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Katumbi, Matata et Sesanga exigent la protection de la Monusco

Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga prennent le devant au nom de tous les présidentiables pour 2023. Après l’effroi créé par l’assassinat odieux de Chérubin Okende, trois leaders du bloc de Lubumbashi qui se sont abstenus d’associer le leader de l’Ecidé dans leur initiative, ont, dans un communiqué de presse publié vendredi 14 juillet dernier, exigé la sécurisation de tous les candidats président de la République par la Monusco. Comme tous les autres présidentiables, Martin Fayulu en bénéficiera s’il décide finalement d’entrer en lice.
Dans ledit document, le trio, après le décès du quatuor, a commencé par dénoncer avec la dernière énergie l’assassinat de Chérubin Okende. Pour eux, la sécurisation de tous les candidats président de la République par la Monusco permettrait d’éviter à d’autres d’être la proie du régime Tshisekedi.
Moïse Katumbi et ses pairs de l’opposition dénoncent «La tyrannie sanguinaire» mise en place par le régime Tshisekedi. Pour eux, «la terreur» et «l’oppression» de la présente équipe gouvernementale prennent, de plus en plus, place dans la société à quelques pas des élections.
Par ailleurs, cette opposition précise que Chérubin Okende était invité par Mr Lumu Mbaya Sylvain, juge de la Cour Constitutionnelle, invitation qui occasionna son enlèvement et sa mort. Elle exige une enquête indépendante dans le souci de rétablir les faits.
En outre, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga notent la «détérioration» du climat sécuritaire sur toute l’étendue de la République et appellent tous les militants de l’opposition et les agents de la société civile à plus de vigilance. Cependant les leaders politiques de l’opposition demandent à leurs sympathisants de rester déterminer dans la lutte pour le changement en RDC.
«Les restrictions de l’espace politique, la recrudescence des assassinats et des violations des droits de l’opposition pendant cette période ne sont pas fortuites et traduisent l’orientation politique du régime en la matière », ont-ils dénoncé avant d’ajouter : « Aucune pression de quelque sorte que ce soit ne pourra nous faire renoncer au changement que nous appelons de nos vœux pour le bien de la République Démocratique du Congo et de son peuple afin que notre pays embrasse enfin la voie de la souveraineté populaire, du développement pour tous et de la justice sociale ».
Et de conclure en dénonçant «l’instrumentalisation» de la justice et des services de sécurité à des fins politiques comme des moyens les empêchant d’exercer leurs activités pré-électorales et électorales en toute sécurité.
Enquête
Ensemble pour la République enfonce le clou pour qualifie la mort de Chérubin Okende d’un assassinat politique et exige une enquête indépendante. Le parti de Moïse Katumbi a réagi quelques heures après la découverte du corps sans vie de son ancien porte-parole.
Dans un communiqué, ce parti de Moïse Katumbi a condamné « l’assassinat » de Chérubin Okende et l’a considéré comme un acte de sabotage politique et exige une enquête indépendante.
«Ce crime est un assassinat politique. Nous exigeons une enquête indépendante pour identifier les auteurs et les commanditaires de ce crime d’Etat qui ressemble en tous points à l’affaire Chebeya. Nous n’acceptons jamais que notre pays devienne une jungle où l’on assassine impunément. Soit le pouvoir contrôle tout, alors il en est commanditaire de ce crime, soit il ne contrôle rien alors il est dangereux », lit-on dans ce communiqué.
Ensemble pour la République rattache l’assassinat de son cadre, à «l’acharnement» du pouvoir à son encontre, suite aux événements passés, dont l’interdiction de son président de se rendre au Kongo Central et au Kwilu, mais également à «l’enlèvement » du député Mike Mukebayi.
De son côté, le gouvernement congolais a également condamné cet acte et a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Emma Muntu

 

Katumbi, Matata et Sesanga exigent la protection de la Monusco
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Tanganyika : retour en force de madame Julie Ngungwa Mwayuma

M. Dieudonné Mulonda Kasaka, Président Fédéral ai de l’UDPS–Tshisekedi lors de la lecture de la déclaration

Les Présidents Fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation au Tanganyika
Les Présidents Fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation au Tanganyika ont présenté le lundi 11 juillet 2023, leurs remerciements contenus dans une déclaration politique, au Président de la République et Chef de l’Etat Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et au Président de la Cour Constitutionnelle, à la suite de la réhabilitation de Mme Julie Ngungwa Mwayuma, dans ses fonctions de Gouverneur de la Province du Tanganyika,
Cette déclaration a été lue et déposée au Ministre Provincial de l’intérieur et Sécurité du Tanganyika, SE M. Dieudonné Mulonda Kasaka, par le Président Fédéral ai de l’UDPS – Tshisekedi, Fédération Urbaine de Kalemie et Secrétaire Exécutif Provincial de l’Union Sacrée de la Nation Tanganyika, camarade Bonheur Makelele Ibocwa.
Pour sa part, Mulonda Kasaka, Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité du Tanganyika, une territoriale chevronnée les a remerciés et rassurés du retour à Kalemie, de Mme le Gouverneur de Province, dans tout prochain jour. Par ailleurs, en date du 13 juillet 2023, la délégation de l’Union Sacrée de la Nation/ Tanganyika conduite par le Coordonnateur Provincial, M. Christian Kitungwa Muteba, a eu des échanges fructueux avec celle de la Présidence de la République venue pour évaluer l’état de lieux et les faisabilités relative aux préparatifs d’accueil du Chef de l’Etat à Kalemie pour la tenue de la 10ème Conférence des Gouverneurs qui aura lieu au Chef-lieu de la Province du Tanganyika.
Jonas K. Bonghatt
« REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE DU TANGANYIKA
UNION SACREE DE LA NATION/TANGANYIKA
Nous, Présidents fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation, dans la Province du Tanganyika, adressons nos sincères remerciements :
1. Au Président de la République, Chef de l’Etat, Garant du bon fonctionnement des Institutions de la République Démocratique du Congo, pour avoir prôné l’Etat de Droit dans le dossier à tout le peuple Congolais sans discrimination aucune ;
2. Au Président de la Cour Constitutionnelle d’avoir dit le droit dans le dossier qui opposait Son Excellence Madame le Gouverneur de Province, Julie Ngungwa Mwayuma avec l’Assemblée Provinciale du Tanganyika.
L’arrêt rendu par cette haute juridiction de la République Démocratique du Congo a fait preuve de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ;
3. A Son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma, nos sincères félicitations pour votre réhabilitation dans vos fonctions les plus légitimes : « Gouverneur de Province du Tanganyika » par ce biais, nous vous souhaitons la bienvenue chez nous au Tanganyika ;
4. Ainsi, nous mettons en garde tous ceux qui marcheront en contrecourant avec son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma ; qui incarne la vision du Chef de l’Etat dans la Province du Tanganyika, ils nous trouveront debout sur leur chemin et par la même occasion nous lançons un appel à tous ceux qui se prétendent soutenir le Président de la République de se ranger derrière son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma, la seule représentante du Chef de l’Etat dans la Province. Car, s’opposait à l’autorité provinciale c’est s’opposer au Chef de l’Etat.
QUE VIVE LE CHEF DE L’ETAT, SON EXCELLENCE FELIX ANTOINE TSHILOMBO !
QUE VIVE L’ETAT DE DROIT !
QUE VIVE LA PROVINCE DU TANGANYIKA !
QUE VIVE L’UNION SACREE !
QUE VIVE SON EXCELLENCE MADAME JULIE NGUNGWA MWAYUMA !
Nous vous remercions ».

 

Tanganyika : retour en force de madame Julie Ngungwa Mwayuma
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Kinshasa : Martin Fayulu annonce des actions de rue à Kinshasa

Rien de nouveau sous le soleil. Lors de grands sommets à travers le monde, divers groupes arrivent sur les lieux pour manifester. Le parti politique ECIDE de Martin Fayulu veut sans doute tenter le même exploit en annonçant des manifestations citoyennes dans la ville de Kinshasa pour exiger la fiabilité du fichier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce, alors que les premières délégations de pays francophones séjournent déjà dans la capitale de la RDC.
C’est le secrétaire général de l’Ecide, Devos kitoko, au cours d'une conférence de presse organisée, mercredi 19 juillet, qui a rendu publique cette annonce avant d’indiquer qu’il n'y aura pas d'élections en République Démocratique du Congo tant qu'il n'y aura pas un fichier électoral fiable. C’est l’occasion pour ce cadre du parti de Martin Fayulu d’appeler les militants dudit parti à se mobiliser pour ce rendez-vous.
C’est dans ce même registre que Martin Fayulu, par son compte tweet, a réaffirmé, le même jour, sa position du retrait du processus électoral et de son exigence liée à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet international. Il s’est interrogé sur le nombre exact des électeurs dans le fichier de la CENI en se demandant : «Rien ne reste secret éternellement. Que M. Denis Kadima de la CENI nous dise, combien d’électeurs se trouvent dans son fichier : 43.955.181, 50.000.000 ou 55.000.000»?
Et « le président élu » de renchérir que si le pouvoir en place était sûr de sa force, il devrait soutenir la démarche et encourager un audit externe du fichier électoral par un organisme réputé qui publiera ses conclusions.
«Nous sommes sûrs de notre force, nous demandons simplement un match fair-play», lance-t-il avant d’inviter le président de la CENI, Denis Kadima dans le débat. Et de conclure qu’il ne voit pas d’un bon œil le fichier électoral, qui selon lui, prépare une fraude électorale en faveur de l’actuel président de la République démocratique du Congo.
Kadima imperturbable
7 jours supplémentaire, du 16 au 23 juillet, ont été accordés aux candidats à la députation nationale de déposer leurs dossiers aux bureaux de réception et de traitement des candidatures ouverts depuis le 25 juin dernier. Le président de la CENI a visité mardi 18 juillet dernier deux Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) situés dans les antennes de Ndjili et Kalamu à Kinshasa.
Il a fait savoir après le constat du faible engouement des candidats à l'élection des députés nationaux malgré la prolongation de 7 jours accordés aux partis et regroupements politiques : "Le personnel de la CENI est en place et bien organisé et nous attendons que les candidats viennent présenter leurs dossiers. Je constate avec surprise que les candidats ne se présentent pas en masse alors que la date limite est déjà dépassée. Nous avons prolongé pour leur accorder du temps et il me semble qu’il y en a qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard. C’est un effort que nous avons fait, cela signifie que nous allons devoir travailler beaucoup plus pour récupérer les jours qu’on leur a accordés".
Kadima insiste qu’il n’y aura pas une deuxième prolongation. "Le délai que nous avons accordé pour que tout le monde qui était en retard pour des raisons d’ordre logistique et organisationnel puisse se présenter durant c’est celui-ci. Il n’y aura pas une autre prolongation", a-t-il martelé.
Et de rassurer que la CENI a mis en place les dispositions nécessaires pour que les candidats n’aient pas à faire trop d’acrobaties en ce qui concerne les démarches administratives.
Emma Muntu

 

 

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Kinshasa : Grâce Tshiunza à l’assaut de la Funa pour une tournée de sensibilisation citoyenne

Candidat à la députation nationale dans le district de Funa, Me Grâce Tshiunza a entamé, depuis ce lundi 17 juillet 2023, une tourne de sensibilisation citoyenne dans sa circonscription électorale. Cette première étape qui concerne la commune de Makala a consisté à réveiller la conscience de la population et à préparer son moral en vue de bien opérer le choix lors de prochaines élections prévues en décembre 2023.
Devant plusieurs centaines de personnes, ce ‘’défenseur de la population et descendant politique d’Etienne Tshisekedi’’ a prêché le rôle et la responsabilité de tout un chacun dans le combat pour le développement du pays qui, selon lui, passe en premier lieu par les choix que les populations opèrent pour se déterminer leurs représentants au niveau du parlement.
Prison à ciel ouvert !
Sur place, portant une tenue des prisonniers, Grâce Tshiunza a lancé un message clair. Pour lui, le peuple congolais, en général, et des communes de Funa, en particulier, vit dans une sorte de prison à ciel ouvert. « Nous sommes prisonniers dans la pauvreté, prisonniers de chômage, prisonniers de l’injustice sociale et des inégalités », a-t-il dit, demandant à la population, de faire cette fois-ci des choix judicieux pour ne pas tomber dans la même réalité.
Dans ses propos, il a avoué que : «C’est parce que nous déléguons dans les institutions de notre pays les criminels en liberté qui se cachent derrière les cravates et des immunités parlementaires et institutionnelles. Ces mêmes criminels s’apprêtent de venir nous tromper, c’est pourquoi j’ai lancé cette sensibilisation citoyenne intitulée ‘’Funa fermons nos portes car les voleurs arrivent’’. D’où, il a imploré la population à bien raisonner avant de donner sa voix à qui que ce soit.
Il y a lieu de signaler que la commune de Bandalungua est la prochaine étape de cette tournée dite de sensibilisation citoyenne de maitre Grâce Tshiunza. Elle aura lieu dimanche prochain, note-t-on.
La Pros.

Kinshasa : Grâce Tshiunza à l’assaut de la Funa pour une tournée de sensibilisation citoyenne
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RDC : l’ECC interpelle la CENI, les dirigeants et la classe politique

Message de l'Eglise du Christ au Congo (ECC) sur la situation de justice et paix en République Démocratique du Congo
Thème : « La justice élève une nation mais, le péché est la honte du Peuple ».
Proverbes 14,34.
1. L'Eglise du Christ au Congo (ECC) suit avec la plus grande attention l'évolution de la situation de justice et paix en République Démocratique du Congo en cette année électorale, conformément à sa Mission pastorale (Matthieu 5,6-9) ainsi que sa mission Prophétique (Ezéchiel 33,3).
2. L'ECC déplore le fait que les fils et filles du Pays qui, pour la plupart se disent enfants de Dieu, restent insensibles à la voix de l'Esprit du Seigneur (Apocalypse 3, 6) qui en appelle à préserver la paix, la concorde et l'unité nationale en RDC.
3. L'ECC rappelle aux uns et aux autres qu'on ne peut pas être un Etat sans être une Nation. Car, en tant qu'Eglise, I'ECC croit fermement que c'est par sélection divine que le Très-Haut nous a choisis à vivre ensemble dans notre diversité d'opinions (1 Pierre'2,9). Donc, l'unité dans la diversité". Aucun motif politique, religieux, tribal, ethnique ou linguistique ne peut justifier le renversement de notre Mythe fondateur en tant que Nation et notre autodétermination en tant que Peuple.
4. Malheureusement, le refus de trouver le consensus comme un peuple mûr (Hébreux 5,12) sur des questions existentielles de notre Nation crispe l'environnement politique, renforce la division au sein de la population, crée l’intolérance, radicalise les tensions communautaires et arrache des précieuses vies humaines de dignes fils et filles du Pays.
5. C'est dans ces conditions que I'ECC a appris avec consternation, l'assassinat odieux et crapuleux de l'Honorable Chérubin OKENDE SENGA, Député National et Ministre honoraire des Transports et voies de Communication du Gouvernement National, dans des circonstances troublantes. Elle présente ses sincères condoléances à sa famille biologique et politique et intercède pour leur consolation.
6. Professant la sacralité de la vie humaine, I'ECC condamne avec la plus grande énergie cet acte barbare et lance un appel patriotique au respect de la vie de tout congolais. La vie doit être célébrée en lieu et place du deuil à répétition car Jésus-Christ est venu pour que ses brebis aient la vie et soient dans l'abondance (Jean 10, 10). Ainsi, elle appuie les enquêtes indépendantes prônées par le Gouvernement pour que les responsables de cet acte ignoble répondent de leurs actes.
7. Dans le même registre, I'ECC condamne également des actes de kidnapping dans la Ville de Kinshasa qui mettent la population dans une insécurité et méfiance totale. Dans le même ordre d'idée, elle condamne les massacres ignobles perpétrés à l'Est et à l'Ouest du Pays ; et elle prie les autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre hors d'état de nuire ces hors-la-loi, et ainsi faire asseoir l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République.
8. Aussi, I'ECC demande au pouvoir judiciaire, garant de la justice qui doit élever notre nation, de faire son travail dans le strict respect des vertus cardinales qui le caractérisent, à savoir: l’indépendance, la neutralité, l'objectivité, l’impartialité.
Les interpellations, les arrestations et les condamnations, voire les acquittements doivent se faire dans le respect de l'art. La culture de la banalité du mal, de l’injustice et de f impunité doit être bannie dans toutes ses formes en RDC.
9. Face à ce tableau très inquiétant, I'ECC exhorte les uns et les autres à saisir le don de la vie que Christ a accompli à Golgotha (Jean 3, 14- 18 ; Romains 8, 31-39)et du vivre-ensemble voulu par le Créateur en vue de repenser et sauver notre Mère Patrie: la RDC.
10. L'ECC en appelle au Gouvernement et à tout et un chacun, de ne ménager aucun effort afin de poser des actes qui favorisent la paix, la sécurité, la cohésion et l'unité nationale.
Soyons artisans de la justice et de la paix sous toutes leurs formes si nous voulons mériter Ie titre des dignes fils et filles de la RDC.
11. "Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence garde nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ.
Fait à Kinshasa, le 14 juillet 2023
Rév. Dr. André-Gédéon Bokundoa-bo-Likabe
pensées en Jésus-Christ
Président National, Réprésentant Légal

 

RDC : l’ECC interpelle la CENI, les dirigeants et la classe politique
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Assassinat de Chérubin Okende , Delly Sesanga condamne l’acte et parle d’‘‘une volonté claire d'insuffler la terreur dans le pays’’

Ça fait parler de partout. L’assassinat ‘’brutal’’ de Chérubin Okende, ex. Ministre des Transports et Voies de Communication, Député national et l'un des porte-paroles de Moïse Katumbi. Se joignant à la voix de Martin Fayulu et Matata Matata Ponyo, qui eux aussi parlent d'un assassinat politique, Delly Sesanga dénonce et condamne cet acte auquel il parle d’“une volonté claire d'insuffler la terreur dans le pays”.

Assassinat de Chérubin Okende , Delly Sesanga condamne l’acte et parle d’‘‘une volonté claire d'insuffler la terreur dans le pays’’
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Elections 2023 : Martin Fayulu et Lamuka réitèrent leur refus de se présenter

Il ne sera pas question, pour la plateforme Lamuka de Martin Fayulu, d’aller aux élections avec le même fichier sans qu’il ne soit audité par un organisme international ‘’crédible’’, en présence des parties prenantes. C’est cela, en effet, la dernière décision de cette plateforme de l’opposition, confirmée par Fayulu lui-même, au cours d’un point de presse tenu mercredi 12 juillet 2023. Le président de l’ECIDé a promis, en cas d’entêtement par la CENI, de faire recours à d’autres voies légales pour obtenir gain de cause.
Lamuka réitère sa volonté de prendre part au processus mais pose quelques préalables. A l’instar de la recomposition du bureau de la commission électorale nationale indépendante et de certaines institutions dont la cour constitutionnelle, il souligne ‘’en stylo rouge’’ la nécessité d’un audit du fichier électoral par un organisme externe ‘’crédible’’, sans quoi il ne pourra pas participer aux scrutins.
Lamuka déclare que toutes les démarches que la CENI veut entreprendre pour foncer ‘’dans le mal’’ ne passeront pas. «Nous devons refuser que la CENI poursuive allègrement l’œuvre de se servir du peuple comme strapontin pour la matérialisation de la fraude et de nous vendre une illusion de démocratie. Non, cette fois-ci, ça ne passera pas. Il est, en effet, temps que nous puissions arrêter cette hémorragie.
Provocation de trop !
Pour Lamuka, le dernier Communiqué de presse de la CENI, en réponse à leurs préoccupations notamment sur l’audit du fichier électoral, ‘’est une provocation de trop’’. Il signale que, contrairement aux affirmations de la CENI, l’audit externe du fichier électoral a un fondement en droit positif congolais en ce que les audits externes précédents ont été réalisés sur base des décisions du Bureau de la CENI qui sont des actes règlementaires, source du droit; lesquels audits constituent par ailleurs à la fois une coutume et une jurisprudence administrative.
«L'audit externe par un organisme indépendant et réputé a pour but d'apprécier l'intégrité et l’inclusivité des données collectées en rapport avec les standards internationaux, de vérifier et de certifier la conformité par rapport aux lois et règlements de la RDC. En d'autres termes, l'audit externe du fichier électoral est nécessaire pour s'assurer de l'authenticité des données envoyées au centre national de traitement uniquement par les différents bureaux d'enrôlement cartographiés par la CENI, et ainsi mettre en confiance toutes les parties prenantes. En effet, la confiance est le gage de la crédibilité des élections et de l'intégrité des résultats», signifie-t-on.
Par ailleurs, le refus par la CENI de soumettre le fichier à un autre audit est, pour Fayulu et Lamuka, la peur d’être démasqué. «Malheureusement, il est aujourd'hui clair que la CENI ne veut pas se soumettre à l'audit externe de son fichier parce qu'elle sait pertinemment bien qu'il contient des fictifs».
Non à la fraude !
«De ce fait, nous réaffirmons notre position : en l'absence d'un fichier fiable, audité par un organisme indépendant réputé, en présence des délégués des parties prenantes, nous ne déposerons pas nos dossiers de candidatures. Nous refusons de blanchir la fraude et donc d'accompagner M. Félix Tshisekedi et son Union sacrée dans une nouvelle forfaiture électorale ».
Lamuka prévoit, en cas d’entêtement par la CENI, d’entreprendre d’autres voies légales et pour obtenir gain de cause. « En conséquence, nous rappelons au peuple Congolais que, conformément à l'article 64 de la Constitution, nous avons l’obligation de faire échec à toute forme de dictature d'où qu'elle vienne. Nous devons donc nous mobiliser pour empêcher que la parodie électorale en préparation ne se réalise. Ce n'est qu'à ce prix que nous allons recouvrer notre souveraineté et notre dignité confisquées. Dans cette perspective, nous allons entreprendre une campagne de mobilisation en vue de préparer le peuple à l'utilisation de l'article 64», a conclu Martin Fayulu.
Fidel Songo

Elections 2023 : Martin Fayulu et Lamuka réitèrent leur refus de se présenter
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