« Le CLC considère, dans cette optique, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une Nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre l’ennemi tant extérieur qu’intérieur ». Tels sont les propos tenus par l’historien de renom et Professeur Isidore Ndaywel, Coordonnateur du Comité Laïc de Coordination, dans un vibrant Appel à l’endroit de la classe politique congolaise, hier mercredi 19 juillet 2023, dans l’une des salles du Centre d’Etude pour l’Action Sociale (CEPAS). Dans son exposé, il relève notamment trois principales matières susceptibles de constituer l’ossature des échanges et pourparlers de haut-niveau, desquels doivent ressortir des solutions idoines. Il a épinglé les problématiques de la guerre à l’Est alimentée par l’agression rwandaise sous couvert du M23 ; la généralisation de l’insécurité dans la Capitale congolaise et d’autres parties du pays ; ainsi que les divergences autour du processus électoral tel qu’enclenché par la Centrale Electorale pilotée par Denis Kadima Kazadi. Convaincu qu’il n’est pas trop tard pour se ressaisir, Isidore Ndaywel a réitéré le souhait du CLC dans l’aboutissement de cette recommandation qui s’avère salvatrice pour la paix et la stabilité dans l’ensemble du territoire national.
Appel du Comité Laïc de Coordination
Peuple congolais, il n’est pas trop tard pour se ressaisir !
1. Le CLC constate, qu’en dépit de ses multiples recommandations, une crise persistante, de jour en jour plus aigüe, handicape notre vécu commun et risque de nous conduire de manière inexorable vers le chaos.
2. La crise sécuritaire, à partir de l’Est du pays, est en passe d’envahir l’ensemble du pays. La capitale vit sous la peur des enlèvements et des vols d’enfants. Et, l’assassinat ignoble de l’Honorable Chérubin Okende vient confirmer, de manière dramatique, que personne d’entre nous n’est à l’abri des effets du banditisme, des règlements de compte ou des jugements populaires expéditifs. Même les prélats font l’objet d’insultes les plus inqualifiables et les plus inadmissibles.
3. En attendant le résultat de l’enquête pour que les auteurs de ce crime odieux soient Identifiés et que des peines exemplaires leur soient infligées, nous devons reconnaître que l’assassinat de cette personnalité politique est la conséquence du climat politique délétère qui empoisonne la vie nationale.
Cette mort brutale se doit d’être le symbole de notre mauvaise conscience d’avoir été trop loin dans nos oppositions. Il est donc un appel pressant à quitter ce climat excessif d’intolérance politique.
4. L’heure est donc à la remise en cause, à l’apaisement, et au retour à l’hymne sacrée de notre solidarité. Oui, l’heure est réellement au rassemblement de la nation autour de la mémoire de l’Honorable Chérubin Okende, victime expiatoire des machinations politiciennes, et des violences physiques et verbales qui peuplent notre quotidien.
5. Pour mettre un terme à cette entreprise de destruction de notre propre nation, souvenons-nous ici de l’exhortation du pape François, lors de sa visite dans notre pays : « Courage, frère et sœur congolais, relève-toi ! Reprend dans tes mains, comme un diamant très mur, ce que tu es : ta dignité, ta vocation à garder en harmonie et en paix la maison que tu habites ! ».
6. Le CLC considère, dans cette optique, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre l’ennemi tant extérieur qu’intérieur.
7. Effectivement, au-delà de la guerre toujours présente dans l’est du pays, la précarité, accentuée par la hausse du coût de la vie, continue à alimenter une morosité plus que dangereuse ; le peuple, profondément découragé, ne croit plus à rien et se trouve à la merci de toutes sortes de rumeurs et de manipulations.
Quant à la gouvernance électorale, elle continue à accumuler, encore hélas, nombre de difficultés internes qu’il faut résoudre. L’enjeu, pour nous tous, est d’éviter que les élections aboutissent à un désordre général ou qu’elles conduisent à une solution de force qui ne puisse garantir la légitimité du pouvoir qui en serait issu.
8. Plus que jamais, le CLC demeure vigilant et attentif à l’évolution du moment. Raisons pour laquelle il confirme à l’opinion tant nationale qu’internationale que, sans une solution consensuelle à cette crise, il se situera en première ligne pour défendre l’intérêt fondamental de la population.
Fait à Kinshasa le 19 juillet 2023
Pour le COMITE LAIC DE COORDINATION
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Candidat à la députation nationale dans le district de Funa, Me Grâce Tshiunza a entamé, depuis ce lundi 17 juillet 2023, une tourne de sensibilisation citoyenne dans sa circonscription électorale. Cette première étape qui concerne la commune de Makala a consisté à réveiller la conscience de la population et à préparer son moral en vue de bien opérer le choix lors de prochaines élections prévues en décembre 2023.
Devant plusieurs centaines de personnes, ce ‘’défenseur de la population et descendant politique d’Etienne Tshisekedi’’ a prêché le rôle et la responsabilité de tout un chacun dans le combat pour le développement du pays qui, selon lui, passe en premier lieu par les choix que les populations opèrent pour se déterminer leurs représentants au niveau du parlement.
Prison à ciel ouvert !
Sur place, portant une tenue des prisonniers, Grâce Tshiunza a lancé un message clair. Pour lui, le peuple congolais, en général, et des communes de Funa, en particulier, vit dans une sorte de prison à ciel ouvert. « Nous sommes prisonniers dans la pauvreté, prisonniers de chômage, prisonniers de l’injustice sociale et des inégalités », a-t-il dit, demandant à la population, de faire cette fois-ci des choix judicieux pour ne pas tomber dans la même réalité.
Dans ses propos, il a avoué que : «C’est parce que nous déléguons dans les institutions de notre pays les criminels en liberté qui se cachent derrière les cravates et des immunités parlementaires et institutionnelles. Ces mêmes criminels s’apprêtent de venir nous tromper, c’est pourquoi j’ai lancé cette sensibilisation citoyenne intitulée ‘’Funa fermons nos portes car les voleurs arrivent’’. D’où, il a imploré la population à bien raisonner avant de donner sa voix à qui que ce soit.
Il y a lieu de signaler que la commune de Bandalungua est la prochaine étape de cette tournée dite de sensibilisation citoyenne de maitre Grâce Tshiunza. Elle aura lieu dimanche prochain, note-t-on.
La Pros.
Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Leader du Mouvement pour le Renouveau
Chérubin Okende Senga (Photo d’archives)
*‘’Tout en condamnant fermement cet acte crapuleux, nous souhaitons que des enquêtes sérieuses établissent les responsabilités pour que les auteurs répondent de leurs actes’’, déclare Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Président National du Mouvement pour le Renouveau, MR en sigle. Par la même occasion, il partage la douleur avec sa famille et lui présente, en même temps, ses condoléances les plus affligées.
Message de l'Eglise du Christ au Congo (ECC) sur la situation de justice et paix en République Démocratique du Congo
Thème : « La justice élève une nation mais, le péché est la honte du Peuple ».
Proverbes 14,34.
1. L'Eglise du Christ au Congo (ECC) suit avec la plus grande attention l'évolution de la situation de justice et paix en République Démocratique du Congo en cette année électorale, conformément à sa Mission pastorale (Matthieu 5,6-9) ainsi que sa mission Prophétique (Ezéchiel 33,3).
2. L'ECC déplore le fait que les fils et filles du Pays qui, pour la plupart se disent enfants de Dieu, restent insensibles à la voix de l'Esprit du Seigneur (Apocalypse 3, 6) qui en appelle à préserver la paix, la concorde et l'unité nationale en RDC.
3. L'ECC rappelle aux uns et aux autres qu'on ne peut pas être un Etat sans être une Nation. Car, en tant qu'Eglise, I'ECC croit fermement que c'est par sélection divine que le Très-Haut nous a choisis à vivre ensemble dans notre diversité d'opinions (1 Pierre'2,9). Donc, l'unité dans la diversité". Aucun motif politique, religieux, tribal, ethnique ou linguistique ne peut justifier le renversement de notre Mythe fondateur en tant que Nation et notre autodétermination en tant que Peuple.
4. Malheureusement, le refus de trouver le consensus comme un peuple mûr (Hébreux 5,12) sur des questions existentielles de notre Nation crispe l'environnement politique, renforce la division au sein de la population, crée l’intolérance, radicalise les tensions communautaires et arrache des précieuses vies humaines de dignes fils et filles du Pays.
5. C'est dans ces conditions que I'ECC a appris avec consternation, l'assassinat odieux et crapuleux de l'Honorable Chérubin OKENDE SENGA, Député National et Ministre honoraire des Transports et voies de Communication du Gouvernement National, dans des circonstances troublantes. Elle présente ses sincères condoléances à sa famille biologique et politique et intercède pour leur consolation.
6. Professant la sacralité de la vie humaine, I'ECC condamne avec la plus grande énergie cet acte barbare et lance un appel patriotique au respect de la vie de tout congolais. La vie doit être célébrée en lieu et place du deuil à répétition car Jésus-Christ est venu pour que ses brebis aient la vie et soient dans l'abondance (Jean 10, 10). Ainsi, elle appuie les enquêtes indépendantes prônées par le Gouvernement pour que les responsables de cet acte ignoble répondent de leurs actes.
7. Dans le même registre, I'ECC condamne également des actes de kidnapping dans la Ville de Kinshasa qui mettent la population dans une insécurité et méfiance totale. Dans le même ordre d'idée, elle condamne les massacres ignobles perpétrés à l'Est et à l'Ouest du Pays ; et elle prie les autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre hors d'état de nuire ces hors-la-loi, et ainsi faire asseoir l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République.
8. Aussi, I'ECC demande au pouvoir judiciaire, garant de la justice qui doit élever notre nation, de faire son travail dans le strict respect des vertus cardinales qui le caractérisent, à savoir: l’indépendance, la neutralité, l'objectivité, l’impartialité.
Les interpellations, les arrestations et les condamnations, voire les acquittements doivent se faire dans le respect de l'art. La culture de la banalité du mal, de l’injustice et de f impunité doit être bannie dans toutes ses formes en RDC.
9. Face à ce tableau très inquiétant, I'ECC exhorte les uns et les autres à saisir le don de la vie que Christ a accompli à Golgotha (Jean 3, 14- 18 ; Romains 8, 31-39)et du vivre-ensemble voulu par le Créateur en vue de repenser et sauver notre Mère Patrie: la RDC.
10. L'ECC en appelle au Gouvernement et à tout et un chacun, de ne ménager aucun effort afin de poser des actes qui favorisent la paix, la sécurité, la cohésion et l'unité nationale.
Soyons artisans de la justice et de la paix sous toutes leurs formes si nous voulons mériter Ie titre des dignes fils et filles de la RDC.
11. "Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence garde nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ.
Fait à Kinshasa, le 14 juillet 2023
Rév. Dr. André-Gédéon Bokundoa-bo-Likabe
pensées en Jésus-Christ
Président National, Réprésentant Légal
Ça fait parler de partout. L’assassinat ‘’brutal’’ de Chérubin Okende, ex. Ministre des Transports et Voies de Communication, Député national et l'un des porte-paroles de Moïse Katumbi. Se joignant à la voix de Martin Fayulu et Matata Matata Ponyo, qui eux aussi parlent d'un assassinat politique, Delly Sesanga dénonce et condamne cet acte auquel il parle d’“une volonté claire d'insuffler la terreur dans le pays”.
Lorsqu'il s'agit de nuire, l'homme congolais n'a pas de gang malheureusement. Hier, les réseaux sociaux ont chauffé presqu'à la Une l'attribution d'un prétendu audio au Président du Sénat. Modeste Bahati inviterait sa communauté de Kabare à ne pas voter d'autres communautés. Une fausseté qui jette le discrédit à ses adversaires politiques. «Plus nationaliste que moi, il n'y en a pas. Observez mon entourage...», a-t-il dit.
Il ne sera pas question, pour la plateforme Lamuka de Martin Fayulu, d’aller aux élections avec le même fichier sans qu’il ne soit audité par un organisme international ‘’crédible’’, en présence des parties prenantes. C’est cela, en effet, la dernière décision de cette plateforme de l’opposition, confirmée par Fayulu lui-même, au cours d’un point de presse tenu mercredi 12 juillet 2023. Le président de l’ECIDé a promis, en cas d’entêtement par la CENI, de faire recours à d’autres voies légales pour obtenir gain de cause.
Lamuka réitère sa volonté de prendre part au processus mais pose quelques préalables. A l’instar de la recomposition du bureau de la commission électorale nationale indépendante et de certaines institutions dont la cour constitutionnelle, il souligne ‘’en stylo rouge’’ la nécessité d’un audit du fichier électoral par un organisme externe ‘’crédible’’, sans quoi il ne pourra pas participer aux scrutins.
Lamuka déclare que toutes les démarches que la CENI veut entreprendre pour foncer ‘’dans le mal’’ ne passeront pas. «Nous devons refuser que la CENI poursuive allègrement l’œuvre de se servir du peuple comme strapontin pour la matérialisation de la fraude et de nous vendre une illusion de démocratie. Non, cette fois-ci, ça ne passera pas. Il est, en effet, temps que nous puissions arrêter cette hémorragie.
Provocation de trop !
Pour Lamuka, le dernier Communiqué de presse de la CENI, en réponse à leurs préoccupations notamment sur l’audit du fichier électoral, ‘’est une provocation de trop’’. Il signale que, contrairement aux affirmations de la CENI, l’audit externe du fichier électoral a un fondement en droit positif congolais en ce que les audits externes précédents ont été réalisés sur base des décisions du Bureau de la CENI qui sont des actes règlementaires, source du droit; lesquels audits constituent par ailleurs à la fois une coutume et une jurisprudence administrative.
«L'audit externe par un organisme indépendant et réputé a pour but d'apprécier l'intégrité et l’inclusivité des données collectées en rapport avec les standards internationaux, de vérifier et de certifier la conformité par rapport aux lois et règlements de la RDC. En d'autres termes, l'audit externe du fichier électoral est nécessaire pour s'assurer de l'authenticité des données envoyées au centre national de traitement uniquement par les différents bureaux d'enrôlement cartographiés par la CENI, et ainsi mettre en confiance toutes les parties prenantes. En effet, la confiance est le gage de la crédibilité des élections et de l'intégrité des résultats», signifie-t-on.
Par ailleurs, le refus par la CENI de soumettre le fichier à un autre audit est, pour Fayulu et Lamuka, la peur d’être démasqué. «Malheureusement, il est aujourd'hui clair que la CENI ne veut pas se soumettre à l'audit externe de son fichier parce qu'elle sait pertinemment bien qu'il contient des fictifs».
Non à la fraude !
«De ce fait, nous réaffirmons notre position : en l'absence d'un fichier fiable, audité par un organisme indépendant réputé, en présence des délégués des parties prenantes, nous ne déposerons pas nos dossiers de candidatures. Nous refusons de blanchir la fraude et donc d'accompagner M. Félix Tshisekedi et son Union sacrée dans une nouvelle forfaiture électorale ».
Lamuka prévoit, en cas d’entêtement par la CENI, d’entreprendre d’autres voies légales et pour obtenir gain de cause. « En conséquence, nous rappelons au peuple Congolais que, conformément à l'article 64 de la Constitution, nous avons l’obligation de faire échec à toute forme de dictature d'où qu'elle vienne. Nous devons donc nous mobiliser pour empêcher que la parodie électorale en préparation ne se réalise. Ce n'est qu'à ce prix que nous allons recouvrer notre souveraineté et notre dignité confisquées. Dans cette perspective, nous allons entreprendre une campagne de mobilisation en vue de préparer le peuple à l'utilisation de l'article 64», a conclu Martin Fayulu.
Fidel Songo
A l’occasion de la matinée politique organisée dans salle du cinquantenaire, dans la Ville de Kenge, Timothée Nzudu, Juriste et opérateur économique de la province du Kwango, a officiellement confirmé son adhésion au parti UDPS/Tshisekedi. Il a, par la même occasion, annoncé sa candidature à la députation provinciale dans la circonscription électorale Kenge-Ville.
Devant les cadres et militants du parti présidentiel, le nouvel adhérant a clairement exprimé sa motivation de quitter le parti RENOVAC (du sénateur André Kimbuta). « La politique est dynamique. Un parti politique n’est pas un bien privé d’un individu pour dicter les entrées et sorties. J’avais adhéré librement dans RENOVAC et je décide librement de le quitter. RENOVAC et l’UDPS étant tous de l’Union sacrée, je ne vois pas d’inconvénients si je quitte à gauche pour aller à droite », a-t-il souligné.
Il a exhorté la population Kwangolaise à faire un choix utile lors des prochaines élections, car dit-il « un peuple qui se choisit mal son Roi est un peuple maudit ».
Il sied de rappeler que Timothée Nzundu est Licencié en droit de l’Université de Kinshasa, Avocat près la cour, coordonateur des agences de voyage Bodi-Batu et chargé d’études au ministère des Finances.
Le Roi Manza
La tension est vive entre l’opposition et la Centrale électorale en RDC à quelque 5 mois des élections. Le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), Martin Fayulu, dont les relations en dents de scie avec ses compères du quatuor, l’oblige à prendre désormais ses décisions en solo. Il n’a pas voulu attendre un communiqué conjoint avec d’autres leaders du Bloc de Lubumbashi. Aujourd’hui mercredi, il va cracher du feu.
«Le président élu» s’insurge contre la décision de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de ne pas organiser un autre audit externe du fichier électoral comme l’exige l’opposition. Selon lui, la Centrale électorale et son président prennent les Congolais pour des moutons de panurge.
«Monsieur Kadima, l’assemblée plénière de la CENI et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en RDC…», écrit Martin Fayulu Madidi sur Twitter.
Dans un communiqué publié le lundi dernier, la plénière de la CENI a rejeté la proposition de l’opposition d’organiser un autre audit externe du fichier électoral. Elle juge « illogique »
«La Plénière a noté qu’hormis la récusation de la composition de la mission d’audit externe, aucun argument sérieux n’est venu contredire les conclusions de cette mission. La Plénière trouve ainsi illogique d’entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide. Enfin, diligenter une nouvelle mission d’audit externe du fichier électoral risquerait d’éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire à l’organisation effective, et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023 », rapporte le communiqué.
C’est l’occasion pour le « commandant du Peuple » d’annoncer qu’il va prendre part à ce processus électoral ou non. Mais déjà, le Leadership et la gouvernance pour le développement (LGD) de Matata Ponyo a confirmé sa participation. C’est l’élan a été également observé auprès des autres partis politiques du quatuor. La politique de la chaise vide ayant démontré ses limites, certains alliés de Lamuka aile Fayulu, n’entendent pas cheminer avec lui dans le sens de boycott des élections pour 2023.
Emma Muntu
*‘’Contrairement aux affirmations de la CENI, l’audit externe du fichier électoral a un fondement en droit positif congolais en ce que les audits externes précédents ont été réalisés sur base des décisions du Bureau de la CENI qui sont des actes règlementaires, source du droit ; lesquels audits constituent par ailleurs, à la fois, une coutume et une jurisprudence administrative’’, fait remarquer Martin Fayulu, dans un communiqué de presse publié en marge d’une conférence de presse tenue ce mercredi 12 juillet 2023 à Kinshasa.