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La Force Régionale de la Sadc s'abstient de citer l'armée rwandaise comme force ou groupe à cibler !

Entre-temps, Félix Tshisekedi se déclare favorable à la facilitation Denis Sassou N'Guesso sans dire mot de la facilitation Joao Lourenço…

La semaine s'achève avec pour information-clé pour les va-t-en-guerre qui gravitent autour du Chef de l'Etat le go donné par le Conseil de sécurité de l'Onu à la force régionale de la Sadc (SAMIDRC) d'engager une offensive militaire contre toutes les forces déstabilisant l'Est de la RDC. En suivant les médias étrangers dans les éditions africaines au cours de ces dix derniers jours, rien n'est dit ce sens. Dans son compte X, SADC News précise le 10 mai 2024 : "Conformément au mandat de SAMIDRC, en coopération avec les FARDC, SAMIDRC mènera des opérations pour neutraliser les forces négatives et les groupes armés illégaux dans l'est de la RDC afin de restaurer et de maintenir la paix et la sécurité, de créer un environnement sûr et de protéger les civils et leurs biens en cas de menaces ou d'attaques imminentes" et ajoute : Les opérations visent à ouvrir les voies d'approvisionnement et à faire en sorte que les civils soient à l'abri des intimidations, des déplacements et des meurtres, afin que les communautés puissent mener leur vie quotidienne sans interférence ni menace".

Ainsi, les va-t-en-guerre affûtent-ils plumes et micros pour devenir "reporters de guerre" sur base des reportages qui seront réalisés par procuration... 

DE FAÇON CONCRÈTE, IL FAUT LA GUERRE CONTRE LES UNS ET LES AUTRES

Pourtant, à l'analyse de cet ex-tweet, ils devraient se demander où classe-t-on l'armée rwandaise ! Est-ce parmi les forces négatives ? Ou plutôt les groupes armés ! 

C'est un devoir important car si l'armée rwandaise n'est ni citée, ni classée par la SAMIDRC comme force à combattre, la conséquence logique sera le constat de dénégation de l'agression de la part aussi de la Sadc. Exactement comme le font le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'Union européenne, l'Otan et même l'Union africaine, la Ceeac et l'Eac. Tous reconnaissent la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais ; personne cependant  n'utilise le terme agression; personne n'en appelle à des sanctions à l'encontre de l'Etat rwandais.

Et puisque le M23, selon la déclaration de Félix Tshisekedi à Paris, "n'est qu'une coquille vide !" et "ne compte peut-être que 500 miliciens" et puisqu'en réalité, selon ses propres termes, "ce sont des militaires rwandais qui sèment la mort sur notre sol", cela veut revient à dire que la SAMIDRC va devoir concomitamment désarmer les premiers et les seconds. De façon concrète, il faut la guerre contre les uns et les autres. 

Or, aucun des Chefs d'Etat de la Sadc, même ceux dont les pays ont des troupes dans le cadre de la Brigade internationale de la Monusco (Afrique du Sud, Tanzanie et Malawi) ne sont dans le schéma de la guerre. Tous sont pour une solution politique entre Kinshasa et Kigali. D'où leur appui au Processus de Luanda. 

Que pourrait-il alors arriver ? 

CE QU'IL FAUT LUI DÉCONSEILLER

Ce qui pourrait arriver est tout ce qu'il y a de prévisible, de planifié. Et cela  se ferait en deux temps. 

Premier temps : sécuriser Goma au travers d'un déploiement en ceinture. C'est la seule façon de permettre aux Fardc d'être en contact direct avec les forces négatives et les groupes armés, si vraiment il faut utiliser la force. 

Personne n'est dupe pour voir les troupes de la SAMIDRC, avec ou sans les Fardc à leurs côtés, affronter les troupes gouvernementales rwandaises. Du reste, elles ne voudraient du concours ni des Wazalendos, ni des Fdlr. 

Second temps : encourager le Pouvoir central (Kinshasa) à un dialogue interne. 

Ce n'est pas une nouveauté 

La Sadc avait utilisé cette tactique en 1999. Elle avait sécurisé Kinshasa (régime Mzee L-D. Kabila) pour favoriser le Dialogue intercongolais pour une transition arrivée à terme en 2006, sous le régime 1+4 mis en place en 2003.

Ainsi, les troupes angolaises, zimbabwennes et namibiennes s'étaient déployées dans le territoire sous contrôle du Gouvernement.

Aujourd'hui, la singularité est qu'avec les élections de 2023, Félix Tshisekedi s'est mis dans un mandat quinquennal. Les choses peuvent se corser, même si la jurisprudence instaurée par l'article 70 lui est favorable.

Faudrait-il toutefois qu'il s'abstienne, à défaut d'un dialogue inclusif, de prendre des initiatives susceptibles de l'isoler. C'est à déconseiller. 

Et pour cause !

DOUCHER L'ENTHOUSIASME DE LA SAMIDRC

Au sein comme en dehors de l'Usn (par rapport à la mise en place des institutions), de l'Etat congolais (par rapport aux forces politiques et sociales qui ne se reconnaissent pas dans les élections de 2023) et de la communauté internationale (par rapport au double standard macronien), Kinshasa semble espérer mieux régner en divisant, donnant l'impression de ne rassurer personne.

La dernière preuve en date est la facilitation congo-brazzavilloise annoncée par Félix Tshisekedi comme pour doubler la facilitation angolaise.

Le samedi 11 mai 2024, en séjour-éclair à Oyo où il a rencontré Denis Sassou Nguesso, le Chef de l'Etat rdcongolais s'est clairement exprimé sur ses attentes : "Ce que j’attends de lui, c’est d’user comme d’habitude de sa sagesse. Il est très préoccupé par la situation. Il l’a manifesté, il a pris mes avis, mes considérations. Il a promis rester au contact de la situation, au contact de ces acteurs de la région pour essayer d’aller dans le sens de la facilitation. Il est resté égal à lui-même, engagé pour la paix et la stabilité dans la région». 

C'est une position qui nécessite rapidement éclaircissement, car elle de nature à doucher l'enthousiasme de la SAMIDRC, en plein déploiement au Nord Kivu, quand on connaît le poids de l'Angola au sein de la Sadc !

Déjà, Brazzaville - de tout temps - a toujours été idéologiquement plus proche de Luanda que de Kinshasa. 

Omer Nsongo die Lema/CP

La Force Régionale de la Sadc s'abstient de citer l'armée rwandaise comme force ou groupe à cibler !
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Père Matthieu Yezu : ‘’ La responsabilité oblige l'amour, la confiance et la connaissance’’

IVè Dimanche de Pâques

21/04: Anselme

TEXTES : Actes 4, 8-12 ; Psaumes 117 ; 1Jean 3,1-2 ; Jean 10, 11-18

MÉDITATION

Frères et sœurs, 

Deux questions pour notre méditation :

Quel est le mercenaire pour ton mari, pour ta femme, pour ton enfant ? Que faire pour devenir bon berger, vrai pasteur ?

Frères et sœurs, 

La responsabilité oblige l'amour, la confiance et la connaissance.

Seul celui  qui connaît, qui aime est capable de bien gérer et de bien éduquer. Ce berger est capable de donner sa vie, capable du sacrifice afin de conduire et protéger dans l'Alliance en faisant de nous enfants de Dieu.

Jésus est ce bon Berger et ce vrai Pasteur qui veille sur son peuple, le protège, le défend, le nourrit de sa Parole et de son pain de la vie. Il soigne chaque brebis pour qu'elle ait la vie en la délivrant du mercenaire, du démon le diable Satan et ses conjurations.

Le bon berger et le vrai pasteur demeure salut pour l'humanité à cause de sa tendresse, son amour responsable, sa confiance, son sacrifice et sa sollicitude paternelle.

Que Dieu nous donne la grâce de conduire son peuple sur un bon chemin de la foi. Qu'il nous illumine afin de devenir Bon Berger et Vrai Pasteur pour son peuple dans la Lumière et dans la Vérité. 

Père Matthieu Ngongo Yezu

Père Matthieu Yezu : ‘’ La responsabilité oblige l'amour, la confiance et la connaissance’’
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Après le retrait de Serge Bahati à la questure, Assemblée nationale : l’AFDC-A aligne Chimène Polipoli

Ce 13 mai, dans une lettre officielle portant signature du Professeur Modeste Bahati Lukwebo, Président national et autorité morale du Regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A, a saisi le Président du Bureau provisoire de l’Assemblée nationale, pour l’informer de la substitution Serge Bahati Maygende, au poste de questeur de l’Assemblée nationale au profit de Polipoli Lunda Chimène.

Dans le cadre de la répartition des postes revenant à la majorité parlementaire, il a été à l’AFDC-A, le poste de questeur de l’Assemblée nationale. Restant strictement dans cette logique, cette structure politique aligne la candidate Polipoli Lunda Chimène, élue de Malemba-Nkulu, dans la province du Haut-Lomami  sur la liste AFDC-A, en remplacement du candidat Serge Bahati Maygende, élu de Kabare au Sud-Kivu, a précisé le Président national et autorité morale de ladite structure dans un communiqué.

Abed-négo Ibanda

Après le retrait de Serge Bahati à la questure, Assemblée nationale : l’AFDC-A aligne Chimène Polipoli
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Election du Bureau définitif, Assemblée Nationale : Alphonse Ngoyi Kasanji se porte candidat 1er Vice-Président

Le candidat 1er vice-président du bureau définitif, Alphonse Ngoyi Kasanji, défie l’Union pour la Démocratie et Progrès Social (UDPS) en déposant sa candidature lundi 13 mai dernier. Ce poste est réservé à l’UDPS pour son poids politique conformément au choix du présidium de l’Union sacrée de la nation. Cette décision de Ngoyi Kasanji vient alourdir un climat déjà morose au sein de la majorité parlementaire dont le ticket présenté par le présidium a été foulé au pied par plusieurs députés nationaux.

En effet, de 220 députés membres de l’Union sacrée ont apposé leurs signatures pour boycotter le ticket de leur plateforme politique lors de l’élection des membres du bureau définitif de cette chambre législative. «On ne peut pas nous imposer des candidats à élire. On devrait plutôt nous consulter pour prendre une décision concertée. Personne n’a été élu sous le label de l’Union sacrée. Chacun a son parti ou regroupement politique. Le 18 mai, nous allons élire des personnes qui ont de bons projets de société… », a déclaré un député national de l’Union sacrée de la nation.

Cela présage de la confusion au sein de cette méga plateforme qui risque de porter atteinte au second mandat du Président réélu Félix Tshisekedi. Déjà, en dehors du candidat Président de l’Assemblée nationale qui a remporté les primaires de l’Union sacrée de la nation, tous les autres candidats de cette plateforme politique devront se disputer les postes de 1er vice-président, 2ème  vice-président, questeur, questeur adjoint, rapporteur et rapporteur adjoint avec d’autres, toujours de l’Union sacrée, mais qui ne figurent pas dans le ticket validé par Augustin Kabuya, Jean-Pierre Bemba, Mboso, Bahati et Sama Lukonde.

Jackson Mutamba

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RDC : Jo M. Sekimonyo transmet un projet de révision constitutionnelle à Félix Tshisekedi !

*L’actuelle Constitution résulte d’un compromis politique entre des factions qui, autrefois, étaient engagées dans des conflits armés. Puis, cette même Constitution en vigueur depuis 2026 a été conçue et interprétée sous le prisme d’une expertise non seulement étrangère mais également, coloniale.  Et comme si cela ne suffisait pas, l’actuelle Constitution souffre d’un florilège de malformations congénitales qui, si souvent, sont à la base des lacunes importantes sur le plan économique et social en raison du fait qu’elle préconise des mesures vagues ou peu ambitieuses. D’ailleurs, elle manque de mécanismes robustes pour assurer la protection des citoyens face aux abus de l’Etat.

Pour toutes ces raisons, y compris pour tant d’autres raisons liées notamment, aux réformes structurelles envisagées à l’aune de ce nouveau mandat Présidentiel, Jo M. Sekimonyo, de sa propre initiative, a écrit un projet de révision constitutionnelle dont il a transmis une copie en date du 13 mai 2024 à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République, Chef de l’Etat.

Ainsi, sollicite-t-il de ce dernier un accompagnement sans nul doute soutenu pour l’aboutissement heureux de ce projet dont la portée est, à ses yeux, déterminante pour l’avenir de la RD. Congo.

Dans les faits, Jo M. Sekimonyo rappelle, en effet, qu’en reconnaissant la nécessité d’un gouvernement réactif et inclusif, le Président Félix Tshisekedi a déjà entendu les appels citoyens et, même, répondu, lui-même, en faveur de cette révision constitutionnelle qui permettrait de corriger, à coup sûr, les failles de la Constitution de 2006.

A son avis, cette correction complète offre l’opportunité de garantir que notre Constitution reflète véritablement les valeurs d’inclusivité, de justice et de progrès nécessaires à la transformation sociale ainsi qu’à l’essor économique de la RD. Congo.

Il précise, toutefois, qu’il ne serait pas question, lors de cet exercice, de changer, par exemple, les dispositions concernant le nombre, ni la durée du mandat présidentiel.

Par contre, cette proposition de révision constitutionnelle intègre les réformes essentielles visant à relever les défis majeurs sur le plan économique et social, tout en protégeant les droits fondamentaux et les intérêts vitaux de tous les citoyens congolais.

Pour atteindre cet objectif, il entend, enfin, soumettre ce projet de révision constitutionnelle au Constituant, après avoir, évidemment, récolté le nombre des signatures exigé comme préalable à cet exercice, à la fois, patriotique et démocratique.

LPM

 

RDC : Jo M. Sekimonyo transmet un projet de révision constitutionnelle à Félix Tshisekedi !
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