Le quatuor n’entend accorder aucun répit au pouvoir. En attendant la réponse de l’autorité urbaine à leur annonce sur le meeting du samedi 17 juin à la Place Saint Thérèse de Ndjili, l’ECIDE de Martin Fayulu, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Envol de Delly Sesanga et Leadership et Gouvernance pour le développement (LGD) de Matata Ponyo annoncent la tenue d’une autre marche pacifique, en date du 21 juin. Soit quatre jours seulement après ledit meeting. Pour cette fois-ci, cette marche devra partir du quartier 3 dans la commune de Masina, en passant par le boulevard Lumumba pour chuter à la place Saint Raphaël sur la 1ère rue Limete. C’est à travers une correspondance conjointement signée par les secrétaires généraux de ces quatre partis que le gouverneur de la ville-province de Kinshasa a été saisi. Les organisateurs demandent au gouverneur de la ville-province de Kinshasa de prendre toutes les dispositions pour l’encadrement et la sécurisation de cette marche. C’est la deuxième marche populaire à l’initiative de ce bloc de l’opposition après celle du samedi 20 mai dernier, et du sit-in organisé devant la Commission électorale nationale indépendante (CENI), jeudi 25 mai dernier. 16 pays occidentaux et l’UE condamnent le tribalisme En attendant, les ambassades des États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et de la Délégation de l’Union européenne réitèrent leur volonté d’accompagner la RDC et la population congolaise sur la voie d’élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes en décembre 2023. Elles ont passé en revue l’actualité électorale et ont épinglé un certain nombre de défis. «Nous appelons également au respect des droits démocratiques fondamentaux et à l’égalité des chances pour tous les candidats. Nous condamnons les efforts visant à diviser la population sur la base de l’appartenance ethnique, de la langue, de la région ou de l’origine, et nous appelons les parties prenantes à promouvoir l’inclusion plutôt que la division et à condamner la diffusion de discours de haine», disent-elles. Et d’ajouter : «Nous réitérons nos préoccupations concernant l’usage excessif de la force en réponse aux récentes manifestations, les restrictions imposées à la liberté de mouvement ainsi que les arrestations arbitraires. Nous prenons note de l’annonce d’enquêtes, et nous les encourageons, sur l’usage excessif de la force par les forces de sécurité lors des manifestations. Les forces de sécurité doivent respecter les droits des citoyens qui sont inscrits dans la constitution», ajoutent ces ambassades. La perception engendrée par le déroulement de l’audit du fichier électoral fait manquer une occasion de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes, constatent ces 16 pays occidentaux et l’UE. «Nous prenons note du nettoyage interne du fichier électoral par la CENI et de l’audit qui s’en est suivi. Cependant, nous constatons que la mise en œuvre de l’audit n’a pas favorisé la perception par le public d’un contrôle indépendant et transparent, manquant ainsi une occasion importante de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes », affirment ces représentations diplomatiques. Ainsi, elles recommandent vivement à la CENI de s’engager avec un maximum de transparence et de réactivité, en dialogue avec toutes les parties prenantes, afin de renforcer la confiance de la population congolaise dans les résultats de ces efforts. À ce sujet, elles encouragent la tenue de cadres de concertation de la CENI avec la société civile et les partis politiques. Emma Muntu
*Installant provisoirement son QG politique de Lubumbashi vers Kinshasa, la Capitale congolaise, Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut-Katanga, s’est entretenu avec les Présidents et les membres des fédérations provinciales de son parti politique, Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), autour des enjeux de l’heure dans le pays. Sans coup férir et dans un satisfecit total, œuvrant sous sa casquette de cadre de l’Union Sacrée de la Nation, lui ainsi que tous les siens ont réaffirmé, haut et fort, lors d’une Convention politique organisée ce vendredi 2 juin 2023, au Restaurant Villa Kamiah, située le long de l’avenue Lemarinel, non loin de l’Immeuble Sofide, à la Gombe, leur soutien indéfectible ainsi que leur détermination à lutter jusqu’au bout pour le triomphe de la vision de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo axée sur la restauration de la paix, la tenue des élections dans les délais constitutionnels, l’amélioration des conditions de vie socio-économique des congolais ainsi que le développement de la RD. Congo.
Valeurs républicaines S’adressant particulièrement à la jeunesse présente à cette activité, Jacques Kyabula a déclaré qu’il est temps d’agir et d’avancer avec une génération consciente et prompte à rompre avec les antivaleurs qui ont miné le développement du pays, voire phagocyté tout espoir de l’atteindre. «D’une génération qui prend conscience pour rompre avec les antivaleurs afin d’atteindre le développement de la République Démocratique du Congo qui a pour Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous croyons réellement qu’il est possible de travailler sur une génération qui va prendre conscience pour accompagner le Chef de l’Etat et changer les choses dans ce pays ». Soutien à Félix Tshisekedi A son avis, le Président Tshisekedi a fait montre d’une forte détermination à changer les conditions de vie des congolais. Ainsi, en prélude aux élections à venir auxquelles promettent-ils un soutien inconditionnel, le moment venu, lors des prochaines joutes électorales, à la candidature de l’héritier politique du Feu Sphinx de Limete, Jacques Kyabula a affirmé : « qu’il faut absolument une classe des jeunes qui prennent conscience des enjeux et se disent prêts à accompagner le Chef de l’Etat dans le changement des conditions de vie de leurs compatriotes ». Fédérations représentées Il sied de préciser qu’à cette rencontre, les Fédérations de la Ville-Province de Kinshasa avec à sa tête, Mme Chouchou Nsombo et M. Freddy Lamfel, du Haut-Katanga par l’Honorable David Daute Katwe et Mme Belly Bitota, du Kongo-Central par l’ancien Vice-Gouverneur Justin Luemba ainsi que du Lualaba par l’Honorable Dede Ilunga et M. Moussa Manene, y ont pris une part active. Tout comme, sous le même élan, les Fédérations de la Lomami, du Kwilu, du Kasaï-Oriental, du Kasaï-Central, du Kwango, du Sankuru, du Haut-Lomami et du Kasaï ont été vivement mobilisées. La Pros. Les Présidents des fédérations de la RDC - ARDEV I. KINSHASA Fédéral : Mme Chouchou NSOMBO KAPINGA Adjoint : M. LAMFEL LAFOS YAVE Freddy II. HAUT - KATANGA Fédéral : Hon David DAUTE KATWE Adjoint : Mme Belly BITOTA MBUYI III. KONGO - CENTRAL Fédéral : M. Justin LUEMBA MAKOSO Adjoint : IV. LUALABA Fédéral : Hon Dede ILUNGA WA LENGE Adjoint : MANENE MOUSSA V. LOMAMI Fédéral : Matthieu MBAYA BADIKAKI Adjoint : MBWEBWE MEALAYI Alidor VI. KWILU Fédéral : CYPRIEN KASANZA Adjoint : SANDUKU VII. KASAÏ - ORIENTAL Fédéral : David KABONGO Adjoint : Sébastien TSHIBANGU VIII. KASAI - CENTRAL Fédéral : Pascal MANSHIMBA IX. KWANGO Fédéral : NZIBALANDA Parfait Adjoint : DIULU MBONGE LE PETIT X. SANKURU Fédéral : Jean BAPEMBE EKOLE Adjoint : Charles MUKENGESHAYI NKOTO XI. HAUT - LOMAMI Fédéral : MWAMBA KONGOLO Laurent Adjoint : XII. Kasaï : (N.B : Les vides sont des postes à pourvoir)
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, n’a toujours pas réagi aux intentions de la ligue de la jeunesse de l’UDPS et du bloc de l’opposition, de descendre dans la rue demain samedi 20 mai. Cependant, le groupe de Fayulu Katumbi, Sesanga et Matata a trouvé une astuce pour contourner l’autorité urbaine. Le bloc de Lubumbashi a, pour ce faire, saisi le bureau de la Cour pénale internationale et de la Mission de l’organisation pour la Stabilisation de la RDC pour solliciter l’encadrement de leurs militants. D’après Prince Epenge relayé par les réseaux sociaux, le déploiement des agents de la CPI et de la MONUSCO permettrait, surtout pour cette cour internationale, de recenser toutes les bavures policières lors de cette activité démocratique. Ledit regroupement des leaders de l’opposition dénonce la vie chère, l’insécurité dans plusieurs coins du pays notamment, à Kinshasa ainsi que la planification de la fraude électorale. L’UDPS persiste et signe La ligue des jeunes de l’UDPS confirme également sa marche pour la journée de ce même samedi. Pour elle, il sera notamment question de soutenir les actions menées par le Chef de l’État pour la restauration de la paix et le redressement de l’économie nationale. Sans nul doute, l’autorité urbaine va annuler les deux évènements à Kinshasa en vue de maintenir l’ordre. Il sied de rappeler que l’Hôtel de ville de Kinshasa avait attendu l’opposition hier jeudi 18 mai après le report de sa marche du samedi 13 mai dernier. L’opposition ne s’était pas manifestée au jour convenu préférant reprogrammer sa marche demain samedi. C’est clairement indiqué qu’il s’agit là d’une épreuve de force entre l’autorité urbaine et cette opposition qui frise la provocation. L’opposition a préféré recourir aux éléments des casques de la Monusco pour sécuriser cette marche et aux délégués de la CPI pour le monitoring des abus qui seront enregistrés. C’est donc à dessein que le bloc de Lubumbashi n’a pas voulu obtempérer aux ordres de l’autorité urbaine. L’opposition maintient, à cet effet, le parcours préalablement fixé. Deux itinéraires sont retenus par les organisateurs : le premier partira du Rond-point Sakombi au quartier Camp Luka dans la commune de Ngaliema. Et le deuxième, du Rond-point Super Lemba. Le point de chute de ces deux itinéraires reste le Palais du Peuple. La ligue des jeunes de l’UDPS, si d’elle-même, ne décommande pas sa marche pour le même samedi, elle risque d’être dispersée comme l’opposition. On ne peut pas comprendre que les uns soient interdits et les autres autorisés. Pour jouer à l’équilibrisme, les manifestations doivent subir le même sort. Ce, étant donné que les deux manifestations politiques doivent toute chuter au Palais du Peuple. L’autorité devra éviter ce risque de confrontation. Entretemps, le bloc de l’opposition qui empruntera la bretelle de Rond-point Super Lemba, va passer devant le siège de l’UDPS. Si aucun dispositif de sécurité n’est prévu, tout peut donc arriver. Emma Muntu
*‘’Le CLC annonce une campagne de sensibilisation et de réarmement moral de toutes ses structures de base, afin de préparer notre peuple à prendre ses responsabilités, en prélude aux grandes manifestations qui seront organisées pour faire échec au chaos électoral que l’on veut à nouveau imposer au peuple congolais’’, prévient le Comité Laïc de Coordination, dans un message adressé à la nation sur la situation sécuritaire et la question électorale en RD. Congo. Nouveau cadre de concertation Voilà pourquoi, ‘’le CLC demande à la CENI de mettre en place très rapidement le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes pour la désignation d’une instance internationale crédible d’audit du fichier, selon le format ayant prévalu en 2018, et d’arrêter de contourner la question par une désignation de ses propres experts pour s’auto-certifier un fichier fortement contestable. Le CLC en appelle également à toute la classe politique de cesser avec les discours de haine, de discrimination entre congolais, de divisons ethniques et de manipulations des conflits communautaires’’, précise-t-il. Et pourtant, tout dernièrement, la CENI, sous la conduite de Denis Kadima, son Président, avait confirmé que les élections se tiendront dans le respect des délais constitutionnels, conformément au calendrier fixant la Présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales, le 20 décembre 2023. Va-t-on vers bras de fer ? Apparemment, le décor est tout entier dans les prises de position des parties prenantes. Les uns, constellés au sein de l’Union sacrée, préparent les élections. Alors que les autres, agissant en solo ou en groupe d’Opposants, préparent la contestation. D’où, pour éviter le pire, un nouveau consensus s’impose ! Mais, qui en prendrait l’initiative ? Denis Kadima est-il mieux placé pour instituer ce cadre de concertation qu’exige le CLC ? Où est Félix Tshisekedi ? Où sont les sages de l’Union africaine, de l’Onu, de l’EAC ou de la SADC ? Où sont donc passés les experts américains, européens, asiatiques ou arabes, s’ils peuvent contribuer à apaiser les esprits pour ne pas sacrifier la RD. Congo sur l’autel des intérêts égoïstes et partisans ? Le Pape François, même de loin, à partir de la Basilique Saint Pierre, à Rome, ne peut-il pas encore implorer la clémence du ciel à l’égard du processus électoral en cours en RD. Congo et du peuple congolais, lui-même ? Vivement, l’heure a sonné. Car, visiblement, demain ou après-demain, la paix ne tiendra qu’à un fil ! LPM Message du CLC sur la situation sécuritaire et la question électorale en RDC 1. Le CLC a observé un temps de silence et d’observation sur la situation globale du pays et a mis ce temps à profit pour assurer la formation de ses membres et être activement à l’écoute des préoccupations de la population. 2. La visite du Saint-Père, le Pape François, a été un moment de grande consolation, une grande opportunité qui a fixé l’attention du monde sur la situation de la RDC. Son message au monde contre les guerres de pillages de nos ressources ainsi que les massacres contre nos populations a été un réconfort et une marque de solidarité, face au sentiment d’abandon et d’injustice que ressentait notre peuple. 3. L’homélie du Saint-Père, lors de la messe célébrée à N’dolo a mis en exergue l’immense besoin de tout notre peuple à la dignité, à la justice, à un Etat véritablement de droit au service de son peuple, et qui lutte véritablement contre les antivaleurs et la corruption. S’agissant de la situation sécuritaire de notre Pays : 4. Aujourd’hui, le tableau de la situation de vie de notre peuple est sombre : une insécurité généralisée qui campe aujourd’hui dans la capitale même, à Mbakana notamment, à la suite de la montée et à la manipulation des conflits entre communautés. 5. A la situation de guerre d’agression à l’Est de notre pays s’ajoute les menaces du banditisme urbain que sont les kulunas ainsi que les exactions des taxi motos, les «wewas» qui se comportent en véritables gangs urbains, en cas d’accident, allant jusqu’à incendier des véhicules ou à les vandaliser face à la police impuissante. A cela s’ajoute, en dépit de leur caractère de menaces contre l’unité nationale, la recrudescence de discours de haine, de discrimination. Et revient en force l’arrogance d’une classe politique, qui peut changer de camps sans vergogne, en toute illégalité, rassurée de sa « réélection », forte du fait d’avoir les leviers de l’Etat en mains, et la capacité d’influencer la Céni, et de tronquer les contentieux électoraux. Quant à la situation électorale : 6. La Mission conjointe d’observation électorale CENCO-ECC a rendu public ses observations et vient encore récemment d’exiger l’audit externe du fichier électoral par des instances internationales crédibles. 7. La persistance par la Céni de rester totalement imperméables aux suggestions des parties prenantes au processus et de procéder par fait accompli, avec un audit de sa propre composition, ne pourra mener qu’à des élections chaotiques. 8. Il y a lieu de constater qu’il se plante dans le pays le même décor ayant prévalu au moment où le CLC avait dû lancer ses actions de mobilisation, afin de faire entendre l’exigence du peuple souverain lors de la tenue des élections. 9. Tout un gouvernement s’est transformé en plateforme électorale, perdant ainsi son objectif constitutionnel d’être au service exclusif du peuple congolais, qui n’est pas que composé de leurs militants. Certains membres de ce gouvernement persistent à présider leurs partis en violation flagrante de l’article 97 de la Constitution qui les oblige, pourtant, à démissionner de leurs fonctions politiques. 10.La Céni, quant à elle, est en défaut d’assurer pleinement les cadres de concertations permettant de désamorcer les tensions des plus en plus fortes qui s’annoncent, travaille dans sa tour d’ivoire et pense imposer ses chiffres d’enrôlement sans un audit sérieux du fichier électoral. Elle n’a toujours pas expliqué comment les kits électoraux se sont retrouvés dans des véhicules des tiers et comment ceux-ci ont quitté ses entrepôts pour surgir chez des tiers. Pour des kits découverts ainsi accidentellement, combien se sont volatilisés et ont permis d’avoir des enrôlements parallèles ? 11. Pour rappel, le dernier audit du Fichier, par l’OIF avait permis d’extirper du fichier électoral six millions de faux électeurs, dont neuf cent mille mineurs Face à cette situation, le temps du sursaut est venu. 12. Le CLC rappelle que les élections ne sont pas la propriété privée ni du Président de la CENI, ni du Président de la République et de son camp politique, mais bel et bien l’expression de la souveraineté du peuple. Ce peuple doit être respecté dans ses droits. Car, ayant payé au prix du sang son droit constitutionnel de désigner librement ses dirigeants ; 13.Le CLC demande à la CENI de mettre en place très rapidement le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes pour la désignation d’une instance internationale crédible d’audit du fichier, selon le format ayant prévalu en 2018, et d’arrêter de contourner la question par une désignation de ses propres experts pour s’auto-certifier un fichier fortement contestable ; 14.Le CLC en appelle à toute la classe politique de cesser avec les discours de haine, de discrimination entre congolais, de divisons ethniques et de manipulations des conflits communautaires ; 15. Le CLC annonce une campagne de sensibilisation et de réarmement moral de toutes ses structures de base, afin de préparer notre peuple à prendre ses responsabilités, en prélude aux grandes manifestations qui seront organisées pour faire échec au chaos électoral que l’on veut à nouveau imposer au peuple congolais ; 16.Le CLC demande au peuple congolais de ne pas céder au découragement, ni à la fatalité. L’heure de bannir la peur et de se prendre en charge est arrivée. Nulle personne, quelle que soit la fonction occupée dans notre pays, ne pourra à nouveau usurper le droit souverain du peuple à désigner ses dirigeants, ni à truquer les résultats. Que le Très-Haut bénisse le Peuple congolais. Fait à Kinshasa, le 18 mai 2023 Le Comité laïc de Coordination
La mission d'observation électorale citoyenne, en sigle (MOE–C) a, dans un communiqué, annoncé le début, incessamment, d’une grande série de formations des formateurs nationaux à Kinshasa ainsi celle de 75.000 observateurs à court terme. Cette nouvelle intervient en effet, alors que la CENI a mis en place depuis lundi 15 mai 2023, une équipe pouvant débuter avec les travaux de recrutement des prosateurs nationaux et internationaux devant entreprendre l’audit externe du fichier électoral. La Mission d'Observation Electorale-Citoyenne mise en place par la Nouvelle Société Civile Congolaise et alliés, après avoir déployés sur fonds de contribution locale 225 observateurs à long terme sur les trois aires opérationnelles de l'opération d'identification et enregistrements des électeurs en RDC et le suivi de l'audit interne de la CENI, précise qu’elle rendra public son rapport d’observation mardi 23 mai 2023. Par ailleurs, la MOE-C confirme son action du lancement dans un bref délai, d’une série de formations en cascade à l'attention des formateurs nationaux à Kinshasa, qui seront répartis et déployés sur l'ensemble du pays. Pour y parvenir, elle note que les missions d'exploration seront déployées sur terrain à travers le pays pour études de faisabilité. En attendant, la MOE-C attire l'attention de la CENI pour plus de transparence dans le choix du cabinet mixte de l'audit externe du fichier électoral, gage de la création des conditions de confiance pour toutes les parties prenantes au processus électoral en cours. Il y a lieu de signaler que la MOE-C, mission d'observation électorale citoyenne, en sigle, dans laquelle se trouve la Nouvelle société civile congolaise, en sigle NSCC est une structure de la société civile qui réunit tout un réseau national d’au moins 800 Organisations non gouvernementales (ONG) sans but lucratif et apolitiques en République démocratique du Congo. Il s’agit de : Nouvelle Société Civile Congolaise, Forum pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance, Communauté Presbytérienne de Kinshasa, Eglise Méthodistes Unies, Union Nationale des Chercheurs du Congo, Association d'Aide et de Protection des Personnes Vulnérables, Réseau pour la Réforme du Système de Sécurité, Union des Jeunes cadets, la Promotion et la Vulgarisation Association de l'Entraide pour le Développement Intégral, Action pour le Développement des lois et Droits Humains en Milieu Rural, Association Ensemble pour Tous, Association pour la Promotion Sociale et le Développement Intégral, Réseau des Femmes de Foi et Front Congolais pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale de la RDC etc. Fidel Songo
La Centrale électorale de la République démocratique du Congo a rendu public dans un communiqué, hier lundi 15 mai, les profils de 5 experts nationaux et internationaux qu’elle a sélectionnés dans le cadre de l’audit externe du fichier électoral. Ils devront, à cet effet, constituer une mission mixte d'audit externe du fichier électoral, conformément au calendrier de la CENI publié le 26 novembre 2022. Cette équipe dispose de 5 jours pour rendre son rapport. Pour la CENI, l’audit externe du fichier n’est pas une obligation légale mais relève de bonnes pratiques. Il s'agit d’un Sud-africain et d’un Malawite et de 3 Congolais. Janet Love pour l’Afrique du Sud, membre du parlement en 1994 lors des premiers scrutins démocratiques d'après l’apartheid. Muhabi Lufu Chisi du Malawi est détenteur d’un diplôme Postuniversitaire en Sciences avec spécialisation en informatique et statistiques. En ce qui concerne les trois Congolais : Joseph Topangu est diplômé en Géologie et Minéralogie de l’Université de Lubumbashi, Kabata Kabata Kabamba est docteur en Sciences, spécialité Géographie Economique et Sociale de l’Université de Liège en Belgique et enfin, Vianney Nzanzu Tawite, détenteur d’une licence en Economie Mathématique de l’Université de Kinshasa. Entretemps, les quatre leaders de l’opposition du bloc de Lubumbashi, Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata, exigent l’audit du fichier par un cabinet international. Dans une déclaration commune qu’ils ont signée hier lundi 15 mai, ils font savoir que les auteurs de cette forfaiture qui constitue un coup dur à la démocratie et une menace à la paix dans notre pays en porteront toute la responsabilité devant l’histoire, avant de rappeler que le processus électoral appartient au peuple congolais et concerne toutes les parties prenantes aux élections et que la CENI n’en doit pas prendre le monopole. Et d’indiquer en parlant de la CENI : «Elle doit mener à bien et en toute régularité, les activités nécessaires à l’organisation d’élections crédibles, gage de la paix et de la cohésion nationale. Elle est donc tenue d’être impartiale et d’impliquer tous les acteurs concernés, ceux des partis politiques et de la société civile”. Pour le quatuor, concernant le fichier électoral, ce dernier étant un élément essentiel du processus électoral, doit être le plus fiable possible. Ils ajoutent que la garantie de sa fiabilité exige sa vérification, son contrôle et son audit par une organisation dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées afin de rassurer le peuple et toutes les parties prenantes. “Le processus électoral étant l’affaire du peuple congolais, le régime au pouvoir et la CENI ne peuvent ni ne doivent aller contre ce principe et empêcher l’audit indépendant du fichier électoral”, conclut le communiqué. Emma Muntu
La mission d’observation Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO)- Église du Christ au Congo (ECC) a fini par rendre public lundi 15 mai 2023, son rapport final sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs en République démocratique du Congo. Les prélats catholiques et protestants ont soulevé les points forts pour le travail déjà réalisé et les points faibles à améliorer dans l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. La CENCO et l’ECC félicitent la CENI pour avoir publié le calendrier électoral et prorogé la période de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans toutes les aires opérationnelles. Cependant, en ce qui concerne les points à améliorer, cette mission d’observation de ces deux confessions religieuses déplore la circulation des matériels électoraux sensibles entre les mains des individus n’en ayant pas qualité ou encore l’absence de la publication des statistiques des enrôlés pour toutes les aires opérationnelles. Recommandations de la CENCO et l’ECC Les deux regroupements religieux recommandent, entre autres, au gouvernement de publier le plan de décaissement des fonds alloués aux opérations électorales afin de rassurer le public de la tenue des élections à la date prévue et de prendre toutes ses responsabilités afin que les compatriotes qui sont affectés par l’insécurité, en particulier dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Maï-Ndombe, aient la possibilité de voter leurs dirigeants lors des scrutins attendus. A la CENI de convoquer, en toute urgence, un cadre de concertation autour des problèmes majeurs qui entourent le fichier électoral ; de renvoyer les réponses du formulaire lui soumit par la MOE CENCO-ECC ; de s’en tenir au principe de l’audit du fichier électoral par un organisme international indépendant avec obligation que ce dernier d’associer quelques experts nationaux, dans les délais convenables et ; de publier les statistiques des enrôlés par circonscription et par centre d’inscription pour permettre au public d’avoir la traçabilité sur toutes les personnes inscrites sur leurs listes électorales respectives. Aux partis politiques et regroupements politiques, de recruter, former, faire accréditer leurs témoins et les déployer partout où se déroulent les opérations électorales afin de contribuer à leur transparence et de continuer à sensibiliser les leurs à s’approprier le processus électoral par l’éducation civique afin d’en garantir la légitimité. Pour terminer, la CENCO-ECC invite les partenaires techniques et financiers d’accompagner les initiatives de paix afin de permettre à tous les Congolais de participer au processus électoral et de contribuer à faciliter le travail des Missions d’observation électorale dont la surveillance est capitale pour la crédibilité. Emma Muntu
C’est à l’étape de Kikwit que l’Autorité Morale du MSC, Laurent Batumona, a lancé le cri ‘’2023 100% Fatshi béton’’. Comme les applaudissements ne paient pas l’impôt, il a bénéficié d’un tonnerre d’acclamations. A sa deuxième étape de sa tournée de dynamisation de sa base dans l’ouest de la RDC, il a lancé un vibrant appel à l’unité du peuple congolais, ainsi qu’à tous ceux qui veulent s’installer à n’importe quel coin du pays pour entreprendre ses activités. ‘’J’ai reçu la communauté kasaïenne qui m’a témoigné l’hospitalité de la population de Kikwit. Elle se sent chez elle et vaque à ses préoccupations dans la paix. C’est l’une des luttes que mène le Président Fatshi’’. Les élections arrivent, a-t-il rassuré à la population venue nombreuse écouter la voix du leader qui dit la vérité. Il a évoqué trois points essentiels : «Election, lutte contre les érosions, l’électrification et la paix». L’Autorité Morale du MSC parcourt les provinces depuis début février. Ces visites de terrain lui permettent de construire son personnage politique et permettre à Félix Tshisekedi d’accéder à son deuxième mandat. Une manière pour lui de baliser le chemin de celui qui compte parachever son programme de développement et de prendre de nouveaux engagements avec la population. Rendant hommage à la foule venue nombreuse l’écouter et à toutes les notoriétés de Kikwit et pour l’accueil lui réservé, Laurent Batumona, du haut de sa tribune, a expliqué l’objectif primordial de sa tournée à Kikwit. D’abord, les élections qui seront organisées dans six mois. ‘’Pour 2023, nous avons besoin de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Si vous voulez que la vie s’améliore, que l’on reconstruise ce pays, que nous ayons des infrastructures de base dans tous les territoires de Kikwit, nous avons besoin de ce Papa qui est un fils de père et mère de la RDC’’, a-t-il dit d’entrée de jeu. Il a fait voir l’électrification publique de Kikwit que les prédécesseurs de Fatshi n’ont pas pu réaliser alors qu’ils ont été au pouvoir plus d’années que le Président Félix Tshisekedi. Cet éclairage public, rappelle-t-il, est le fruit de parmi tant d’autres promesses faites à son temps. ‘’C’est une preuve de pièce contre pièce des promesses de Fatshi’’. Ouvrir une nouvelle page des engagements socio-économiques à grand renfort d’inaugurations des infrastructures hospitalières, routières et, la restauration de la paix, Laurent Batumona a rassuré la main sur le cœur que les transformateurs seront posés à Bulungu, Gungu, Bagata et idiofa pour ne citer que ces territoires. Il a encouragé la population de Kikwit sur la lutte contre les têtes des érosions : ‘’Nous allons porter votre voix à l’Office de Voirie et drainage, à l’Office des routes et au Ministère des infrastructures pour une intervention rapide’’. Il a rappelé par la même occasion à propos de l’insécurité que depuis son accession au pouvoir, le 24 janvier 2019, le Chef de l’Etat travaille pour la paix : ‘’Nous voulons la paix, rien que la paix pour construire notre pays avec la volonté politique, les actions et œuvres affichées par le Président de la République. Nous sommes tous les enfants d’un seul Chef, Félix Tshisekedi. Eviter ce qui est arrivé à Kwamouth, Maluku et ailleurs. Que vous soyez Muluba, Mupende, de Bagata et de partout nous restons fils de ce pays’’. C’est l’appel vibrant et un message solide qui a mis les enfants de Kikwit d’accord. Plus loin dans son message, maitrisant les époques et des élections, il a insisté sur le calendrier électoral de la Céni pour favoriser l’élection de Fatshi et des candidats députés provinciaux et nationaux de l’AMSC, AAPCO, AE. Pour mieux cerner les méandres de son appel, il a lancé ce qui suit : ‘’Peuple de Kikwit, le 20 décembre 2023, nous serons, selon la Céni, appelé à aller au vote et nous vous appelons à une responsabilité parce que nous avons besoin d’une majorité parlementaire à donner à Félix Tshisekedi, pour son deuxième mandat que nous vous demandons de lui accorder. C’est pourquoi, avec mon Parti, le Mouvement de Solidarité pour le Changement, nous irons aux élections avec trois plateformes, à savoir : l’Alliance du Mouvement de Solidarité pour le Changement, AMSC ; l’Alliance des Acteurs Politiques pour le Changement du Congo, AAPCO, et Alliance et Action pour un Etat de droit, AE ainsi que les autres Alliés. Nous travaillons pour que Fatshi obtienne la majorité parlementaire’’, soutient l’Autorité Morale du MSC. C’est à l’issue de cet appel qu’il a présenté, devant plus de 300 partis politiques, Associations culturelles, Chefs traditionnels et aux populations présentes au meeting, sous leurs acclamations, les candidats à la députation nationale et à la députation provinciale pour les prochaines joutes électorales. «Cela n’a rien à voir avec une tournée électorale», rétorque Peter Tshibangu, son chargé de communication face aux détracteurs qui voient dans ce marathon politique de Batumona, une sorte de pré-campagne, alors que se profilent les élections prévues en 2023. La Pros.
A six mois des élections programmées par la Ceni, l’Honorable Laurent Batumona, l’Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), a convoqué une réunion stratégique avec les Hauts cadres du MSC/Grand Katanga, le vendredi 12 mai dernier à Kinshasa, en droite ligne des préparatifs pour la victoire électorale de 2023. En introduction, il a attiré l’attention de l’assistance sur le moment crucial des élections qui pointent à l’horizon. ‘‘Le MSC ne doit pas allé à ce scrutin en ordre dispersé. Soyons unis pour nous rassurer du maximum des sièges dans la circonscription électorale du Grand Katanga’’. Le Président Fédéral, Florent Muyumba, et le président interfédéral Cléophas Nyembo ont rassuré l’Autorité Morale du MSC qu’ils vont travailler pour ramener les gros poissons dans la grande famille du MSC pour une majorité écrasante. Unis dans un programme électoral commun, le Président fédéral du Grand Katanga et celui de l’interfédéral se sont présentés lors de la réunion stratégique avec un moral déterminant. Dans la préparation électorale, la lutte contre la crise, la défense de la démocratie, l’action contre les antivaleurs ont été à l’ordre du jour. Florent Muyumba et Cléophas Nyembo ont fait deux heures et demie à vol d’oiseau depuis la ville de Lubumbashi, au Grand Katanga, pour assister à une réunion stratégique à Kinshasa, la capitale de la RDC. Convoqué par l’Honorable Laurent Batumona à six mois des élections et à l’heure où la présidentielle de 2023 constitue le prochain horizon, la grande famille du MSC, soutient son Autorité Morale, doit demeurer unie et qu’il est singulièrement opportun de rassembler tous les fils et filles membres du MSC de demeurer ensemble, de ne pas aller en ordre disperser à ce challenge électorale de 2023 afin de remporter le maximum des sièges dans cette circonscription électorale du Grand Katanga. Evaluer avec exactitude le nombre de candidats qui incarneront la victoire finale pour ne pas être surpris par les résultats, dans six mois, c’est impossible. Officiellement, les candidats potentiels sont en piste. Le MSC est en train de s’organiser pour pêcher les gros poissons qui nous amèneront à une majorité écrasante au Parlement et aux l’Assemblées provinciales. En plus, l’Autorité Morale du MSC et ses invités ont analysé ensemble la situation globale du grand Katanga du point de vue de l’organisation, les difficultés rencontrées et de savoir, aussi, ce que vaut les biens du Parti. Le Président du parti a réaffirmé, devant les Hauts Cadres du grand Katanga, sa volonté de transformer et de consolider les structures du MSC. Ensuite, il a indiqué que les activités du parti pour le moment se sont articulées autour de grands axes qui se déclinent de la façon suivante : La période avant les élections présidentielle 2023, législatives nationales et provinciales avec comme activités majeures l’organisation à la base, la présentation des candidats, le dépôt des candidatures à la commission électorale nationale indépendante. Le Président fédéral du grand Katanga a endossé l’appel du Président du parti à tous les cadres à taire leurs divergences et à se mettre à la tâche, dans un esprit d’équipe, pour se consacrer ensemble au rayonnement du Mouvement de Solidarité pour le Changement. La Pros.
Les quatre leaders de l’opposition, Matata Ponyo, Katumbi Chapwe, Fayulu Madidi et Sesanga avaient décidé de reporter la date de leur manifestation au samedi 20 mai prochain. Ils considèrent ce report comme une manière d’éviter le piège du pouvoir en place qui évoque des contraintes sécuritaires dans la ville. «On évoque l’insécurité comme mobile de ce report dans cette ville où nous avons vu, il y a moins d’une semaine, la majorité, le pouvoir organiser une activité grandiose sans qu’il n’y ait un quelconque incident pouvant attester aujourd’hui qu’il y a des tensions dans la ville. Nous tenons à rappeler que toutes les marches qui ont été organisées par l’opposition ces derniers mois n’ont donné lieu à aucun incident de la part de ces organisateurs. Face à cette situation, nous avons maintenu donc la marche qui devait se dérouler demain samedi 13, mais conscients et tant à l’écoute de nos bases politiques qui disent de ne pas verser dans le piège de l’apologie de la violence où le pouvoir veut nous amener, à savoir : on interdit les marches, on réprime et on va tuer les citoyens et ainsi démobiliser pour chanter que l’opposition n’est pas là … en toute responsabilité, nous avons décidé de notre propre chef et nous n’accepterons pas un nouveau dicta de la part de l’autorité urbaine, que la marche va se dérouler le samedi prochain, c'est-à-dire, à la date du 20 mai ici à Kinshasa», a indiqué le Président de l’Envol, Delly Sesanga qui restituait la décision du présidium. L’opposition a aussi déploré le comportement de l’hôtel de ville de Kinshasa, autorité urbaine qui, selon elle, avait été informée de ladite marche depuis le mois d’avril et est restée silencieuse, sans donner des nouvelles, jusqu’à ce qu’une nouvelle lettre la saisissant de cette marche lui ait été communiquée en date du 8 mai, consécutivement à la lettre précédente qui lui avait été signifiée depuis le 27 avril de cette année. L’opposition constate avec regret que ‘’l’autorité urbaine n’a pas rompu la tradition que nous avons tous combattue pendant des années, c'est-à-dire, l’arbitraire, alors que nous avons un régime d’information et non pas un régime d’autorisation. L’autorité urbaine, comme ses prédécesseurs, se saisie de cette position pour interdire la marche et proposer des dates qui ne sont pas celles des organisateurs’’. Néanmoins, l’opposition dit être au courant des envies de l’autorité urbaine en repoussant leur marche. Elle souligne que l’hôtel de ville est guidée par la volonté de rompre l’élan de mobilisation constaté et l’effervescence dans la ville, d’une population meurtrie, qui veut manifester contre la vie chère, contre l’insécurité grandissante et contre un processus électoral chaotique et frauduleux. Déjà, une lettre a été introduite le même vendredi auprès de l’autorité urbaine pour signaler le report de la marche au 20 mai prochain, en lieu et place de jeudi 18 mai tel que voulu par l’Hôtel de Ville. Fidel Songo