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Félix Tshisekedi a reçu un émissaire de son homologue Djiboutien Omar Guelleh

Ce dimanche 23 juin 2024, à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accordé une audience à  Monsieur Dileita Mohamed Dileita, Président de l’Assemblée Nationale de Djibouti et Envoyé spécial du Président Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh.

L’émissaire djiboutien est venu faire part au Président Félix Tshisekedi de la demande de soutien de son homologue Ismaïl Omar Guelleh à la future candidature de Djibouti à la tête du Parlement de l’Union africaine, lors de prochaines élections.

« Le Président m'a confié cette mission plus particulièrement auprès de son homologue le Président Félix Tshisekedi  parce qu’ils entretiennent des relations particulières et nous sommes très heureux de l'accueil qu’il nous a été réservé », a déclaré avec satisfaction l’émissaire djiboutien.

Au cours de cette audience, Monsieur Dileita Mohamed s’était fait accompagner de Mme Hayat Moussa Okieh, Chargée d’affaires à l’Ambassade de Djibouti en République Démocratique du Congo (RDC).

(Avec la CellCom de la Présidence)

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RDC : Patrick Muyaya lance des signaux forts aux investisseurs britanniques à Kinshasa !

 Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a participé, en la résidence de l’Ambassadeur britannique, dans la commune de la Gombe, à une grande manifestation organisée à l’occasion de l’anniversaire du Roi Charles III. Il a personnellement honoré ce rendez-vous à l’invitation de l’Ambassadeur de la Grande Bretagne en poste à Kinshasa, Alyson King. Dans son mot de circonstance, comme il fallait parler, le Ministre Patrick Muyaya a brossé brièvement le tableau de la situation générale qui caractérise la RD. Congo, démontrant clairement la détermination du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à réussir le pari du changement de narratif, en termes des progrès accomplis et ceux en cours de réalisation, pour l’intérêt du peuple congolais. L’occasion était indiquée pour le Porte-parole du Gouvernement de présenter la RD. Congo, comme une véritable panacée aux défis qui s’imposent à l’humanité tout entière. Il a appelé à capitaliser les avantages dont dispose le pays, dans différents domaines, pour des investissements rentables.

Pour lui, en effet, ‘’les puissants du monde de demain sont ceux qui mettront les pieds en République démocratique du Congo. Je pense que pour ça, personne ne peut me contredire’’, a insisté le Ministre Muyaya.

«La République démocratique du Congo, avec le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a amorcé le décollage… La République démocratique du Congo a été mal racontée. Lorsqu’on parle de la RDC, on ne parle que de la guerre. On ne parle que de la violence. Mais, on parle très peu des congolais résilients qui, dans chaque coin du Congo, font beaucoup de petites choses qui gardent ce pays en vie et qui permettent à ce pays aujourd’hui d’être le pays-solution de l’humanité. Donc, je voudrais réserver une pensée particulière à tous ces petits champions congolais pour qui nous avons destiné l’essentiel de notre action. Nous sommes sûrs qu’avec nos partenaires à la fois britanniques et autres au niveau de la Communauté internationale, nous allons réussir autour du Président de la République à relever le défi de la paix, qui va permettre à ce pays de déverrouiller son total potentiel. Comme vous avez le privilège d’être voisin du fleuve Congo, je ne voudrais pas répéter ce que vous avez dit tout à l’heure autour de notre potentiel à la fois halieutique, hydrographique, minier, etc. Lorsque nous disons que la RDC est un pays-solution, c’est une évidence. Si les partenaires britanniques étaient hésitants, c’est ici qu’ils doivent venir parce que les puissants du monde de demain sont ceux qui mettront les pieds en République démocratique du Congo. Je pense que pour ça, personne ne peut me contredire », a-t-il démontré.

Plus loin, il démontré les avancées réalisées par Félix Tshisekedi pour la promotion du leadership féminin. Allusion faite notamment à l’avènement du Judith Suminwa à la tête du Gouvernement de la République

« Très souvent, en République démocratique du Congo, lorsqu’on parle des femmes, on n’y croit pas. Nous sommes au pays du champion de la masculinité positive qui, non seulement en parle, mais le prouve par des actes. Nous sommes fiers aujourd’hui d’avoir la première Première Ministre de l’histoire de la République démocratique du Congo. C’est ce qui marque aussi la marque de la reconnaissance de toute la République à l’intelligence et à la bravoure des femmes congolaises. L’autre commentaire concerne les enfants. Tout ce que nous faisons aujourd’hui, nous le faisons pour eux. Quand je fus encore un peu plus jeune, on me disait que la jeunesse c’est l’avenir. Mais, je répondais que la jeunesse c’est d’abord le présent, ensuite l’avenir. Et, pour nos jeunes enfants, le Président de la République, à travers le Gouvernement, a une réponse, qui n’est pas encore suffisante à la hauteur des besoins. Mais, ça fait cinq ans désormais que chaque année, des millions d’enfants ont accès à l’école. Et, dans le cadre du Gouvernement de la Première Ministre Suminwa, je rappelle qu’il compte une Ministre d’Etat, une femme, chargée de l’éducation. Nous allons nous assurer non seulement de l’accès des enfants à l’école, mais nous allons améliorer à la fois la qualité et réduire les distances en termes d’accessibilité parce que celle qui dirige le Gouvernement, aujourd’hui, dirigeait un projet à l’époque qu’on appelle le PDL145 Territoires, où il est prévu de construire des milliers d’écoles à travers le pays pour permettre aux enfants d’avoir les écoles à la porte. C’est pour vous dire que les enjeux e les besoins du Congo sont bien compris. Il y a un Gouvernement qui est à l’œuvre et s’assurera, avec nos moyens, avec nos partenaires, que nous puissions écrire une belle histoire et construire un pays plus beau qu’avant », a insisté le Porte-parole du Gouvernement.

La Pros.

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Sud-Kivu : Judith Suminwa rassure le Gouverneur Purusi de son indéfectible soutien au développement de la province

En compagnie du Gouverneur du Sud-Kivu, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki et de son adjoint Jean-Jacques Elakano, la Première Ministre Judith Tuluka s’est prononcée à la population locale lors d’un meeting à Bukavu, Chef-lieu de cette province. Sur place, la Cheffe du Gouvernement n'a pas manqué de s'atteler sur les réels problèmes qui gangrènent le pays et auxquels le Sud-Kivu n'échappe guère notamment la détérioration des infrastructures, l'insécurité, les problèmes sociaux, la chute du pouvoir d'achat du citoyen lambda et bien d'autres. 

Cette toute première visite officielle de Madame la première ministre à l'intérieur du pays prouve combien la province du Sud Kivu est bénie, et à ce titre, elle n'a pas manqué de féliciter la population locale qui soutient depuis toujours les œuvres du Président Félix Tshisekedi déterminé, pour rappel, à instaurer la paix et promouvoir l’émergence national.

Dans son discours, Judith Suminwa a montré l'importance de cette province qui demeure le symbole de l'espoir pour la RDC, une province qui s'est toujours démarquée dans tous les domaines.

Poursuivant son speech, elle a appelé la population locale à l'union et la fraternité, surtout au soutien du commandant suprême de l’armée afin de bouter hors d'état de nuire tous les ennemis de la paix qui terrorisent la population civile. Elle reste confiante qu'un jour la paix totale sera de retour et que tout congolais vivra en toute quiétude.

En tant que mère et épouse, elle n'a pas manqué de promettre à la population du sud Kivu qu'elle donnera les meilleures d'elle-même avec tout son Gouvernement pour que la population congolaise en général puisse avoir des réponses adéquates aux différentes difficultés qu'elle traverse.

Madame la Première Ministre n'a pas manqué de compatir avec tous les sinistrés de la ville de Bukavu qui ont récemment perdu leurs maisons et d'autres bien de valeur, après des incendies à répétition dans la commune de Kadutu précisément à Nyamugo, dans la commune d'Ibanda à Panzi, à Bondeko sur le flanc du Lac Kivu.

Comme toute bonne mère de famille, elle a profité de cette occasion pour rendre visite aux différents sinistrés de Nyamugo et a promis de remettre sa contribution entre les mains de l'autorité provinciale avant son retour dans la capitale. Elle a promis également de soutenir la gratuité de l'enseignement de l'école primaire et de s'investir d'avantage pour résoudre le rabais du taux d'échange, deux problèmes majeurs qui bloquent le développement du pays.

Madame Judith Tuluka Suminwa a promis de se battre pour la sécurité de tous les Congolais et leurs biens tout en implorant le bon Dieu Tout Puissant de l'aider et l'accompagner durant tout son mandat.

Aaron Basimarha, Proust Musaba et Jordan Muke,

Pour la Cellule de communication du Gouvernorat du Sud-Kivu

Sud-Kivu : Judith Suminwa rassure le Gouverneur Purusi de son indéfectible soutien au développement de la province
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Relance de Congo Airways : Jean-Lucien Bussa promet son accompagnement au comité dirigeant 

L'une des images phares de la République Démocratique du Congo, la Société Congo Airways dont la situation actuelle fait parler plus d'un congolais était reçue ce mardi 25 juin, par le Ministre du Portefeuille Jean Lucien Bussa. De la gestion au quotidien, en passant par la problématique de manque de navettes pour chuter sur les perspectives d'avenir, tout a été brossé avec le Ministre, question d'assurer la survie de cette société.

Le Président du Conseil d'Administration de Congo Airways qui a conduit la délégation a loué l'initiative combien importante du Ministre du Portefeuille, du reste,  reconnu pour sa promotion de secteur où il a la destinée. 

“ Pour nous qui sommes au Ministère du Portefeuille c'est un ouf de soulagement. On a passé de moment d'échange, c'est un homme suffisamment blindé sur le plan intellectuel qui connait le fonctionnement des entreprises parce qu'il considère que l'entreprise est un outil de production pour la promotion de l'économie de notre pays”, a déclaré Jean Bertrand Ewanga, PCA de Congo Airways avant d'ajouter : “Congo Airways c'est l'emblème national. C'est l'étoile qui représente le pays dans le ciel. Je crois que notre pays l'a relevé. Nous n'avons pas le droit qu'une société nationale d'un grand pays comme le Congo n'ait pas aujourd'hui son avion en propre. Il est vrai que nous avons des avions, mais qui ont des soucis techniques mais je pense qu'avec lui, son coup de pousse nous permettra de reprendre les ailes et ça sera une très bonne chose”.

La délégation du Congo Airways félicite le côté réceptif du Ministre Jean Lucien Bussa et croit que les préoccupations qui sont les leurs seront présentées dans le prochain conseil des ministres.

A en croire le Directeur Général de Congo Airways, José Lueya Dubier, malgré les mauvaises langues condamnant cette entreprise à la disparition, les efforts sont réunis pour qu'elles soient confondues. 

“ C'est vrai que depuis septembre dernier, les oiseaux de malheur avaient prédit que ça n'allait pas durer mais nous sommes au mois de juin 2024 et nous continuons notre exploitation. Nous avons mis à la disposition du Ministère tout les éléments qui vont lui permettre d'avoir une relance effective comme ça été prévu dès le départ, c'est-à-dire, commencer par les avions de location ensuite des avions en location achat propre, ensuite terminer par des avions neufs sortis d'usine en commande. Donc, c'est ce processus là que nous avons présenté notre schéma de relance, et avec l'appui du Ministre nous allons pouvoir atteindre ces objectifs tel que souhaité par le Président de la République ”, conclut-il.

La Pros.

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RDC : Judith Suminwa préside la cérémonie de la fermeture du bureau de la MONUSCO à Bukavu

Sous la houlette de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la ville de Bukavu a été le théâtre ce mardi 25 juin 2024, d’une cérémonie émouvante marquant la fermeture du bureau de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) dans la province du Sud-Kivu. Organisée à l’aéroport de la base militaire de Kavumu, cette cérémonie a rassemblé un grand nombre de personnes, dont Bintou Keita, Cheffe de la MONUSCO et Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, des membres du gouvernement, des organisations locales et de la société civile. Ce retrait marque un moment historique, car il est la suite logique du processus de désengagement de la MONUSCO dans cette province, déclenché depuis janvier dernier à la demande des autorités congolaises.

Au cours de cette cérémonie, des discours poignants ont été prononcés, mettant en avant le travail et l’engagement de la mission onusienne pour la stabilité et la paix dans la région. Des hommages ont été rendus aux casques bleus qui ont risqué leur vie pour protéger les civils et promouvoir le développement en RDC. Prenant la parole la Cheffe de la MONUSCO a exprimé sa gratitude envers la population de Bukavu pour son accueil chaleureux et son soutien tout au long de cette mission.

‘’Alors que nous mettons fin à notre mission au Sud-Kivu, je remercie le personnel civil et en uniforme qui ont contribué à la paix et à la sécurité dans cette province. Votre courage et votre dévouement dans certaines des circonstances les plus difficiles du maintien de la paix remplissent mon cœur de gratitude… Avec le départ de la mission du Sud-Kivu, le gouvernement assume pleinement ses fonctions régaliennes, notamment en matière de protection des civils et de restauration de son autorité’’, a fait savoir Bintou Keita.

‘’Le retrait de la MONUSCO ne signifie pas le départ des Nations Unies. Les agences, fonds et programmes de l’ONU continueront à œuvrer au profit de la population congolaise, selon leurs mandats respectifs’’, a-t-elle rassuré.

A cette occasion, la MONUSCO a procédé au transfert de ses actifs et des ses responsabilités. Ainsi, elle a fait un don estimé à plus de 10 millions de dollars américain à la RDC et à plusieurs partenaires congolais ; une base militaire et un héliport flambant neuf à Rutemba, ont été cédés aux Forces armées de la RDC par la MONUSCO. Depuis l’entame de son retrait, la MONUSCO a déjà transmis au total les commandes de 7 sites à l’armée congolaise, dont, Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba, et Sange.

La cérémonie s’est conclue par la signature du rapport commun de la première phase du désengagement de la force onusienne, entre le gouvernement et sa responsable, et par un moment de recueillement en mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans le cadre de cette mission de maintien de la paix. Le départ de la MONUSCO marque la fin d’une ère, mais ouvre également la voie à des nouvelles opportunités pour la RD Congo de renforcer sa souveraineté et de continuer à progresser sur la voie de la paix et de la prospérité.

Nathan Mundele

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Kinshasa : Butterfly Life Coaching met à la disposition du public son expertise en management !

C’est un pari gagné pour le comité en charge de l’organisation. Le rendez-vous aura tenu toutes ses promesses. Tenez ! Butterfly corporation a attiré du monde lors sa conférence tenue, en début du week-end dernier, à l’Hôtel du fleuve, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, autour du thème : ‘’Relever le défi de la performance par une approche de coaching’’. L’assistance ayant favorablement répondu à cette activité a eu le privilège de bénéficier de l’expérience de Stéphanie Mukuna et du Docteur Silas Makangu,et Alain Mibul Trois principaux intervenants du jour, qui ont mis en lumière des stratégies en termes des préalables pouvant favoriser la réussite dans le domaine de management.

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Stéphanie Mukuna, coach C.E.O.B.L, a motivé et sensibilisé l’assistance à cultiver l’esprit managérial, soulignant l’importance, pour les entreprises, de toujours privilégier une approche qui prenne en compte ce qu’elle considère comme quotient émotionnel des employés, pour l’atteinte de leurs objectifs. Elle a exprimé l’engagement de Butterfly, en tant que leader en matière de coaching en RD. Congo, à faire bénéficier de son expertise aux entreprises qui voudraient augmenter la réussite de leurs activités. «Nous avons voulu mettre en exergue l’importance du quotient émotionnel dans la performance d’un employé dans une entreprise. L’enjeu principal c’est de permettre aux entreprises de monter leurs performances en intégrant le quotient émotionnel de leurs employés. S’ils n’arrivent pas à le faire, Butterfly est là pour aider leurs employés à gérer leurs émotions et à prendre des décisions», a-t-elle signifié, au terme du rendez-vous, devant la presse.

Pour sa part, Docteur Silas Makangu, Consultant en leadership et communication politique, s’est appesanti sur une série de pistes. Il a parlé notamment, du leadership et ses nombreuses exigences. M. Silas Makangu considère le leadership comme le véritable catalyseur de tout développement dans chaque société s’inscrivant dans une dynamique progressiste. « Comme dans toutes les sociétés du monde, les choses se relèvent, les choses tombent faute de leadership. La question du leadership constitue le fondement. Rien ne peut être fait sans le leadership. Et la qualité des sociétés aujourd’hui, repose sur la qualité du leadership. En matière du leadership, il faudrait savoir que l’amélioration des performances doit se faire au quotidien. On doit sortir de la nostalgie, on doit sortir du traditionalisme pour comprendre que le monde est en perpétuelle mutation et notre leadership doit aussi se mettre à jour pour ne pas être pris de travers, pour ne pas être renversé avec le temps, le temps pour anticiper, voir la nature des problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui, nous équiper et équiper la population en vue de l’aider à faire face aux tempêtes du futur. Nous ne voulons pas perdre la vie, nous voudrions survivre. La plus grande ressource que nous avons en tant que Nation c’est l’homme, et non pas les minerais. Et, dans quel état se trouve l’homme congolais ? Est-il un homme achevé ou inachevé ? Dans la dimension où il se trouve aujourd’hui, est-il capable de prendre à bras-le-corps la destinée de son pays. Comment le rendre performant ? C’est aussi au moyen du coaching. Nous pensons que le coaching ne doit pas se limiter seulement dans le cadre des entreprises, mais le coaching doit s’étendre au niveau de quiconque veut entreprendre : acteur culturel, homme d’affaires, les hommes des médias. On apprend tous les jours et on doit s’améliorer parce que le monde ne nous attend pas. Et donc, nous devons nous mettre à jour», a indiqué, pour finir, devant la presse, le Docteur Silas Makangu, juste après sa brillante participation à la conférence, en qualité d’intervenant.

Des enjeux important défi de personnalités, des objectifs ambitieux et d’amener à y réfléchir et prendre des actions concrètes. Mais aussi amener à identifier nos principaux points forts pour les utiliser à bon conscience avec la formation. « Nous avons été amenés à réfléchir sur notre vie actuelle et d’envisager de nouvelles avenues de croissance personnelle de la même façon qu’il nous a guidés vers des prises de conscience pour favoriser le passage vers l’action à la suite d’évènement de vie important et de conflits d’intérêt ». Ce qu’a souligné le coach Alain Mibul.

Chris Mutombo

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Salubrité médiatique, précarité des journalistes, défis majeurs dans le secteur de la presse, RDC : JED invite le Gouvernement Suminwa à prendre ses responsabilités !

*Journaliste en Danger a organisé ce mardi 18 juin 2024, une table ronde des responsables des médias, au CEPAS, dans la commune de la Gombe, sous le thème :’’Comment lutter contre la désinformation et la précarisation des journalistes’’. Durant près de six heures, ces figures emblématiques du secteur de la presse ont réfléchi sur des mécanismes à mettre sur pied pour,   entre autres,   décourager les  fake news et la médiocrité, sous toutes leurs formes, dans la profession journalistique en RD. Congo. Jean-Pierre Kibambi Shintwa, Museme Diawe, Tito Ndombi, Stéphane Kitutu, Oscar Kabamba, Professeur Nsana de Larsicom ou encore, Patient Ligodi, ont, parmi tant d’autres participants, honoré à ce rendez-vous.

Dans son mot de circonstance, Tshivis Tshivuadi, Secrétaire Général de JED, a fait le tour d’horizon de la situation actuelle du secteur de la presse du Congo, dans un contexte marqué par l’avènement de nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Il a souligné, par ailleurs,  ce qu’il considère comme étant  une crise de confiance entre les médias traditionnels et le public, situation favorisée notamment,  par la précarité économique des entreprises de presse, le cadre juridique et règlementaire de l’exercice de la liberté de la presse ainsi que la culture de l’impunité des crimes contre les journalistes.

Il a  constaté, de ce point de vue, que la conséquence est telle que : ‘’le journalisme aujourd’hui se meurt dans notre pays et sous nos yeux’’.

Tshivis Tshivuadi a ainsi exhorté, face à ce tableau peu reluisant et interpellateur, le nouveau Gouvernement, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à mesurer la nécessité de mettre en application, de façon effective, les recommandations issues des états généraux de la Communication et médias, organisés, il y a deux ans, par le Ministre de tutelle, Patrick Muyaya Katembwe, sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui-même.

« Tout le monde reconnait aujourd’hui que l’internet est porteur du pire et du meilleur. Le meilleur, c’est que c’est un espace de liberté qui donne la possibilité à chacun de choisir ses supports d’informations.

Mais le pire,  c’est que l’internet a payé des zones de non droit sur les réseaux sociaux où circulent en permanence toutes sortes d’informations, de fausses informations et des incitations à la haine, à la violence et au désordre.

Or, des études ont aussi démontré aujourd’hui que 80 % des jeunes de moins de trente ans vont chercher les informations sur internet.

Ce qui témoigne bien du recul des médias traditionnels que sont la radio, la télévision et la presse écrite. Voilà pourquoi au cours de cette table ronde, nous devons également nous poser des questions sur cette crise de confiance qui existe entre le public et nos médias traditionnels et comment recréer ce lien de confiance basé sur le fait que le journaliste doit publier des informations vérifiées, fiables…

Il me semble que plusieurs facteurs, endogènes et exogènes, pourraient bien expliquer cette fragilité et cette défiance envers nos médias. Parmi ces facteurs, on peut citer l’environnement politique et sécuritaire de travail des journalistes, la précarité économique des entreprises de presse qui les emploient, le cadre juridique et règlementaire de l’exercice de la liberté de la presse, la culture de l’impunité des crimes contre les journalistes, etc.

Il faut simplement déplorer que des promesses des réformes qui ont été faites, n’ont pas été suivies des actes concrets.

La conséquence est que le journalisme aujourd’hui se meurt dans notre pays et sous nos yeux.

Au cours du combat que mène notamment JED et d’autres organisations pour défendre le journaliste et leur travail, il se trouve une exigence, celle du droit du public à l’information », a fait remarquer le Secrétaire Général de Journaliste en Danger.

Le journalisme est un métier qui a des règles et des exigences

Tshivis Tshivuadi n’a pas hésité à rappeler quelques exigences importantes de la profession.

Pour lui,  le moment propice est donc venu   de réinventer autrement  l’environnement médiatique en RD. Congo.

«Le journalisme est un métier qui a des règles et des exigences. Il est temps dans notre pays de remettre cette responsabilité sociale et citoyenne du journaliste au cœur de la profession, mais aussi de créer un environnement qui leur permette de travailler dans des meilleures conditions de sécurité pour eux-mêmes, de dignité et d’honneur pour leur noble métier.

C’est dans cette optique que se sont tenues, au mois de janvier 2022, les assises des états généraux de la communication et médias présidées par le Chef de l’Etat afin d’aplanir les voies d’une renaissance de la presse congolaise à l’agonie, de changer les règles du jeu, d’encadrer l’accès à la profession, d’établir une nouvelle éthique du journaliste basée prioritairement sur le respect des règles déontologiques et la responsabilité citoyenne du métier d’informer, d’élaborer de manière concertée un plan de sauvetage du journalisme dans notre pays.

Au total, ce sont quatre-vingts recommandations qui sont sorties de ces assises pour changer l’image et le visage de la presse congolaise et qui attendent toujours leur mise en œuvre. 

Aujourd’hui, nous en tant que professionnels des médias, devons interroger le Gouvernement sur sa réelle volonté politique de créer les conditions de l’émergence d’un secteur médiatique viable, indépendant et professionnel dans notre pays.

Je pense que c’est cette question qui nous incombe aujourd’hui par rapport à la léthargie. Il me semble qu’aujourd’hui, il y a une sorte de divergence d’intérêts entre nous la profession et la politique du Gouvernement. Ce sont ces divergences là que nous devons vider pour voir de quelle manière nous pouvons être en mesure de nous prendre en charge », a-t-il insisté, dans son allocution.

Quelle image du journalisme au Congo ?

« Que signifie être journaliste aujourd’hui au Congo ? Il s’agit à mon avis d’un grand débat de société qui nous concerne et qui doit nous interpeller en tant que professionnels des médias face à la montée de ce phénomène de la désinformation qui menace notre système démocratique et la paix sociale. Quelle est la responsabilité du journaliste dans la construction de ces sociétés démocratiques et apaisées à l’ère de ces nouvelles technologies qui permettent de diffuser toute sorte d’informations sur la toile et les réseaux sociaux ? », s’est interrogé Tshivis Tshivuadi qui, en outre, a rendu hommage à Christophe Deloire, Responsable de Reporter Sans Frontières, décédé la semaine dernière, à l’âge de 53 ans.

Il a été précédé, à l’estrade, par le Professeur Nsana du Laboratoire des Recherches en Sciences de l’Information et de la Communication (Larsicom), qui a posé les jalons par un exposé magistral sur une étude réalisée par sa structure, durant la période allant de décembre 2023 à janvier 2024, sur l’écosystème de la désinformation en RDC, sur un trois zones géographiques du pays, à savoir : Kinshasa, le Haut-Katanga et le Nord-Kivu.

Le Laboratoire est parti d’un échantillon de 155 groupes WhatsApp pour jauger l’impact, voire la vitesse de propagation de la désinformation et des discours de haine en ligne.

C’est cet exposé qui a ouvert la voie aux échanges enrichissants au niveau de la plénière avant l’étape des panels.

Les participants ont proposé des mécanismes importants allant, justement, dans le sens d’accélérer la salubrité médiatique et la viabilisation du métier. Dans leur élan, ils ont pris l’engagement de rencontrer, dans les tout prochains jours, le Ministre Patrick Muyaya pour lui exprimer leurs félicitations, lui soumettre les préoccupations les plus urgentes et l’encourager à prêcher réellement par les actes.

Gloire Mfemfere

 

 

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Initialement prévues le 19 juin 2024, CENI : les élections des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints reportées à une date ultérieure

Ce report, selon la Centrale électorale, est consécutif à des contraintes d’ordre financier liées à l’organisation matérielle des dits scrutins. Par conséquent, les dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-20227 rendu public par la décision n°006/CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024 ne sont plus d’application. Un autre chronogramme opérationnel sera rendu public dans les meilleurs délais.

COMMUNIQUE DE PRESSE N°044/CENI/2024

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que les élections des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints, initialement prévues le 19 juin 2024, sont reportées à une date ultérieure.

Ce report est consécutif à des contraintes d’ordre financier liées à l’organisation matérielle des dits scrutins. Par conséquent, les dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-20227 rendu public par la décision n°006/CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024 ne sont plus d’application. Un autre chronogramme opérationnel sera rendu public dans les meilleurs délais.

La CENI réaffirme sa volonté d’organiser les élections des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints dès que les conditions appropriées seront réunies. Les candidatures déposées et enregistrées dans les différents Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) restent valables.

Fait à Kinshasa, le 13 juin 224

Patricia NSEYA MULELA

Rapporteur

Initialement prévues le 19 juin 2024, CENI : les élections des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints reportées à une date ultérieure
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