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Après la séance extraordinaire du vendredi 21 avril 2023, les Forces Politiques et Sociales Alliées à l’UDPS ont résolu de passer à une autre étape, celle de prendre des décisions historiques. Pas de négociation avec le M23 ; appel aux sanctions exemplaires contre Kagame…En effet, sous la férule du Coordonnateur Général, Laurent Batumona, les FPAU condamnent dans les termes les plus vifs les propos de Paul Kagame justifiant la guerre dans l’Est de la RDC pour récupérer des terres rwandaises qui se trouveraient sur le territoire congolais. Elles réaffirment leur soutien en faveur de la récente prise de position du Président de la République au sujet de ‘‘Négociations avec le M23’’. Dans cette déclaration lue par son Coordonnateur Général, les FPAU tapent du poing sur la table et condamnent avec force les pays voisins qui servent de base arrière à travers l’achat des terres en RDC. Par ailleurs, elles ont félicité la jeunesse qui a répondu à l’appel de mobilisation de Félix Tshisekedi à servir sous le drapeau pour défendre l’intégrité du territoire national et l’intangibilité des frontières de la RDC. Dans cet élan patriotique, les FPAU ont informé l’opinion tant nationale qu’internationale que : ‘’Le peuple congolais dans toute sa diversité, n’acceptera jamais de céder un seul centimètre carré de son sol’’. Ci-après, la déclaration intégrale des FPAU.
DECLARATION POLITIQUE
Afin de ne point laisser ni du temps, ni de l’espace aux mensonges de l’ennemi, il est nécessaire aux médias congolais de programmer des séquences vidéos et audio chaque jour pendant des minutes, sur l’histoire et la géographie de la République démocratique du Congo. Tel est l’esprit de ce qu’a écrit Martin Fayulu, dans un tweet ce jeudi 20 avril 2023. C’est aussi, faudra-t-il le souligner, une manière d’encrer une bonne fois pour toutes l’histoire géographique du Congo dans les mémoires des générations et, aussi, d’éclairer toutes les lanternes après les fausses affirmations du président rwandais Paul Kagame sur les soi-disant parties des terres que la RDC aurait hérité du Rwanda.
Ça aura été aussi une manière de transmettre la vérité aux générations qui viennent et aux enfants congolais sur les limites des terres de leur territoire, reconnu depuis le partage de l’Afrique, en 1885, à 2.345.410 de Kilomètres carré.
«J’exhorte les responsables des chaînes de TV et radio de la RDC de consacrer chaque jour au moins 30 minutes de programme sur l’histoire et la géographie du Congo pour contrer le révisionnisme de M. Kagame. C'est la RDC qui pouvait revendiquer des terres au Rwanda», a écrit Marti Fayulu.
Sinon, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé) a bel et bien raison. Il faut, dans ce sens, une mobilisation générale et des larges diffusions pour que même les congolais habitant au plus fond sachent la vérité que le Rwanda veut falsifier.
Tollé et fustigation !
Par ailleurs, après avoir dit ouvertement à partir de Bénin où il participait à une conférence que la RDC a hérité de quelques portions des terres rwandaises, plusieurs voix se sont élevées pour fustiger ces propos ‘’conçues des velléités envieuses des terres congolaises’’. Parmi plusieurs politiques qui sont montés au créneau pour fustiger les allégations de Kagame, se trouve l’opposant Delly Sesanga, président du parti politique Envol, qui a condamné, réfuté et qualifié de ‘’pervertis’’ les propos de Paul Kagame.
Martin Fayulu aussi a réprimé à travers un tweet ces allégations du président rwandais, les qualifiant de ‘’ discours irresponsable’’. «Dans les propos de M. Kagame remettant en question l’intégrité territoriale de la RDC sont troublants. C’est un discours irresponsable qui va envenimer une situation déjà inacceptable dans l'est du Congo. Qu'il soit entendu que le Congo est un et restera indivisible. Congo Ekolo Moko », avait écrit l’opposant.
Le fait pour Paul Kagame de distiller des propos ‘’ mensongers’’ de cette manière contre l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, révèle des intentions envieuses de Kigali contre la RDC. Cela aussi serait à la base même des tueries dans l’Est de la RDC.
Fidel Songo
«Ce qui nous sépare fondamentalement c’est que, Fayulu pense que LAMUKA est pour lui, et moi je pense que LAMUKA n’est pas pour moi ni pour lui mais pour la population. C’est une plateforme de résistance et non une plateforme électorale ; étant que plateforme de résistance, LAMUKA est à la disposition de la population pour se mobiliser, exiger de bonnes élections, le respect du délai constitutionnel de manière à ce que ce qui s’est passé en 2018 ne se répète pas en 2023. Donc, un esprit de résistance ne doit pas appartenir à une seule personne», éclaire Adolphe Muzito, qui expliquait les raisons des embrouilles entre Fayulu et lui.
Pour l’initiateur de Nouvel Elan, Martin Fayulu pouvait prendre l’initiative de quitter LAMUKA ou organiser la séparation à l’amiable. “Malheureusement, il a utilisé des mensonges pour m’inclure intégralement alors que dans mon parti il y a quelqu’un d’autre ». Selon lui, la décision de Martin Fayulu de quitter Lamuka devrait avoir un fondement sain et clair que de proférer des fausses accusations pour ternir sa réputation et sa crédibilité vis-à-vis de la population. Il stipule que ces accusations ne seraient pas pour lui un obstacle pour les prochaines élections
«Je ne renoncerai jamais à ma candidature, mon parti et moi, nous irons tous aux élections à tous les niveaux. La fragilisation ne viendrait pas à ce que les candidatures soient éclatées au niveau de l’opposition. Elle vient du fait que l’opposition n’a pas un programme, il n’a pas un projet politique sur la table. Moi je m’apprête à présenter mon offre politique et je m’entends à ce qu’il y ait un débat et sur base de ce débat on peut faire des alliances porteuses des projets, des visions, des solutions. Il faut une politique de grands travaux, il faut doubler et tripler en 10 ans la production nationale pour sortir les congolais dans la pauvreté. Pour ce faire, il faut de grands travaux, il faut une planification », a-t-il expliqué, ajoutant que la multiplication des candidats à l’opposition n’est pas un facteur de fragilisation. Ce qui compte selon lui, c’est avoir un projet politique pour faire avancer le pays.
«Le pouvoir est très faible, regardez un peu la coalition, la charte de l’Union sacrée, qu’est ce qui représente le 3 ou 4 ou 5 leaders politiques? Ils représentent plus ou moins 25% de l’électorat. Si Félix Tshisekedi pense qu’avec cette coalition il peut gagner, je crois qu’il doit réfléchir deux fois, peut-être il va lui aussi recourir à la fraude”, a conclu Muzito.
Eunice Maleka
Mission de contrôle citoyen effectuée pendant l’enrôlement et l’identification des électeurs. Tout un rapport rendu public à l’attention aussi bien de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que de l’ensemble des congolais. Les acteurs de la Société civile/Forces vives de la République démocratique du Congo notent que les opérations de révision du fichier électoral, d’une façon plus globale, se sont bien déroulées en dépit de quelques couacs observés dans plusieurs centres disséminés à travers le pays : monnayage de l’enrôlement des électeurs, insuffisances des fournitures énergétiques, qualités défectueuses des kits de la centrale électorale et consorts.
Réunis au CEPAS, mercredi 19 avril en cours, ces acteurs de la Société civile/Forces vives ont exprimé leur volonté commune d’œuvrer en faveur de l’aboutissement heureux du processus électoral en cours. Ils ont annoncé qu’ils vont entamer des contacts, dans les jours à venir, avec les parties prenantes au processus, tous bords confondus, pour épargner le pays d’un crash électoral. Il sera donc question pour cette organisation citoyenne d’accoster, par exemple, le PPRD de Joseph Kabila, qui, jusque-là, refuse, de tout son cœur, de cautionner le processus en cours et, même, le Bureau Kadima à la tête de la CENI.
*‘’J’en saisirais aussi l’occasion, dans la même lettre, pour vous faire part de la compréhension que nous congolais nous avons de votre ligne politique à l’intérieur tout comme à l’extérieur de votre pays le Rwanda ; parce que votre vision et vos actions politiques ont un impact certains dans la persistance de la crise dans la sous-région de Grands Lacs. En conclusion, Monsieur le Président, l’instabilité et l’insécurité que vous entretenez à l’Est du Congo, actuellement à travers le M23, ne fait que générer de la rancœur chez beaucoup de congolais qui se sentent humiliés par votre politique et votre idéologie expansionnistes. L’histoire nous apprend qu’un peuple humilié finit toujours par se relever ; et le retour de la manivelle est souvent inattendu et disproportionné. Comme votre jeune frère panafricain, je vous conseille, respectueusement, d’arrêter de jouer à « la roulette russe » avec l’avenir du peuple rwandais’’, écrit substantiellement Thomas Luhaka, Député National en RD. Congo, à Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, dans une lettre ouverte.
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR PAUL KAGAME,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU RWANDA
Excellence Monsieur le Président,
Lors de votre point de presse tenu au Benin, à côté du Président Patrice TALON, vos propos, s’agissant de la crise dans la Région de Grands Lacs, ont suscité de l’émoi, de la réprobation et du ressentiment au sein de l’opinion tant congolaise qu’internationale.
Dans une déclaration politique, la plateforme Lamuka a déploré et condamné les récents propos de Paul Kagame, Président du Rwanda, lors de sa tournée au Bénin, qualifiant ces allégations de violation de la Charte de l’Union Africaine, principalement en son article 4 alinéa b et i, sur l’intangibilité des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance. A cet effet, cette plateforme de l’Opposition congolaise revient sur l’impératif, selon elle, de mettre en œuvre les dix recommandations de l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzito, Autorité Morale du Nouvel Elan, rendues publiques le 30 octobre 2022 avec pour objectif de l’emporter sur l’agression rwandaise à l’Est du pays. In extenso, retrouvez l’intégralité de ladite déclaration intitulée : « Déclaration de Lamuka sur les propos expansionnistes de Paul Kagame, Président de la République du Rwanda ».
Déclaration de Lamuka sur les propos expansionnistes de Paul Kagame, Président de la République du Rwanda
L’exigence du M23 d’obtenir un dialogue avec Kinshasa, se bute à une fin de non-recevoir. Le Chef y est revenu sur cette question sans transiger en réaffirmant que la République Démocratique du Congo ne dialoguera pas avec les terroristes rwandais du M23. Une position largement soutenue par les Congolais qui voient derrière cette recherche effrénée du dialogue, les intentions noires de Kigali d’infiltrer la RDC.
«Il n’y aura pas de négociations politiques avec le M23», a- t-il dit. Et de renchérir que la seule option pour ces terroristes est leur inscription au programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion sociale (DDRS) afin de se réintégrer dans la vie civile.
La réaction du M23 ne s’est pas fait attendre. «Tant qu’il n’y aura pas de dialogue politique direct entre le M23 et le Gouvernement de Kinshasa, il n’y aura pas non plus de cantonnement, désarmement et démobilisation », a déclaré Lawrence Kanyuka, porte-parole politique et chef du département de la communication et des médias du M23.
Le retrait du M23 soutenu par le Rwanda de quelques localités de la province du Nord-Kivu, n’est lié à un quelconque dialogue. Kinshasa en sait depuis le CNDP qui s’est finalement mué au M23.
L’Alliance du Mouvement pour le Changement (AMC), dans une déclaration rendue publique par son Président National, Fabrice David Kolomata, entouré du comité exécutif national qui s’est réuni en session extraordinaire dans la ville cuprifère à Lubumbashi, a présenté officiellement Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme son candidat à l’élection présidentielle de 2023. A cette occasion, David Kolomata gratifie son Autorité Morale, Laurent Batumona d’un carton plein de 20 sur 20 aux législatives de 2023. L’AMC invite les Congolais à demeurer vigilants et unis comme un seul homme pour sauver notre patrie. Il a dénoncé avec la dernière énergie les actes barbares perpétrés par certains policiers instrumentalisés par les politiciens. Ci-après, en intégralité, la déclaration politique de l’AMC.
*Les Forces politiques et sociales alliées à l’UDPS, FPAU en sigle, tiendront ce jeudi 20 avril 2023 une importante déclaration politique qui retrace leur position en profondeur face aux grands enjeux politiques de l’heure.
A l’issue d’une plénière qui s’est tenue, hier mardi 18 avril 2023 au siège de cette plateforme, les membres de la plénière ont réalisé un tour d’horizon sur l’actualité politique de l’heure.
Les enjeux politiques n’ont pas laissé les FPAU indifférentes, elles qui ne sont jamais couchées sur leurs lauriers.
Très vigilantes, elles ont évoqué différentes questions qui taraudent les esprits.
Les FPAU ont analysé un point sans état d’âme la question de l’agression de la RDC par le Rwanda à travers le M23.


