All Stories

Elections : Olivier Kamitatu lance des signaux clairs d’Ensemble pour la République

Le jeu politique se corse en République démocratique du Congo, engagée inexorablement sur la voie des élections. Le porte-parole du chairman d’Ensemble pour la République a fini par divulguer les intentions de Moïse Katumbi sur les prochaines échéances électorales.
Par le truchement de son compte tweeter, Olivier Kamitatu, sans ambages, lâche : «Aux tricheurs et aux fraudeurs, nous ne céderons rien. Nous ne sommes pas naïfs. Nous les affronterons la tête haute. Ensemble de Moïse Katumbi et alliés, présentera des listes à tous les niveaux. Jusqu’au bout, nous lutterons pour les élections démocratiques et inclusives et nous vaincrons ».
Une prise de position qui contraste avec la conférence de presse de l’Ecidé. Durant ce face à face, Martin Fayulu a annoncé son retrait du processus électoral en cours, y compris celui de son parti politique. Car, il estime que le fichier électoral ayant servi à l’élaboration de répartition des sièges ne s’est pas fait en toute transparence
Par ailleurs, le leader de l’Ecidé a invité la Communauté internationale à ne dépêcher aucune mission d’observation pendant les élections, en solidarité avec la souffrance et à la dignité du peuple congolais. «Nous demandons à la communauté internationale de se montrer sensible à la souffrance et à la dignité du peuple congolais et à soutenir sa marche irréversible vers la démocratie et l’Etat de droit et de n’envoyer aucune mission d’observation à une parodie d’élections », a-t-il déclaré.
Mais, sollicite-t-il, l’implication de la SADC pour mettre ensemble toutes les parties prenantes avec objectif d’apporter des correctifs nécessaires au processus électoral en cours.
Le FCC donne la voix
On a longtemps cru que le FCC attendait l’annonce de parole de Joseph Kabila avant de prendre position sur l’une ou l’autre question. C’est le porte-parole du bureau politique du Front commun pour le Congo (FCC), famille politique de l’ancien président Joseph Kabila, Patrick Kanga qui est sorti de sa tanière via twitter, pour saluer le boycott du processus électoral par Martin Fayulu et son parti, Ecidé.
Le président national de l’Ecidé, bien qu’investi candidat à la présidentielle de décembre 2023, a choisi de ne pas se présenter ni d’aligner des candidats à tous les autres scrutins. Martin Fayulu accuse le pouvoir en place de vouloir organiser «une parodie» d’élections avec un fichier électoral non crédible et de modifier la constitution pour prolonger le mandat du chef de l’État de 5 à 7 ans.
Ces positions diamétralement opposées hypothèque le meeting du quatuor du samedi 24 juin. Le peuple attendait des options concrètes de l’opposition pour la suite des évènements. D’abord, le sit-in annoncé pour chaque jeudi devant les bureaux de la CENI, n’a pas tenu. Ensuite, toutes les fois que cette opposition programme une manifestation, c’est l’Hôtel de ville qui modifie les dates. Et cette opposition, comme un enfant de chœur, s’y soumet.
L’Ecidé a décidé de ne plus se plier aux caprices de l’autorité urbaine. De plus en plus dans l’opposition, on commence à penser à l’existence d’une cinquième colonne qui mettrait en péril toutes les initiatives de cette opposition. N’est-ce-pas là le début de la fin ?
Emma Muntu

 

Elections : Olivier Kamitatu lance des signaux clairs d’Ensemble pour la République
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Elections 2023 : Martin Fayulu et Lamuka se retirent de la course !

Nous annonçons à l'opinion nationale et internationale que nous avons décidé de ne pas déposer les candidatures de nos membres à tous les niveaux des élections, tant que le fichier électoral, c'est-à-dire, la liste des électeurs ne sera pas refaite dans la transparence et auditée par un cabinet extérieur compétent en la matière ; Nous continuons d'exiger des élections crédibles, c'est-à-dire, transparentes, impartiales, inclusives et apaisées, conformément à la Constitution de la République. C’est cela, en effet, la position prise par Martin Fayulu et sa plateforme politique Lamuka, au sujet de leur participation aux prochaines élections de décembre. Fayulu Madidi l’a dit hier, lundi 19 juin 2023, au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa.
Martin Fayulu, lui qui a récemment formé un bloc avec ses trois compères de l’opposition, à savoir : Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga, semble parler un autre langage que celui de ses alliés qui, jusqu’hier, d’ailleurs, tiennent à la tenue des élections en 2023, et annoncent, d’ores et déjà, d’aligner des candidats à tous les niveaux dans leurs formations politiques respectives.
Pour Lamuka, il n’est pas question d’aller aux urnes avec la même ossature de la centrale électorale. Le président de l’ECIDE, pour justifier ce ‘’boycott’’, clame un processus électoral biaisé et dont les résultats seraient connus d’avance. Des préalables sont posés dans ce sens par le ‘’président élu’’ et sa famille politique, conditionnant leur participation aux scrutins au ‘’toilettage’’ de certaines institutions. Ils exigent notamment, la récomposition de la Commission électorale nationale indépendante, et de la Cour constitutionnelle, pour la tenue des élections libres, transparentes, libres et inclusives.
«Nous demandons à nos pères spirituels, en tant que leaders de la conscience nationale, de ne pas accompagner la CENI dans la conduite d'un processus électoral fondé sur un fichier électoral fabriqué de toute pièce; Nous exhortons la Société civile et I'intelligentsia congolaise à manifester leur indignation face à ce qui se trame sous nos yeux et à s'engager résolument dans l'effort pour l'avènement d'un Congo à la hauteur de sa vocation africaine. Nous demandons à la diaspora congolaise de se déployer pour sensibiliser les institutions des pays de leurs résidences et leur demander d'annoncer d'ores et déjà qu'elles ne reconnaissent pas le processus électoral non transparent et entaché d'irrégularités ; Nous demandons au peuple congolais de se mobiliser comme jamais auparavant et de se préparer à se soumettre au devoir de l'article 64 de notre Constitution et de s'organiser afin de ne point permettre la tenue des élections dont les résultats sont préparés d'avance en faveur de M. Félix Tshisekedi et son Union Sacrée », souhaite Lamuka.
Par ailleurs, Lamuka sollicite l’implication des Présidents de la SADC et du Président de la République du Congo, de manière à mettre toutes les parties prenantes congolaises ensembles afin d'introduire les correctifs nécessaires au processus et de s'accorder sur les règles du jeu électoral, ‘’ comme en 2016’’. Lamuka demande également à la communauté internationale de « se montrer sensible à la souffrance et à la dignité du peuple congolais et à soutenir sa marche irréversible vers la démocratie et l'Etat de droit et de n'envoyer aucune mission d'observation à une parodie d'élections ».
Plus loin, Lamuka rappelle que depuis plusieurs mois, il a tenté de faire comprendre au pouvoir en place ainsi qu'à l'opinion nationale et internationale que le processus électoral en cours était ‘’mal engagé’’ et qu'il fallait un consensus autour des règles du jeu et des principes devant conduire aux élections de décembre 2023 «pour corriger les erreurs du passé» mais sans succès.
«Tout le monde sait que l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs à laquelle nous avons participé, s'est déroulée dans l'opacité la plus totale, une preuve supplémentaire de la planification et l'exécution de la fraude. Aujourd'hui, à l'instar de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI, la loi électorale, la nomination irrégulière des juges de la cour constitutionnelle, la désignation des animateurs des organes de la CENI, le passage en force s'est confirmé avec l'adoption, par un parlement godillot, de la loi sur la répartition des sièges basée sur un fichier électoral corrompu», note cette plateforme politique.
Fidel Songo

DECLARATION POLITIQUE
NON A UNE PARODIE ELECTORALE
Mesdames et Messieurs,
Lorsque les 18 et 19 décembre 2005, le peuple congolais avait adopté par référendum la Constitution qui régit actuellement notre pays, il avait opéré un choix : celui d'une démocratie constitutionnelle organisant les mécanismes d'accession, d'exercice et de dévolution du pouvoir pour ainsi mettre fin à la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs.
L'exposé des motifs de la Constitution affirme, par ailleurs, que les préoccupations qui ont présidé à l'organisation des institutions de la République sont les suivantes:
1. Assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l'Etat;
2. Eviter les conflits ;
3. Instaurer un Etat de droit;
4. Contrer toute tentative de dérive dictatoriale;
5. Garantir la bonne gouvernance;
6. Lutter contre l'impunité;
7. Assurer l’alternance démocratique.
Depuis le 18 février 2006, date de la promulgation de la Constitution telle que révisée à ce jour, notre pays a connu trois cycles électoraux qui ont tous fait l'objet de contestations. S’il est aujourd'hui de notoriété publique que le cycle de 2018 remporte la palme du chaos électoral, le quatrième en cours, à coup sûr, s'annonce comme le détonateur de l'implosion de notre pays, si nous n'y prenons garde.
Mesdames et Messieurs,
Nous ne pouvons pas continuer de faire toujours la même chose et s'attendre à un résultat différent : C'est de la folie
En effet, depuis plusieurs mois maintenant, nous n'avons eu de cesse à faire comprendre au pouvoir en place ainsi qu'à l'opinion nationale et internationale que le processus électoral en cours était mal engagé et qu'il fallait un consensus autour des règles du jeu et des principes devant nous conduire aux élections de décembre 2023 pour corriger les erreurs du passé.
D'aucuns pensaient qu'avec toutes les interpellations et contestations qui ont émaillé sa mise en place, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pouvait surprendre positivement en cherchant à organiser les élections en toute impartialité.
Malheureusement, elle a démontré à la face du monde qu'elle n'avait qu'une seule mission, à savoir : faire élire frauduleusement une fois de plus M. Félix Tshisekedi et lui donner une majorité parlementaire confortable en décembre 2023.
Tout le monde sait que l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs à laquelle nous avons participé, s'est déroulée dans l'opacité la plus totale, une preuve supplémentaire de la planification et l'exécution de la fraude.
Parties prenantes au processus électoral, nous avons exigé que la CENI fasse la lumière sur l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs qu'elle a menée, préalablement à l'audit externe et indépendant du fichier devant obligatoirement être conduit par une firme internationale réputée. La seule réponse que nous avons reçue, c’est la détermination du pouvoir en place à opérer un passage en force envers et contre tout.
Aujourd'hui, à l'instar de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI, la loi électorale, la nomination irrégulière des juges de la cour constitutionnelle, la désignation des animateurs des organes de la CENI, le passage en force s'est confirmé avec l'adoption, par un parlement godillot, de la loi sur la répartition des sièges basée sur un fichier électoral corrompu.
Comme l'affirme la Commission Africaine pour la supervision des élections (CASE), ‘’ il est de notoriété publique que des personnalités de l’Union Sacrée de la Nation (majorité présidentielle) ont clandestinement reçu des kits d'enrôlement de la CENI pour gonfler les statistiques de leurs circonscriptions électorales d'attache en faveur du candidat du pouvoir pendant que plusieurs autres entités et provinces ont été sciemment pénalisées’’. Nous avons tous en mémoire les épisodes des kits et documents électoraux retrouvés sur la chaussée lors de deux accidents survenus à Tshikapa et à Kasumbalesa. Jusqu'aujourd'hui la CENI n'a toujours pas révélé les résultats des enquêtes annoncées et le pouvoir judiciaire n'a donné aucune suite à cette forfaiture.
Cela veut tout simplement dire que le nombre de 43.955.181 d'électeurs donné par la CENI est totalement faux, car il y a dans ce chiffre des millions de fictifs, c'est-à-dire des noms fabriqués, des personnes décédées, des mineurs et d'autres personnes qui ne peuvent pas être électeurs. C'est la raison pour laquelle Monsieur Kadima et son équipe ont refusé l'audit du fichier par un organisme indépendant, craignant la mise à nu de la supercherie.
Personne n'a oublié les plus de 10 millions des fictifs de 2018 révélés par l'audit de l’OIF dont 6.701.659 de sans empreintes digitales et 2.422.286 n'ayant pas la totalité d'empreintes, le reste étant des mineurs, des policiers et des militaires.
Dans ces conditions, il est clair que nous ne pouvons pas accompagner M. Tshisekedi dans une nouvelle imposture, et aucune personne censée ne peut accepter le fichier électoral tel que confectionné par la CENI de M. Kadima. Dans le même élan, nous ne pouvons pas non plus nous compromettre en nous associant comme complice dans une funeste entreprise visant le bradage de la souveraineté de notre peuple.
Notre combat politique se résume en une phrase: le respect et la défense de la Constitution de la République.
Lors du dialogue inter-congo lais de Sun-City, les forces vives de la nation ont convenu de mettre en place un nouvel ordre politique fondé sur l'actuelle Constitution démocratique sur base de laquelle le peuple congolais "puisse choisir souverainement ses dirigeants, au terme des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles". C'est cela le fondement de la vérité des urnes : les résultats proclamés des élections doivent être conformes à ce que les électeurs ont décidé au moment du vote. Et, dans un tel ordre politique, il n'y a pas de place pour un deal, une tricherie ou un compromis à l'africaine.
C'est pourquoi, les électeurs doivent être des citoyens congolais bien identifiés lors d'un processus transparent d'enrôlement devant produire un fichier électoral fiable. La fiabilité du fichier ne se décrète pas. Elle est attestée par un organisme externe compétent et indépendant, après un audit sérieux.
Congolaises et Congolais,
La vie est faite de choix et de décisions. Aussi, faut-il savoir dire NON quand il le faut.
Aujourd'hui, au regard de la gravité de la situation, nous disons NON à une parodie électorale.
M. Félix Tshisekedi veut à tout prix obtenir un autre mandat frauduleux afin de changer la Constitution en rallongeant le mandat du Président de la République à 7 ans. Ainsi, il pourra rester le plus longtemps possible au pouvoir pour parachever le projet de balkanisation de notre pays, diviser les Congolais par le tribalisme, pérenniser la corruption et brader les ressources du pays. Non, nous ne pouvons pas le laisser réaliser ce macabre projet.
En conséquence: 1. Nous annonçons à l'opinion nationale et internationale que nous avons décidé de ne pas déposer les candidatures de nos membres tous les niveaux des élections, tant que le fichier électoral c'est-à-dire la liste des électeurs ne sera pas refaite dans la transparence et auditée par un cabinet extérieur compétent en la matière ;
2. Nous continuons d'exiger des élections crédibles, C'est à dire transparentes, impartiales, inclusives et apaisées, conformément à la Constitution de la République.
3. Nous demandons à nos pères spirituels, en tant que leaders de la conscience nationale, de ne pas accompagner la CENI dans la conduite d'un processus électoral fondé sur un fichier électoral fabriqué de toute pièce;
4. Nous exhortons la Société civile et I'intelligentsia congolaise à manifester leur indignation face à ce qui se trame sous nos yeux et à s'engager résolument dans l'effort pour l'avènement d'un Congo à la hauteur de sa vocation africaine.
5. Nous demandons à la diaspora congolaise de se déployer pour sensibiliser les institutions des pays de leurs résidences et leur demander d'annoncer d'ores et déjà qu'elles ne reconnaissent pas le processus électoral non transparent et entaché d'irrégularités ;
6. Nous demandons au peuple congolais de se mobiliser comme jamais auparavant et de se préparer à se soumettre au devoir de l'article 64 de notre Constitution et de s'organiser afin de ne point permettre la tenue des élections dont les résultats sont préparés d'avance en faveur de M. Félix Tshisekedi et son Union Sacrée;
7. Nous sollicitons l’implication des Présidents de la SADC et du Président de la République du Congo, comme en 2016, de manière à mettre toutes les parties prenantes congolaises ensembles afin d'introduire les correctifs nécessaires au processus et de s'accorder sur les règles du jeu électoral;
8. Nous demandons à la communauté internationale de se montrer sensible à la souffrance et à la dignité du peuple congolais et à soutenir sa marche irréversible vers la démocratie et l'état de droit et de n'envoyer aucune mission d'observation à une parodie d'élections.
La lutte doit s'intensifier.
Que Dieu sauve le Congo et son vaillant peuple!
Fait à Kinshasa, le 19 juin 2023

Elections 2023 : Martin Fayulu et Lamuka se retirent de la course !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Report du meeting des vérités à Sainte Thérèse, Kinshasa : l’Opposition accuse Ngobila de mauvaise foi !

Alors que tout était bien parti pour la tenue du meeting populaire de l’opposition le samedi 17 juin dernier, aux derniers réglages, tout a été bouleversé. L’Hôtel de Ville qui devrait donner son aval a répondu dans sa lettre adressée aux représentants des partis LGD, Ensemble pour la République, ECIDé et Envol, initiateurs de l’activité qu’il serait impossible que leur manifestation ait lieu. Les contrastes sécuritaires n’étant pas bien définis. L’autorité urbaine a demandé que l’activité soit repoussée au 24 juin prochain.
Après concertation, les opposants ont à leur tour décidé de se soumettre à la décision de l’autorité urbaine, tout en se plaignant que cette mesure du report ‘’est une manière de vouloir étouffer la démocratie’’. Ils expliquent que leur décision d’accepter le report voulu par l’hôtel de ville est une stratégie qui vise à prendre l’ennemi dans son propre piège, mais aussi pour éviter d’exposer la population au danger.
«L’hôtel de ville a refusé par une lettre qui nous a été adressée malheureusement aujourd’hui à la veille, pour le meeting programmé il y a près de 3 semaines pour nous informer qu’il proposait de nous renvoyer au 24 juin, soit une semaine après, pour des motifs fallacieux qui soutiennent qu’il y a d’autres organisations qui ont demandé de tenir des manifestations au même endroit, à la même date et à la même heure. Il faut être enfant pour croire que cet argument est valable. Sinon, c’est la mauvaise fois », a déclaré devant la presse, le sénateur Matata Ponyo, l’un des quatre leaders de l’opposition.
Les opposants voient derrière ce décalage de date une sorte de dictature qui s’installe dans un pays dit démocratique par le pouvoir en place. «Encore une fois, nous l’avons dit et nous ne cesserons de le répéter, nous sommes dans une forme de dictature où on impose ce qu’on veut à près de 100 millions d’habitants. Et ça, c’est regrettable pour un pouvoir qui se déclare être d’un Etat de droit. Comment une organisation, quatre partis politiques demandent près de 3 semaines avant l’organisation d’un meeting et on vient répondre à la veille pour dire qu’avant vous il y a une d’autre organisation qui avait demandé de tenir un meeting mais qu’on n’a jamais répondu mais qu’on vient seulement vous informer à la veille pour dire qu’il y avait une autre demande », a déploré Matata.
Pour le quatuor, l’opposition congolaise n’est pas faible, c’est plutôt le régime en place qui l’est. « Nous prenons le peuple congolais à témoin. Ceux qui disent que l’opposition est faible, c’est au contraire eux qui sont faibles parce qu’en réalité, s’ils n’avaient pas peur, ils n’allaient pas nous interdire de tenir ce meeting. Le pouvoir n’est plus en mesure d’accepter que l’opposition tienne un meeting, une marche, un sit-in parce que le pouvoir est convaincu que si l’opposition se met en harmonie avec la population, le déclic va être donné », a souligné, trait sur le visage, l’homme à la cravate rouge.
Fidel Songo

 

Report du meeting des vérités à Sainte Thérèse, Kinshasa : l’Opposition accuse Ngobila de mauvaise foi !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Des écueils pour les prochaines élections en RDC

Les prochaines élections en République démocratique du Congo ne rassurent pas bon nombre de Congolais. Le spectre du glissement hante encore certains esprits. Des voix s’élèvent pour appeler à un report de deux ans. Ce, au regard de la crise sociale aggravée par la situation sécuritaire à l’Est.
La RDC s'apprête sous peu à élire son président, ses députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux. La date des scrutins est fixée au 20 décembre. Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à sa propre réélection. Pour l'avoir vécu lors des précédentes élections, repoussées de deux ans, certains Congolais doutent encore de l'organisation du vote en temps et en heure et s'attendent à ce qu'ils appellent un "glissement".
Du fichier électoral
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) reste convaincue que les élections auront bel et bien lieu "dans les délais constitutionnels". Elle s’évertue à respecter le calendrier en commençant par relever le défi. Ceni a, jusqu'à présent, respecté son calendrier. Elle a "enrôlé" les électeurs et leur a délivré des cartes. Cela lui a permis de refaire le fichier électoral, qui a été toiletté par un "audit externe" et a servi de base à la loi de "répartition des sièges", promptement votée par le Parlement et promulguée le 15 juin.
Techniquement, "la Ceni a démontré qu'elle pouvait tenir les échéances... Un glissement est de moins en moins envisageable", constate Trésor Kibangula, analyste politique à l'institut de recherche Ebuteli.
En fin d'année dernière, le même Ebuteli s'était inquiété d'un processus électoral "mal embarqué", porteur de risques de "violentes manifestations". En cause : les compositions hautement controversées de la Céni elle-même et de la Cour constitutionnelle, dernier verrou électoral. "De fait, au niveau juridique, le pouvoir a tous les leviers", relève sous couvert d'anonymat un autre observateur de la politique congolaise.
Un fichier contesté par l'opposition
Depuis quelques semaines, les formations de quatre opposants, candidats déclarés à la présidentielle, organisent des manifestations pour réclamer une refonte de ces organes qui, selon eux, vont mener à la fraude et au chaos.
Les opposants - Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga - considèrent aussi que le fichier électoral est "fantaisiste", parce que "l'enrôlement" n'a pu avoir lieu dans des territoires en proie aux violences armées et que l'"audit" a été réalisé en un temps record de cinq jours.
La police avait violemment réprimé une de leurs marches, le 20 mai, entraînant de nombreuses protestations, de l'influente Église catholique, de la société civile ou de la communauté internationale, avec une déclaration d'une quinzaine d'ambassades appelant à des élections "compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes".
Le camp de l'ancien président Joseph Kabila, quant à lui, a jusqu'à présent demandé à ses militants de boycotter le processus électoral.
Selon Trésor Kibangula, il reste "une chance de regagner la confiance du public", c'est d'organiser "un nouvel audit indépendant et transparent du fichier électoral". Cela "pourrait contribuer à faire baisser les tensions politiques", sans avoir à repousser le vote, estime l'analyste.
Le professeur en science politique Alphonse Maindo est de ceux qui pensent que de "bonnes élections" le 20 décembre sont impossibles. Il préconise plutôt une "transition" qui permettrait de bien s'y préparer, y compris en "mobilisant les ressources nécessaires". "Les prochains mois vont être explosifs, avec des manifestations, des arrestations, des procès...", craint l'universitaire.
Les observateurs s'attendent par ailleurs à une forte abstention, à cause du manque de confiance dans le processus électoral et la classe politique en général, mais aussi parce que la préoccupation de beaucoup de Congolais, pris à la gorge par le chômage et l'inflation, est de nourrir leurs familles.
Emma Muntu

 

Des écueils pour les prochaines élections en RDC
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Sud-Kivu : Nouvel Elan de Muzito inaugure un autre siège

*Le parti d'Adolphe Muzito réclame a, à ce jour, près de 57 sièges disséminés à travers les 26 provinces de la République démocratique du Congo.

L'un des ces bâtiments a été inauguré hier, ce dimanche 18 juin 2023, par Alain Shukuru, Secrétaire national en charge de la presse et médias du parti Nouvel Elan.
Emerveillée par ce bijou sorti de terre par un parti politique, une première dans ce coin du pays, la population a remercié l'initiateur de Nouvel Elan en remettant à son représentant des présents, comme des chèvres pour symboliser la remise du pouvoir ancestral et accompagner la candidature d'Adolphe Muzito à la magistrature suprême.
Alain Shukuru a aussi reçu un bâton de chef coutumier, signe de l'autorité traditionnelle, toujours dans le but de manifester leur soutien à leur fils et à l'initiateur de Nouvel Elan, Adolphe Muzito, candidat à la présidentielle de 2023.
Pour rappel, on dénombre plus d’un siège du parti Nouvel Elan au Sud-Kivu.
Ce parti membre de Lamuka a pour objectif, de maximiser le nombre d'élus dans ses rangs afin de gérer la province et disposer d'une majorité parlementaire aux prochains scrutins.
La Pros.

Sud-Kivu : Nouvel Elan de Muzito inaugure un autre siège
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Laurent Batumona bientôt dans le Sankuru, MSC : William Ongonyu Omende amène un vent de solidarité pour le développement de Katako-Kombe

La vision sociale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), de l’Honorable Laurent Batumona est choisie pour sauver la population de Katako-Kombe. Il n’y a ‘’ni eau potable, ni électricité moins les infrastructures routière, hospitalière, aéroportuaire, scolaire viables à Katako-Kombe. La population croupit dans une pauvreté indescriptible faute d’un interlocuteur valable pour défendre son intérêt’’, indique William Ongonyu Omende, candidat MSC déclaré à la députation nationale. ‘’J’ai amené le Parti politique de Laurent Batumona à Katako-Kombe pour installer la solidarité, une vision pour amener l’amour, le changement et plus délivrer cette population de l’otage des politiciens véreux’’. Président fédéral du MSC à Katako-Kombe, William Ongonyu Omende annonce l’arrivée de l’Autorité Morale du MSC à Katako-Kombe à mi-juillet lors de la sortie officielle et de son investiture.
Président Fédéral du Mouvement de Solidarité pour le Changement à Katako-Kombe et candidat déclaré à la députation nationale aux élections de 2023, William Ongunyu Omende, force de changement pour ce compère, vise un changement social dans son village natal de Katako-Kombe. Jusqu'ici accaparé par la souffrance de la population, il accélère la finalisation de son programme social pour le bien-être de la population meurtrie, une population qui a besoin de tout le minimum vital pour sa survie. Katako-Kombe, peint-il, est un village en ce 21è siècle où tout manque : ‘’Il n’y a ni route, ni eau potable ni électricité, ni école, ni ordinateur dans l’administration, ni bâtiment scolaire viable’’. Selon lui, il y a plus de 20 ans que les adolescents n’ont jamais vu un véhicule passé dans ce village. Il salue, par ailleurs, la magnanimité du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait que le corps du Héros National soit rapatrié en RDC et dans son village natal de Onalowa. Cet acte, dit-il, a montré à la face du monde le fond de la pauvreté dans le Sankuru. Pour laver l’ignominie William Ongunyu a débroussé une route de près de 37 km (Tshumbe à Onalowa village de Lumumba), avec son groupe, et à ses frais pour permettre la circulation jusqu’au lieu de la cérémonie. Fils du terroir, né et grandi à Mokando, il s’est posé la question de savoir pourquoi Katako-Kombe qui regorge autant des sommités dans plusieurs secteurs de la vie nationale peut-il sombrer dans cette misère ? Comment est-ce que depuis 1960 à ce jour la souffrance règne en maitre, pas de changement ? S’est-il interrogé. Il démontre que pour arriver à Kindu, il faut traverser 99 ponts de fortune.
Décision du changement
‘’J’ai pris la décision de ne plus abandonné mes parents, mes frères et amis dans cette situation de souffrance où une bouteille d’eau coûte 7.000 Fc. Pourquoi le projet de 100 jours n’est pas arrivé à Katako-Kombe. Alors qu’à Katako, il n’y pas un ordinateur ni groupe électrogène, moins encore une table moderne, un village sans moulin pour moudre le maïs et manioc. C’est pourquoi je m’engage à adhérer au MSC de Laurent Batumona pour sauver des vies’’. Au MSC, poursuit-il, il y a une vision qui donne espoir de vivre : la solidarité. ‘’Je m’engage aux côtés d’un Homme responsable, qui a la vision de l’unité, capable de donner espoir aux enseignants et fonctionnaires non mécanisés, mais aussi aux chefs coutumiers abandonnés comme cette mère de quatre enfants qui n’a jamais vu une voiture’’. Selon lui, ‘’quand la population vous donne mandat de lui représenter, c’est pour apporter ses désidératas au programme du gouvernement. Mais, ceux de Katako-Kombe ont leurs intérêts ailleurs’’.
Avec le MSC, nous voulons amener le changement à Katako-Kombe, nous voulons que la population de Katako-Kombe puisse palper du doigt la volonté du Président Félix Tshisekedi de changer le pays qui est hypothéqué par des dignitaires de ce coin.
William pour Katako-Koyoyo
Dans son escarcelle, il garde des projets de développement pour Katako-Kombe. Pour une province aussi vaste, les infrastructures jouent, certes, un rôle majeur. Mais, la situation du système des transports à Katako-Kombe dans le Sankuru est désastreuse. La réalité dans cette province se traduit par une insuffisance totale de l’offre des services de transports, accentuée par le mauvais état des infrastructures de transport et par une non-satisfaction chronique de la demande. C’est à cette situation que William veut apporter des projets de développement. William Ongonyu vient avec une innovation de repenser l’offre dans le cadre de sa volonté d’adapter les réalités et les nécessités de terrain. Cette convenance lui permet d’optimiser la prise en compte de la demande des populations qui s’impose comme une évidence.
Exactement. William Ongonyu fixe un rendez-vous à la population de Katako-Kombe, trace une perspective de sortie réelle de la souffrance, datée, calée sur la montée en puissance du MSC de Laurent Batumona. Une façon, bien sûr, de changer le paradigme et de se ménager un peu d’air politique pour Katako-Koyoyo.
La Pros.

 

Laurent Batumona bientôt dans le Sankuru, MSC : William Ongonyu Omende amène un vent de solidarité pour le développement de Katako-Kombe
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image