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MLP : Franck Diongo désapprouve les manœuvres politiques actuelles dans le pays

Le président national du parti Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), Franck Diongo, crève l’abcès pour désapprouver tout haut les manœuvres politiques actuelles dans le pays. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a organisée ce mercredi 26 avril 2023, au siège national de son parti, dans la commune de Kasa-Vubu. A cette occasion, Franck Diongo s’est attardé sur les problèmes liés aux élections, à la démocratie, au conflit à l’Est du pays, à la sortie officielle de l’Union Sacrée et au quotidien de la population congolaise.
D’entrée, le numéro un du MLP a rappelé le 19 septembre 2016, beaucoup de congolais ont perdu leur vie pendant la marche pour avoir réclamé les élections démocratiques, honnêtes, sincères et transparentes et de rappeler que le bureau de son parti a été bombardé et incendié le même jour.
D’après lui, l’élément commun pour tous les régimes, entre autres, le régime du Marechal Mobutu, le régime de Laurent- Désiré Kabila, le régime de Joseph Kabila et l’actuel régime de Félix-Antoine Tshisekedi, c’est l’espoir déçu de la population. Il précise que le développement, l’épanouissement, l’amélioration de la qualité de vie de la population n’a jusque-là pas été l’objet d’intérêt de ces régimes.
D’autre part, il a contesté et condamné les propos tenus par Paul Kagamé et en a appelé la population à la prise de conscience pour la défense de l’intégrité territoriale du pays.
Restant convaincu de son leadership, Franck Diongo a rappelé que jusqu’à preuve du contraire, il a été le premier leader politique à dénoncer le complot de balkanisation.
S’attelant sur l’Union Sacrée, selon lui c’est une coalition comme le FCC, comme la majorité présidentielle à l’époque du Marechal Mobutu. D’après Frank Diongo, la sortie officielle de l’Union Sacrée, est un moyen pour le pouvoir en place de se faire de l’argent. A l’en croire, Il est difficile d’admettre que, pendant que les gens ne sont pas payés, le pays en guerre, pendant qu’il n’y a pas de production, que l’Union Sacrée choisit ce temps pour faire son meeting populaire.
Hénoc Akano

 

 

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RDC : Elie Kapend plaide pour une transition de quatre ans

A l’allure où vont les choses en République Démocratique du Congo, aussi bien sur le plan social que politique, il faut une transition de 4 ans. Proposition signée Elie Kapend Kanyimbu, Président du Haut Conseil National de la Transition et Président du Front de Libération National du Congo.
Pour lui, en effet, la transition politique est un passage obligé afin que soit mis de l’ordre dans ce qui reste à régler avant le cap pour les élections qu’il projette vers 2027.
A l’en croire, parmi ces choses qui restent à régler, il y a au plus haut point les opérations d’identification de la population pour l’octroi à chaque citoyen congolais d’une carte d’identité, symbole d’appartenance à la RDC.
‘’C’est quand on aura mis de l’ordre partout que l’on pourra envisager la tenue des élections qui mettront fin à la transition’’, a indiqué Elie Kapend.
Comme aux antipodes avec la Communauté internationale qui exige la tenue des élections dans le délai idéal, allusion faite à sa correspondance avec les dispositions de la Constitution du pays, Elie Kapend lève cette équivoque en soulignant la nécessité absolue qui veut que soit d’abord remis au beau fixe le climat sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo. Ce qui aidera à la fois à la pacification du pays et au rétablissement de l’autorité de l’Etat sans lequel rien ne pourra marcher.
‘’La situation de l’Est du pays peut handicaper ces élections que l’on veut pour 2023’’, a-t-il paraphrasé le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi lors d’un discours.
L’homme à la présidence du FLNC a eu recours aux mots qui ne trompent pas pour parler de trois cycles électoraux que nous avons déjà connus dans le pays comme n’ayant rien résolu comme problème.
Voilà ce qui justifie en même temps sa proposition y subordonnée d’une table ronde autour de laquelle devront se retrouver les représentants de toutes les couches vivantes de la République Démocratique du Congo pour que l’on sache quels sont les vrais problèmes à la base du cercle vicieux autour duquel tournent les congolais jusqu’ici.
Elie Kapend est déterminé que seule la transition reste la voie idéale qui pourra faire sortir le peuple congolais de ses souffrances qui n’ont que trop duré.
Au regard de l’identification des congolais en rapport avec la Loi Tshiani, Elie Kapend croit que ce ne sont que des idées récentes s’il faut les voir à travers le rétroviseur de la Conférence Nationale Souveraine d’heureuse mémoire dont les résolutions étayèrent en long et en large la manière dont il faut identifier la population congolaise.
‘’Ce sont des résolutions déjà connues et qui sont même sur la table des autorités’’, a-t-il rassuré.
Au sujet de la question de savoir : ‘’qui sera à la tête de la dite transition de 4 ans ?’’, Elie Kapend n’a pas mâché ses mots pour mettre en avant-plan le nom de Félix-Antoine Tshisekedi comme étant, en sa qualité de Chef de l’Etat en exercice ; la seule personne habilitée à conduire le pays durant cette période-là en vue de mieux aplanir la voie vers les élections tant attendues.
‘’La transition est certaine avec Félix-Antoine Tshisekedi à la présidence de la République’’, a-t-il rassuré.
Saint-Germain Ebengo

 

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Kabasele Tshimanga inquiet des préparatifs de la sortie de l'Union sacrée de la nation

M. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS, parti politique signataire de la Charte de l'Union Sacrée de la Nation
Ce samedi 29 avril 2023 aura lieu la sortie officielle de l'Union Sacrée de la Nation au Stade de Martyrs de Kinshasa.
A quarante-huit heures de cette manifestation, certains sociétaires de la plateforme électorale présidentielle ont beaucoup de doute et d'inquiétudes quant à sa réussite. Il y a de nombreuses zones d'ombre non encore éclairées s'agissant de son organisation.
En rapport avec cet événement politique, le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, parti signataire de la Charte de l'USN, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, s'est confié à notre rédaction.
"Je suis inquiet au sujet de l'organisation de cette grande manifestation politique projetée le samedi 29 Avril 3024 au Stade des Martyrs de Kinshasa. Au moment où je vous parle, beaucoup de collègues Présidents des partis politiques de l'USN et moi-même nous posons des questions relatives aux dispositions pratiques prises par le Praesidium de l'Union Sacrée de la Nation".

Il a poursuivi en ces termes : " En effet, les matériels de propagande promis ne sont pas encore remis aux adhérents, à part quelques affiches collées à travers la ville et les spots publicitaires diffusés à la télévision nationale par l'administration de l'USN".
"Les contacts sont difficiles ou inexistants avec l'administration de l'Union Sacrée de la Nation qui est incapable de satisfaire aux préoccupations de ses membres', a-t-il ajouté.
Il ne s'est pas arrêté là : "Je me pose la question de savoir ce qui se passe réellement à l'Union Sacrée de la Nation. J'ai peur que de mauvaises pratiques traumatisantes vécues autrefois avec les barons du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) de la Deuxième République mobutiste, de l'Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP), de la Majorité Présidentielle (MP) ou du Front Commun pour le Congo (FCC) de l'ancien Président Joseph Kabila Kabange, soient de nouveau mises en application à l'USN. On ne voit pas la différence dans le traitement de ses membres".
Il termine par donner un conseil précieux à la présidence collégiale de l'USN : "J'invite les membres du Praesidium de l'Union Sacrée de la Nation à changer le fusil d'épaule et à se mettre à l'écoute des sociétaires de l'USN pour le grand bien de tout le monde. Leurs premiers pas sont inquiétants".
Propos recueillis parJean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

Kabasele Tshimanga inquiet des préparatifs de la sortie de l'Union sacrée de la nation
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Grande sortie officielle de l’Union sacrée, Udps : ‘’Allons tous ce samedi 29 avril au Stade de Martyrs’’

Lors d’un speech, Kabuya, trait tiré sur le visage…

Augustin Kabuya devant les combattants (Photo d’archives)
Ainsi, peut-on comprendre l’appel de M. Augustin KabuyaTshilumba lancé aux combattants pour le rendez-vous de ce samedi 29 avril 2023 au Stade de Martyrs de la Pentecôte. Dans un communiqué, il ne se fait prier pour battre le rappel des troupes. Déjà, toute la semaine et, même, ces trois ou quatre derniers jours, les préparatifs ont été au top. A l’Udps, l’Union sacrée, cette méga plateforme de soutien aux actions de Félix Tshisekedi, demeure le vrai rempart grâce auquel il faudrait miser, s’il faut lui permettre, le moment venu, de rempiler. D’où, la nécessité de donner le bel exemple et en démontrant que depuis des temps immémoriaux, de par son histoire et celle des esprits d’Etienne Tshisekedi et de tous les Fondateurs encore vivants, l’Udps est une fourmilière capable de drainer des grappes humaines dont les dépendances de ce Stade de Martyrs, le plus grand que compte le pays en termes de capacité, 80.000 places, n’auraient que du mal à contenir. Dès les premières heures, à 9 heures précises, les combattants sont appelés à prendre leurs quartiers avant quiconque, indique le communiqué, ci-dessous.

Grande sortie officielle de l’Union sacrée, Udps : ‘’Allons tous ce samedi 29 avril au Stade de Martyrs’’
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RDC : Adolphe Muzito en colère contre le Rwanda, la Pauvreté et le Chômage

Contrairement à ce que pensent certains congolais sur Adolphe Muzito qu’ils prennent, les uns, pour désormais l’ennemi juré de Martin Fayulu et de ses co-participants au Conclave de Lubumbashi, et les autres, pour l’adversaire solitaire de signataire de la charte de l’Union Sacrée, l’autorité de référence du Nouvel Elan est plutôt à l’heure actuelle l’ennemi de trois choses : le Rwanda, la Pauvreté qui n’arrête d’élire domicile en République Démocratique du Congo et le Chômage qui continue à prévaloir parmi les jeunes congolais.
Au sujet du Rwanda, son premier adversaire, l’homme à la tête du Nouvel Elan est à l’heure actuelle en train de concentrer ses préoccupations sur les frontières orientales de la République Démocratique du Congo qu’il constate ouvertes, à la merci des agresseurs qui trouvent l’occasion de continuer avec leurs incursions. Voilà donc ce qui justifie sa priorisation des moyens à mettre en place pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC.
‘’Les Rwandais nous font des choses parce qu’ils ont réussi à nous infiltrer, et cela, depuis 1996’’, constat d’Adolphe Muzito qui propose avant toutes choses la guerre au Rwanda.
C’est ce qu’il confirme dans les lignes qui suivent : ‘’Ce n’est qu’après la guerre, nous pourrons négocier avec les vrais partenaires qui ne sont autres que ces multinationales qui profitent de cette situation pour prendre frauduleusement nos minerais’’.
Pour que soit menée à bonne fin cette guerre qu’il veut coûte que coûte contre le pays de Paul Kagame, l’ex-Premier-Ministre congolais priorise deux choses : La souveraineté militaire et sécuritaire, d’un côté, et de l’autre, son équivalent monétaire.
A en croire ce guerrier sans être warriors comme les autres, la souveraineté militaire et sécuritaire donnera à la RDC la latitude de mieux défendre l’intégrité de son territoire national, alors que la souveraineté monétaire permettra au pays de financer toutes ces guerres qu’on lui oppose. ‘’Cette monnaie aujourd’hui ne remplit pas ses fonctions traditionnelles ; elle n’est pas un bon intermédiaire d’échange à cause de son instabilité ; elle n’est pas non plus une réserve des valeurs’’, a-t-il explicité en bon économiste avant d’attaquer la Pauvreté, qui constitue son deuxième ennemi, par ses cornes.
D’après Adolphe Muzito, la Pauvreté qui sévit en République Démocratique du Congo a fait de cette dernière l’un des cinq pays les plus malheureux au monde. Foi sur ses propos, ‘’près d’une personne en situation d’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne vit en République Démocratique du Congo’’.
Voilà ce qui justifie le fait pour Adolphe Muzito de ranger, parmi ses adversaires de taille, la Pauvreté.
Comme il n’y a pas Pauvreté sans Chômage, sa lutte contre ce dernier dinosaure va dans le même ordre d’idée.
‘’Aujourd’hui, fait-il remarquer, le taux de chômage en République Démocratique du Congo tourne autour de 75%’’…et sur un horizon de dix ans, nous aurons une affaire de 30 millions de jeunes congolais qui iront au chômage’’, a-t-il révélé.
Voilà pourquoi, pour inverser la tendance, cet homme plein de nouvel élan propose que soient reformé le secteur agricole, redynamisé le tissu industriel et le réseau bancaire, fortifié le marché intérieur, intégrée dans les sources d’emploi une partie du secteur tertiaire. Voilà donc les trois adversaires d’Adolphe Muzito en ce temps qui court : les Rwanda, la Pauvreté et le Chômage.
Donc, ceux qui comptaient parmi ses adversaires les participants au Conclave de Lubumbashi ou les signataires de la Charte de l’Union Sacrée ont réfléchi à côté.
Saint-Germain Ebengo

RDC : Adolphe Muzito en colère contre le Rwanda, la Pauvreté et le Chômage
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