Lors d’un speech, Kabuya, trait tiré sur le visage…
Augustin Kabuya devant les combattants (Photo d’archives)
Ainsi, peut-on comprendre l’appel de M. Augustin KabuyaTshilumba lancé aux combattants pour le rendez-vous de ce samedi 29 avril 2023 au Stade de Martyrs de la Pentecôte. Dans un communiqué, il ne se fait prier pour battre le rappel des troupes. Déjà, toute la semaine et, même, ces trois ou quatre derniers jours, les préparatifs ont été au top. A l’Udps, l’Union sacrée, cette méga plateforme de soutien aux actions de Félix Tshisekedi, demeure le vrai rempart grâce auquel il faudrait miser, s’il faut lui permettre, le moment venu, de rempiler. D’où, la nécessité de donner le bel exemple et en démontrant que depuis des temps immémoriaux, de par son histoire et celle des esprits d’Etienne Tshisekedi et de tous les Fondateurs encore vivants, l’Udps est une fourmilière capable de drainer des grappes humaines dont les dépendances de ce Stade de Martyrs, le plus grand que compte le pays en termes de capacité, 80.000 places, n’auraient que du mal à contenir. Dès les premières heures, à 9 heures précises, les combattants sont appelés à prendre leurs quartiers avant quiconque, indique le communiqué, ci-dessous.
All Stories
Contrairement à ce que pensent certains congolais sur Adolphe Muzito qu’ils prennent, les uns, pour désormais l’ennemi juré de Martin Fayulu et de ses co-participants au Conclave de Lubumbashi, et les autres, pour l’adversaire solitaire de signataire de la charte de l’Union Sacrée, l’autorité de référence du Nouvel Elan est plutôt à l’heure actuelle l’ennemi de trois choses : le Rwanda, la Pauvreté qui n’arrête d’élire domicile en République Démocratique du Congo et le Chômage qui continue à prévaloir parmi les jeunes congolais.
Au sujet du Rwanda, son premier adversaire, l’homme à la tête du Nouvel Elan est à l’heure actuelle en train de concentrer ses préoccupations sur les frontières orientales de la République Démocratique du Congo qu’il constate ouvertes, à la merci des agresseurs qui trouvent l’occasion de continuer avec leurs incursions. Voilà donc ce qui justifie sa priorisation des moyens à mettre en place pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC.
‘’Les Rwandais nous font des choses parce qu’ils ont réussi à nous infiltrer, et cela, depuis 1996’’, constat d’Adolphe Muzito qui propose avant toutes choses la guerre au Rwanda.
C’est ce qu’il confirme dans les lignes qui suivent : ‘’Ce n’est qu’après la guerre, nous pourrons négocier avec les vrais partenaires qui ne sont autres que ces multinationales qui profitent de cette situation pour prendre frauduleusement nos minerais’’.
Pour que soit menée à bonne fin cette guerre qu’il veut coûte que coûte contre le pays de Paul Kagame, l’ex-Premier-Ministre congolais priorise deux choses : La souveraineté militaire et sécuritaire, d’un côté, et de l’autre, son équivalent monétaire.
A en croire ce guerrier sans être warriors comme les autres, la souveraineté militaire et sécuritaire donnera à la RDC la latitude de mieux défendre l’intégrité de son territoire national, alors que la souveraineté monétaire permettra au pays de financer toutes ces guerres qu’on lui oppose. ‘’Cette monnaie aujourd’hui ne remplit pas ses fonctions traditionnelles ; elle n’est pas un bon intermédiaire d’échange à cause de son instabilité ; elle n’est pas non plus une réserve des valeurs’’, a-t-il explicité en bon économiste avant d’attaquer la Pauvreté, qui constitue son deuxième ennemi, par ses cornes.
D’après Adolphe Muzito, la Pauvreté qui sévit en République Démocratique du Congo a fait de cette dernière l’un des cinq pays les plus malheureux au monde. Foi sur ses propos, ‘’près d’une personne en situation d’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne vit en République Démocratique du Congo’’.
Voilà ce qui justifie le fait pour Adolphe Muzito de ranger, parmi ses adversaires de taille, la Pauvreté.
Comme il n’y a pas Pauvreté sans Chômage, sa lutte contre ce dernier dinosaure va dans le même ordre d’idée.
‘’Aujourd’hui, fait-il remarquer, le taux de chômage en République Démocratique du Congo tourne autour de 75%’’…et sur un horizon de dix ans, nous aurons une affaire de 30 millions de jeunes congolais qui iront au chômage’’, a-t-il révélé.
Voilà pourquoi, pour inverser la tendance, cet homme plein de nouvel élan propose que soient reformé le secteur agricole, redynamisé le tissu industriel et le réseau bancaire, fortifié le marché intérieur, intégrée dans les sources d’emploi une partie du secteur tertiaire. Voilà donc les trois adversaires d’Adolphe Muzito en ce temps qui court : les Rwanda, la Pauvreté et le Chômage.
Donc, ceux qui comptaient parmi ses adversaires les participants au Conclave de Lubumbashi ou les signataires de la Charte de l’Union Sacrée ont réfléchi à côté.
Saint-Germain Ebengo
«Un parti politique, dit Paul Kapita Shabangi, l’un des treize fondateurs historiques de l’UDPS encore en vie, est une université de la vie. Université de la vie parce que le parti politique initie aux valeurs universelles de la vie et sens de l’exercice du pouvoir politique, en ce que la politique est l’activité suprême de toute société organisée, tant il est vrai que la vie et le devenir de tout un peuple en dépendent ».
De ce point de vue, un parti politique est un lieu où doivent se développer les vertus de camaraderie, de tolérance, de respect de l’autre, du sens du bien commun, du dialogue, des choses et de l’ordre établi pour éviter l’anarchie et l’arbitraire, de l’abnégation pour promouvoir l’intérêt général et le sens de l’engagement pour combattre toute apologie de la haine, de la division, de l’exclusion, de la stigmatisation, de la corruption, etc.
Curieusement, les Combattants de l’UDPS en général et de l’UDPS/Tshisekedi en particulier, après avoir consacré autant d’années de leur combat politique à dénoncer et à combattre les antivaleurs érigées en mode de gestion par les régimes précédent, ceux de l’UDPS/Tshisekedi, ironie du sort, s’érigent en chantres de l’apologie de tout ce qu’ils avaient dénoncé et condamné pendant leur lutte : haine, division, exclusion, stigmatisation, corruption. Pire encore, nouveaux adeptes de la féodalité et de la nouvelle chosification des combattants, ils viennent d’inventer la doctrine de «TOSA OBIKA ».
Cette nouvelle doctrine qui jette l’opprobre sur la grande famille de l’UDPS est une invention propre à l’actuel Secrétaire Général Augustin Kabuya Tshilumba qui en est, en même temps, le gourou incontesté. N’ayant pas vécu à l’époque médiévale, néanmoins, le Gourou du « TOSA OBIKA » en a copié les méthodes et adopté l’attitude de Seigneur féodal vassalisant ainsi les membres du Parti.
En véritable Seigneur féodal, le gourou de la nouvelle secte « Tosa Obika» a, au cours d’une récente réunion politique aux allures rocambolesques, rassemblé tous ses adeptes, en commençant par les ministres, les députés tant nationaux que provinciaux en passant par les mandataires publics, les bourgmestres et les administrateurs de territoire présents à Kinshasa, et, nostalgique des méthodes dictatoriales, caporalistes et paternalistes du MPR, ex-Parti-Etat, il a, dans une rhétorique truffée de félonie et des faux aveux, rappelé à son auditoire l’obligation qu’ils avaient à rester fidèles et reconnaissants à sa magnanimité qui leur a procuré gîtes et couverts assurant précairement leur survie.
A cette occasion, il a demandé à ses adeptes dociles et aveugles d’être ses farouches défenseurs dans l’opinion à la suite de la réprobation générale contre ses actes inadmissibles commis dans l’exercice de ses fonctions et dont il est, semble-t-il, victime au motif qu’il aurait vendu des postes à des non-combattants de l’UDPS/Tshisekedi.
Paradoxalement, l’homme du « Tosa Obika » ne prêche pas par l’exemple – et le bon – en ce qui concerne la réconciliation et la réunification de toutes les tendances et sensibilités de l’UDPS. Déjà en 2020, le tristement célèbre tandem Kabund-Kabuya avait saboté purement et simplement les instructions données à Feu Jean Mutombo Tshimungu par la Haute Autorité Politique de Référence du Parti quant à ce.
Dernièrement au cours de la séance de travail de l’Hôtel Kampo entre la tendance UDPS/Tshisekedi et le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi, le tout-puissant Secrétaire Général Augustin Kabuya Tshilumba avait catégoriquement rejeté toute idée de réconciliation et de réunification malgré le mot d’ordre maintes fois répété par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de tenir le Conclave de l’unité, de la réconciliation et de la refondation de l’UDPS dans les différentes audiences accordées aux anciens de l’UDPS Originelle, toutes catégories confondues.
Par rapport à cette rébellion qui ne dit pas son nom, les observateurs s’interrogent sur la validité et la valeur de sa nouvelle doctrine de « Tosa Obika » actuellement à la mode à l’UDPS/Tshisekedi. N’est-elle pas à géométrie variable ? Car, cette doctrine avilissante et humiliante contraire à la social-démocratie doit, au moins, être « observée » scrupuleusement par tous les cadres inférieurs au moment où lui-même, son géniteur, refuse de se l’appliquer quand il s’agit des ordres venant de la Haute Autorité Politique de Référence du Parti.
Par contre, les cadres de l’UDPS/Tshisekedi s’étonnent d’apprendre que leur Secrétaire Général prêche la cohésion, la tolérance, l’amour mutuel et la solidarité à l’Union Sacrée de la Nation où il siège à son Présidium. Or, il est considéré, à juste titre, comme le champion de la division, de la stigmatisation des Balubas qui le combattraient, de la haine et de l’exclusion, des vices contraires aux vertus de tolérance, de dialogue et de cohésion prônées au sein de la grande famille de l’UDPS depuis sa création le 15 février 1982.
Cette fois-ci, on se demande si le gourou de « Tosa Obika » va s’entêter pour torpiller, de nouveau, la mission de réconciliation et de réunification confiée aux Quatre Fondateurs Historiques encore en vie par la Haute Autorité Politique de Référence du Parti. That is the question.
Fait à Kinshasa, le 26 avril 2023
Felly FWAMBA MUBALAMATE
Coordonnateur National du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI
Secrétaire National honoraire chargé de la Communication, des Infos et des Médias de l’UDPS/TSHISEKEDI
Plus de 500 membres de la Fondation Keynes Israël Mbwamayama ont adhéré à l’Alliance du Mouvement de Solidarité pour le Changement, AMSC. Ce, après la signature d’un accord de partenariat. La cérémonie de ce protocole d’accord s’est déroulée à Masina, à Kinshasa, le 22 avril 2023. A travers leur accord, les deux parties se proposent notamment, d’accompagner les actions du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, en plus de ses actions sociales. Dans son adresse, l’Autorité morale du Mouvement de solidarité pour le changement (MSC), Laurent Batumona a exprimé la volonté du chef de l’Etat d’organiser les élections en 2023. Il a également planché sur la cohabitation entre les communautés, l’éducation de base, les infrastructures de base, l’appel des jeunes à servir sous le drapeau. Pour Israël Keynes : «Notre Fondation a trouvé un correspondant dans le chef de celui de l’Autorité Morale du MSC qui bataille pour les droits et dignité humaine en pratiquant la solidarité comme valeur et vertu pour exprimer l’amour’’, a-t-il déclaré. Laurent Batumona a présenté Keynes Israel comme prétendant candidat à la députation provinciale. Les nouveaux adhérents ont été accueillis, samedi 22 avril 2023.
L’autorité Morale de l’AMSC a reçu l’adhésion de plus de 500 membres de cette fondation avec à sa tête son fondateur, Keynes Israël Mwamayama, Ingénieur Géomètre Topographe et prétendant candidat à la députation provincial dans la circonscription électoral de Masina.
La liste de candidats, potentiels ou déclarés, en vue de la députation provinciale de décembre 2023 ne cesse de s'allonger avec de nouveaux adhérents à l’Alliance du Mouvement de Solidarité pour le Changement, AMSC, parti cher à Laurent Batumona.
Cet accord de partenariat vise à mettre à la disposition de l’AMSC leurs œuvres, l’expérience politique et sociale, d’une part et, de l’autre, les membres de la Fondation. De même que toute l’expertise intervenant dans le processus électoral. L’AMSC et la Fondation Keynes Mbwamayama se sont engagées à mettre en commun leurs efforts et notoriétés afin de promouvoir les valeurs de la démocratie. Ils se sont, en outre, convenus d’accompagner l’AMSC à travers la vision de Laurent Batumona qui consiste à travailler dans la solidarité pour le changement afin de bâtir un Congo nouveau, de lutter contre la pauvreté et de faire de la nation congolaise un pays à développer pour le bien-être de la population ; combattre les antivaleurs. Dans cet accompagnement, la Fondation a souscrit d’œuvrer sous le label de l’AMSC dans le but de soutenir les actions sociales de son Autorité Morale. Aussi, ils se sont engagés solennellement à fédérer leurs idéaux afin de préparer les échéances électorales sous la coordination de l’AMSC. Selon Israël Mbwamayama, ‘’Nous ne nous sommes pas retrouvés dans les idéaux d’ailleurs. C’est pour cela que nous nous engageons au MSC. Nous avons conscience de l’enjeu et sommes persuadés que la lutte dans laquelle ma Fondation s’engage est de suivre les instructions de Laurent Batumona dans sa vision électorale’’.
Cette signature de partenariat, qui a eu lieu au siège de cette Fondation, a connu une ambiance déterminante. Des centaines de membres et personnalités ont signé leur fiche d'adhésion à l’AMSC.
Avec la montée en puissance de l’AMSC et la pénétration croissante de ce regroupement politique à travers la RDC, il y a lieu de s’attendre à un raz-de-marée. Il faut noter que les demandes d’adhésion ont considérablement augmenté ces dernières années. Cette croissance est due au dynamisme et l’esprit managérial de son leader, Laurent Batumona, porteur d’opportunités sociales notamment, en matière de création d’emplois pour les jeunes générations afin d’y répondre au développement d’un climat favorable pour le bien-être de la population. L’AMSC se mobilise pour renforcer les capacités de mobilisation des membres pour une victoire aux élections.
La Pros.
Trois forces se sont réunies notamment, le MSC, AJDCI et le CPC pour signer un partenariat politique afin de cheminer ensemble vers les élections. ‘’Je connais la volonté de la jeunesse, son courage et son sang chaud. Nous allons marcher ensemble pour la victoire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, notre seul candidat à l’élection présidentielle’’, a déclaré Laurent Batumona. Selon lui, les jeunes qui se sont enrôlés mettent leur espoir dans les actions sociales du Président de Fatshi et ils ne seront pas déçus. Les deux Ong vont désormais porter le label du MSC. Cette cérémonie de signature de partenariat, que l’Autorité Morale du MSC Laurent Batumona a jugé très intéressante entre les deux dirigeants de AJDCI et CPC à Kinshasa, est susceptible de créer assurance et espoir parmi les candidats déjà déclarés ou potentiels à une adhésion au MSC.
Le samedi 22 avril 2023, au siège des Forces Politiques et Sociales Alliées à l’UDPS, deux organisations non gouvernementales ont intégré le Mouvement de Solidarité pour le Changement du Chairman Laurent Batumona Kandi Kham. Il s’agit de l’Action des Jeunes pour le développement communautaire intégré, AJDCI en sigle, du Président Me Dody Kibikonda Muthil et Le Consolateur du Peuple Congolais, CPC en sigle, du Président Neville Liande. Les parties se sont engagées à mettre en commun leurs efforts et notoriétés pour promouvoir les valeurs de la démocratie. Ils se sont convenus d’accompagner le MSC à travers la vision de Laurent Batumona, celle de lutter contre la pauvreté et de faire de notre nation un Pays développé à l’horizon 2030. Dans cet accompagnement, AJDCI et CPC ont souscrit d’œuvrer sous le label du MSC dans le but de soutenir les actions de son Autorité Morale. Aussi, ils se sont engagés solennellement à fédérer leurs idéaux pour préparer les échéances électorales sous la coordination du MSC.
Pour l’honorable Batumona, ‘‘trois forces se sont réunies notamment, le MSC, l’AJDCI et le CPC pour signer un partenariat politique afin de marcher ensemble parce que dans presque six mois nous irons aux élections’’. Et de poursuivre : ‘’Je connais la volonté de la jeunesse, son courage et son sang chaud. Nous allons marcher ensemble pour la victoire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, notre seul candidat à l’élection présidentielle. Nous avons l’espoir que les jeunes qui se sont enrôlés mettront leur espoir dans les actions sociales du Président Fatshi’’. Il a, ensuite, donné le message de travailler sur le terrain pour que le moment venu ils aient plus de députés à l’Assemblée Nationale et Provinciale pour que ‘‘nous ayons une majorité confortable’’. La signature du contrat de partenariat avec le MSC consiste à un développement communautaire à Kinshasa et à l’intérieur, au niveau de la base.
Pourquoi l’AJDCI et le CPC ont-ils rejoint le MSC?
Le Président Dody Kibikonda Muthil, de l’Action des Jeunes pour le Développement Communautaire Intégré (AJDCI), a déclaré que l'inclusion de son association au MSC "l'aiderait à développer des liens plus étroits avec le MSC, lui ouvrant ainsi de nouveaux horizons en dehors de la sphère de son influence associative". Il a indiqué que cette adhésion au MSC constitue "un tournant politique majeur" pour son Ong. ‘’Je remarque que Laurent Batumona a un mémoire de 500 giga. La signature du contrat de partenariat avec le MSC consiste à un développement communautaire au niveau de base à Kinshasa, de même qu’à l’intérieur au niveau de la base. Il nous donne l’opportunité d’aligner des candidats pour le compte du MSC’’, a-t-il soutenu.
Il explique cette démarche par le désir de ses membres à "s’ouvrir et s’adhérer à un autre espace politique comme celui du MSC, porteur d’un avenir radieux ; avec à la clé de nouvelles opportunités pour nos jeunes par rapport à ce partenariat que son Ong pourra tirer profit."
Neville Liande, Président de Consolateur du Peuple Congolais (CPC) : ‘‘Nous avons cherché un Consolateur. Nous avons trouvé un vrai consolateur. C’est Laurent Batumona. Je remets CPC comme un symbole. Désormais, nous dépendront de ses instructions’’, a dit Neville Liande. Selon lui, c’est une plus grande ouverture que ce soit sur les questions politiques, sociales et sans aucun doute aussi je pense que sur les questions d’influence. C’est une façon peut-être d’avoir un poids en termes de partenaires pour les échéances électorales, conclut Neville Liande.
La Pros.
Après la séance extraordinaire du vendredi 21 avril 2023, les Forces Politiques et Sociales Alliées à l’UDPS ont résolu de passer à une autre étape, celle de prendre des décisions historiques. Pas de négociation avec le M23 ; appel aux sanctions exemplaires contre Kagame…En effet, sous la férule du Coordonnateur Général, Laurent Batumona, les FPAU condamnent dans les termes les plus vifs les propos de Paul Kagame justifiant la guerre dans l’Est de la RDC pour récupérer des terres rwandaises qui se trouveraient sur le territoire congolais. Elles réaffirment leur soutien en faveur de la récente prise de position du Président de la République au sujet de ‘‘Négociations avec le M23’’. Dans cette déclaration lue par son Coordonnateur Général, les FPAU tapent du poing sur la table et condamnent avec force les pays voisins qui servent de base arrière à travers l’achat des terres en RDC. Par ailleurs, elles ont félicité la jeunesse qui a répondu à l’appel de mobilisation de Félix Tshisekedi à servir sous le drapeau pour défendre l’intégrité du territoire national et l’intangibilité des frontières de la RDC. Dans cet élan patriotique, les FPAU ont informé l’opinion tant nationale qu’internationale que : ‘’Le peuple congolais dans toute sa diversité, n’acceptera jamais de céder un seul centimètre carré de son sol’’. Ci-après, la déclaration intégrale des FPAU.
DECLARATION POLITIQUE
Afin de ne point laisser ni du temps, ni de l’espace aux mensonges de l’ennemi, il est nécessaire aux médias congolais de programmer des séquences vidéos et audio chaque jour pendant des minutes, sur l’histoire et la géographie de la République démocratique du Congo. Tel est l’esprit de ce qu’a écrit Martin Fayulu, dans un tweet ce jeudi 20 avril 2023. C’est aussi, faudra-t-il le souligner, une manière d’encrer une bonne fois pour toutes l’histoire géographique du Congo dans les mémoires des générations et, aussi, d’éclairer toutes les lanternes après les fausses affirmations du président rwandais Paul Kagame sur les soi-disant parties des terres que la RDC aurait hérité du Rwanda.
Ça aura été aussi une manière de transmettre la vérité aux générations qui viennent et aux enfants congolais sur les limites des terres de leur territoire, reconnu depuis le partage de l’Afrique, en 1885, à 2.345.410 de Kilomètres carré.
«J’exhorte les responsables des chaînes de TV et radio de la RDC de consacrer chaque jour au moins 30 minutes de programme sur l’histoire et la géographie du Congo pour contrer le révisionnisme de M. Kagame. C'est la RDC qui pouvait revendiquer des terres au Rwanda», a écrit Marti Fayulu.
Sinon, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé) a bel et bien raison. Il faut, dans ce sens, une mobilisation générale et des larges diffusions pour que même les congolais habitant au plus fond sachent la vérité que le Rwanda veut falsifier.
Tollé et fustigation !
Par ailleurs, après avoir dit ouvertement à partir de Bénin où il participait à une conférence que la RDC a hérité de quelques portions des terres rwandaises, plusieurs voix se sont élevées pour fustiger ces propos ‘’conçues des velléités envieuses des terres congolaises’’. Parmi plusieurs politiques qui sont montés au créneau pour fustiger les allégations de Kagame, se trouve l’opposant Delly Sesanga, président du parti politique Envol, qui a condamné, réfuté et qualifié de ‘’pervertis’’ les propos de Paul Kagame.
Martin Fayulu aussi a réprimé à travers un tweet ces allégations du président rwandais, les qualifiant de ‘’ discours irresponsable’’. «Dans les propos de M. Kagame remettant en question l’intégrité territoriale de la RDC sont troublants. C’est un discours irresponsable qui va envenimer une situation déjà inacceptable dans l'est du Congo. Qu'il soit entendu que le Congo est un et restera indivisible. Congo Ekolo Moko », avait écrit l’opposant.
Le fait pour Paul Kagame de distiller des propos ‘’ mensongers’’ de cette manière contre l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, révèle des intentions envieuses de Kigali contre la RDC. Cela aussi serait à la base même des tueries dans l’Est de la RDC.
Fidel Songo
«Ce qui nous sépare fondamentalement c’est que, Fayulu pense que LAMUKA est pour lui, et moi je pense que LAMUKA n’est pas pour moi ni pour lui mais pour la population. C’est une plateforme de résistance et non une plateforme électorale ; étant que plateforme de résistance, LAMUKA est à la disposition de la population pour se mobiliser, exiger de bonnes élections, le respect du délai constitutionnel de manière à ce que ce qui s’est passé en 2018 ne se répète pas en 2023. Donc, un esprit de résistance ne doit pas appartenir à une seule personne», éclaire Adolphe Muzito, qui expliquait les raisons des embrouilles entre Fayulu et lui.
Pour l’initiateur de Nouvel Elan, Martin Fayulu pouvait prendre l’initiative de quitter LAMUKA ou organiser la séparation à l’amiable. “Malheureusement, il a utilisé des mensonges pour m’inclure intégralement alors que dans mon parti il y a quelqu’un d’autre ». Selon lui, la décision de Martin Fayulu de quitter Lamuka devrait avoir un fondement sain et clair que de proférer des fausses accusations pour ternir sa réputation et sa crédibilité vis-à-vis de la population. Il stipule que ces accusations ne seraient pas pour lui un obstacle pour les prochaines élections
«Je ne renoncerai jamais à ma candidature, mon parti et moi, nous irons tous aux élections à tous les niveaux. La fragilisation ne viendrait pas à ce que les candidatures soient éclatées au niveau de l’opposition. Elle vient du fait que l’opposition n’a pas un programme, il n’a pas un projet politique sur la table. Moi je m’apprête à présenter mon offre politique et je m’entends à ce qu’il y ait un débat et sur base de ce débat on peut faire des alliances porteuses des projets, des visions, des solutions. Il faut une politique de grands travaux, il faut doubler et tripler en 10 ans la production nationale pour sortir les congolais dans la pauvreté. Pour ce faire, il faut de grands travaux, il faut une planification », a-t-il expliqué, ajoutant que la multiplication des candidats à l’opposition n’est pas un facteur de fragilisation. Ce qui compte selon lui, c’est avoir un projet politique pour faire avancer le pays.
«Le pouvoir est très faible, regardez un peu la coalition, la charte de l’Union sacrée, qu’est ce qui représente le 3 ou 4 ou 5 leaders politiques? Ils représentent plus ou moins 25% de l’électorat. Si Félix Tshisekedi pense qu’avec cette coalition il peut gagner, je crois qu’il doit réfléchir deux fois, peut-être il va lui aussi recourir à la fraude”, a conclu Muzito.
Eunice Maleka
Mission de contrôle citoyen effectuée pendant l’enrôlement et l’identification des électeurs. Tout un rapport rendu public à l’attention aussi bien de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que de l’ensemble des congolais. Les acteurs de la Société civile/Forces vives de la République démocratique du Congo notent que les opérations de révision du fichier électoral, d’une façon plus globale, se sont bien déroulées en dépit de quelques couacs observés dans plusieurs centres disséminés à travers le pays : monnayage de l’enrôlement des électeurs, insuffisances des fournitures énergétiques, qualités défectueuses des kits de la centrale électorale et consorts.
Réunis au CEPAS, mercredi 19 avril en cours, ces acteurs de la Société civile/Forces vives ont exprimé leur volonté commune d’œuvrer en faveur de l’aboutissement heureux du processus électoral en cours. Ils ont annoncé qu’ils vont entamer des contacts, dans les jours à venir, avec les parties prenantes au processus, tous bords confondus, pour épargner le pays d’un crash électoral. Il sera donc question pour cette organisation citoyenne d’accoster, par exemple, le PPRD de Joseph Kabila, qui, jusque-là, refuse, de tout son cœur, de cautionner le processus en cours et, même, le Bureau Kadima à la tête de la CENI.