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RDC : la MOE-C annonce le début d’une série d’apprentissages à l'attention des formateurs nationaux sur l’observation électorale


La mission d'observation électorale citoyenne, en sigle (MOE–C) a, dans un communiqué, annoncé le début, incessamment, d’une grande série de formations des formateurs nationaux à Kinshasa ainsi celle de 75.000 observateurs à court terme. Cette nouvelle intervient en effet, alors que la CENI a mis en place depuis lundi 15 mai 2023, une équipe pouvant débuter avec les travaux de recrutement des prosateurs nationaux et internationaux devant entreprendre l’audit externe du fichier électoral.
La Mission d'Observation Electorale-Citoyenne mise en place par la Nouvelle Société Civile Congolaise et alliés, après avoir déployés sur fonds de contribution locale 225 observateurs à long terme sur les trois aires opérationnelles de l'opération d'identification et enregistrements des électeurs en RDC et le suivi de l'audit interne de la CENI, précise qu’elle rendra public son rapport d’observation mardi 23 mai 2023.
Par ailleurs, la MOE-C confirme son action du lancement dans un bref délai, d’une série de formations en cascade à l'attention des formateurs nationaux à Kinshasa, qui seront répartis et déployés sur l'ensemble du pays. Pour y parvenir, elle note que les missions d'exploration seront déployées sur terrain à travers le pays pour études de faisabilité.
En attendant, la MOE-C attire l'attention de la CENI pour plus de transparence dans le choix du cabinet mixte de l'audit externe du fichier électoral, gage de la création des conditions de confiance pour toutes les parties prenantes au processus électoral en cours.
Il y a lieu de signaler que la MOE-C, mission d'observation électorale citoyenne, en sigle, dans laquelle se trouve la Nouvelle société civile congolaise, en sigle NSCC est une structure de la société civile qui réunit tout un réseau national d’au moins 800 Organisations non gouvernementales (ONG) sans but lucratif et apolitiques en République démocratique du Congo. Il s’agit de : Nouvelle Société Civile Congolaise, Forum pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance, Communauté Presbytérienne de Kinshasa, Eglise Méthodistes Unies, Union Nationale des Chercheurs du Congo, Association d'Aide et de Protection des Personnes Vulnérables, Réseau pour la Réforme du Système de Sécurité, Union des Jeunes cadets, la Promotion et la Vulgarisation Association de l'Entraide pour le Développement Intégral, Action pour le Développement des lois et Droits Humains en Milieu Rural, Association Ensemble pour Tous, Association pour la Promotion Sociale et le Développement Intégral, Réseau des Femmes de Foi et Front Congolais pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale de la RDC etc.
Fidel Songo

RDC : la MOE-C annonce le début d’une série d’apprentissages à l'attention des formateurs nationaux sur l’observation électorale
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Audit du fichier : Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga exigent un cabinet international réputé


La Centrale électorale de la République démocratique du Congo a rendu public dans un communiqué, hier lundi 15 mai, les profils de 5 experts nationaux et internationaux qu’elle a sélectionnés dans le cadre de l’audit externe du fichier électoral. Ils devront, à cet effet, constituer une mission mixte d'audit externe du fichier électoral, conformément au calendrier de la CENI publié le 26 novembre 2022. Cette équipe dispose de 5 jours pour rendre son rapport. Pour la CENI, l’audit externe du fichier n’est pas une obligation légale mais relève de bonnes pratiques.
Il s'agit d’un Sud-africain et d’un Malawite et de 3 Congolais. Janet Love pour l’Afrique du Sud, membre du parlement en 1994 lors des premiers scrutins démocratiques d'après l’apartheid. Muhabi Lufu Chisi du Malawi est détenteur d’un diplôme Postuniversitaire en Sciences avec spécialisation en informatique et statistiques. En ce qui concerne les trois Congolais : Joseph Topangu est diplômé en Géologie et Minéralogie de l’Université de Lubumbashi, Kabata Kabata Kabamba est docteur en Sciences, spécialité Géographie Economique et Sociale de l’Université de Liège en Belgique et enfin, Vianney Nzanzu Tawite, détenteur d’une licence en Economie Mathématique de l’Université de Kinshasa.
Entretemps, les quatre leaders de l’opposition du bloc de Lubumbashi, Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata, exigent l’audit du fichier par un cabinet international. Dans une déclaration commune qu’ils ont signée hier lundi 15 mai, ils font savoir que les auteurs de cette forfaiture qui constitue un coup dur à la démocratie et une menace à la paix dans notre pays en porteront toute la responsabilité devant l’histoire, avant de rappeler que le processus électoral appartient au peuple congolais et concerne toutes les parties prenantes aux élections et que la CENI n’en doit pas prendre le monopole.
Et d’indiquer en parlant de la CENI : «Elle doit mener à bien et en toute régularité, les activités nécessaires à l’organisation d’élections crédibles, gage de la paix et de la cohésion nationale. Elle est donc tenue d’être impartiale et d’impliquer tous les acteurs concernés, ceux des partis politiques et de la société civile”.
Pour le quatuor, concernant le fichier électoral, ce dernier étant un élément essentiel du processus électoral, doit être le plus fiable possible. Ils ajoutent que la garantie de sa fiabilité exige sa vérification, son contrôle et son audit par une organisation dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées afin de rassurer le peuple et toutes les parties prenantes.
“Le processus électoral étant l’affaire du peuple congolais, le régime au pouvoir et la CENI ne peuvent ni ne doivent aller contre ce principe et empêcher l’audit indépendant du fichier électoral”, conclut le communiqué.
Emma Muntu

Audit du fichier : Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga exigent un cabinet international réputé
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Rapport final sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs : La MOE CENCO-ECC CENCO-ECC note des points forts et faibles du processus électoral

La mission d’observation Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO)- Église du Christ au Congo (ECC) a fini par rendre public lundi 15 mai 2023, son rapport final sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs en République démocratique du Congo. Les prélats catholiques et protestants ont soulevé les points forts pour le travail déjà réalisé et les points faibles à améliorer dans l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
La CENCO et l’ECC félicitent la CENI pour avoir publié le calendrier électoral et prorogé la période de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans toutes les aires opérationnelles. Cependant, en ce qui concerne les points à améliorer, cette mission d’observation de ces deux confessions religieuses déplore la circulation des matériels électoraux sensibles entre les mains des individus n’en ayant pas qualité ou encore l’absence de la publication des statistiques des enrôlés pour toutes les aires opérationnelles.
Recommandations de la CENCO et l’ECC
Les deux regroupements religieux recommandent, entre autres, au gouvernement de publier le plan de décaissement des fonds alloués aux opérations électorales afin de rassurer le public de la tenue des élections à la date prévue et de prendre toutes ses responsabilités afin que les compatriotes qui sont affectés par l’insécurité, en particulier dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Maï-Ndombe, aient la possibilité de voter leurs dirigeants lors des scrutins attendus.
A la CENI de convoquer, en toute urgence, un cadre de concertation autour des problèmes majeurs qui entourent le fichier électoral ; de renvoyer les réponses du formulaire lui soumit par la MOE CENCO-ECC ; de s’en tenir au principe de l’audit du fichier électoral par un organisme international indépendant avec obligation que ce dernier d’associer quelques experts nationaux, dans les délais convenables et ; de publier les statistiques des enrôlés par circonscription et par centre d’inscription pour permettre au public d’avoir la traçabilité sur toutes les personnes inscrites sur leurs listes électorales respectives.
Aux partis politiques et regroupements politiques, de recruter, former, faire accréditer leurs témoins et les déployer partout où se déroulent les opérations électorales afin de contribuer à leur transparence et de continuer à sensibiliser les leurs à s’approprier le processus électoral par l’éducation civique afin d’en garantir la légitimité.
Pour terminer, la CENCO-ECC invite les partenaires techniques et financiers d’accompagner les initiatives de paix afin de permettre à tous les Congolais de participer au processus électoral et de contribuer à faciliter le travail des Missions d’observation électorale dont la surveillance est capitale pour la crédibilité.
Emma Muntu

Rapport final sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs : La MOE CENCO-ECC CENCO-ECC note des points forts et faibles du processus électoral
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Marche de l’opposition : les 4 leaders renvoient la manifestation au samedi 20 mai

Les quatre leaders de l’opposition, Matata Ponyo, Katumbi Chapwe, Fayulu Madidi et Sesanga avaient décidé de reporter la date de leur manifestation au samedi 20 mai prochain. Ils considèrent ce report comme une manière d’éviter le piège du pouvoir en place qui évoque des contraintes sécuritaires dans la ville.
«On évoque l’insécurité comme mobile de ce report dans cette ville où nous avons vu, il y a moins d’une semaine, la majorité, le pouvoir organiser une activité grandiose sans qu’il n’y ait un quelconque incident pouvant attester aujourd’hui qu’il y a des tensions dans la ville. Nous tenons à rappeler que toutes les marches qui ont été organisées par l’opposition ces derniers mois n’ont donné lieu à aucun incident de la part de ces organisateurs. Face à cette situation, nous avons maintenu donc la marche qui devait se dérouler demain samedi 13, mais conscients et tant à l’écoute de nos bases politiques qui disent de ne pas verser dans le piège de l’apologie de la violence où le pouvoir veut nous amener, à savoir : on interdit les marches, on réprime et on va tuer les citoyens et ainsi démobiliser pour chanter que l’opposition n’est pas là … en toute responsabilité, nous avons décidé de notre propre chef et nous n’accepterons pas un nouveau dicta de la part de l’autorité urbaine, que la marche va se dérouler le samedi prochain, c'est-à-dire, à la date du 20 mai ici à Kinshasa», a indiqué le Président de l’Envol, Delly Sesanga qui restituait la décision du présidium.
L’opposition a aussi déploré le comportement de l’hôtel de ville de Kinshasa, autorité urbaine qui, selon elle, avait été informée de ladite marche depuis le mois d’avril et est restée silencieuse, sans donner des nouvelles, jusqu’à ce qu’une nouvelle lettre la saisissant de cette marche lui ait été communiquée en date du 8 mai, consécutivement à la lettre précédente qui lui avait été signifiée depuis le 27 avril de cette année.
L’opposition constate avec regret que ‘’l’autorité urbaine n’a pas rompu la tradition que nous avons tous combattue pendant des années, c'est-à-dire, l’arbitraire, alors que nous avons un régime d’information et non pas un régime d’autorisation. L’autorité urbaine, comme ses prédécesseurs, se saisie de cette position pour interdire la marche et proposer des dates qui ne sont pas celles des organisateurs’’.
Néanmoins, l’opposition dit être au courant des envies de l’autorité urbaine en repoussant leur marche. Elle souligne que l’hôtel de ville est guidée par la volonté de rompre l’élan de mobilisation constaté et l’effervescence dans la ville, d’une population meurtrie, qui veut manifester contre la vie chère, contre l’insécurité grandissante et contre un processus électoral chaotique et frauduleux.
Déjà, une lettre a été introduite le même vendredi auprès de l’autorité urbaine pour signaler le report de la marche au 20 mai prochain, en lieu et place de jeudi 18 mai tel que voulu par l’Hôtel de Ville.
Fidel Songo

 

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RDC : Kalaki Mandefu appelle la CENI au respect strict du délai constitutionnel

La coalition des mouvements associatifs et patriotiques, CMAP en sigle, famille politique alliée de PPRD, a organisé dernièrement une cérémonie de remise des pagnes aux filles et femmes de la commune de N’djili. A cette occasion, Kalaki Mandefu Guelord, Président national de la CMAP, a, au cours de cette rencontre avec les militantes et militants de son parti politique, appelé la centrale électorale au respect du délai constitutionnel, de la tenue des élections crédibles, transparentes et apaisées.
Accompagné de son Vice-Président Jonas HERADI, du conseiller Patrick Bakinai et d'autres membres de la coordination nationale, le numéro 1 de cette structure politique n’a perdu aucune poussière de minute pour tacler la sortie officielle de l’Union sacrée, avant de lancer des signaux forts sur les échéances électorales qui se pointent à l’horizon.
A cet effet, Kalaki Mandefu a précisé que la coalition des mouvements associatifs et patriotiques ne va jamais tolérer un glissement électoral. Pour ce faire, la CENI doit nécessairement organiser les élections en décembre 2023, et celles-ci doivent être crédibles, transparentes et apaisées, indique-t-il. Et de tacler le grand rassemblement du samedi 29 avril dernier : «Cette sortie officielle est juste une vraie comédie organisée au stade de martyrs par l’union sauvage de la nation qui a prouvé à la face du monde ses limites et le manque de vision qui régnait depuis au sein de celle-ci. La sortie de l'Union sauvage a confirmé combien les congolais sont fatigués du pouvoir en place. C'était d'ailleurs une clôture officielle de l'union sauvage», a-t-il Kalaki Mandefu.
Cependant, pour une bonne tenue des élections, la coalition des mouvements associatifs et patriotiques préconise une Cour Constitutionnelle impartiale. Par ailleurs, le Président national de la CMAP a saisi également cette opportunité cruciale pour lancer son cri d’alarme et dénoncer les arrestations arbitraires des opposants, à l’occurrence du camarade Patrick NYEMBO qui est détenu illégalement à la prison centrale de Lubumbashi. Il déplore aussi la haine, l'acharnement et règlements des comptes sur les opposants loyaux à Joseph Kabila qui sont devenus des cibles du pouvoir en place, qui commence même à organiser des destructions méchantes des maisons ou immeubles de ces derniers, cas ressent du Professeur Néhémie Mwilanya, a-t-il dénoncé.
En somme, ces assises se sont clôturées par la remise de 830 pièces de pagnes (6 Years) aux filles et femmes de la commune de N’djli, un don de reconnaissance envoyé par le Président honoraire de la RDC, Joseph Kabila.
Ronsard Malumalu

 

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RDC : la CIME félicite le travail expéditif abattu par la CENI

La Commission d'intégrité et Médiation Electorales, CIME en sigle, félicite la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour le travail d’identification et d'enrôlement des électeurs réalisé en un temps record de 4 mois sur toute l’étendue du pays et ailleurs. Elle appelle néanmoins cette institution d’appui à la démocratie à poursuivre son travail tout en faisant preuve d'ouverture tout en veillant à l’indépendance de la centrale électorale garantie par la Constitution de la République. Elle salue également l’intérêt que portent toutes les parties prenantes au travail de la CENI.
En effet, la CIME encourage la CENI qui, dans le souci d'assurer la transparence dans l'opération de la révision du fichier électoral, a d'elle-même lancé un avis d'appel à candidatures pour un audit externe du fichier électoral dont l'objectif est non seulement d'évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d'en reconnaitre les forces et les faiblesses et d'en dégager éventuellement des mesures correctives, mais aussi de formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.
Elle exhorte la CENI à poursuivre sans relâche l'exécution de différentes opérations inscrites dans le calendrier électoral et salue également l’intérêt que portent toutes les parties prenantes au travail de la CENI.
La Commission d'intégrité et Médiation Electorales dit suivre avec grand intérêt l'évolution du processus électoral en cours, particulièrement l'opération de la Révision du Fichier Electoral et le débat que celle-ci suscite entre les différentes parties prenantes, et exhorte la population qui s'est enrôlée massivement à demeurer vigilante pour la tenue des élections crédibles et apaisées dans le délai constitutionnel afin de consolider notre jeune démocratie
Fidel Songo

 

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