Depuis la ville de Genève où il s’est rendu pour participer à la 77ème Assemblée de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Serge Emmanuel Holenn a salué la mise en place du Gouvernement Suminwa pour accompagner la vision du Chef de l’Etat au cours de ce second quinquennat. Il a pris acte de son remplacement au poste de Vice-ministre de la Santé Publique et a souhaité plein succès à la nouvelle équipe, comme pour l’inviter à travailler sérieusement pour l’intérêt général de la population.
«De Genève où je représentais le pays à la 77ème assemblée de l'organisation mondiale de la santé, j'ai suivi la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale. Je tiens par la présente à exprimer toute ma profonde gratitude à Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI, Chef de l'état pour l'opportunité qu'il m'a offerte de servir le pays en tant que Vice-Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention au cours de cette dernière année. C'est avec un immense honneur et un dévouement sans faille que j'ai exercé mes fonctions au sein du gouvernement, contribuant ainsi à la promotion et à la protection de la santé publique de notre pays. Cette expérience a été enrichissante à bien des égards, et j'ai eu la chance de travailler aux côtés d'une équipe dévouée et compétente », a-t-il reconnu, dans une publication faite sur la toile. Serge Emmanuel Holenn est resté marqué par la volonté et la détermination du Président Tshisekedi à améliorer la situation du pays durant son passage à la magistrature suprême. Il a loué l’engagement du Chef de l’Etat envers le bien-être des congolais qui, désormais, constitue, pour lui, une sorte de boussole.
«Je tiens à souligner l'importance du leadership éclairé et la vision stratégique de Son Excellence Monsieur le Chef de l'état qui ont guidé mes actions tout au long de cette période. Son engagement envers le bien-être de nos concitoyens est une source d'inspiration pour nous tous, et j'ai été honoré de pouvoir contribuer, à mon modeste niveau, à la réalisation de nos objectifs communs. Je saisis cette occasion pour féliciter Son Excellence Roger KAMBA pour sa reconduction au ministère de la santé publique hygiène, prévention et prévoyance sociale et je lui souhaite un fructueux mandat », a souligné, depuis la Suisse, le Docteur Serge Emmanuel Holenn.
Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et médias, promet de nouvelles performances de grande classe pour contribuer à la mise en œuvre effective de la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il est convaincu que le Gouvernement de la République, que va diriger la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, dispose des ressources nécessaires pour répondre aux nombreux attentes de l’ensemble du peuple congolais durant ce nouveau quinquennat du Chef de l’Etat qui, du reste, a été placé sous le signe de la consolidation des acquis et de la mise en place des réformes acceptables. Ce mercredi 29 mai 2024, via son compte X, le Ministre Muyaya a exprimé sa gratitude envers le Président Tshisekedi et la Première Ministre Suminwa pour la marque de confiance dont il est bénéficiaire. Il a réaffirmé sa disponibilité, sa détermination et son engagement à servir dignement le pays et à poursuivre soigneusement la bataille du changement de narratif en RD. Congo. « Grand merci au Président de la République à la Première Ministre pour cette marque de confiance. Au service de la patrie avec plus d’intelligence, d’engagement et de confiance. L’histoire continue », peut-on lire sur son compte X. Patrick Muyaya garde son Ministère dans un contexte purement stratégique où la RDC fait face à une agression injuste dans sa partie Est. Son apport va considérablement permettre de tenir le front médiatique pour démasquer l’ennemi dans ses stratégies de maintenir un climat d’insécurité permanente au pays. Patrick Muyaya a également d’énormes défis à relever. Il devra parachever ce qu’il a posé comme jalons lors du premier mandat du Président Tshisekedi. Il est tenu au devoir de mettre en place une politique efficace qui va favoriser la mise en application de différentes recommandations des états généraux de la Communication et médias, pour permettre l’assainissement du paysage médiatique de la RD. Congo. Vivement le changement de narratif.
Les Anciens parlementaire de la RDC, toutes législatures confondues de 1960 à nos jours, proposent la révision de la Constitution à la place de changement de la Constitution
C’est ce qui ressort de leur déclaration déposée à notre organe de presse sous la signature de l’Honorable Lumuna Ndubu, Avocat de profession, Commissaire du peuple, Conseiller de la République, Sénateur, Vice-Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité du territoire, Vice-Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Honoraire, dignitaire d’Etat pour être chevalier de l’ordre national du léopard, Président du parti DP-RDC et écrivain auteur de l’ouvrage : « Le pouvoir constituant en RDC de 1960 à nos jours » trouvable à la Bibliothèque nationale, qui explique leur thèse comme suit :
DE LA TYPOLOGIE DES CONSTITUTIONS
En droit constitutionnel comparé, il existe trois types de Constitutions :
La charte octroyée,
La Constitution souple
La Constitution rigide.
La Charte octroyée : est une Constitution dont l’initiative d’élaboration, d’adoption et de révision relève de la compétence du monarque ou chef absolu qui initie, adopte et révise la constitution seule et à son gré l’impose au peuple. Aucun organe étatique ni peuple n’intervient dans les différentes phases d’élaboration de la constitution. Le chef de l’Etat forme seul le pouvoir constituant. Il est juge et partie, dirait-on en jargon judiciaire.
La Constitution rigide : Est celle pour la révision de laquelle, il est prévu une procédure complexe, particulière ou exceptionnelle.
La plupart des pays développés d’Europe, d’Amérique, ou d’Asie disposent chacun d’une constitution rigide.
DE L’EXPERIENCE DE LA RDC EN MATIERE CONSTITUTIONNELLE ET DE L’OPTION LEVEE POUR LA CONSTITUTION RIGIDE
Depuis son accession à l’indépendance le 30 juin 1960 jusqu’à nos jours, notre pays a expérimenté les trois types de constitutions susmentionnées et levée option pour la constitution rigide.
En effet, la RDC a vécu :
La charte octroyée sous le règne du Président Laurent Kabila qui a pris à ce sujet le Décret-loi constitutionnel n°003 du 27 Mai 1997 relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir en République Démocratique du Congo.
La constitution souple du 24 juin 1967, constitution dite par ironie constitution du MPR.
Rappelons que la constitution en cause a été révisée 17 fois au cours de 23 ans.
LE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION ACTUELLE NA PAS D’OBJET
Etant donné que notre pays a expérimenté tous les trois types de constitution qui existent dans le monde, tout chargement ou tentative de changement de la constitution n’a plus d’objet.
Elle est surabondante, superfétatoire.
Elle est de trop et inutile dirait le commun des hommes.
D.DE LA POSSIBILITE DE LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
La constitution actuelle peut cependant être révisée ou modifiée si l’intérêt supérieur du peuple congolais en dépend ou l’exige et ce sur base du principe juridique dit : Principe de non immuabilité des lois, selon lequel toute loi est susceptible de révision ou de modification si les circonstances l’exigent.
La constitution actuelle du 18 février 2006 prévoit à son article 2018 la révision constitutionnelle.
En guise d’exemple, l’article 10 de notre constitution relative à la nationalité congolaise qui est une et exclusive et qui ne peut être détenue concurremment avec aucune autre.
Cet article peut être modifié en consacrant l’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine tout en laissant à tout en citoyen congolais qui le désire d’acquérir la nationalité d’un autre pays sans perdre pour autant sa nationalité congolaise d’origine.
E. DE CONCLUSION
En guise de conclusion, les Anciens parlementaires de la RDC estiment objectivement que la constitution actuelle du pays, ne doit pas être changée, mais elle peut être révisée ou modifiée si la vie de la nation en dépend ou l’exige.
La problématique de la gestion de l'immatriculation des véhicules en République Démocratique du Congo devrait être classée parmi les priorités du Gouvernement Suminwa.
La proposition initiale d'offre spontanée soumise au Ministère des Finances en date 30 juillet 2021 par le consortium Uniplaques, dirigé par le groupe Serkas pour résoudre les problèmes d'immatriculation des véhicules et des insuffisances dans la chaîne de valeur des véhicules à travers un guichet unique Automobile c.à.d., d’une chaîne unique et particulière de traitement des dossiers et des véhicules effectués successivement par les services de l’Administration publique et du secteur privé de façon intégrée, à travers un réseau informatique intelligent qui permet la délivrance des documents administratifs sécurisés relatifs aux véhicules avec transparence et célérité a été tout bonnement ignorée par le Ministère des Finances (Nicolas Kazadi), contrairement à ce que les médias ont dépeint en présentant le Groupe Serkas comme étant en complicité avec le Cabinet du Ministre contre la DGI (Direction Générale des Impôts).
Le souci principal du groupe Serkas, qui est à l'origine de cet ambitieux projet de mise en place d'un guichet unique automobile en RDC, à travers cet article, est de répondre aux contre-vérités publiées par le média en ligne Ouragan.cd, en date du 03 Mai 2023, avant de faire comprendre au peuple congolais que la solution proposée actuellement par le Ministère des Finances, après que l'offre initiale spontanée du consortium Uniplaques ait été ignorée, en échange d'un appel d'offre international lancé sans données fiables, ne résoudrait pas durablement le problème d’immatriculation des véhicules de manière efficace, sur l'ensemble du territoire, commençant de la livraison de cartes rose ou grise, telle que l’on appelle sous d’autres cieux, et terminant par la pause effective de la plaque d’immatriculation afin de sécuriser les véhicules ou voitures en RDC, par le biais des plaques d'immatriculation.
Quelle est la différence entre ce qui a été proposé dans notre offre spontanée pour un Guichet unique automobile au 30 juillet 2021 et ce qui est en train d’être fait par le biais de cet appel d'offres ?
Le consortium mené par le groupe Serkas veut contribuer à la résolution d'un problème réel qui touche tous les Congolais, en ce qui cause le chaos vécu dans toutes nos grandes villes, à commencer par Kinshasa où l'identification ou l'immatriculation des véhicules est un cauchemar d’une part, et d’autre part, répondre à l'appel du Chef de l'Etat, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux Congolais citoyens de ce pays, pour les encourager à s'approprier l'économie de leur pays tout en jouant un rôle d'agent de changement.
La question de l'identification et immatriculation des véhicules, depuis les premiers importateurs dans le pays, jusqu'au dédouanement et à l'immatriculation, ainsi que les mutations entre les deux tout au long du cycle de vie du véhicule, reste un énorme gâchis dans ce pays. Il contribue massivement à la persistance des problèmes de sécurité ou des défis auxquels sont déjà confrontées d'autres régions du pays.
Le Consortium dirigé par le groupe Serkas avait entamé le processus en demandant officiellement au Directeur général de la DGI, en février 2021, bien avant que le ministre Nicolas Kazadi ne prenne ses fonctions, de mener une étude sur la chaîne des valeurs de l'immatriculation nationale des véhicules et de l'émission des plaques d'immatriculation par l'intermédiaire de la division véhicule de la DGI.
L’idée qui justifiait cette démarche ne consistait pas à vendre des plaques d'immatriculation. Il était plutôt question de résoudre en profondeur le problème qui affecte de nombreux autres domaines dans notre pays, tels que la fiscalité, la sécurité routière des véhicules sur nos routes, en apportant et en ’y appliquant un premier principe de réflexion (first principle thinking) afin de redéfinir l'expérience des utilisateurs en matière d'accès aux services publics, tout en s'appuyant sur des expériences similaires, d'autres pays qui ont été confrontés au même problème dans le passé.
Au cours de la période d'étude du consortium de quelques mois, c'est-à-dire de février à juin 2021, des voyages et des missions de partage d'expérience ont été effectués dans divers pays africains, à savoir la Côte d'Ivoire, le Niger, le Bénin, le Sénégal et l'Afrique du Sud, afin de comprendre comment les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui dans notre pays, la RDC, ont été profondément résolus dans certains des pays susmentionnés.
Nous avons donc visité la Cote D'ivoire Logistique, la société qui exécute une réforme bien documentée et qui exploite le programme BOT (Construire, exploiter et transférer) pour le Guichet Unique Automobile de Cote D'ivoire.
Nous avons également travaillé en étroite collaboration et partenariat stratégique avec SONILOGA, la société du secteur privé qui exécute le programme DFBOT (Design, Finance, Build, Operate and Transfer = concevoir, financer, construire, exploiter et transférer) pour le Guichet Unique Automobile du Niger.
Les études réalisées et l'expérience partagée avec les acteurs du secteur privé et du secteur public de ces pays respectifs nous ont permis de comprendre les similitudes de nos défis, mais nous ne nous en sommes pas arrêtés là.
Nous avons invité ces deux acteurs de la Côte d'Ivoire et du Niger c.à.d. SONILOGA et experts au Congo RDC, afin de leur donner une vision de première main de notre problème, de créer un terrain de comparaison et de les aider à comprendre les problèmes structurels sous-jacents à la chaîne de valeur de l'immatriculation des véhicules et de l'émission des plaques d'immatriculation dans notre pays, avec une ville échantillon, Kinshasa.
C'est à partir de ce processus que le concept de Guichet Unique Automobile pour le Congo RDC (GUAC)a été créé et soumis sous la forme d'une offre spontanée au gouvernement Congolais via le Ministère des Finances en juillet 2021, deux mois avant que le Ministère des Finances ne se présente au Conseil des Ministres le 10 septembre de la même année, lors du 19ème Conseil des Ministres, avec une proposition de réforme ou projet, visant à réorganiser l'écosystème ou la chaîne des valeurs de l'immatriculation des véhicules, en identifiant un acteur principal pour aider le gouvernement à réorganiser ladite chaîne de valeur.
Le Consortium a l'avantage de pouvoir présenter ses références en termes d'expérience dans le domaine de l'écosystème ou de la chaîne des valeurs de l'immatriculation des véhicules, depuis la rationalisation de l'importation des véhicules au niveau national, à travers ce concept du guichet unique automobile ou dédié aux véhicules, en passant par le dédouanement, le contrôle technique du véhicule qui permettra de déterminer ses valeurs fiscales etc.… c.à.d, une chaîne unique et particulière de traitement des dossiers et des véhicules effectués successivement par les services de l’Administration publique et du secteur privé de façon intégrée, à travers un réseau informatique intelligent qui permet la délivrance des documents administratifs sécurisés relatifs aux véhicules avec transparence et célérité.
La raison pour laquelle nous avons consulté nos partenaires stratégiques tout au long de la période des études, c'est-à-dire la SONILOGA et les experts qui se sont rendus à Kinshasa, était de partager leur savoir-faire en matière de réduction des risques et d'éviter une réforme mal mise en œuvre et un PPP mal exécuté en fin de compte…
Pendant leurs séjours à Kinshasa, M. Serge Kasanda Lusamba, le chef de file du consortium, et l'équipe d'experts ivoiriens et nigériens (du Niger), bien entendu invités par le consortium à ces missions de travail, ont rencontré l'ensemble des dirigeants de l'organisation étatique responsable de la chaîne des valeurs pour l'importation de véhicules, le dédouanement, l'identification, l'enregistrement des véhicules et la délivrance des plaques d'immatriculation.
Ayant commencé par le ministère de tutelle, à savoir le ministère des Finances, ils sont passés par le département des fraudes douanières sur les véhicules de la Direction générale des douanes et accises ou DGDA, et la division véhicules de la Direction générale des impôts, des services relevant du ministère des finances, et des décideurs clés de cette chaîne de valeurs spécifique, pour apprendre et avoir leur perspective respective des défis et leur point de vue sur le concept qui était bien venu comme la solution idéale, mais qui ne pouvait être mis en place qu'avec une réelle volonté politique.
Il convient de souligner que le consortium à l'origine du projet susmentionné de création du guichet unique automobile, s’est aussi assuré d’effectuer des voyages de travail entre la Côte d'Ivoire et le Niger pendant des mois, afin de rencontrer également les ministères responsables de ces pays (le ministère des transports et des communications, Finances qui gèrent cette chaîne des valeurs dans ces pays respectifs), en vue de recueillir les commentaires des décideurs publics et d'apprendre d'eux, tout en établissant le facteur clé de succès qui a conduit à la réalisation du Guichet Unique Automobile en tant qu'agrégateur physique et numérique de services publics et prive dans leurs pays.
Les résultats ont été concluants, avec des témoignages confirmant non seulement l'efficacité de ce projet, mais la perception exponentielle de revenus après le lancement de ces Guichets Uniques Automobile, tout en fournissant un écosystème robuste pour tous les services impliqués dans le contrôle routier et la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que l'application de l'état de droit sur les routes nationales.
En retour, les réunions avec les dirigeants de l'association des importateurs de véhicules, des agents de dédouanement, des responsables de la chaîne de valeur de l'immatriculation des véhicules et des plaques d'immatriculation, c'est-à-dire la DGI et la DGDA pour les services susmentionnés, se sont déroulées dans un climat de confiance au Niger et en Côte d’ivoire.
Le Consortium s’en est allé rencontrer ensuite en RDC le conseiller en matière d’investissement du chef de l'Etat, pour lui expliquer la pertinence du projet en termes de collecte et de sécurisation des recettes publiques, d'autant plus que l'investissement provient d'un investisseur congolais du secteur privé, investissant ses propres fonds et syndiquant des fonds provenant de banques locales et régionales.
Il convient de rappeler que le consortium, dans sa composition, dispose d'une expertise avérée dans ce domaine, avec plus de 150 années d'expérience accumulées, couvrant tous les risques identifiés comme possibles dans la chaîne des valeurs (des systèmes numériques de vérification en ligne des véhicules importés, au dédouanement et à l'immatriculation des véhicules, et même les technologies numériques de contrôle technique des véhicules) et ces entreprises formant le consortium sont des entreprises basées en Allemagne, en Afrique de l'Ouest (SONILOGA) (Côte d'Ivoire et Niger), et des entreprises de technologies des États-Unis et d'Israël.
Le consortium a accès à tous les financements, dont la source provient de ses fonds propres et du soutien bancaire fourni par une syndication de financements de banques locales et régionales.
Parmi les autres avantages, figure la possibilité de créer des emplois en RDC.
Dans ses installations physiques et l'écosystème numérique du Guichet Unique Automobile, la RDC pourra créer plus de cinq mille emplois directs et indirects dans un premier temps, et cela va évoluer au fur et mesure que la plateforme s’étendra sur toute l’étendue du territoire national.
La préoccupation majeure et le regret du consortium est que, malgré tous ces efforts menés par un homme d'affaires congolais et contribuable de ce pays, et surtout en réponse à l'appel du Président susmentionné c.à.d, être un acteur de changement dans son pays mais nous avons été ignorés par le ministère de tutelle de la RDC, avec une offre spontanée qui n'a jamais été suivie ou répondu, que ce soit favorablement ou défavorablement selon la loi, et nous sommes restés sur le qui-vive, ne sachant pas à qui s'adresser même après avoir écrit plusieurs fois aux autorités du marché des PPP, L’ARMP ou L’autorités de régulations de marches publics.
En d'autres termes, on peut dire que le dossier n'a jamais été recevable, ni non recevable selon les lois régissant le partenariat public-privé de 2018 en RDC, avec une perte de temps de 2021 à ce jour, s’évaluant a presqu’un quinquennat d'un Président de la République ou d'un mandat gouvernemental.
Ce geste est révélateur du discrédit que certaines Autorités du pays ont tendance à jeter sur les efforts d'amélioration du climat des affaires initiées par le Président de la République dans notre pays. Par ailleurs, il suscite des inquiétudes de la part d'un acteur ou opérateur économique congolais qui reste impuissant devant l'intention manifeste de certains congolais de bafouer leurs propres textes et résolutions, tels que la loi sur le partenariat public-privé de 2018 et la résolution du Conseil des Ministres du 10 septembre 2021, celle d'identifier un seul acteur principal pour les réorganisations du système d’immatriculation des véhicules en RDC.
Le Ministère des Finances a préféré scinder le marché en deux, ignorant complètement les règles du jeu et les aspects techniques de son fonctionnement. Ceci pose de sérieux problèmes opérationnels et multiplie les risques de dépendance vis-à-vis des fournisseurs extérieurs internationaux contre la résolution du conseil des ministres.
Par ailleurs, c’est l’expérience de l'utilisateur public de ce service qui est sacrifiée, alors que ce dernier aurait pu bénéficier d'un concept simple, et intégré, de guichet unique automobile organisé pour agréger et héberger tous les autres services sur un seul site, commençant du moment où le véhicule entre dans nos frontières, passant par son dédouanement et terminant par son immatriculation, ou placement de la plaque d'immatriculation, comme le montre l'image, ci-dessous :
Depuis 2022, le Ministère des Finances a préféré lancer un appel d'offre international sans données techniques précises et sans données statistiques fiables, ce qui en soi viole nos lois régissant le marché public, en particulier dans un appel d'offres international comme celui-ci, et crée ainsi une confusion entre le soumissionnaire jusqu'à ce jour, en 2024.
Ceci confirme le manque d'expertise de l'autorité contractante, qui est le Ministère des Finances, en la matière, laissant les adjudicataires et leurs partenaires dans une impasse qui ne semble pas avoir de solutions en vue, tant sur le plan technique qu'opérationnel, et qui ne répond en rien aux attentes des résolutions adoptées par le Conseil des Ministres le 10 septembre 2021.
Notre conseiller juridique, a pu constater de visu, de 2021 à aujourd'hui, comment notre gouvernement nous a fait faire des allers retours sur cet aspect et voici son point de vue sur le processus :
« La procédure menée à tâtons par l’autorité contractante, qui est le Ministère des finances, a vidé de toute sa substance le concept de délégation de service public, tel que régi par les lois et règlements actuellement en vigueur en République démocratique du Congo ».
Conclusion
En conclusion, le groupe Serkas, faussement accusé de collusion avec le Ministère des Finances pour contrecarrer la DGI, rejette toutes ces accusations et suggère que le gouvernement congolais reconsidère de suivre de près nos lois.
La procédure en cours fait courir beaucoup de risques aux investisseurs privés d'autant plus que le gouvernement n'investit pas d'argent dans ce projet.
Et pourquoi ne pas reconsidérer son offre spontanée avec le concept ou la proposition initiale du guichet unique automobile, qui prenait en compte l'ensemble de la chaîne des valeurs de l'immatriculation des véhicules, de l'importation au dédouanement en passant par l'immatriculation du véhicule et la délivrance de la plaque d'immatriculation, le tout en un seul lieu.
L'objectif de ce concept est de réunir tous les acteurs privés et publics impliqués dans la chaîne susmentionnée, dans un cadre et des conditions de travail appropriés pendant la durée du PPP qui sera en fin de compte entièrement restitué au gouvernement.
Pour un carrefour économique et continental comme le RDC avec neuf voisins comme l'Allemagne au centre de l'Europe, à l'heure de l'intégration régionale, le Guichet Unique Automobile reste la seule solution durable et le seul moyen pour que l'Etat puisse garantir la sécurité des biens et des personnes circulant sur le réseau routier national dans des véhicules bien identifiés et traçables.
Dans l'attente du résultat final des négociations en cours avec le Ministère des finances, le Consortium reste optimiste quant à l'implication du gouvernement et de toutes les autorités publiques du marché, pour que la décision finale prise par le Ministère des Finances ne reflète pas une solution politique, mais plutôt une solution durable et ce, dans le respect de nos lois, tout en encourageant les entreprises locales congolaises.
Chronologie de faits
Contexte et dates importantes
Février - juin 2021 : Etude de faisabilité ;
30 juillet 2021: Soumission de l’offre spontanée du Groupe SERKAS ;
10 septembre 2021 : Résolution du conseil des ministres ;
12 Novembre 2021: Réponse du Ministre des finances à la lettre et non à l’offre spontanée, nous demandant de rester attentifs pour concourir au côté des autres soumissionnaires a un appel d’offre à venir ;
27 Décembre 2021: Demande d’éclaircissement au ministre des finances, sur la recevabilité de l’offre spontanée du 30 juillet 2021 de la part du Groupe Serkas ;
28 Janvier 2022 : Accusé de réception de la DGI, à la lettre de demande d'éclaircissement des procédures légales sur la recevabilité de l'offre spontanée du 30 Juillet 2021, sur laquelle ils étaient en copie ;
23 Février 2022: saisine du Groupe Serkas a l’ARMP quant à la demande d'éclaircissement des procédures légales sur la recevabilité de l'offre spontanée du 30 Juillet 2021.
03 mars 2022: Lancement de l’avis d‘appel d’offre par le ministère des finances ;
19 Avril 2022: Autorisation aux prestataires de soumettre en tant que Groupement d’entreprises, avec Limitation de nombre d'entreprise à 2, et prolongation de la date de remise des dossiers des candidatures
04 May 2022: Date de soumission à L’appel d’offre pour la phase de préqualification.
02 Mars 2023: Notification de Pré-qualification de 6 Prestataires.
18 Mai 2023: Invitation de 7 Prestataires à soumettre leurs Offres pour la phase finale de sélection.
10 juillet 2023: Lettre du ministre des Finances modifiant les spécifications techniques contenues dans le Dossier d’Appel d’Offre.
24 Juillet 2023: Dépôts des offres.
22 Septembre 2023: Dépôts des informations Complémentaires à l’offre.
18 Novembre 2023: Notification de la visite des équipes du ministère des finances, dans les installations de nos partenaires en Allemagne.
29 Décembre 2023: Lettre de remerciement de la part du Groupe Serkas au Ministère des Finances, après leur visite.
02 Avril 2024: Notification d'attribution provisoire du contrat PPP relatif au projet d'implantation des unités locales de production des plaques d'immatriculation a 3 prestataires, dont Groupe Serkas.
Etude de faisabilité : Analyse des besoins
Diagnostic et états des lieux
Entretien et réunions avec tous les acteurs impliqués dans la chaine notamment :
Les dirigeants de l'association des importateurs de véhicules
Des agents de dédouanement
Des responsables de la chaîne de valeur de l'immatriculation des véhicules et des plaques d'immatriculation
Responsables de la DGI et la DGDA
Experts des plusieurs pays dont : Etats Unis d’Amérique, Israël, Allemagne, Afrique du Sud
Des usagers (propriétaires, vendeurs des véhicules, etc.)
Voyages dans la sous-région (Cote d’Ivoire, le Niger, le Togo, l’Afrique du Sud pour entretien et échanges d’expériences avec des responsables et acteurs du concept de Guichet Unique Automobile
Offre spontanée du Groupe SERKAS
30 juillet 2021 : le Groupe SERKAS soumissionnait une offre spontanée au ministère des finances dans un document de plus de 130 pages contenant les résultats de notre étude et analyse des besoins.
Intitulé de l’offre : « SOUMISSION D’UNE OFFRE SPONTANEES POUR UN PROJET DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE RELATIF A L’IDENTIFICATION, L’IMMATRICULATION DES VEHICULES ET GUICHET UNIQUE AUTOMOBILE – EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO »
Voici quelques points fondamentaux de l’offre du Groupe SERKAS
La prise en charge des véhicules au port de débarquement et aux frontières terrestres d'entrée sur le territoire national ;
Déterminer et enregistrer dans le système douanier la valeur imposable du véhicule ;
Développer un CMC électronique pour sécuriser le dédouanement et l'immatriculation des véhicules
Le matériau utilisé pour les plaques d'immatriculation est l'aluminium ;
N.B: Aucun retour reçu de la part du ministère des finances quant à cette offre spontanée, jusqu’à ce jour.
Résolution du conseil des ministres : Réorganisation du système d’immatriculation des véhicules
10 septembre 2021, les points fondamentaux retenus par le projet adopté lors de la dix-neuvième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la RD Congo :
L’implémentation des unités locales de production des plaques d’immatriculation avec l’avantage de réduire la dépendance aux prestataires extérieurs et de créer des nouveaux emplois
La responsabilisation d’un seul acteur pour l’ensemble du processus d’immatriculation des véhicules ;
La mise en place d’un mécanisme rapide avec la possibilité d’une immatriculation des véhicules dès la frontière avant la traversée du cordon douanier ;
03 mars 2022 Les spécifications techniques de l’appel d’offre
Les exigences de la ligne de production des plaques pour la mise en œuvre d’une unité de production performante et moderne sont les suivantes :
La presse d'emboutissage pour les plaques d‘immatriculation doit être : (i) rapide et robuste avec un temps de cycle compris entre 4 et 6 secondes, (ii) adaptée à de nombreux alliages d’aluminium (par ex. EN AW 1200 ou EN AW 1050), et (iii) d’une capacité de production minimale de 300 plaques par heure
Etc…
De ce qui précède, nous voulons attirer l’attention du public sur les similarités constatées entre l’offre présentée par le Groupe SERKAS 2 mois avant et la décision sur le projet de réorganisation du système d’immatriculation des véhicules adopté lors du conseil des ministres en septembre 2021.
Tournons les regards maintenant pour comprendre d’où vient l’énorme écart entre ce qui se fait actuellement et ce qui a été décidé par le conseil des ministres et les spécifications techniques contenues dans l’offre à propos.
Lettre du ministre des finances du 10 juillet 2023
Le 10/07/2023, dans une lettre adressée aux candidats présélectionnés, soit plus d’une année et demi depuis le lancement de l’appel d’offre et de façon unilatérale, il est triste et étonnant de constater qu’il est stipulé au point 2 : Les plaques d’immatriculation doivent être en plexiglass, etc…
Plus que ça, nous sommes surpris de voir que l’objet même du projet de partenariat public privé relatif à l’implantation des unités locales de production des plaques d’immatriculation des véhicules en République Démocratique du Congo est en train de subir des changements fondamentaux de manière verbale par la suppression des acticités du projets qui devaient consacrer le changement pour aboutir à la réorganisation du système d’immatriculation des véhicules telle que décidée par le gouvernement.
Le groupe Serkas se réserve le droit d’initier toute procédure légale appropriée pour que les lois et règlements soient strictement observés.
Félix Tshisekedi, le Chef de l’Etat réélu, le 20 décembre 2023
Judith Suminwa Tuluka, la Première femme congolaise à être nommée au poste de Premier Ministre en RDC, le 1er avril 2024
Mauvais décor
La Province du Maniema n’est ni représentée au Bureau de l’Assemblée Nationale, ni au Gouvernement de Judith Suminwa Tuluka dont la publication est intervenue, dès les premières heures de ce mercredi 29 mai 2024.
Et, pourtant : ‘’Notre pays est confronté à plusieurs défis à relever où tous les secteurs de la vie nationale sont devenus prioritaires. D’où, la nécessité de la conjugaison des efforts de toutes les Provinces pour la réussite de la cohésion nationale’’, écrivent les Députés du Maniema, dans une Déclaration Politique concoctée à chaud, en guise de réaction à la composition morphologique de l’actuelle équipe gouvernementale qui s’apprête, du reste, à récupérer l’essentiel des arcanes du pouvoir Exécutif Central, pour aider le Président de la République, Félix Tshisekedi, le réélu du 20 décembre 2024, à mettre en œuvre son ambitieuse vision consistant à assurer l’Unité, la sécurité et la prospérité pour tous les citoyens, tout au long de son tout nouveau mandat.
La Province du Maniema exclue ou oubliée ?
Voilà pourquoi, les élus du Maniema, conscients du danger que comporte toute éventuelle exclusion de leur Province alors que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa quête de la paix, de la concorde et, surtout, dans souci de préserver l’unité et d’assurer la protection de l’intangibilité des frontières de la RD. Congo doit, en principe, miser sur la participation efficiente de tous les congolais, toutes provinces confondues, pour conjurer toutes les crises, y compris celle liée notamment, à la situation préoccupante dont l’Est devient, depuis plusieurs décennies, le ventre mou de la bouillabaisse, de la turpitude des armes, du désordre et du désastre orchestré par des pays voisins via leurs légats du M23 et consorts.
Où est Félix Tshisekedi ?
Ainsi, ces élus du Maniema, une dizaine, selon cette Déclaration Politique, s’en remettent-ils à la sagesse de Félix Antoine Tshisekedi, lui qui est le Garant de la paix, de la bonne marche et de la stabilité institutionnelle et, en même temps, le symbole de la sacralité de l’image de marque ainsi que de la grandeur de la RD. Congo, pour la représentation de leur Province au Gouvernement Central ainsi que dans les autres pouvoirs constitués pour la gestion harmonieuse de la Res Publica.
Félix Tshisekedi, le Chef de l’Etat réélu, le 20 décembre 2023
Judith Suminwa Tuluka, la Première femme congolaise à être nommée au poste de Premier Ministre en RDC, le 1er avril 2024
Mauvais décor
La Province du Maniema n’est ni représentée au Bureau de l’Assemblée Nationale, ni au Gouvernement de Judith Suminwa Tuluka dont la publication est intervenue, dès les premières heures de ce mercredi 29 mai 2024.
Et, pourtant : ‘’Notre pays est confronté à plusieurs défis à relever où tous les secteurs de la vie nationale sont devenus prioritaires. D’où, la nécessité de la conjugaison des efforts de toutes les Provinces pour la réussite de la cohésion nationale’’, écrivent les Députés du Maniema, dans une Déclaration Politique concoctée à chaud, en guise de réaction à la composition morphologique de l’actuelle équipe gouvernementale qui s’apprête, du reste, à récupérer l’essentiel des arcanes du pouvoir Exécutif Central, pour aider le Président de la République, Félix Tshisekedi, le réélu du 20 décembre 2024, à mettre en œuvre son ambitieuse vision consistant à assurer l’Unité, la sécurité et la prospérité pour tous les citoyens, tout au long de son tout nouveau mandat.
La Province du Maniema exclue ou oubliée ?
Voilà pourquoi, les élus du Maniema, conscients du danger que comporte toute éventuelle exclusion de leur Province alors que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa quête de la paix, de la concorde et, surtout, dans souci de préserver l’unité et d’assurer la protection de l’intangibilité des frontières de la RD. Congo doit, en principe, miser sur la participation efficiente de tous les congolais, toutes provinces confondues, pour conjurer toutes les crises, y compris celle liée notamment, à la situation préoccupante dont l’Est devient, depuis plusieurs décennies, le ventre mou de la bouillabaisse, de la turpitude des armes, du désordre et du désastre orchestré par des pays voisins via leurs légats du M23 et consorts.
Où est Félix Tshisekedi ?
Ainsi, ces élus du Maniema, une dizaine, selon cette Déclaration Politique, s’en remettent-ils à la sagesse de Félix Antoine Tshisekedi, lui qui est le Garant de la paix, de la bonne marche et de la stabilité institutionnelle et, en même temps, le symbole de la sacralité de l’image de marque ainsi que de la grandeur de la RD. Congo, pour la représentation de leur Province au Gouvernement Central ainsi que dans les autres pouvoirs constitués pour la gestion harmonieuse de la Res Publica.
La République démocratique du Congo est invitée à participer à la 9ème édition du Forum Chine-Afrique, a indiqué, au cours d’une audience, Lin Yuxi, envoyé spécial de Xi Jinping, au Président de la République, Félix Tshisekedi, ce mardi à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa. Lin Yuxi était à la tête d’une forte délégation chinoise constituée notamment, de l’Ambassadeur de la Chine en poste à Kinshasa. L’Ambassadeur de la RDC en chine, François Balumuene, a accompagné cette délégation auprès du Chef de l’Etat. La neuvième édition du Forum Chine-Afrique se tiendra au mois de septembre prochain à Pékin, la capitale chinoise, et connaitra la participation de plusieurs pays africains. Cette rencontre de haut niveau intervient dans un contexte où la Chine tient à renforcer sa coopération avec les autres pays du globe dans le cadre de l’Initiative ‘’La Ceinture et la Route’’, mise en place par le Président Xi Jinping, depuis 2013, pour accélérer le destin partagé de l’humanité dans différents domaines. « Nous allons travailler ensemble pour discuter sur l’amitié, la coopération et le développement », a rassuré Lin Yuxi, au sortir de l’audience. Lancé en 2000, le Forum Chine-Afrique est un mécanisme de coopération entre la Chine et les pays.
Voici le communiqué (27/05/2024) de presse du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères (AE) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;
Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une Guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR);
Face à une situation intolérable caractérisée par une grave violation de la souveraineté de son Etat contrairement à la Charte de l’ONU et aux principes du Droit International axés sur l’égalité de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures, le Ministère des AE de la RPDC déclare ce qui suit:
Ce 27 mai, le Sommet Trilatéral (9ème depuis 2008, NDLR) ROK-Japon-Chine (représenté par 01 Président et 02 1ers Ministres, NDLR) tenu sous les auspices de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord - qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) a publié une Déclaration Conjointe sur;
le maintien de la paix et de la stabilité de la Péninsule coréenne (RPDC + ROK) et de ses environs
la dénucléarisation de celle-ci.
Quant à la ROK, elle aggrave, de plus en plus, la sécurité de la Péninsule coréenne et de la Région d’Asie du Nord-Est en se démenant avec frénésie pour le renforcement de son alliance militaire agressive avec les forces d’hégémonie de l’extérieur de la Région. Mais, voilà qu’elle parle de la «dénucléarisation», de la «paix» et de la «stabilité». C’est une moquerie et une tromperie à l’égard des autres Pays de la Région et de la Communauté internationale.
Le Ministère des AE de la RPDC condamne, fermement, cette grave provocation politique perpétrée dans une conférence internationale sous l’égide de la ROK au mépris du statut constitutionnel de la RPDC, en la considérant comme;
un défi ouvert à la souveraineté de celle-ci
une violente ingérence dans les affaires intérieures de son Etat.
Le fait que la ROK la plus hostile à la RPDC tente de nous imposer un acte anticonstitutionnel en niant notre souveraineté est une insulte tout à fait intolérable et une déclaration de guerre contre notre Pays.
Les menaces nucléaires des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) ayant persisté durant plus d’un demi-siècle a entraîné l’acquisition par la RPDC d’un potentiel nucléaire. De même, les actes d’hostilité et le chantage militaire des USA et de la ROK ont constitué un facteur décisif nous incitant au renforcement constant de nos forces armées nucléaires. C’est une vérité et une histoire indéniables. Dans toute la Région d’Asie-Pacifique y compris la Péninsule coréenne;
existent les blocs militaires variés sous la houlette des USA
fonctionne le NCG (ou Nuclear Consultative Group ou groupe de consultation nucléaire depuis 2023, NDLR) destiné à l’utilisation des armes nucléaires contre la RPDC.
En outre, les exercices de guerre d’agression des USA et des Pays à leur remorque ne cessent de s’effectuer, menaçant la paix et la stabilité de la Région. Parler d’on ne sait quelle dénucléarisation dans cette situation critique, cela ne conduira qu’à une Crise nucléaire et non à la paix ni à la stabilité. La dénucléarisation de la Péninsule coréenne signifie un vide de la force et un rapprochement de la guerre. Une sorte de la «Dénucléarisation Complète de la Péninsule Coréenne» (initiée par les USA en 2003, NDLR) a déjà disparu sur les plans théorique, pratique et physique. La RPDC;
sauvegardera, avec sûreté, la dignité et la souveraineté de l’Etat et du Peuple ainsi que sa Constitution (les conditions d’utilisation des armes nucléaires spécifiées dans la Loi promulguée -08/09/2022- par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC et constituée des 11 articles minutieusement détaillés sur la Politique des Forces Nucléaires de la RPDC, dont la doctrine -Article 6/Alinéa 1- permet l’exécution des procédures d’action nécessaires au cas où une attaque nucléaire est lancée contre la RPDC ou s’il est jugé que l’utilisation des armes nucléaires contre celui-ci est imminente, NDLR) contre toute tentative des forces ennemies de nier sa souveraineté absolue
consentira des efforts de haute importance pour la mise en place d’une nouvelle structure dynamique de la Région, basée sur la justice et l’équité.
Lina Ekomo, médiatrice et militante pour l'égalité des sexes en République centrafricaine, prend la parole lors d'une table ronde virtuelle sur les femmes, la paix et la sécurité (photo d'archives).
Des hauts responsables des Nations Unies ont plaidé mardi pour le renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans les processus de paix, lors d’un débat ministériel organisé par le Conseil de sécurité de l’ONU sur cette question.
La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, a déploré la violence subie par les femmes, sous ses formes les plus cruelles, qui est une caractéristique de pratiquement toutes les guerres.
Femmes afghanes privées de leurs droits
Présentant le dernier rapport biennal du Secrétaire général de l’ONU couvrant la période allant de janvier 2022 à décembre 2023, Mme DiCarlo a évoqué sa récente visite en Afghanistan, où le sort des femmes est un exemple criant du terrain perdu en matière de droits humains.
« Les femmes et les filles afghanes sont systématiquement privées de leurs droits et de leur dignité dans de nombreux domaines de la vie, y compris l’éducation », a-t-elle dénoncé. Ces femmes rencontrées à Kaboul lui ont fait part de leurs aspirations et de leurs rêves : la même éducation que les hommes, l’égalité des chances en matière d’emploi et la liberté de choisir leur avenir.
Mais, l’Afghanistan n’est pas le seul pays où les femmes se heurtent à des obstacles qui les empêchent de participer sur un pied d’égalité avec les hommes, a regretté la haute fonctionnaire, citant de nombreuses régions où les engagements en matière d’égalité entre les hommes et les femmes sont ignorés, voire annulés.
A cet égard, elle a rappelé que dans le Nouvel Agenda pour la paix, le Secrétaire général a appelé au démantèlement des structures de pouvoir patriarcales. « En fin de compte, il s’agit d’une vision simple, celle de surmonter les obstacles qui empêchent les femmes de contribuer pleinement à la société ».
Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, lors d'une réunion du Conseil de sécurité.
Résolution 1325
Saluant le fait que plus de 100 pays de toutes les régions ont élaboré des plans nationaux pour mettre en œuvre la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité, Mme DiCarlo a appelé d’autres pays à se joindre à cet appel.
Les processus de paix menés par l’ONU encouragent une solide représentation des femmes. Elle en a voulu pour preuve que les 30% des membres du Comité constitutionnel syrien, par exemple, sont des femmes. Et les femmes représentent 43% des équipes de médiation de l’ONU. Dans les processus de paix menés par d’autres et auxquels l’ONU apporte un certain soutien, le pourcentage n’est souvent pas aussi élevé, a-t-elle toutefois déploré.
S’agissant des jeunes, Mme DiCarlo a estimé qu’ils méritent d’avoir la possibilité de façonner leur avenir, car ils ne sont pas des « adultes en devenir ». Ce sont des êtres humains à part entière qui ont des espoirs, des aspirations, des idées et de l’énergie à revendre, a-t-elle souligné. À cet égard, elle est revenue sur les recommandations contenues dans le troisième rapport du Secrétaire général sur la jeunesse, la paix et la sécurité visant à favoriser les progrès urgents en matière d’inclusion des jeunes qui doivent pouvoir participer en toute sécurité aux processus de paix et aux activités électorales.
Cependant, a nuancé Mme DiCarlo, le rapport pointe la méfiance croissante des jeunes à l’égard des institutions de gouvernance et des processus électoraux. Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), 82% des jeunes de 65 pays déclarent que la violence électorale entrave leur participation.
Encourager les jeunes à s’impliquer
C’est pourquoi elle a souligné l’importance d’encourager de manière concrète les jeunes à s’engager dans la politique et le rétablissement de la paix, car à travers cette voie les gouvernements peuvent renforcer la solidarité entre les différentes générations et rétablir la confiance dans les institutions.
Mme DiCarlo a aussi mis en exergue le rôle des jeunes femmes et des jeunes hommes en tant que défenseurs de l’environnement, dirigeants communautaires, activistes, mobilisateurs et artisans de la paix qui doivent être reconnus et encouragés.
De son côté, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Bahous, a souligné que les souffrances des femmes en temps de conflit ne sont pas de leur fait, avant de mentionner certains progrès.
L’an dernier, des femmes ont participé à 79 processus de réconciliation, tandis que la mobilisation des femmes se poursuit en Afghanistan. Elle a souligné l’importance du dialogue intergénérationnel dans les pays en proie à un conflit pour surmonter les entraves à la participation politique et sociale des jeunes femmes. « Il faut briser les structures de pouvoir et les normes qui écartent les femmes ».
Besoin de mesures concrètes
La cheffe d’ONU Femmes a dévoilé trois priorités, la première étant la participation renforcée des jeunes femmes aux processus de décision. Pour cela, nous avons besoin de mesures concrètes, comme des quotas, a précisé Mme Bahous, en appelant à ne pas se contenter de « vaines paroles ».
La lutte contre la haine et la désinformation est la seconde priorité. Le champ de bataille est Internet, a-t-elle dit, en ajoutant que cette lutte pourrait être perdue sans une action énergique.
Enfin, elle a demandé que les jeunes femmes soient mieux représentées dans les parlements, puisque moins de 1% des parlementaires dans le monde sont des jeunes femmes.
Pour sa part, le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier a présenté au Conseil de sécurité le troisième rapport du Secrétaire général sur la jeunesse, la paix et la sécurité. Ce rapport évalue de manière globale les progrès du programme jeunesse, paix et sécurité et de ses cinq piliers clefs, a-t-il précisé, reconnaissant que beaucoup reste à faire.
Initiatives de jeunes
Le haut fonctionnaire a cependant fait état de progrès dans la mobilisation des jeunes pour la paix. Ils continuent de créer leurs propres mouvements et démontrent leur capacité d’action et leur leadership croissants à travers le monde, s’est-il félicité, avant de citer des initiatives de jeunes en Syrie, au Soudan, en Somalie ou encore dans des camps de réfugiés au Tchad.
Il a également noté des avancées dans l’institutionnalisation de l’engagement significatif des jeunes à l’ONU, avec notamment la création du Bureau des Nations Unies pour la jeunesse. Il faut à présent traduire les politiques en actions concrètes, en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté, a plaidé M. Paullier.
Dans un contexte de discriminations multiples et de rétrécissement de l’espace civique, le Sous-Secrétaire général a constaté que les jeunes sont la cible privilégiée des menaces numériques, alimentées par les réseaux sociaux. Ces menaces ont accru la propagation des discours de haine, de la désinformation et du harcèlement sexuel, a-t-il dénoncé, observant que les jeunes femmes et les filles, en particulier celles qui sont handicapées et issues de communautés marginalisées, courent un risque accru de violence.
Pour répondre à ces problèmes de protection, l’ONU et les organisations de la société civile ont pris des mesures spécifiques à chaque pays, a-t-il indiqué, évoquant par exemple le réseau d’alerte communautaire mis en place par la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) avec des dirigeants de la jeunesse.
A l’approche du dixième anniversaire du programme jeunesse, paix et sécurité et de la résolution 2250 (2015), M. Paullier a formulé plusieurs recommandations, à commencer par l’organisation chaque année d’un débat public au Conseil de sécurité sur cette question.
Il a ensuite demandé d’accroître les possibilités offertes aux jeunes de participer aux délibérations du Conseil et aux visites de pays, ce qui implique de revoir les méthodes de travail de l’organe et de garantir des protocoles de protection pour encadrer la participation des jeunes intervenants.
Il a également souhaité que le Conseil continue de renforcer les éléments du programme jeunesse, paix et sécurité dans le cadre du renouvellement des mandats des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales.
L’histoire inspirante de quatre jeunes Congolaises
En tant que jeune ambassadrice pour la paix de l’Union Africaine pour la région de l’Afrique de l’Ouest, Simone Mbode Diouf, a confié être la « preuve vivante » que les institutions internationales et régionales peuvent choisir de faire confiance à l’expertise et au leadership des jeunes femmes en les plaçant au-devant de la scène mondiale.
Pour mettre en lumière le travail « incroyable » que les jeunes femmes artisanes de paix accomplissent chaque jour sur le continent africain, Mme Diouf a souhaité partager l’histoire inspirante de quatre jeunes Congolaises avec lesquelles elle a eu le privilège de collaborer en République démocratique du Congo (RDC).
Tout d’abord, Nora et Marie Rose ont dirigé le Secrétariat technique national, créé par le gouvernement de la RDC pour promouvoir la mise en œuvre au niveau national de la résolution 2250 (2015).
Grâce à leur leadership, la RDC a créé son premier plan d’action national sur la jeunesse, la paix et la sécurité en août 2022. Ensuite, Émilie et Esther, les coordinatrices des réseaux « Jeunes Femmes Leaders pour la Paix » au Nord et au Sud-Kivu, ont, malgré un contexte sécuritaire difficile marqué par la guerre, veillé à ce que le plan d’action national prenne en compte les besoins spécifiques des jeunes en matière de genre.
Nora, Marie Rose, Émilie et Esther ne sont pas seules, a assuré la représentante. Comme elles, de nombreuses jeunes femmes à travers l’Afrique se consacrent à relever les défis qui affectent leur avenir, tels que les changements climatiques, la résurgence des conflits, l’extrémisme violent, la marginalisation politique, la violence sexuelle liée aux conflits et le manque d’opportunités économiques.
Pour paraphraser feu Mungul Diaka : « muntu kutina ve ! » (« Que personne ne se défile ! »). Car, si les raisons recherchées pour réviser ou changer la Constitution portent sur les questions allant à la nationalité à la durée du mandat présidentiel en passant par la territoriale des originaires, persistance des groupes armés, l’agression, la corruption, prolifération des partis politiques, les crises sur le tracé frontalier, etc., il faut d’abord procéder à la relecture du bilan de ces 20 dernières années. Seul un forum national s’offre en cadre indiqué. Cela relève de la logique élémentaire…
‘’IL EST POSSIBLE D’EN ARRIVER À UNE « ONZE NATIONALE ‘’
En 64 ans (bientôt) d'indépendance, la RDC en est déjà à sa 10ème Constitution :
-la 1ère en 1960 (héritée de la colonisation) ;
-la 2ème en 1964 (Conférence constitutionnelle de Luluabourg/Kananga) ;
-la 3ème en 1967 (après coup d’Etat de 1965) ;
- la 4ème en 1990 (après proclamation de la libéralisation politique ou dissolution du Mpr Parti-Etat) ;
-la 5ème en 1992 (Conférence nationale souveraine) ;
-la 6ème en 1993 (Conclave politique de Kinshasa) ;
-la 7ème en 1994 (3ème voie, ni Cns, ni Cpk) ;
-la 8ème en 1997 (Pouvoir Afdl sous Laurent-Désiré Kabila) ;
-la 9ème en 2003 (Transition 1+4 issue du Dialogue intercongolais) et
- la 10ème en 2006 (issue du Dialogue intercongolais).
Avec l’initiative en cours, il est possible d’en arriver à une « Onze nationale ».
LA QUESTION ESSENTIELLE SE POSE EN TERMES DE CADRE
Au regard de ce qui précède, deux enseignements sont à tirer :
-primo, l'existence de deux types de rédaction de la Constitution. Ceux rédigés en commissions mises en place par le Pouvoir ou au cours d'un forum national ;
-secundo, l'existence de deux formes d’approbation et de validation. L’une par référendum, l’autre sans référendum.
Les Constitutions de 1960, 1967, 1990 et 1997 n'ont pas été écrites au cours d'un dialogue ; par contre, celles de 1964 (Luluabourg), 1992 (Conférence nationale souveraine), 1993 (Conclave politique de Kinshasa, 1994 (Négociations de l’hôtel Intercontinental) ainsi que de 2003 et 2005 (Dialogue intercongolais) l'ont été.
En termes de participation, certaines de ces assises ont bénéficié de la participation d’un grand nombre de forces politiques et sociales, d’autres non. *Au moins, la Cns et le Dic ont fait exception en incluant près de 90 % de ces forces.
Il y a lieu de relever cette évidence : à l'exception des deux dernières Constitutions (2003 et 2006), le texte issu de la Conférence constitutionnelle de Luluabourg en 1964 n'a pas été entièrement appliqué puisque bloqué par le coup d'Etat de Mobutu en 1965, tandis que celui issu de la CNS en 1992 n'a même pas été appliqué, le maréchal ayant refusé de le promulguer.
Dans le contexte actuel, réviser ou changer de Constitution n'est pas un problème, ni le problème. Etant faillible, toute œuvre humaine est perfectible.
La question essentielle se pose plutôt en termes de cadre. Faut-il une rédaction, une approbation et une validation en *Commission* (comme pour les Constitutions de 1960, 1965 et 1997), quitte à recourir ou non au référendum ? Ou plutôt une rédaction en conférence nationale ou en *dialogue national* (comme pour les Constitutions de 1964, 1992, 2003 et 2006) !
Pour paraphraser feu Mungul Diaka : « muntu kutina ve ! » (« Que personne ne se défile ! »).
ENVISAGER LA RE-FONDATION DE LA RDC
En reprenant les raisons avancées par plusieurs pro-révision ou pro-changement de Constitution, le choix clair est celui d'un nouveau forum national.
Parmi ces raisons, il y a le débat passionné autour de la nationalité, la prolifération des partis politiques, la territoriale des originaires, le népotisme, l’agression, la corruption, les groupes armés, les détournements des deniers publics, la durée du mandat présidentiel, l’abandon partiel du territoire national, la mise en place laborieuse des institutions, l’application difficile de la gratuité, les violations observées autour des Droits humains, les crises relatives au tracé frontalier, etc.
A partir de cet instant, une interrogation s’impose : doit-on se limiter à la révision ou au changement de la Constitution ou devrait-on envisager la re-fondation même de la RDC !
La réponse raisonnable plaide pour celle-ci, c’est-à-dire pour un forum national ; peu importe l’appellation à adopter : Conférence nationale, Dialogue national, Etats généraux de la République, Concertations nationales, Consultations nationales etc.
Pour re-paraphraser feu Mungul Diaka : « Muntu kutina ve !», chaque dialogue ayant évidemment sa dynamique. Celle du régime Udps est déterminante en ce qu'elle décidera de l'existence même du pays sous oxygène...
Echanges fructueux entre le Conseil d’Administration de la Société Nationale d'Electricité, SNEL SA, qu'a accompagné son Directeur Général en la personne de M. Fabrice Lusinde ce mardi 27 mai au Palais du Peuple avec le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe.
Soutien et accompagnement de l'Assemblée Nationale sollicités
Une délégation de la Société Nationale d'Electricité, SNEL SA, a rencontré le Président de l'Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, dans le cadre d'une discussion sur l'état et le fonctionnement de l'entreprise.
Cette rencontre a été l'occasion pour les représentants de la SNEL de solliciter le soutien et l’accompagnement de la chambre basse du parlement dans l'accomplissement de ses missions régaliennes.
La délégation, composée du Président du Conseil d'Administration, Luc Badibanga, du Directeur Général, Fabrice Lusinde, ainsi que de quelques administrateurs de l'entreprise, a exprimé son désir de bénéficier de l'accompagnement de l'Assemblée Nationale pour améliorer la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l'énergie électrique.
Selon le Directeur Général de la SNEL, cette rencontre visait à discuter de la manière dont l'entreprise compte répondre aux préoccupations des populations concernant l'amélioration de la desserte en électricité.
Le président Vital Kamerhe a, quant à lui, recommandé à l'équipe dirigeante de la SNEL de préparer un mémo détaillant leurs principales préoccupations et attentes, qui devrait lui être adressé.
«Nous avons été invités à préparer un mémo à adresser au président de l'Assemblée Nationale. Demain, lors de notre réunion du Conseil d'Administration de la SNEL, nous élaborerons ce mémo en mettant en avant nos principales préoccupations et attentes pour lesquelles nous sollicitons le soutien de l'Assemblée Nationale », a déclaré Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL.
‘’Cette démarche témoigne de l'importance cruciale de l'énergie électrique pour le développement socio-économique du pays, et de la volonté de la SNEL de travailler en étroite collaboration avec les institutions nationales pour répondre aux besoins énergétiques de la population’’, a-t-il ajouté.
Guylain Nyembo quitte la Direction de Cabinet du Chef de l’Etat et s’occupera, désormais, du Plan
Jean-Pierre Bemba devient le nouveau VPM aux Transports
Jean-Pierre Lihau maintenu à la Fonction Publique
Daniel Mukoko Samba devient le VPM à l’Economie Nationale
*Guerre dans l’Est à l’effet de provoquer une strangulation. Misère sociale sans cesse croissante. Inflation et, même, la stagflation qui ont atteint le paroxysme. Travail au ralenti et navigation à vue. Corruption endémique et systémique dans le fonctionnement du corpus institutionnel. Train de vie élevé des animateurs des principales Institutions. Comment réduire la fracture sociale et assurer le devenir des millions des congolais, par une répartition équitable et équilibrée du revenu national ? Comment et où trouver des moyens pour la relance de la production interne et garantir la diversification de l’économie nationale ? Comment sauver les entreprises du Portefeuille de l’Etat dont l’état de santé est devenu comateux ? Comment redorer le blason terni de la justice et matérialiser, de manière pérenne, la gratuité de l’enseignement ? Face au changement climatique, la RD. Congo, pays-solution, peut-elle sortir, elle-même, des affres de la menace planétaire et des calamités naturelles pour réussir sa propre transition écologique, énergétique, afin d’accéder aux bienfaits de l’économie verte ? Et, les sports et la culture, comment maintenir la dragée haute dans le contexte d’aujourd’hui marqué essentiellement par la délinquance juvénile et la recherche effrénée, par la jeunesse, du gain facile ? Judith Suminwa Tuluka et sa nouvelle équipe ont là, en tout cas, des multiples défis à relever. La coordination des actions ainsi que la cohésion gouvernementale s’imposent ! D’ailleurs, la réussite du deuxième mandat de Félix Tshisekedi dont l’installation de nouvelles institutions aura déjà bouffé plusieurs mois dans le vide, en dépend étroitement. D’où, la nécessité de rafistoler un programme d’action à la hauteur de toutes les ambitions, pour convaincre les Députés Nationaux, lors de l’imminente investiture, et passer résolument aux actes tant attendus, depuis le 20 janvier 2024, le jour où Félix Tshisekedi s’est fixé, lui-même, six engagements majeurs vis-à-vis de la nation et du monde.
Nouvelle morphologie
Au total, 54 membres constituent l’ossature de ce tout nouveau gouvernement dont Judith Suminwa Tuluka, nommée au poste de Premier Ministre, depuis le 1er avril 2024, est chargée d’en assurer le pilotage en vertu de son Programme d’action qui, sans nul doute, devrait être calquée sur les lignes boulevardières de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Décryptage
Ainsi, six Vice-Premiers Ministres ont-ils été nommés au terme de l’Ordonnance lue, ce mercredi 29 mai 2024, vers les petites heures du matin sur les antennes de la Rtnc.
Jacquemain Shabani à l’Intérieur, Guy Kabongo à la Défense et Guylain Nyembo quitte la Direction de Cabinet du Chef de l’Etat et s’occupera, désormais, du Plan. Jean-Pierre Bemba devient le nouveau VPM aux Transports. Jean-Pierre Lihau maintenu à la Fonction Publique. Daniel Mukoko Samba devient le VPM à l’Economie Nationale. Neuf Ministres d’Etat. Aimé Boji au Budget. Affaires Foncières à Acacia Bandubola. Développement Rural à Muhindo Nzangi.
Alexis Gisaro garde les Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction. Aimé Boji au Budget. Guy Loando Mboyo maintenu à l’Aménagement du Territoire. Quatre Ministres Délégués dont Irène Esambo. Plusieurs Ministres et Vice-Ministres ont été également nommés. Doudou Fuamba aux Finances, un tout nouveau visage, a succède à Nicolas Kazadi.
Aux Mines, Kizito prend le poste et remplace Mme Antoine N’Samba Kalamabayi, Patrick Muyaya reconduit à la Communication et Médias. Jean-Lucien Bussa Tongba au Portefeuille. Eve Bazaïba à l’Environnement. Sakombi Molendo aux Hydrocarbures. Roger Kamba à la Santé Publique. Gilbert Kabamba à la Recherche Scientifique. Julien Paluku au Commerce Extérieur. Intégration Régionale, Didier Manzenga revient aux affaires.
Au Genre, Famille et Enfants, Mme Léonie Kandolo fait son entrée au gouvernement. Jean-Pierre Tshimanga Buana est placé au Ministère de Pêche et Elevage.
Tandis qu’à la Culture, Mme Yollande Elebe remplace Catherine Katungu Furaha. Acacia Bandubola aux Affaires Foncières. Tenge te Litho aux Ressources Hydrauliques. Didier Budimbu aux Sports.
Elysé Bokumuana reste Vice-Ministre du Budget.
Oneige N’sele est et reste Vice-Ministre des Finances. Wivine Moleko reste à son poste de Vice-Ministre aux Hydrocarbures.
Godard Motemona est, quant à lui, nommé Vice-Ministre des Mines.
Marcel Ngoyi
Liste complète
-Vice-Premiers Ministres :
Intérieur : Jacquemain Shabani
Transports : Jean-Pierre Bemba Gombo
Défense : Guy Kabongo Mwadiamvita
Economie : Daniel Mukoko Samba
Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau
Plan : Guylain Nyembo
-Ministres d’Etat :
Justice et Garde des Sceaux : Constant Mutamba
Agriculture : Grégoire Mutshayi
Affaires étrangères : Thérèse Kayi Bwamba
Education nationale : Raïssa Malu
Environnement : Eve Bazaïba
Infrastructures et Travaux Publics : Alexis Gisaro
Budget : Aimé Boji
Affaires Foncières : Acacia Bandubola
Développement rural : Muhindo Nzangi
Aménagement territoire : Guy Loando
-Ministres :
Finances : Doudou Fwamba Likunde
Industrie : Louis Kabamba
Ressources hydrauliques : Teddy Lwamba
Mines : Kizito Mulume
Hydrocarbures : Aime Molendo Sakombi
Emploi : Ephraïm Akwakwa
Urbanisme et Habitat : Crispin Mbadu
Droits humains : Chantal Mwamvite
Santé : Samuel Roger Kamba
Esu : Safi Sombo Ayane
Recherches scientifiques : Gilbert Kabanga
PTN : Augustin Kibassa
Portefeuille : Jean-Lucien Bussa
Affaires sociales : Nathalie Aziza
Commerce extérieur : Julien Paluku
Intégration Régionale : Didier Mazenga
Communication et médias : Patrick Muyaya
Formation professionnelle : Marc EKILA
Genre : Léonie Kandolo
Pêche et élevage : Jean-Pierre TSHIMANGA Buana
Culture : Yolande Elebe
Tourisme : Didier Bambia
Sport et loisirs : Didier Budimbu
Jeunesse : Noëlla Ayeganapato
-Ministres Délégués :
Près le Ministre des Affaires Etrangères : Bestine Kazadi
Près le Ministre de l’Urbanisme : Didier Tenge te Litho