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Paix à son âme : Apolline Musengeshi Musau désormais sur le chemin de la Plénitude à la Nécropole de la N’sele

Madame Apolline Musengeshi Musau se trouve désormais dans sa dernière demeure située au numéro 81 sur le chemin de la Plénitude en pleine Nécropole de la N’sele, autrement dit Entre Terre et Ciel.
‘’Ne la cherchez plus au 808C de la rue 27 Octobre à Limete Résidentiel où elle avait de son vivant élu son domicile, ni à la paroisse Saint Raphaël, toujours à Limete, où elle allait communier, encore moins au Ministère des Affaires Etrangères où elle allait toucher sa pension de retraite’’, parole du conservateur des monuments funéraires de la Nécropole de la N’sele lors de son discours d’accueil à l’intention de la famille éplorée.
La regrettée Apolline Musau était de son vivant à la tête d’une famille de dix enfants et elle laisse derrière elle, entre les bonnes mains de ses frères et sœurs, trois orphelins de père et de mère : Cathy, Françoise et Pierre.

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Docteur Nathan Musengeshi, basé en Côte d’Ivoire, est son tout dernier petit frère ; il a été chargé par ses frères et sœurs pour brosser l’état d’esprit global de toute la famille et alliées.
‘’Je suis médecin basé en Côte d’Ivoire ; la Côte d’Ivoire, c’est le pays qu’elle aimait tant. C’est selon que c’est le tout premier pays où elle a travaillé comme diplomate ; C’est en Côte d’Ivoire qu’elle est morte, précisément entre mes mains. J’ai déployé toutes les possibilités énormes et j’ai lui fait faire des examens dans les meilleurs hôpitaux d’Abidjan où elle a eu de meilleurs médecins, mais ce qui est arrivé est arrivé. Elle nous a laissés au bord de la route ; toute la famille se trouve effondrée, dans laquelle elle occupait une place énorme. Ma grande sœur était une dame avec un cœur grand…’’
‘’Nous devons nous résoudre à accepter cette triste réalité’’, mot de consolation de Monsieur l’Abbé Ronsard en provenance de la paroisse Sainte Croix de Mikondo, qui l’a prononcé avant la cérémonie des absoutes sur le bord du tombeau.
Sa mort intervenue à 73 ans, loin de son pays natal, précisément en Côte d’Ivoire, son tout premier poste diplomatique comme ci-haut évoqué, laisse derrière elle un long et brillant parcours.
A en croire l’oraison funèbre faite par le Secrétaire Général aux Affaires Etrangères, à la cour de l’hôpital du Cinquantenaire où le corps était exposé, Madame Musau est sur le plan des études faites, auteure d’une longue distance scolaire parcourue pendant plus de 23 ans, laquelle va de l’athénée Royal à Elisabethville, actuel Lubumbashi, jusqu’à l’Université Libre de Bruxelles dont elle est possesseuse d’un diplôme de licence en journalisme et communication.
De l’Athénée Royal à l’ULB, elle est passée, entre autres, par l’Athénée de Kalina, actuel Athénée de la Gombe, et l’école secondaire de Brabant en Belgique.
Sur le plan professionnel, elle a assumé de hautes fonctions : Secrétaire d’Etat à la Fonction publique, Chargée d’études à l’EPSP, 2è Conseiller d’Ambassade à Abidjan, pour le compte du ministère des Affaires étrangères, 1er Conseiller d’Ambassade en Autriche, pour le compte du même ministère, Chef de division Europe au ministère de la Coopération, Chef d’Antenne à Belgrad, au même ministère, jusqu’à l’éclatement de la guerre de Yougoslavie qui lui valut un transfert au Portugal. Elle sera ensuite Conseillère à la Coopération avant d’être établie Chef de division Communication à la direction de la Francophonie. Avant ça, elle a été Directrice de Cabinet, d’abord à la Pêche et Elevage et ensuite à l’Economie.
Sur le plan politique, elle a été députée lors du Parlement de transition.
Foi sur le témoignage du S.G., Madame Musau a assumé beaucoup d’autres fonctions et fait beaucoup d’autres choses et ce sont les ‘’pages’’ qui lui ont fait défaut pour en parler en détails.
A en croire l’Ambassadeur Bukasa basé au Cameroun, ‘’Maman Musau était une dame qui savait blaguer avec un cœur plein de bonté’’.
Collette Tshomba, Rapporteur adjoint de la Chambre basse du Parlement, Thérèse Olenga, ex-Ministre provinciale de l’éducation/Kinshasa, et Kolomoni, Ex-Directeur Général de la RTNC, pour n’en citer que quelques unes, ont été parmi les figures emblématiques ayant rehaussé de leurs présences respectives cette grande cérémonie funéraire. Il y avait parmi des délégations, celle en provenance de Paris, celle de l’espace grand Kasaï, celle des femmes leaders du Grand Kasaï, les amis de madame Cathy et Madame Françoise (filles de la défunte), la Dynamique Maman Nde Mobateli de Collette Tshomba, la liste est longue et non exhaustive.
Saint-Germain Ebengo

 

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‘’Mauvaise’’ gestion des immondices à Kinshasa : la population se plaint et dénonce !

Lancé le 19 octobre 2020, en présence du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, Kin-Bopeto est un programme mis en place pour l’assainissement de la Ville-Province de Kinshasa. Il a été initié par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila Mbaka. Celui-ci se veut un projet programmé en vue de mettre fin à l’insalubrité régnant dans la capitale congolaise. Aujourd’hui, les kinois, premiers bénéficiaires du projet, se plaignent du non-changement de la situation environnementale dans la ville.
Ce projet évalué à plusieurs millions de dollars, se veut pour le maintien total de la propreté dans la ville de Kinshasa, en luttant notamment, contre les immondices et promouvoir un environnement sain. A la grande surprise de la population, une stagnation totale des travaux.
Dans les artères de Kinshasa, destinées à bénéficier des services de ce méga programme, rien ne va. Des poubelles publiques installées depuis le début de l’initiative, n’existent plus que dans le passé. Les passants, par manque d’endroits où mettre leurs déchets, les déposent à même la route.
Des allés de canalisations d’eau dans les routes débordent d’immondices. Les routes deviennent délaissées, mal entretenues ou, même, pas entretenues. Ce qui justifie la colère de la population, et l’émoi en voyant tels actes.
A quelques semaines de la fin de la saison sèche, des solutions drastiques sont impérativement importantes à être prises par les autorités de la ville, en vue d’éviter des dégâts.
Emmanuela Mapendo & Christine NShobole

 

‘’Mauvaise’’ gestion des immondices à Kinshasa : la population se plaint et dénonce !
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Exetat 2023 : la Publication des résultats ne fait pas que des heureux


Mardi 22 août, au lendemain de la publication des résultats de l’examen d’état, dans la commune de Selembao s’est soulevée une mutinerie à l’Institut Ngafani et l’ILS par des élèves n’ayant pas obtenu leurs diplômes. Deux sections ont battu le record d’échecs, c’est pour montrer leur colère et indignation qu’ils ont posé des actes de vandalisme dans leurs établissements plongeant ainsi les coins autour dans une insécurité.
Dans l’après-midi du lundi 21 août a eu lieu la publication des résultats de l’examen d’état passé en juin dernier par les élèves finalistes du cycle humanitaire. Il était question en cette date des résultats pour les écoles de Kin-Plateau et Funa. Les sons des sifflets, trompettes, klaxons et chants des jeunes diplômés ont retenti dans la ville-Province de Kinshasa durant toute la soirée, bon nombre était heureux d’avoir réussi et d’autres non, après avoir tapé le code leur permettant de vérifier leurs résultats n’ont malheureusement pas reçu d’information et cela fut le cas de toute une promotion en mécanique à l’institut Ngafani et 51 élèves/55 en électricité à l’ILS.
Tous très révoltés, ces élèves se sont ramenés le lendemain matin et ont caillasé leurs établissements scolaires, bâtons en mains et autres ils ont menacé le personnel et la population aux alentours, ce n’est qu’après une intervention de la police locale qu’ils ont pu se calmer. Un finaliste a déclaré ceci : «Chaque année, c’est seulement comme ça ici, les élèves des options techniques sont sacrifiés, c’est toujours ceux en scientifiques et littéraire qui réussissent tous et ce n’est pas normal nous en avons marre ! » L’acte posé par ces élèves est un cri d’alarme poussé à l’égard des autorités de ces deux établissements afin qu’ils puissent mieux gérer le déroulement des examens d’état ainsi ils n’auront plus à s’inquiéter de leur réussite.
Emmanuella Mapendo De Mutuza

 

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Kinshasa : le Festival Africain du Mariage annonce sa 3ème édition du 15 au 16 septembre 2023


Après novembre 2020 et juillet 2022, la plateforme événementielle « Festival Africain du Mariage » organise sa 3ème édition, du 15 au 16 septembre prochain, au Pullman Grand Hôtel, à Kinshasa/Gombe. Placée sous le thème « Mariage, entre Tradition et Modernité », la présente édition traite des situations de conflits observées entre les cultures africaines et occidentales sur la notion du mariage.
Outre la cérémonie d’ouverture qui débutera dès 9 heures du premier jour, au Salon Congo, il est aussi prévu la tenue des Panels, des ateliers, d’une Soirée Célibataires et d’une grande Soirée de gala.
L’accès aux Panels est gratuit. Ces derniers sont à six à savoir :
1. Us et Coutumes Africains dont le thème s’intitule : « Préservation de l’identité culturelle du mariage en Afrique : influence de la modernité et rôle des médias »
2. Hommes qui évoque la question de l’: « épanouissement du couple et participation financière au budget du foyer »
3. Mariage & Stéréotype qui traite du sujet de la : « Promotion de l’inclusivité des différences dans le mariage »
4. Santé & Famille qui aborde l’angle : « Parlons planification familiale, régimes matrimoniaux, succession et relation de famille à distance »
5. Femmes qui débat sur : « Zoom sur la jeune fille et sa vision du mariage à l’ère des réseaux sociaux »
6. PME, Business et Finances qui se penche sur la : « Gestion des finances dans le foyer et les opportunités entrepreneuriales dans l’industrie du mariage ».
Hormis les panels, le programme prévoit neuf ateliers ci-après : Photos & vidéos, Musique, Décoration, Service-traiteur, Maquillage et coiffure, Stylisme, Textile, Wedding Planner et Composition des vœux. Tout comme les panels, l’accès est aussi gratuit.
Néanmoins, les soirées Célibataires et de Gala qui se dérouleront respectivement le premier et le second jour de l’événement, au Salon Congo du Pullman Grand Hôtel seront payantes. Cela est dû aux avantages et différentes surprises réservés aux participants.
Zoom sur le Festival Africain du Mariage
Initié par Madame Celly Ndiang, congolaise de la diaspora, le Festival Africain du Mariage est d’abord une vision, puis une structure visant, d’une part, la valorisation des valeurs culturelles du mariage en Afrique.
Et de l’autre, l’organisation d’un réseau d’affaires des professionnels œuvrant dans l’industrie du mariage par la constitution d’un annuaire facilitant la mise en relation entre l’offre et la demande.
John Ngoyi

 

Kinshasa : le Festival Africain du Mariage annonce sa 3ème édition du 15 au 16 septembre 2023
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UPN : les étudiants saluent et louent la proposition


Après avoir constaté un accoutrement indécent de certains étudiants qui ternissent l’image des établissements supérieurs de la Ville-province de Kinshasa, les instituts supérieurs et universités envisagent de plus en plus à instaurer un model vestimentaire que doivent adopter les étudiants. Cette proposition est louée par les étudiants de l’Université pédagogique nationale. Toutefois, elle doit être équilibrée et devra respecter les droits et libertés individuels des étudiants, à en croire un échantillon d’étudiants de l’UPN.
Selon ces étudiants, le fait d’adopter un style vestimentaire décent n’est pas une chose mauvaise, car aujourd’hui l’image de plusieurs établissements supérieurs est ternie à cause d’un mauvais accoutrement de quelques-uns. Par ailleurs, ils estiment que l’adoption d’un code vestimentaire doit être équilibrée et devra respecter les droits et libertés individuels des étudiants. Ce code doit également être motivé par plusieurs raisons notamment : Maintenir un environnement professionnel, Promouvoir l’égalité. «Un code vestimentaire peut aider à maintenir un environnement professionnel et respectueux au sein de l’université. Il peut contribuer à créer une atmosphère propice à l’apprentissage et à la concentration en évitant les tenues inappropriées ou distrayantes. Ce code peut aider à promouvoir l’égalité, en évitant les discriminations basées sur l’apparence physique ou le style vestimentaire. En établissant également des normes claires, il peut garantir que tous les étudiants sont traités de manière équitable, indépendamment de leur statut socio-économique ou de leur style personnel », a signifié l’un des étudiants de l’UPN, avant toutefois de préciser qu’un code vestimentaire peut préparer les étudiants à la vie professionnelle en les habituant à se conformer, aux normes vestimentaires spécifiques. Cela peut les aider à développer aussi des compétences en matière de présentation personnelle et à se préparer aux attentes du monde du travail.
A les en croire, le code vestimentaire contribue à créer un environnement respectueux où chacun se sent à l’aise et en sécurité. Il renforce l’identité de l’université en créant une image cohérente et professionnelle.
Ketsia Mbala

UPN : les étudiants saluent et louent la proposition
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Mitendi : la population crie à la pénurie d’eau et de l’électricité

La population de la ville de Kinshasa, plus précisément celle de Mitendi se plaint quotidiennement des problèmes qui, même après plusieurs années, persistent. Fatiguée et déçue des promesses, les habitants de ce coin de la ville de Kinshasa sont pris à leur propre sort. En conséquence, l’insécurité est devenue familier à cette population.
Le problème persiste au sein de la population et ce genre de cas est souvent constaté dans certains quartiers reculés de la ville, ou l’état des routes empêche les autorités compétentes d’y accéder pour apporter des solutions.
« Depuis un moment, nous constatons que l’eau a cessé de jaillir du robinet, nous avons fait appel auprès de ceux qui peuvent résoudre le problème, mais sans suite… », a expliqué un résidant de Mitendi.
Incapable de supporter cette situation, la population s’est vue obligée de mobiliser des ressources nécessaires pour une création des forages et,
en même temps, d’en faire un moyen de commerce au lieu de se rendre sur des très longues distances à la recherche de l’eau potable.
Un autre cas délicat se rajoute, c’est celui des routes non aisées. Certaines routes de ce milieu sont devenues des poubelles et sont menacées par des érosions. Des voies sombres, sont des lieux habituels où se déroulent souvent des cas de viol, vol, crime etc. « Vers les années 2019, nous avons vécu une période de pillage, viol… sur la Nationale numéro 1, en allant vers le marché appelé Lufu, des lance-pierres venaient de deux côtés de la route », a dévoilé un responsable du quartier. Et d’ajouter : « durant la nuit, il est presqu’impossible de voir ce qui nous entoure », a-t-il conclu.
Ketsia Mbala

Mitendi : la population crie à la pénurie d’eau et de l’électricité
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