L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) et le quotidien La Référence Plus ont lancé un appel à tous les professionnels des médias pour se joindre à eux à un rassemblement prévu lundi 20 mai à la Place des Évolués. Il s’agit de rendre hommage aux 22 journalistes assassinés en République Démocratique du Congo dans l’exercice de leur métier.
Ces valeureux professionnels des médias ont perdu la vie en défendant la vérité et en exerçant leur noble métier de journaliste. Ils sont tombés sur le champ de bataille, plume à la main. Ils ont continué à se battre pour la liberté d'expression jusqu'à leur dernier souffle.
L'objectif de ce rassemblement est également de plaider pour la reconnaissance nationale de ces journalistes assassinés. Les organisateurs souhaitent que l'État congolais érige un monument en leur mémoire afin de perpétuer leur héritage. Ils ont, en outre, rappelé l'importance de la liberté de la presse. Parmi les journalistes tombés figurent des noms tels que Bruno Koko, Franck Ngyke Kangundu, Bapuwa Mwamba, Serge Maheshe, Pascal Kabungulu, Patient Chebeya, Didace Namujimbo, Pierre Kabeya, et bien d'autres.
Ce rassemblement sera un message fort de solidarité et de soutien envers tous les journalistes qui risquent leur vie chaque jour pour informer le public et défendre la démocratie. Il est essentiel que la communauté des médias se mobilise pour honorer la mémoire de ces héros et pour exiger justice pour les crimes commis à leur encontre.
Oui, il est temps pour le peuple congolais, au-delà de nos indifférences et sphères, tant politiques que sociologiques, de constitutionnaliser la fin de la belligérance. Etat de fait plaçant le Pays, en incapacité de stabiliser le champ politique qui tangue, à la suite des positionnements inopportuns et de survivre aux guerres cycliques dans l’Est.
Notre Congo frappée des fléaux d’inégalités entre entités décentralisées, a grandement besoin :
- D’un régime semi-présidentiel ;
- D’une gouvernance locale effective. Certes, une opinion considère excessif un changement de constitution.
A cette dernière nous rappelons que le sens de direction est cet atout qui transformera le Congo Démocratique, en République de gouvernance.
Certes, l’émotion nous submergeant, notre attachement à la constitution de 2006 nous est si forte.
Mais, reproche-t-on à la Constitution de 2006 ?
En tant que loi fondamentale rédigée en période de fragmentation du Pays, elle est une constitution de belligérance.
Au-devant d’une telle évidence, l’impératif d’un nouveau pacte politique impliquant la redéfinition de la forme, de partage et de l’exercice du pouvoir s’impose. Celui-ci en conformité avec nos idéaux et aspirations sacrées dans l’espace historique, ethnique de notre devenir national. Une quête ardue que nul ne pourrait se payer le luxe d’abandonner. Au risque de consolider l’état insalubre des institutions. Pour y parvenir, les congolais(es) devraient se regarder dans les yeux. Non pas en tant que complices du désastre national, mais plutôt, en artisans du bien être des générations futures.
Aux uns et aux autres, d’acter que ce bien être n’est pas une grâce exclusive en faveur des Etats voisins, agresseurs soient-ils.
Et, au-devant des quels, suite à notre manque d’estime, nous sen sommes réduits au rang de vassaux. Il nous faut de l’audace, sinon, la désarticulation des institutions d’une ampleur inédite, doublée de la dynamique insurrectionnelle réactionnaire et non idéologique, contraindront le Congo à rendre gorge.
Et puisqu’il s’agit des questions sociétales, nous sommes invités, sans atermoiement funeste, à congédier la constitution de 2006.
J’appelle de tous mes vœux, à l’avènement d’un système institutionnel efficace, tant dans son horizontalité que verticalité.
Celui-ci favorisant un maillage dense, entre pouvoir et contre-pouvoir. Cette norme nouvelle en capacité d’opérer un éclatement des centres de pouvoir, provoquant ainsi, une décongestion de l’espace politique national, est le FEDERALISME.
En tant que norme fondamentale, réponse appropriée aux convulsions politiques, fissures sociologiques, à la déconfiture sanitaire tout autant que sécuritaire, elle nous libèrera de cette contrainte d’organiser plus de 5 scrutins au cours d’une année électorale en :
- Instaurant des élections de mi-mandat ;
- instaurant le suffrage indirect pour l’élection du Président de la République ;
- Modifiant la durée du mandat Présidentiel qui passera de 5 à 6 ans ;
De fait, des nouvelles combinaisons s’imposeraient.
La première, est celle des législatives d’avec l’élection du Président de la République.
La seconde portant sur les élections provinciales, urbaines et locales.
Ainsi donc, nous aurons un cycle électoral articulait comme suit :
- 2030 : Elections provinciales, urbaines et locales ;
- 2032 : Election Des élus nationaux et du Président de la République. La nouvelle norme fondamentale exclura toute possibilité de :
- Destitution du Président de la République par le parlement ; - Dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président de la République ;
- aliénation du territoire national ;
Elle procédera à la réduction du nombre d’élus, passant pour ce qui est de l’Assemblée nationale de 500 à 250 députés. S’agissant du Président de la République, elle définira le corps électoral, constitué des :
- Elus Nationaux et provinciaux ;
- Des Gouverneurs de provinces ;
- Des Maires et bourgmestres ;
- Chefs coutumiers.
Serait-ce suffisant pour redresser ce Pays ?
Bien évidemment, non. Les congolais ont conscience que le fédéralisme n’a de pertinence que si les acteurs politiques recouvrent une certaine éthique.
Et lorsqu’on observe ce qui est fait de la loi sur la décentralisation, on ne peut que partager, dans une certaine mesure, la méfiance des sceptiques.
Toutefois, cela est une certitude, cette loi fondamentale post Sun city ne saurait qu’être le symbole de la renaissance de nos entités territoriales décentralisées.
La République populaire d’Algérie a annoncé, le week-end dernier, par le truchement de son Ambassadeur en poste à Kinshasa, son engagement à fournir une assistance humanitaire de 123,5 tonnes aux populations victimes de la crise sécuritaire qui secoue la partie Est de la RD. Congo, suite à l’agression imposée par le Rwanda. A en croire l’Ambassadeur algérien en poste à Kinshasa, qui a dévoilé la nouvelle à l’Agence Congolaise de Presse, cette assistance sera constituée notamment, des biens de première nécessité et sa livraison va s’effectuer en trois rotations : samedi 18 mai, mercredi 22 et samedi 25 mai 2024.
Selon Mohamed Yazid Bouzid, son pays a prévu d’envoyer du riz, de l’huile de table, du sucre, du sel, des pâtes alimentaires, des biscuits, du fromage, du poisson en conserve, du thon, du lait en poudre pour nourrissons, des vêtements pour filles et garçons, des cartables avec fournitures scolaires, des tentes, des fauteuils roulants, des médicaments et des produits pharmaceutiques.
Sur la même note, il a indiqué que cette initiative a été prise pour atténuer l’ampleur des dégâts dont est victime la population de l’Est du Congo. Le Diplomate Mohamed Yazid a exprimé, par ailleurs, dans la même correspondance adressée à l’ACP, l’engagement ferme de l’Algérie à favoriser le retour d’une paix durable dans l’Est de la RD. Congo et de combattre toute forme de menace pouvant, d’une manière ou d’une autre, porter atteinte à la souveraineté entre Etats.
Pour lui, en effet, le meilleur remède pour cette crise humanitaire reste une solution intégrée qui s’appuiera sur la cessation des hostilités, la démobilisation de ces groupes selon la ligne tracée par les dirigeants congolais. « Je souhaite, dans ce cadre, réitérer l’attachement de l’Algérie à la souveraineté, la stabilité et l’intégrité territoriale de la RDC, et ma disponibilité à poursuivre son plaidoyer dans les forums régionaux et internationaux en faveur de retour définitif de la paix dans la région des Grands Lacs, conformément aux intérêts supérieurs des pays et peuples de cette région », a-t-il notifié.
La guerre d’agression imposée injustement à la partie Est de la République Démocratique du Congo freine le développement d’un nombre considérable de la population et l’érection des infrastructures. Malgré cela la résilience caractérise les Congolais de ce coin qui espèrent que la paix sera vite retrouvée par le gouvernement via l’armée et autres mécanismes. Dans la province du Nord-Kivu, le Gouverneur militaire Peter Cirimwami n’a pas croisé ses bras. Depuis son arrivée en fonction, il y a sept mois, il a mis en place une politique dénommée « Production - Gestion » pour doter progressivement à cette province des infrastructures modernes et durables, lutter contre les coulages des recettes, le vol et autres vices. La cellule de communication du ministère national de la Communication et Médias en séjour à Goma a fait le constat.
À la question de savoir qu’est-ce qu’il attend par « Production - Gestion », il a souligné qu’il s’agit de retourner à la province ce qu’elle a pu mobiliser à travers les impôts et les taxes durant une période donnée par des réalisations visibles et profitables à tous. « Nous avons plusieurs projets, comme la «production-gestion» c'est à dire l'argent produit par la province nous le mettons dans le projet de développement pour concrétiser la vision du chef de l'état" a-t-il expliqué.
Rien que dans la ville de Goma, une dizaine de chantiers sont en cours d’exécution et cela plaît à tout le monde. Les avenues, jadis impraticables, sont actuellement mises à disposition des entreprises qualifiées tenues par des congolais pour des travaux d’ingénierie civile. L’avenue du Port et celle du Golf croisées au rond-point Goma Rastafari sont en pleine réhabilitation par l’entreprise Mont Gabaon. Un trajet de 3,80 km. Là, les consignes et la supervision sont assurées par un personnel qualifié et l’exécution par des personnes nommées tous travaux.
« Les travaux les plus durs étaient le terrassement. L’asphaltage ne nous demande pas assez d’énergie. Nous avançons et nous espérons finir dans le délai comme repris dans le contrat signé avec le Gouverneur militaire », a dit Alphonse Bendanambuli, directeur technique à Mont Gabaon.
Il convient de rappeler que tous les marchés attribués à Mont Gabaon ont été lancés le 15 novembre 2023 et connaissent une participation féminine remarquable, surtout dans des chantiers.
« Avant le lancement de ces travaux publics, cette route qui mène à la fois vers le rond-point Constant Ndima et vers le port était vraiment impraticable. Tous les usagers de la route peinaient pour circuler convenablement ici », a avancé Jules Kakule Barame, ouvrier sur le chantier de l’avenue du Port.
Selon le gomatracien Zacharie Kyanyema, habitué de cette route depuis plus de dix ans. Ces travaux de voiries et d’asphaltage autour du port vont positivement booster l’économie de la ville de Goma et de ses environs. Car, elle facilite déjà l’accès aux congolais et étrangers qui se rendent très souvent au port pour aller à Bukavu.
Au marché Kisolo ya katoyi dans la commune de Karisimbi, le sourire était visible chez toutes les vendeuses. Au nom de la présidente Jacqueline Kahindo, la vice-présidente Françoise Lomaliza s’est exprimée en ces termes : « Nous sommes très contentes pour ce projet initié par notre Gouverneur militaire. Car, auparavant (20 ans déjà), ce n’était que des discours politiciens de la part de ses prédécesseurs et des candidats aux différentes élections. Comme il a déjà posé la première prière pour nous ériger un marché moderne et a déjà commencé à paver l’avenue Kisolo, nous prions le bon Dieu pour que tout se réalise dans un délai raisonnable et que notre quartier rayonne ».
Les travaux d’infrastructures ne se limitent pas seulement à Goma, ils se poursuivent également et efficacement à Beni et à Butembo pour désenclaver le territoire de Walikale par voie aérienne. Selon le Gouverneur, ses travaux consistent à réhabiliter les aérodromes de Mavivi à Beni et de Walikale, et les routes d’importance publique.
7 mois déjà à la tête du Nord-Kivu
Pour le Gouverneur militaire Peter Cirimwami, depuis sa prise de fonction, il préfère le dialogue avec toutes les forces vives et tous les services administratifs de la province du Nord-Kivu pour aboutir à des décisions profitables, efficaces et respectables par toute la population.
«Nous avons une politique bipolaire. Il y a les opérations militaires et l'administration que je m'occupe comme je ne suis pas plongé dans les opérations militaires, je m’occupe du développement de la province », a-t-il précisé.
Pour rendre effectif sa politique de gestion, le Gouverneur exhorte tous les fonctionnaires et la population en particulier , à dénoncer les vols, les tracasseries, les réseaux mafieux et autres maux qui rongent sa province. Il nous a confié que deux douaniers ont été arrêtés pour falsification des imprimés des valeurs.
«Quotidiennement, nous cherchons à matérialiser la vision du Chef de l'État dans la modernisation de toutes les infrastructures. Dans cette ville (Goma), nous avons une dizaine des chantiers. Nous sommes en train de moderniser l'aéroport de Beni. Nous avons lancé à Béni et à Butembo, la réhabilitation des infrastructures routières pour un montant de 12 millions de dollars. Nous sommes en train de moderniser l'aéroport de Walikale pour désenclaver la ville qui est complètement enclavée. Avec cette aérodrome de Kigoma, nous allons terminer à désenclaver toute cette zone », a expliqué le Gouverneur.
S’agissant des relations entre l'armée, le Gouverneur militaire et les Wazalendo, il a confirmé que les relations sont au bon point.
«Il n’y a pas vraiment des problèmes. Il y a quelques incidents, mais cela ne dérange pas beaucoup. Nous nous réconcilions et continuons la marche », a-t-il avancé.
Concernant la relation existante entre les militaires et les politiciens, Peter Cirimwami Nkuba a déclaré qu’il y a pas des problèmes. La loi instituant l'état de siège a donné à tout le monde ses missions. Chacun connaît ses limites et quand il y a des problèmes, on les résout ensemble.
A la même occasion, le Gouverneur militaire a lancé un message aux déplacés internes actuellement dans les périphéries de la ville de Goma.
«Nous sommes conscients de la situation et nous ne pouvons pas laisser Rubaya et autres aux mains de l'ennemi. Nous allons nous sacrifier et donner les meilleurs de nous-mêmes et nous savons que nous allons réussir », a-t-il déclaré.
Concernant la date du 17 mai consacrée aux Forces armées de la République Démocratique du Congo, le Gouverneur militaire Peter Cirimwami Nkuba a indiqué que le Président veut libérer son pays de l'agresseur.
«Le 17 mai doit nous revenir en tête pour suivre la vision du Chef de l'État et l'accompagner dans ses décisions et accepter de mourir pour notre pays. Nous n'avons pas peur des rwandais », a-t-il dit.
Partout à Goma, la population est positive et apprécie les initiatives et projets du Gouverneur Cirimwami. Elle croit également au retour de la paix sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu pour que les autres territoires puissent bénéficier des mêmes projets. Comme toutes les populations du monde, celle de Goma se lève quotidiennement pour travailler, entreprendre, dénoncer, célébrer et lutter contre les anti-valeurs.
Deux Députés désormais dans le collimateur du Procureur général près la Cour de cassation dans le dossier sur les transactions financières en rapport avec l'installation des forages. Dans une correspondance datée du 26 avril dernier, le Procureur général a saisi le bureau de l'Assemblée nationale pour obtenir l'autorisation d'instruction concernant le dossier d'installation des forages. Cette initiative fait suite à la découverte des faits troublants qui semblent constitutifs de l'infraction de détournement de fonds publics. Deux membres du gouvernement Sama Lukonde notamment, Nicolas Kazadi et François Rubota, ont été identifiés comme étant potentiellement impliqués dans ces actes répréhensibles.
Il est écrit, pour ce faire, : "Conformément au prescrit des articles 153 alinéa 3 point 2 de la Constitution de la République Démocratique du Congo pour la procédure devant la Cour de cassation, le Procureur Général près cette Cour a l'honneur de vous adresser le présent réquisitoire aux fins d'obtenir l'autorisation de l'instruction à charge de François Rubota Masumbuko et Nicolas Kazadi respectivement, ministre d'Etat au Développement Rural et ministre des Finances".
Le Procureur de la Cour de cassation renseigne qu'il ressort de l'analyse des pièces du dossier qu'en date du 21 avril 2021 que le ministère du Développement Rural, représenté par l'ancien ministre Guy Mikulu Pombo, a conclu avec le consortium Stever Construct Cameroun Sarl et Sotrad Water, représenté par Mike Kasenga Mulenga, le contrat relatif aux travaux d'installation des forages (Unités solaires de pompages et de traitement d'eau) et de construction de stations mobiles de traitement d'eau de capacité de 2,5,5 et 10 m/h.
Aux termes du contrat susvisé, le consortium Stever Construct Cameroun Sarl et Sotrad Water s'est engagé d'installer 1.000 unités solaires de pompage et de traitement d'eau dans 1.000 localités à travers la République Démocratique du Congo pour un montant total de 398.982.383,41 dollars américains reparti par phase pendant 5 ans.
Ayant relevé que le coût retenu dans le contrat précité pour l'installation des forages était très élevé, le ministre des Finances Nicolas Kazadi invitera le ministre du Développement Rural, François Rubota Masumbuko, à négocier avec le consortium pour revoir à la baisse ledit coût. A la suite des négociations intervenues entre Mike Kasenga Mulenga et François Rubota Masumbuko, ministre d'Etat au Développement Rural, le consortium s'est engagé à augmenter le nombre des stations d'eau de 340 et de porter ainsi le total des unités à installer à 1.340 sans diminuer le coût initial du contrat.
Bien qu'ayant constaté la surfacturation des forages, après les négociations sus vantées, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a reconnu, au cours du briefing de presse tenu par le ministre de la Communication et Médias le mercredi 24 avril 2024, avoir payé la somme de 71.000.000 dollars américains pour l'installation de 241 stations d'eau, soit 294.605,8 dollars américains par forage, apparemment en l'absence de tout élément d'évaluation technique pouvant lui permettre de connaitre le coût réel de chaque station d'eau.
Dans leur rapprochement avec le droit, les faits tels qu'exposés paraissent constitutifs de l'infraction de détournement des deniers publics prévue et punie par l'article 145 du Code pénal congolais livre II. Face à la gravité des indices relevés, la Cour de cassation estime qu'il est impératif d'entendre les versions des faits des inculpés, Nicolas Kazadi et François Rubota, ministre du Développement Rural et Nicolas Kazadi, ministre des Finances, soient entendus pour donner leur version des faits.
"Qu'il plaise au Bureau de l'Assemblée Nationale d'autoriser l'instruction à charge des inculpés sus identifiés pour détournement des deniers publics et de leur permettre de présenter leurs moyens de défense". Les autorités judiciaires cherchent à faire la lumière sur les circonstances entourant ces transactions suspectes et à clarifier les responsabilités de chacun.
En cette période troublée, marquée par l’attaque ignoble perpétrée contre la résidence de l’honorable Vital Kamerhe, élu national, ainsi que contre le Palais de la Nation, symbole de notre indépendance et bureau officiel du Chef de l'État, je tiens à exprimer mon soutien indéfectible aux institutions de la République Démocratique du Congo.
Je félicite chaleureusement les forces de l’ordre et de sécurité pour leur intervention rapide et efficace, qui a permis de mettre fin aux agissements de ces individus malintentionnés qui visaient à déstabiliser notre pays. Leur professionnalisme et leur dévouement sont une source de fierté pour nous tous.
Je demande un procès public pour les assaillants arrêtés, afin que la justice suive son cours de manière transparente. Il est impératif que la loi soit appliquée de manière stricte et sévère à l'encontre de ces criminels, afin de dissuader toute tentative future de déstabilisation.
Enfin, je réitère mon soutien inébranlable à Son Excellence Félix Tshisekedi, Chef de l'État, et aux institutions républicaines qu'il incarne. En ces moments de défis, nous devons rester unis et solidaires pour préserver la paix, la stabilité et le progrès de notre chère nation.
En marge de la mission économique RDC-Maroc à Kinshasa, les opérateurs de deux pays ont eu une séance d’échange ce 15 mai 2024. Les discussions ont porté sur les opportunités d’affaires en RDC comme au Maroc dans plusieurs secteurs économiques. Si pour les marocains, c’est une occasion pour tâter le terrain afin de venir investir ici en RDC, le Directeur Général de l’ANAPI a saisi cette opportunité pour les encourager à investir dans quelques secteurs clés.
« Nous avons placé le gap et le reste ne dépendra que de vous. Nous ne pouvons pas faire plus que ça si ce n’est que vous accorder tous les avantages liés au Code d’investissement si vous vous mettez ensemble avec vos collègues congolais. J’en appelle à la capacité de parler, à convaincre, à présenter des projets et au finish à investir en RDC. », a-t-il insisté.
Anthony Nkinzo a rappelé que la mission économique, qui a commencé ce 15 mai 2024 pour s’achever le lendemain, est une suite logique de celle tenue l’année dernière à Casablanca au Maroc.
Des retombées palpables de la précédente mission économique
Dans son mot de bienvenue, Anthony Nkinzo a relevé quelques dates à savoir :
– du 26 au 28 février, il y a eu la conférence diplomatique où le Président Félix Tshisekedi avait lancé un seul mot d’ordre : « la diplomatie de développement, la diplomatie économique ».
Du 27 février au 6 mars : la tenue d’une mission économique grâce au concours de l’Ambassade de la RDC au Maroc et celui du Maroc en RDC. Avec cette dynamique, les retombées sont déjà là avec quelques opérateurs économiques marocains qui ont commencé le business ici au pays.
24 juillet 2023 à Casablanca où il y a eu la signature d’un accord entre la RDC via l’ANAPI et l’Agence marocaine de développement.
Enfin, l’actuelle mission économique qui va du 15 au 16 mai 2024.
Il a insisté sur le fait que la RDC est ouverte à toute collaboration win-win.
« Aujourd’hui, les immenses ressources naturelles de la RDC sont objet, je ne dirais pas, de convoitise mais d’intérêt et de curiosité de plusieurs pays étrangers. Et il est important que nous puissions montrer aux délégations étrangères que la RDC est ouverte à toute coopération. C’est pour cela que nous avons besoin de l’expertise du Maroc et de son expérience mais aussi de partenariat gagnant-gagnant. », a-t-il dit.
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère du Plan a loué la diplomatie agissante du Président Félix Tshisekedi. Ce dernier a insisté sur le secteur de l’Agriculture, Industrie, Santé, Education, et Infrastructures. Tout en rappelant les bonnes relations diplomatiques qui ont toujours existé entre les deux pays.
En vue de favoriser les relations d’affaires, coopération Sud-Sud, il souhaite que cette mission économique soit porteur d’espoir, de plusieurs opportunités pour les opérateurs économiques de deux pays.
Pour l’Ambassadeur de la RDC au Maroc, plusieurs avancées significatives sont palpables dans la relation entre les deux pays notamment la mise en place d’une représentation de la RDC au Maroc et de l’Ambassade du Maroc en RDC ; la première mission économique tenue au Maroc l’année dernière, l’accord signé entre la Gécamines et l’OCP, la création d’une Chambre de commerce, la présence d’opérateurs économiques marocains sur le sol congolais pour explorer les possibilités d’investir.
L’Ambassadeur du Maroc en RDC a insisté sur le fait que les investissements marocains en Afrique ont la plus grande portée continentale. La mobilisation royale a déjà débouché sur plusieurs projets structurants.
« Aux antipodes de relation bilatérale que la RDC entretient avec le Maroc, la Chambre du commerce Maroc-RDC demeure la seule structure bilatérale pour les coopérations commerciales entre les deux pays. Les deux Ambassades ont décidé d’insuffler une nouvelle dynamique dans cette coopération. », a précisé l’Ambassadeur du Maroc en RDC.
Dans la journée du 16 mai 2024, une visite est prévue au niveau des Zones économiques spéciales (ZES) pour palper du doigt les opportunités d’investir dans le secteur industriel en République Démocratique du Congo.
Le Gouvernement de la République appelle l’ensemble de la population de Kinshasa à ne pas céder, un seul instant, à la panique et à la manipulation. Au lendemain de la tentative du coup d’Etat, il rassure que toutes les dispositions sont prises, à tous les niveaux, pour maintenir la paix au niveau de la Capitale, assurer le fonctionnement régulier des Institutions et faire échec à tout complot insurrectionnel. Dans un communiqué publié dimanche 20 mai 2024, par Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et médias, le Gouvernement salue le travail abattu par les Forces de défense et de sécurité qui ont neutralisé les miliciens ayant pris d’assaut le Palais de la Nation, toute en affirmant que, pour l’instant, les enquêtes sont en cours pour permettre de rétablir toute la vérité dans ce dossier.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne la tentative de déstabilisation des Institutions
Kinshasa, le 19 mai 2024 - Le Gouvernement de la République condamne la tentative de déstabilisation des Institutions du pays qui s’est manifestée, aux petites heures de ce dimanche 19 mai 2024, par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, perpétrée par un groupe d’assaillants dirigé par Christian Malanga et comptant plusieurs nationalités. Peu avant, ils ont également pris d’assaut, à quelques mètres de là, la résidence de l’Honorable Vital Kamerhe. Deux de nos vaillants policiers commis à la garde de ce dernier sont tombés sur le coup. Le Gouvernement de la République salue la prompte réaction de nos forces de défense et de sécurité qui ont déjoué cette aventure hasardeuse et mis en déroute ces assaillants. En attendant les résultats des enquêtes en cours, le Gouvernement tient à rassurer l’opinion nationale que les mesures ont été prises pour renforcer à la fois la sécurité des Institutions, des officiels et celle de la ville de Kinshasa. Le Gouvernement de la République appelle la population à la vigilance pour dénoncer tout mouvement suspect des ennemis de la paix ainsi que leurs complices. Enfin, le Gouvernement de la République rassure tous les Congolais de sa détermination de lutter sans relâche, ni faiblesse ni concession pour leur sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo, quoi qu’il en coûte.
Sous l’œil vigilant de son président, Dieudonné Kamuleta, la plus haute institution du pays siégeant en matière de contentieux des résultats provisoires des élections sénatoriales a déclaré neuf requêtes irrecevables, neuf autres recevables mais non fondées et deux désistements. Au total 20 requêtes ont été introduites par les candidats malheureux aux sénatoriales. Cette annonce a été faite à l’issue d’une audience publique tenue jeudi 16 mai dernier à Kinshasa-Gombe.
Le 29 avril dernier de l’année en cours, la commission nationale électorale indépendante avait organisé un scrutin sénatorial afin de renouveler les membres du sénat. Les députés provinciaux ont jeté leurs dévolus sur les candidats ci-après : au Maniema (Omane Bitika Pascal, Kalumba Mwana Ngongo justin ,Luanga Makela justin, Afani Idrissa Mangala) ; Kasaï oriental ( Guy Kabombo, Alphonse Ngoyi Kasanji, José Mpanda Kabangu, Kalala Wa Kalala ) ; Mongala ( Sakombi Molendo, Jean-Pierre Lihau, Lingepu, Elysée Bokumwana ; Haut Lomami( Danny Banza, Grace Yamba, Kabamba Isabelle, Alain Kitombolwe); Kasaï( Joseph Ngalamume, Clément Muya, Nkole Tshimuanga, Bushabua ) ; Tshopo (Jean Baminisa, Darunwezi, Kyala…) ; Haut- Katanga( Salomon Kalonda, Sama Lukonde, Jacques kyabula Katwe, Jean-Felix Mupanda) ; Lomami ( Kalambayi Katshiobo Jonas, Lumanu Mulenda Bwana N’sefu Adolphe, Muabilu Mbayu Mukala Pius, Florence Muleka bajika) ; Kongo central (Néfertiti, Kinduelo, Bidimbu, Vangu Kisoso) ; Sud-Kivu( Modeste Bahati, Eustache Muhanzi, Kantintima, Shosho Frank) ; Kasaï central ( Taupin Kabongo, Muntuamba, Tshisekedi Jean, Ngindu Cedrick) ; Bas-Uéle ( Carole Agito, Aminata Namasia, Eddy Pascal Sinango, Norbert Taragotoro); Sankuru( Kalala, Mpetshi, Lutundula, Lodi) ; Kinshasa( Augustin Kabuya, Ivan kazadi, Gecoco Mulumba, Micke kabasele, Bahati Tito Arlette, Jacques Lungwana, Anne Mbuguje, Gentiny Ngobila) ; Tanganyika ( Vicky Katumwa, Maman Christine, Ramazani Masudi Kilele, Mupungwe Luyongola) ; Kwango ( Simon Ikamba, Lusundi Bitwisila, Justin Kapenda Kasuku, Platini Kidid Luheto) ; Lualaba (Masuka Fifi, Michel Kanyimbu, Celestin, Mashata, Nawejo) ; Tshuapa (Guy Luando, Pancrace Boongo Nkoyi, Moise Ekumbo, Martin Isenge) ; Sud-Ubangi ( Jean-Lucien Bussa, Alexis Mondonge Bambulu, Françoise Bemba, Andy Bemba). Cependant, ces élections ont été organisées dans un texte contexte tendu. Outre la guerre qui prévaut à l’est du pays et l’invalidation de certains candidats, il faut ajouter les dénonciations multiples sur un spectre de corruption qui aurait poussé les députés à voter non pas par leurs propres convictions mais suite à quelques billets de banque. Cette énième alerte vient de s’ajouter parmi tant d’autres qui ont été faite dans les législatives antérieurs.
Par ailleurs, étant la juridiction suprême censée de régler de mécontentements électoraux, la Cour constitutionnelle vient à ce jour dissiper tous soupçons allant dans le sens de remettre en cause l’organisation des élections faite par la Centrale électorales et les résultants y en ferrants. Les candidats malheureux ne pourront que patienter jusqu’au prochain cycle électoral de 2028 pour retenter d’obtenir un siège au sein de la chambre haute du parlement.
Une fausse alerte a été lancée cette semaine contre Barnabé Muakadi Muamba, DG de la Direction Générale des Impôts autour d'un prétendu déguerpissement irrégulier des occupants de l'immeuble Avé Maria situé dans la commune de la Gombe.
Il s'agit d'une cabale montée par des escrocs. L'immeuble Avé Maria sur l'avenue Colonel Ebeya dans la commune de la Gombe, au centre ville appartient bel et bien à la famille Barnabé Muakadi dont son fils et son épouse. Elle l'a acheté en bonne et due forme auprès de Monsieur Hubert Mampengu depuis deux ans.
Après la transaction, la mutation a été faite au nom de la famille Barnabé Muakadi, nouvel acquéreur et détentrice de tous les titres de propriété dont l'inattaquable certificat d'enregistrement.
Une bande de malfaiteurs à la manœuvre
Deux ans après l’acquisition de l'immeuble, Barnabé Muakadi Muamba est désagréablement surpris par l'apparition des présumés enfants de l’ancien propriétaire Mampengu, aujourd'hui âgé de 92 ans.
Ce qui est drôle et curieux est que ces enfants ne contestent pas la légalité et la transparence de la vente de l'immeuble. Ils réclament plutôt une somme supplémentaire au montant convenu avec le vendeur lors de la transaction. Une véritable arnaque. Pire encore, ces fameux enfants ne sont mentionnés dans aucun document légal concernant ce bâtiment. L'ancien propriétaire avait d'ailleurs confié la charge de la transaction à son avocat-conseil pour éviter les contingences, les intrigues et les intrusions. La procuration et le mandat donnés à l'avocat par Mampengu pour vendre l'immeuble existent. Les images (photos) de Mr Mampengu avec l'acheteur au Cadastre et les actes notariés constituent des preuves irréfutables de cette transaction.
Selon une source digne de foi, un commençant asiatique (indo-pakistanais), tireur de ficelle est derrière cette affaire. C'est lui qui a contacté la famille Mampengu en lui proposant un montant supérieur à celui versé jadis par la famille Muakadi. C'est la main noire qui tente désespérément de récupérer cette bâtisse.
Un gros canular et une manipulation avec intention de nuire
Depuis l’acquisition de l'immeuble, Barnabé Muakadi a suivi la procédure légale. Il n'a jamais chassé les locataires de l'immeuble. Bien au contraire, il s'est montré patient, tolérant et clément envers les occupants. Un préavis leur a même été accordé. Dommage, il est largement dépassé et aucun locataire n'a quitté le bâtiment. Pendant ce temps, les supposés enfants de Mampengu percevaient mensuellement l'argent du loyer auprès des locataires. Pourtant, le paiement devrait s'effectuer auprès du nouvel acquéreur.
Excédé par ce comportement, Barnabé Muakadi a saisi la justice. Le jugement a été rendu en sa faveur après le procès. Hubert Mampengu même avait reconnu et confirmé la vente de son immeuble à Muakadi devant la justice. Il est encore en vie. Mais malgré la décision de justice, personne n'a quitté cet immeuble, alors que nul n'est au-dessus de la loi.
Pour mettre un terme à cette situation, le parquet a dépêché la police pour déguerpir légalement les occupants après l'expiration du préavis. Mais la police a été butée à une forte résistance des occupants. Or, la force reste à la loi et la patience à des limites, dit-on.
Face à la véracité des faits, les supposés enfants du vendeur de l'immeuble, instrumentalisent et manipulent les occupants du bâtiment, certains médias à la recherche du buzz et tentent d'influencer l'opinion publique. Ils dénigrent et vilipendent la justice en criant à l'injustice.
Tentative d'escroquerie, stratégie de diversion et de victimisation
Pour s'abriter derrière la forfaiture, ces individus avancent l'argument selon lequel la famille du président Tshisekedi serait derrière le dossier. Faux et archifaux !
Pour preuve, ils ont abusivement cité le nom de Marthe Kasalu, mère biologique du chef de l'État dans ce dossier. Heureusement, eux-mêmes l'ont contactée. Ironie du sort, cette dame n'est au courant de rien selon leurs propres aveux, auprès d'une source proche du dossier.
Et si ces individus étaient poursuivis par la justice pour diffamation, imputations dommageables à l'endroit de Maman Marthe ? Et s'ils étaient sanctionnés pour refus d'obtempérer à une décision de justice et outrage à magistrat ? Le ciel serait probablement tombé en RDC. Les ONG de défense des droits de l'homme seraient entrées dans la danse. La presse aurait trouvé la matière.
Des raccordements frauduleux et de faux arguments
Ce dossier n'est pas politique ou lié à une province comme les prétendent certaines langues. C'est une affaire privée. Les pseudo-enfants de Mampengu accusent aussi la Force du progrès, un mouvement de la jeunesse de l'UDPS de procéder au déguerpissement forcé des occupants de l'immeuble. Questions : un déguerpissement en deux phases ou concomitant ? C'est-à-dire la phase du parquet avec la police et celle de la Force du progrès ou une action simultanée de la police et de la jeunesse de l'UDPS ? Pure intox !
Par ailleurs, le DG Muakadi Muamba fait l'objet d'une campagne de diabolisation, alors qu'il est dans ses droits. Sa gestion de la DGI n'a aucun lien avec cette affaire. Aucune faute de gestion ou un acte d'indélicatesse ne lui est imputé depuis qu'il est à la tête de cette régie financière. L'IGF y est omniprésente pour exercer le contrôle. Barnabé Muakadi Muamba s'est particulièrement distingué. Il est considéré comme meilleur gestionnaire depuis la création de la DGI et depuis l'accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Les chiffres sont très éloquents. Les performances sont remarquables. La DGI mobilise presque la moitié des recettes du budget du pays chaque année depuis 2020. Le Parlement a reconnu Muakadi comme meilleur manager.
Il faut noter que Barnabé Muakadi a été vérificateur d'Impôts pendant 27 ans avant d'être nommé DG. De plus, son épouse est dans le business. Sa famille ne peut-elle pas acquérir un bâtiment en ville? Quel est le texte qui interdit à un mandataire d'une entreprise publique l'achat légal d'une maison au centre ville? Le droit doit être dit.
Halte à l'escroquerie et à la diabolisation ! Nous y reviendrons.
Contrairement à ce que raconte l’intersyndicale de l’ex-ONATRA qui, du reste, est aux abois, il n’y aura pas licenciement de 5.000 agents, mais l’engagement de tous ceux qui travaillent au port. Pendant qu’une forte délégation du concessionnaire se trouve à Kinshasa pour les formalités d’entrer dans le terminal, l’intersyndicale refuse tout dialogue et se livre à la propagation de fausses informations. Voilà qui pousse certains à se questionner : Pour qui roule l’intersyndicale qui s’oppose à un projet inscrit dans la vision du Président de la République ? N’ayant pas le soutien des agents de l’ONATRA, des sources renseignent que l’intersyndicale s’en est allé chercher le soutien dans la population des jeunes désœuvrés n’ayant aucune information sur la concession.
Lentement mais surement, l’on s’approche vers le début des travaux de modernisation du port de Matadi. Une modernisation qui n’a pas manqué de rencontrer la résistance des agents de l’ONATRA, dont certains visent à faire perdurer l’ancien système. Mieux, nombreux sont les congolais qui se sont habitués à l’enrichissement facile au détriment de l’Etat congolais. Dans ce contexte, l’on peut multiplier et entretenir des ports illégaux, tout en s’attaquant à toute initiative de modernisation du port de Matadi.
Et pourtant, tout le monde est d’avis que c’est depuis 2016 que l'ONATRA a perdu 75% de ses volumes de conteneurs traités au profit d'autres ports. Cette baisse d'activité a entraîné une diminution importante de ses revenus, ce qui a entraîné un manque d'investissements dans les infrastructures et les équipements, affectant considérablement la productivité et les performances du terminal.
C’est cet état des lieux qui motivé la concession des activités conteneurs au port de Matadi, conclue entre le gouvernement congolais et le consortium comprenant le géant mondial de l'armement MSC Mediterranean Shipping Company (MSC), qui permettra sans nul doute de réduire de manière significative les coûts d'importation et d'exportation, ce qui profitera considérablement à la population.
Pour un atterrissage en douceur
C’est dans ce sens qu’il s’est tenue à Kinshasa une réunion technique entre le ministère du Portefeuille, l’ONATRA et le concessionnaire Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs. L’objectif était de partager la bonne information sur la concession, mais aussi rassurer les agents de l’ONATRA qui sont alimentés à longueur des journées par des rumeurs infondées.
Ceci, surtout que Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs est déterminé à transformer le terminal du port maritime international de Matadi de fond en comble et en faire un modèle de partenariat gagnant-gagnant entre la Rdc et le Qatar. Ce projet qui a été sur la table des discussions entre l’Emir du Qatar et le président Félix Tshisekedi, est l’une des retombées positives de la visite du chef de l’Etat aux Emiras Arabes Unis.
Pour sa part, LCT, leader mondial du transport maritime avec une forte connaissance dans la gestion des terminaux à conteneurs, voudrait transposer son expérience de longue durée et partager ses connaissances aux usagers de grand pool économique de la ville portuaire de Matadi. Ce groupe avec plus de 800 bateaux dans le monde et qui assure le transport des milliers des conteneurs, va permettre à la Rdc d’être mieux connectées aux autres parties de la planète pour faire l’import et l’export.
Ce projet de modernisation du port de Matadi qui est estimé à plus de 300 millions de dollars Us, s’échelonne sur deux étapes. La première de 180 millions va s’étendre sur trois à quatre ans. Elle va consister à rénover et à moderniser le port de Matadi. La 2ème de 120 millions de dollars, va servir à rénover et à moderniser les équipements afin de permettre aux conteneurs grues de faire les mouvements sans incidents.
« Certainement rassurer l’ensemble des agents de l’ONATRA. Nous sommes là pour travailler main dans la main. C’est un investissement conséquent de près de 300 millions de dollars Us sur toute la durée de la concession. Nous sommes pour venir améliorer la qualité des services des armateurs. Nous sommes là pour moderniser les infrastructures, apporter des équipements neufs, permettre aux agents de l’ONATRA qui vont travailler dans le terminal de travailler dans les meilleurs conditions possibles avec la sécurité au maximum, parce que la priorité du groupe, c’est toujours la sécurité », indique Thibault Chaudet-Filmont, Manager Terminal Investments.
Du côté Onatra, il y a deux sortes des retombées : la redevance fixe qui se fait annuellement et la redevance variable qui marche en fonction du nombre des conteneurs.
« Nous sommes toujours à la recherche du développement intégral de notre pays et les infrastructures comme les ports et les aéroports en font parties. Et que tous les partenariats qui peuvent encourager ce développement sont les bienvenus à conditions que ça soit du gagnant-gagnant. Nous sommes en train de travailler avec le partenaire pour que nous puissions atteindre ce niveau-là du gagnant-gagnant et rassurer les Congolais, surtout les travailleurs de l’ONATRA que la direction générale et le conseil d’administration sont à pied d’œuvre pour finaliser ce travaille dans la vision fixée clairement par l’autorité du pays.
MCTC est déterminé à renforcer les capacités des congolais, car il compte utiliser la main d’œuvre locale dans un partenariat gagnant-gagnant avec l’ONATRA pour redorer l’image de marque du port public de Matadi.
Créer un fond social
Contrairement à ce raconte un syndicaliste qui visiblement s’oppose à la vision du chef de l’Etat, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi, portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l'acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l'État et l'ONATRA sous forme de redevances de concession. De plus, la concession prévoit la formation et le renforcement des capacités des travailleurs ainsi que le transfert de technologie, ce qui permettra d'améliorer les compétences et l'efficacité des opérations portuaires.
La concession permettra de sécuriser et de pérenniser les emplois des travailleurs de l'ONATRA. En effet, la MCTC s'est engagée à recruter en priorité les travailleurs de l'ONATRA au fur et à mesure de ses besoins opérationnels.
Signalons que dans le cadre de cette concession, l’État et MCTC ont prévu une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fond social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.
Pour rappel, les ambitions de MCTC sont alignées avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. MCTC est fier et honoré de contribuer à la mise en œuvre du volet infrastructure du programme du Chef de l'État. Cette collaboration reflète l'engagement de MCTC à soutenir le développement et la modernisation des infrastructures en République Démocratique du Congo, en accord avec les objectifs du gouvernement pour le progrès et la prospérité du pays.
La décision prise par le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, a été lue au Journal de la télévision nationale RTNC pour annoncer la suspension de ces 11 sous-traitants inéligibles et l’annulation pure et simple de 3 attestations d’enregistrement des sous-traitants en conflit avec la Loi.
L’objectif poursuivi par le DG de l’ARSP est de permettre aux sociétés éligibles de compétir à chances égales afin d’accéder aux marchés récupérés et participer à l’émergence de la classe moyenne, vision du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.