Normalement, plusieurs facteurs déterminent la formation d’un gouvernement. D’abord, la taille en vue de sa configuration en termes du nombre des personnes à y aligner. Puis, le profil technique et les appartenances politiques, sans oublier, évidemment, l’épineuse question de la géopolitique pour la représentation nationale et provinciale ainsi que la problématique devenue récurrente au sujet de l’équilibre au niveau du genre. Mais, aujourd’hui, depuis sa nomination, le 1er avril 2024, pourquoi le gouvernement Judith Suminwa Tuluka traîne-t-il dans les dépendances des tractations et derniers réglages politiques ? Qu’est-ce qui motive ce long suspense ou ce blocage, si apparent, soit-il.
Constat
Ce week-end, par deux fois, l’effet de l’annonce a eu raison de plonger l’opinion publique dans une nouvelle expectative mêlée aux conjectures et autres spéculations aussi bien oiseuses que contradictoires.
Tantôt, pour la première fois, lors du premier renvoi de la liste, ç’aurait été pour des raisons de repêchage de certaines figures de proue issues des partis et regroupements politiques ayant pignon sur rue.
Tantôt, ç’aurait été pour d’autres motivations liées, selon des sources croisées, à la répartition ou à l’attribution des postes à telle ou autre personnalité dont il n’est aisé de citer les noms ici, à ce stade de l’évolution des choses.
Urgence…
Mais, tout compte fait, quelles que soient les justifications, comme le Bureau définitif de l’Assemblée Nationale est déjà là, la mise sur pied de ce nouveau gouvernement devient une urgence qui s’impose, pour remettre le pays sur les rails du travail, de la fin du régime d’intérimaires et d’expédition des affaires courantes et, surtout, pour éviter ainsi d’obliger le Trésor Public, déjà très coincé, à effectuer de nouvelles dépenses biscornues face à la perspective d’une session extraordinaire, au-delà du 15 juin prochain.
D’où, la nécessité de publier ce nouveau gouvernement, au courant de cette semaine, au plus tard, pour lui donner, à la fois, le temps d’apprêter son programme d’action et de le présenter à l’Assemblée Nationale en vue de son investiture, avant la fin de l’actuelle session ordinaire prévue, le 15 juin 2024, conformément au Règlement Intérieur et aux lois de la République.
A l’opposé, c’est le glissement vers une session extraordinaire qui se profilera à l’horizon, avec toutes les conséquences que cela entraîne sur le plan financier, logistique et humain.
Sinon, il faudrait alors attendre l’ouverture de la prochaine session ordinaire, le 15 septembre 2024, pour en découdre avec toutes les formalités d’usage en matière de nomination, d’audition du discours-programme et d’investiture de ce gouvernement tant attendu.
Axiome à haut risque
Et, même dans cette dernière acception, pour ne pas parler simplement d’axiome à haut risque, si l’on compte les jours, depuis les élections du 20 décembre 2023 jusqu’au 15 septembre 2024, pour un mandat, un deuxième obtenu après plus d’une cinquantaine de meetings et autres trajets à travers les pays, lors de la campagne, pourquoi Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo alors que l’Est reste confronté l’épreuve d’une insécurité grandissante gaspillerait-il plus de dix mois à tarder à mettre la main à la pâte pour relancer les congolais au travail, espérer ainsi assouvir, tant soit peu, leurs intérêts vitaux en vertu de ses engagements qu’il avait, lui-même, pris et annoncés solennellement, le 20 janvier 2024, au Stade de Martyrs de la Pentecôte, devant des multiples témoins venus du monde ?
Prochaine saison ?
Et, plus tard, lors de la prochaine saison électorale, en 2028, qui serait prêt écouter encore des sons philharmoniques frisant le goût âcre d’un long règne aux nombreuses œuvres inachevées ?
*‘’Face aux dangers que présente la corruption électorale sur le développement de la RDC, l’AETA et le CREFDL estiment que seul le citoyen peut pousser au changement. Ainsi, la synergie recommande à la population l’accroissement du contrôle pour l'inscription à l’ordre du jour et le vote d’une loi anti-corruption en RDC ; la révision du code pénal congolais afin de redéfinir les indices de corruption et renforcer les peines ; la création d’un tribunal spécial anti-corruption ; l’inscription et le vote d’une loi relative à l’accès à l’information publique ; le renforcement des mesures de prévention et de répression par le pouvoir public’’, relèvent l’AETA et le CREFDL, dans un communiqué publié ce jeudi 23 mai 2024 à Kinshasa et dans lequel sont mentionnés tous les griefs ainsi que de nombreuses observations pernicieuses dans le déroulement des scrutins, tels qu’organisés, le 20 décembre 2023 et le 29 avril 2024 en RD. Congo.
COMMUNIQUE N°001/AETA-CREFDL/2024
La corruption électorale et ses dangers sur le développement de la RDC
Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées (AETA) et le Centre de Recherche en Finances publiques et Développement Local (CREFDL) ont analysé le processus démocratique en RDC, depuis l’organisation des dernières élections générales de décembre 2023 jusqu’aux élections du second degré, l’installation des animateurs des Assemblées provinciales et de la chambre basse du parlement.
AETA et CREFDL relèvent que ces processus ont été faussés à partir de leur organisation.
Des politiciens recourent à des pratiques de corruption, à la fraude et à la tricherie pour espérer remporter les élections et occuper des postes politiques. Le plus grand danger, c’est de voir comment s’organise la corruption lors de l’installation des animateurs des institutions démocratiques.
Ce comportement des acteurs politiques détruit l’image du pays à l’intérieur tout comme à l’extérieur. Après monitoring, AETA et CREFDL constatent que cette corruption électorale prend plusieurs formes en RD Congo.
Il s’agit notamment, de :
1. La remise des cadeaux aux électeurs favorisant un clientélisme électoral (voire même par certaines églises ou associations) ;
2. Le monnayage des votes par les grands électeurs (Vote des sénateurs, gouverneurs, membres des bureaux des deux chambres du parlement) ;
3. Le versement des pots de vin aux membres de la CENI (Chefs d’antennes, Membres des CLCR, Présidents des centres, autres agents électoraux et policiers) ;
La surfacturation du matériel de vote ;
5. Le non-respect des procédures de passation des marchés publics lors de l’acquisition du matériel électoral (opérations « retour » lors de l’attribution des marchés publics entraînant la mauvaise qualité des produits) ;
6. Le recrutement des militants des partis politiques au poste d’agent électoral ;
7. Le financement des candidats par les responsables des entreprises privées ;
8. Le monnayage des arrêts et décisions judiciaires pendant les contentieux électoraux ;
9. La commande expresse du matériel de vote en excès favorisant l’octroi gracieux des excédents aux candidats moyennant un paiement ;
10. Le monnayage de l’octroi des cartes d’électeurs et duplicatas ;
11. Le financement occulte des partis politiques ;
12. L’utilisation des moyens de l’Etat pour les candidats membres de la coalition au pouvoir : (Obligation faite aux chefs d’établissements et gestionnaires d’entreprises publiques de contribuer à la campagne électorale avec l’argent de ces entreprises).
Quelles conséquences pour le développement de la RD Congo ?
AETA et CREFDL notent que cette corruption électorale constitue un frein au développement de la RDC. Ainsi, l'avenir des générations futures serait compromis, étant donné que :
1. Toute tentative de réforme visant à améliorer le bien-être collectif pourrait être bloquée par les élites politiques au niveau institutionnel ;
2. Le financement des investissements publics se fera sur base de motivation politique et de la géopolitique sans tenir compte de la démographie de la population ; 3. On assiste à l'inefficacité du contrôle de l’action du gouvernement central, provincial et des ETDs ;
4. Création des entités ad hoc pour gérer les fonds d’investissement public en violation du cadre règlementaire ;
5. L’accroissement de la pauvreté en milieux ruraux va provoquer un exode massif des populations vers les milieux urbains ;
6. La caporalisation des institutions et la prise en otage de la population par un clan de plus en plus visible ;
7. La capacité du gouvernement à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens sera réduite ;
8. L'attribution des postes sur fonds de clientélisme et népotisme sans tenir compte de la méritocratie ;
9. Bradage des ressources naturelles, opacité des procédures des marchés publics et des contrats de Partenariat public privé ;
10. L’enrichissement illicite et le renforcement des inégalités sociales ;
11. Détournement de denier public et abandon des projets sociaux ;
L’insécurité alimentaire et la prolifération des groupes armés.
Face aux dangers que présente la corruption électorale sur le développement de la RDC, AETA et CREFDL estiment que seul le citoyen peut pousser au changement.
Ainsi, la synergie recommande à la population l’accroissement du contrôle pour :
L'inscription à l’ordre du jour et le vote d’une loi anti-corruption en RDC ;
la révision du code pénal congolais afin de redéfinir les indices de corruption et renforcer les peines ;
La création d’un tribunal spécial anti-corruption ;
L’inscription et le vote d’une loi relative à l’accès à l’information publique ;
Le renforcement des mesures de prévention et de répression par le pouvoir public.
Le Procureur Général près la Cour de cassation interdit désormais les magistrats du Ministère Public de se saisir d’office lorsqu’ils ont une information en matière de fraude fiscale ou douanière de contrôle et de recouvrement des impôts, droits, taxes, et autres redevances dus à l’Etat sans requête des régies financières. Seules, ces régies financières ont le pouvoir exclusif de vérifier sur pièces ou sur place l’incertitude des déclarations
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Parquet Général près la Cour de Cassation
Le Procureur général
A Messieurs les Premiers Avocats Généraux près la Cour de Cassation.
A Mesdames et Messieurs les Avocats Généraux près la Cour de Cassation
(Tous) à KINSHASA/GOMBE
A Madame et Messieurs les Procureurs Généraux près les Cours d’Appel à BUKAVU- BANDUNDU-BOENDE-BUNIA-BUTA-GBADOLITE-GEMENA-GOMA-INONGO-ISIRO-KABINDA-KALEMIE-KAMINA-KANANGA-KENGE- KINSHASA /GOMBE-KINSHASA/LIMETE-KISANGANI-KINDU-KOLWEZI-LISALA-LUBUMBASHI-LUSAMBO-MATADI-MBANDAKA-MBUJI-MAYI-TSHIKAPA
INSTRUCTION N° 001/D.008/IM/PGCCAS/SEC/2023 DU 23 JANVIER 2023 RAPPELANTL’INTERDICTION LEGALE AUX MAGISTRATS DU MINIST7RE PUBLIC DE POURSUIVRE LES MATIERES FISCALES ? DOUANIERES ET NON FISCALES SANS REQUISITION PREALABLE DES REGIES FINANCI7RES
Messieurs les Premiers Avocats Généraux,
Mesdames et Messieurs les Avocats Généraux,
Madame et Messieurs les Procureurs Généraux,
Il m’a été donné de constater que les magistrats du Ministère Public se saisissent d’office lorsqu’ils ont une information en matière de fraude fiscale ou douanière en violation du Décret n°12/029 du 23 août 2012 portant interdiction de contrôle et de recouvrement des impôts, droits, taxes, et autres redevances dus à l’Etat sans requête des régies financières
L’article 1er ce texte toujours en vigueur, stipule que les régies financières ont seules, le pouvoir exclusif de vérifier sur pièces ou sur place l’incertitude des déclarations de tous les impôts, droits, taxes et autres redevances dus à l’Etat par les redevables.
La combinaison des articles 2 et 4 permet de dégager que tout officier de police judiciaire, tout inspecteur de police judiciaire, tout service de sécurité et de renseignement, tout agent public ne peut mener des enquêtes en matières de contrôle et de recouvrement des impôts, droits, taxes et autres redevances dues à l’Etat qu’à la seule condition d’être requis par le Procureur de la République du ressort, lui-même « saisi » par l’administration des douanes, l’administration des impôts ou l’administration des recettes non fiscales.
Toute immixtion sans saisine préalable des régies financières expose son auteur à des poursuites disciplinaires, voire pénales
La redynamisation territoriale de la nouvelle société civile congolaise, a été proposée, mardi, au cours d’une réunion à Kamanyola dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP des sources locales.
«L’entretien de ce jour à Kamanyola entre les membres territoriaux de la nouvelle société civile congolaise, visait une réflexion sur le processus de redynamiser le comité territorial de notre structure citoyenne. Bien sûr que les animateurs actuels ont fait de leur mieux pour hisser haut les attentes de la NSCC, l’heure est au rendez-vous maintenant de faire plus beau notre structure dans le territoire de Walungu, en venant renforcer en ressources humaines la structure», a fait savoir la coordinatrice provinciale Sud-Kivu Nord de la NSCC, Me.Mireille Mirindi.
«Grâce à cette redynamisation, il y a espoir que l’administration sera bien assi. Il y aura plus des cacophonies au sein des animateurs territoriaux et chacun aura a joué complètement son rôle. Voilà ce que la coordination tant nationale, provinciale attend des nouveaux animateurs qui seront dans les jours proches votés, avec comme mission de plaider les causes des opprimés et appuyez les développements de leur entité surtout le territoire de Walungu en général», a-t-elle ajouté.
Pendant cette rencontre, il a été convenu que les élections pour redynamiser ce comité auront lieu le 02 juillet 2024, dans l’un de 16 groupements de la chefferie de Ngweshe qui sera ciblé.
«C’est pour nous une grande joie d’accéder à cette redynamisation pour le fonctionnement normal de notre coordination territoriale de la nouvelle société civile congolaise. Nous allons accompagner les processus calmement jusqu’au bout. Toutefois, nous rassurons que le comité sera représentatif, c’est-à-dire sans distinction du genre. Chaque noyau de société civile peu importe l’endroit où il est implanté dans le territoire, aura le privilège de participer à ce vote», a précisé le président de la nouvelle société civile congolaise noyau de Kamanyola, M. Bisimwa Birindwa.
Au cours de cet entretien, il a été suggéré à la Nouvelle société civile congolaise d’implanter des rayons dans les coins où la structure n’existe pas dans le cadre d’épanouissement.
Très Chers Amis et compagnons de lutte, Congolais et Congolaise, les pays Amis de La RDC mon pays et les pays non Amis de la RDC, je veux ici vous confirmer et vous rassurer que Notre Président de la République Fatshi béton est en forme et debout pour les biens de tous, Je vous rappelle qu'il est le Symbole de l'unité et la cohésion Nationale. Si sa tête tombe, c'est le CHAOS total pour la RDC, l'Afrique et le monde entier. Tout congolais est dans l'obligation sans vergogne de le protéger (comme je le toujours dis que chacun doit être l'œil et l'œille du chef), non pas parce que vous devez l'aimer, mais pour l'honneur et dignité de la RDC notre beau pays qui doit vivre son apogée dans la paix.
«L'actuelle constitution de la RDC est issue d'un compromis politique entre des factions en conflit, influencée par une expertise étrangère et coloniale. Elle présente d'importantes lacunes économiques et sociales, avec des mesures parfois vagues ou peu ambitieuses, et manque de mécanismes robustes pour protéger les citoyens contre les abus de l'Etat », fait remarquer Jo Sekimonyo, Chercheur et acteur politique RD. Congolais qui, plus est, sollicite une audience à la CENCO afin de dévoiler le bien-fondé de la révision de la Constitution de la RD-Congo.
M. SEKIMONYO
Kinshasa, le 21/05/2024
Adresse élue Cabinet Jireh conseil 1er niveau. Sis 4746, Commune de la Gombe Kinshasa-RD Congo
+(243) 818 918 696
+1(954) 296 0330
A Son Eminence Monsieur le Secrétaire Général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), Mgr Donatien Nshole Babule à Kinshasa
Objet : Information sur le projet de révision constitutionnelle
Monsieur le Secrétaire Général,
J'ai l'honneur de vous informer du projet de révision de la constitution de 2006, que je considère comme une correction nécessaire.
L'actuelle constitution de la RDC est issue d'un compromis politique entre des factions en conflit, influencée par une expertise étrangère et coloniale. Elle présente d'importantes lacunes économiques et sociales, avec des mesures parfois vagues ou peu ambitieuses, et manque de mécanismes robustes pour protéger les citoyens contre les abus de l'État.
La correction complète offre l'opportunité de garantir que notre constitution reflète véritablement les valeurs d'inclusivité, de progrès nécessaires à la transformation sociale et à l'essor économique de notre nation tout en protégeant les droits fondamentaux et à promouvoir les intérêts de tous les citoyens congolais, sous-tendue par une idéologie qui remet en question le rôle de l'État.
Cependant, le mandat du chef de l'État demeure inchangé, étant donné qu'une plateforme ou un parti politique, tel que l'ANC en Afrique du Sud, peut maintenir le pouvoir pendant une longue période pour mettre en œuvre leur vision tout en changeant de candidat. Toutefois, un mandat électif, du Président de la République au conseiller municipal, peut être renouvelé une seule fois ou réexercé une fois au cours de la vie. Le mandat électif est retiré par un nombre défini de pétitions, représentant 10% de tous les électeurs inscrits dans sa circonscription. Le vote indirect est prohibé sauf pour les membres des bureaux des institutions. Toute forme de cautionnement est prohibée. Un candidat devra plutôt recueillir un nombre défini de pétitions, représentant 1% de l'ensemble des électeurs inscrits aux élections dans sa circonscription.
Pour briser le piège colonial sur l'identité nationale, les Congolais sont reconnus comme individus, non comme groupes. Toute personne née en RDC est automatiquement congolaise, sans exception, et nationalité congolaise peut être détenue concurremment avec autre. Toutefois, pour être candidat à un mandat électif, il faut être congolais d'origine et n'avoir jamais renoncé volontairement à cette nationalité.
Ces points sensibles sont souvent perçus comme politiques. Cependant, je peux vous assurer que toutes corrections proposées, ainsi que celles ci-dessus, sont avant tout de nature sociale et économique, plutôt que politique.
Je souhaite soumettre cette proposition au constituant dérivé après avoir récolté le nombre de signatures requis.
Je sollicite votre soutien pour mener à bien ce projet crucial pour notre nation. Je serais ravi de vous fournir de plus amples informations ou de discuter de ces questions plus en détail avec vous ou avec des membres de votre administration.
Dans cette attente, je vous prie, Monsieur le secrétaire général, de bien vouloir agréer, l'expression de toute ma déférence.
Il s'est avéré l'homme des situations difficiles. Augustin Kabuya, SG de l'UDPS et coordonnateur de la majorité parlementaire, parce que c'est de lui qu'il s'agit, peut en ce moment pousser un Ouf de soulagement pour une mission parfaitement accomplie. En effet, après avoir réussi à faire élire à la députation provinciale et nationale les membres de l'UDPS/Tshisekedi, avec des scores jamais réalisés par ce parti ; après avoir moralisé et réussi à faire voter les tickets gagnants de l'Union Sacrée pour la Nation et de l'UDPS aux sénatoriales et gouvernorales, Augustin Kabuya s'est investi pour un consensus enfin de faire élire le bureau définitif de l'Assemblée Nationale. D'emblée, le consensus a semblé difficile à se dégager; mais usant de la sagesse puisée dans son école de formation politique, l'école d'Étienne Tshisekedi wa Mulumba d'heureuse mémoire, il a proposé les primaires pour le poste du speaker principal du bureau de l'Assemblée Nationale, et a réussi à trouver un consensus et un arrangement pour les autres postes dudit bureau dans le respect de l'équilibre géopolitique, à la grande satisfaction de toutes les communautés au sein de sa famille politique . Entant que coordonnateur de la majorité parlementaire, le pari était gagné. Et voilà, qu'hier à l'issue des élections des membres du bureau définitif de cette même Assemblée Nationale, le ticket gagnant de l'Union sacrée l'a emporté sans contestation. Vraiment un parcours de rose pour le SG de l'UDPS et Coordonnateur de la majorité parlementaire, qui a accompli avec grande distinction la mission lui confiée par Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ajouté le fait que l'homme avait mouillé le maillot pour faire élire l'autorité morale de son parti à la présidentielle, c'est avec raison qu'aujourd'hui, tous les membres de l'Union sacrée en général et de l'UDPS en particulier, peuvent clamer: "Bravo l'homme des temps difficiles, Augustin Kabuya Muana bute !"
*La fumée blanche est montée sur l’hémicycle du Palais du peuple au terme de l’élection du bureau définitif de cette chambre parlementaire. Sans surprise, Vital Kamerhe a été porté à la tête de la chambre basse du parlement avec 371 voix sur 407 votants. Le Professeur Jean-Claude Tshilumbayi a été élu 1et vice-président, avec 368 voix sur 405 votants et Christophe Mboso, président sortant et président du bureau d’âge s’en tire avec 379 voix sur 405 votants.
Invités à prendre part, mercredi 22 mai 2024 dans la salle des Congrès du Palais peuple, à la séance plénière consacrée au vote et à l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale, 417 députés nationaux ont répondu présents à cette plénière élective de 7 futurs membres du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement qui sera dirigé, sans ans surprise, par Vital Kamerhe, élu 22ème Président de l’Assemblée nationale avec 371 sur 407 votants contre 36 bulletins nuls. Il succède ainsi à Christophe Mboso qui a dirigé la Chambre basse du Parlement pendant 3 ans (mars 2021-décembre 2023) à la suite de la rupture cohabitation FCC-CACH.
Au terme des opérations de vote, la fumée blanche est montée au-dessus de l’hémicycle et le bureau définitif de l’Assemblée nationale affiche complet dans cette configuration-ci :
- Président : Vital Kamerhe, élu avec 371 voix sur 407 députés ayant pris part au vote ;
- 2ème vice-président, élu avec 379 sur 405 votants contre 26 bulletins nuls.
Les députés-ministres n’ont pas eu voix au chapitre
Dans les préliminaires, les députés nationaux ont décidé de passer outre l’audition des candidats et d’aller directement au vote.
C’est donc, pour gagner du temps, faciliter la tâche au bureau provisoire et aux candidats que les députés ont voulu aller droit au but.
Par ailleurs, le bureau provisoire de l’Assemblée nationale a estimé que les députés nationaux encore ministres n’avaient droit de vote.
« Les députés nationaux qui sont encore membres du gouvernement ne peuvent pas voter. Il n’y a pas débat à ce sujet », a tranché le doyen d’âge Christophe Mboso du haut de la tribune.
C’était aussi l’occasion pour Christophe Mboso, président du bureau d’âge, de rappeler que l’élection et l’installation du bureau définitif constituait le dernier point de la présente session extraordinaire inaugurale de la 4è législature de la 3ème République.
Au moment du vote proprement dit, les députés ont été appelés à l’isoloir en groupe de sept, en raison de sept postes à pourvoir au bureau définitif de cette chambre parlementaire.
A l’exception du poste de rapporteur adjoint réservée à l’opposition parlementaire, avec candidats, à savoir : Munongo Inamizi Dominique et Mutamba Tungunga Constant, c’est un vote plébiscite pour les six autres postes à candidatures uniques.
*Depuis ce jeudi, vers les petites heures du matin, Vital Kamerhe est investi officiellement président du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Elu avec 371 voix, le leader de l’UNC -Union pour la nation congolaise- et Chef de file de la plateforme PCR -Pacte pour un Congo retrouvé- a dû patienter jusqu’au-delà de 2 heures du matin, pour son installation, ensemble avec les six autres membres du bureau définitif, et pour prononcer son discours d’investiture, avec, en toile de fond, un appel à l’unité entre députés nationaux. Ce, en vue de parvenir à travailler main dans la main dans la droite ligne de la vision du Président Tshisekedi.
Ce dernier, qui ne jure que sur l’amélioration des conditions socio-économiques et sécuritaires des populations congolaises, a plus que jamais besoin d’une Assemblée nationale qui joue efficacement son rôle de contrôleur de l’action de l’Exécutif.
Kamerhe entend ainsi mettre les bouchées doubles pour mener le contrôle parlementaire avec « compétence, équité et justice».
Le cheval de bataille du nouveau speaker de la chambre basse est aussi d’impulser des « réformes pertinentes et courageuses», de favoriser «la stabilité des institutions».
Kinshasa s'est réveillé, dimanche 19 mai dernier, sur les images des attaques de la résidence de Vital Kamerhe et du siège de la coupole du Palais de nation par une cinquantaine d’hommes en treillis sous la conduite du meneur Christian Malanga. De ces attaques les assaillants ont perdu 4 de leurs et une quarantaine capturée par les éléments de la Garde républicaine.
Dans une déclaration politique au lendemain de cette tentative de coup d’Etat, le leader du Nouvel Elan, Adolphe Muzito, a déploré en trois axes que des individus « à peine équipés et visiblement mal entraînés » puissent aussi facilement se retrouver au cœur de la capitale et prendre possession du bureau du Chef de l'État, sommet des institutions du pays. Il s’est, pour ce faire, interrogé sur le fait que ces individus ont réussi à ouvrir le feu au cœur de Kinshasa et à échanger jusqu'à une centaine de tirs dans la résidence d'un candidat Président de l'Assemblée nationale située sur une avenue aussi sensible du point de vue diplomatique, et que les renforts n’arrivent pas avant les trente minutes qui ont suivi.
Et cet ancien Premier ministre de s’interroger : « Si un député et candidat président de l'Assemblée nationale doit désormais craindre pour sa sécurité ainsi que celle de sa famille alors qu'il vit au cœur de la capitale, à quelques mètres du bureau du Chef de l'État, de la Banque centrale du Congo et autres institutions du pays, qu'elle devrait en être pour le citoyen lambda qui vit dans la périphérie de Kinshasa ou en province ? ».
Pour le leader du Nouvel Élan, le Chef de l'État doit s'assurer que les responsabilités soient établies après ces événements avant d’enchainer : « Que ces malfrats soient punis et que les responsables de la sécurité intérieure répondent de leurs erreurs ».
« Après une telle faille sécuritaire, il en va de soi que des responsabilités soient établies et des coupables et traîtres punis conformément aux lois du pays », a-t-il déclaré.
Le Coordonnateur Jules Kidinda, du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (PURUK), a annoncé hier, jeudi 23 mai 2024, des signaux forts en termes d’initiatives palpables qu’il réalise notamment, sur le plan des infrastructures, pour l’intérêt général de la population kanangaise. Il a dressé ce bilan en marge des travaux de la première session du Comité de pilotage national dudit Projet, à l’Hôtel du Fleuve, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, Capitale de la RD. Congo. Hormis les membres de la boîte et invités de marque, ces assises ont connu également la participation de la Maire de Kananga et du Représentant du Ministre Pius Muabilu de l’Urbanisme et Habitat, qui n’est autre que son Directeur de cabinet. Dans son mot du jour, le Coordonnateur Jules Kidinda a réitéré son engagement ferme à mobiliser les énergies nécessaires, conformément à la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, pour barrer la route aux érosions devenues un danger permanent pour la population et construire de nouvelles infrastructures d’intérêt communautaire. Il a indiqué que parmi les routes à améliorer, dans le chef-lieu de la province du Kasaï-Central, figure la RN41, dont la réhabilitation coûtera 10 millions de dollars américains au Puruk.
Dans le même élan, il a assuré que le Projet dispose également d’un budget de 5 millions, destiné à combattre une vingtaine de sites sous menace des têtes érosives. A l’en croire, l’Office de Voirie et de Drainage (OVD) est mis à contribution pour apporter des améliorations notamment, au niveau des sites de la Monusco et de la SNCC. A la lumière de ses précisions, le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, depuis son lancement en 2023, a généré environ 1300 emplois en faveur de la population, et a mis à l’abri du danger environ 500 habitations sur les sites érosifs.
Mission salvatrice
« (…), nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur les listes longues de sites. Notre approche restera la même, à savoir : prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les infrastructures essentielles et les habitations. La stratégie consistera en 2024 à la poursuite des travaux par l’OVD sur les sites prioritaires. Les prévisions budgétaires que nous avons sont de 7 millions dollars. Deuxièmement, nous avons les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels qui représenteront un montant de 5 millions. Donc, à part les trois sites prioritaires sur lesquels l’OVD intervient aujourd’hui, nous allons, dans un avenir très proche, intervenir sur 21 sites additionnels sachant que dans chaque site il y a en moyenne 3 à 4 têtes d’érosion. Nous avons également en 2024 les travaux de réhabilitation de la Route nationale N°41. Cette route est importante à Kananga. Nous avons donc prévu d’investir 10 millions de dollars pour la réhabilitation et la modernisation de cette Route nationale 41. Mais, il y a également, en 2024, les travaux définitifs à faire sur les 21 sites additionnels. Non seulement nous allons intervenir rapidement pour arrêter la progression des érosions, mais nous avons aussi prévu pour cela une mission de contrôle qui va surveiller tous les travaux qui seront faits. Nous avons, parallèlement, prévu de développer les stratégies préventives pour la maitrise des érosions à Kananga », a-t-il explicité, dans sa communication.
Gestion transparente et irréprochable !
«Les travailleurs ordinaires ont été recrutés d’une façon démocratique et par tirage au sort après la mise en place des comités de recrutement de la main d’œuvre en raison d’un comité pour chacun des trois quartiers qui étaient touchés par les érosions. Ce comité de recrutement était composé des responsables de l’entreprise OVD, des autorités communales, ces Chefs des quartiers touchés et par les organisations de la Société civile. Tous les travailleurs disposent des contrats signés avec l’OVD. En plus de cela, nous avons joint un code de bonne conduite que tous les travailleurs ont également signé. Avant de démarrer leurs prestations, tous les travailleurs ont été sensibilisés aux règles d’hygiène, de santé et de sécurité au travail. Le Projet a au total injecté dans la paie de la main d’œuvre, un montant global de 1 548 000 dollars américains. Ainsi, le revenu mensuel régulier perçu par chaque travailleur lui a permis de s’organiser avec des activités génératrices de revenus. Il en est de même des familles œuvrant sur le marché des matériaux de construction. Tous les travailleurs sont aujourd’hui bancarisés et la paie de la main d’œuvre se fait par circuit bancaire. Autre réalisation, l’unité de gestion de Puruk a affiché de manière constante une belle performance », a-t-il complété, dans son mot de circonstance.
Le satisfecit de la Banque Mondiale
Le Coordonnateur Kidinda s’est félicité, sans langue de bois, de sa gestion et de nombreuses stratégies mises en œuvre pour permettre de relever les défis. « Plusieurs missions de la Banque Mondiale et visites sur les trois sites prioritaires que j’ai cités tout à l’heure ont relevé avec satisfaction la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales pendant les travaux… C’est notamment le cas de port des équipements de protection individuelle. Il y a dans chaque chantier la présence des chargés de respect des prescriptions environnementales et sociales de l’OVD, il y a également dans chaque chantier la présence d’une infirmière avec un personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge. Nous avons mis en place le mécanisme de gestion des plaintes. Il y a aujourd’hui dans tous les quartiers où se situent les érosions sur lesquelles nous travaillons, il y a des comités locaux de gestion des plaintes qui sont fonctionnels », a-t-il rassuré.
Pour sa part, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Urbanisme et Habitat a exprimé sa satisfaction au regard des succès enregistrés en si peu de temps par le Puruk en faveur de la population de Kananga. Il a encouragé le Comité de pilotage à ne ménager aucun effort, pour la suite des évènements, aux fins d’accompagner le Chef de l’Etat, qui place le bien-être du peuple au centre de toute action politique durant son passage à la tête du pays.
La Pros.
MOT DE BIENVENUE DU COORDONNATEUR DE L’UNITE DE GESTION DU PURUK A L’OCCASION DE LA PREMIERE SESSION DU COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PROJET D’URGENCE ET DE RESILIENCE URBAINE DE KANANGA
KANANGA, LE 23/05/2024
Monsieur le Directeur de Cabinet, représentant personnel du Ministre d’Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat; Messieurs les Secrétaires Généraux de l'Administration publique et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Mesdames et messieurs les représentants des Ministères et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Messieurs les Gouverneurs de Province;
Madame le Maire de la Ville de Kananga;
Mesdames et et messieurs les Directeurs généraux
Mesdames et Messieurs les représentants des bénéficiaires du projet;
Honorables invités;
En vos rangs et qualités et tout protocole observé;
C’est pour moi un réel plaisir de faire ce mot de bienvenue à l’occasion de la première session du Comité de Pilotage National du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga. L’unité de gestion de ce projet que j’ai le privilège de coordonner est très honoré d’assurer le rôle de secrétariat technique des présentes assises. Ce rôle, comme d’ailleurs le cadre juridique dans lequel nous nous réunissons aujourd’hui ont été définis et créés par arrêté ministériel n0 0024 du 16 février 2023, pris par le Ministre d’Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat, portant création, composition et fonctionnement du Comité de pilotage du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga.
C’est l’occasion pour moi de saluer et de rendre hommage á Son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, ici présent, pour son admirable implication à la conception et à l’émergence du projet PURUK.
C’est en effet grâce à votre dynamisme, votre perspicacité et votre amour pour la population de Kananga, que nous avons franchi, avec satisfaction et en un temps record, au mois de mai 2023, tous les préalables à l'entrée en vigueur de ce Projet.
Je me souviens vous avoir entendu. à plusieurs reprises, à l’occasion des différentes missions de la Banque mondiale aussi bien dans les réunions des conseils de ministres et auprès du Parlememt, plaider pour une intervention urgente sur les têtes d’érosion. .
La ville de Kananga, comme plusieurs centres urbains de la République Démocratique du Congo, est exposée aux érosions et à l’instabilité des pentes. Ce phénomène est en grande partie lié aux activités humaines et à l’urbanisation anarchique. La croissance des zones urbaines génère en effet des quantités croissantes de ruissellement qui érodent les sols et créent de grandes ravines qui menacent la vie humaine et endommagent les infrastructures essentielles et les environnements naturels. La situation est amplifiée par le changement climatique, car des précipitations plus intenses et imprévisibles ont accéléré le rythme de l’érosion.
Les services urbains n’ont pas suivi le rythme de la croissance démographique de Kananga, ce qui a entraîné une baisse des taux d’accès à l’eau, à l’assainissement, au drainage, aux routes et aux services de gestion des déchets solides, et à la réduction de la résilience de la ville aux catastrophes
Sans intervention immédiate de l’Etat, Kananga sera effectivement déconnectée du reste du pays, ce qui en raison de l'importance stratégique de Kananga et de la province du Kasaï central en matière d’échanges et de commerce, aura des impacts sur les autres villes et provinces voisines.
Il était donc essentiel que les travaux de stabilisation des ravines commencèrent le plus vite. D’où le lancement par le Gouvernement de la République démocratique du Congo du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, placé sous la tutelle du Ministère de l’Urbanisme et Habitat, sous le financement de la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars américains.
L’Objectif de développement du Projet est de protéger les habitations et les infrastructures essentielles affectées par l’érosion à Kananga, et renforcer la capacité du gouvernement et des organisations locales en matière de gestion des érosions et en matiere de planification urbaine résiliente au changement climatique.
L’opération proposée par le gouvernement de la République Démocratique du Congo portait deux phases d’actions à mettre en oeuvre simultanement: (a) les interventions d’urgence immédiates au titre de la composante 1, visant à stabiliser les érosions existantes et à atténuer les répercussions sur les personnes et les infrastructures essentielles dans 10 sites qui ont été priorisés par le gouvernement dont 3 prioritaires à faire exécuter en régie par l'OVD; b) la phase d’urgence de gestion résiliente des érosions à moyen et à long terme dans le cadre de la composante 2, visant à s’attaquer – de manière intégrée – aux causes profondes des érosions et à réduire leurs impacts.
Parmi les réalisations majeures du PURUK, après neuf mois de mise en oeuvre, je voudrais citer :
Les infrastructures essentielles menacées par l’érosion des sols sur trois sites prioritaires (SNCC, PK 706 et Monusco), à savoir l’aéraoport national de Kananga, la RN41 et la voie ferrée sont aujourd’hui protégéees;
500 habitations menacées par les érosions, sur un objectif global de 1300, sont protégées;
7,5 km de la Route RN41 ont reprofilés avec effet immédiat sur la reprise de trafic de transport en commun.1300 emplois ont été créés, notamment 1130 tâcherons dont 267 femmes., 100 ouvriers permanents de l’OVD, 100 travailleurs des fournisseurs des engins pris en location, 100 travailleurs des fournisseurs des autres matériaux de quincaillerie et de carriè Les femmes sont représentées à hauteur de 35%; les jeunes à plus de 70%. Je pêcherai si je ne vous faisais pas ici trois petites confidences:
- Les travailleurs ordinaires ont été recrutés d’une façon démocratique par la mise en place des comités de recrutement de la main d’œuvre, à raison d’un pour chacun des trois quartiers touchés, composés des responsables de l’entreprise OVD, des autorités communales, des chefs des quartiers touchés par les travaux et des organisations de la société civile:
- Tous les travailleurs disposentt des contrats de travail signés avec l’OVD et ont tous signé un code de bonne conduite annexé à leur contrat. ils ont été sensibilisés aux règles d’hygiène, de santé et de sécurité au travail;
- Le projet a injecté dans la paie de la main d’oeuvre un montant global de 1.548.000 USD;
- Le revenu mensuel régulier, perçu par chaque travailleur, lui a permis de s’organiser avec les activités génératrices des revenus « AGR ». Il en est de même des familles œuvrant sur les marchés des matériaux de construction.
l’Unité de gestion du PURUK a affiché, de manière constante, une belle performance environnementale et sociale, y compris ceux liés aux EAS/HS. Plusieurs misions de la Banque mondiale et visites sur les trois sites érosifs prioritaires (MONUSCO, SNCC et PK 706) où l’OVD travaille, ont relevé, avec satisfaction, la mise en œuvre des mesures E&S pendant les travaux (port d’EPI par les travailleurs, balisage des sites des travaux, présence de chargés E&S de l’OVD sur chaque site, présence sur chaque site d’une infirmerie avec du personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge).
Le mécanisme de gestion des plaintes est opérationnel. Des comités locaux de gestion des plaintes ont été installés dans tous les quartiers concernés par nos travaux et fonctionnent;
Les atouts de la combinaison du génie civil et du génie vert dans la lutte anti-érosive ont été communiqués aux bénéficiares et leur engagement suscité.
8) Toutes les personnes que nos travaux étaient susceptibles d'affecter ont été indemnisées avant le démarrage desdits travaux;
9) La participation les communautés locales, dans toutes les étapes de la mise en oeuvre, pour une appropriation et pérennisation des solutions que nous mettons en oeuvre est engagée.
Distingués invite,
Mesdames et messieurs,
Malgré ces résultats encourageants, le projet est en train d’explorer les voies et moyens pour accélérer sa mise en oeuvre et booster le décaissement et les engagements. C’est ainsi que nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur une liste longue de sites. Notre approche restera la même, à savoir prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les principales infrastructures de la ville.
La stratégie consistera à contractualiser rapidement avec des firmes pour (i) la poursuite des travaux commencés par OVD sur les 3 sites prioritaires pour environ 7millions USD, (ii) les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels pour environ 5 millions USD, (iii) les travaux sur la RN41 pour environ 10 millions USD, (iv) la mission de contrôle ainsi que les études pour les travaux définitifs sur les 21 sites additionnels pour environ 10 millions USD et enfin (v) les travaux définitifs sur les 21 sites pour environ 50 millions USD.
Nous allons, parallèlement, développer une stratégie préventive pour la maitrise des érosions à Kananga : Ce plan se justifie du fait que les fortes pluies qui s’abattent sur la ville de Kananga continuent de créer des nouvelles têtes d’érosion et d’aggraver les anciennes. Les menaces sur les infrastructures urbaines et sur les communautés s’amplifient de manière complexe et multiforme. La stratégie préventive, conçue en consultation avec les élus locaux, les citoyens et organisations locaux, et ce de manière inclusive, nous permettra de soutenir les populations vulnérables et de renforcer la capacité des communautés à faire face et à s'adapter aux risques climatiques. Dans ce contexte, un système d'alerte précoce en temps de grandes pluies sera déployé à Kananga pour protéger les populations menacées.
Mesdames et messieurs,
Avant de clore mon propos, je voudrais exprimer toute notre gratitude aux autorités politiques de notre pays et aux différents établissements publics concernés par le projet pour leur engagement dans sa mise en oeuvre. Aux représentants des communautés bénéficiaires, je demande de rester vigilants et mobilisés autour des différentes activités du projet, gage de sa réussite.
C’est sur cette note d’engagement que nous vous renouvelons nos voeux de bienvenue dans cette salle et vous souhaitons plein succès aux travaux de cette première session du comité de pilotage du projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle.
Je vous remercie de votre attention.
DISCOURS D’OUVERTURE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’URBANISME ET HABITAT A LA PREMIERE SESSION DU COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PROJET D’URGENCE ET DE RESILIENCE URBAINE DE KANANGA
KINSHASA, LE 23/05/2024
Messieurs les Secrétaires Généraux de l'Administration publique et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Mesdames et messieurs les représentants des Ministères et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Messieurs les Gouverneurs de Province;
Madame le Maire de la Ville de Kananga;
Mesdames et et messieurs les Directeurs généraux
Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile,
Distingués invités en vos rangs et qualités respectifs;
Soyez les bienvenus à cette cérémonie.
La première session du Comité de pilotage national que j’ai le plaisir d’ouvrir aujourd’hui et à laquelle vous avez bien voulu participer, en votre qualité de membre de cet organe, est l'aboutissement d'un long processus pour doter nos villes des capacités suffisantes dans le but de conduire une politique de développement urbain résilient et durable.
Rendre nos villes résistantes face aux risques et effets négatifs du changement climatique constitue l’un des piliers du Programme d’actions du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, tendant à réduire la pauvreté et à faire de nos villes les vrais moteurs du développement de notre pays.
Mesdames et Messieurs,
Lutter contre les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain et l’érosion des sols qui endommagent les infrastructures essentielles et les habitations, dans presque tous nos centres urbains, et qui par conséquent nuisent à la productivité agricole, nécessite la mobilisation de financements importants.
C’est pourquoi le Gouvernement la République démocratique du Congo, mettant en pratique la vision du Président de la République, soucieux du bien-être de la population, a, à travers le Ministère de l'Urbanisme et Habitat, initié un programme de développement résilient et durable de nos villes face aux impacts du dérèglement climatique.
Nous sommes tous persuadés qu’un tel programme devait passer par une phase expérimentale via un projet pilote.
C’est ainsi que le Gouvernement de la République démocratique du Congo a conçu et mis en oeuvre le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle, lequel a été officiellement lancé par le Chef de l’Etat le 23 juin 2023.
C’est ici le lieu de saluer une fois de plus les efforts de la Banque mondiale, notre partenaire stratégique, qui ne cesse de contribuer à renforcer et à développer, à nos cotés, la résilience durable et intégrée des villes congolaises.
Distingués invités;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité de pilotage national;
Comme vous le savez, les activités du projet PURUK sont mises en oeuvre sur base du Plan de Travail et Budget Annuel, PTBA en abrégé, validé par le Comité de pilotage national et approuvé par l’Association Internationale de Développement (IDA), branche de la Banque mondiale.
Il sied de relever que PURUK a démarré effectivement ses activités au début du mois de septembre 2023 et a connu plusieurs contraintes et cas de force majeure qui ont fortement impacté le bon déroulement des activités, notamment la mise en oeuvre du Plan d’Action de Réinstallation des personnes qui allaient être affectées par les travaux de génie civil. Les mesures correctives prises par les différentes parties prenantes ont permis de mettre le projet sur les rails, d’enregistrer de bons résultats, et d’amplifier le nombre de sites d’intervention.
La rencontre d’aujourd’hui a pour objectif de présenter le bilan des réalisations du PTBA 2023, d’examiner et valider les propositions du PTBA 2024 et enfin de formuler des recommandations.
Vous aurez donc à vous prononcer sur les différentes activités retenues au regard des attentes des populations bénéficiaires affectées par la poussée des têtes d’érosions, dans la ville de Kananga.
La validation du PTBA 2024 nous permettra de jouer le rôle qui est le nôtre, à savoir: examiner et répondre aux questions d’ordre stratégique liées à la bonne mise en oeuvre du projet.
Ainsi, j’appelle tous les membres du comité de pilotage à apporter des observations utiles afin de permettre d’améliorer le document soumis à notre appréciation pour sa validation.
C’est par ces mots que je vous renouvelle mes voeux de bienvenue dans cette salle.
Que vive la coopération entre la République Démocratique du Congo et le Groupe de la Banque mondiale;
Que Dieu protège la République Démocratique du Congo, son Président et son Peuple.
Je vous remercie.
Projet de révision constitutionnelle
RDC : Jo Sekimonyo insiste et attire l’attention de la Cenco !
«L'actuelle constitution de la RDC est issue d'un compromis politique entre des factions en conflit, influencée par une expertise étrangère et coloniale. Elle présente d'importantes lacunes économiques et sociales, avec des mesures parfois vagues ou peu ambitieuses, et manque de mécanismes robustes pour protéger les citoyens contre les abus de l'Etat », fait remarquer Jo Sekimonyo, Chercheur et acteur politique RD. Congolais qui, plus est, sollicite une audience à la CENCO afin de dévoiler le bien-fondé de la révision de la Constitution de la RD-Congo.
M. SEKIMONYO
Kinshasa, le 21/05/2024
Adresse élue Cabinet Jireh conseil 1er niveau. Sis 4746, Commune de la Gombe Kinshasa-RD Congo
Le Coordonnateur Jules Kidinda, du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (PURUK), a annoncé hier, jeudi 23 mai 2024, des signaux forts en termes d’initiatives palpables qu’il réalise notamment, sur le plan des infrastructures, pour l’intérêt général de la population kanangaise. Il a dressé ce bilan en marge des travaux de la première session du Comité de pilotage national dudit Projet, à l’Hôtel du Fleuve, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, Capitale de la RD. Congo. Hormis les membres de la boîte et invités de marque, ces assises ont connu également la participation de la Maire de Kananga et du Représentant du Ministre Pius Muabilu de l’Urbanisme et Habitat, qui n’est autre que son Directeur de cabinet. Dans son mot du jour, le Coordonnateur Jules Kidinda a réitéré son engagement ferme à mobiliser les énergies nécessaires, conformément à la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, pour barrer la route aux érosions devenues un danger permanent pour la population et construire de nouvelles infrastructures d’intérêt communautaire. Il a indiqué que parmi les routes à améliorer, dans le chef-lieu de la province du Kasaï-Central, figure la RN41, dont la réhabilitation coûtera 10 millions de dollars américains au Puruk.
Dans le même élan, il a assuré que le Projet dispose également d’un budget de 5 millions, destiné à combattre une vingtaine de sites sous menace des têtes érosives. A l’en croire, l’Office de Voirie et de Drainage (OVD) est mis à contribution pour apporter des améliorations notamment, au niveau des sites de la Monusco et de la SNCC. A la lumière de ses précisions, le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, depuis son lancement en 2023, a généré environ 1300 emplois en faveur de la population, et a mis à l’abri du danger environ 500 habitations sur les sites érosifs.
Mission salvatrice
« (…), nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur les listes longues de sites. Notre approche restera la même, à savoir : prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les infrastructures essentielles et les habitations. La stratégie consistera en 2024 à la poursuite des travaux par l’OVD sur les sites prioritaires. Les prévisions budgétaires que nous avons sont de 7 millions dollars. Deuxièmement, nous avons les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels qui représenteront un montant de 5 millions. Donc, à part les trois sites prioritaires sur lesquels l’OVD intervient aujourd’hui, nous allons, dans un avenir très proche, intervenir sur 21 sites additionnels sachant que dans chaque site il y a en moyenne 3 à 4 têtes d’érosion. Nous avons également en 2024 les travaux de réhabilitation de la Route nationale N°41. Cette route est importante à Kananga. Nous avons donc prévu d’investir 10 millions de dollars pour la réhabilitation et la modernisation de cette Route nationale 41. Mais, il y a également, en 2024, les travaux définitifs à faire sur les 21 sites additionnels. Non seulement nous allons intervenir rapidement pour arrêter la progression des érosions, mais nous avons aussi prévu pour cela une mission de contrôle qui va surveiller tous les travaux qui seront faits. Nous avons, parallèlement, prévu de développer les stratégies préventives pour la maitrise des érosions à Kananga », a-t-il explicité, dans sa communication.
Gestion transparente et irréprochable !
«Les travailleurs ordinaires ont été recrutés d’une façon démocratique et par tirage au sort après la mise en place des comités de recrutement de la main d’œuvre en raison d’un comité pour chacun des trois quartiers qui étaient touchés par les érosions. Ce comité de recrutement était composé des responsables de l’entreprise OVD, des autorités communales, ces Chefs des quartiers touchés et par les organisations de la Société civile. Tous les travailleurs disposent des contrats signés avec l’OVD. En plus de cela, nous avons joint un code de bonne conduite que tous les travailleurs ont également signé. Avant de démarrer leurs prestations, tous les travailleurs ont été sensibilisés aux règles d’hygiène, de santé et de sécurité au travail. Le Projet a au total injecté dans la paie de la main d’œuvre, un montant global de 1 548 000 dollars américains. Ainsi, le revenu mensuel régulier perçu par chaque travailleur lui a permis de s’organiser avec des activités génératrices de revenus. Il en est de même des familles œuvrant sur le marché des matériaux de construction. Tous les travailleurs sont aujourd’hui bancarisés et la paie de la main d’œuvre se fait par circuit bancaire. Autre réalisation, l’unité de gestion de Puruk a affiché de manière constante une belle performance », a-t-il complété, dans son mot de circonstance.
Le satisfecit de la Banque Mondiale
Le Coordonnateur Kidinda s’est félicité, sans langue de bois, de sa gestion et de nombreuses stratégies mises en œuvre pour permettre de relever les défis. « Plusieurs missions de la Banque Mondiale et visites sur les trois sites prioritaires que j’ai cités tout à l’heure ont relevé avec satisfaction la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales pendant les travaux… C’est notamment le cas de port des équipements de protection individuelle. Il y a dans chaque chantier la présence des chargés de respect des prescriptions environnementales et sociales de l’OVD, il y a également dans chaque chantier la présence d’une infirmière avec un personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge. Nous avons mis en place le mécanisme de gestion des plaintes. Il y a aujourd’hui dans tous les quartiers où se situent les érosions sur lesquelles nous travaillons, il y a des comités locaux de gestion des plaintes qui sont fonctionnels », a-t-il rassuré.
Pour sa part, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Urbanisme et Habitat a exprimé sa satisfaction au regard des succès enregistrés en si peu de temps par le Puruk en faveur de la population de Kananga. Il a encouragé le Comité de pilotage à ne ménager aucun effort, pour la suite des évènements, aux fins d’accompagner le Chef de l’Etat, qui place le bien-être du peuple au centre de toute action politique durant son passage à la tête du pays.
La Pros.
MOT DE BIENVENUE DU COORDONNATEUR DE L’UNITE DE GESTION DU PURUK A L’OCCASION DE LA PREMIERE SESSION DU COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PROJET D’URGENCE ET DE RESILIENCE URBAINE DE KANANGA
KANANGA, LE 23/05/2024
Monsieur le Directeur de Cabinet, représentant personnel du Ministre d’Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat; Messieurs les Secrétaires Généraux de l'Administration publique et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Mesdames et messieurs les représentants des Ministères et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Messieurs les Gouverneurs de Province;
Madame le Maire de la Ville de Kananga;
Mesdames et et messieurs les Directeurs généraux
Mesdames et Messieurs les représentants des bénéficiaires du projet;
Honorables invités;
En vos rangs et qualités et tout protocole observé;
C’est pour moi un réel plaisir de faire ce mot de bienvenue à l’occasion de la première session du Comité de Pilotage National du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga. L’unité de gestion de ce projet que j’ai le privilège de coordonner est très honoré d’assurer le rôle de secrétariat technique des présentes assises. Ce rôle, comme d’ailleurs le cadre juridique dans lequel nous nous réunissons aujourd’hui ont été définis et créés par arrêté ministériel n0 0024 du 16 février 2023, pris par le Ministre d’Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat, portant création, composition et fonctionnement du Comité de pilotage du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga.
C’est l’occasion pour moi de saluer et de rendre hommage á Son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, ici présent, pour son admirable implication à la conception et à l’émergence du projet PURUK.
C’est en effet grâce à votre dynamisme, votre perspicacité et votre amour pour la population de Kananga, que nous avons franchi, avec satisfaction et en un temps record, au mois de mai 2023, tous les préalables à l'entrée en vigueur de ce Projet.
Je me souviens vous avoir entendu. à plusieurs reprises, à l’occasion des différentes missions de la Banque mondiale aussi bien dans les réunions des conseils de ministres et auprès du Parlememt, plaider pour une intervention urgente sur les têtes d’érosion. .
La ville de Kananga, comme plusieurs centres urbains de la République Démocratique du Congo, est exposée aux érosions et à l’instabilité des pentes. Ce phénomène est en grande partie lié aux activités humaines et à l’urbanisation anarchique. La croissance des zones urbaines génère en effet des quantités croissantes de ruissellement qui érodent les sols et créent de grandes ravines qui menacent la vie humaine et endommagent les infrastructures essentielles et les environnements naturels. La situation est amplifiée par le changement climatique, car des précipitations plus intenses et imprévisibles ont accéléré le rythme de l’érosion.
Les services urbains n’ont pas suivi le rythme de la croissance démographique de Kananga, ce qui a entraîné une baisse des taux d’accès à l’eau, à l’assainissement, au drainage, aux routes et aux services de gestion des déchets solides, et à la réduction de la résilience de la ville aux catastrophes
Sans intervention immédiate de l’Etat, Kananga sera effectivement déconnectée du reste du pays, ce qui en raison de l'importance stratégique de Kananga et de la province du Kasaï central en matière d’échanges et de commerce, aura des impacts sur les autres villes et provinces voisines.
Il était donc essentiel que les travaux de stabilisation des ravines commencèrent le plus vite. D’où le lancement par le Gouvernement de la République démocratique du Congo du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, placé sous la tutelle du Ministère de l’Urbanisme et Habitat, sous le financement de la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars américains.
L’Objectif de développement du Projet est de protéger les habitations et les infrastructures essentielles affectées par l’érosion à Kananga, et renforcer la capacité du gouvernement et des organisations locales en matière de gestion des érosions et en matiere de planification urbaine résiliente au changement climatique.
L’opération proposée par le gouvernement de la République Démocratique du Congo portait deux phases d’actions à mettre en oeuvre simultanement: (a) les interventions d’urgence immédiates au titre de la composante 1, visant à stabiliser les érosions existantes et à atténuer les répercussions sur les personnes et les infrastructures essentielles dans 10 sites qui ont été priorisés par le gouvernement dont 3 prioritaires à faire exécuter en régie par l'OVD; b) la phase d’urgence de gestion résiliente des érosions à moyen et à long terme dans le cadre de la composante 2, visant à s’attaquer – de manière intégrée – aux causes profondes des érosions et à réduire leurs impacts.
Parmi les réalisations majeures du PURUK, après neuf mois de mise en oeuvre, je voudrais citer :
Les infrastructures essentielles menacées par l’érosion des sols sur trois sites prioritaires (SNCC, PK 706 et Monusco), à savoir l’aéraoport national de Kananga, la RN41 et la voie ferrée sont aujourd’hui protégéees;
500 habitations menacées par les érosions, sur un objectif global de 1300, sont protégées;
7,5 km de la Route RN41 ont reprofilés avec effet immédiat sur la reprise de trafic de transport en commun.1300 emplois ont été créés, notamment 1130 tâcherons dont 267 femmes., 100 ouvriers permanents de l’OVD, 100 travailleurs des fournisseurs des engins pris en location, 100 travailleurs des fournisseurs des autres matériaux de quincaillerie et de carriè Les femmes sont représentées à hauteur de 35%; les jeunes à plus de 70%. Je pêcherai si je ne vous faisais pas ici trois petites confidences:
- Les travailleurs ordinaires ont été recrutés d’une façon démocratique par la mise en place des comités de recrutement de la main d’œuvre, à raison d’un pour chacun des trois quartiers touchés, composés des responsables de l’entreprise OVD, des autorités communales, des chefs des quartiers touchés par les travaux et des organisations de la société civile:
- Tous les travailleurs disposentt des contrats de travail signés avec l’OVD et ont tous signé un code de bonne conduite annexé à leur contrat. ils ont été sensibilisés aux règles d’hygiène, de santé et de sécurité au travail;
- Le projet a injecté dans la paie de la main d’oeuvre un montant global de 1.548.000 USD;
- Le revenu mensuel régulier, perçu par chaque travailleur, lui a permis de s’organiser avec les activités génératrices des revenus « AGR ». Il en est de même des familles œuvrant sur les marchés des matériaux de construction.
l’Unité de gestion du PURUK a affiché, de manière constante, une belle performance environnementale et sociale, y compris ceux liés aux EAS/HS. Plusieurs misions de la Banque mondiale et visites sur les trois sites érosifs prioritaires (MONUSCO, SNCC et PK 706) où l’OVD travaille, ont relevé, avec satisfaction, la mise en œuvre des mesures E&S pendant les travaux (port d’EPI par les travailleurs, balisage des sites des travaux, présence de chargés E&S de l’OVD sur chaque site, présence sur chaque site d’une infirmerie avec du personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge).
Le mécanisme de gestion des plaintes est opérationnel. Des comités locaux de gestion des plaintes ont été installés dans tous les quartiers concernés par nos travaux et fonctionnent;
Les atouts de la combinaison du génie civil et du génie vert dans la lutte anti-érosive ont été communiqués aux bénéficiares et leur engagement suscité.
8) Toutes les personnes que nos travaux étaient susceptibles d'affecter ont été indemnisées avant le démarrage desdits travaux;
9) La participation les communautés locales, dans toutes les étapes de la mise en oeuvre, pour une appropriation et pérennisation des solutions que nous mettons en oeuvre est engagée.
Distingués invite,
Mesdames et messieurs,
Malgré ces résultats encourageants, le projet est en train d’explorer les voies et moyens pour accélérer sa mise en oeuvre et booster le décaissement et les engagements. C’est ainsi que nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur une liste longue de sites. Notre approche restera la même, à savoir prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les principales infrastructures de la ville.
La stratégie consistera à contractualiser rapidement avec des firmes pour (i) la poursuite des travaux commencés par OVD sur les 3 sites prioritaires pour environ 7millions USD, (ii) les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels pour environ 5 millions USD, (iii) les travaux sur la RN41 pour environ 10 millions USD, (iv) la mission de contrôle ainsi que les études pour les travaux définitifs sur les 21 sites additionnels pour environ 10 millions USD et enfin (v) les travaux définitifs sur les 21 sites pour environ 50 millions USD.
Nous allons, parallèlement, développer une stratégie préventive pour la maitrise des érosions à Kananga : Ce plan se justifie du fait que les fortes pluies qui s’abattent sur la ville de Kananga continuent de créer des nouvelles têtes d’érosion et d’aggraver les anciennes. Les menaces sur les infrastructures urbaines et sur les communautés s’amplifient de manière complexe et multiforme. La stratégie préventive, conçue en consultation avec les élus locaux, les citoyens et organisations locaux, et ce de manière inclusive, nous permettra de soutenir les populations vulnérables et de renforcer la capacité des communautés à faire face et à s'adapter aux risques climatiques. Dans ce contexte, un système d'alerte précoce en temps de grandes pluies sera déployé à Kananga pour protéger les populations menacées.
Mesdames et messieurs,
Avant de clore mon propos, je voudrais exprimer toute notre gratitude aux autorités politiques de notre pays et aux différents établissements publics concernés par le projet pour leur engagement dans sa mise en oeuvre. Aux représentants des communautés bénéficiaires, je demande de rester vigilants et mobilisés autour des différentes activités du projet, gage de sa réussite.
C’est sur cette note d’engagement que nous vous renouvelons nos voeux de bienvenue dans cette salle et vous souhaitons plein succès aux travaux de cette première session du comité de pilotage du projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle.
Je vous remercie de votre attention.
DISCOURS D’OUVERTURE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’URBANISME ET HABITAT A LA PREMIERE SESSION DU COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PROJET D’URGENCE ET DE RESILIENCE URBAINE DE KANANGA
KINSHASA, LE 23/05/2024
Messieurs les Secrétaires Généraux de l'Administration publique et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Mesdames et messieurs les représentants des Ministères et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Messieurs les Gouverneurs de Province;
Madame le Maire de la Ville de Kananga;
Mesdames et et messieurs les Directeurs généraux
Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile,
Distingués invités en vos rangs et qualités respectifs;
Soyez les bienvenus à cette cérémonie.
La première session du Comité de pilotage national que j’ai le plaisir d’ouvrir aujourd’hui et à laquelle vous avez bien voulu participer, en votre qualité de membre de cet organe, est l'aboutissement d'un long processus pour doter nos villes des capacités suffisantes dans le but de conduire une politique de développement urbain résilient et durable.
Rendre nos villes résistantes face aux risques et effets négatifs du changement climatique constitue l’un des piliers du Programme d’actions du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, tendant à réduire la pauvreté et à faire de nos villes les vrais moteurs du développement de notre pays.
Mesdames et Messieurs,
Lutter contre les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain et l’érosion des sols qui endommagent les infrastructures essentielles et les habitations, dans presque tous nos centres urbains, et qui par conséquent nuisent à la productivité agricole, nécessite la mobilisation de financements importants.
C’est pourquoi le Gouvernement la République démocratique du Congo, mettant en pratique la vision du Président de la République, soucieux du bien-être de la population, a, à travers le Ministère de l'Urbanisme et Habitat, initié un programme de développement résilient et durable de nos villes face aux impacts du dérèglement climatique.
Nous sommes tous persuadés qu’un tel programme devait passer par une phase expérimentale via un projet pilote.
C’est ainsi que le Gouvernement de la République démocratique du Congo a conçu et mis en oeuvre le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle, lequel a été officiellement lancé par le Chef de l’Etat le 23 juin 2023.
C’est ici le lieu de saluer une fois de plus les efforts de la Banque mondiale, notre partenaire stratégique, qui ne cesse de contribuer à renforcer et à développer, à nos cotés, la résilience durable et intégrée des villes congolaises.
Distingués invités;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité de pilotage national;
Comme vous le savez, les activités du projet PURUK sont mises en oeuvre sur base du Plan de Travail et Budget Annuel, PTBA en abrégé, validé par le Comité de pilotage national et approuvé par l’Association Internationale de Développement (IDA), branche de la Banque mondiale.
Il sied de relever que PURUK a démarré effectivement ses activités au début du mois de septembre 2023 et a connu plusieurs contraintes et cas de force majeure qui ont fortement impacté le bon déroulement des activités, notamment la mise en oeuvre du Plan d’Action de Réinstallation des personnes qui allaient être affectées par les travaux de génie civil. Les mesures correctives prises par les différentes parties prenantes ont permis de mettre le projet sur les rails, d’enregistrer de bons résultats, et d’amplifier le nombre de sites d’intervention.
La rencontre d’aujourd’hui a pour objectif de présenter le bilan des réalisations du PTBA 2023, d’examiner et valider les propositions du PTBA 2024 et enfin de formuler des recommandations.
Vous aurez donc à vous prononcer sur les différentes activités retenues au regard des attentes des populations bénéficiaires affectées par la poussée des têtes d’érosions, dans la ville de Kananga.
La validation du PTBA 2024 nous permettra de jouer le rôle qui est le nôtre, à savoir: examiner et répondre aux questions d’ordre stratégique liées à la bonne mise en oeuvre du projet.
Ainsi, j’appelle tous les membres du comité de pilotage à apporter des observations utiles afin de permettre d’améliorer le document soumis à notre appréciation pour sa validation.
C’est par ces mots que je vous renouvelle mes voeux de bienvenue dans cette salle.
Que vive la coopération entre la République Démocratique du Congo et le Groupe de la Banque mondiale;
Que Dieu protège la République Démocratique du Congo, son Président et son Peuple.
Je vous remercie.
Projet de révision constitutionnelle
RDC : Jo Sekimonyo insiste et attire l’attention de la Cenco !
«L'actuelle constitution de la RDC est issue d'un compromis politique entre des factions en conflit, influencée par une expertise étrangère et coloniale. Elle présente d'importantes lacunes économiques et sociales, avec des mesures parfois vagues ou peu ambitieuses, et manque de mécanismes robustes pour protéger les citoyens contre les abus de l'Etat », fait remarquer Jo Sekimonyo, Chercheur et acteur politique RD. Congolais qui, plus est, sollicite une audience à la CENCO afin de dévoiler le bien-fondé de la révision de la Constitution de la RD-Congo.
M. SEKIMONYO
Kinshasa, le 21/05/2024
Adresse élue Cabinet Jireh conseil 1er niveau. Sis 4746, Commune de la Gombe Kinshasa-RD Congo
*Ambition mesurée et adaptée à la situation du moment marquée essentiellement par le souci de la mise en place de nouvelles institutions, de conjurer la crise sécuritaire persistante dans l’Est, d’assurer la stabilité institutionnelle et de contribuer à l’amélioration des conditions sociales des congolais. A l’aune de ses nouvelles responsabilités, il dit avoir, pour ce faire, une vision claire réformes courageuses à mener pour sortir la RD. Congo de l’auberge. Kamerhe, élu Président de l’Assemblée Nationale après qu’il ait quitté, à la hussarde, le même perchoir, et dans des conditions d’humiliation sous l’ère Kabila fils, veut, cette fois-ci, grâce à sa vitalité légendaire, se couper en quatre morceaux, pour jouer le rôle d’un arbitre impartial en élevant le niveau de débats parlementaires au diapason des défis actuels et futurs auxquels la RD. Congo est, si souvent, confrontée.
Vers de nouveaux horizons…
Il ne croyant pas si bien dire lorsqu’aux petites de ce jeudi 23 mai 2024, juste après avoir récupéré les arcanes du pouvoir parlementaire représentés par le marteau et le Règlement Intérieur, il n’a juré l’urgence et la nécessité de mettre tout en œuvre pour l’amélioration des conditions socio-économiques et sécuritaires des populations congolaises.
Il est temps…
Pour lui, en effet, l’heure est venue pour que l’Assemblée nationale joue efficacement son rôle de contrôleur de l’action du pouvoir Exécutif.
Voilà pourquoi, il entend réinstaurer et mener, sous sa propre vigilance, le contrôle parlementaire avec « compétence, équité et justice ».
Il mise également sur des « réformes pertinentes et courageuses » et s’engage à favoriser «la stabilité des institutions ».