L’ancien Ministre de la Justice et l’ex secrétaire permanent adjoint du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) Célestin Tunda ya Katende, rejoint officiellement le rang de Félix Tshisekedi. Selon lui, l’actuel Chef de l’Etat mérite d’être réélu Président de la République au prochain scrutin et, à cet effet, il décide donc de le soutenir dans sa lutte ‘’pour le bien du pays’’.
Dans sa narration, Tunda affirme qu’il est de nouveau à l’union sacrée pour défendre les intérêts du Congo, ‘’puisque notre pays veut qu’on soit ensemble pour le bâtir’’. Il demande par ailleurs de laisser Joseph Kabila, son désormais ancien sociétaire en paix, pour autant que le mandat de celui-ci est déjà passé.
«Il est temps de soutenir Félix Antoine Tshisekedi et de laisser Joseph Kabila se reposer. Son temps est révolu, nous devons être solidaires pour développer notre pays et le protéger contre les ennemis. Ce que j’ai dans mon cœur, c’est le Congo. Pas les individus», a déclaré Célestin Tunda ya Kasende qui poursuit que ce n’est pas les individus qui le préoccupent, encore moins les partis politiques mais, plutôt, les intérêts et le bien-être de la République.
Il a annoncé son adhésion à l’Union sacrée et son départ du PPRD où il a quitté personnellement sans être expulsé par qui que ce soit.
«Je n’ai jamais déposé ma démission au PPRD, car il n’y a pas d’administration où il faut aller et recevoir un accusé de réception. Personne ne m’a chassé du PPRD, j’ai par ma propre volonté décidé de rejoindre l’Union sacrée afin de travailler pour le Congo, derrière le numéro 1, le magistrat suprême, c’est Félix Tshisekedi. Nous devons être réalistes. Le Drian était ministre de la défense de Hollande, 5 ans après il est redevenu ministre sous Macron. Là-bas, c’est bon, mais pas ici ? Si nous ne nous unissons pas au Congo, nous pouvons le perdre. Défendons le Congo», a-t-il conclu.
Eunice Maleka
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Sous l’égide de l’Honorable Laurent Batumona, le Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) et l’Alliance des Mobutistes (AMO) ont décidé de mouiller leurs maillots pour la victoire écrasante de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre prochain. Valence Kembi Bangala pour le MSC et Martin Lolo Bakonga pour l’AMO, ont, lors de la signature de l’accord de partenariat politique du 1er Mai dernier dans la salle des réunions des FPAU, convenu de mettre en œuvre leurs efforts pour offrir à Félix Tshisekedi un deuxième mandat à l’élection présidentielle de 2023. Le MSC et l’AMO ont obtenu cet accord après une longue médiation du Prof. Léon Bruno Likoku.
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement et l’Alliance des Mobutistes ne jurent que pour un deuxième mandat de Félix Tshisekedi. Les représentants de tous les partis politiques ont validé ce texte. Toutefois, la principale force politique, le Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), a précisé qu’il s’y joint uniquement pour que son Parti soit la deuxième force politique de la RDC.
Les deux partis se sont plongés dans une vision de mobilisation tous azimuts des congolais pour accorder une majorité confortable au Parlement en faveur de Fatshi pour parachever la reconstruction du pays.
L’Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) a précisé, lors de cette cérémonie de signature de partenariat entre le Mouvement de Solidarité pour le Changement et l’Alliance des Mobutistes, que cet accord permettra de mettre en commun nos efforts et notre notoriété pour promouvoir la démocratie, la tolérance politique, l’unité, la solidarité, la justice, la bonne gouvernance et l’installation de l’Etat de droit.
La signature de ladite convention s’est conclue en présence de Hauts cadres du MSC notamment, prétendants candidats venus de tous les horizons : Paris, Chicago, Kenge, Tshikapa, Mbandaka, Kongo Central, Bandundu et Kinshasa.
Il faut noter que cette avancée concrète de la vision de Laurent Batumona de faire du MSC une deuxième force politique en RDC s’enracine davantage sur l’agora politique en RDC Aussi, d’accompagner le MSC à travers cette vision à lutter contre la pauvreté et de faire de cette nation congolaise un pays émergeant dans les jours plus proches. Fort de cet accord, les deux parties se sont convenus, sous le leadership de l’Honorable Laurent Batumona, d’œuvrer ensemble sous le label du MSC afin de soutenir non seulement les actions du Chef de l’Etat et également celles de l’Autorité Morale du MSC, porteur d’un massage de soutien et solidarité au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Laurent Batumona a rappelé les principes repris dans la loi électorale, précisément sur le seuil. Il doit nous pousser, a-t-il poursuivi, à redynamiser nos forces sur le terrain pour gagner comme nous sommes maintenant une force avec les cinq grandes provinces de l’Equateur. Il a appelé les prétendants candidats députés provinciaux et nationaux à approuver cet accord de partenariat électoral afin de témoigner la vision du MSC à la population au sujet des élections.
‘’C’est un grand jour de voir se concrétiser cette cérémonie. Elle nous a pris beaucoup de réflexion et prudence pour arriver à mettre ensemble les deux formations politiques. Notre objectif est de mettre en place un appareil politique solide qui va nous permettre avec les ambitions que nous avons de fournir plus de 50 députés de grand Equateur au sein de l’Assemblée Nationale’’, A déclaré Likoku Léon Bruno. Pour le Président ai de l’Alliance des Mobutistes, Marti Lolo Bakonga, ‘‘le moment n’est pas au discours mais nous venons de franchir une étape importante. L’AMO donne une garantie de travailler pour une majorité des députés au Parlement’’.
La Pros.
«Alors qu'il pensait rouler l'opinion nationale dans la farine en dénaturant les faits au sujet de l'incident de Lomela, Mfumutoto vient d'être corrigé par les originaires de ce territoire de la province du Sankuru qui l'accusent de s'employer au mensonge comme dans ses habitudes. Lisez plutôt, la vraie version des faits tels qu'ils se sont déroulés», témoigne Cicéron Owamba, président national des jeunes consciencieux qui réagissait à propos du malheureux incident survenu dans le territoire de Lomela, au village Efomi à 7 km de Kosso, chef-lieu du Secteur de Bakela. Il affirme avoir été consterné par l'intervention de Monsieur Basanga, alias Mfumutoto sur Top Congo Fm à ce sujet.
En effet, après avoir vérifié l'information des sources crédibles et dignes de foi, Cicéron Owamba signale la ‘’dénaturalisation’’ des faits à ‘’90%’’ par M. Mfumutoto Basanga, ‘’comme dans ses habitudes’’.
Voici ce qui s'est réellement passé ?
De prime à bord, l'opinion doit savoir qu'il n'y a jamais eu des affrontements entre des groupes de gens se réclamant de telle ou telle obédience politique, encore moins entre individus rangés derrière des leaders politiques. C'est faux et archi faux. Ce que nous savons et cela est vérifiable, ce n'est d'ailleurs pas le commandant Socrate Iyoko, pourtant cité abusivement par Mfumutoto. Il s'agissait d'une simple visite de consolation des éléments de la Police à leur collègue éprouvé suite à la disparition de son grand frère, confirme le président national des jeunes consciencieux.
Poursuivant sa narration, il relate que le policier du nom de Cébondo Bokombo, dans la nuit du jeudi au vendredi dernier, pendant qu'il dormait, et ayant oublié qu'il y a avait dans la chambre de son arme. C'est de cette manière que pendant son sommeil, par inadvertance, il a appuyé sur la gâchette provoquant ainsi la détonation de l'arme. Une balle est sortie perçant un mur et atteint une maman du nom de Cécile Ndjale au pied droit à côté du genou.
La dame a été secourue puis transportée en urgence à l'hôpital général de référence de Tshudi-Loto pour des soins appropriés. Après avoir été en contact avec le Médecin Directeur de cet hôpital, le Docteur Marcelin,... il nous revient que la victime se porte bien et que sa vie n'est pas en danger contrairement à la description de l'incident faite par Monsieur Basanga dit Mfumutoto sur Top Congo FM, fait-il comprendre.
Haltes aux fausses alertes !
«Nous pensons ici, et nous voudrions profiter de l'espace que nous offre votre média pour nous adresser aux uns et aux autres, surtout à Mfumutoto que Lomela n'a pas besoin des discours alarmistes, haineux susceptibles de créer inutilement des tensions au niveau de différentes communautés qui ont plus besoin de s'unir que de vivre divisées. Des discours de réconciliation au lieu des discours mensongers, séparatistes et surtout à l'approche des élections pour juste se faire une santé politique», fustige-t-il.
Néanmoins, M. Owamba insiste que les propos alarmistes de Mfumutoto sont une sorte d’information teintée de fausseté et qui, malheureusement au final ne l'honore pas et ‘’est une information qui le dessert et qui dangereusement et copieusement rétrécit l'épaisseur du peu de célébrité qui lui reste encore’’.
Enfin, il le conseille un bon tri-sélectif avant diffusion des informations de ce genre. «Mfumutoto devrait en réalité chercher à avoir l'information, la vraie à la source auprès des personnes responsables, crédibles au lieu de survivre avec ce type de colportage ou recours à cette pratique irresponsable de vouloir jeter un discrédit sur les notables de Lomela, bien qu'ayant reçu une mission d'infiltration à l'Union Sacrée pour faire un combat d'arrière garde tout en servant les intérêts de l'ancien régime », conclut-il.
Fidel Songo
De passage sur le plateau de France24, vendredi 05 mai 2023, Adolphe Muzito a remis au goût du jour toutes ses pistes de solution sur les grandes questions de l’heure. Il a mis une emphase sur les élections de décembre prochain et sur la situation sécuritaire toujours préoccupante dans l’Est du territoire national, due à la persistance de l’agression rwandaise sous couvert du M23. Le Leader de Nouvel Elan a ramassé, en passant, le dossier Lamuka qui continue de faire couler encre et salive. Dans sa communication, Adolphe Muzito a appelé les dirigeants du pays à accorder tout le sérieux possible à la question de crise sécuritaire de l’Est. Il a proposé même une diplomatie économique.
Pour lui, en effet, la RDC doit briller par un réalisme sans précédant en ce sens qu’elle doit absolument négocier avec les puissances extérieures et les multinationales qui, en réalité, à l’en croire, sont les vrais sponsors du Rwanda, qui appuie le M23. L’homme rejette en bloc l’option levée par le Président Tshisekedi de faire venir la Force de l’EAC pour combattre l’agression rwandaise. Il est pour le départ de toutes les troupes déjà sur le sol congolais. Pour lui, en effet, tout est question d’organisation à l’interne, en dotant les FARDC des outils qu’il faut, pour la restauration d’une paix durable. Au chapitre des joutes électorales, l’ex Premier ministre a dénoncé un glissement en gestation, conséquence logique d’un processus électoral chaotique, a-t-il déploré. Muzito dit avoir tenté en vain de sauver les meubles en proposant au Chef de l’Etat un forum informel ‘’qui allait discuter et proposer aux institutions, pour entérinement, des propositions des réformes’’. Pour ce qui est de la situation de Lamuka, il a répondu en ces termes : « La question de l’opposition ne se pose pas en termes d’unité pour gagner les élections. Moi, je crois que la force de l’opposition doit être constituée par l’unité de l’opposition autour d’un programme ».
Cap sur la diplomatie économique
«Nous avions un budget de 100 millions de dollars. Et pendant toute la période de 1990 jusqu’à 2000, le Congo a collecté plus ou moins 1 milliard 200 sur 10 ans. Donc, nous avons sombré en tant qu’Etat et le Rwanda nous a occupés. Ce qui nous a permis de résister c’était que nous sommes un peuple uni avec une grande capacité de résilience. Quand j’appelle de la guerre qu’il faut faire, c’est en dotant notre armée progressivement maintenant qu’on a un budget qui dépasse les 10 milliards de dollars. Nous venons de 1 milliard de dollars sur 10 ans. Nous, nous pouvons équiper l’armée sur deux ans, trois ans… A terme, nous aurons raison du Rwanda. Aussi, nous voulons une diplomatie économique avec des puissances extérieures… Nous pensons qu’en négociant avec elles, nous pourrons obtenir, dans un partenariat gagnant-gagnant, l’exploitation des richesses du Congo qui représentent une opportunité pour l’humanité dans le contexte nouveau de la transition écologique », a-t-il dit.
Halte à la présence de l’EAC !
«Je considère que ces pays sont juges et partis. C’est des pays pauvres comme nous, qui ont les mêmes intérêts que le Rwanda. Nous, nous pensons qu’il faut négocier avec les vrais partenaires, ceux avec qui nous pouvons défendre les richesses du Congo, défendre le Congo et développer ensemble ces potentiels pour l’intérêt de l’humanité. Il faut penser à leur départ. Ce n’est pas eux qui vont nous libérer parce qu’ils ne sont pas puissants que nous… Je ne les vois pas nous libérer encore qu’ils sont juges et partis… Nous pensons que ce que le Rwanda veut obtenir par l’agression, il peut l’obtenir par la coopération », a-t-il complété.
Adolphe Muzito dit non au glissement
«Je crois que nous sommes en train d’aller petit à petit vers le glissement parce que nous sommes en face de deux ou trois contraintes. La première contrainte, c’est le respect des délais. J’ai l’impression que puisque nous voulons consolider le fichier aujourd’hui, il faut passer à l’élaboration du projet de la loi relative à la répartition des sièges pour un processus dont l’enrôlement n’a pas eu lieu dans quatre territoires. La CENI ne saura pas présenter cette loi. Et si on ne présente pas cette loi qui repartit les sièges, il sera difficile de faire appel à candidature. Conséquence, on sera hors-délai. Nous avions proposé en son temps que Monsieur Tshisekedi accepte que nous fassions un forum informel qui allait discuter et proposer aux institutions, pour entérinement, des propositions des réformes. Il n’a pas voulu. Si nous franchissons les délais constitutionnels, c’est un pouvoir qui va tomber et nous serons devant un vide juridique», a-t-il prévenu.
La Pros.
Augustin Kabuya Tshilumba, Secrétaire Général de l'UDPS, a rendu une visite de courtoisie ce dimanche 7 mai 2023 à Ne Muanda Nsemi en sa résidence de Macampagne, dans la commune de Ngaliema
Le gestionnaire au quotidien du parti présidentiel et leader de Bundu dia Mayala ont échangé durant 45 minutes. Bien que rien n’ait filtré de leurs entretiens, il est, cependant, fort probable que des consultations autour de la problématique de la réélection du Chef de l’Etat avec une majorité confortable aient été au centre de ces échanges.
Il sied de noter que le Chef de l'administration du parti présidentiel était accompagné du Directeur de Cabinet Adjoint du Chef de l'Etat en charge des questions économiques et financières, M. André Wameso, du ministre provincial des Hydrocarbures du Kongo Central, Me Patrick Yala ainsi que de Madame Stella Tuanisha, membre de la Ligue de femmes de l'UDPS.
(LPM avec Liberté Plus)
Lors de son meeting tenu dimanche 7 mai 2023 à Camping, dans la commune de Selembao, à Kinshasa, Martin Fayulu Madidi qui, comme dans bien de ses meetings populaires, a drainé de milliers de personnes de ce coin de la capitale et d’ailleurs à l’occasion. Plusieurs sujets ont été abordés lors de son allocution. Celui que certains considèrent comme le ‘’Président élu’’ a dressé un bilan ‘’très sombre’’ du régime en place. A l’en croire, tout ne marche pas et dans tous les secteurs de la vie : de l’économie à la sécurité, du social à la démocratie, etc.
A ce sujet, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE) s’est demandé, avec courroux, ce qui fait à ce que rien n’avance au pays, même avec d’énormes potentialités que l’on dispose. «Pourquoi même avec d’énormes potentialités que dispose la RDC mais la vie sociale, la sécurité, l’économie…ne marchent pas ?», se demandait-il.
La faute à tout cela, selon Martin Fayulu, revient sur le dos des dirigeants du régime en place qui, à l’en croire, font des choses sans moindre contrôle. Il accuse notamment, le Président de la République Félix Tshisekedi d’avoir passé des accords ‘’secrets’’ avec les ennemis de la RDC dont le Rwanda, parrain direct du mouvement des rebelles du M23 qui opère dans certains territoires de la République démocratique du Congo, dans la partie orientale. Par exemple, le leader de l’ECIDE indique que le fait pour Félix Tshisekedi d’accepter que la RD. Congo adhère à l’EAC est, sans nul doute, une manière de ‘’vendre aux enchères’’ l’intégrité de la RDC.
Il s’explique en appuyant que cela non seulement par le fait que la RDC n’est pas un pays géographiquement situé dans la partie orientale du continent, parce que, l’EAC, de par sa nature, est une organisation qui regroupe des Etats de l’Afrique de l’Est (Comme le nom l’indique), mais aussi, parce que, dit-il, la majorité de pays membres de cette organisation sont des envieux du Congo et qui contribuent à sa déstabilisation.
Tout ce cauchemar de guerre, de faim, et autres méfaits actuels prendrait fin, d’après le candidat malheureux, si et seulement si ‘’l’on n’avait pas volé le résultat de l’élection présidentielle en 2018 pour donner à quelqu’un qui n’a pas été élu par le peuple’’. Pour rappel, ce résultat lui attribuait 62 pourcentages selon l’Eglise catholique et selon plusieurs autres organisations privées.
C’est pour cela qu’il a appelé la population congolaise à la vigilance pour que ce qui s’est passé lors des précédentes élections n’ait pas lieu. «Ne permettez pas que le mauvais jeu de 2018 où on vous a volé vous peuple le vrai résultat. Cette fois-ci, soyez prudent », a conclu Martin Fayulu.
Fidel Songo
En sa qualité de représentant de la Province du Maniema et de la ville de Kindu, le Sénateur Augustin Matata Ponyo a dénoncé la situation chaotique et dramatique d’insécurité qui prévaut actuellement dans son Maniema natale. Dans son communiqué de dimanche 7 mai 2023, le Président national du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement, LGD en sigle, le Président de LGD condamne fermement la protection insuffisante du pouvoir en place en faveur de la paisible population. «Cette situation chaotique et dramatique d’insécurité qui devient générale dans toute la Province, n’est que le reflet du déficit chronique de leadership et de gouvernance de qualité qui caractérise le gouvernement provincial intérimaire, qui en est responsable malgré sa stratégie habituelle de refuser d’endosser ses responsabilités et de prendre les acteurs politiques de l’opposition et de la société civile en boucs émissaires », écrit-il. Il demande donc aux institutions tant nationales qu’internationales des défenses et promotion des droits de l’homme de pouvoir enquêter sur les crimes qu’il a dénoncés contre la population civile qui ne fait que réclamer un de ses droits fondamentaux. Retrouvez, ci-dessous, le communiqué signé par l’ancien Premier ministre Augustin Matata.
République Démocratique du Congo
TROISIEME LEGISLATURE 2019-2023
Sénat
COMMUNIQUE DU SENATEUR MATATA PONYO MAPON, PRESIDENT NATIONAL DU PARTI POLITIQUE LEADERSHIP ET GOUVERNANCE POUR LE DEVELOPPEMENT « LGD », SUR LA SITUATION D’INSECURITE QUI REGNE DANS LA PROVINCE DU MANIEMA
C’est avec immense tristesse et désolation que je reçois les premières heures de ce dimanche, 07/05/2023 les appels de la population de la province du Maniema et celle de la ville de Kindu en particulier, m’informant de la triste et douloureuse situation qu’elle traverse depuis la nuit dernière.
En ma qualité de représentant de la population de la Province du Maniema et de la ville de Kindu, je condamne fermement la protection insuffisante du pouvoir en place en faveur de la paisible population.
Je dénonce avec fermeté, les tueries à balles réelles de plusieurs jeunes non armés, innocents, qui ne faisaient que réclamer la sécurité et dénonçaient l’insécurité qui règne depuis un certain moment dans la ville de Kindu et dans les différents territoires de la province.
Je tiens à cet effet, à présenter les sincères condoléances et toute ma sollicitude aux familles éprouvées et à toute la population de la ville de Kindu.
Cette situation chaotique et dramatique d’insécurité qui devient générale dans toute la Province, n’est que le reflet du déficit chronique de leadership et de gouvernance de qualité qui caractérise le gouvernement provincial intérimaire, qui en est responsable malgré sa stratégie habituelle de refuser d’endosser ses responsabilités et de prendre les acteurs politiques de l’opposition et de la société civile en boucs émissaires.
C’est pour toutes ces raisons évoquées plus haut, que le parti politique « Leadership et Gouvernance pour le Développement », LDG en abrégé, et d’autres partis de l’opposition, organisent une marche pacifique, le samedi 13/05/2023 à Kinshasa et invitent toute la population Kinoise à y prendre part.
Je demande donc aux institutions tant nationales qu’internationales des défenses et promotion des droits de l’homme de pouvoir enquêter sur ces crimes dénoncés ci-haut contre la population civile qui ne fait que réclamer un de ses droits fondamentaux.
Fait à Kinshasa, le 07/05/2023
MATATA PONYO MAPON
*Des adhésions massives à l’Action pour la Rupture et le Développement, ARD en sigle ce dimanche. Au cours d'une manifestation à Silver square au quartier Gambela, non loin du Rond-point Carrefour à Lubumbashi, le parti de Jacques Kyabula a enregistré plus de 2000 nouveaux membres, tous des enseignants des écoles de Lubumbashi.
A Silver Place bondé de monde, Jacques Kyabula Katwe salue les hommes et femmes, tous des enseignants venus des différentes écoles de la capitale du cuivre, mobilisés en masse pour porter les couleurs du nouveau-né de la sphère politique RD congolaise.
Au cours de ce rassemblement riche en couleur agrémenté par des artistes comédiens de Lubumbashi, plus de 2000 enseignants ont commémoré la journée nationale de l’enseignement et ont décidé d’adhérer à l’ARD afin de militer contre les antivaleurs et d’œuvrer pour le Développement de la République Démocratique du Congo.
A cette occasion, le Président de l’association des éducateurs-enseignants a indiqué que cette adhésion a été motivée par la vision de développement porté par Jacques Kyabula Katwe, sa disponibilité envers toutes les couches sociales vivant dans la province du Haut-Katanga et son sens d’humanisme.
Le Président de l’ARD a reçu les fiches d’adhésion et a fait porter à chacun des ces nouveaux membres, les emblèmes du parti notamment casquettes, t-shirts et écharpes ; Jacques Kyabula Katwe a appelé les enseignants à s’engager avec lui pour lutter contre les antivaleurs afin d’apporter des grands changements dans la vie de ses compatriotes.
C’est encore possible de changer des mentalités et d’atteindre le Développement.
Voilà pourquoi, Jacques Kyabula Katwe a vivement recommandé aux nouveaux membres de s’aligner derrière le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi qui fait de l’enseignement, l’une de ses priorités. Les nouveaux militants de l’ARD ont promis de suivre le Président dans sa marche vers la rupture avec les antivaleurs.
La manifestation a été ponctuée par une ambiance conviviale, en présence des cadres du parti, comme des élus, des ministres, des hommes et femmes d’affaires, des associations ainsi que de tant d’autres personnalités du monde politique et culturel.
LPM
*L’ancien Premier ministre congolais Adolphe Muzito a accordé un entretien à France 24. Il a estimé que le Rwanda ne "comprenant que le langage de la force", la République démocratique du Congo devait se préparer à lui "faire la guerre". "En dotant notre armée, à terme, nous aurons raison du Rwanda », a-t-il renchéri. Adolphe Muzito a également appelé de ses vœux à une "diplomatie économique avec les puissances" qui exploitent les richesses minières de son pays. Au sujet des élections 2023, le Président du parti Nouvel Elan et candidat déclaré à la présidentielle prévue en décembre prochain, Adolphe Muzito a estimé que la première contrainte du scrutin est le "respect des délais" prévus par la loi et promis par le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession. "Si nous franchissons les délais constitutionnels", le pouvoir "va tomber", a-t-il estimé. Décryptage.
Sur le plateau de France 24, l’ancien Premier ministre congolais Adolphe Muzito (2008-2012) a appelé son pays à se préparer à la guerre avec le Rwanda. Kigali est accusé par Bangui de soutenir le groupe armé rebelle du M23 dans le Nord-Kivu, et de piller des ressources minières congolaises.
"Parallèlement, il faut négocier avec les patrons du Rwanda », a-t-il poursuivi, désignant les Etats et multinationales occidentales œuvrant en RD Congo. Celles-ci "exploitent nos richesses de manière illicite", a estimé l’ancien Premier ministre. La RD Congo regorge de minerais nécessaires à la transition écologique, comme le cobalt.
Président du parti Nouvel Elan et candidat déclaré à la présidentielle prévue en décembre prochain, Adolphe Muzito a estimé que la première contrainte du scrutin est le "respect des délais" prévus par la loi et promis par le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession. "Si nous franchissons les délais constitutionnels", le pouvoir "va tomber", a-t-il estimé.
L’ancien président congolais Joseph Kabila, (2001-2019) est-il le véritable président de la RD Congo ? "Oui" a répondu Adolphe Muzito : "Joseph Kabila est le maître du système électoral actuel (...). Il a organisé la fraude, et veut laisser son allié (Félix Tshisekedi) effectuer un deuxième mandat présidentiel."
(Avec France 24)
*La titraille de La Pros.
*Retour en justice pour Matata Ponyo en RDC : «il s'agit d'un acharnement politique parce que je suis candidat à la présidentielle ».
Interview
En RDC, les ennuis judiciaires ne sont pas terminés pour l'ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, qui est soupçonné d'être impliqué dans une affaire de détournements de fonds. En effet, la Cour de cassation vient de renvoyer l'affaire devant la Cour constitutionnelle. Y a-t-il un lien avec le fait qu'il est candidat à la présidentielle de décembre prochain et qu'il vient de faire alliance avec trois autres candidats de l'opposition radicale ? En ligne de Kinshasa, le Président du parti LGD, Leadership et Gouvernance pour le Développement, répond aux questions de RFI.
RFI : Matata Ponyo Mapon, dans l’affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, où l’on parle d’un détournement de 200 millions de dollars, la Cour de cassation vient de se déclarer incompétente et de renvoyer le dossier devant la Cour constitutionnelle. Pourquoi êtes-vous déçu ?
Matata Ponyo Mapon : Ce n’est pas moi qui suis déçu, mais c’est l’ensemble de la communauté nationale et internationale qui est déçue, parce que, par interférence politique, la Cour de cassation était obligée de renvoyer le dossier auprès de la Cour constitutionnelle, en violation de la Constitution. On voit, depuis le début de ce processus judiciaire il y a deux ans, une violation systématique de la Constitution, et une violation systématique des lois régissant le fonctionnement de la Cour constitutionnelle et le fonctionnement de la Cour de cassation. Donc on se dit qu’il y a certainement des injonctions qui viennent de dehors. Et rappelez-vous de cette lettre que le procureur près la Cour de cassation avait écrit au président de la République, pour lui demander des instructions quant à l’évolution du dossier, et ça, c’est scandaleux. La Constitution de la République est claire là-dessus. Le président de la République et le Premier ministre ne peuvent être jugés que quand ils sont en fonction, et ils ne sont plus poursuivables quand ils ne sont plus en fonction. C’est la Constitution qui le dit.
Alors vous dites que vous êtes protégé par la Constitution et que vous ne pouvez pas être poursuivi pour vos actes quand vous étiez Premier ministre. Et pourtant, vous êtes inquiet. Pourquoi ?
Non, on n’est pas inquiet comme tel. Tout simplement, nous avons l’obligation de pouvoir rappeler aux juges de la Cour constitutionnelle qu’ils ne sont pas au-dessus de la Constitution. Et donc pour nous, le dossier est clos. Toute poursuite de ce dossier ne serait considérée que comme de l’acharnement politique contre un candidat à la présidence de la République.
Pourquoi votre avocat a-t-il parlé d’acharnement judiciaire contre vous ?
Tout simplement parce qu’on ne peut pas comprendre, dans un pays où des détournements de fonds ont eu lieu, où des détournements de fonds continuent à se faire et que les coupables sont connus, qu’on n’engage pas de poursuites judiciaires contre ces gens-là, mais qu’on s’acharne contre quelqu’un qui n’a jamais détourné un dollar. Et je crois qu’il s’agit là d’un acharnement politique.
Et pourquoi y aurait-il acharnement politique contre vous ?
Tout simplement, parce que je suis un candidat à la présidence de la République, et je peux vous le dire, il m’a été demandé de rejoindre l’Union sacrée et j’ai refusé de rejoindre l’Union sacrée. Voilà l’infraction politique que j’ai commise, parce qu’il n’y a pas d’infractions judiciaires.
Matata Ponyo Mapon, vous êtes donc candidat à la présidentielle de décembre prochain, et le 14 avril dernier, à Lubumbashi, avec trois autres candidats - Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Delly Sesanga -, vous avez annoncé que vous alliez mener des actions communes contre le pouvoir du président Tshisekedi. Mais n’est-ce pas une alliance de circonstances entre quatre leaders politiques qui n’ont rien de commun, sinon leur hostilité au pouvoir en place ?
Lorsque nous savons que nous avons en face de nous un seul pouvoir, qui essaye par plusieurs moyens, par plusieurs tactiques, d’étouffer les candidatures de ceux qui sont capables de véritablement challenger, il était important que nous puissions réunir nos systèmes de communication, et nous l’avons fait à Lubumbashi. Et le 13 mai, nous projetons une marche populaire pour protester contre la vie chère, pour protester contre un processus électoral chaotique, et pour protester contre toute modification, aussi petite soit-elle, de la Constitution.
Et à quelle révision en particulier pensez-vous ?
Vous le savez très bien, il y a une loi basée sur la congolité, et ça, ce n’est pas acceptable.
Peut-on imaginer une plateforme commune ? Un programme commun entre vous quatre ?
Je pense qu’il ne faut pas aller vite en besogne. Comme je vous l’ai dit, le plus important, c’est cette rencontre que nous avons eue dans le sens de la patrie.
En décembre prochain, à la présidentielle, il n’y aura qu’un seul tour et vous êtes déjà très nombreux dans l’opposition à vous porter candidat. Est-ce que vous pourriez vous entendre entre vous quatre pour qu’un seul de vous soit candidat et que les trois autres le soutiennent ?
Je souhaite que vous me posiez cette question d’ici quelques mois, le temps pour nous de pouvoir consolider davantage notre système de travail.
Vous qui avez été le Premier ministre de Joseph Kabila pendant près de cinq ans, pensez-vous qu’il va vers un boycott de cette présidentielle, avec son mouvement FCC, le Front commun pour le Congo ?
Tout ce que je sais, c’est que le PPRD [Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, Ndlr], le parti du président honoraire, n’est pas impliqué dans le processus électoral actuel. Maintenant, je ne sais pas faire un commentaire ou un jugement de valeur là-dessus.
Et est-ce que votre espoir, c’est de récupérer les voix de Joseph Kabila ?
Ça, je ne sais pas vous le dire.
Mais vous y pensez ?
Bon, on n’en est pas encore à ce stade-là.
(Avec Rfi)
*Le titre est de La Pros.