All Stories

D’ici le 11 avril au plus tard, Lamuka : Nouvel Elan invite Fayulu à la passation du bâton de commande

Des propos mensongers, montage fait à l’approche de la date de passation de flambeau au NOUVEL ELAN en vue de détourner LAMUKA pour ses intérêts partisans... Telle est la réaction musclée de Nouvel Elan d’Adolphe Muzito, fustigeant les allégations contenues dans le communiqué de son exclusion de la plateforme Lamuka, signé par le président de l’ECIDé, Martin Fayulu. De la bouche de son secrétaire général Blanchard Mongomba, ce samedi 1er avril 2023, cette formation politique dit avoir constaté ‘’ l’indignité et l’incompétence intellectuelle de l’auteur de ce complot qui ne l’honore pas’’.
Ladite lettre d’exclusion étant signée au nom du collège des présidents, Nouvel Elan fustige la ‘’supercherie’’ de la part du signataire qui dit agir au nom de l’organe (collège des présidents), organe jamais mis en place. «Les membres de cet organe, appelés membres adhérents, n’ont présenté ni leurs noms, ni leurs dossiers pour homologation auprès du Présidium via les Coordonnateurs, comme le prévoit la Convention. Que ce soit sous le mandat de M. Adolphe Muzito ou sous celui de M. Martin Fayulu. Ils n’ont jamais été entérinés », a précisé le parti, rappelant qu’il n’a jamais été convoqué un Présidium pour la validation des mandats d’adhérents ou l’entérinement de ceux-ci par le Présidium.
Quelque part, Nouvel Elan fait comprendre que le collège des Présidents est un organe consultatif et de conseil, comme le prévoit la Convention. «Il n’a pas pouvoir de décision. Les résolutions de leurs travaux sont prises par consensus et transmises au Présidium pour entérinement et décision», a-t-il souligné.
C’est ainsi que ce parti cher à Adolphe Muzito se pose les questions de savoir : « En vertu de quelle compétence, le Collège des Présidents aurait-il pris acte, le 23 janvier 2023, de la décision de retrait de LAMUKA de M. Adolphe Muzito et du Parti du Nouvel Elan ? Par qui le Collège des Présidents a-t-il été saisi à propos d’une lettre supposée destinée au Coordonnateur de LAMUKA ? Où est l’acte de convocation de la plénière de ce Collège ? Où est le procès-verbal des travaux relatifs ? Quelle est la date de la publication, ne fut-ce que dans le média de la décision, en son temps ? Où sont les notifications des incriminées (Adolphe Muzito et NOUVEL ELAN), en leurs temps ? Où est l’acte de transmission de la résolution de ladite décision au Présidium ? ».
Nouvel Elan se considère encore membre fondateur de cette plateforme de résistance et dit attendre la reprise du fableau à son initiateur en tant que coordonnateur de la plate-forme le 11 avril comme le prévoient les textes. «Le Nouvel Elan attend la passation du flambeau comme le prévoit la Charte, le 11 avril 2023. Faute de quoi, il prendra acte du départ volontaire de M. Martin Fayulu de LAMUKA, car celui-ci entrera dans un processus d’illégalité et d’illégitimité et ne pourra pas représenter la lutte pour la vérité, VERITE DES URNES », note le secrétaire général de cette formation politique.
La Pros.

 

D’ici le 11 avril au plus tard, Lamuka : Nouvel Elan invite Fayulu à la passation du bâton de commande
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Sama II : l'uppercut Kamerhe met à mal le plan de l'Opposition !

Le Vice-Premier ministre à l'Economie nationale, Vital Kamerhe, est au cœur de l'actualité depuis la publication, ce dimanche 2 avril 2023 de la seconde partie de l'interview accordée au magazine « Jeune Afrique ».
Cette interview, affirme Michel Moto, son directeur de communication, a été réalisée en octobre dernier, peu après l'acquittement de l'ancien directeur de cabinet du Président Félix-Antoine Tshisekedi.
Ce média a cependant signifié dans son contenu que l'interview date d'il y a « quelques semaines », laissant comprendre que VK, quoi qu'en pleines tractations pour la formation du gouvernement Sama II, n'aurait jamais pardonné à Félix Tshisekedi, pour le traitement lui réservé, lors de son interpellation et incarcération à la prison centrale de Makala.
« J’étais le numéro 2 du pays et on me traitait comme un va-nu-pieds. Je me suis dit que le monde était méchant », a écrit Jeune Afrique qui relaie ainsi un extrait des propos de Kamerhe dans la seconde version de cette vieille interview.
De quoi pousser les Kamerhistes à être suspicieux et à (re)mettre les points sur les i.
«Une première partie de cette interview a été publiée il y a 6 mois. L'honorable Vital Kamerhe y a réitéré sa disponibilité à collaborer avec le Chef de l'État », a précisé Michel Moto dans une mise au point publiée le même dimanche sous forme de thread sur son compte Twitter.

La seconde version de l'interview de VK, publiée dans un contexte bien particulier marqué notamment par une consolidation et/ou conclusion des alliances politiques en perspective des élections de décembre prochain, prête à Kamerhe des intentions présidentielles et revanchardes dans le but de provoquer la méfiance du chef du Président Tshisekedi vis-à-vis de son collaborateur de première heure.
«En plusieurs décennies de vie politique, j'avais déjà chuté de nombreuses fois, mais je m'étais toujours relevé. J'ai toujours su que je sortirais de Makala et que ma situation s'améliorerait. J'en suis convaincu, j'ai un destin, et mon destin est d'un jour diriger ce pays », peut-on lire dans la version de ce dimanche.
Michel Moto a, dans sa mise au point, replacé les choses dans leur contexte, partant de la question telle qu'elle a été formulée par le journaliste et adressée à Vital Kamerhe.
« La question était de savoir si, après 2011 et 2018, il serait à nouveau candidat en 2023. Comme d'habitude, sa réponse était : " La fonction présidentielle n'est pas une obsession, mais une vocation, un destin. " », a rétabli Moto, non sans « s'interroger sur l'opportunité ainsi que l’intention derrière la publication d'une interview vieille de 6 mois, sortie de son contexte ».
A la différence de Michel Moto, de nombreux observateurs s'interrogent sur les réelles intentions du rédacteur de la version de l'interview de Kamerhe à Jeune Afrique publiée ce dimanche alors que l'auteure de l'interview, Anna Sylvestre Treiner, n'est plus à Jeune Afrique.
Ils tentent en plus de cerner l'objectif de Jeune Afrique en trafiquant les propos du leader de l'Union pour la nation congolaise (UNC) tenus dans le cadre d'une interview réalisée six mois auparavant.
«Les personnes qui ont réalisé l'interview ont été surprises de voir leurs archives republiées six mois après », a appris Opinion-infos.
Dans l'entourage de Vital Kamerhe, l'on essaye de comprendre que cette initiative comme une campagne de sape contre VK pour avoir décliné une offre lui faite par l'opposition.
Cette offre, a-t-on appris, consistait à former un bloc de leaders de l'opposition originaires de l'Est du pays avec Matata, Katumbi et Kabila.
Ce qui réduirait sensiblement les chances de Félix Tshisekedi de remporter la présidentielle sans avoir le contrôle de ce coin de la République.
Fidèle au Président Tshisekedi, Kamerhe, qui, selon ses proches, ne fait pas de la magistrature suprême une obsession, a réservé un « non catégorique » à cette offre.

Désillusionnés, les concepteurs du deal, estime-t-on dans les rangs Kamheristes, ont entrepris de manœuvrer pour séparer, de gré ou de force, leur leader de Félix Tshisekedi.
LPM avec Opinion-infos.cd

Sama II : l'uppercut Kamerhe met à mal le plan de l'Opposition !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Instauration de l’Etat de droit effectif en RDC, ULC : Willy Moka appelle les gouvernants au respect strict des lois de la République

A l’occasion de la 19e journée philosophique de Kimwenza, l’Université de Loyola du Congo, ULC en sigle, a organisé une conférence-débat sous la thématique : «Droit et démocratie : Qu’est-ce qu’un Etat de droit ? ». Au cours de cette journée scientifique, tenue le mardi 29 mars, dans la grande salle des conférences de cette alma mater, plusieurs professeurs des différentes universités de la RDC ont profité de cette opportunité propice pour expliciter le droit, la démocratie ainsi que l’instauration de l’Etat de droit effectif en République démocratique du Congo. Pour ce faire, le Professeur Willy Moka Mubelo, recteur de l’ULC, a invité les autorités congolaises ainsi que les subalternes au respect strict des lois fondamentaux de la République.
Dans son mot d’entrée, le Professeur Willy Moka a donné le sens du terme «droit», qui reste l’un des instruments privilégiés dans la gestion des sociétés humaines. Etant une catégorie de la médiation et de l’intégration sociale, il en a également ajouté que, l’on parle du droit, lorsqu’il existe une société bien organisée avec des objectifs partagés par tous. De ce fait, le droit n’est pas replié sur lui-même, il n’est pas aussi un système narcissiquement fermé sur lui-même, mais se nourrit à la fois de la morale sociale démocratique, des citoyens et d’une culture libérale qui en favorise le développement d’un pays. Sur ce, dans son exposé, le numéro 1 de l’Université de Loyola du Congo, a éclairé la lanterne de l’opinion publique sur le système de droit et l’instauration d’un Etat démocratique effectif dont il a pu suffisamment exploiter cette thématique qui reste actuellement l’un des piliers majeurs qui ronge la RDC.
« On ne peut pas parler de la démocratie, lorsqu’il n’y a pas un Etat de droit. Par ce fait, nous pouvons dire que l’Etat de droit est un régime ou une structure qui permette à ce que tout le monde soit redevable aux lois y compris les gouvernants donc ceux qui nous donnent des lois et nous autres qui sommes supposés à respecter ses lois. Donc, tout le monde doit respecter les lois de la République. Nous ne devons pas aller de gauche à droite pour passer à l’instauration de l’Etat de droit. Sur ce, les lois doivent être respectées par tout le monde. Aujourd’hui, vous allez voir que, lorsqu’il y a des embouteillages, c’est généralement les autorités du pays qui prennent le sens opposé dans le boulevard», a-t-il déclaré.
A l’en croire, pour instaurer effectivement l’Etat de droit en RDC, le gouvernant ainsi que le subalterne doivent tous passer, sans exception, au respect strict des lois qui régissent une nation dont tout le monde doit répondre de ses actes. Il en a également souligné que la loi doit être à la disposition de tout citoyen pour permettre à tout un chacun de l’étudier et l’intérioriser.
Pour sa part, l’un des intervenants de ladite journée philosophique, le Professeur Willy Bongo Pasi, a donné une nuance entre : «Droit et démocratie : la norme naturelle et la norme positive», thème qui a porté sur son intervention. Sur ce, il a indiqué que le droit naturel est un ensemble de principes immuables et universels, issus de la nature humaine, alors que le droit positif est juste les lois écrites. Par ailleurs, le droit naturel peut être conçu comme un idéal auquel aspire la société civile ou comme la source dont provient toute régulation juridique et morale.
« Le droit naturel est légitime, et grâce au droit naturel, le droit positif devient ‘’légal’’, légitime et efficace ainsi que la démocratie devient possible. Cette légalité n’est légitime que si elle se fonde sur ce droit naturel, qui constitue donc une norme idéale du droit. Les deux domaines se recoupent et peuvent permettre une vraie démocratie », a-t-il explicité le vrai sens du droit positif et droit naturel avant toutefois de stipuler que le droit positif et droit naturel sont juste opposés, aux promulgations de la société civile.
Il a poursuivi : «Pour l’exercice de la démocratie, si le droit positif court le risque de ne pas être un droit véritable, un droit légitime, il parait nécessaire de le référer au droit naturel. Ainsi, le droit naturel serait légitime, si et seulement si il est fondé dans ce droit naturel, s’il est en conformité avec lui ».
Ronsard Malumalu

 

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Rabattage des cartes à l’AFDC et Alliés : Adèle Kayinda et Jean-Marie Kalumba quittent Bahati

Les contours politiques de l'Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) subissent de graves distorsions à quelques 9 mois des joutes électorales en République démocratique du Congo. En effet, après sa reconduction au gouvernement, la ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda, a annoncé l’adhésion à l’Union sacrée de son propre parti politique ‘‘Alliance des démocrates chrétiens au Congo’’, ALDEC. Le mardi 28 mars dernier, lors d’un échange avec les membres de son cabinet, elle a demandé à ses collaborateurs issus de l’AFDC-A de Bahati Lukwebo de rendre leur tablier.
«Tous ceux qui étaient venus au nom du regroupement AFDC-A sont contraints de rendre leur tablier. Car, j’ai adhéré à l’Union sacrée comme ALDEC», a indiqué Adèle Kayinda avant d’exprimer son mécontentement suite aux insultes et humiliation subies pendant près d’une année de la part des communicateurs de l’AFDC-A.
L'ex-ministre de l'Economie quitte aussi
Un peu plutôt, c’est l’ancien ministre de l'Economie nationale, Jean-Marie Kalumba Yuma, qui a quitté le président du Sénat, Bahati Lukwebo. Il a par la suite créé son propre parti politique dénommé : Alliance pour la République (AR). C’était le mercredi 29 mars dernier, qu'il a préféré commencer par présenter officiellement son parti sur le sol des ancêtres pour recevoir de la "bénédiction", avant de repartir à Kinshasa.
"Je viens de quitter l'AFDC. J'ai créé mon propre parti politique aux côtés d'autres co-fondateurs, Alliance pour la République. Toute bénédiction commence sur la terre des ancêtres. Raison pour laquelle, j'ai décidé de commencer au Maniema pour présenter le parti à mes frères et sœurs pour qu'ils sachent qu'ils viennent d'enregistrer un nouveau parti en province qui est dirigé par le fils du Maniema", a-t-il affirmé.
Il est à noter que l'ex-ministre de l'Economie nationale était jusque-là le seul représentant du Maniema dans le gouvernement Sama I. Il a été remplacé à ce portefeuille par Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Emma Muntu

 

Rabattage des cartes à l’AFDC et Alliés : Adèle Kayinda et Jean-Marie Kalumba quittent Bahati
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Enjeux électoraux : Le PPRD s’impose Joseph Kabila à la présidentielle de 2023

Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) n’est nullement ébranlé après les nombreuses défections dans ses rangs. Le PPRD avait appelé ses membres à boycotter le processus électoral en cours. Certains de ses cadres n'ont cependant pas obéi au mot d'ordre et ont rejoint l'Union sacrée.
Contre toute attente, le secrétaire permanent adjoint de cet ancien parti de la majorité présidentielle, Ferdinand Kambere, a annoncé hier, mardi 28 mars, que Joseph Kabila est le candidat du PPRD et du FCC à la présidentielle de 2023.
Pour ce haut cadre du PPRD, "Joseph Kabila est encore jeune, il a une vision pour la RDC et a un agenda costaud. Son expérience, son carnet d'adresses… militent en faveur de sa candidature. Nous, en tant que parti et formation politique, notre leader reste Joseph Kabila. C'est le candidat du PPRD ou du FCC". Ce, avant d’insister que ces élections devront se tenir sans la configuration du bureau actuel de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Et de poursuivre que Denis Kadima et son équipe devront être préalablement remplacés par des personnes issues du consensus, en vue d'avoir des élections claires, démocratiques, transparentes, crédibles et apaisées.
Répondant à d’autres questions sur cette annonce, Ferdinand Kambere s’est dit fier de leur bilan au sommet du pays en fustigeant en tant qu’opposant la manière dont est dirigé le processus électoral en cours. " Ce qui est mis comme processus électoral bâclé, il devrait être revu si nous voulons les élections transparentes, démocratiques et pacifiques. La transparence passe par une neutralité de la CENI".
Le PPRD, a-t-il martelé, dénonce la manière dont la Commission Électorale Nationale Indépendante que pilote Denis Kadima avait été mise en place. "Cette CENI est comme une centrale d'un parti politique qui jouit cependant des avantages du pouvoir".
L’unique sortie de Kabila
L'ancien président Joseph Kabila qui a géré la RDC de 2001 à 2018, soit pendant 18 ans, ne s'est jamais exprimé de manière officielle. L’unique fois qu’il s’est fait voir officiellement en public fut sa rentrée lors de la rentrée parlementaire de septembre 2020. Il devenait ainsi le premier ancien chef de l’État de la République démocratique du Congo à siéger au sénat après avoir quitté la présidence.
Il a cédé le tablier le 24 janvier 2019 à 49 d’âge. La constitution congolaise accorde aux anciens présidents le statut de sénateur à vie. Autorité morale de la plateforme politique Front commun pour le Congo (FCC), resté en coulisse une figure centrale et influente de la vie politique congolaise.
Emma Muntu

Enjeux électoraux : Le PPRD s’impose Joseph Kabila à la présidentielle de 2023
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Elections 2023 : l'alliance pour un Congo Nouveau s’insurge contre toute tentative de glissement !

Déclaration
L'Alliance Pour un Congo Nouveau, APCN en sigle, Parti cher à l'honorable Junior MAMBEMBE TSHIAKI, ne jure que par la conquête du pouvoir qui émane de la volonté populaire par voie électorale.
A 8 mois de la tenue des élections libres, crédibles et transparentes en République Démocratique du Congo, l'APCN invite toute la classe politique consciencieuse à se préparer pour les prochaines échéances, prévues en décembre 2023, en vue du rajeunissement de la classe politique, mettant en scène la jeunesse ainsi que la femme.
N'en déplaise aux ennemis de la démocratie, aux idées limitées, qui n'ont rien à offrir à la République et obnubilés par un obscurantisme qui ne dit pas son nom.
Dans une quête inlassable de l'électorat, l'APCN travaille dur comme fer afin d'offrir une majorité écrasante au chef de l'état, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, dont le second mandat est garanti par la constitution, fort d'un bilan jugé largement positif par le regard optimiste.
Vouloir le partage du pouvoir par la volonté d'un glissement, est tout à fait antidémocratique, suicidaire et aberrant, car la vraie légitimité est une émanation des élections et non des arrangements politiques à la congolaise, comme le proposent certains opposants et quelques thuriféraires en perte de vitesse, voyant leur avenir politique s' obscurcir par manque des stratégies politiques.
En effet, la constitution est claire en son article 70, qu'en cas d'élection ou non, le chef de l'état reste en fonction jusqu'à l'organisation des nouvelles élections et l'installation du nouveau président élu.
Du reste, nous encourageons le Président Fatshi à ne pas céder à des propositions démoniaques qui ne visent que le partage du gâteau pour satisfaire des intérêts égoïstes.
Quant à la situation de nos compatriotes de l'est nous sommes de cœur avec eux, et espérons que techniquement, la CENI pourra, dans le délai, organiser les élections dans cette partie du pays encore sous contrôle des ennemis. Pour le Congo, décidons ensemble.
Pour Alliance Pour un Congo Nouveau(APCN),
Junior Mambembe tshiaki
Président National

Elections 2023 : l'alliance pour un Congo Nouveau s’insurge contre toute tentative de glissement !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Loi Tshiani, RDC : des organisations de la société civile s’inscrivent en faux contre la proposition et appellent les élus nationaux à la rejeter en bloc

Ça fait encore couler encre et salive. La proposition de la loi Tshiani Mwadianvita, prévoyant le verrouillage de quelques postes ‘’régaliens’’, continue de susciter des débats. Des Organisations de la société civile dont l’ACAJ, Association congolaise pour l’accès à la justice ; le CERDYSOC, Centre de Ressources et de Dynamisation de la Société Civile et Humanisme et Droits Humains, HDH en cigle, ont chacune réagi à travers des communiqués signés en fin de semaine passée, conjointement avec leurs organismes alliés, s’inscrivant en faux contre cette proposition de loi, tout en appelant les élus nationaux à ne pas la faire passer au parlement.
Ces organisations indiquent que cette proposition de loi de Noël Tshiani est une manière de légaliser la division entre les congolais et la qualifient de projet de loi discriminatoire, risquant de créer le désastre et de freiner la cohésion nationale.
Le HDH note que «cette initiative de monsieur Noël TSHIANI, obscure et égoïste conçue pour se régler les comptes politiques, pourrait conduire à des graves violations des principes de non-discrimination, de l’égalité devant la loi et à une égale protection des lois (article 12 de la Constitution de la RDC, de droit d'élire et d'être élu (article 5 de la Constitution de la RDC) et de la filiation à l'égard d'un ou des deux parents congolais) ». Cette organisation de la société civile rappelle que parmi les deux principes relatifs à la nationalité prévus par la loi, le premier attribue à une personne physique la nationalité de ses père et/ou mère; le second permet d'acquérir la nationalité d'un Etat par la naissance sur son territoire.
Elle précise plus loin que la nationalité congolaise est soit d'origine, soit d'acquisition individuelle. « Aux termes de la loi n 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise, on peut être congolais d'origine par appartenance (article 6, par filiation (article 7)3 ou par présomption de la loi (article 8 et 9). La nationalité congolaise d'origine est donc fondée sur le droit du sang (iussanguinis) et sur le droit du sol (ius soli) », démontre le HDH.
A son tour, l’ACAJ dit craindre que cette réforme ne remette en cause la fragile unité nationale ‘’maintes fois mise à l’épreuve par des frustrations réelles ou supposées’’ alors que son initiateur, Noël Tshiani Mwadianvita définit sa proposition de loi comme une barrière limitant l’accès à certaines fonctions stratégiques en République Démocratique du Congo notamment, la magistrature suprême, qu’à ceux qui sont nés d'un père et d'une mère congolais. Cela, précise le candidat malheureux, pour barrer la route à toute forme d’infiltration et d’hiatus sur fond d’ingérence extérieur de quelque manière qu’elle soit. Il souligne que sa proposition est loin de ce que pensent bien de gens. Pour lui, elle vient pour renforcer la cohésion nationale.
Fidel Songo

 

Loi Tshiani, RDC : des organisations de la société civile s’inscrivent en faux contre la proposition et appellent les élus nationaux à la rejeter en bloc
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Vers l’érection d’une centrale solaire à Mbandaka, Equateur : Bavon N’sa Mputu salue l’apport et l’engagement de l’USTDA

Vers l’érection d’une centrale solaire de 35 mégawatts à Mbandaka. En effet, la province de l’Equateur, que dirige le Gouverneur Bobo Boloko Bolumbu, a scellé la semaine dernière un partenariat avec l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA), lequel partenariat va aboutir au financement, à hauteur de 37 millions de dollars américains, de l’ensemble du projet. Pour le secrétaire exécutif du Fond national REDD, Bavon N’sa Mputu Elima, ce geste grandeur nature de l’agence américaine va à coup sûr soulager la population de l’Equateur, une des provinces forestières que compte la RD Congo, et va renforcer le mix énergétique en ce temps précis de l’histoire où le monde entier se mobilise contre les effets néfastes du changement climatique. «Naturellement, l’ambition de chaque gouvernant est d’aller vers l’amélioration des conditions de vie de ses populations. La lutte contre le changement climatique est multisectorielle, faisant intervenir beaucoup d’aspects à la fois et ce genre d’investissement amène l’électricité qui est un vecteur de développement», a-t-il avoué au cours d’une interview accordée, toujours la semaine dernière, à l’Agence congolaise de presse et dont voici l’intégralité.
Quelle lecture faire de ce partenariat province de l’Equateur-USTDA pour l’érection d’une centrale solaire à Mbandaka ?
«Nous saluons vivement ce partenariat qui s’inscrit dans le cadre du Plan national stratégique du développement, qui s’insère dans le Plan stratégique REDD national. Comme vous le savez, le FONAREDD intervient dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’investissement REDD, et tout projet qui concourt au renforcement du mix énergétique (qui correspond à la répartition de différentes énergies primaires que sont les hydrocarbures, le nucléaire, le solaire, le charbon, l’éolien, etc., dans la production d’énergies directement utilisables telles que l’électricité ou la chaleur). C’est-à-dire que nous qui avons les potentialités pour développer l’hydroélectricité, nous avons également des avantages comparatifs pour développer l’énergie éolienne et la géothermie. Donc, un tel partenariat concourt à renforcer ce mix énergétique et intervient in fine dans le cadre de la défense de notre pays, pour développer demain les financements innovants, les financements émergeants, communément appelés ‘’crédits carbones’’ parce qu’un tel projet, s’il est répertorié comme contribuant à la réduction de l’émission de gaz à effet de serre aura inévitablement à générer des crédits qui peuvent être vendus sur le marché international auprès de ceux-là qui polluent, qui émettent ce gaz.
Et Mbandaka, comme ville pilote pour ce genre de projet en République démocratique du Congo, peut-on trouver en cela une signification particulière ?
Depuis toujours, Mbandaka est un carrefour, une agglomération urbaine en pleine forêt équatoriale. Comme dit précédemment, les provinces forestières ont des avantages pour développer les projets REDD. Un tel partenariat intervient justement dans le cadre de ce projet REDD que nous développons sous plusieurs aspects. Au-delà des forêts de conservation, au-delà de la régénérescence des forêts, des investissements allant vers des énergies renouvelables interviennent également dans la régénérescence des crédits carbones.
Que pensez-vous de la revendication du gouverneur de la province de l’Equateur de voir son entité vivre des efforts qu’elle consent dans la lutte contre le changement climatiques avec ses forêts ?
Naturellement, l’ambition de chaque gouvernant est d’aller vers l’amélioration des conditions de vie de ses populations. La lutte contre le changement climatique est multisectorielle, faisant intervenir beaucoup d’aspects à la fois et ce genre d’investissement amène l’électricité qui est un vecteur de développement. Et une électricité dite propre, qui ne génère pas de gaz à effet de serre contribue justement à cet effort national dans la partition nationale, à l’instar des autres pays, dans le cadre de l’effort mondial de lutte contre le changement climatique.
La Pros Avec l’ACP

Vers l’érection d’une centrale solaire à Mbandaka, Equateur : Bavon N’sa Mputu salue l’apport et l’engagement de l’USTDA
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Face aux enjeux de l’heure, Les Progressistes : Samy Badibanga restructure et nomme Dieudonné Nkishi au Secrétariat Général !

*Samy Badibanga Ntita, Ancien Premier Ministre, Premier Vice-Président démissionnaire au Sénat et, actuellement, Sénateur, prend la mesure des enjeux de l’heure et ne perpective des élections prévues à la fin du mois de décembre 2023, au niveau de son propre Regroupement politique : ‘’Les Progressistes’’. Depuis ce lundi 27 mars 2023, il a, en effet, procédé à une nouvelle mise en place au terme de laquelle M. Dieudonné Nkishi Kazadi, juriste de son état, un jeune très engagé au service de la nation, y est porté à la tête du Secrétariat Général. Et, dans la foulée, M. Mpako Tokime Ikako Faustin a été désigné, pour sa part, en qualité de Secrétaire Général Adjoint chargé des Questions Politiques et Stratégiques. Tandis que M. Julien Nyamwenyi, le Professeur Jacques Ebweme Yonzaba, Me Manzila Ngongo Yves ont été placés respectivement, au Sécrétariat Général Adjoint chargé de la Communication et Médias, au Secrétariat Général chargé des Questions Idéologiques et de l’Ecole du Regroupement Politique et, enfin, au Secrétariat Général adjoint chargé des Questions Juridiques. Par la même occasion, en vertu de la même décision signée Samy Badibanga Ntita, M. Ntumba Tshimanga Thaddée a été, enfin, placé au Secrétariat Général chargé de l’Administration, des Finances et de l’Organisation du Regroupement Politique ‘’Les Progressistes’’.
LPM

DECISION N°001 /AM/SBN/TNT/2022 DU 27 MARS 2023 PORTANT NOMINATION D’UN SECRETAIRE GENERAL, DES SECRETAIRES GENERAUX ADJOINTS ET D’UN SECRETAIRE NATIONAL DU REGROUPEMENT POLITIQUE « LES PROGRESSISTES »

 

L’Autorité Morale,
Vu la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, telle que modifiée par la Loi n 11/002 du 20 janvier 2011, spécialement en son articles 6
Vu La Loi 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des Partis Politiques;
Vu le Décret-loi N°194 du 29 janvier 1999 relatif aux Partis et aux Regroupement, spécialement en son articles 1 alinéa 3;
Vu la Lettre du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’intérieur et de la Sécurité N025/CAB/VPM/MINISTERESEC/ERS/143/2018 du 01 février 2018, prenant acte de la dénomination du regroupement politique « Les Progressistes » ;
Vu la charte et l’acte constitutif du regroupement « Les Progressistes » tels que modifiés et complétés à ce jour;
Vu le Règlement Intérieur du regroupement politique tel que modifié et complété à ce jour;
Vu la nécessité et l’urgence;
Considérant les dossiers des intéressés;
DECIDE:
Article 1:
Est nommé Secrétaire Général du regroupement « Les Progressistes », la personne dont le nom est repris ci-après.
Il s’agit de :
- Monsieur NKISHI KAZADI Dieudonné.
Article 2:
Sont nommés Secrétaires Généraux adjoints du regroupement « Les Progressistes » aux fonctions en regard de leurs noms, (es personnes ci-après:
1. Secrétaire Général adjoint des questions Politiques et Stratégiques:
- Monsieur MPAKO TOKIME IKAKO Faustin;
2. Secrétaire Général adjoint chargé de la Communication et Media:
- Monsieur NYAMWENYI-M-SHANGU Julien;
3. Secrétaire Général adjoint chargé des questions Idéologiques et de l’Ecole du Regroupement Politique:
- Prof. Jacques EBWEME YONZABA
4. Secrétaire Général adjoint chargé des questions Juridiques:
- Maître MANZILA NGONGO Yves.
Article 3
Est nommé Secrétaire National Chargé de l’Administration, Finances et Organisation du Regroupement, ta personne dont Le nom est repris ci-après.
Il s’agit de:
- Monsieur NTUMBA TSHIMANGA Thaddée.
Article 4:
Sont abrogés toutes les dispositions antérieures contraires à la présente décision.
Article 5
Le Secrétaire Général du regroupement « Les Progressistes » est chargé de l’exécution de la présente décision qui entre en vigueur à ta date de sa signature.

 

Face aux enjeux de l’heure, Les Progressistes : Samy Badibanga restructure et nomme Dieudonné Nkishi au Secrétariat Général !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Table ronde pour la paix et le développement, Sud-Kivu : les participants optent pour la mise en place de l'agenda décennal (2023-2033) pour la stabilisation

Les parties prenantes à la Table ronde pour la paix et le développement de la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, tenue dans la ville de Bukavu du 21 au 24 mars en cours, ont opté pour la mise en place de l'agenda décennal (2023-2033) pour le développement et la stabilisation de la province. "Nous, participants à la Table ronde sur la paix et le développement de la province du Sud-Kivu réitérons notre engagement à soutenir le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la paix et la stabilité de la partie Est de la RDC", ont-ils dit, dans la déclaration finale lue par le Vice-Président de la Ligue de leaders pour la paix et le développement (LIPADE), M. Cyprien Biringingwa.
Ils ont également opté pour la mise en place de l'agenda décennal (2023-2033) pour le développement et la stabilisation du Sud-Kivu, mais aussi d'un comité inter-teritorial de suivi de l'agenda décennal.
Ils ont, en outre, recommandé au Président de la République, d’appuyer financièrement et matériellement l’exécution de l’agenda des politiques 2023-2033 pour la stabilité et le développement du Sud-Kivu ; de moraliser l’administration publique et d'installer dans chaque province un centre de formation militaire et en faire un préalable pour l’accès aux avantages et intérêts dus aux nationaux pendant ce décennal ».
Quant au gouvernement de la RDC, les parties prenantes à cette table ronde, l'ont invité de s’approprier les présentes résolutions et d’accompagner la LIPADE dans l'aboutissement du présent processus et notamment de mettre en place des mécanismes efficaces de sécurité, de défense, d’appui aux programmes de désenclavement des territoires, d’extraction, de transformation et de commercialisation des produits miniers, agro-pastoraux et forestiers, d’accès à l’énergie, à l’eau potable et en quantité suffisante.
Par ailleurs, dans leur déclaration solennelle, les parties prenantes ont adopté les actions prioritaires réalisables, faisables et durables pour une période de 10 ans conformément aux rapports de 7 foras thématiques réparties notamment dans la problématique de la gouvernance politique, administrative et juridique de la province du Sud-Kivu ; de la paix, la sécurité et la cohésion sociale ; de la gestion des ressources naturelles et de l'environnement; de la gestion des terres et des grandes concessions: de la gouvernance socioculturelle ainsi que le Sud-Kivu face aux enjeux géopolitiques et diplomatiques dans la région de Grands lacs.
Les parties prenantes à cette table ronde ont adhéré entièrement à apporter globalement leur contribution à la restauration de la paix, la cohésion sociale, la cohabitation pacifique entre les tribus et communautés du Sud-Kivu ainsi qu’au retour des conditions optimales pour un développement socioéconomique harmonieux dans un contexte de paix, de sécurité et de stabilité de la province.
Appel à la mise en œuvre des résultats de la Table ronde
Le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, Vital Muhini Banywesize a, dans son mot de clôture prononcé au nom du président de l'Assemblée nationale, insisté sur la mise en œuvre des résultats de cette table ronde pour la paix et le développement de la province du Sud-Kivu.
"Le défi de l'ère reste la mise en œuvre des résultats de cette table ronde au regard de l'existence dans notre société, d'un foncé criant entre les belles intensions, les belles paroles, les bons plans, les bons raisonnements, les bonnes solutions et leurs mises en œuvre ou implémentation", a-t-il souligné.
Pour lui, il s'avère indispensable qu'avant l'opérationnalisation des résultats de ces travaux, il soit organisé un atelier avec objectif principal, de déceler des réelles causes qui font régulièrement obstacles à la mise en pratique des résolutions issues des foras dans la société. "Satisfait des recommandations issues de la table ronde, je souhaite plein succès pour le recouvrement de la paix et le développement du Sud-Kivu", a-t-il conclu.

 

Le Président Tshisekedi disposé à accompagner le processus de paix
Le Directeur de cabinet du Chef de la Maison civile du Chef de l'Etat, Doudou Kabeya a, au nom du Chef de de la maison civile, exprimé la détermination du Président Félix Tshisekedi à accompagner ce processus de paix qui rejoint sa vision de stabilisation et de développement de la RDC.
"Pour ma part, je peux vous assurer que le Président Félix Antoine Tshisekedi, à travers sa maison civile est disposé à accompagner ce processus de paix qui rejoint sa vision de stabilisation et de développement de la RDC", a-t-il dit.
Il a exprimé sa satisfaction de voir la mise en place d'un conseil provincial représentatif de suivi, de monitoring, de gestion et de prévention des conflits pour la stabilité de la province du Sud-Kivu.
Appel à l'unité pour construire la RDC
Dans son mot de clôture, le président de la LIPADE, Joseph Nkinzo, a loué l'implication des parties prenantes afin de ramener la paix dans la province du Sud-Kivu, tout en regrettant de voir qu'il y a encore ceux qui veulent le changement sans pour autant changer eux-mêmes. Il a loué l'implication du Chef de l'Etat et de la population pour reconstruire cette province à travers ces assises.
«Je vous prie une chose. Nous discutons sur la paix, mais nous ne pouvons pas parler de paix en désignant du doigt les autres. Pardonnez-nous les uns les autres. Acceptons que chacun à ses faiblesses et que chacun à ses forces et ses capacités. Acceptons-nous aussi avec nos différences tant physiques que corporelles. Unissons-nous pour construire notre pays», a martelé Joseph Kinzo.
Organisée sous le haut patronage du Président de la République, avec la facilitation de la Maison civile du Chef de l'Etat, en appui à la LIPADE et l'accompagnement technique du P-DDRCS, cette table ronde a connu notamment, la participation de quelques membres du gouvernement provincial, des Députés nationaux et provinciaux, des autorités coutumières et religieuses, des notabilités de la province et des leaders de la société civile du Sud-Kivu.
LPM

 

Table ronde pour la paix et le développement, Sud-Kivu : les participants optent pour la mise en place de l'agenda décennal (2023-2033) pour la stabilisation
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image