Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Magistrat Suprême en RDC
*Et, dans la foulée, ils annoncent un sit-in à Kinshasa, dès les premières du vendredi 23 août 2024.
Plus de 5.000 candidats Magistrats furent retenus après leur passage à l’épreuve de feu au concours organisé, le 9 octobre 2022, à Kinshasa ainsi qu’en Provinces. Aujourd’hui, après une longue attente, ils constatent, cependant, que tous les chronogrammes, pourtant, annoncés par le Conseil Supérieur de la Magistrature, n’ont jamais été respectés.
Dans une lettre ouverte, ils rappellent, en effet, qu’en principe, selon les dates préalablement fixées, depuis le 7 février 2024, l’Ordonnance de leur nomination devrait, sauf en cas de changement de dernière minute, intervenir au mois d’avril 2024.
Voilà pourquoi, constatant le silence de toutes les autorités attitrées, ils s’en remettent à l’arbitrage de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui qui est le Magistrat Suprême, pour trouver une solution définitive à leurs révendications relevant, du reste, à leurs droits légitimes.
*La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) exhorte au respect de l’Accord de cessez-le-feu signé fin juillet 2024 à Luanda entre le Rwanda et la RD Congo, afin qu’il ne reste pas lettre morte comme les précédents accords qui ont été « brillamment violés ». Tout en notant une légère évolution dans le sens de mettre fin à la banalisation de la vie en RDC, l’épiscopat congolais en appelle à la solidarité des partenaires internationaux pour un appui effectif cette feuille de route.
Un accord de cessez-le-feu a été conclu entre Kinshasa et Kigali dans le cadre du trouble causé par le groupe armé M23 appuyé par le Rwanda au Nord-Kivu, dans l'Est de la RDC, selon l’annonce faite mardi 30 juillet 2024 par le médiateur angolais. Selon le communiqué de la présidence angolaise, cet accord, dit de Luanda, signé à l’issue de la deuxième réunion ministérielle entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, devait prendre effet à minuit, le 4 août 2024.
Des Accords précédents « brillamment violés »
Dans un communiqué rendu public mercredi 7 août 2024, le Secrétariat Général de la Cenco félicite «les uns et les autres pour cette petite avancée».
Il note, cependant, qu’il ne s’agit pas d’un premier accord signé entre les gouvernements du Rwanda et de la RD Congo. « Tous les précédents accords avaient été brillamment violés et les différents rapports y afférents n’avaient pas donné lieu aux sanctions», regrette l’épiscopat congolais.
C’est ainsi qu’il invite les deux parties signataires «au respect de cet accord » et appelle les partenaires internationaux à manifester leur solidarité en appuyant la mise en œuvre effective de cette feuille de route, pour mettre fin au calvaire que vivent les Congolais dans la partie Est de leur pays.
Le mardi 27 juin 2023, un sommet pour la pacification de l’Afrique s’était tenu à Luanda, Capitale de l’Angola. Les participants avaient analysé, en particulier, la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC
Mettre fin à la banalisation de la vie en RD Congo
Pour la Cenco, les différentes initiatives de résolution de la crise sécuritaire et humanitaire à l’Est de la RDC, dont les trêves humanitaires et l’accord de Luanda, font preuve d’une petite avancée. Il s’agit d’une légère évolution observée des positions des parties prenantes au conflit en cours et des partenaires internationaux de la RD Congo, «dans le sens de mettre fin à la banalisation de la vie en RD Congo et au calvaire que subissent les communautés congolaises affectées par ces conflits depuis un peu plus de trois décennies».
La guerre en RDC est aussi une priorité
La Cenco constate par ailleurs que, jusqu’à présent, la guerre qui prévaut à l’Est de la RDC n’est pas encore considérée «comme une priorité au même titre que la guerre en Ukraine ou la situation au Moyen-Orient». Pourtant, dans toutes ces situations, «ce sont les mêmes vies humaines qui sont fauchées, les mêmes droits humains qui sont violés et la même dignité humaine bafouée». En invitant au respect de cet accord, les évêques estiment que les différentes parties doivent «prendre en considération l’impérieuse nécessité de permettre à toutes ces femmes, tous ces enfants et tous ces hommes, déplacés par la force de l’insécurité récurrente, de vivre dignement et en paix dans leurs terroirs comme des personnes créées à l’image et à la ressemblance de Dieu».
Le Cardinal Ambongo avait célébré ce samedi 24 février une messe pour la paix dans l'Est de la RDC. Le peuple congolais massacré est abandonné à son triste sort, a-t-il déploré, ...
La Cenco poursuivra son plaidoyer pour une paix effective en RD Congo
Afin de décourager les alliances avec les prédateurs étrangers pour des problèmes que les Congolais peuvent régler en interne, la Cenco insiste sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale.
A travers ses organes, dont «Justice et Paix Congo» et «Caritas Congo», elle indique qu’elle continuera son travail de terrain, notamment le contrôle des actes qui promeuvent ou violent l’accord de Luanda sur la situation sécuritaire et la paix à l’Est du pays et communiquera sur les rapports qui en découleront. Elle souligne, par ailleurs, qu’elle va poursuivre son plaidoyer au niveau national, régional, continental et international jusqu’à ce que la vraie paix soit effective en RD Congo et dans la région des Grands Lacs.
Près de 10 missions de plaidoyers menées par la Cenco en faveur de la RDC
Dans son communiqué, la Cenco informe aussi que dans le souci d’édifier la paix et de promouvoir le bien-être de la population congolaise, «en vertu de l’option préférentielle de l’Église pour les pauvres et de sa mission prophétique», elle rencontre régulièrement les autorités congolaises et les encourage à plus d’efforts pour que les communautés congolaises touchées par toutes formes d’atrocités retrouvent leur quiétude. Elle indique par ailleurs qu’entre 2022 et juillet 2024, elle a mené «près de dix missions de plaidoyers à l’étranger auprès des partenaires internationaux de la RD Congo», notamment les institutions et organisations internationales, les Églises sœurs et dans certains pays, en Afrique tout comme dans d’autres continents, «dans le seul but de les inciter à s’impliquer dans la résolution de la crise». Elle apprécie l’ouverture de tous ces partenaires et les félicite pour la légère évolution de leur position dans l’instabilité et la crise sécuritaire aux conséquences humanitaires fâcheuses qui sévit à l’Est de la RDC.
Depuis fin 2021, les forces armées de la RDC et le groupe armé M23 (Mouvement du 23 mars) soutenu par le Rwanda, qui a repris les armes après plusieurs années de sommeil, s'affrontent dans le Nord-Kivu. De larges pans de la région sont aux mains des insurgés.
*Doudou Fwamba, Ministère des Finances, a exprimé sa gratitude envers les banques commerciales pour leur participation active aux adjudications des Obligations du Trésor libellées en dollars américains, tenues ce mardi 13 août 2024.
Annoncé pour un montant total de 50 millions de dollars au taux d’intérêt de 9%, cet appel d’offres a suscité un fort engouement, avec des soumissions atteignant 139,1 millions de dollars au prix de 100%, soit un taux de couverture impressionnant de 278,2%.
Ces résultats traduisent non seulement la confiance renouvelée du système bancaire envers le Gouvernement, mais aussi la bonne tenue des finances publiques, grâce aux politiques d’ajustements budgétaires actuellement mises en œuvre. Ces politiques visent notamment à garantir la stabilité du cadre macroéconomique du pays.
Le Ministère des Finances a réaffirmé son engagement à orienter les ressources mobilisées vers des projets structurants et à encourager une participation accrue des banques au financement de ces projets. Il a également souligné que le respect de l’échéancier de remboursement des titres publics est désormais assuré, levant ainsi toute ambiguïté.
Fort de cette réussite, le Ministère des Finances reste confiant dans la participation continue des banques et autres investisseurs aux futures opérations de levée de fonds, contribuant ainsi au financement des initiatives de développement national.
République Démocratique du Congo
Ministère des Finances
Communiqué
Le Ministère des Finances remercie les banques commerciales pour leur participation active aux adjudications des Obligations du Trésor libellées en dollar américain de ce mardi 13 août 2024. Sur un montant total de 50 millions de USD annoncé au taux d’intérêt de 9%, les soumissions ont atteint 139,1 millions de USD au prix de 100%, soit un taux de couverture de 278,2 %. Ces résultats traduisent, non seulement la confiance renouvelée du système bancaire vis-àvis du Gouvernement, mais également la bonne tenue des finances publiques consécutive aux politiques d’ajustement budgétaire actuellement mises en œuvre dans le but de garantir notamment la stabilité du cadre macro-économique.
Ainsi, le Ministère des Finances réaffirme son engagement à orienter les ressources mobilisées vers des projets structurants et de faire participer davantage les banques au processus de financement desdits projets. Le respect de l’échéancier de remboursement des titres publics ne faisant plus l’objet de d’ambiguïté, le Ministère des Finances reste confiant de la participation active des banques et autres investisseurs aux futures opérations de levée de fonds.
Dieudonné Bodumbu Mondombe, Ancien Coordonnateur des étudiants de l’UPN
Professeure Ordinaire Anastasie MASANGA MAPONDA, Rectrice de l’Université Pédagogique Nationale
*La Rectrice de l’Université Pédagogique Nationale, Professeure Ordinaire Anastasie MASANGA MAPONDA fait face à d’intenses attaques ciblées, injustifiées et non fondées depuis près d’un mois. Cette situation ne laisse pas indifférentes toutes les personnes conscientes de ses innombrables apports visibles dans la transformation positive de cet établissement d’enseignement supérieur. Arrivée en mars 2022 dans une université marquée par une mauvaise gestion, Madame la Rectrice Anastasie MASANGA MAPONDA s'est fixée comme priorités de redorer l'image de l'établissement et de remettre ce dernier sur la voie de la prospérité.
Comme tout responsable avisé, son Comité a dû faire face à l'absence des documents administratifs lors de la cérémonie de passation, en raison de l'absence de certains membres de l'ancien comité de gestion. En réponse, il a lancé un contrôle physique pour recenser le personnel, afin de mieux comprendre ceux qu'il dirige. Les résultats de ce contrôle, malgré des résistances internes, ont permis d'établir un décompte précis des agents de l'université. Le comité de gestion a également pris des mesures pour libérer l'UPN du partenariat financier désavantageux avec la banque Afriland First Bank, évitant ainsi des pertes financières importantes liées à une gestion inadéquate des crédits. Malgré le gel des comptes par la banque pendant près de quatre mois, le comité de gestion a courageusement mis fin à ce partenariat. Un an après leur arrivée, des rumeurs ont commencé à circuler, suggérant que l'Inspection Générale des Finances (IGF) pourrait intervenir pour faire partir les autorités universitaires.
Cependant, le rapport de l'IGF a démontré que le comité de gestion a coopéré pleinement avec les inspecteurs. Ces derniers ont travaillé en toute indépendance, sans interférence. En matière de justice, l'IGF a recommandé la suspension du comité de gestion et l'engagement de poursuites judiciaires. Cependant, les entités consultées ont montré que ni le comité de gestion ni la Rectrice n'étaient coupables, comme l'a confirmé la mise au point claire et détaillée publiée par Madame la Rectrice le 27 novembre 2023. L'IGF a également préconisé la centralisation des points de perception des frais et la bancarisation des autres paiements. Ces directives ont été mises en œuvre, modernisant ainsi la gestion financière de l'UPN et éliminant les pratiques illégales de collecte de fonds.
Sur le plan administratif, le comité de gestion a instauré des rencontres régulières avec les doyens, chefs de départements et directeurs de centres de recherche, tout en maintenant une politique d'écoute et de portes ouvertes pour le personnel. Sur le plan académique, le comité veille à ce que les secteurs de l'enseignement et de la recherche fonctionnent conformément aux normes et règlements, ce qui a permis de rétablir l'ordre dans l'organisation du troisième cycle et de l'enseignement.
Sous la direction de Madame la Rectrice, l'UPN a adopté une nouvelle approche en matière de coopération internationale et interuniversitaire, signant plusieurs partenariats, notamment en juin avec des institutions à Lyon. L'université a également conclu des accords avec ASTRIA LEARNING et des universités américaines telles que Calvin University, North Carolina Central University et Duke University, ainsi qu'avec des universités et ambassades européennes, incluant les universités Russes comme l’Université Pédagogique d'État de Voronej et les Universités belges telles que KU Leuven et VIVES. Cependant, certains membres des corps académique et scientifique, nourrissant l'ambition d’occuper les fonctions au sein du Comité de gestion, perçoivent l'UPN comme un Eldorado avec cette nouvelle robe vêtue grâce à la construction et à la réhabilitation des infrastructures sous l’impulsion du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Pour y parvenir, ils tentent de discréditer le comité actuel en recrutant des personnes lésées par les mesures rigoureuses prises contre les antivaleurs longtemps entretenues au sein de l’Etablissement, comme les assistants et agents nommés sans remplir les critères requis, ou ceux impliqués dans des réseaux mafieux spécialisés dans les détournements des divers frais d’études. Ces détracteurs cherchent à perpétuer des pratiques corrompues en diffamant les membres du Comité de gestion sans arguments solides, espérant prendre leur place.
L’UPN est fière de la Rectrice Anastasie Masanga et son comité. Cette crédibilité a conduit la Présidence de la République à la sélectionner parmi les établissements bénéficiaires du Projet de dotation en infrastructures dans le secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire en vue d’assurer une préparation de la jeunesse à un avenir responsable.
(Dieudonné Bodumbu Mondombe, Ancien Coordonnateur des étudiants de l’UPN)
Les plus belles voix de la Colline inspirée peuvent dorénavant se faire entendre grâce au dévouement du Recteur de l’Université de Kinshasa, le Professeur Jean-Marie Kayembe Tumba. Depuis son mandat au rectorat, il fait briller de mille feu cette grande institution universitaire en marquant les empreintes de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Désormais, la 107.6 MHz se place sous la thématique de redorer l’image de l’Université de Kinshasa et de renforcer l’engagement de toute la Communauté universitaire en diffusant prioritairement les nouvelles et les activités du personnel de cette alma mater. Il s’agit de promouvoir les lois du pays dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire et de faire respecter les règlements intérieurs de l’Université à tout le monde.
Cette réouverture intervient, après plus ou moins 10 ans de silence de ladite radio, suite à quelques pannes et surtout, le manque de certains outils techniques. Lors de son lancement officiel, le 26 juillet dernier, le professeur Pamphile Mabiala, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines n’a pas manqué de conscientiser la délégation étudiante présente à cette cérémonie : ‟ La radio campus alma mater doit être un vecteur des valeurs et d’échanges, renforçant ainsi notre identité académique et notre engagement social”, a-t-il martelé.
A cette occasion, le coordonateur de la radio campus, le professeur Jean-Paul Mbuya en a profité pour souligner l’aspect informatif et responsable dans lequel s’inscrit cette fréquence en vue de susciter à tous, l’intérêt général de la promouvoir. Il a, par ailleurs, lancé un appel au soutien financier du gouvernement congolais en vue d’assurer l’efficacité de la mission assignée à la RCAM.
*Au regard de la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclenche son plus haut niveau d’alerte mondiale. « La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi 14 août, le chef de l’OMS, Adhanom Ghebreyesus.
« Aujourd’hui, le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis », a déclaré devant la presse le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Il justifie sa décision par « l’apparition l’an dernier du clade 1b et sa rapide propagation en RDC (…) et sa détection dans les pays voisins de la RDC ». La maladie, poursuit-il, semble se propager principalement par le biais des réseaux sexuels.
Le nombre de cas a triplé
« Mais nous ne faisons pas face à une seule épidémie et à une seule souche. Nous faisons face à plusieurs épidémies avec différentes souches dans différents pays, avec différents modes de transmission et différents niveaux de risque », a précisé le chef de l’OMS.
Médecins sans frontières (MSF), a alerté, mardi 6 août, sur l’augmentation des cas de la maladie de Monkey pox en RDC.
Selon cette organisation humanitaire, le nombre de cas a triplé en 2023, avec plus de 14.600 cas suspects notifiés, et 654 décès.
MSF s’inquiète du fait que cette maladie est reconnue comme étant endémique dans 11 des 26 provinces du pays.
Mais, depuis le début de l’année 2024, MSF note une aggravation de la situation. Elle parle de plus de de 12.300 cas suspects qui ont été notifiés, dans 23 provinces. Ces chiffres représentent environ 80% des cas enregistrés en 12 mois en 2023.
*L’équipe de la Caritas Butembo-Beni a effectué une visite d’inspection au Complexe de Formation Professionnelle Frère Maurice de Butembo, le jeudi 25 juillet 2024. Cette délégation chapotée par le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni, monsieur Adelard KAHOTWA MUKONO, a été composée par le Responsable des Ressources Humaines, un membre du Programme et du chargé de Suivi, Evaluation, Redevabilité et Apprentissage [MEAL].
L’objectif de la visite a été d’apprécier l’évolution des activités d’apprentissage des métiers et d’encadrement des jeunes au cinquième mois de formation professionnelle depuis le mois de mars 2024 dans cette institution équipée en matériels modernes par la Caritas Butembo-Beni. Il s'agit d’évaluer les besoins en équipements dans les différentes filières du centre afin d’améliorer les conditions d’apprentissage, en réfléchissant sur l’intégration du service marketing pour la vente des produits issus des pratiques effectuées lors de la formation professionnelle.
Les agents de la Caritas Butembo-Beni ont d’abord visité les apprenants dans leurs auditoires de différentes filières pour s’imprégner de leur évolution.
En coupe et couture, l’équipe de Caritas Butembo-Beni a rencontré les apprenants très concentrés à la coupe de tissu des pagnes et autres tissus pour coudre les vestes de luxe. L’ambiance était telle que les apprenants étaient tellement concentrés à leurs machines à coudre que l'engouement dans la salle était vraiment persuasif.
Dans la filière de la coiffure mixte, l'ambiance de l’apprentissage des jeunes est très bonne et l’occasion a donné aux apprenants d’exprimer leurs capacités acquises. Les uns étaient concentrés à la tête d’une cliente venue au centre pour se dresser les cheveux, et d’autres faisaient des exercices sur les mannequins. Dans cet auditoire, le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni a lancé un défi aux apprenants ; il s’installe dans la chaise pour se faire coiffer. Une jeune fille apprenant au nom de CHARLINE prend courage et coiffe. Confiante de la formation reçue dans ce centre, la coiffure est bien finie, à la satisfaction du Coordonnateur. « Je m’appelle MASIKA POLOPOLO Charline, je suis apprenante dans la filière de coiffure mixte au Complexe de formation professionnelle Frère Maurice depuis quatre mois. Mes camarades et moi sommes déjà en mesure de faire la coiffure des dames et celle des hommes. En quelques minutes, j’ai coiffé le Coordonnateur de la Caritas » témoigne joyeusement l’apprenante Charline.
Les jeunes inscrits en restauration ménagère et en pâtisserie étaient concentrés aussi sur leurs recettes à la cuisine. Les recettes dégustées ont été des croquettes sucrées et de la sauce en boule de bœuf (viande cuite en boule sans os).
En Cordonnerie les jeunes apprenant de cette filière fabriquent des très bons souliers et ceintures en cuir de qualité supérieure, sandales de tous les modèles.
Les jeunes en mécanique automobile étaient dans leur auditoire sur la partie théorique d’électricité automobile. Très concentrés à leur matière, ils sont fiers d’avoir des bonnes capacités de réparer et de conduire tout engin roulant.
Les apprenants qui ont suivi la formation d’exercer le métier de plombier, déjà en même de mettre en œuvre des chantiers étaient absents au CFP parce qu’ils étaient sur terrain en train de réaménager une adduction d’eau de la cellule FURU.
Après une visite satisfaisante, la délégation de la CDBB va mettre en place une approche marketing pour vendre les produits et services du centre.
« Comme on vient de me coiffer, certainement on va me poser la question où est-ce que je me suis fait coiffer, je dirai que c’est un apprenant du centre de formation professionnelle qu’il l’a fait. Dans les activités festives, nous devons maintenant promouvoir les talents culinaires de notre centre. Par exemple les croquettes que nous venons de goûter, nous pouvons les proposer à la place des beignets dans une cérémonie de mariage », a dit Adélard KAHOTWA MUKONO, Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni.
La Caritas Butembo-Beni, grâce à l’appui financier du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, a mis en place ce Centre de Formation Professionnelle pour encadrer les jeunes en déperdition scolaire. Les conflits armés au diocèse de Butembo-Beni mettent les parents dans l’incapacité de payer les frais scolaires pour leurs enfants et contraignent plusieurs jeunes à abandonner le chemin de l’école.
Après quatre mois du début des activités, les résultats se montrent plutôt prometteurs tant pour les apprenants que pour le développement socio-économique de cette partie de la province du Nord-Kivu.
Quelques heures seulement suffisaient pour réaliser que les contours de cette guerre de l’Est, tuant des milliers des congolais, restent un mystère. La situation sécuritaire dans la partie Est du pays continue à inquiéter plus d’un.
Alors qu’un cessez-le-feu a été signé à Luanda, en Angola, et qu’une trêve humanitaire a été décrétée par les Etats-Unis d’Amérique, des attaques de la coalition M23/RDF ont été observées en territoire de Rutshuru. Et dans le Masisi, la position des éléments du Bataillon Spécial a été attaquée dans la localité Lwiza, a indiqué le VPM, Ministre de l’Intérieur et sécurité au cours du 8ème Conseil des Ministres.
Qui donc continue de rouler tout un peuple dans la boue ? Pourquoi les armes ne se taisent-elles toujours pas malgré cela ? Ceux qui meurent chaque jour ne sont-ils pas aussi humains que les autres peuples ? Leurs vies, ne sont-elles pas sacrées et ne méritent-elles pas d’être protégées et sécurisées en vivant dans la paix ? Autant de questions qui demeurent sans réponses jusqu’ici.
Lundi 12 août à la Cité de l’Union Africaine, les Présidents Félix Tshisekedi (RDC) et João Lourenço (Angola) ont eu une séance de travail à huis clos sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
La rencontre s’est déroulée en deux temps. D’abord, en tête-à-tête, et puis, élargie à leurs Ministres des Affaires Etrangères ainsi qu’à d’autres délégués de haut rang.
A l’issue de cette rencontre, les deux Chefs d’Etat n’ont fait aucune déclaration officielle, laissant ainsi, derrière eux, leurs chefs de diplomatie faire la restitution devant la presse.
Cette rencontre au sommet entre les Présidents Félix Tshisekedi et João Lourenço intervient une semaine après la rencontre des responsables des services de sécurité de la RDC et du Rwanda ayant abouti à décréter un cessez-le-feu respecté par les FARDC mais, boycotté par le M23 qui sont des supplétifs de l’armée rwandaise RDF.
Après la réforme sur les nouveaux horaires de tous les services publics de l’Etat, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du service Public de l’Etat, Jean-Pierre Lihau, suspend le Secrétaire général du Numérique, Bertin Mantobo.
Les mesures s’enchainent et c’est loin d’être fini. L’administration publique sous l’œil vigilant du patron de la Fonction Publique repose sur le travail et un travail bien fait. Au cas contraire, tout agent des services publics est exposé aux mesures disciplinaires pour se remettre sur les rails. Ainsi, Bertin Mantobo, Secrétaire général au Numérique, a été suspendu de ses fonctions pour manquement grave dans l’accomplissement de sa mission.
‟En décembre 2022, j’avais pris deux notes circulaires rappelant les principes relatifs à la gestion des ressources humaines de l’Etat. Au travers de ces deux notes, j’interdisais de manière claire et non équivoque tout recrutement de nouvelles unités et tout alignement aux avantages réservés aux agents de carrière des services publics de l’Etat à toute personne n’ayant pas cette qualité. Dans la même veine, considérant les objectifs fondamentaux du Gouvernement en rapport avec la maitrise des effectifs et de la masse salariale, l’article 21 du décret du 17 février 2024 relatif à la discipline, dispose, je cite : ‟est passible à la sanction de révocation, sans préjudice des poursuites judiciaires, l’agent qui, en violation des dispositions légales et réglementaires relatifs à l’accès aux emplois publics et à la rémunération, recrute, met en service et/ou aligne aux avantages auxquels n’ont normalement droit que les agents de carrière des services publics de l’Etat, toute personne dépourvue de cette qualité et/ou non porteuse du numéro matricule lui accordé conformément à l’article 11 du statut, par le ministre ayant la Fonction publique dans ses attributions”, a expliqué le VPM Jean-Pierre Lihau devant la presse sur le motif de cette suspension, basé sur le détournement de l’enveloppe dégagée pour la prise en charge des agents du Numérique orientée vers d’autres affectations en primes en faveur des personnes non concernées, 8 mois après le recrutement du premier lot de cadres de cette institution, a-t-il poursuivie.
Il lui est notamment reproché par le Ministre de la Fonction Publique, de privilégier ses accointances familiales ou politiques en défaveur de l’objectivité et de la neutralité, faisant ainsi preuve de négligence et de complaisance quant à sa fonction. ‟ Ce n’est que comme cela que nous pourrions être à même d’éradiquer certaines antivaleurs solidement ancrées dans nos administrations”, a martelé Jean-Pierre Lihau.
Dans le cadre de la maximisation des recettes publiques, le Cadastre Minier, « CAMI » en sigle, rappelle les titulaires des droits miniers et/ou de carrières, repris sur la liste en annexe et disponible sur son site web www.cami.cd, qu’ils avaient fait l’objet de constat de non-paiement des droits superficiaires annuels par carré, pour l’exercice 2024.
A cet effet, il informe les titulaires que, conformément aux dispositions de l’article 287, alinéa 2 du Code Minier, le délai de présentation de défense est à ce jour forclos. Par conséquence, les titulaires non en règle de paiement de la totalité des droits superficiaires annuels seront déchus de leurs droits, conformément à l’article 289 du Code Minier.
Ce jeudi 15 août 2024, il s'est ouvert la retraite du ''Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires '' à Mbuela Lodge dans la province du Kongo Central. La cérémonie a été présidée par M. Guylain Nyembo Mbwizya, Vice-Premier Ministre et Ministre en charge du Plan et de la Coordination à l’aide au développement. Cette retraite est organisée par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), en collaboration avec TRANSFORME, un projet de la Banque Mondiale. L'objectif est d'évaluer la Feuille de route des réformes gouvernementales tel que recommandé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du Conseil des Ministres du 21 juin 2024, afin d'identifier les contraintes et obstacles à la mise en œuvre et d'y proposer des solutions idoines pour accélérer sa mise en œuvre effective.
Dans son mot d'ouverture, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, le Directeur général de l'ANAPI, s'est réjoui que dans ce deuxième quinquennat du chef de l'État, la question relative à l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’entrepreneuriat, demeure une priorité de son programme d'action. Elle a comme objectif d’améliorer la gouvernance macroéconomique et la lutte contre la corruption avec notamment comme actions identifiées : Accélérer les réformes pour stimuler l’investissement privé; Revisiter le Code des Investissements; Renforcer les capacités des structures de lutte contre la corruption.
Le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a appelé les experts présents à travailler avec amour et sacrifice car, le faisant, ils contribuent au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires.
"Chers Experts, certes le chemin parcouru jusqu’ici n’a pas été facile, l’amélioration du climat des affaires est une lourde et difficile tâche. Cependant, vous avez travaillé avec amour et sacrifice, et ce, en dépit des contraintes et vicissitudes et voire du découragement. Vous devez être fiers de savoir que vous contribuez de manière significative au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires, facteur essentiel d’attraction des investissements et de création d’emplois et de richesses. (...) Dépassons nos clivages, élevons le niveau de nos débats, défendons la cause nationale, recherchons le meilleur pour les générations futures, acceptons la contradiction et soyons ouverts aux propositions des uns et des autres. Nous portons tous une cause commune, le développement de la RDC ", a-t-il indiqué.
De son côté, le VPM du Plan et de la Coordination à l’aide au développement a rappelé aux différents experts et participants que : ‘’La question de l'assainissement du climat des affaires demeure une priorité sur laquelle la République, et encore moins le Gouvernement, ne sauraient lésiner voire déroger. Ceci, en raison des besoins urgents en investissement dont elle fait l'objet pour la poursuite de son redressement et surtout, son développement à travers notamment, la création d'emplois et de richesses’’.
Dans sa quête d'investissements nationaux et directs étrangers, a ajouté le VPM Guylain Nyembo, l'État congolais s'évertue à créer un cadre juridique de même qu'un environnement propice à l'implantation ainsi qu'à l'essor des affaires et de l'entrepreneuriat, pour lequel chaque opportunité de perfectionnement ne peut être galvaudée.
Aussi, conscients du fait que les investisseurs ne se dirigent que là où ils peuvent, non seulement, implanter en toute facilité leurs activités économiques ; mais aussi, bénéficier d'une sécurité juridique et judiciaire, en même temps que d'une parafiscalité, attrayantes et compétitives dans la pratique des affaires, il est impératif, selon l'ancien Directeur de Cabinet du chef de l'État, que toutes les parties prenantes puissent collectivement œuvrer à encourager les investissements en dotant le pays d'un cadre juridique rassurant et sécurisant.
C'est d'ailleurs sur fond de ce postulat, a-t-il fait savoir, que le Président de la République s'est approprié, dès l'entame de son premier quinquennat, la problématique de l'amélioration du climat des affaires et des investissements. L'un des gestes forts de cette appropriation, témoignage de sa volonté politique, a été la création, au sein de son Cabinet, dune Cellule dédiée au Climat des Affaires (CCA), chargée de le conseiller sur les questions relatives à l'environnement des affaires ; ceci, sans préjudice de toute l'impulsion qu'il na cessé de donner au Gouvernement et, par ricochet, au dispositif chapeauté par son organe technique qu'est l'ANAPI.
''Aujourd'hui encore cette volonté politique, mieux cette profession de foi, celle d'œuvrer à l'amélioration du climat des affaires demeure une priorité immuable et transcende toujours autant la dynamique gouvernementale '', foi du VPM au Plan Guylain Nyembo.
Par ailleurs, cette retraite qui va se clôturer le 17 août, a exactement trois (3) objectifs qui suivent : 1) Dresser un état des lieux actuel de la mise en œuvre des reformes et actions reprises dans le projet de la Feuille de Route des réformes gouvernementales sur l'amélioration du climat des affaires validées par le Comité de Pilotage du 02 novembre 2023; 2) Mettre à jour la Feuille de Route des reformes du Gouvernement sur le climat des affaires en fonction du programme de Son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que du Programme du Gouvernement, et enfin; 3) Redéfinir ou orienter certaines (les) réformes et actions contenues dans la Feuille de Route des réformes en fonction de nouvelles avancées ou reculs constatés sur terrain.
Il sied de noter que l'organisation de cette retraite fait suite à celle du Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires qui s’était tenue du 07 au 12 août 2023 au Village Venus de Bibwa dans la Commune urbano-rurale de la N’Sele, située à l'Est de la Ville-province de Kinshasa. Plus de 115 experts provenant aussi bien de la Présidence de la République, des Ministères réformateurs, des administrations publiques et services publics réformateurs, du pouvoir judiciaire, des corporations professionnelles les plus représentatives du secteur privé, du monde scientifique et universitaire ainsi que de la société civile avaient pris part à cette retraite. Cette dernière avait donné lieu au projet de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires.
Ce jeudi 15 août 2024, il s'est ouvert la retraite du ''Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires '' à Mbuela Lodge dans la province du Kongo Central. La cérémonie a été présidée par M. Guylain Nyembo Mbwizya, Vice-Premier Ministre et Ministre en charge du Plan et de la Coordination à l’aide au développement. Cette retraite est organisée par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), en collaboration avec TRANSFORME, un projet de la Banque Mondiale. L'objectif est d'évaluer la Feuille de route des réformes gouvernementales tel que recommandé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du Conseil des Ministres du 21 juin 2024, afin d'identifier les contraintes et obstacles à la mise en œuvre et d'y proposer des solutions idoines pour accélérer sa mise en œuvre effective.
Dans son mot d'ouverture, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, le Directeur général de l'ANAPI, s'est réjoui que dans ce deuxième quinquennat du chef de l'État, la question relative à l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’entrepreneuriat, demeure une priorité de son programme d'action. Elle a comme objectif d’améliorer la gouvernance macroéconomique et la lutte contre la corruption avec notamment comme actions identifiées : Accélérer les réformes pour stimuler l’investissement privé; Revisiter le Code des Investissements; Renforcer les capacités des structures de lutte contre la corruption.
Le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a appelé les experts présents à travailler avec amour et sacrifice car, le faisant, ils contribuent au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires.
"Chers Experts, certes le chemin parcouru jusqu’ici n’a pas été facile, l’amélioration du climat des affaires est une lourde et difficile tâche. Cependant, vous avez travaillé avec amour et sacrifice, et ce, en dépit des contraintes et vicissitudes et voire du découragement. Vous devez être fiers de savoir que vous contribuez de manière significative au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires, facteur essentiel d’attraction des investissements et de création d’emplois et de richesses. (...) Dépassons nos clivages, élevons le niveau de nos débats, défendons la cause nationale, recherchons le meilleur pour les générations futures, acceptons la contradiction et soyons ouverts aux propositions des uns et des autres. Nous portons tous une cause commune, le développement de la RDC ", a-t-il indiqué.
De son côté, le VPM du Plan et de la Coordination à l’aide au développement a rappelé aux différents experts et participants que : ‘’La question de l'assainissement du climat des affaires demeure une priorité sur laquelle la République, et encore moins le Gouvernement, ne sauraient lésiner voire déroger. Ceci, en raison des besoins urgents en investissement dont elle fait l'objet pour la poursuite de son redressement et surtout, son développement à travers notamment, la création d'emplois et de richesses’’.
Dans sa quête d'investissements nationaux et directs étrangers, a ajouté le VPM Guylain Nyembo, l'État congolais s'évertue à créer un cadre juridique de même qu'un environnement propice à l'implantation ainsi qu'à l'essor des affaires et de l'entrepreneuriat, pour lequel chaque opportunité de perfectionnement ne peut être galvaudée.
Aussi, conscients du fait que les investisseurs ne se dirigent que là où ils peuvent, non seulement, implanter en toute facilité leurs activités économiques ; mais aussi, bénéficier d'une sécurité juridique et judiciaire, en même temps que d'une parafiscalité, attrayantes et compétitives dans la pratique des affaires, il est impératif, selon l'ancien Directeur de Cabinet du chef de l'État, que toutes les parties prenantes puissent collectivement œuvrer à encourager les investissements en dotant le pays d'un cadre juridique rassurant et sécurisant.
C'est d'ailleurs sur fond de ce postulat, a-t-il fait savoir, que le Président de la République s'est approprié, dès l'entame de son premier quinquennat, la problématique de l'amélioration du climat des affaires et des investissements. L'un des gestes forts de cette appropriation, témoignage de sa volonté politique, a été la création, au sein de son Cabinet, dune Cellule dédiée au Climat des Affaires (CCA), chargée de le conseiller sur les questions relatives à l'environnement des affaires ; ceci, sans préjudice de toute l'impulsion qu'il na cessé de donner au Gouvernement et, par ricochet, au dispositif chapeauté par son organe technique qu'est l'ANAPI.
''Aujourd'hui encore cette volonté politique, mieux cette profession de foi, celle d'œuvrer à l'amélioration du climat des affaires demeure une priorité immuable et transcende toujours autant la dynamique gouvernementale '', foi du VPM au Plan Guylain Nyembo.
Par ailleurs, cette retraite qui va se clôturer le 17 août, a exactement trois (3) objectifs qui suivent : 1) Dresser un état des lieux actuel de la mise en œuvre des reformes et actions reprises dans le projet de la Feuille de Route des réformes gouvernementales sur l'amélioration du climat des affaires validées par le Comité de Pilotage du 02 novembre 2023; 2) Mettre à jour la Feuille de Route des reformes du Gouvernement sur le climat des affaires en fonction du programme de Son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que du Programme du Gouvernement, et enfin; 3) Redéfinir ou orienter certaines (les) réformes et actions contenues dans la Feuille de Route des réformes en fonction de nouvelles avancées ou reculs constatés sur terrain.
Il sied de noter que l'organisation de cette retraite fait suite à celle du Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires qui s’était tenue du 07 au 12 août 2023 au Village Venus de Bibwa dans la Commune urbano-rurale de la N’Sele, située à l'Est de la Ville-province de Kinshasa. Plus de 115 experts provenant aussi bien de la Présidence de la République, des Ministères réformateurs, des administrations publiques et services publics réformateurs, du pouvoir judiciaire, des corporations professionnelles les plus représentatives du secteur privé, du monde scientifique et universitaire ainsi que de la société civile avaient pris part à cette retraite. Cette dernière avait donné lieu au projet de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires.