A l’approche des élections, le climat délétère marqué par une certaine intolérance s’incruste dans le quotidien d’une catégorie de Congolais. Ce n’est pas pour rien que les trois présidentiables, à savoir Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo ont appelé à la sécurisation de tous candidats par les casques bleus de la Monusco.
Delly Sesanga en a fait les frais samedi 29 juillet à Kananga. Dans une vidéo devenue virale sur la toile, le président du parti politique Envol, Delly Sesanga a été touché par un projectile à la tête alors que son cortège était en train de traverser les rues de Kananga. Des incidents d'une rare violence. Candidat déclaré à la présidentielle de 2023, il a également renouvelé sa candidature à la députation nationale dans sa circonscription électorale de Luiza dans la province du Kasaï Central.
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(Par Ramazani Amadi Christophe, Chercheur indépendant et Doctorant à l’Université de Kindu)
Katumbi, Matata & Sesanga
*La mort de Chérubin est-elle devenue un fonds de commerce politique ? Qui est le Caïn dont a parlé la CENCO ? L’incohérence et le manque d’une stratégie politique bien pensée, caractéristique de ces trois opposants politique de la RDC.
Alors que toute l’arène politique a le regard tourné vers les élections prévues en décembre 2023, élection que la population congolaise attend de tout son vœu pour respecter le cycle électoral prévu dans la Constitution, deux néo-capitalistes opposants politiques de Kinshasa viennent de signer un courrier par lequel ils demandent la démission de Dieudonné Kamuleta et Sylvain Lumu au fallacieux motif : « de favoriser une enquête indépendante ».
Avec cette lettre, il est difficile de retenir son cœur et de ne pas faire couler quelques gouttes de larmes pour penser à la tendre épouse, aux enfants et à tous les parents du très distingué Chérubin Okende. Il est malheureux de constater que la mort d’un mari, d’un père, d’un fils, d’un frère et d’un oncle est devenue un fonds de commerce politique.
Après avoir tenté, à coup des billets d’argent, par l’intermédiaire des pseudos journalistes de faire lier la mort de Chérubin OKENDE à un prétendu passage à la Cour constitutionnelle, Messieurs Moïse KATUMBI, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga Hipungu, veulent utiliser la mort de ce père de famille, pour faire le chantage afin de bloquer le processus électoral en cours.
Et, pourtant, ces trois politiciens savent que la démission de deux juges peut créer un vide au sein de l’institution. Ce qui aura pour conséquence que cette institution ne soit à même de traiter le contentieux des candidatures qui, si l’on s’en tient au calendrier publié par la CENI, doit normalement débuter, le 10 août 2023 et donc, dans les 11 jours, s’il faut comptabiliser la journée d’aujourd’hui.
Donc, visiblement, ces trois politiciens préméditent délibérément le blocage du processus électoral.
Ils sont aussi conscients qu’avec une telle démission, même la nouvelle demande en fixation pour audience de l’affaire Bukanga-Lonzo, la Cour constitutionnelle ne saurait réunir un siège capable de traiter ce dossier-là contre ceux qui ont saboté l’espoir de tout un peuple.
En d’autres termes, ces trois politiciens qui veulent obtenir le suffrage des paisibles citoyens congolais sont en train de faire la promotion et l’apologie de l’impunité.
Y a-t-il un lien de cause à effet ?
Quel lien y a-t-il entre les enquêtes menées par le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de la Gombe et le travail de ces deux juges à la Cour Constitutionnelle ?
Il y a lieu de rappeler que selon le vœu de ces mêmes opposants et du Gouvernement, les enquêtes indépendantes se font avec l’appui des experts étrangers. Existe-t-il un lien entre ces enquêteurs étrangers et ces deux juges ?
Pourquoi chercher à tout prix de lier le travail de ces deux juges à la mort de Chérubin OKENDE alors qu’aucune piste irréfragable n’établit le passage de Chérubin OKENDE au siège de la Cour constitutionnelle ? Dans leur lettre, les trois politiciens, de manière tout aussi surprenante que grave, affirment que Chérubin OKENDE a été enlevé dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle et c’est de là qu’il a alerté sa famille et ses proches ».
Qu’ils disent où ils ont eu cette information. Pourquoi le regretté n’a pas alerté son garde du corps qui était censé être avec lui sur le lieu de l’enlèvement d’après la version de ces politiciens ?
Qui est ce proche qui a été alerté et n’a pas pris soin de venir à la Cour constitutionnelle pour s’enquérir de la situation ou saisir les Autorités judiciaires ou de la sécurité nationale ?
Bref, il s’agit d’un plan mal ficelé, sorti tout droit d’un laboratoire obscur. Cependant, même les étudiants en science politique savent constater que nous sommes en face des néo-capitalistes pseudos opposants politiques, qui excellent dans l’incohérence et le manque d’une stratégie politique bien pensée.
La lettre adressée à ces deux patriotes congolais laisse paraitre qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’une réaction des politiciens aux abois qui après avoir tout tenté sont en errance, à l’image des chiens enragés.
L’incohérence s’illustre pour eux tous en commun, par trois faits majeurs :
1. Ils ont tenté de bloquer les enjeux politiques en sapant l’image du chef de l’Etat au sein de la population et auprès de la communauté internationale au travers des lobbies puissants, mais en vain ;
2. Ils ont tenté par tous les moyens de bloquer le processus électoral par des machinations et des théories électorales farfelues. Depuis que l’intraitable Denis KADIMA, Président de la CENI, les a reçus et leur a présenté la réalité électorale, au point de constater que le train des élections est déjà en marche et approche déjà la gare, les trois se sont repliés, à l’image d’un chemin qui fuit avec la queue dans les pattes ;
3. Ils ont promis de déstabiliser les institutions de la République, par des manifestations politiques d’envergures et le sabotage des projets du Gouvernement, mais sans succès ;
Et maintenant, ils sont en train de jouer leur dernière carte, qui est celle de saper l’image de la Cour constitutionnelle, dernier maillon fort du processus électoral.
Pour rappel, c’est la Cour constitutionnelle qui traitera du contentieux des élections des législatives nationales et de la présidentielle.
En d’autres termes, c’est cette institution qui proclamera les résultats définitifs de ces élections.
Quoi de plus normal que de toucher à ses animateurs pour faire couler l’ensemble de l’organisation et enfin bloquer la machine des élections.
Il reste à savoir si ces trois politiciens sont prêts à aller aux élections.
Bref, c’est la stratégie du chaos qui anime nos trois compatriotes. Ils sont donc dans un schéma articulé en plusieurs phases. Nous ne serons pas étonnés qu’ils passent à la vitesse supérieure avec d’autres phases :
- Il semblerait, qu’avec les prémices déjà jetées, une fois que Matata Ponyo sera notifié du début de son procès, qu’il puisse annoncer qu’il ne va pas se présenter à l’audience, au motif que la composition de la Cour est constituée des Juges démissionnaires et qui n’ont plus la confiance de la nation.
Objectif, bloquer le procès ou à tout le moins accepter d’être condamné par défaut pour enfin continuer à crier à l’acharnement politique ;
- C’est fort probable que, redoutant son échec à la présidentielle, Moïse KATUMBI finisse par crier au scandale et annonce que les décisions des contentieux tant des candidatures que des résultats, à traiter par la Cour constitutionnelle, ne seront pas légitime au motif que rendues par une composition dont deux juges sont contestés et dont la partialité est évidente.
- Il se pourrait que nos trois politiciens écrivent, une fois de plus ensemble, des memos à la communauté internationale et fassent intervenir les différents lobbies internationaux dans le but de sollicité des sanctions internationales contre ces juges ou dénoncer la légitimité des décisions de la Cour constitutionnelle tant dans le dossier Bukanga-Lonzo que dans le traitement du contentieux électoral de 2023.
- Mettre à profit la presse nationale et internationale pour relayer en boucle les différentes étapes de ce schéma diabolique et dangereux pour la RDC. Une presse dont la majorité de congolais savent déjà reconnaitre la ligne éditoriale juste par les intitulés des articles de presse.
- Ce schéma sera aussi relayé entre les lignes par certaines communautés religieuses, qui produisent déjà des communiqués avec des contenus qui ne sont plus différentes des propos tenus par nos trois politiciens.
Connaissant ce schéma, c’est pourquoi Martin Fayulu a décidé de se désolidariser définitivement des actions communes dirigées par Moïse Katumbi et ses conseillers occultes qu’il recrute auprès des anciens diplomates (européens et des USA) et hommes d’églises.
Comme nous pouvons le constater, il s’agit des stratégies politiques qui dénotent d’un amateurisme politique. Cette affirmation est correcte.
Car, Moïse Katumbi, lui-même, s’est toujours prévalu de la casquette d’homme d’affaires. Il s’emblerait que c’est à coup des billets qu’il s’est forgé une réputation politique même jusqu’à la création du Parti politique « ENSEMBLE ».
Pour ce qui est de Matata Ponyo, en entrant au Gouvernement, même sous les couleurs du PPRD, il avait toujours revendiqué sa posture de technocrate. D’ailleurs, d’après certaines sources au PPRD, ce dernier n’a jamais assisté à une réunion où il était question de concevoir une stratégie politique.
S’agissant de Delly Sesanga, il semblerait que, pour ce collègue, c’est un bon intellectuel mais aigris, qui n’a jamais à lui seul fait aboutir une stratégie politique.
Illustrons notre discours pour démontrer que nous sommes en face des politiciens incohérents.
Moïse Katumbi Chapwe, est l’affairiste, qui semblerait-il, selon plusieurs rapports, a contribué au bradage du patrimoine minier du géant GECAMINES et qui s’est accaparé de tous les secteurs économiques florissants du Katanga. Les Lushois se rappellent toujours des camions « akuna matata ». C’est lui le puissant secrétaire exécutif du PPRD/KATANGA, mais lorsque le parti au pouvoir a voulu procéder au découpage du KATANGA, en lui privant de la grande partie de la richesse du KATANGA, Moïse KATUMBI avait tourné le dos à Joseph KABILA au nom des intérêts économiques. D’après un cacique du PPRD, il semblerait que c’est la vraie raison de son départ du PPRD. Donc, rien n’y avait à avoir avec les raisons politiques.
Mais, curieusement, c’est aussi lui qui, aujourd’hui, est en train de faire des courbettes à Joseph KABILA pour une alliance politique. Malheureusement pour l’homme de Kashobwe, Joseph KABILA continue à exercer brillamment ses fonctions de Recteur à l’université de « KARA », comme le disent les Kinois.
Dans l’édition du journal Jeune Afrique du 29 juillet 2021, avec pour titre « RDC : MATATA PONYO, un ambitieux dans le tourment, « l’homme à la cravate rouge » et aux lunettes fines montures était présenté comme quelqu’un de visiblement nerveux. Nerveux effectivement, c’est le désarroi qui emportait déjà l’homme parce qu’il devait faire face à ses vieux démons. En effet, après avoir miroité toute la population congolaise des théories de bonne gouvernance, avec les enquêtes de l’IGF, l’homme venait d’être exposé. Le mythe qu’il venait de se créer, à coup de publicité mensongère et avec l’argent de l’Etat, venait de tomber. En effet, la communauté nationale découvrait enfin, le côté obscur d’un homme que certains des ses proches considèrent aujourd’hui, semble-il comme un mythomane.
Car, à ce jour, ni même ses Avocats, personne ne maîtrise ses réactions devenues excessives.
C’est bien lui, Augustin, l’homme de la commotion cérébrale et qui s’est vite retrouvé à la tête du Gouvernement en RDC, par la magie d’un accident qui a emporté un seul passager de l’avion, le très vénérable Augustin KATUMBA MWANKE. C’est l’homme qui a planté le maïs à BUKANGA LONZO dans la province du KWANGO mais qui a récolté des jolis bâtiments privés au Maniema dans la ville de Kindu. C’est aussi l’homme dont le parti politique a annoncé en pompe sa candidature à la présidentielle de 2023 mais qui s’est précipité à déposer sa candidature à la Députation nationale. C’est encore lui qui avait annoncé, le vendredi 7 mai 2021 via Twitter : "De Conakry où je me trouve au service de l’Afrique, j’ai décidé d’écourter mon séjour de travail et de rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée. Je suis fier d’avoir servi mon pays dans la transparence et crois en la force de la vérité". Mais, depuis, il multiplie des dilatoires pour ne pas affronter la justice afin de permettre aux congolais de connaître la vérité sur la gestion du Parc agroindustriel de BUKANGA-LONZO.
Le troisième, c’est Delly SESANGA Hipungu, il commence sa carrière politique en portant les armes contre l’armée régulière. Il est de la typologie des politiciens spécialistes de la transhumance. Il fut membre actif et très influent au RCD et au MLC. En 2018, alors qu’il est à la tête du regroupement politique A.R qui soutenait d’abord Moïse KATUMBI et puis, Martin FAYULU. Mais, sur terrain auprès de sa base à LUIZA, il a battu campagne pour Félix TSHISEKEDI. C’est encore lui qui, au mois de janvier 2023, annonce sa candidature à la présidentielle, sans honte, au mois de juillet, il postule comme Député national. Il s’agit, une fois de plus de lui qui, dans ses aventures politiques avec le groupe de 13 personnalités (G13), combattait pour la révision systématique de la loi électorale, avec comme revendication phare, l’interdiction, pour le candidat député national, de présenter sa candidature avec un membre de sa famille comme suppléant. Contre toute attente et sans honte, un des ses suppléants est un membre de sa famille biologique : un SESANGA.
Toutes ces illustrations démontrent, en effet, qu’il est impossible de faire confiance à cette catégorie de politiciens, ni d’accorder même un peu de considération à leurs écrits qui les trahissent au point d’exposer leurs vraies intentions, du reste, machiavéliques.
Mais, malheureusement, ils s’adonnent à cracher sur la mémoire d’un honnête homme qu’était Chérubin OKENDE que tout le monde continue encore à pleurer. Contre toute attente, par leur lettre, ces trois politiciens sont en train de remuer le couteau dans la plaie de la pauvre femme et des enfants attristés par la perte de leur père. Pourquoi agir sans cœur ? Pourquoi tant d’agitations alors que les enquêtes sont censées se dérouler sereinement ?
A ce sujet, dans son communiqué du 13 juillet 2023, la CENCO avait invité les autorités congolaises à mettre la main sur Caïn, l’assassin de l’Honorable Chérubin Okende. Dans ce contexte d’agitation généralisée et injustifiée des politiciens, particulièrement ceux de l’opposition, qui est, finalement, Caïn ?
Au-delà de ces questions, une vérité demeure : si la famille de l’Honorable Chérubin Okende veut les enquêtes indépendantes, elle doit se débarrasser de l’influence des politiciens congolais, la mort de ce dernier ne devait pas servir de fonds de commerce pour ces derniers.
Le Parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement « Ecidé » a adressé une lettre au Gouverneur de la ville de Kinshasa en date du 21 juillet pour lui annoncer la tenue d’une marche citoyenne prévue le samedi 28 Juillet, le lendemain de la cérémonie d’ouverture des 9e jeux de la Francophonie.
Le parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement confirme pour ce samedi 29 juillet de la semaine en cours, sa marche dite de mobilisation d’éveil citoyen, avec au premier plan son Commandant en Chef, allusion faite à Martin Fayulu. Entre temps, ses militants sont en pleine campagne dite de mobilisation citoyenne et d’activation de l’article 64.
Son lancement a eu lieu samedi 22 juillet de la semaine qui vient de se clôturer, à travers respectivement tous les quatre districts de la ville de Kinshasa. Il s’agit pour ces militants de l’ECIDE, toutes fédérations confondues, en vertu du dit article, de contrer toutes manœuvres du régime en place qu’ils ont remarqué avoir déjà planté le décor d’une tricherie électorale hors pair.
Mike Iseme, Secrétaire Exécutif de sa Fédération de Funa, l’a confirmé durant le meeting du dit lancement en leur siège de Kasa-vubu, sur le boulevard Triomphal.
‘’Pas d’élection sans fichier électoral fiable’’, voilà ce qui constitue le mot d’ordre de cette tant attendue marche qui partira du Quartier III à Masina jusqu’au Quartier I à N’djili, précisément au terrain Bouddha où Martin Fayulu va prononcer son discours durant lequel il va expliquer la quintessence de leur démarche.
A en croire Mike Iseme, l’ECIDE ne boycotte pas les élections, mais plutôt il veut les soumettre à la mise en place d’un fichier électoral ré-audité et nettoyé par un organisme fiable et indépendant, en présence de toutes les parties prenantes.
D’ailleurs, en guise de preuve, Mike Iseme, qui livre cette information, est lui-même candidat à la députation nationale, pour le compte du district de la Funa.
Comme son Commandant en Chef, le Secrétaire Exécutif ECIDE/Funa s’inscrit en faux vis-à-vis du fichier électoral dans sa version actuelle qu’il dit être un travail bâclé.
A l’en croire, l’état du climat actuel en République Démocratique du Congo, caractérisé, entre autres, par l’intensification de la guerre à l’Est, le phénomène Mobondo, et les enlèvements ‘’précoces’’ à travers les rues de Kinshasa, a pour cause principale le braquage électoral de 2018.
Pour Mike Iseme, plus question, cette fois-ci, des élections à ‘’la compromis africaine’’. Dans sa définition du concept, il met à découvert tous ces trois cycles électoraux que le pays a déjà connus et qu’il dit avoir été caractérisés par la nomination des députés sous couvert de ce qu’il qualifie de ‘’parodie électorale’’. X tend donc vers 4 jours pour la tant attendue marche !
Saint-Germain Ebengo
(Une alerte de Corneille Mulumba)
I. Combattantes et combattants de l’UDPS, compagnons de lutte,
Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Monsieur Peter Kazadi Kankonde, pourtant fils maison de l’UDPS, et avocat de profession, a transmis, en date du 23 juin 2023, « la liste de partis politiques éligibles aux scrutins en cours clôturée, le 22 juin 2023 » par le Ministère.
Une copie de ladite liste a été transmise pour information au Président de la République, au Premier Ministre, au Secrétaire Général du Gouvernement, ainsi qu’au Directeur Général du Journal Officiel.
Sur cette liste figurent quatre partis politiques dénommés UDPS, et identifiés comme suit :
1. UDPS/Mubake
a. Responsable : Valentin Mubake
b. Nr de l’Arrêté : 091-049
c. Date de signature de l’Arrêté : 17 janvier 1991
2. UDPS (dite Tshibala)
a. Responsable : Tharcisse Loseke Nemba-Lemba
b. Nr de l’Arrêté : 091-049
c. Date de signature de l’Arrêté : 17 janvier 1991
3. UDPS/Tshisekedi
a. Responsable : Félix Tshisekedi Tshilombo
b. Nr de l’Arrêté : 091-049
c. Date de signature de l’Arrêté : 17 janvier 1991
4. UDPS/Kibassa
a. Responsable : Augustin Kibassa Maliba
b. Nr de l’Arrêté : 013/2000
c. Date de signature de l’Arrêté : 23 septembre 2000
Comme tout un chacun l’aura remarqué, tous ces numéros d’agrément figurant sur la liste des partis et regroupements politiques transmise par le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur à la CENI pour les scrutins de décembre 2023 sont fantaisistes ; ne fût-ce que du fait des dates de création et de celles de signature des arrêtés correspondants. Ceci est tout à fait délibéré.
Dans une lettre adressée au Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur datée du 24 mars 2018, les Pionniers de l’UDPS écrivaient ceci :
« (…) Nous avons l’honneur de venir, par la présente, vous apporter les éclaircissements nécessaires en vue d’affiner votre jugement sur le dossier UDPS, avant transmission de la liste des partis et regroupements politiques à la CENI.
Le parti politique dénommé « Union pour la démocratie et le Progrès Social », UDPS en sigle, a été créé le 15 février 1982 par une lettre signée ce jour-là par 39 personnalités congolaises et adressée au Président de la République.
Conséquence de l’ouverture de notre pays à la démocratie pluraliste, l’UDPS obtint son agrément du Ministre de l’Intérieur sous l’Arrêté ministériel Nr 091-049 du 17 janvier 1991, à la demande du Collège des Fondateurs, représenté par le Président du Parti, Monsieur Frédéric Kibassa Maliba.
(…)
A l’entrée de l’AFDL, en mai 1997, les activités des partis politiques furent interdites temporairement par le Président de la République, Mzee Laurent-Désiré Kabila.
La levée de la mesure d’interdiction intervint au courant de l’année 1999, avec obligation pour les partis politiques existants de se faire de nouveau enregistrer.
C’est pour respecter cette décision gouvernementale que le Collège des Fondateurs mandata les Fondateurs François Lusanga Ngiele et Charles Dia Onjen Ambel, ainsi que le co-Fondateur Jean Kyungu Mukange pour déposer une nouvelle demande d’agrément.
C’est par l’Arrêté Ministériel Nr 2000/013 du 23 septembre 2000 que l’UDPS obtint son nouvel agrément.
(…)
Il faut souligner le fait que ces statuts (déposés comme soubassement à la demande d’agrément) ne font nulle part allusion à une quelconque UDPS/Kibassa ou une UDPS/Tshisekedi».
D’autre part, les Pionniers de l’UDPS avaient organisé un Conclave des cadres du Parti au Venus Village de Mikonga II, à Kinshasa, les vendredi 31 mars et samedi 1er avril 2017. Celui-ci avait connu la participation des membres du Groupe des Treize Parlementaires, des membres co-fondateurs de l’UDPS, du Premier Ministre, des Ministres et des Députés nationaux membres de l’UDPS notamment. Au total près de 500 personnes avaient pris part à l’activité. Le Conclave avait pour objectif une réflexion commune sur l’avenir du parti.
Dans la déclaration finale du Conclave, l’on peut lire notamment ceci :
‘’(…)
Décision Nr 1 : L’UDPS, créée le 15 février 1982, et patrimoine commun de tous ses membres, est une et indivisible.
a. Les conclavistes rappellent que l’Arrêté Ministériel Nr 091/049 du 17 janvier 1991, ainsi que l’Arrêté Ministériel Nr 2000-013 du 23 septembre 2000 reconnaissant l’existence légale de l’UDPS, ne parlent ni de l’UDPS/Tshisekedi, ni de l’UDPS.Kibassa ; mais tout simplement de l’« UDPS ».
b. Ils constatent que ces deux mouvements n’ont pour soubassement légal qu’une simple lettre du Ministre de l’Intérieur de l’époque.
c. Les conclavistes exigent donc le respect de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques
Décision N0 2.
Un parti politique est une association. Toute association a pour organe suprême l’Assemblée Générale de ses membres. Et, dans le cas d’un parti politique, celle-ci s’appelle « Congrès »’’
II. Combattantes et combattants de l’UDPS, chers compagnons de lutte,
Comme vous pouvez le constater, les UDPS Tshisekedi, Mubake, et Tshibala sont identifiées sur la liste transmise à la CENI par le Vice-Premier Ministre et Ministres de l’Intérieur par un numéro d’agrément nidentique ; qui plus est a été abrogé depuis 1997. D’autre part, l’Arrêté Ministériel Nr 2000/013 du 23 septembre 2000 concerne l’UDPS tout simplement, et non l’UDPS/Kibassa.
La conséquence logique de tout ceci est que toutes les listes UDPS seront déconsidérées par la CENI ; et notre parti ne sera pas présent aux scrutins de décembre 2023. Il n’aura donc plus de Députés et Sénateurs au Parlement. Et ce sera la fin ; car, en démocratie, un parti qui n’a pas d’élus cesse d’exister. Voilà le plan machiavélique concocté par les nôtres aujourd’hui au pouvoir.
Paradoxalement, le même Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur est la base de la création d’une multitude de partis-bidons, dits ‘’mosaïque tshisekediste’’. Des millions de dollars américains seront mis à leur disposition pour prendre en charge les campagnes électorales de leurs candidats.
Si les partis-bidons parvenaient à faire élire ne fût-ce qu’un seul candidat chacun, ce seront au total près d’une centaine d’élus qui siègeront dans un Parlement dans lequel l’UDPS originelle sera totalement absente.
C’est une décision à la fois égoïste, cynique, et diabolique pour tous ceux qui connaissent le parcours de notre parti et le prix payé pour exister jusqu’aujourd’hui.
III. Combattantes et combattants de l’UDPS, chers compagnons de lutte,
Souvenez-vous de cette mésaventure du début de la législature :
L’UDPS compte une douzaine de députés à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, dont le Président du Groupe parlementaire était Monsieur Peter Kazadi Kankonde. Alors qu’avec le soutien de trois ou quatre députés seulement, l’on pouvait être élus Sénateur, notre parti ne dispose pas d’un seul Sénateur élu de Kinshasa.
IV. Toujours en début de mandat, il y a aussi cette histoire grotesque de « mandat spécial ». Si beaucoup d’entre nous n’avaient pas fait montre de suffisamment de perspicacité pour s’en apercevoir, les intentions nocives dans le chef des dirigeants du parti étaient déjà indubitables.
Ce « mandat spécial », initié par le même Peter Kazadi, et signé par le Président sortant, octroyait au Secrétaire général d’alors le pouvoir d’assurer, sine die, l’intérim du Président, en violation totale des statuts du parti. Ce dernier s’était, à son tour, octroyé le pouvoir de nommer un Secrétaire général ; chose inconcevable pour un parti qui défend l’Etat de droit et la démocratie.
Abusant du pouvoir d’Etat et d’argent, les nouveaux maîtres du pays ont ainsi réussi à paralyser totalement le fonctionnement normal de notre parti.
V. C’est encore un signe révélateur : pendant les 5 ans de législature, il n’y a eu ni Congrès, ni conclave, ni séminaire digne de ce nom en vue de réorganiser et restructurer le parti après les élections ; mais aussi, en vue de définir les axes principaux de l’action gouvernementale.
L’UDPS, qui devait servir de modèle aux autres partis, a fait piètre figure. L’on a commencé à se moquer de nous : l’UDPS n’a pas de cadres ; malgré plusieurs années de combat politique, l’UDPS ne s’était pas préparée à diriger le pays ; l’UDPS, un parti des incompétents et des ‘’frappeurs’’. Quelle honte !
VI. Tout au long de la législature, les nominations dans les entreprises publiques, dans le gouvernement, ou à la Présidence de la République ont semblé obéir à une seule règle implacable : tout le monde, sauf les membres de l’UDPS qui ont combattu pendant longtemps.
VII. Aux élections législatives de 2018, les inscriptions sur les listes électorales de l’UDPS l’ont été au plus offrant ; même s’il n’avait jamais été membre du parti, ce qui importait, c’était la quantité de billets verts que le candidat mettait sur la table. Il n’était pas question d’aligner des candidats dont l’engagement politique et la loyauté à l’égard de l’UDPS était avérés.
La conséquence prévisible a été que pendant les 5 années de législature, les élus de l’UDPS, tout comme ceux qui siégeaient au gouvernement pour le compte du parti n’ont pas été capables de présenter une seule proposition ou un seul projet de loi, pas une seule réforme importante pour le pays.
Cela est-il pensable pour un parti politique qui s’est battu pendant plus de 40 pour introduire des changements dans le pays et améliorer les conditions de vie des populations ?
Ceci a eu comme conséquence que la gouvernance s’est avérée chaotique sur tous les plans, couvrant ainsi de honte et de ridicule tous ceux qui s’étaient sacrifiés pour la grandeur de notre pays et qui avaient cru en l’UDPS.
VIII. En 5 années de législature, nos pauvres combattants ont été abandonnés à eux-mêmes ; comme s’ils n’étaient bons qu’à servir de chair à canon pour assouvir les appétits de pouvoir de certains membres de l’UDPS.
Rien n’a été fait pour eux : ni coopératives, ni centre médical, ni structure sociale quelconque.
IX. Et enfin, il faut le savoir, les deux postes les plus haut placés dans la hiérarchie des institutions de la République qui revenaient à l’UDPS sont la Première Vice-Présidence du Sénat et la Première Vice-Présidence de l’Assemblée Nationale. Comme tout un chacun aura pu s’en apercevoir, ces deux postes très importants et hautement stratégiques sont occupés par deux individus qui n’ont jamais été membres de l’UDPS.
Tout membre de notre parti est en droit de se demander par quelle magie ces deux Messieurs ont été parachutés à ces postes, au détriment des hauts cadres du Parti ayant prouvé leur loyauté et leur patriotisme. Qui les a imposés, et dans quel but ?
X. Tout ceci témoigne de la volonté et de la détermination de rayer l’UDPS de l’échiquier politique congolais ; et cela depuis le début de la législature.
Et, pour acheter la conscience, le silence, voire la complicité des 4 des Treize Parlementaires survivants, il a été offert à chacun d’eux une Jeep de marque Toyota, full option, pimpant neuve.
Ainsi, ils devront fermer les yeux et se taire pendant que l’on immole leur enfant, l’UDPS. Ces jeeps n’ont donc été autre chose que de la corruption.
Neuf des Présidents de Fédération qui avaient pris l’initiative de préparer le Congrès statutaire du parti croupissent en ce moment à la prison centrale de Makala, victimes des abus du pouvoir. L’on veut intimider, terroriser tous les membres qui oser s’opposer à la liquidation de l’UDPS. Le courage politique de ces 9 fédéraux ressemble, à s’y méprendre, à celui des Treize Parlementaires en 1980. Ils méritent le soutien de tous.
XI. Combattantes et combattants de l’UDPS, Compagnons de lutte,
Comme je l’écrivais dans une tribune publiée, le 7 novembre 2009 :
« (…) tous ceux à qui il est donné de diriger l’UDPS aujourd’hui doivent être conscients du fait qu’ils ont en charge un capital bâti sur les privations des autres. Ils ont le devoir patriotique de le faire fructifier en conduisant impérativement l’UDPS au pouvoir afin que les sacrifices consentis ne l’aient pas été en vain. De la sorte, l’UDPS pourra jouer le rôle politique de premier plan qui lui est dévolu en République Démocratique du Congo et en Afrique pour l’amélioration des conditions de vie de nos peuples. Ils doivent également être conscients qu’au sein de l’UDPS existe cette charge émotionnelle particulière qui, bien gérée, peut générer une très grande capacité de mobilisation et une force capable de déplacer des montagnes ».
Malheureusement, les nôtres au pouvoir aujourd’hui n’ont pas trouvé mieux que de mettre en exécution un plan machiavélique visant à effacer l’UDPS de la scène politique congolaise, et, indirectement, à faciliter la balkanisation de notre pays en en affaiblissant les institutions, notamment en anéantissant des organisations capables de mobiliser les masses et de faire ainsi échec aux plans concoctés par les grandes puissances et les multinationales. L’UDPS est, en effet, l’une de ces organisations congolaises qui, de par son ancrage dans la population des quatre coins du pays, disposait d’un tel potentiel. Ceci explique sans doute cela.
XII. Combattantes et Combattants de l’UDPS, compagnons de lutte,
Pour nous, les Pionniers, en effet, l’UDPS devait être suffisamment puissante pour qu’elle soit en mesure de changer radicalement les conditions de vie désastreuses de nos concitoyens et la face de notre mère-patrie. Notre parti devait créer les conditions pour que notre pays puisse jouer son rôle prédestiné de moteur de l’Afrique.
Pour pouvoir y parvenir, nous avons accepté d’énormes sacrifices. Nous avons supporté des violences de toutes natures, nous avons rabroué les offres financières et matérielles les plus alléchantes, et résisté aux pressions et menaces de toutes natures 43 longues années durant. Nous nous sommes donc sacrifiés pour que notre parti soit suffisamment implanté sur l’ensemble du territoire national et dans toute la diaspora congolaise.
Nous avions brillamment réussi cette première étape. Et nous avions incarné les espoirs et les ambitions de tout un peuple. Nous n’avons pas le droit de décevoir ce pauvre peuple congolais. Nous n’avons pas le droit de trahir la mémoire de nos martyrs dont les squelettes jonchent le lit du Fleuve Congo et dont les corps ont fertilisé les sous-bois de la forêt équatoriale, largués vivants, bras et jambes ligotés, du haut des hélicoptères de la mort par la soldatesque de Mobutu, comme l’avait témoigné le pilote d’hélicoptère, le lieutenant Yambuya.
XIII. Combattantes et Combattants de l’UDPS, compagnons de lutte,
L’UDPS est notre bébé, le fruit de nos souffrances, notre machine politique pour changer le Congo, notre pays, notre paradis.
Nous avons le devoir de faire échouer ce plan machiavélique. Tous les Congolais non opportunistes, qui croient en un avenir radieux pour notre pays, et qui ont de près ou de loin sympathisé avec l’UDPS doivent se lever et se mobiliser pour sauver ce patrimoine national.
L’UDPS existe bel et bien conformément à la loi congolaise. Son numéro d’agrément est le 013/2000, signé le 23 septembre 2000, après renouvellement. Personne, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, soit-il, ne peut s’octroyer le pouvoir de tirer un trait sur notre patrimoine. Nous nous sommes érigés contre la dictature de Mobutu des années durant. Ce n’est pas pour que l’on nous y ramène aujourd’hui.
Les manœuvres frauduleuses et assassines du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur doivent absolument être dénoncées ; au besoin devant la Justice nationale et internationale, les organisations internationales de défenses de Droits de l’Homme, et même à l’Union interparlementaire.
Tous les juristes, membres de l’UDPS ou simplement patriotes, doivent se lever pour faire échec à ce plan diabolique.
XIV. Combattantes et Combattants de l’UDPS, compagnons de lutte,
Aux scrutins électoraux de décembre 2023, l’UDPS, ce parti qui nous est combien cher, devra malgré tout avoir ses propres élus ; condition sine qua non de sa survie.
Afin de contourner le piège, j’invite le maximum de nos compagnons, qui s’en sentent capables, de s’inscrire sur les listes électorales de n’importe quel parti politique, tant pour les législatives nationales que provinciales. Au lendemain des élections, nos élus se compteront et constitueront la base politique pour un nouveau départ. Ils intégreront un groupe parlementaire de patriotes capable de faire adopter des réformes indispensables à l’épanouissement de notre peuple et à l’émergence de notre pays. Ce seront des élus qui pourront travailler pour notre peuple, et non pour accumuler des millions de dollars ; quitte à vendre le pays.
Nous devrons absolument mobiliser le maximum des Congolais pour faire échec aux comploteurs en allant voter massivement pour les nôtres ; quel que soit le label sous lequel ils se présenteront.
XV. Combattantes et combattants de l’UDPS, compagnons de lutte,
L’UDPS, c’est le produit de notre sang, de nos privations.
Nous avons payé de nos poches, sacrifiant nos familles pour une cause noble : le bien-être du peuple congolais, la grandeur de notre pays. C’est là notre différence avec nombre de partis qui grouillent sur la scène politique congolaise de nos jours. Ainsi donc, personne ne peut se frapper la poitrine et prétendre être le propriétaire de l’UDPS ou en être l’’autorité morale’’ pour l’avoir financée de sa poche ; au point de vouloir décider unilatéralement de sa liquidation. L’UDPS est un patrimoine de tous ses sociétaires que nous sommes.
Combattantes et combattants de l’UDPS, ne nous laissons pas faire par des individus qui ignorent la valeur de notre combat. Serrons-nous les coudes et battons-nous de toutes nos forces pour faire échec à ce complot.
Tenons bon !
Kinshasa, le 18 juillet 2023
Corneille Mulumba
Membre co-fondateur de l’UDPS
En prévision de la tant attendue marche du 29 juillet, dite ‘’marche de mobilisation d’éveil citoyen, avec au premier plan celui qui est désormais connu comme le Commandant du peuple, allusion faite à Martin Fayulu, il s’organise au sein de l’ECIDE, Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, une campagne à l’échelle nationale dite de mobilisation citoyenne et d’activation de l’article 64.
Le lancement de ladite campagne a eu lieu samedi 22 juillet de la semaine qui vient de se clôturer, à travers respectivement tous les quatre districts de la ville de Kinshasa. Il s’agit pour les militants de l’ECIDE, toutes fédérations confondues, en vertu dudit article, de contrer toutes manœuvres du régime en place qu’ils constatent avoir déjà planté le décor de la tricherie électorale.
Mike Iseme, Secrétaire Exécutif de sa Fédération de Funa, l’a confirmé durant le meeting du dit lancement en leur siège de Kasa-vubu, sur le boulevard Triomphal.
‘’Pas d’élection sans fichier électoral fiable’’, voilà ce qui constitue le mot d’ordre en vogue ces derniers jours au sein de l’ECIDE.
La tant attendue marche du samedi 29 juillet partira du Quartier III à Masina jusqu’au Quartier I à N’djili, précisément au terrain Bouddha où Martin Fayulu a en vue la prononciation d’un discours d’explication de la quintessence de leur démarche.
‘’Nous ne boycottons pas les élections, mais nous les soumettons plutôt à un fichier ré-audité et nettoyé par un organisme fiable et indépendant, en présence de toutes les parties prenantes’’, un tirage au clair signé Mike Iseme, lui-même, en guise de preuve, candidat à la députation nationale, pour le compte du district de la Funa.
Comme son Commandant en Chef, Mike Iseme s’inscrit en faux vis-à-vis du fichier électoral dans sa version actuelle qu’il qualifie de bâclé, de son premier à son dernier papier.
A l’en croire, la situation actuelle : l’intensification de la guerre à l’Est, le phénomène Mobondo, les enlèvements ‘’précoces’’ et autres choses semblables, fait suite au braquage électoral de 2018.
Pour Mike Iseme, plus question, cette fois-ci, des élections à ‘’la compromis africaine’’. Par-là, il veut parler de ces genres d’élections caractérisées, entre autres, par la nomination des députés sous couvert de ce qu’il a dénommé ‘’parodie électorale’’.
Saint-Germain Ebengo
Lui et sa formation politique sont restés dans leur décision. Pas d’élections en République démocratique du Congo, aujourd’hui comme demain sans un autre audit du fichier électoral supervisé par un organisme international crédible et qui mettra alors toutes les parties prenantes d’accord. Il s’agit ici de Martin Fayulu, candidat président à prochaine élection et son parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement, en abrégé ECIDé. C’est pour cela, d’ailleurs, que le secrétaire général du parti Devos Kitoko a, dans une correspondance, confirmé la tenue d’une marche de boycott du processus électoral en cours qui exclut les désidératas des opposants, ce samedi 22 juillet.
« Pas d’élections en RDC sans un fichier électoral fiable»
Mercredi dernier, au cours d’un échange avec cadres et membres de son parti, Devos Kitoko a annoncé le début de la campagne « Pas d’élections en RDC sans un fichier électoral fiable », dont la première action sur terrain est la marche de boycott qui aura lieu ce samedi à Kinshasa.
Le parti a d’ores et déjà posé des préalables avant de participer aux scrutins de 2023 dont la date de la tenue prévu est le 20 décembre prochain. Parmi les préalables, l’ECIDé, tout comme Lamuka, voulait la recomposition des institutions telles que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Cour Constitutionnelle. Chemin faisant, il s’est beaucoup plus appesanti sur le fichier électoral dont son audit devient aujourd’hui impérieux, même si un autre organisme sud-africain a fait le même travail.
Tout seul !
Martin Fayulu et ses trois compères de l’opposition, à savoir Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga s’opposent farouchement à l’audit fait par les sud-africains et disent n’avoir pas confiance. Ce qui déterminait l’objet de leur lutte commune.
Par ailleurs, Martin Fayulu commence à faire piètre figure et évolue en solo. Depuis sa décision de boycotter les élections avec le fichier en place sans un autre audit, l’ancien coordonnateur de Lamuka se voit ‘’snober’’ par ses colistiers qui, eux, décident maintenant d’aller aux urnes avec ou sans un autre audit du fichier électoral.
Sinon, Fayulu et l’ECIDé, même Lamuka, sa plateforme politique restent dans leur position de boycott du processus et, faut-il le rappeler, promettent de mener des actions de grande envergure sur terrain, conformément à l’article 64 de la constitution, jusqu’à obtenir gain de cause.
Fidel Songo
Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga prennent le devant au nom de tous les présidentiables pour 2023. Après l’effroi créé par l’assassinat odieux de Chérubin Okende, trois leaders du bloc de Lubumbashi qui se sont abstenus d’associer le leader de l’Ecidé dans leur initiative, ont, dans un communiqué de presse publié vendredi 14 juillet dernier, exigé la sécurisation de tous les candidats président de la République par la Monusco. Comme tous les autres présidentiables, Martin Fayulu en bénéficiera s’il décide finalement d’entrer en lice.
Dans ledit document, le trio, après le décès du quatuor, a commencé par dénoncer avec la dernière énergie l’assassinat de Chérubin Okende. Pour eux, la sécurisation de tous les candidats président de la République par la Monusco permettrait d’éviter à d’autres d’être la proie du régime Tshisekedi.
Moïse Katumbi et ses pairs de l’opposition dénoncent «La tyrannie sanguinaire» mise en place par le régime Tshisekedi. Pour eux, «la terreur» et «l’oppression» de la présente équipe gouvernementale prennent, de plus en plus, place dans la société à quelques pas des élections.
Par ailleurs, cette opposition précise que Chérubin Okende était invité par Mr Lumu Mbaya Sylvain, juge de la Cour Constitutionnelle, invitation qui occasionna son enlèvement et sa mort. Elle exige une enquête indépendante dans le souci de rétablir les faits.
En outre, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga notent la «détérioration» du climat sécuritaire sur toute l’étendue de la République et appellent tous les militants de l’opposition et les agents de la société civile à plus de vigilance. Cependant les leaders politiques de l’opposition demandent à leurs sympathisants de rester déterminer dans la lutte pour le changement en RDC.
«Les restrictions de l’espace politique, la recrudescence des assassinats et des violations des droits de l’opposition pendant cette période ne sont pas fortuites et traduisent l’orientation politique du régime en la matière », ont-ils dénoncé avant d’ajouter : « Aucune pression de quelque sorte que ce soit ne pourra nous faire renoncer au changement que nous appelons de nos vœux pour le bien de la République Démocratique du Congo et de son peuple afin que notre pays embrasse enfin la voie de la souveraineté populaire, du développement pour tous et de la justice sociale ».
Et de conclure en dénonçant «l’instrumentalisation» de la justice et des services de sécurité à des fins politiques comme des moyens les empêchant d’exercer leurs activités pré-électorales et électorales en toute sécurité.
Enquête
Ensemble pour la République enfonce le clou pour qualifie la mort de Chérubin Okende d’un assassinat politique et exige une enquête indépendante. Le parti de Moïse Katumbi a réagi quelques heures après la découverte du corps sans vie de son ancien porte-parole.
Dans un communiqué, ce parti de Moïse Katumbi a condamné « l’assassinat » de Chérubin Okende et l’a considéré comme un acte de sabotage politique et exige une enquête indépendante.
«Ce crime est un assassinat politique. Nous exigeons une enquête indépendante pour identifier les auteurs et les commanditaires de ce crime d’Etat qui ressemble en tous points à l’affaire Chebeya. Nous n’acceptons jamais que notre pays devienne une jungle où l’on assassine impunément. Soit le pouvoir contrôle tout, alors il en est commanditaire de ce crime, soit il ne contrôle rien alors il est dangereux », lit-on dans ce communiqué.
Ensemble pour la République rattache l’assassinat de son cadre, à «l’acharnement» du pouvoir à son encontre, suite aux événements passés, dont l’interdiction de son président de se rendre au Kongo Central et au Kwilu, mais également à «l’enlèvement » du député Mike Mukebayi.
De son côté, le gouvernement congolais a également condamné cet acte et a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Emma Muntu
M. Dieudonné Mulonda Kasaka, Président Fédéral ai de l’UDPS–Tshisekedi lors de la lecture de la déclaration
Les Présidents Fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation au Tanganyika
Les Présidents Fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation au Tanganyika ont présenté le lundi 11 juillet 2023, leurs remerciements contenus dans une déclaration politique, au Président de la République et Chef de l’Etat Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et au Président de la Cour Constitutionnelle, à la suite de la réhabilitation de Mme Julie Ngungwa Mwayuma, dans ses fonctions de Gouverneur de la Province du Tanganyika,
Cette déclaration a été lue et déposée au Ministre Provincial de l’intérieur et Sécurité du Tanganyika, SE M. Dieudonné Mulonda Kasaka, par le Président Fédéral ai de l’UDPS – Tshisekedi, Fédération Urbaine de Kalemie et Secrétaire Exécutif Provincial de l’Union Sacrée de la Nation Tanganyika, camarade Bonheur Makelele Ibocwa.
Pour sa part, Mulonda Kasaka, Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité du Tanganyika, une territoriale chevronnée les a remerciés et rassurés du retour à Kalemie, de Mme le Gouverneur de Province, dans tout prochain jour. Par ailleurs, en date du 13 juillet 2023, la délégation de l’Union Sacrée de la Nation/ Tanganyika conduite par le Coordonnateur Provincial, M. Christian Kitungwa Muteba, a eu des échanges fructueux avec celle de la Présidence de la République venue pour évaluer l’état de lieux et les faisabilités relative aux préparatifs d’accueil du Chef de l’Etat à Kalemie pour la tenue de la 10ème Conférence des Gouverneurs qui aura lieu au Chef-lieu de la Province du Tanganyika.
Jonas K. Bonghatt
« REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE DU TANGANYIKA
UNION SACREE DE LA NATION/TANGANYIKA
Nous, Présidents fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation, dans la Province du Tanganyika, adressons nos sincères remerciements :
1. Au Président de la République, Chef de l’Etat, Garant du bon fonctionnement des Institutions de la République Démocratique du Congo, pour avoir prôné l’Etat de Droit dans le dossier à tout le peuple Congolais sans discrimination aucune ;
2. Au Président de la Cour Constitutionnelle d’avoir dit le droit dans le dossier qui opposait Son Excellence Madame le Gouverneur de Province, Julie Ngungwa Mwayuma avec l’Assemblée Provinciale du Tanganyika.
L’arrêt rendu par cette haute juridiction de la République Démocratique du Congo a fait preuve de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ;
3. A Son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma, nos sincères félicitations pour votre réhabilitation dans vos fonctions les plus légitimes : « Gouverneur de Province du Tanganyika » par ce biais, nous vous souhaitons la bienvenue chez nous au Tanganyika ;
4. Ainsi, nous mettons en garde tous ceux qui marcheront en contrecourant avec son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma ; qui incarne la vision du Chef de l’Etat dans la Province du Tanganyika, ils nous trouveront debout sur leur chemin et par la même occasion nous lançons un appel à tous ceux qui se prétendent soutenir le Président de la République de se ranger derrière son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma, la seule représentante du Chef de l’Etat dans la Province. Car, s’opposait à l’autorité provinciale c’est s’opposer au Chef de l’Etat.
QUE VIVE LE CHEF DE L’ETAT, SON EXCELLENCE FELIX ANTOINE TSHILOMBO !
QUE VIVE L’ETAT DE DROIT !
QUE VIVE LA PROVINCE DU TANGANYIKA !
QUE VIVE L’UNION SACREE !
QUE VIVE SON EXCELLENCE MADAME JULIE NGUNGWA MWAYUMA !
Nous vous remercions ».
Rien de nouveau sous le soleil. Lors de grands sommets à travers le monde, divers groupes arrivent sur les lieux pour manifester. Le parti politique ECIDE de Martin Fayulu veut sans doute tenter le même exploit en annonçant des manifestations citoyennes dans la ville de Kinshasa pour exiger la fiabilité du fichier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce, alors que les premières délégations de pays francophones séjournent déjà dans la capitale de la RDC.
C’est le secrétaire général de l’Ecide, Devos kitoko, au cours d'une conférence de presse organisée, mercredi 19 juillet, qui a rendu publique cette annonce avant d’indiquer qu’il n'y aura pas d'élections en République Démocratique du Congo tant qu'il n'y aura pas un fichier électoral fiable. C’est l’occasion pour ce cadre du parti de Martin Fayulu d’appeler les militants dudit parti à se mobiliser pour ce rendez-vous.
C’est dans ce même registre que Martin Fayulu, par son compte tweet, a réaffirmé, le même jour, sa position du retrait du processus électoral et de son exigence liée à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet international. Il s’est interrogé sur le nombre exact des électeurs dans le fichier de la CENI en se demandant : «Rien ne reste secret éternellement. Que M. Denis Kadima de la CENI nous dise, combien d’électeurs se trouvent dans son fichier : 43.955.181, 50.000.000 ou 55.000.000»?
Et « le président élu » de renchérir que si le pouvoir en place était sûr de sa force, il devrait soutenir la démarche et encourager un audit externe du fichier électoral par un organisme réputé qui publiera ses conclusions.
«Nous sommes sûrs de notre force, nous demandons simplement un match fair-play», lance-t-il avant d’inviter le président de la CENI, Denis Kadima dans le débat. Et de conclure qu’il ne voit pas d’un bon œil le fichier électoral, qui selon lui, prépare une fraude électorale en faveur de l’actuel président de la République démocratique du Congo.
Kadima imperturbable
7 jours supplémentaire, du 16 au 23 juillet, ont été accordés aux candidats à la députation nationale de déposer leurs dossiers aux bureaux de réception et de traitement des candidatures ouverts depuis le 25 juin dernier. Le président de la CENI a visité mardi 18 juillet dernier deux Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) situés dans les antennes de Ndjili et Kalamu à Kinshasa.
Il a fait savoir après le constat du faible engouement des candidats à l'élection des députés nationaux malgré la prolongation de 7 jours accordés aux partis et regroupements politiques : "Le personnel de la CENI est en place et bien organisé et nous attendons que les candidats viennent présenter leurs dossiers. Je constate avec surprise que les candidats ne se présentent pas en masse alors que la date limite est déjà dépassée. Nous avons prolongé pour leur accorder du temps et il me semble qu’il y en a qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard. C’est un effort que nous avons fait, cela signifie que nous allons devoir travailler beaucoup plus pour récupérer les jours qu’on leur a accordés".
Kadima insiste qu’il n’y aura pas une deuxième prolongation. "Le délai que nous avons accordé pour que tout le monde qui était en retard pour des raisons d’ordre logistique et organisationnel puisse se présenter durant c’est celui-ci. Il n’y aura pas une autre prolongation", a-t-il martelé.
Et de rassurer que la CENI a mis en place les dispositions nécessaires pour que les candidats n’aient pas à faire trop d’acrobaties en ce qui concerne les démarches administratives.
Emma Muntu