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A l’heure de la révolution numérique, RDC : Patient Ligodi invite les journalistes à plonger dans la magie de l’intelligence artificielle


Le laboratoire en Sciences de l’information et de la Communication (Larsicom) a tenu une conférence, vendredi 11 octobre 2024, autour du thème : ‘’Le journalisme face à l’intelligence artificielle : entre méfiance et révérence’’. Le rendez-vous a eu lieu au Centre Wallonie Bruxelles, à la Gombe.
Au cours de cette conférence, Patient Ligodi, journaliste et patron de Actualité.cd, a centré son intervention sur l’évolution technologique qui a changé la manière de concevoir le journalisme.
«La technologie vient faciliter beaucoup de choses aujourd’hui dans notre métier. En journalisme, l’intelligence artificielle remplit plusieurs tâches, qui ont amoindri le travail humain. L’intelligence artificielle n’est pas une menace pour la profession journalistique et les systèmes ne remplaceront pas l’être humain, car il travaille sur le corpus qui existe déjà. Si vous n’êtes pas habitués à la culture du modèle de l’intelligence artificielle, vous allez tomber dans la fausseté», a expliqué cet homme des médias.
Pour lui, l’intelligence artificielle dans le journalisme présente à la fois des avantages et de des risques. Il estime qu’il est essentiel de trouver un équilibre entre l’efficacité et l’accessibilité de l’information.
Pour sa part, Serge Ndjibu, rapporteur adjoint du CSAC, a expliqué les avantages de l’intelligence artificielle. « Aujourd’hui, le journaliste recourt à l’intelligence artificielle dans la production des articles, des web vidéos et dans d’autres secteurs comme la transcription ainsi de suite… L’intelligence artificielle permet une production efficace dans la production et dans la productivité mais le recours à l’intelligence artificielle a des inconvénients lorsque ce recours n’est pas pris du bon sens de l’éthique et du respect des textes légaux et réglementaires», a t-il dit, ajoutant que l’intelligence permet aux professionnels des médias d’accéder à d’importantes données.
D’après lui, l’intelligence artificielle est capable de permettre à un journaliste de faire les choses avec assiduité dans ce secteur, et que grâce à elle, la cartographie d’un média peut être automatisée. ‘’Il y a plusieurs choses qu’on peut évoquer qui ne viennent pas bouleverser, mais démocratiser le travail du journalisme’’, a enrichi Serge Ndjibu.
Pour Melshor Essomassor, expert en marketing et technicien, l’intelligence artificielle a toujours besoin de l’intelligence humaine pour essayer d’arranger les choses de façon à ne pas se livrer au désordre de l’information avec ses corollaires qui sont la désinformation, ainsi que la mal information.
Michel Okaso

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Solde positif au mois de septembre 2024, RDC : Doudou Fwamba engagé à consolider la bonne gouvernance au sein du Gouvernement Suminwa


Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présidé ce mardi 8 octobre 2024, dans son cabinet de travail, la réunion de la Troïka politique, avec la participation du vice-ministre du Budget, de la vice-ministre des Finances, du Directeur de cabinet adjoint du Président de la République chargé des questions économiques et financières, du vice-gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), ainsi que des représentants d’autres services rattachés au ministère des Finances.
Lors de cette réunion, les autorités ont passé en revue la situation des finances publiques et constaté que le mois de septembre s’est clôturé avec un solde positif, les recettes ayant dépassé les dépenses. C’est ce qu’a rapporté Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR).
Les participants à la réunion de la Troïka ont également examiné la « soutenabilité budgétaire de la paie » des agents et fonctionnaires de l’État, afin de veiller à ce que l’enveloppe salariale ne dépasse pas 35% des recettes, sans perturber les dépenses liées à l’investissement.
« Il y a eu plusieurs négociations entre le gouvernement et les syndicats, ce qui a entraîné une augmentation de l’enveloppe de la paie. Les autorités de la Troïka politique ont analysé la soutenabilité budgétaire. Selon les normes internationalement admises, l’enveloppe salariale ne doit pas dépasser 35% des recettes totales. Avec les augmentations récentes, il est crucial de ne pas dépasser ce seuil et d’éviter que l’enveloppe salariale n’absorbe 50% ou plus des recettes. Sinon, il ne restera pas suffisamment de ressources pour l’investissement, essentiel à la croissance économique. L’investissement public constitue une part importante de l’ensemble des investissements », a expliqué le Coordonnateur du CTR.
Il a par ailleurs indiqué que la Troïka a décidé de reporter la révision des instruments de politique monétaire pour observer l’évolution de la stabilité instaurée depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Suminwa.
« Nous avons constaté que la stabilité persiste, tant au niveau de l’inflation que du marché de change. Cependant, cette stabilité est encore récente, et nous n’en sommes qu’au troisième mois. Il est donc nécessaire d’observer son évolution jusqu’à la fin de l’année avant d’envisager une révision des instruments de politique monétaire », a précisé Félicien Mulenda, avant de mentionner l’appui budgétaire attendu de la Banque mondiale.
Cet appui, évalué à 1 milliard de dollars, sera décaissé en deux tranches, dont la première, d’un montant de 500 millions de dollars, est attendue d’ici fin décembre. « Les autorités ont passé en revue les points restants à régler pour permettre le décaissement de cet appui budgétaire », a-t-il confié.
La participation de la RDC aux prochaines Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues à partir du 21 octobre prochain à Washington, a également été abordée lors de la Troïka de ce mardi. Le gouvernement congolais a entamé les préparatifs de cette participation en examinant les questionnaires envoyés par le FMI.
« Les services concernés ont été chargés de préparer des réponses adéquates, qui seront harmonisées lors de la prochaine réunion de la Troïka, mardi prochain », a ajouté Félicien Mulenda.
Soulignons que la délégation congolaise aux Assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods sera conduite par le ministre d’État au Budget, Aimé Boji Sangara, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi.
La Pros.

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Assainissement et réhabilitation de la voirie urbaine, Kinshasa : Doudou Fwamba et Daniel Bumba harmonisent les vues avant la phase décisive de grands travaux !


Dans la soirée du mardi dernier, une importante séance de travail s'est tenue au Ministère des Finances, sous la direction du Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, en présence du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, afin de finaliser les préparatifs pour la relance des travaux de réhabilitation des artères de Kinshasa.
Cette réunion a permis d'harmoniser les vues entre les différentes parties prenantes, notamment sur l’implémentation des projets « 3 communes » et « 5 artères », visant à réhabiliter un total de 49 km de route dans diverses municipalités de la capitale.
Le Gouverneur Daniel Bumba a salué l'initiative du gouvernement central, en particulier le rôle du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui « s’implique totalement dans le rayonnement de cette ville », ainsi que la vision de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, qui a impulsé une dynamique résolue pour améliorer la voirie urbaine de Kinshasa. Il a également souligné que ces travaux visent à résoudre non seulement le problème des embouteillages, mais aussi plusieurs autres défis liés à la productivité et au développement de la capitale.
Cette séance de travail tardive a réuni autour du Ministre des Finances et du gouverneur de Kinshasa, le Directeur général de l’Office des Voiries et Drainage (OVD), les experts des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), des représentants du Ministère des Finances, des experts techniques, ainsi que les représentants des entreprises prestataires.
La réunion a permis de faire le point sur l’état d’avancement de différents projets, d’évaluer les progrès physiques réalisés sur le terrain et de discuter de la reprise imminente des travaux cette semaine. Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a insisté sur l’importance de la coordination entre toutes les parties prenantes, notamment entre la Ville de Kinshasa, l’OVD, et le Ministère des Infrastructures, pour garantir l’achèvement des projets dans les délais impartis.
Un chronogramme des travaux actualisé a été présenté lors de la réunion, et il a été convenu que dans un délai de 72 heures, un protocole d'accord sera signé entre le Gouvernement et les prestataires. Ce protocole garantira que chaque partie respecte ses engagements, en particulier en ce qui concerne les délais et les normes de qualité des travaux.
Il a également été rappelé que les projets doivent respecter les lois et règlements en vigueur, et que la volonté de réaliser les travaux ne doit pas se faire au détriment du cadre légal. Le Ministre a encouragé les opérateurs économiques à saisir cette opportunité pour honorer leurs engagements et contribuer au développement de la Ville.
Le Gouverneur Daniel Bumba a conclu en exprimant sa reconnaissance envers les autorités nationales et en réaffirmant son engagement à faire de Kinshasa une Ville moderne et fonctionnelle.
La Pros.

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Cri d’alerte à la Ministre Raïssa Malu, Education nationale : les Agents de l’Inspection principale provinciale de Kinshasa exigent la répartition équitable de la prime pour fonction spéciale



Au niveau du Ministère de l’Education nationale et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, tout n’est pas rose. Ce lundi 7 octobre 2024, les Agents de l’Inspection principale provinciale de Kinshasa étaient dans la rue pour exiger la répartition équitable de la prime pour fonction spéciale leur accordée, tout dernièrement. Ils jugent injuste le fait qu’un inspecteur touche plus de 750.000FC alors qu’un agent, en dépit du travail considérable qu’il réalise, dans des conditions parfois difficiles, ne touche qu’à peine 32.650FC. Lisez, attentivement, pour de plus amples détails, leur mémorandum déposé sur la table de la Ministre Raïssa Malu.
Kinshasa, le 07/10/2024

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L'Etat ne négocie pas avec les autres pour se faire respecter mais s'impose


L'attitude de Macron humiliant toute la nation de Lumumba est conforme à la logique coloniale : ‘‘ L'émotion est nègre, la raison est Hélène’’ (L-S. Senghor). Il s'est permis en conséquence d'omettre volontairement sur la liste des pays délibérément choisis, de manière préméditée, de citer la RDC comme pays martyr, avec des crimes et souffrances liés à l'agression rwandaise.
Pour nous endormir, il fait appel entre autres, à la musique congolaise comme qui dirait la danse est bonne pour les Congolais mais la pensée, la raison et le droit d'avoir un pays nous seraient étrangers. Confirmant ainsi l'idéologie civilisatrice et coloniale (Hegel, Céline etc.).
Ce qui nous est arrivé, il y a trois jours en France, les congolais l'ont vécu au moins à trois reprises. Mais les réactions de Patrick-Emery Lumumba et de L-D. Kabila ont préservé notre honneur et dignité. Fatshi, bien que malheureusement tard, l'ait fait aussi en refusant le huis clos et le dernier repas des Chefs d'Etat présents au 19ème anniversaire de la Francophonie.
On regrette qu'il n'ait pas quitté à chaud, la cérémonie au même moment que le discours d'occultation et d'omission prononcé par Macron. Lumumba a répondu héroïquement sur le champ au Roi Baudouin, le 30 juin 1960 au moment de la célébration de notre indépendance. Le ciel ne s'est jamais écroulé. On l'a certes tué mais son discours a solidifié la conscience nationale des congolais et même des africains. Il a, en outre restitué la dignité et l'honneur nous arrachés par les colonisateurs. Ce n'est pas de manière isolée et passagère. Car cinq jours après l'indépendance, le même Lumumba va récidiver, en intimant l'ordre à l'Officier Belge, le plus gradé en RDC. En guise d'une causerie liée à la mutinerie, avec les Forces publiques, Jansees, confondant l'époque, dira aux militaires congolais qu'après l'indépendance égale avant l'indépendance. Lumumba le convoqua et lui donna 24 heures pour rentrer chez lui en Belgique. Ce qui fut fait.
Le Congo gagne ainsi en dignité. Laurent-Désiré Kabila qui a juré devant sa mère, d'être le deuxième Lumumba, l'a prouvé. Non seulement, il va demander aux rwandais qui l'ont aidé pour renverser le régime dictatorial de Mobutu ( L-D. Kabila a affirmé plus d'une fois que d'autres Etats nous ont aidés et non seulement le Rwanda de Paul Kagame), de rentrer dans leur pays en 1998, en mettant fin à la coopération avec eux.
De plus, lorsque Mathieu Kerekou, en réunion des Chefs d'Etat africains va commettre l'imprudence de critiquer le recours par l'AFDL au drapeau de l'indépendance, en abandonnant celui du Zaîre de Mobutu, L-D. Kabila en réaction a décidé de venger le pays, en créant un incident public, Kadhafi informé, l'en empêchera, en servant de médiation entre lui et Kerekou. Ce dernier en guise de réconciliation a remis l'or congolais que les amis de Lumumba ont gardé à la banque du Bénin.
Voilà comment se construit une puisssance au sens géopolitique et le développement de la conscience nationale. L'Etat ne négocie pas avec les autres pour se faire respecter mais s'impose.
Le titre est de la rédaction
Professeur Lohata Tambwe
Okitokosa Paul-René

L'Etat ne négocie pas avec les autres pour se faire respecter mais s'impose
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Le diagnostic sévère de Che Guevara toujours d’actualité !


La date du 9 octobre 1967 reste gravée dans la mémoire des révolutionnaires du monde entier. En effet, c'est le jour où fut assassiné le médecin argentin Ernesto Guevara de la Serna dit "Che" par la CIA américaine en Bolivie. Blessé à la jambe, la veille, le Commandant Che Guevara fut exécuté le 9 octobre 1967 à la Higuera (Bolivie). Un véritable crime de guerre au regard du droit international.
L'ancien Compagnon de lutte du Commandant Fidel Castro qu'il avait rencontré en exil au Mexique, fut un grand ami de notre pays et de notre peuple qu'il chérissait beaucoup. En ce jour de sa mort, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, a tenu à s'exprimer par le biais de son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi.
“Le Commandant Ernesto Guevara de la Serna ‘Che’ fut un grand ami du peuple et des révolutionnaires congolais. La République Démocratique du Congo a occupé une grande place dans son cœur. Il suffit de suivre ses discours à l'ONU en décembre 1964 et à Alger en février 1965 pour s'en rendre compte. Il avait stigmatisé l'impérialisme qu'il avait pointé du doigt comme l'unique responsable du chaos congolais”, a-t-il introduit l'entretien.
Il poursuit en ces termes : « Quand Che Guevara remit sa démission au Commandant Fidel Castro en 1965, il se rendit plus tard en République Démocratique du Congo, plus précisément au Sud-Kivu, pour rejoindre le maquis révolutionnaire de M'Zee Laurent-Désiré Kabila. Ainsi, le 24 avril 1965, l'expédition de Che Guevara composée de 14 personnes en provenance de Kigoma en Tanzanie débarqua à Kibamba (République Démocratique du Congo). Sa mission consistait à soutenir le mouvement révolutionnaire de Kabila père contre l'impérialisme dans notre pays. A son arrivée, M'Zee Laurent-Désiré Kabila était absent, se trouvant en Egypte et en Tanzanie ».
Et d'ajouter : « L'Odyssée de Che Guevara dans notre pays n'a duré que sept mois ». Dans la nuit du 20 au 21 novembre 1965, il se replia sur la Tanzanie. Ce fut "la décomposition" comme il l'appela lui-même plus tard.
Que peut-on tirer comme enseignements de l'épopée congolaise du plus grand révolutionnaire-internationaliste-marxiste de tous les temps dans notre pays ? Sa réponse est tranchante : « Le diagnostic fait par le Camarade Che Guevara dans le maquis de M'Zee Laurent-Désiré Kabila a été sévère, sans équivoque. Il est toujours d'actualité quand on analyse le comportement des politiciens congolais en général et de nos révolutionnaires en particulier. Il avait trouvé sur place une désorganisation frisant le chaos et le désordre. Les hommes ne maîtrisaient pas les techniques de guérilla. Les rivalités entre les chefs étaient quotidiennes. La collaboration très difficile avec la population pour laquelle la révolution était entreprise. Les hommes très attachés à leur tribu et superstitieux adoraient l'alcool et les femmes. Ils avaient peu de conscience révolutionnaire et manquaient aussi de discipline révolutionnaire. A cela, il faut ajouter la carence des cadres outillés pour gérer le pays. Un autre constat malheureux est le fait que les dirigeants congolais étaient coupés de la base ».
Et pour terminer, le Président Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi a eu ces mots : « Les anti-impérialistes congolais doivent beaucoup apprendre du court séjour du Camarade Che Guevara dans notre pays. L'élite politique congolaise est inconsciente et attirée par l'enrichissement personnel. Elle ne s'occupe pas du peuple qui vit dans la misère. Elle n'a pas le courage de briser les chaînes de l'impérialisme, lequel impérialisme domine tout et oriente. La jeunesse abandonnée à son triste sort et sans encadrement adéquat se dévergonde chaque jour. En un mot, tout est à refaire en commençant par ‘’la décolonisation mentale’’ comme le préconisait le Professeur Auguste Mabika Kalanda ».
(Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu)

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