Ce dimanche 23 juin 2024, à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accordé une audience à Monsieur Dileita Mohamed Dileita, Président de l’Assemblée Nationale de Djibouti et Envoyé spécial du Président Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh.
L’émissaire djiboutien est venu faire part au Président Félix Tshisekedi de la demande de soutien de son homologue Ismaïl Omar Guelleh à la future candidature de Djibouti à la tête du Parlement de l’Union africaine, lors de prochaines élections.
« Le Président m'a confié cette mission plus particulièrement auprès de son homologue le Président Félix Tshisekedi parce qu’ils entretiennent des relations particulières et nous sommes très heureux de l'accueil qu’il nous a été réservé », a déclaré avec satisfaction l’émissaire djiboutien.
Au cours de cette audience, Monsieur Dileita Mohamed s’était fait accompagner de Mme Hayat Moussa Okieh, Chargée d’affaires à l’Ambassade de Djibouti en République Démocratique du Congo (RDC).
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a participé, en la résidence de l’Ambassadeur britannique, dans la commune de la Gombe, à une grande manifestation organisée à l’occasion de l’anniversaire du Roi Charles III. Il a personnellement honoré ce rendez-vous à l’invitation de l’Ambassadeur de la Grande Bretagne en poste à Kinshasa, Alyson King. Dans son mot de circonstance, comme il fallait parler, le Ministre Patrick Muyaya a brossé brièvement le tableau de la situation générale qui caractérise la RD. Congo, démontrant clairement la détermination du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à réussir le pari du changement de narratif, en termes des progrès accomplis et ceux en cours de réalisation, pour l’intérêt du peuple congolais. L’occasion était indiquée pour le Porte-parole du Gouvernement de présenter la RD. Congo, comme une véritable panacée aux défis qui s’imposent à l’humanité tout entière. Il a appelé à capitaliser les avantages dont dispose le pays, dans différents domaines, pour des investissements rentables.
Pour lui, en effet, ‘’les puissants du monde de demain sont ceux qui mettront les pieds en République démocratique du Congo. Je pense que pour ça, personne ne peut me contredire’’, a insisté le Ministre Muyaya.
«La République démocratique du Congo, avec le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a amorcé le décollage… La République démocratique du Congo a été mal racontée. Lorsqu’on parle de la RDC, on ne parle que de la guerre. On ne parle que de la violence. Mais, on parle très peu des congolais résilients qui, dans chaque coin du Congo, font beaucoup de petites choses qui gardent ce pays en vie et qui permettent à ce pays aujourd’hui d’être le pays-solution de l’humanité. Donc, je voudrais réserver une pensée particulière à tous ces petits champions congolais pour qui nous avons destiné l’essentiel de notre action. Nous sommes sûrs qu’avec nos partenaires à la fois britanniques et autres au niveau de la Communauté internationale, nous allons réussir autour du Président de la République à relever le défi de la paix, qui va permettre à ce pays de déverrouiller son total potentiel. Comme vous avez le privilège d’être voisin du fleuve Congo, je ne voudrais pas répéter ce que vous avez dit tout à l’heure autour de notre potentiel à la fois halieutique, hydrographique, minier, etc. Lorsque nous disons que la RDC est un pays-solution, c’est une évidence. Si les partenaires britanniques étaient hésitants, c’est ici qu’ils doivent venir parce que les puissants du monde de demain sont ceux qui mettront les pieds en République démocratique du Congo. Je pense que pour ça, personne ne peut me contredire », a-t-il démontré.
Plus loin, il démontré les avancées réalisées par Félix Tshisekedi pour la promotion du leadership féminin. Allusion faite notamment à l’avènement du Judith Suminwa à la tête du Gouvernement de la République
« Très souvent, en République démocratique du Congo, lorsqu’on parle des femmes, on n’y croit pas. Nous sommes au pays du champion de la masculinité positive qui, non seulement en parle, mais le prouve par des actes. Nous sommes fiers aujourd’hui d’avoir la première Première Ministre de l’histoire de la République démocratique du Congo. C’est ce qui marque aussi la marque de la reconnaissance de toute la République à l’intelligence et à la bravoure des femmes congolaises. L’autre commentaire concerne les enfants. Tout ce que nous faisons aujourd’hui, nous le faisons pour eux. Quand je fus encore un peu plus jeune, on me disait que la jeunesse c’est l’avenir. Mais, je répondais que la jeunesse c’est d’abord le présent, ensuite l’avenir. Et, pour nos jeunes enfants, le Président de la République, à travers le Gouvernement, a une réponse, qui n’est pas encore suffisante à la hauteur des besoins. Mais, ça fait cinq ans désormais que chaque année, des millions d’enfants ont accès à l’école. Et, dans le cadre du Gouvernement de la Première Ministre Suminwa, je rappelle qu’il compte une Ministre d’Etat, une femme, chargée de l’éducation. Nous allons nous assurer non seulement de l’accès des enfants à l’école, mais nous allons améliorer à la fois la qualité et réduire les distances en termes d’accessibilité parce que celle qui dirige le Gouvernement, aujourd’hui, dirigeait un projet à l’époque qu’on appelle le PDL145 Territoires, où il est prévu de construire des milliers d’écoles à travers le pays pour permettre aux enfants d’avoir les écoles à la porte. C’est pour vous dire que les enjeux e les besoins du Congo sont bien compris. Il y a un Gouvernement qui est à l’œuvre et s’assurera, avec nos moyens, avec nos partenaires, que nous puissions écrire une belle histoire et construire un pays plus beau qu’avant », a insisté le Porte-parole du Gouvernement.
En compagnie du Gouverneur du Sud-Kivu, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki et de son adjoint Jean-Jacques Elakano, la Première Ministre Judith Tuluka s’est prononcée à la population locale lors d’un meeting à Bukavu, Chef-lieu de cette province. Sur place, la Cheffe du Gouvernement n'a pas manqué de s'atteler sur les réels problèmes qui gangrènent le pays et auxquels le Sud-Kivu n'échappe guère notamment la détérioration des infrastructures, l'insécurité, les problèmes sociaux, la chute du pouvoir d'achat du citoyen lambda et bien d'autres.
Cette toute première visite officielle de Madame la première ministre à l'intérieur du pays prouve combien la province du Sud Kivu est bénie, et à ce titre, elle n'a pas manqué de féliciter la population locale qui soutient depuis toujours les œuvres du Président Félix Tshisekedi déterminé, pour rappel, à instaurer la paix et promouvoir l’émergence national.
Dans son discours, Judith Suminwa a montré l'importance de cette province qui demeure le symbole de l'espoir pour la RDC, une province qui s'est toujours démarquée dans tous les domaines.
Poursuivant son speech, elle a appelé la population locale à l'union et la fraternité, surtout au soutien du commandant suprême de l’armée afin de bouter hors d'état de nuire tous les ennemis de la paix qui terrorisent la population civile. Elle reste confiante qu'un jour la paix totale sera de retour et que tout congolais vivra en toute quiétude.
En tant que mère et épouse, elle n'a pas manqué de promettre à la population du sud Kivu qu'elle donnera les meilleures d'elle-même avec tout son Gouvernement pour que la population congolaise en général puisse avoir des réponses adéquates aux différentes difficultés qu'elle traverse.
Madame la Première Ministre n'a pas manqué de compatir avec tous les sinistrés de la ville de Bukavu qui ont récemment perdu leurs maisons et d'autres bien de valeur, après des incendies à répétition dans la commune de Kadutu précisément à Nyamugo, dans la commune d'Ibanda à Panzi, à Bondeko sur le flanc du Lac Kivu.
Comme toute bonne mère de famille, elle a profité de cette occasion pour rendre visite aux différents sinistrés de Nyamugo et a promis de remettre sa contribution entre les mains de l'autorité provinciale avant son retour dans la capitale. Elle a promis également de soutenir la gratuité de l'enseignement de l'école primaire et de s'investir d'avantage pour résoudre le rabais du taux d'échange, deux problèmes majeurs qui bloquent le développement du pays.
Madame Judith Tuluka Suminwa a promis de se battre pour la sécurité de tous les Congolais et leurs biens tout en implorant le bon Dieu Tout Puissant de l'aider et l'accompagner durant tout son mandat.
Aaron Basimarha, Proust Musaba et Jordan Muke,
Pour la Cellule de communication du Gouvernorat du Sud-Kivu
L'une des images phares de la République Démocratique du Congo, la Société Congo Airways dont la situation actuelle fait parler plus d'un congolais était reçue ce mardi 25 juin, par le Ministre du Portefeuille Jean Lucien Bussa. De la gestion au quotidien, en passant par la problématique de manque de navettes pour chuter sur les perspectives d'avenir, tout a été brossé avec le Ministre, question d'assurer la survie de cette société.
Le Président du Conseil d'Administration de Congo Airways qui a conduit la délégation a loué l'initiative combien importante du Ministre du Portefeuille, du reste, reconnu pour sa promotion de secteur où il a la destinée.
“ Pour nous qui sommes au Ministère du Portefeuille c'est un ouf de soulagement. On a passé de moment d'échange, c'est un homme suffisamment blindé sur le plan intellectuel qui connait le fonctionnement des entreprises parce qu'il considère que l'entreprise est un outil de production pour la promotion de l'économie de notre pays”, a déclaré Jean Bertrand Ewanga, PCA de Congo Airways avant d'ajouter : “Congo Airways c'est l'emblème national. C'est l'étoile qui représente le pays dans le ciel. Je crois que notre pays l'a relevé. Nous n'avons pas le droit qu'une société nationale d'un grand pays comme le Congo n'ait pas aujourd'hui son avion en propre. Il est vrai que nous avons des avions, mais qui ont des soucis techniques mais je pense qu'avec lui, son coup de pousse nous permettra de reprendre les ailes et ça sera une très bonne chose”.
La délégation du Congo Airways félicite le côté réceptif du Ministre Jean Lucien Bussa et croit que les préoccupations qui sont les leurs seront présentées dans le prochain conseil des ministres.
A en croire le Directeur Général de Congo Airways, José Lueya Dubier, malgré les mauvaises langues condamnant cette entreprise à la disparition, les efforts sont réunis pour qu'elles soient confondues.
“ C'est vrai que depuis septembre dernier, les oiseaux de malheur avaient prédit que ça n'allait pas durer mais nous sommes au mois de juin 2024 et nous continuons notre exploitation. Nous avons mis à la disposition du Ministère tout les éléments qui vont lui permettre d'avoir une relance effective comme ça été prévu dès le départ, c'est-à-dire, commencer par les avions de location ensuite des avions en location achat propre, ensuite terminer par des avions neufs sortis d'usine en commande. Donc, c'est ce processus là que nous avons présenté notre schéma de relance, et avec l'appui du Ministre nous allons pouvoir atteindre ces objectifs tel que souhaité par le Président de la République ”, conclut-il.
Sous la houlette de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la ville de Bukavu a été le théâtre ce mardi 25 juin 2024, d’une cérémonie émouvante marquant la fermeture du bureau de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) dans la province du Sud-Kivu. Organisée à l’aéroport de la base militaire de Kavumu, cette cérémonie a rassemblé un grand nombre de personnes, dont Bintou Keita, Cheffe de la MONUSCO et Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, des membres du gouvernement, des organisations locales et de la société civile. Ce retrait marque un moment historique, car il est la suite logique du processus de désengagement de la MONUSCO dans cette province, déclenché depuis janvier dernier à la demande des autorités congolaises.
Au cours de cette cérémonie, des discours poignants ont été prononcés, mettant en avant le travail et l’engagement de la mission onusienne pour la stabilité et la paix dans la région. Des hommages ont été rendus aux casques bleus qui ont risqué leur vie pour protéger les civils et promouvoir le développement en RDC. Prenant la parole la Cheffe de la MONUSCO a exprimé sa gratitude envers la population de Bukavu pour son accueil chaleureux et son soutien tout au long de cette mission.
‘’Alors que nous mettons fin à notre mission au Sud-Kivu, je remercie le personnel civil et en uniforme qui ont contribué à la paix et à la sécurité dans cette province. Votre courage et votre dévouement dans certaines des circonstances les plus difficiles du maintien de la paix remplissent mon cœur de gratitude… Avec le départ de la mission du Sud-Kivu, le gouvernement assume pleinement ses fonctions régaliennes, notamment en matière de protection des civils et de restauration de son autorité’’, a fait savoir Bintou Keita.
‘’Le retrait de la MONUSCO ne signifie pas le départ des Nations Unies. Les agences, fonds et programmes de l’ONU continueront à œuvrer au profit de la population congolaise, selon leurs mandats respectifs’’, a-t-elle rassuré.
A cette occasion, la MONUSCO a procédé au transfert de ses actifs et des ses responsabilités. Ainsi, elle a fait un don estimé à plus de 10 millions de dollars américain à la RDC et à plusieurs partenaires congolais ; une base militaire et un héliport flambant neuf à Rutemba, ont été cédés aux Forces armées de la RDC par la MONUSCO. Depuis l’entame de son retrait, la MONUSCO a déjà transmis au total les commandes de 7 sites à l’armée congolaise, dont, Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba, et Sange.
La cérémonie s’est conclue par la signature du rapport commun de la première phase du désengagement de la force onusienne, entre le gouvernement et sa responsable, et par un moment de recueillement en mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans le cadre de cette mission de maintien de la paix. Le départ de la MONUSCO marque la fin d’une ère, mais ouvre également la voie à des nouvelles opportunités pour la RD Congo de renforcer sa souveraineté et de continuer à progresser sur la voie de la paix et de la prospérité.
Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. C’est sur une note de satisfaction que se sont tenus, ce mardi 25 juin 2024, à Pullman Hôtel, les travaux de validation du rapport d’achèvement du Projet d’Appui au Développement des Petites et Moyennes Entreprises. Ces assisses ont réuni les parties prenantes du PADMPME pour examiner le rapport élaboré par le Consultant Issa Dramé, de nationalité ivoirienne, sur la mise en œuvre de ce Projet. Tel que prévu, il a été question d’analyser et de critiquer le rapport présenté par le consultant mobilisé en vue de sa validation par les parties prenantes et acteurs impliqués. Conclu en 2018 pour une durée de 5 ans, le Projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises a permis d’accroitre les possibilités d’entrepreneuriat et de création d’emplois en particulier pour les jeunes et les femmes dans les villes de Kinshasa, Matadi, Goma et de Lubumbashi, avec le partenariat technique et financier de la Banque mondiale.
Les grandes lignes de ces échanges se sont articulées autour la présentation du rapport, la revue des principaux extraits du projet, de sa performance, des conclusions et des recommandations. Au terme de cette grande mission, le Coordonnateur National de l’Unité de Coordination du PADMPME, Alexis Mangala Ngongo, a exprimé un sentiment d’accomplissement au vu des programmes réalisés sur base des stratégies de développement mises en place.
Marqué par l’assiduité des participants et des partenaires depuis leur genèse, il a souligné l’importance particulière attachée au développement de la classe moyenne par la promotion de l’Entrepreneuriat et la croissance des PME avec un accent particulier sur les jeunes et les femmes, gages de la création d’emploi et de la lutte contre la pauvreté. En effet, ces appuis ont généré la création d’entreprises de nouvelle génération, avec à la clé la création d’emplois bien au-delà des objectifs indiqués dans le cadre de résultats.
Le Projet est également intervenu dans l’amélioration du climat des affaires avec un résultat important qui a consisté à doter le secteur de l’entrepreneuriat d’un cadre légal et réglementaire moderne.
Tout compte fait, depuis sa création jusqu’au 28 décembre 2023, le projet a appuyé avec des subventions et un accompagnement technique 430 PME établies, 960 jeunes entrepreneurs et plus de 7000 femmes micro-entrepreneures, 1600 jeunes ont également reçu une formation d’initiation en entrepreneuriat. Des réalisations qui cadrent avec la vision du Chef de l’Etat, Felix Antoine Tshisekedi, qui, depuis son premier mandat, a placé l’entrepreneuriat au cœur de son action.
Au cours de son adresse, le Ministre de l’Industrie, développement des petites et moyennes entreprises, Louis Kabamba Watum, a rappelé que le PADMPME a permis de réaliser des activités afin de capaciter, améliorer l’accès au financement ainsi que le soutien dans le forme du cadre légale et règlementaires qui ont été déployées pour améliorer l’entrepreneuriat. « Notre Gouvernement a le devoir de donner à nos jeunes, à nos PME et à nos mamans les moyens de contribuer à réalisation de cette vision pour un pays sûr, uni et prospère » a-t-il rassuré.
Sur ces termes, il a invité les participants à un sens d’analyse élevé et de ressortir les forces et faiblesses ainsi que les leçons apprises de la mise en œuvre du PADMPME, afin d’en faire profiter au Gouvernement de la RDC et ses partenaires pour une mise en œuvre efficaces des futurs projets et programmes visant la promotion de l’entrepreneuriat en RDC. En l’occurrence, le nouveau projet TRANSFORME, conclu par le Gouvernement et la Banque mondiale, qui étend la couverture de ses appuis bien au-delà du périmètre couvert par le PADMPME.
Ce mardi 25 juin 2024, en début d’après-midi, Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA), a personnellement mesuré l’état dans lequel se trouve l’aéroport international de N’djili. Accompagné de Leonard Ngoma Mbaki, Directeur général, Louis Blaise Londole Lokoyi, Directeur général adjoint, et d’une équipe d’administrateurs de cette entreprise publique, il a parcouru différents compartiments de ce site aéroportuaire pour de nouvelles mesures qui puissent effectivement apporter des améliorations nécessaires.
Sur place, le Président Kin-kiey Mulumba et la Direction Générale de la RVA ont constaté un désordre bien organisé mêlé à une léthargie éloquente. Ils ont remarqué, par exemple, que la plupart des affiches publicitaires en location sont en lambeau. Ils ont également constaté l’état dégradant des plafonds dans plusieurs salles, salons et bureaux. Au niveau des services du Ministère de la Santé déployés pour s’occuper des cas de choléra, le PCA Tryphon Kin-kiey a eu du mal à digérer l’état des lits réservés aux malades, car datant de plusieurs siècles. Il a aussi déploré, pendant la même ronde, l’état de certaines vitres et des installations hygiéniques. Il aura pratiquement parcouru l’ensemble du site. A chaque étape, il n’a cessé d’interpeller le Commandant en charge de l’aéroport comme pour l’encourager à prendre réellement ses responsabilités. Il lui a recommandé de réfectionner, dans un premier temps et dans les plus brefs délais, la partie arrière du grand bâtiment abritant le salon commercial VIP. Pour lui, en effet, l’aéroport international de N’djili constitue la porte de Kinshasa qui, normalement, devrait contribuer à vendre positivement l’image de la RD. Congo, aussi bien auprès des touristes, des visiteurs qu’auprès des investisseurs. Et, c’est dans le même esprit que le Professeur Kin-kiey Mulumba a instruit le Commandant de la RVA de saisir d’urgence la société Vodacom pour le remplacement de ses affiches et panneaux publicitaires abandonnés.
Au terme de la visite, il a rassuré que les lignes vont bouger. Il a réaffirmé également la détermination affichée et l’engagement dans faille de l’ensemble de l’équipe dirigeante de la Régie des Voies Aériennes (RVA) à améliorer les failles constatées et à toujours privilégier des actions concrètes, comme pour matérialiser la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
«On est dans une entité qui appartient à la RVA, une entité d’accueil des passagers. C’est la porte d’entrée du pays. C’est comme la porte d’entrée de votre domicile, votre maison. Il faut que cette porte soit soignée. Il y a un an, le Conseil d’administration était venu ici par deux fois. Nous avons visité cette entité, nous avons identifié les problèmes, nous avons donné des instructions. Aujourd’hui, un an après, nous revenons pour voir si ces instructions ont été exécutées. Nous nous rendons compte que, partiellement, quelques instructions ont été exécutées. Mais, l’entité reste encore dans un état déplorable. Vous venez de voir les plafonds comment ils sont, toujours dégradés. Vous venez de voir la situation des chariots. Lorsqu’un avion atterrit avec cent cinquante personnes, on ne trouve qu’une vingtaine de chariots. Vous venez de voir l’état des murs de notre maison, ils sont si sales. Ce n’est pas une façon d’attirer les passagers, les investisseurs, les touristes », a-t-il commenté, après avoir bouclé la ronde du jour, au niveau du salon VIP du côté international.
Vers des solutions palpables
«Comment voulez-vous que nous puissions développer notre pays si nous ne savons pas nous organiser, entretenir l’accueil ? Voilà pourquoi on est là. On a vu des situations qui sont extrêmement graves. Des décisions vont être prises. Nous sommes ici avec la Direction Générale, nous sommes le Conseil d’Administration qui décide. Et, c’est la Direction Générale qui exécute. Il appartient au Conseil d’administration de prendre des sanctions lorsque des problèmes se posent. Voilà pourquoi on est là. Pour le reste, nous allons échanger avec la Direction Générale et le Commandant de l’aéroport », a-t-il, enfin, rassuré, sous les regards des administrateurs ayant suivi de près cette évaluation.
Le Ministre du Portefeuille a reçu, ce lundi 24 juin 2024, la délégation de la COMINIERE conduite par Madame Lisette Kabanga Tshibwabwa, PCA de cette entreprise. Il a été question de leur expliquer la vision du Ministre axée sur le relèvement des entreprises publiques de l'État.“Il a été question de prise de contact mais aussi pour qu'il puisse nous insuffler sa vision qui est imprégnée de celle du Chef de l'État. Le Ministre nous a clairement dit qu'il attend de nous une réelle participation dans le budget de l'Etat. Il attend de nous une gouvernance exemplaire et il attend de nous également à ce que nous puissions réellement répondre au besoin de la population”, a déclaré Jean Thierry Monsenepwo, PCA de COBIL avant d'ajouter : “Nous avons trouvé une personnalité ouverte qui a eu à tendre l'oreille à toutes les préoccupations de COBIL qui est une société à 100% de l'État, une société des congolais. Et, il a été satisfait du faite qu’il y a eu des améliorations dans le travail que nous avons eu à faire lors de l'exercice 2023-2024”.
Participation dans le budget de l'Etat, bonne gouvernance et répondre au besoin de la population, les recommandations de Bussa Tongba aux dirigeants de COBIL
Le Ministre du Portefeuille Jean Lucien Bussa a reçu, ce mardi 25 juin 2024, dans son cabinet de travail, la délégation de la société COBIL.
Venue dans le cadre des consultations initiées par le Ministre du Portefeuille, cette délégation conduit par son Président du Conseil d'Administration, Jean Thierry Monsenepwo, s'est entretenue pendant près de 2 heures avec le ministre, question de passer au peigne fin la situation générale de cette entreprise de l'État.
Devant la presse, au sortir de l'audience, Jean Thierry Monsenepwo s'est dit honoré de l'invitation envoyée à son entreprise par le Ministre.
Le Directeur Général de cette entreprise de l'État loue ces échanges qui, pour lui, étaient «fructueux». Placide Mutabunga révèle même que c'est une première d'être reçu par un Ministre du Portefeuille depuis leur nomination en 2023.
“Cette invitation nous a donné une lueur d'espoir. Nous allons mettre en pratique les recommandations du Ministre. Là où nous avons de difficultés, le Ministre nous a garanti son accompagnement et promet d'être le pont entre nous, l'exécutif national et le Président de la République ”, indique le DG Placide Mutabunga.
COBIL SA est une société qui est dans la Commercialisation des produits pétroliers.
La SONAL et la SOCOF satisfaites de l'entretien avec le Ministre Jean Lucien Bussa
Reçues tour à tour, la Société Nationale de Loterie, SONAL ainsi que la Société Congolaise de Fibre optique, SOCOF, étaient, ce mardi 25 juin chez le Ministre du Portefeuille Jean Lucien Bussa.
“C'est un premier contact depuis sa venue à la tête du portefeuille. Il nous a fait part de la vision qu'il a du portefeuille pour pouvoir atteindre les objectifs ainsi que accompagner la vision du Chef de l'État. Nous, en tant que SONAL nous nous inscrivons dans cette logique, dans cette vision. Le Ministre a fait montre de sa volonté de réussir sa mission à la tête du portefeuille ”, a déclaré Jean Claude Kasala, président du Conseil d'administration de SONAL.
Juste après, la délégation de la SOCOF, reçue par le Ministre, a saisi cette occasion pour exposer à ce dernier les différents problèmes que connaît cette entreprise, surtout celui relatif à la trésorerie.
“On a eu le privilège d'être reçu par le Ministre. On a eu à échanger sur sa vision, comment il compte diriger ce ministère. Nous lui avons présenté les problèmes relatifs à la SOCOF qui sont d'ordre budgétaire, de la rémunération et aussi de dettes pour les administrateurs passés. Le Ministre dit prendre en charge toutes nos recommandations et promet de le présenter à la Première Ministre ”, a fait savoir Jacques Mulumba PCA de cette entreprise.
Signalons que la SOCOF a pour but de gérer la fibre optique congolaise, c’est-à-dire, financer, construire, détenir, gérer, exploiter et maintenir en état des infrastructures et équipements de télécommunications.
L’arrivée de la SOCOF avait mis fin au monopole de la SCPT qui était jusque-là seul opérateur public dans ce secteur.
La relance de la CINAT, vœu de ses dirigeants, soumis au Ministre Jean-Lucien Bussa
Reçu par le Ministre du Portefeuille, ce mardi 25 juin 2024, la délégation de la Cimenterie Nationale, CINAT en sigle, hormis la prise de contact avec sa tutelle, était porteuse d'un seul message qui est la relance de leur entreprise.
Satisfait de l'entretien leur accordé par le patron du portefeuille, le président du conseil d'administration de la CINAT se réjouit de l'accompagnement leur promis par le Ministre Jean Lucien Bussa.
“Nous avons eu cet entretien avec le Ministre avec toute l'équipe de la CINAT pour une prise de contact et aussi discuter sur la situation de la CINAT. C'était une très belle réunion parce que le Ministre nous a promis son accompagnement pour la relance de la CINAT. Il faut savoir qu’aujourd’hui la CINAT ne produit rien du tout et pourtant la RDC a besoin du ciment pour ses projets d'infrastructures. Il est important aujourd'hui que la CINAT reprenne la production. C'est le vœu du Ministre du Portefeuille et du Gouvernement”, a laissé entendre Kanyonga Kabeya, PCA de la CINAT.
Ce dernier a rassuré que son secteur n'est pas menacé au regard de la demande régulière car la République Démocratique du Congo a besoin du ciment pour la construction de ses infrastructures.
“Nous sommes convaincus que la CINAT a une place sur le marché congolais et avec l'appui non seulement du Ministre du Portefeuille mais avec celui du Gouvernement nous pensons que nous pouvons relancer la production et pouvons offrir un produit de qualité et au meilleur prix à la population congolaise”, insiste-t-il.
Signalons que c'est après plus d'une dizaine d'années d’arrêt des travaux dans cette entreprise publique, que la possibilité pour la relance s’annonce.
La CINAT de Kimpese a été construite en 1974 à la demande de l’ancien président du Zaïre, Feu Mobutu Sese Seko.
C’est un pari gagné pour le comité en charge de l’organisation. Le rendez-vous aura tenu toutes ses promesses. Tenez ! Butterfly corporation a attiré du monde lors sa conférence tenue, en début du week-end dernier, à l’Hôtel du fleuve, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, autour du thème : ‘’Relever le défi de la performance par une approche de coaching’’. L’assistance ayant favorablement répondu à cette activité a eu le privilège de bénéficier de l’expérience de Stéphanie Mukuna et du Docteur Silas Makangu,et Alain Mibul Trois principaux intervenants du jour, qui ont mis en lumière des stratégies en termes des préalables pouvant favoriser la réussite dans le domaine de management.
Stéphanie Mukuna, coach C.E.O.B.L, a motivé et sensibilisé l’assistance à cultiver l’esprit managérial, soulignant l’importance, pour les entreprises, de toujours privilégier une approche qui prenne en compte ce qu’elle considère comme quotient émotionnel des employés, pour l’atteinte de leurs objectifs. Elle a exprimé l’engagement de Butterfly, en tant que leader en matière de coaching en RD. Congo, à faire bénéficier de son expertise aux entreprises qui voudraient augmenter la réussite de leurs activités. «Nous avons voulu mettre en exergue l’importance du quotient émotionnel dans la performance d’un employé dans une entreprise. L’enjeu principal c’est de permettre aux entreprises de monter leurs performances en intégrant le quotient émotionnel de leurs employés. S’ils n’arrivent pas à le faire, Butterfly est là pour aider leurs employés à gérer leurs émotions et à prendre des décisions», a-t-elle signifié, au terme du rendez-vous, devant la presse.
Pour sa part, Docteur Silas Makangu, Consultant en leadership et communication politique, s’est appesanti sur une série de pistes. Il a parlé notamment, du leadership et ses nombreuses exigences. M. Silas Makangu considère le leadership comme le véritable catalyseur de tout développement dans chaque société s’inscrivant dans une dynamique progressiste. « Comme dans toutes les sociétés du monde, les choses se relèvent, les choses tombent faute de leadership. La question du leadership constitue le fondement. Rien ne peut être fait sans le leadership. Et la qualité des sociétés aujourd’hui, repose sur la qualité du leadership. En matière du leadership, il faudrait savoir que l’amélioration des performances doit se faire au quotidien. On doit sortir de la nostalgie, on doit sortir du traditionalisme pour comprendre que le monde est en perpétuelle mutation et notre leadership doit aussi se mettre à jour pour ne pas être pris de travers, pour ne pas être renversé avec le temps, le temps pour anticiper, voir la nature des problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui, nous équiper et équiper la population en vue de l’aider à faire face aux tempêtes du futur. Nous ne voulons pas perdre la vie, nous voudrions survivre. La plus grande ressource que nous avons en tant que Nation c’est l’homme, et non pas les minerais. Et, dans quel état se trouve l’homme congolais ? Est-il un homme achevé ou inachevé ? Dans la dimension où il se trouve aujourd’hui, est-il capable de prendre à bras-le-corps la destinée de son pays. Comment le rendre performant ? C’est aussi au moyen du coaching. Nous pensons que le coaching ne doit pas se limiter seulement dans le cadre des entreprises, mais le coaching doit s’étendre au niveau de quiconque veut entreprendre : acteur culturel, homme d’affaires, les hommes des médias. On apprend tous les jours et on doit s’améliorer parce que le monde ne nous attend pas. Et donc, nous devons nous mettre à jour», a indiqué, pour finir, devant la presse, le Docteur Silas Makangu, juste après sa brillante participation à la conférence, en qualité d’intervenant.
Des enjeux important défi de personnalités, des objectifs ambitieux et d’amener à y réfléchir et prendre des actions concrètes. Mais aussi amener à identifier nos principaux points forts pour les utiliser à bon conscience avec la formation. « Nous avons été amenés à réfléchir sur notre vie actuelle et d’envisager de nouvelles avenues de croissance personnelle de la même façon qu’il nous a guidés vers des prises de conscience pour favoriser le passage vers l’action à la suite d’évènement de vie important et de conflits d’intérêt ». Ce qu’a souligné le coach Alain Mibul.
Le Bureau de la Chambre basse du Parlement, sous la conduite de Vital Kamerhe, a procédé hier, mercredi 19 juin 2024, à l’évaluation de son travail, au lendemain de la clôture de la session de mars. Les membres du Bureau se sont félicités des efforts accomplis, en si peu de temps, pour, entre autres, investir le nouveau Gouvernement, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, mettre en place les Groupes parlementaires et faire adopter le Budget de l’Assemblée elle-même.
«Nous sommes heureux qu’en moins de 15 jours d’avoir abattu ce travail de plus ou moins trois mois. Nous avons d’abord pu mettre en place les groupes parlementaires qui sont des unités politiques de fonctionnement de l’Assemblée, on n’en a pratiquement 21. Ces Groupes parlementaires vont nous permettre de mettre en place les commissions thématiques et le comité des sages. Le Bureau a pu faire adopter le Budget de l’Assemblée nationale qui, conformément à notre règlement intérieur, doit être voté par la plénière à la session de mars. Ce qui a été fait », a indiqué, au terme de cette séance du travail, le Rapporteur Jacques Djoli. A l’en croire, la Chambre basse du Parlement a apprêté, à son niveau, les prévisions nécessaires à soumettre au Gouvernement, dans les jours à venir, pour des ajustements avant l’étape de l’adoption qui va intervenir, dès la prochaine session parlementaire. « Pour le Budget 2025, l’Assemblée nationale est prête et va envoyer ses prévisions au Gouvernement pour la mise en commun. Un autre point important, c’est l’approbation du Programme sd’actions du Gouvernement et l’investiture de celui-ci. Nous nous félicitons et nous félicitons le Gouvernement et Madame la Première Ministre qui a inscrit les six priorités définies par le Chef de l’Etat dans son contrat avec le peuple congolais. L’Assemblée nationale va donc s’atteler à suivre l’exécution de ce programme qui constitue le socle des attentes de notre population. A ce sujet, le Président de l’Assemblée nationale nous a demandé de prendre en compte toutes les observations faites par les députés pour les faire parvenir au Gouvernement comme des attentes du peuple congolais, que ça soit en matière d’infrastructures ou des besoins sociaux de base, santé, éducation ou dans la mise en œuvre de Programme de 145 Territoires », a rassuré, dans son compte rendu à la presse, l’Honorable Jacques Djoli, le Rapporteur de l’Assemblée nationale.
Deuxième jour de consultations des entreprises publiques par le Ministre du Portefeuille Jean Lucien Bussa. Huit entreprises publiques dont Sonahydroc SA, ANEP, SOSIDER SA, RVA SA, SCFUF SA, SCPT SA, CADECO SA et SAKIMA ont fait le tour du bureau du Ministre du Portefeuille. Même objectif, la prise de contact avec leur tutelle ainsi que la présentation de leurs différentes entreprises en terme des passifs et des actifs.
Au sortir de l'entretien avec le Ministre, le PCA de la Sonahydroc SA, le député national Jean Baudouin Mayo Mambeke a loué l'initiative de leur ministre de tutelle et a promis de revenir, avec son équipe pour présenter leur mémorandum contenant les difficultés, les prévisions ainsi la vision de cette entreprise de l'État.
En sa qualité de syndicat de gestionnaire des entreprises publiques, ANEP a répondu présent à ce rendez-vous combien important visant à baliser le chemin d'une bonne collaboration entre les entreprises de l'Etat et le Ministère du Portefeuille. Clément Désiré Kabongo Moba, PCA de l'ANEP a résumé leurs échanges avec le Ministre Jean Lucien Bussa, lesquelles ont tournées sur la vision du Ministre et la présentation par l'ANEP de la situation générale dans laquelle se trouve cette structure étatique.
A son tour, l'Administrateur Secrétaire Exécutif de l'ANEP a, après avoir présenter ses civilités au Ministre et lui présenter les félicitation de l'ANEP pour sa nomination au Gouvernement Suminwa, présenter le mémo de sa structure, lequel reprend les problèmes majeurs affectant les fonctionnements des entreprises et les propositions des solutions. Patrick Ngulu Mbiobawhul a insisté sur la hauteur élevée des arriérés fiscaux et des pénalités fiscales ainsi le non paiement par l'État des dettes des entreprises, le cas de la SNEL et de la Regideso. Il a sollicité du Ministre son appuis dans la mise en œuvre de la recommandation du Conseil d'Administration sur la solidarité entre membres de l'ANEP et aussi la révisitation des des conventions collectives. Il a en outre insisté sur la sécurité juridique et judiciaire ainsi que la problématique de relations entre les organes Conseil d'Administration, D.G, DGA et commissaire aux comptes.
Occasion pour la délégation de la RVA conduite par son PCA Tryphon Kin Kiey Mulumba d'étaler au Ministre l'idée qu'ils ont de leur société ainsi que leur problèmes.
Les consultations vont se poursuivre ce jeudi 20 juin avec d'autres entreprises de l'État et établissements publics.
*Journaliste en Danger a organisé ce mardi 18 juin 2024, une table ronde des responsables des médias, au CEPAS, dans la commune de la Gombe, sous le thème :’’Comment lutter contre la désinformation et la précarisation des journalistes’’. Durant près de six heures, ces figures emblématiques du secteur de la presse ont réfléchi sur des mécanismes à mettre sur pied pour, entre autres, décourager les fake news et la médiocrité, sous toutes leurs formes, dans la profession journalistique en RD. Congo. Jean-Pierre Kibambi Shintwa, Museme Diawe, Tito Ndombi, Stéphane Kitutu, Oscar Kabamba, Professeur Nsana de Larsicom ou encore, Patient Ligodi, ont, parmi tant d’autres participants, honoré à ce rendez-vous.
Dans son mot de circonstance, Tshivis Tshivuadi, Secrétaire Général de JED, a fait le tour d’horizon de la situation actuelle du secteur de la presse du Congo, dans un contexte marqué par l’avènement de nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Il a souligné, par ailleurs, ce qu’il considère comme étant une crise de confiance entre les médias traditionnels et le public, situation favorisée notamment, par la précarité économique des entreprises de presse, le cadre juridique et règlementaire de l’exercice de la liberté de la presse ainsi que la culture de l’impunité des crimes contre les journalistes.
Il a constaté, de ce point de vue, que la conséquence est telle que : ‘’le journalisme aujourd’hui se meurt dans notre pays et sous nos yeux’’.
Tshivis Tshivuadi a ainsi exhorté, face à ce tableau peu reluisant et interpellateur, le nouveau Gouvernement, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à mesurer la nécessité de mettre en application, de façon effective, les recommandations issues des états généraux de la Communication et médias, organisés, il y a deux ans, par le Ministre de tutelle, Patrick Muyaya Katembwe, sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui-même.
« Tout le monde reconnait aujourd’hui que l’internet est porteur du pire et du meilleur. Le meilleur, c’est que c’est un espace de liberté qui donne la possibilité à chacun de choisir ses supports d’informations.
Mais le pire, c’est que l’internet a payé des zones de non droit sur les réseaux sociaux où circulent en permanence toutes sortes d’informations, de fausses informations et des incitations à la haine, à la violence et au désordre.
Or, des études ont aussi démontré aujourd’hui que 80 % des jeunes de moins de trente ans vont chercher les informations sur internet.
Ce qui témoigne bien du recul des médias traditionnels que sont la radio, la télévision et la presse écrite. Voilà pourquoi au cours de cette table ronde, nous devons également nous poser des questions sur cette crise de confiance qui existe entre le public et nos médias traditionnels et comment recréer ce lien de confiance basé sur le fait que le journaliste doit publier des informations vérifiées, fiables…
Il me semble que plusieurs facteurs, endogènes et exogènes, pourraient bien expliquer cette fragilité et cette défiance envers nos médias. Parmi ces facteurs, on peut citer l’environnement politique et sécuritaire de travail des journalistes, la précarité économique des entreprises de presse qui les emploient, le cadre juridique et règlementaire de l’exercice de la liberté de la presse, la culture de l’impunité des crimes contre les journalistes, etc.
Il faut simplement déplorer que des promesses des réformes qui ont été faites, n’ont pas été suivies des actes concrets.
La conséquence est que le journalisme aujourd’hui se meurt dans notre pays et sous nos yeux.
Au cours du combat que mène notamment JED et d’autres organisations pour défendre le journaliste et leur travail, il se trouve une exigence, celle du droit du public à l’information », a fait remarquer le Secrétaire Général de Journaliste en Danger.
Le journalisme est un métier qui a des règles et des exigences
Tshivis Tshivuadi n’a pas hésité à rappeler quelques exigences importantes de la profession.
Pour lui, le moment propice est donc venu de réinventer autrement l’environnement médiatique en RD. Congo.
«Le journalisme est un métier qui a des règles et des exigences. Il est temps dans notre pays de remettre cette responsabilité sociale et citoyenne du journaliste au cœur de la profession, mais aussi de créer un environnement qui leur permette de travailler dans des meilleures conditions de sécurité pour eux-mêmes, de dignité et d’honneur pour leur noble métier.
C’est dans cette optique que se sont tenues, au mois de janvier 2022, les assises des états généraux de la communication et médias présidées par le Chef de l’Etat afin d’aplanir les voies d’une renaissance de la presse congolaise à l’agonie, de changer les règles du jeu, d’encadrer l’accès à la profession, d’établir une nouvelle éthique du journaliste basée prioritairement sur le respect des règles déontologiques et la responsabilité citoyenne du métier d’informer, d’élaborer de manière concertée un plan de sauvetage du journalisme dans notre pays.
Au total, ce sont quatre-vingts recommandations qui sont sorties de ces assises pour changer l’image et le visage de la presse congolaise et qui attendent toujours leur mise en œuvre.
Aujourd’hui, nous en tant que professionnels des médias, devons interroger le Gouvernement sur sa réelle volonté politique de créer les conditions de l’émergence d’un secteur médiatique viable, indépendant et professionnel dans notre pays.
Je pense que c’est cette question qui nous incombe aujourd’hui par rapport à la léthargie. Il me semble qu’aujourd’hui, il y a une sorte de divergence d’intérêts entre nous la profession et la politique du Gouvernement. Ce sont ces divergences là que nous devons vider pour voir de quelle manière nous pouvons être en mesure de nous prendre en charge », a-t-il insisté, dans son allocution.
Quelle image du journalisme au Congo ?
« Que signifie être journaliste aujourd’hui au Congo ? Il s’agit à mon avis d’un grand débat de société qui nous concerne et qui doit nous interpeller en tant que professionnels des médias face à la montée de ce phénomène de la désinformation qui menace notre système démocratique et la paix sociale. Quelle est la responsabilité du journaliste dans la construction de ces sociétés démocratiques et apaisées à l’ère de ces nouvelles technologies qui permettent de diffuser toute sorte d’informations sur la toile et les réseaux sociaux ? », s’est interrogé Tshivis Tshivuadi qui, en outre, a rendu hommage à Christophe Deloire, Responsable de Reporter Sans Frontières, décédé la semaine dernière, à l’âge de 53 ans.
Il a été précédé, à l’estrade, par le Professeur Nsana du Laboratoire des Recherches en Sciences de l’Information et de la Communication (Larsicom), qui a posé les jalons par un exposé magistral sur une étude réalisée par sa structure, durant la période allant de décembre 2023 à janvier 2024, sur l’écosystème de la désinformation en RDC, sur un trois zones géographiques du pays, à savoir : Kinshasa, le Haut-Katanga et le Nord-Kivu.
Le Laboratoire est parti d’un échantillon de 155 groupes WhatsApp pour jauger l’impact, voire la vitesse de propagation de la désinformation et des discours de haine en ligne.
C’est cet exposé qui a ouvert la voie aux échanges enrichissants au niveau de la plénière avant l’étape des panels.
Les participants ont proposé des mécanismes importants allant, justement, dans le sens d’accélérer la salubrité médiatique et la viabilisation du métier. Dans leur élan, ils ont pris l’engagement de rencontrer, dans les tout prochains jours, le Ministre Patrick Muyaya pour lui exprimer leurs félicitations, lui soumettre les préoccupations les plus urgentes et l’encourager à prêcher réellement par les actes.
Ce report, selon la Centrale électorale, est consécutif à des contraintes d’ordre financier liées à l’organisation matérielle des dits scrutins. Par conséquent, les dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-20227 rendu public par la décision n°006/CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024 ne sont plus d’application. Un autre chronogramme opérationnel sera rendu public dans les meilleurs délais.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°044/CENI/2024
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que les élections des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints, initialement prévues le 19 juin 2024, sont reportées à une date ultérieure.
Ce report est consécutif à des contraintes d’ordre financier liées à l’organisation matérielle des dits scrutins. Par conséquent, les dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-20227 rendu public par la décision n°006/CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024 ne sont plus d’application. Un autre chronogramme opérationnel sera rendu public dans les meilleurs délais.
La CENI réaffirme sa volonté d’organiser les élections des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints dès que les conditions appropriées seront réunies. Les candidatures déposées et enregistrées dans les différents Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) restent valables.