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Recommandations des Sous-traitants, RDC : la FEC et l’ARSP mettent fin à leurs divergences pour concrétiser ensemble la vision de Félix Tshisekedi !

*Au cours d’une séance de travail organisé par le Ministre de l’Entrepreneuriat, des Petites et Moyennes Entreprises, M.  Désiré N’zinga, le DG de l’ARSP Miguel Kashal Katemb et le Président National de la FEC Robert Malumba Kalombo ont décidé de mettre un terme à leurs divergences sur la recommandation des sous-traitants pour l’exécution des marchés au sein des entreprises principales de différents secteurs. Cette résolution a été prise après la réunion tripartite tenue  à l’initiative du gouvernement. 

Au-delà du règlement du différend, le Ministre de l'Entrepreneuriat, des Petites et moyennes entreprises, M.  Désiré M’Zinga Birihanzi a réuni les deux structures en vue de procéder à l'évaluation de leur niveau de collaboration. 

"Il y avait des divergences entre nos structures l'ARSP et la FEC et les experts de nos institutions ont travaillé et nous ont amené les résultats qui ont été acceptés par tous. Après le travail, nous avons enterré la hache de guerre",  a dit le Président de la FEC qui est résolument tourné vers l’avenir 

De son côté, le DG de l’ARSP a évoqué l’urgence pour son établissement public ainsi que ses partenaires dont la FEC de travailler pour la réalisation de la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. 

"Notre pays a connu des problèmes graves avec son économie et le Président de la République est en train de corriger ces erreurs et actuellement,  nous voyons l'intérêt du pays et nous allons atteindre les attentes de la population congolaise selon la vision du Chef de l'Etat, et le Président de la République s'investit pour l'entrepreneuriat et le développement de la chaîne de valeur congolaise, la FEC  et l'ARSP sont liés afin de relever ce défi dans la matérialisation du Chef de l'Etat",   a déclaré,  pour sa part,  le DG de l’ARSP, M.  Miguel KASHAL Katemb.  

Sous la médiation du Ministre de l’Entrepreneuriat qui dit être disposé à travailler pour la paix entre la FEC et l’ARSP, les deux parties sont, désormais, d’accord pour mener à bon port la vision du Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, consistant à faire émerger des millionnaires congolais en travaillant, la main dans la main. 

La Pros.

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Félix Tshisekedi va devoir trancher : c'est à l'ONIP d'aller vers la population et non l'inverse...

 *Comme cela a été le cas avec la nomination prématurée de l'informateur, la méthodologie adoptée pour la délivrance de la Carte d’Identité procède de la mise de ma charrue avant le bœuf...

Les étapes sont comme planifiées

Depuis le vendredi 26 avril dernier, l'Office National d'Identification de la Population (ONIP) a repris l'opération de délivrance de la Carte nationale d'identité. 

Plusieurs officiels se sont rendus dans ses installations pour se la procurer. 

En consultant son site Web, il ressort que l'office a des missions suivante : - Identification systématique et effective de la population congolaise vivant en RDC et à l’étranger ; 

- Identification systématique et effective des étrangers vivant en RDC ; 

- Constitution et Entretien du Fichier général de la population (FGP) ; 

- Délivrance de la Carte d’Identité Nationale (CIN), de la carte de résident pour étrangers et d’autres imprimés produits à partir du Fichier général de la population ; 

- Attribution d’un Numéro d’Identification Nationale (NIN), unique pour chaque individu, pouvant permettre sa traçabilité et 

- Emettre un avis sur la politique de l’Etat en matière de la constitution et de gestion du Fichier général de la population.

Sauf erreur d'appréciation de notre part, les étapes sont comme planifiées.

L'une de ces pièces est exigée : 

- le Permis de conduire (valide ou pas), 

- la Carte d'électeur lisible (pas une carte brûlée) ; 

- 'Acte de naissance ;

- le Jugement supplétif ;  

- le Passeport ;

- la Déclaration des trois (3) témoins détenteurs de la carte d'identité. 

Planification de la fraude à la nationalité et à l'identification congolaises

En attendant de savoir comment va-t-on faire avec la carte d'électeur "biodégradable", retenons déjà que le passeport n'est pas accessible à la majorité de la population congolaise.

Pour l'obtenir, ce n'est pas moins de 200 USD qu'il faut débourser.

Le permis de conduire n'est pas une garantie de nationalité (un étranger peut s'en procurer). D'ailleurs, il est fixé à 38,5$ pour les motos et tricycles et à 71,5$ pour les véhicules de 3,5 tonnes. 

L'acte de naissance est à 10 USD. 

Le jugement supplétif coûte près de 150 USD. 

Avec de tels frais, tout étranger déterminé à obtenir la nationalité congolaise n'hésiterait pas de les engager. 

Quant aux trois témoins, ils ne sont pas non plus une garantie de nationalité. Ils peuvent être des étrangers et s'appliquer la solidarité.

Première leçon à tirer : à ce stade, la majorité des Congolais pourrait ne pas accéder facilement à ce qui lui revient normalement et gratuitement de droit. 

Dans l'exposé des motifs justifiant sa création, l'ONIP dit exactement ceci : "Depuis près d’un demi-siècle, les Congolais n’ont pas bénéficié d’une carte d’identité. La nationalité et l’identité congolaises sont livrées aux aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante. Par ailleurs, l'effectif de la population congolaise et sa répartition sur le territoire national ne sont aujourd’hui que des estimations à cause de l’inexistence d’un Fichier général de la population. Ces défaillances sont des obstacles majeurs à l’élaboration des politiques de bonne gouvernance par les décideurs et un frein à l’atteinte des ODD".

En vérité, l'ONIP a été mis sur pied avec priorité l'Identification systématique et effective de la population congolaise. 

Pour y arriver, il est appelé à procéder au recensement général de la population, le dernier en date remontant à 1984. 

A elle seule, la phrase mise en gras est suffisamment éloquente.

En effet, avec les conditions d'octroi exigées, on réalise vite qu'on est de plain-pied dans  la délivrance des cartes selon les "aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante" !

Qu'on hésite alors pas se le dire : la méthode adoptée pour la délivrance des cartes d’identité planifie à grande échelle la fraude à la nationalité et à l'identité congolaises, et cette fois de la façon la plus officielle qui soit. Simplement parce qu'on met la charrue avant le bœuf.

Amener à refaire les erreurs du passé

Normalement, on devrait commencer par le recensement général, en y allant, pour les milieux urbains et péri-urbains, de parcelle en parcelle et, pour les milieux ruraux ou semi-ruraux, de village en village. 

Concrètement parlant, ce n'est pas à la population d'aller vers les agents de l'ONIP ; c'est plutôt l'inverse. Car, c'est dans la parcelle ou dans le village et non sur le lieu de travail qu'on établit la fiche identifiant tous les résidents. En plus, c'est sur la base de cette fiche et avec l'aide des chefs de rue ou de village qu'on établit la carte d'identité à délivrer même plus tard. 

D'ailleurs, l'occasion serait indiquée en procédant au préalable à l'élection des membres du Conseil et du chef de la localité chargés de veiller sur la bonne conduite de l'opération.

Sans être de la Génération Internet, les Belges sous la colonisation et les Congolais entre 1960 et 1984 faisaient du porte-à-porte. 

On peut certes réinventer la roue - ce qui est une caractéristique dominante dans le " nouvel homme" congolais, mais c'est à force justement de changer les règles établies qu'on en est là aujourd'hui.

Ce qui vaut la peine d'être retenu est qu'à la différence de la CENI coincée généralement un calendrier électoral contraignant, l'ONIP peut travailler sur une longue durée. Par exemple deux ou trois ans, voire plus ! Quarante ans après le dernier recensement général, patienter trois ou quatre, et même cinq ans de plus n'est pas une mer à boire. 

Or, telle que l'opération est menée, n'importe qui, moyennant un document qu'on peut acheter rapidement et facilement dans n'importe quelle officine, peut s'octroyer la nationalité congolaise. 

Et cela est en train d'arriver sous le mandat de Félix Tshisekedi que l'on veut amener à refaire les erreurs du passé. 

Pourtant, s'il est une opération que le Chef de l'Etat ne doit absolument pas rater dans son mandat, voire dans sa carrière d'acteur politique, c'est bien celle du recensement général conditionnant la délivrance de la Carte d’Identité Nationale. Et non le contraire.

Pour paraphraser le jeune homme ouest-africain qui crie dans la vidéo "Ces élections sont à refaire", les Congolais peuvent aussi dire : "L'opération relancée par l'ONIP est à refaire"...

Omer Nsongo die Lema/CP

Félix Tshisekedi va devoir trancher : c'est à l'ONIP d'aller vers la population et non l'inverse...
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Aujourd’hui au Centre carter, RDC : L’ACOFEPE, la Référence Plus et ses partenaires rendent hommage aux 22 journalistes assassinés

*« L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), en collaboration avec le quotidien la Référence Plus et les organisations professionnelles des médias et de défense des droits de l'homme, lance un appel à la solidarité des professionnels des médias et des défenseurs des droits humains afin de rendre hommage aux 22 journalistes assassinés en République Démocratique du Congo. A l'occasion, une journée porte ouverte et une exposition photo commémorative de ces hommes de plume sont organisées ce jeudi 9 mai au Centre carter. Cette double activité vise à promouvoir les questions liées à la protection des droits de l'homme et à rendre hommage à ces soldats tombés sur le champ de bataille, plume à la main ».

Telle est l’annonce rendue publique par Grâce Israëlla Ngyke, Présidente de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) et fille du défunt Franck Ngyke, ancien journaliste du journal La Référence Plus, lâchement assassiné le 3 novembre 2005 avec son épouse.

Membre du Comité de Pilotage, Grâce Ngyke place cet événement sous les sigles d’un rappel poignant de l'engagement sans faille des journalistes en RDC pour la liberté d'expression et le droit à l'information, malgré les risques et les défis rencontrés sur le terrain.

« En rendant hommage à ceux qui ont perdu la vie dans l'exercice de leur métier, nous réaffirmons notre détermination à défendre la liberté de la presse et les droits fondamentaux de chacun, pour que ces crimes ne demeurent pas toujours impunis. Les professionnels des médias, les défenseurs des droits humains, et le grand public, sont invités à se joindre à cet événement pour témoigner leur solidarité et leur soutien envers ceux qui continuent, courageusement, à informer et à éclairer le public, malgré les dangers et les menaces », déclare-t-elle dans le communiqué de presse repris in extenso.

La Pros.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°004/CP/KN/07/24

L'ACOFEPE, La Référence Plus, et les organisations professionnelles des médias et de défense des droits de l'homme appellent à la solidarité pour rendre hommage aux journalistes assassinés en RDC

Kinshasa, 07 mai 2024 - L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), en collaboration avec le quotidien la Référence Plus et les organisations professionnelles des médias et de défense des droits de l'homme, lance un appel à la solidarité des professionnels des médias et des défenseurs des droits humains afin de rendre hommage aux 22 journalistes assassinés en République Démocratique du Congo.

A l'occasion, une journée porte ouverte et une exposition photo commémorative de ces hommes de plume sont organisées ce jeudi 9 mai au Centre carter. Cette double activité vise à promouvoir les questions liées à la protection des droits de l'homme et à rendre hommage à ces soldats tombés sur le champ de bataille, plume à la main.

Cet événement se veut un rappel poignant de l'engagement sans faille des journalistes en RDC pour la liberté d'expression et le droit à l'information, malgré les risques et les défis rencontrés sur le terrain. En rendant hommage à ceux qui ont perdu la vie dans l'exercice de leur métier, nous réaffirmons notre détermination à défendre la liberté de la presse et les droits fondamentaux de chacun, pour que ces crimes ne demeurent pas toujours IMPUNIS.

Les professionnels des médias, les défenseurs des droits humains, et le grand public, sont invités à se joindre à cet événement pour témoigner leur solidarité et leur soutien envers ceux qui continuent, courageusement, à informer et à éclairer le public, malgré les dangers et les menaces.

Pour plus d'informations sur cet événement et pour exprimer votre soutien, veuillez contacter l'ACOFEPE ou contact de La Référence Plus.

Grâce Israëlla MAMBU KANGUNDU NGYKE

Aujourd’hui au Centre carter, RDC : L’ACOFEPE, la Référence Plus et ses partenaires rendent hommage aux 22 journalistes assassinés
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Affaire lampadaires et forages, RDC : Nicolas Kazadi passe à l’offensive avec des preuves tangibles !

 Le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, est manifestement déterminé à combattre toutes formes de campagne frisant la diabolisation, la manipulation et le sabotage au sujet de l’affaire liée aux lampadaires et forages. Il dénonce, avec fermeté, toute démarche assimilable à un règlement de compte dont il fait l’objet, depuis un temps, de la part des laboratoires qui voudraient bien ternir son image, en prélude de la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale qui sera conduite par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, pour matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi, au cours de ce second quinquennat de tous les enjeux. Ainsi, au nom de la transparence, l’Argentier national vient de dévoiler toutes les preuves susceptibles d’éclairer la religion de la Justice. Dans ces documents, le Ministre Nicolas Kazadi dévoile, par exemple, des preuves de versement des sommes en faveur de l’Hôtel de ville de Kinshasa pour l’installation des lampadaires à travers la capitale. D’après les autorités urbaines, ces dispositifs devraient permettre de lutter contre le phénomène Kuluna, avait indiqué Nicolas Kazadi, lors d’un briefing avec Patrick Muyaya, le Porte-parole du Gouvernement, dernièrement. Voici toutes les vérités !

Affaire lampadaires et forages, RDC : Nicolas Kazadi passe à l’offensive avec des preuves tangibles !
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La Constitution du 18 février 2006, un enfant anémique qui atteint finalement l’âge de la majorité

(Par Grâce Tshiunza Tantamika)

 

Dans cet article, il sera question de la relecture, la réévaluation pour la réécriture de la loi mère de la République Démocratique du Congo

Changement de la constitution une urgence d’ordre national.

Contexte historique de la Constitution du 18 février 2006

Il sied de noter que, la constitution de 2006 fut élaborée dans un contexte particulier, un contexte de combat. Parfois nous avons l’impression de croire que ce sont les armes qui dictaient son écriture, or chaque belligérant avait certainement un partenaire Occidental qui pouvait imposer ses convictions. Difficile de réfléchir normalement dans un tel climat. Ce qui fait que la constitution du 18 février soit une anémique. Ce caractère anémique est causé par plusieurs facteurs : carences d’une dimension spirituelle ( ses rédacteurs furent dépourvus de l’esprit de loi) les aspects sociologiques non pris en compte  (ou absorption insuffisante d’une réflexion sociologique congolaise), infections, inflammation de la logique Française, affections gynécologiques et obstétricales, et troubles héréditaires de ses rédacteurs seigneurs des guerres.Bref plusieurs mots découlent du contexte historique de l’élaboration de cette constitution que je qualifie d’anémique.

La relecture de la Constitution du 18 février 2006 

Comme c’est important de faire la relecture de cette constitution, nous souhaitons cependant que cette réécriture soit précisée. Les questions relatives à la forme de l’Etat, le système politique, les dispositions électorales, le mode du scrutin législatif national et provincial,le mandat du président de la République, le mandat des députés et sénateurs, la durée du mandat des parlementaires,la nationalité congolaise les dispositions relatives à la désignation des membres de la Cour Constitutionnelle.

Révision de la constitution congolaise du 18 février 2006

Le constat de base indique que ce texte constitutionnel peine à résister à l'affirmation du pouvoir politique, qui voudrait, à tout prix, conformer les règles juridiques aux pratiques politiciennes. Il s'en suit le détournement du pouvoir constituant dérivé. Les conséquences d'un tel détournement sont nombreuses et dénotent quels en sont les visés réels. Leur dénominateur commun est constitué de la personnalisation du pouvoir et du renforcement du rôle du chef de l'etat, conduisant à une sorte d'hypertrophie de la fonction présidentielle, à travers notamment la présidentialisation du pouvoir constituant dérivé, l'extension et le renforcement des pouvoirs personnels du chef de l'etat, les tentatives d'empêcher l'alternance démocratique au pouvoir et l'anéantissement de l'indépendance du pouvoir judiciaire.Explore  quelques pistes de solutions juridiques pour la protection de l'etat de droit, en mettent en avant notamment l'élargissement de la composition du constituant dérivé aux assemblées provinciales et l'instauration d'un mécanisme de contrôle obligatoire de constitutionnalité de toute loi de révision constitutionnelle.

La réécriture de la Constitution du 18 février 2006 

Aucune loi n’est immuable, si la société qu’elle régit ne l’est pas. La loi fondamentale n’échappe pas à cette règle. C’est pourquoi, chaque constitution prévoit des normes sur la procédure de sa révision, lesquelles doivent être respectées lorsqu’on doit procéder à une révision constitutionnelle dans un État de droit. Cette autonomie régulatrice de la constitution est l’expression de sa suprématie sur toutes les normes existant dans un ordre juridique donné. On comprend dès lors que la procédure de révision d’une constitution doit revêtir une certaine rigidité, contrairement à celle d’une simple loi. La Constitution congolaise (ci-après : la Constitution) consacre son titre VII à des règles sur la révision constitutionnelle. Mais quelle pourrait être la procédure à suivre pour faire invalider une révision constitutionnelle violant la constitution ?

Cette question s’articule autour des deux axes : I. La procédure de révision constitutionnelle; II. Le contrôle de la constitutionnalité d’une révision constitutionnelle.

I. La procédure de révision constitutionnelle

La procédure de révision constitutionnelle a été conçue en fonction des spécificités congolaises et doit être lue à la lumière de ces réalités. Précisons que c’est une des rares orientations dans cette constitution qui porte en son sein l’origine congolaise.Elle garantit la stabilité des institutions démocratiques en l’affectant d’une assez grande rigidité. Ces principes expliquent les choix fondamentaux qui ont été opérés quant à l’initiative, la période propice et l’objet de la révision ainsi que le rôle du Législateur et du Peuple dans la procédure de révision.

1. L’initiative de la révision

L’initiative de la révision constitutionnelle est réglée à l’article 218 al.1.

Dans le contexte actuel, je suggère que la démarche pour la réécriture de la constitution congolaise soit assurée par le Président de la République surtout en sa qualité de garant de la nation.

Quel type de Constitution faut-il aujourd’hui pour la Rdc ?

La République Démocratique du Congo doit repartir sur le système politique et juridique, elle doit intégrer certaines dispositions contraignantes pouvant renforcer l’éducation citoyenne, et l’éthique. L’actuelle constitution ne permet pas à la République Démocratique du Congo de cultiver l’ambition de puissance. Il nous faut une constitution, qui tiendra surtout compte de la dimension philosophique voir axiologique. Une constitution purement congolaise et non adoptive. 

En conclusion

Si aucun parent ne peut prendre le risque de marier son fils AS à une SS, la République Démocratique doit également se méfier de cette constitution à la base de l’instabilité politique et de l’insécurité caractérisée

La Constitution du 18 février 2006, un enfant anémique qui atteint finalement l’âge de la majorité
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Projet Intégré REDD+ de la Province de Kwilu, RDC : le Secrétariat Exécutif National du FONAREDD a participé à la 8ème  réunion du Comité de Pilotage

Pour M. Bavon N’sa Mputu Elima, Secrétaire Exécutif National du FONAREDD,  au regard d’un relâchement qui se faisait déjà observer dans certains CLD, il a encouragé les communautés à ne pas lâcher prise, et qu’au-delà de l’appropriation, il va falloir bien entretenir les investissements. Car, le FONAREDD fournira encore plus d’efforts pour décrocher des fonds à canaliser vers les communautés afin d’améliorer les conditions socio-économiques tout en réduisant la pression sur les écosystèmes forestiers.

Récit

Le Secrétariat Exécutif National du Fonds National REDD de la République Démocratique du Congo (FONAREDD) a pris part à la huitième réunion du Comité de Pilotage du Projet Intégré REDD+ de la Province de Kwilu (PIREDD-KWILU) tenue à Bandundu-Ville, le 25 Avril 2024. Pour rappel, le PIREDD Kwilu est mis en œuvre par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Cette réunion était présidée par le Gouverneur de Province, M. Félicien Kiway Muadi, sur deux points essentiels. D’abord, la présentation du Rapport d’Activité 2023 et, ensuite, la présentation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024 avec addendum et augmentation supplémentaire des Fonds de la JICA.

Pour l’année 2023, les activités réalisées se résument en 85 cartes participatives de PSAT élaborées et validées, 4 Groupes de travail organisés, 100 Services techniques mobilisés de manière cumulative, 7 réunions du COPIL organisés, 971 Ha avec les CLD, 273 Ha avec les fermiers, au total 4223 Ha d’Agroforesterie depuis 2019., Protection des lambeaux forestiers dans 85 villages, 18 729 Ha des mises en défens dans le PSAT, Préparation de 15 CLD au système de carbonisation dans les villages de RN1, 62 PSAT validés et 85 dont les cartes participatives validées de manière cumulative, 529 émissions diffusées en 2023 et 1 078 émissions diffusées de manière cumulative, 27 PGES au niveau village élaborés en 2023, ce qui donne au total 30 PGES réalisés, soit 100%, MGP opérationnel.

Il est à noter qu’au courant de l’année 2023, ce projet était réalisé avec un ralentissement dû notamment,  au retard de décaissement de fonds liés à l’addendum, la réduction des ONGs partenaires, la suspension et report des activités d’agroforesterie, la suspension des paiements PSE, le report des activités de PPAT/PLAT, le retard de promulgation des lois foncières et Aménagement du Territoire et les dépenses cumulatives.

Ce projet intégré REDD+ avait bénéficié d’un co-financement initial de 4 M-USD du fonds CAFI/FONAREDD et 3,3 M-USD avec un supplément de 4,2 M-USD de la JICA après trois ans d’exécution. Etant retenu dans le cadre de la programmation rapide (Fast track) pour un financement supplémentaire de 5 M-USD du fonds CAFI/FONAREDD, sa mise œuvre inclura :

  • L’implication des autorités provinciales dans la sensibilisation des activités du projet en vue de l’éradiquer les fausses rumeurs,
  • Tenir compte de l’agenda de la femme villageoise dans la sensibilisation en utilisant les MESSAGERS au niveau des villages,
  • Le plan opérationnel d’exécution des activités au vu de temps restant,
  • Proposition d’autres activités genre outre celles réservées à la journée de la femme,
  • Renforcement des capacités du GTCRR en calcul du bénéfice-carbone et dotation en moyen de déplacement,
  • Sécurisation des sites agro forestiers,
  • Introduction des activités de la Biodiversité dans le PTBA 2024,
  • Implication du CARG dans la sensibilisation des activités du projet en le dotant de moyen de déplacement,
  • Prise en charge du personnel du projet PIREDD-Kwilu en cas d’accident par le projet PIREDD-KWILU.

Après cette réunion, la délégation du Secrétariat Exécutif du FONAREDD a effectué une descente conjointe sur terrain avec les autres parties prenantes (Equipe JICA, Membres du Gouvernement Provincial, Membres du CARG et le Représentant du Secrétariat Général du MEDD) pour s’imprégner des réalités de terrain et l’impact des investissements.

La visite de quelques sites (Nkutu, Kwaya, Bulungu2,  Mosango, Kakasa Nzundu, Camp Bulungu, et Langa) aux environs de la ville de Bandundu et Kikwit a suscité un enthousiasme dans le chef des communautés réunies en Comité Local de Développement (CLD) mais aussi a permis à la délégation de recueillir les plaintes et recommandations des communautés à l’occurrence : le besoin d’introduire d’autres cultures vivrières (Gnetum, Niébé, Soja et autres) pouvant permettre de faire face à la malnutrition qui sévit dans la région, la formation et l’introduction de l’apiculture dans les plantations d’Acacia et la formation sur le charbonnage durable.

L’autorité Provinciale tout en étant fière des réalisations et l’atteinte des objectifs du projet, a remercié vivement les partenaires financiers (CAFI et JICA) ; et n’a cessé d’exhortée ses administrés à s’approprier ce projet qui est le leur et que les partenaires de mise en œuvre n’ont que le rôle d’accompagnement. En Outre, elle a promis de mettre toute les batteries en marche et instruire les services sectoriels pour barrer la route aux ventes illicites et non contrôlées de terres sur les espaces où sont installées les plantations par les CLD.

Enfin, le Représentant Résident Adjoint de la JICA a relevé les progrès réalisés, en dépit de toutes les difficultés rencontrées dont le phénomène Mobondo, ayant occasionné la suspension des activités sur terrain. Il a, également, salué les efforts des autorités provinciales qui ont permis de restaurer la sécurité au sein de cette Province du Kwilu et demandé de privilégier les échanges entre les parties prenantes. Car, la JICA continuera à soutenir le Projet PIREDD-KWILU ainsi que tout autre programme similaire visant la Conservation de la Nature dans la Province du Kwilu.

La Pros.

Projet Intégré REDD+ de la Province de Kwilu, RDC : le Secrétariat Exécutif National du FONAREDD a participé à la 8ème  réunion du Comité de Pilotage
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Rapport financier de l’exercice comptable 2023, RDC : Citigroup Congo dresse un bilan positif pour 2023 et met en place de nouvelles stratégies pour la satisfaction de sa Clientèle

Citigroup Congo a clôturé l'année 2023 avec un résultat net positif de CDF 31 milliards (soit USD 11 millions) contre le résultat net 2022 de CDF 18 milliards (USD 9 millions), soit une augmentation de 31% (en USD constant). De plus, le taux de rendement des actifs est de 4% et le taux de rendement des capitaux propres est de 26%. Le total Bilan de Citigroup Congo au 31 Décembre 2023 est CDF 810 milliards soit USD 302 millions.

Tels sont, à titre illustratif, les principaux succès à mettre à l'actif de cette banque, leader au monde en matière des services financiers, à la lumière du rapport de l'exercice comptable 2023 présenté, mardi 30 avril 2024, par M. Faustin Kanina Kediazola, son Directeur Général Adjoint. Celui-ci a, devant la presse, indiqué que cette performance fait suite essentiellement à l'augmentation du volume de transactions et de gestion des cash et moyens des paiements ainsi que des opérations de change.

Pour lui, en effet, en ce qui concerne les échéances à venir, Citi mettra à contribution toute son expertise afin de demeurer un partenaire de confiance en offrant à ses milliers de clients, en toute transparence, des produits financiers qui favorisent la croissance et le progrès économique.

Il y a lieu de noter que la présentation du rapport Pilier III de Citigroup Congo a été effectuée conformément à l'instruction 55 de la Banque Centrale du Congo. Cette disposition stipule : « Les informations financières arrêtées à la fin de l’exercice comptable, autant pour les informations relatives à la stratégie et méthode de gestion des risques ainsi que le gouvernement d’entreprise doivent être publiées au Journal Officiel de la RDC, sur le site web de l’établissement assujetti, ainsi que dans la presse dans le cadre d’une conférence formelle ».

La Pros.

 

RESUME Rapport Pilier IIII:

La présente publication du rapport Pilier III est effectué conformément à l’article 23 de l’instruction 55 de la banque centrale du Congo qui stipule que « Les informations financières arrêtées à la fin de l’exercice comptable, autant pour les informations relatives à la stratégie et méthode de gestion des risques ainsi que le gouvernement d’entreprise doivent être publiées au Journal Officiel de la RDC, sur le site web de l’établissement assujetti, ainsi que dans la presse dans le cadre d’une conférence formelle ».

  1. Presentation Citigroup Congo:

Citi, leader des services financiers dans le monde, compte quelque 200 millions de clients et exerce ses activités dans plus de 160 pays. Citi offre aux particuliers, aux sociétés, aux gouvernements et aux institutions une large gamme de produits et services financiers, parmi lesquels les services bancaires et de crédit, les services bancaires pour les sociétés, les ventes d’obligations, les services de transactions ainsi que la gestion de fortune.

La mission de Citi est d’être un partenaire de confiance en offrant à nos clients en toute transparence des produits financiers qui favorisent la croissance et le progrès économique.

Citigroup Congo est implanté en RDC depuis 1971, avec son siège social à Kinshasa et une succursale à Lubumbashi.

 De plus, Citigroup Congo est un leader technologique incontesté sur le marché de la RDC dans la fourniture de produits électroniques haut de gamme pour satisfaire la gestion de trésorerie et les solutions de change pour ses entreprises clientes et tirer parti de l'empreinte mondiale de Citi permettant aux banques de financement d'accéder au reste du monde.

En RDC, Citi possède un avantage concurrentiel qui la classe en tant que banque de référence pour ses clients et reste bien positionné pour continuer à fournir ses services.

  1. Le rapport financier :

Le rapport financier de Citigroup Congo inclus dans le rapport Pilier 3est établi conformément aux prescrits de l’instruction 55 de la Banque Centrale et du Guide comptable des établissements de crédit. Ce rapport contient : Le bilan, le compte de résultat, le hors Bilan ainsi que la structure et les indicateurs de la rentabilité.

De ce rapport, il sied de relever ce qui suit :

  • Le total Bilan de Citigroup Congo au 31 Décembre 2023 est CDF 810 milliards soit USD 302 millions, représentant une diminution de 4% (en USD constant) par rapport à l’année précédente expliquée essentiellement par les paiements importants effectués par les clients en fin d’année.
  • Citigroup Congo a clôturé l'année 2023 avec un résultat net positif de CDF 31 milliards (soit USD 11 millions) contre le résultat net 2022 de CDF 18milliards (USD 9 millions), soit une augmentation de 31% (en USD constant). De plus, le taux de rendement des actifs total est de 4% et le taux de rendement des capitaux propres est de 26%. Cette performance est expliquée essentiellement par l’augmentation du volume de transactions de gestion des cash & moyens des paiements, ainsi que des opérations de change.
  1. Gouvernance de Citigroup Congo :

La gouvernance de Citigroup Congo est constituée :

  • De l’assemblée générale
  • Du conseil d’administration qui est assisté du comité d’audit, du comité de risque, le comité d’éthique et de conformité, le comité de nomination et le comité de rémunération.
  • De la direction générale assisté du comité des risques et contrôle, le comité de gestion Actif-Passif, le comité de gestion de crédit, le comité de contrôle interne et le comité de coordination pays.
  1. Politique de la Gestion des Risques :

Partant du cadre de gestion de risque, Citi a identifié 7 catégories de risque à savoir :

  1. Le risque de crédit
  2. Le risque de marché et les autres risques de marché
  3. Le risque de liquidité
  4. Le risque stratégique
  5. Le risque opérationnel
  6. Le risque de conformité
  7. Le risque de réputation

Citigroup Congo dispose d’un cadre de gestion des risques établi pour garantir que tous les risques sont gérés de manière appropriée et cohérente au sein du groupe et au niveau de l'institution. Le Cadre de référence de risque d’entreprise de Citigroup Congo repose sur quatre (4) piliers à savoir :

  1. La culture 
  2. La gouvernance 
  3. La gestion des risques
  4. Le programme d’entreprise 

Chacun de ces piliers est étayé par des capacités de soutien, à savoir l'infrastructure, le personnel, la technologie et les données, ainsi que les capacités de modélisation et d'analyse qui sont en place pour permettre l'exécution du cadre de gestion de risque d’entreprise.

  1. Stratégie de développement et politique commerciale :

La stratégie de Citigroup Congo est alignée sur la stratégie de Citi qui met les clients au centre de nos activités avec l’objectif principal d’améliorer l’expérience et la satisfaction du client.

Notre stratégie repose sur un pilier important à savoir une culture de gestion des risques et de contrôle.

Le marché cible de Citigroup Congo s’appuie sur les opportunités suivantes qui permettent d'améliorer la rentabilité et la croissance des revenus au Congo ;

  • Financement de nos clients ;
  • Développement des activités bancaires commerciales et d'investissement ;
  • Amélioration des canaux de recouvrement et de paiement électroniques ;
  • Élargissement des offres de financement du commerce extérieur et développement des services commerciaux ;
  • Accompagnement et conseil financier dans la réalisation des projets du secteur public.

 

Rapport financier de l’exercice comptable 2023, RDC : Citigroup Congo dresse un bilan positif pour 2023 et met en place de nouvelles stratégies pour la satisfaction de sa Clientèle
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