Manager n’est autre que Madame Claude Dipo Esabe. Face aux professionnels des médias, Maîtres Martin Biaya Mutombo et Willy Kankolongo ont brandi un contrat de construction signé en bonne et due forme dans un cadre de partenariat public-privé entre l’Etat-Major Général/FARDC (Maître d’ouvrage) et DEC CONSULT sasu (Maître d’œuvre) en date du 16 juin 2023.
Au cours de cet échange avec la presse, le collectif d’Avocats de DEC CONSULT sasu a soutenu qu’un « ordre verbal » de démolition serait venu du Vice-Premier ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo. L’espace où se sont produits ces incidents ayant entrainé mort d’homme se situe juste derrière le nouveau bâtiment du ministère de la Défense nationale et Anciens combattants, à proximité de la concession Kin-Oasis. Ce site au camp Kokolo avait déjà été désaffecté par l’ancien ministre de la Défense, en l’occurrence, Ngoyi Mukena. C’était sous le régime Kabila le fils.
Le 15 mars 2021 la société de construction DEC CONSULT sasu voit le jour. Il sied de rappeler que sa fondatrice et General Manager, Claude Dipo Esabe, est une fille de militaire qui a vécu une bonne partie de sa jeunesse au camp Lieutenant-Colonel Kokolo. Elle est Architecte et Urbaniste de formation qui, pendant trente-deux ans, a travaillé au sein du ministère de l’Urbanisme et Habitat jusqu’à atteindre le grade de Directrice dans l’administration. En 2023, Madame Claude Dipo Esabe est allée soumettre son projet de modernisation de ce site militaire désaffecté au Chef d’Etat-Major Général des FARDC. Le 16 juin de cette même année, un partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties, à savoir Etat-Major Général et DEC CONSULT sasu, fut sanctionné par un contrat de construction en bonne et due forme. Depuis lors, les travaux y ont débuté grâce à l’appui financier des investisseurs amenés par cette société. Musée national de l’Armée, Etat-Major Général, Mess des Officiers généraux, camp des Officiers, guest house sortaient de ces terres en ayant recours à la main d’œuvre congolaise. Le projet de construction de l’hôpital des blessés de guerre avait été délocalisé dans la commune rurale de Maluku.
En échange de la réalisation de ces différents ouvrages, en guise de compensation, un espace de 18 hectares avait été octroyé à l’entreprise de Mme Dipo, une brillante et battante femme congolaise. Une cartographie a même été établie pour que tout soit clair. A la signature du contrat, le Maître d’ouvrage a désigné le corps de Génie comme interface de DEC CONSULT sasu. Aussi, cette société transmettait-elle au commandant du corps du Génie Militaire les documents relatifs à ces projets. Or, comme le démontre le collectif d’Avocats, ce dernier se servait de ces informations documentées pour torpiller ce partenariat public-privé. « Pour des pots-de-vin, un petit groupe de militaires affairistes veut arracher ce marché à une digne fille du pays pour le confier à des Indiens, ce, contrairement à la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi », a martelé le Conseiller juridique de DEC CONSULT, Maître Willy Kankolongo.
Pendant que les responsables de DEC CONSULT sasu étaient en réunion d’évaluation à l’Etat-Major Général, le bulldozer du Génie Militaire démolissait des bâtiments déjà érigés. A un jour d’intervalle, les démolisseurs ont recouru à un bulldozer privé. Il y a même eu pillage sur le lieu. Tout est parti d’un « ordre verbal ». Ayant appris la nouvelle, le Chef d’Etat-Major Général des FARDC, dépité et irrité, est vite descendu sur le lieur pour arrêter ce forfait. Le collectif d’Avocats a démontré que les sites de l’Etat-Major Général en construction ont des titres fonciers de même que l’espace cédé à DEC CONSULT sasu détient aussi un titre foncier. Histoire de donner des garanties aux investisseurs en provenance Dubaï qui vont débourser des millions de dollars américains en vue de la réalisation de tous ces ouvrages.
Le collectif d’Avocats de DEC CONSULT sasu a non seulement dénoncé cette destruction méchante mais aussi annoncé aux professionnels des médias qu’une plainte a été déposée à l’Auditorat militaire contre ses auteurs. Une fois reçus, les avocats ont promis de dire toute la vérité au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Qui va réparer les dégâts causés ?
Trajectoire professionnelle de la patronne de DEC CONSULT
Elle est une quinquagénaire avec une riche carrière professionnelle s’étalant sur trois décennies. Tour à tour, Claude Dipo Esabe a occupé les postes de Cheffe de Division Urbaine de l’Urbanisme/Funa, Cheffe de Division des Actes de construction dans la Direction de l’Urbanisme et Directrice Cheffe de service ad intérim au sein de la même Direction. Elle a été, à maintes reprises, Consultante et experte de l’Urbanisme et Habitat à la Banque Mondiale (Rapport annuel Doing Business). Elle a aussi été Conseillère au Cabinet du ministre de l’Aménagement du territoire. Hyperactive, elle est l’initiatrice de plusieurs projets, notamment : le projet d’Aménagement Urbain du District de la Funa à Kinshasa en 2012 ; le projet de l’Urbanisme en Marche (Juin 2018) ; la proposition de Loi portant sur le Code de l’Urbanisme et de la Construction en République démocratique du Congo. Elle a parcouru les cinq continents.
Pour avoir rendu des bons et loyaux services à la nation congolaise, cette Architecte-Urbaniste de formation a été décorée à la Chancellerie des Ordres nationaux le 17 décembre 2022 : une médaille d’Or et d’un brevet de mérite civique.
Dans l'au-delà où tu reposes pour l'éternité, sache-le que nous tes enfants, comme un seul homme et derrière Félix Tshisekedi, avons continué ton combat avec brio parce que de ton vivant, tu nous avais enseigné que le véritable objectif de notre lutte était la victoire finale....chose faite à ce jour.
Avec toi Etienne Tshisekedi wa Mulumba, on a eu à obtenir sur plusieurs fronts durant notre marche de près de 4 décennies* vers la conquête du pouvoir, quelques fulgurances que Félix Tshisekedi, une fois devenu Chef de l'Etat, a réussi à les pérenniser comme des vrais acquis.
Il s'agit-là de votre vision d'un Congo où l'Etat de droit est effectif, où la démocratie ne sera pas sous perfusion, selon les humeurs des gens d'un seul camp et surtout un Congo où le progrès social sera la chute de notre action publique, une fois le pouvoir conquis.
Ya Tshitshi, pendant que pour certains la patience n'était pas une option, mais pour nous combattantes et combattants de L'UDPS, savions que la patience était la meilleure des options à prendre pour le succès de L'UDPS*d'où l'application de la non-violence comme idéologie de lutte qui a enfin déboulonné les dictatures dans notre pays. L'immortel, nous tes disciples sommes fiers de t'avoir connu.
Repose en paix le grand esprit wa Mulumba Mikishi B52
Comment arriver à critiquer objectivement le Président de la République pour l’aider à bien effectuer son travail, tout en supportant sa vision sans pour autant craindre le risque des poursuites d’offense au Président, ou s’attirer des ennemis auprès de ses nombreux fanatiques et courir le risque de ne jamais être considéré pour travailler dans le gouvernement ?
D’entrée de jeux, la question à se poser est de savoir quel est le taux d’approbation par les Congolais du travail fait par le Président. ? Est-ce que tout ce que le Président fait jusque -là satisfait-il le peuple Congolais ?
Généralement parlant, les présidents ont toujours bénéficié d'un taux d'approbation positif au cours des premières étapes de leur présidence, communément appelée la période de « lune de miel ». Président Félix Tshisekedi n’en fait pas exception. Lors des élections de décembre 2023, le Président Félix avait reçu 73 % des votes de la population. Ce qui signifie qu’il a reçu un mandat du peuple.
En d’autres termes, le pouvoir de mettre en œuvre une politique ou un plan d'action, considéré, lui avoir été donné par son électorat majoritaire comme candidat vainqueur des élections présidentielles.
Dans les démocraties représentatives, un mandat est une légitimité perçue pour gouverner grâce au soutien populaire. Les mandats sont transmis par le biais d'élections, au cours desquelles les électeurs choisissent les partis politiques et les candidats en fonction de leurs propres préférences politiques. Ce qui a été le cas pour le Président Félix au scrutin présidentiel de décembre 2023.
Quand on examine objectivement, le premier mandat et bientôt le premier semestre du second mandat du Président Tshisekedi, il y a lieu de se demander si le président pourrait avoir une période des lunes de miel plus longue, quand on sait qu’il bénéficie d’un soutien public beaucoup plus important au début de son deuxième mandat.
Pour ce faire, nous allons regarder au paramètre tel que l’approbation de son travail par la population Congolaise au cours de ses premiers trimestres du deuxième mandat.
Force est d’alerter aussi que le Président de la République peut arriver à afficher des baisses assez fortes au cours de ce mandat, si les choses continuent à se faire comme par le passé sans changement positif dans la vie des Congolais.
Dans ce cas, ce déclin peut être attribué à beaucoup des facteurs, en particulier le résultat de ses probables et nombreuses décisions impopulaires dans la nomination du Premier ministre, la stratégie sur la guerre à l’Est, les scandales, une série de faux pas dans l'attribution des postes, etc.
Lorsque j’étais étudiant en Science Politique à l’université de Lubumbashi (Kassapa), je pensais que ma vision politique et les valeurs nationales étaient les seuls éléments nécessaires pour gouverner.
Ma conviction profonde était ancrée sur le fact que tout décideur politique devait naturellement être un professionnel de la politique. Et comme le politique est toujours à la recherche de la vérité, un professionnel de la politique détiendrait sans faute toute la vérité.
Surtout en ce qui concerne le débat sur la bonne gouvernance, la démocratie et la corruption.
Aujourd’hui, je suis confronté à une autre réalité en politique. Par exemple, un pays en développement comme le nôtre a besoin des bonnes méthodes de planification, gestion et évaluation dans la décision publique.
Pour ce faire, le Président a besoin d’une équipe des connaisseurs et bons travailleurs.
Il doit éviter de s’entourer des mêmes gens incompétents qui ont toujours échoués depuis qu’ils gèrent la chose publique. Ces éloignés de la société ne comprennent pas la souffrance de la population Congolaise.
Ils forment un pouvoir coupé du réel, sourd aux aspirations de la population
Congolaise. Leur pouvoir semble s'éloigner de la réalité des Congolais.
Ce qui est difficile à comprendre, c’est le fait que soixante-trois ans après l’accession du Congo à l’indépendance, l’Etat congolais paraît toujours incapable de répondre aux attentes de la population en termes de bien-être. Que faire pour conscientiser l’« élite » politique sur la nécessité de donner priorité au développement humain ?
Alors que chaque pays a certainement un destin. Nous croyons que le destin du Congo c’est d’être le pays qui devra servir de tremplin pour la stabilité et l’expansion économique du continent africain. Ce destin est tributaire d’une série des conditions. Il faut d’abord que le Congo retrouve la paix ; la population puisse avoir un emploi stable et se nourrir à sa faim.
Quand nous avons eu à faire l’anatomie de la situation politique et sociale du Congo, en tenant compte des traits particuliers tirés du plan du développement humain, suivant le PNUD
(Programme des Nations Unies pour le Développement), il se dégage un sombre tableau qui soulève des questions importantes quant à la gestion de la chose publique au Congo et de ses dirigeants qui pour la plupart ont brillé ou brillent encore par leur incompétence pour sortir le pays du pétrin.
Nous avons le sentiment qu’il manque dans notre pays l’esprit de responsabilité collective. Il y a aussi un goût effréné pour le matériel dans le chef du Congolais au pouvoir, c’est-à-dire, l’enrichissement personnel au détriment du progrès collectif.
Notons ici, que tout pays appartient à ses citoyens. Les citoyens sont les véritables propriétaires de leur pays. Ce qui manque à la classe politique congolaise c’est bien cette capacité de comprendre que les biens publics n’appartiennent pas aux individus qui animent à certain moment les institutions de l’Etat. (Ici on peut penser au programme de 100, jours avec vital Kamerhe, le projet Tshilejelu, le financement du parc agro-industriel - Bukanga Lonzo avec Matata Ponyo, et beaucoup d’autres…)
Notre pays souffre de la qualité des hommes qui le dirigent. Le drame du Congo est que n’importe qui peut devenir du jour au lendemain ministre, PDG, conseillers du chef de l’état, au moment où il n’a pas de capacités requises pour ce travail –là. C’est déjà arrivé plusieurs fois dans notre pays. Et si l’on y prend garde, cela risque encore de se répéter.
Nous pensons qu’il faut aider et accompagner le chef dans sa vision. Il faut arriver à redonner de la dignité aux Congolais par le travail, il faut aider les régions défavorisées qui ont le plus de besoins. Il faut résoudre le problème de chômage. Seule une équipe dynamique, composée des gens intelligents et intègres, entourant le chef peuvent apporter une réponse aux problématiques auxquelles est confronté notre pays.
Avec deux masters /doctorat de troisième cycle obtenus à l’Université de Boston à Massachusetts aux USA, ayant suivi plusieurs formations professionnelles, notamment, en gestion d’entreprise, diplomatie, bonne gouvernance, organisation et développement communautaire,
leadership, stratégie et géopolitique, résolution de problèmes et conflits axés sur l’obtention des résultats, planification stratégique et tactiques d’action, et justice sociale, J’ai écrit beaucoup d’articles , mes articles et analyses sont publiés dans les journaux scientifiques au Canada et aux Etats Unis , j’ ai écrit extensivement sur le Rwanda , avec les experts de la question comme
Professeur Peter Erlinder, Ann Garrison et beaucoup d’autres. J’ai eu à témoigner pour édifier le Congres et le Département d’Etat American sur le soi-disant conflit Congo-Rwanda. J’ai eu à rencontrer cinq présidents Américains encore en vie, George Bush, Bill Clinton, Obama, Trump and Joe Biden. Le carnet d’adresses est bien gardé pour toutes fins utiles
Je suis profondément intéressé par les problèmes de mon pays la République Démocratique du
Congo. J’ai un grand souci, celui de voir la RDC rejoindre le cercle des nations prospères, stables et respectées dans le concert des nations.
Compte tenu de mon expérience, Je ferais un bon conseiller du chef de la République.
Mon souci est d’apporter mon savoir-faire au service du pays.
« Désormais, la fonction du commissaire aux comptes ne peut être exercée en République démocratique du Congo que par un expert-comptable inscrit au tableau de l'Ordre»
Jean-Michel Sama Lukonde vient de faire cette déclaration au cours d'une cérémonie solennelle de remise des brevets aux commissaires aux comptes, cérémonie organisée ce jeudi 1ᵉʳ février 2024 par la Primature à Fleuve Congo Hôtel. Des brevets ont été remis aux commissaires aux comptes nommés au sein des établissements publics en octobre 2023.
Dans son allocution, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a, d'entrée de jeu, souligné que la nomination des commissaires aux comptes au sein des établissements publics constitue l'aboutissement d'un processus déjà enclenché par le Président de la République, Chef de L'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont il a salué la brillante réélection et la reconduction à la tête de la République démocratique du Congo, pour un second mandat.
"C'est pour moi un réel plaisir de prendre la parole à cette cérémonie de remise des brevets aux Commissaires aux comptes ayant participé au séminaire de formation et de renforcement des capacités organisé conjointement en décembre dernier par la Primature et l'Inspection générale des Finances après leur nomination en octobre 2023. Dans la mise en place des animateurs des organes de gestion des établissements publics, à savoir les Conseil d'Administration et les directions générales, œuvrant en collège pour un mandat de 5 ans non renouvelable, les commissaires aux comptes qui ont principalement comme tâche, la surveillance, le contrôle des opérations financières des établissements publics, conformément à l'administration en vigueur en la matière, notamment la loi numéro 08/009 du 7 juillet 2008 portant disposition générale applicable des établissements publics, ont un rôle indéniable dans la bonne gouvernance et dans la redynamisation du modèle d'évaluation de la performance aussi bien des établissements publics et des entreprises du portefeuille. C'est pourquoi, il était devenu nécessaire, voire impérieux de réhabiliter cet organe de contrôle et de combler les vides qui régnaient, dans la majeure partie des établissements publics, notamment ceux créés subséquemment à la réforme des entreprises du portefeuille d'État de 2008, laquelle réforme a transformé certaines entreprises publiques en établissements publics. S'agissant d'ailleurs des établissements publics issus de ladite transformation, les dernières nominations des commissaires aux comptes, remontaient à mai 2006, à la signature des décrets, présidentiels 06/086 du 24 mai 2006. Et donc, de 2006 à octobre 2023, ces commissaires aux comptes ont exercé un mandat de 17 ans au lieu de cinq ans non renouvelable. C'est pourquoi, il était plus que nécessaire de remédier à cette situation, qui était irrégulière, sans compter que certains de ces établissements publics, anciens ou nouveaux, n'avaient pas ou plus de commissaires aux comptes", a déclaré le Chef du Gouvernement.
Et d'ajouter:
"Comme je l'ai souligné au début de mon propos, j'ai procédé, en date du 27 octobre 2023, à la nomination des commissaires aux comptes au sein des établissements publics. Pour certains établissements publics, cet organe de contrôle vient d'être mis en place pour la première fois. Ce qui constitue une nouvelle donne, une autre manière de fonctionner des organes de nos établissements. Et pour les autres, c'est un renouvellement pur et simple après tant d'années d'exercice. Je tiens à mentionner ici que les commissaires aux comptes actuellement nommés font partie d'une corporation professionnelle, en l'occurrence, l'Ordre national des experts-comptables, en sigle ONEC. En effet, depuis la promulgation de la loi n° 15/002 du 2 février 2015, portant création et organisation de l'ordre national des experts-comptables, telle que modifiée par la loi n° 18-017 du 9 juillet 2018, la fonction du commissaire aux comptes ne peut plus être exercée, en République démocratique du Congo, que par un expert-comptable inscrit au tableau de l'Ordre. Mesdames et messieurs les commissaires aux comptes, c'est ici pour moi l'occasion de vous rappeler la dignité et la noblesse de votre profession ainsi que l'importance de la lourde mission qui vous est confiée par le gouvernement de la République, pour une meilleure gouvernance de nos établissements publics. Son excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'État, dans son discours d'investiture du 20 janvier 2024, a insisté sur l'amélioration des conditions de vie de la population ainsi que la création des richesses et de nouveaux emplois. Dans cette perspective, et en vue d'accompagner le Chef de l'État dans la matérialisation de l'un dès six piliers du programme d'action de son nouveau quinquennat, les commissaires aux comptes devront faire preuve de beaucoup de discipline, d'abnégation et de professionnalisme pour l'exercice de son mandat. Il s'agit ici, pour ma part, de rappeler ainsi, la lourde responsabilité qui vous incombe désormais dans la certification des états financiers des établissements publics afin de donner au gouvernement la photographie réelle, dans la perspective d'une meilleure contribution des établissements publics au budget de l'Etat".
Le Chef du Gouvernement a terminé son allocution en remerciant l'Inspection Générale des Finances et le Conseil national de l'ordre des experts-comptables pour leur collaboration.
"Par ailleurs, compte tenu de l'existence, à l'heure actuelle, des organes de contrôle dans le secteur, un travail d'harmonisation des rôles est plus que nécessaire pour la visibilité. Voilà pourquoi, il a été organisé en décembre dernier un séminaire de formation et de renforcement des capacités pour permettre aux commissaires aux comptes de s'imprégner de leur nouveau rôle et d'apporter leur contribution dans l'amélioration de la gestion des finances publiques. Tout en félicitant et souhaitant un fructueux mandat aux commissaires aux comptes ainsi nommés, je tiens, avant de clore mon propos, à remercier l'Inspection générale des Finances et le Conseil national de l'ordre des experts-comptables pour leur collaboration dans l'organisation dudit séminaire. Je voudrais aussi ici mentionner que j'ai bien reçu le message, qu'ils m'ont lancé pour aller plus loin dans l'organisation des séminaires impliquant cette fois-là, au-delà des commissaires aux comptes, le Conseil d'Administration", a-t-il conclu.
L'Inspecteur Chef de Service de l'IGF, Jules Aligente, a remercié le Premier Ministre pour son implication personnelle dans la nomination des commissaires aux comptes. Et il a souligné, par ailleurs, que c'est sur instruction de Premier Ministre, qu'un séminaire de renforcement des capacités avait été organisé à l'intention des nominés à l'Inspection générale des Finances, afin de circonscrire la mission des commissaires aux comptes. À l'en croire, c'est pour la première fois en République démocratique du Congo que des brevets soient remis aux commissaires aux comptes par un Premier Ministre.
Il faut noter que cette cérémonie s'est clôturée avec la remise des brevets par le Chef du Gouvernement Sama Lukonde ayant à ses côtés l'Inspecteur-Chef de Service de l'IGF, à tous les Commissaires aux comptes nommés et ayant participé au séminaire de renforcement des capacités de décembre 2023. C'est le conseiller principal à la Primature, Jules Roland Mindo Kabengele, qui a relaté les différentes étapes de ce processus de nomination des commissaires aux comptes jusqu'à la remise des brevets.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)
Le cabinet Ntetika SCP organise deux séances de formation en Droit ohada. La première se tiendra, le jeudi 8 février prochain, à Pullman hôtel à Kinshasa. Tandis que la seconde aura lieu, le 16 février 2024, au collège Boboto à Kinshasa. Ces séances de travail portera sur le thème ‘’voies d’exécution ohada de l’acte uniforme du 17 octobre 2023.
Cette formation vise à remettre à niveau les professionnels du droit : juges, magistrats, avocats, huissiers de justice, comptables, responsables d’entreprises,… sur les nouvelles voies d’exécution prévues par l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement (AUPSRVE) de l’ohada.
En Chine, le cyclisme suscite un grand engouement en ce moment. On sent qu'il y a plus de gens qui pratiquent le vélo sur route. Le journaliste de CGTN Français, Jojo Meijiao Zhang, a invité des cyclistes professionnels et amateurs passionnés à participer à un événement à vélo traversant des villes chinoises. Suivons notre journaliste et le Club Escargots de Beijing pour découvrir à vélo le paysage hivernal de la capitale chinoise, qui traverse les temps anciens et modernes.
« Notre équipe a été créée en 2021. Cela fait maintenant quelques années et nous sommes environ 1 000 personnes. Nous sommes également très actifs. Lorsque les activités sont plus régulières, environ 400 personnes y participent par semaine. Nous avons vu des personnes : des adolescents jusqu'aux personnes âgées de 70 ou 80 ans. La tranche d'âge est très large. On peut dire que ce sport convient à tous les âges. Regardez la bibliothèque de la tourelle devant vous. C'est l'un des bâtiments emblématiques de Beijing qui mérite d'être visité », a dit Shen Hui, capitaine du Club Escargots de Beijing.
« Le vélo peut nous apporter beaucoup de plaisir, de joie et soulager le stress », a exprimé Yang Hongxia, amatrice passionnée du cyclisme.
Les coureurs de l'Équipe de Chine de cyclisme sur route sont en train de s'entraîner dans la province insulaire de Hainan. « Plus je roule, plus je deviens fort, et plus je deviens fort, plus je roule », a déclaré Su Haoyu, coureur de l'Equipe de Chine de cyclisme, « Faire honneur à son pays aux Jeux Olympiques est le rêve de tous les athlètes. Bien sûr, moi aussi. »
Lionel Marie, directeur sportif du China Glory Continental Cycling Team, a dit : « Le cyclisme, c'est ma vie. Ce que m'a apporté le cyclisme, j'ai pu travailler dans le monde. J’ai pu travailler pour des équipes australiennes américaines, israélienne, maintenant chinoises, turques. Donc, ça m'a permis de visiter une partie du monde à travers le vélo. J’ai pu visiter l’Afrique également sur certaines épreuves».
L'année 2024 marque le 60ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, ainsi que l'Année Chine-France du tourisme culturel.
A cette occasion, Wu Weishan, conservateur du Musée national des beaux-arts de Chine, a accordé une interview exclusive à CGTN Français. Il a parlé du rôle de l'art dans la promotion de la culture, des mesures concrètes mises en œuvre du musée pour promouvoir les échanges culturels entre la Chine et la France, ainsi que ses souhaits et de ses attentes pour les futurs échanges et coopération entre les deux pays dans le domaine culturel. Selon lui, les échanges culturels entre la Chine et la France ne se développeront que dans une meilleure direction, et profiteront à l'exploration et à la création continues des deux peuples qui aiment la paix et la beauté.
Dans le processus de développement de la société humaine, différentes régions ne se développent pas de manière synchronisée du fait de leurs différences culturelles et de leurs environnements géographiques respectifs, etc. Mais elles ont une similitude, c'est le vrai, le bien et le beau. Le vrai est la vérité de la vie et de l'émotion. C'est aussi l'expression réelle des artistes sur le monde et leur psychologie subjective. « Grâce à l'art, nous pouvons toujours trouver notre propre valeur de vie et la poursuite de l'idéal dans les œuvres. L'art est donc un très bon moyen pour réaliser des échanges culturels et émotionnels et améliorer la compréhension mutuelle », a souligné Wu Weishan.
Il pense que la Chine devrait faire connaître à davantage de personnes des œuvres représentatives d'artistes chinois de l'antiquité jusqu'aux temps modernes, afin qu'ils comprennent l'art chinois. « C'est ce que nous devrions faire aujourd'hui».
A mesure que la société chinoise continue de se développer et que son statut dans le monde s'élève de plus en plus, les gens accorderont de plus en plus d'attention à la culture chinoise. A l'avenir, les grands artistes chinois et l'excellent art national chinois brilleront sûrement dans le monde.
Dans un communiqué publié le lundi 29 janvier dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rendu publique la procédure à suivre pour la cooptation des Chefs coutumiers. En effet, cette cooptation des Chefs coutumiers se déroulera en trois étapes principales, à savoir : la présélection au niveau de chaque territoire ; la désignation au niveau de chaque province et la coopération au niveau de l’Assemblée provinciale.
S’agissant de la première étape de cette coopération, la CENI a tenu informer que du 4 au 5 février 2024, le Chef d’antenne de la CENI réunit en assemblée tous les Chefs coutumiers du territoire en vue de la présélection des Chefs coutumiers, candidats à la cooptation, en se servant de la liste transmise à la CENI par le Ministre ayant les Affaires coutumières dans ses attributions.
Ce communiqué a renseigné qu’aucun Chef coutumier ne peut être coopté au cours de deux législatures successives. De plus, le principe de rotation des candidats Chefs coutumiers doit s’appliquer en tenant compte des diversités ethniques du territoire ou de la province selon le cas et du genre (Article 154 de la Loi électorale).
« Le bureau de l’assemblée de présélection des Chefs coutumiers représentant le territoire est composé d’un Président, chef d’antenne de la CENI ; d’un rapporteur, l’informaticien de l’antenne et d’un ascenseur, le logisticien de l’antenne », lit-on dans ce communiqué.
A en croire ce communiqué, avant le début des opérations de présélection des Chefs coutumiers, le bureau procède à la vérification des mandats ainsi que de la carte d’électeur. Le rapporteur donne lecture de la liste définitive des Chefs coutumiers du territoire telle qu’arrêtée avant la tenue de l’assemblée par le représentant du ministre ayant les affaires coutumières dans ses attributions. En outre : « Il vérifie avec l’assistance du représentant du ministre ayant les affaires coutumière dans les attributions, la présence et l’identité des participants. Tout participant à l’assemblée de présélection qui, après vérification des mandats n’est pas retenu, ne peut être admis dans l’assemblée pour continuer les opérations ».
S’agissant de la deuxième étape, la CENI a indiqué que du 8 au 9 février, en vue d’élaborer la liste des candidats à la cooptation, le Secrétaire exécutif provincial de la CENI réunit au chef-lieu de la province tous les Chefs coutumiers présélectionnés au niveau du territoire avec leurs suppléants.
Il y a lieu de noter que le Chef coutumier présélectionné empêché peut se faire représenter par son délégué porteur d’une procuration du Chef coutumier empêché. « Les candidats Chefs coutumiers désignés, à raison d’un seul par territoire d’origine, sont regroupés au chef-lieu de la province en vue de la désignation des Chefs coutumiers à coopter comme candidats députés provinciaux », précise-t-on.
Par ailleurs, le bureau de l’assemblée de désignation est composé des agents de la CENI : un Président en même temps Secrétaire exécutif provincial ; un rapporteur et chargé du scrutin du Secrétaire exécutif provincial ainsi un ascenseur aussi chargé de sensibilisation du Secrétariat exécutif provincial.
Et poursuivre: « Le Président informe les candidats qu’ils ont le reste de la journée pour se concerter aux fins de la désignation par consensus des candidats à la cooptation suivant le nombre des sièges à pouvoir ».
Concernant la troisième et la toute dernière étape, la CENI a souligné que la coopération des Chefs coutumiers a lieu lors de la session extraordinaire d’installation de l’Assemblée provinciale. Les députés provinciaux élus, après la validation de leurs mandats procèdent à la cooptation des Chefs coutumiers désignés, les deux tiers au moins des députés provinciaux étant présents. Si le quorum des députés provinciaux n’est pas atteint, l’Assemblée provinciale, convoquée dans les deux jours qui suivent, délibère valablement quel que soit le nombre de membres présents.
«Les réclamations et contestations relatives à la désignation des Chefs coutumiers sont portées devant la Cour d’Appel faisant office de Cour administrative d’Appel du ressort dans quarante-huit heures suivant la notification des copies du procès-verbal de désignation par la CENI », explique ce communiqué.
Par ailleurs, la CENI a demandé aux Chefs coutumiers des territoires de Kwamouth dans la province du Maï- Ndombe, Masisi et Rutshuru dans la province du Nord-Kivu de se rendre au chef-lieu de chaque province pour la présélection et la désignation. « Compte tenu de la situation sécuritaire qui sévit dans les territoires de Kwamouth dans la province du Maï-Ndombe, Masisi et Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, les Chefs coutumiers des territoires concernés doivent se rendre au chef-lieu de chaque province pour la présélection et la désignation », a conclu la CENI.
Il s'est ouvert ce lundi 29 janvier dernier, la plénière de la session inaugurale à l'Assemblée nationale. La cérémonie a compté 402 députés nationaux sur les 477 ayant siégé. Adolphe Amisi Makutano, l'élu de Funa, a secoué le cocotier au sortir de cette session.
Devant la presse, le Président national de la ligue des jeunes de l’UDPS a commencé par louer la tenue de la session inaugurale dans le respect des textes. « Mes impressions sont bonnes. Comme vous le savez, constitutionnellement, après la publication des résultats provisoires, il est recommandé à l’administration de l’Assemblée nationale de convoquer une réunion extraordinaire dans un délai de 15 jours. Ce sont les députés qui y sont conviés. Mais, je pense que c’est un début, c’est une procédure normale et bien entendu, nous allons suivre la validation de mandat de la confirmation par la Cour constitutionnelle. Donc, ce n’est qu’un début, mais nous sommes déjà là, parce que nous avons dit, on ne sera jamais pressé, mais on est toujours prêt», a-t-il déclaré.
Profitant de l'occasion, il a adressé ses remerciements à sa base ainsi qu'à tous ses électeurs. « Je ne peux qu’adresser le message de remerciement à toute ma base, elle a été magnifique, très déterminée, pour que nous habitions pendant 5 ans cette chambre prestigieuse que nous appelons l’Assemblée nationale ».
Et de poursuivre : « Je serais toujours avec eux pour les écouter parce que c’est ce qui va constituer la matière que nous viendrons défendre au niveau de l’hémicycle et donc, un grand merci à eux, je suis leur frère, je suis leur enfant, leur grand frère. Ils m’ont aimé et aujourd’hui, ils m’ont poussé là où je suis. Il me revient aussi d’être reconnaissant et je le serais pour toujours », a-t-il rassuré.
Prenant le taureau par les cornes, l'élu de Funa, Adolphe Amisi a exposé sa stratégie pour que les erreurs du passé ne se répètent plus comme le veut le Chef de l'État lors de son investiture.
« Je crois que les attentes peuvent être au rendez-vous. Nous avons beaucoup de problèmes… Nous veillerons et nous ne serons jamais pressés », a-t-il conclu.
*Germain Kambinga et Yves Kisombe, ‘’Ka-Ki’’, défraient la chronique politique avec leur initiative de rallonger le mandat du Président de la République de 5 à 7 ans. Raison avancée : donner au Chef de l'Etat le temps de réaliser ses chantiers. Enième première au pays des premières ? Pas du tout ! Le septennat, Mobutu se l'était tapé à partir de 1977. Son premier, il l'avait eu jusqu'à 1984. Le deuxième (et dernier) en 1991. D'ailleurs, il avait failli le manquer après son discours du 24 avril 1990 dans lequel il annonçait prendre congé du Mpr, Parti-Etat.
Les juristes de l'Udps – avec à leur tête le célèbre Pr Marcel Lihau - avaient rappelé l'article de la Constitution faisant du Président Fondateur d’office, Président de la République.
Par voie de conséquence : démissionner du Mpr, Parti-Etat signifiait démissionner du poste de Président de la République ! Encore que le fait de déclarer la dissolution du parti mettait automatiquement fin à l'existence du poste de Président Fondateur et, par ricochet, de Président de la République.
Pour son maintien à la tête du pays, Mobutu s'imposa par différents artifices : négociations de Mbanza-Ngungu et de Gbadolite avec l'Udps ; Cns I ; Accords du Palais de Marbre I et II, Compromis politique de N’sele ; Cns II, Conclave politique de Kinshasa et Négociations de l'hôtel Intercontinental de Kinshasa…
Cinq ou sept ans de mandat, ça n'a pas d'importance. L'essentiel, c'est le résultat.
Or, en termes de bilan, les quinquennats et septennats du maréchal avaient produit le 24 avril 1990 les résultats sociaux et économiques catastrophiques rendus du reste par lui-même.
Au plan social, après avoir noté «la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics_», Mobutu ajoute «la vétusté des formations médicales, la carence en équipements et en médicaments, l’insuffisance du personnel médical, la surpopulation dans les salles des cours ainsi que dans les résidences universitaires et les internats, la modicité des rémunérations des agents de l’Administration publique, le sous-emploi des cadres universitaires, certains abus qui se commettent par-ci par-là».
Au plan économique, il admet qu’il lui a « été signalé entre autres : la dégradation des voies de communication : routes, voiries, télécommunication, le poids de la fiscalité et de la parafiscalité, les tracasseries administratives, les invendus dans les collectivités rurales, la détérioration des termes de l’échange du paysan, l’insuffisance de l’énergie électrique dans certaines régions du pays».
Ce témoignage est fait sous le contrôle de Christophe Mboso, président honoraire de l'Assemblée nationale de 2020 à ce jour, et dès aujourd’hui président du Bureau d'âge pour la chambre basse issue des législatives des 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 26 décembre 2023.
Juste pour rappeler à ‘’Ka-Ki’’, tout comme à celles et à ceux qui partagent leur avis, que la réussite de la gouvernance institutionnelle ne dépend pas du nombre d'années, mais de la qualité des actes posés (bons) ou des actes commis (mauvais).
Aux États-Unis, le mandat est de quatre ans. Personne n'y touche puisque personne n'y trouve d'inconvénients. Et tous les régimes qui s’y succèdent bonifient leur gestion.
Déjà, chaque pays a ses particularités. La RDC a les siennes. Preuve : là où certains protagonistes pensent à aller à sept ans renouvelables une fois (soit 14 ans), d'autres préconisent carrément un mandat décennal non renouvelable (10 ans).
Mais, la réalité à tenir en compte est que pour avoir prêté lors de son investiture le 20 janvier 2024 le serment de respecter la Constitution en vigueur (qui prévoit les mécanismes de sa révision), Félix Tshisekedi ne peut pas bénéficier du bonus de deux ans sous le mandat actuel, comme le suggestionnent ‘’Ka-Ki’’.
Les sept ou dix ans issus de la révision de la Constitution ne s'appliqueraient qu'à partir de 2028. C'est son successeur en 2028 qui en sera alors éligible.
Professeurs Mbata et Boshab ne diront pas le contraire.
C'est ici que Félix Tshisekedi doit se sentir personnellement interpellé en se demandant ce qu’il gagne d’une rallonge du mandat présidentiel pour le candidat qu'il ne sera pas puisqu'en 2028, il est censé devenir le 2ème Sénateur à vie.
A moins de faire réviser au Pr André Mbata sa théorie du statut de sénateur à vie, c’est-à-dire jusqu’au retour de Jésus-Christ !
En effet, dans cette éventualité, Félix Tshisekedi ne pourra pas postuler pour un troisième mandat consécutif. Il va devoir faire un break de 2028 à 2033 pour rentrer en 2033.
Par contre, le grand gagnant sera par Joseph Kabila qui aura, lui, le droit de postuler en 2028 pour 2033 après le break de 2023 à 2028.
Coincé dans sa démarche de changer la Constitution pour faire des gouverneurs des provinces ses représentants en provinces (comme au bon vieux temps du Mpr, Parti-Etat), Félix Tshisekedi a intérêt à prendre conscience du fait que toute tentative de sa part d’opter pour une rallonge de son mandat ou de s'offrir un troisième mandat n'est pas à son profit !
Le mandat 2023-2028 est en lui-même décisif en ce qu'il marquera à jamais, par sa personne interposée, quatre entités : Etienne Tshisekedi, Udps, famille biologique et Kasaï.
Raison valable pour lui, autant que pour ses familles biologique et politique tout comme la Communauté Kasaï, d'instaurer et de pratiquer au cours des 5 ans commencés le 20 janvier 2024 une gouvernance institutionnelle qui soit exemplaire.
Déclarer ne plus revenir aux erreurs du passé, comme il l'a souligné dans son discours d'investiture le 20 janvier 2024 et laisser les siens préparer le terrain aux erreurs du futur, c'est la pire des choses à arriver à l’Udps à deux semaines de la célébration de son 42ème anniversaire…
« Par la décision N°01/APK/PRES/2024 du 09 janvier, en réponse au réquisitoire N°020/RMP.V/0154/PGCCAS/PN/2024 du Procureur Général près la Cour de Cassation, Monsieur Ngobila Mbaka Gentiny serait sous le coup des poursuites judiciaires. Conformément à l’article 215 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa, il ne peut plus engager la Ville de Kinshasa pour quoi que ce soit », peut-on lire dans une correspondance du Président de l’APK adressé l’Association Congolaise des Banques, l’informant de la décision de l’autorité budgétaire de retirer au N°1 de l’ACP sa signature auprès de ses banques.
Débarqué de la course à l’hémicycle avec 81 autres candidats pour fraude électorale, Gentiny Ngobila avait perdu ses immunités suite à la levée de celles-ci par le Bureau de l’Assemblé Provinciale de Kinshasa sur demande du Procureur près la Cour de Cassation.
Par la suite, il a été suspendu de ses fonctions par décision du VPM Ministre de l’Intérieur Peter Kazadi promouvant son adjoint Gecoco Mulumba à son intérim.
Quelques jours après la prise de pouvoir du Gouverneur a.i, Peter Kazadi, par un télégramme, a annoncé la réhabilitation du gouverneur déchu, une décision à laquelle s’est farouchement opposé le speaker de l’APK qui estime que Gentiny Ngobila n’est plus éligible pour la gestion de la capitale congolaise à cause des poursuites judiciaires à sa charge et préconise au chef de la territoriale nationale le maintien de Gecoco Mulumba dans ses fonctions d’intérimaire. C’est ainsi que pour limiter l’autorité morale de l’Alliance des Congolais Progressistes (ACP) dans sa gestion de la cité et préserver les intérêts des Kinoises et Kinois que Godé Mpoyi, Président de l’Assemblé provinciale de Kinshasa, en sa qualité d’autorité budgétaire, a décidé de lui retirer les droits d’engager financièrement la Ville de Kinshasa, et ce, auprès de toutes les banques œuvrant en RD. Congo.
Cette décision du Président de l’APK ne fait que creuser le fossé avec le premier citoyen de la Ville de Kinshasa.