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Clôture de la 3ème édition de l'exposition Fashion Without borders Africa, Serge Kabisoso sollicite l’implication du ministère de la Culture

Au terme de la 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa, qui s’est déroulée à Kinshasa, Serge Kabisoso, initiateur de cette activité, a profité de cette occasion pour lancer un cri d’alarme. Il a sollicité, à cette occasion, l’implication et l’accompagnement du ministère de la Culture, arts et patrimoine afin que les prochaines éditions soient parrainées par le ministère de tutelle. Ces assises ont pour objectif primordial de promouvoir la mode africaine, en général, et celle de la RDC, en particulier.

De prime abord, Serge Kabisoso a remercié toutes les personnes qui ont apporté une pierre à l’édifice afin d’obtenir un résultat satisfaisant à l’issue de cette exposition. Et par la suite, il a présenté un tableau des écueils que lui et son équipe ont rencontrés dans la préparation et organisation de cette 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa.

Et de s’exprimer en ces termes : «Je suis très content de la réussite de cette expérience. Cela n’a pas été facile pour qu’on arrive à ce résultat positif. C’était trop dur cette année. Nous espérons que la prochaine édition sera mieux que celle-ci. Notre objectif reste le même donc, promouvoir les stylistes africains en général et ceux de la RDC, en particulier. Ainsi, nous souhaitons que nous allons continuer à réaliser de grandes choses sur la mode africaine surtout congolaise», avant toutefois d’inviter les autorités compétentes à s’imprégner de cette initiative.

A en croire Serge Kabisoso, cette messe de la culture s'organise chaque année, en vue de booster la culture et la mode congolaise pour ramener ces dernières au niveau africain ainsi que mondial. C'est aussi pour partager la mode de différents pays africains afin de montrer à la face du monde, qu'il y a un vibrant échange des cultures à travers la mode en Afrique et d'assurer un développement au quotidien de la culture africaine. Il en a également précisé que, plusieurs activités se sont déroulées lors de cet événement de grande envergure, entre autres, le master classe, défilé de mode, ainsi que des expositions de différentes marques africaines.

Il y a lieu de signaler que, la 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa a connu la participation de plusieurs designers stylistes notamment, ceux de l'Afrique du Sud, du Botswana, ainsi que de la République démocratique du Congo.

Ronsard Malumalu

 

 

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Troisième semaine d’octobre, Le Centre culture Andrée Blouin lance les activités du Congo week

Le Centre culturel Andrée Blouin a lancé, mercredi 18 octobre dernier, l’ouverture des activités dénommées «Congo week». Le thème qui est retenu pour ce mois d’octobre est : «Brisons le silence». En effet, cette gamme d’activités se veut un cadre d’éveil de la conscience des Africains, en général, et des Congolais, en particulier, sur la notion du panafricanisme.

‘‘Congo week’’ est une semaine d’activités qui commémorent les millions de vies fauchées dans le conflit au Congo. Il célèbre, pour ce faire, l’énorme potentiel humain et naturel qui existe dans le pays. Les communautés du monde entier s’associent aux Congolais chaque année, au cours de la troisième semaine d’octobre, pour projeter des films, organiser des rassemblements, et de nombreuses autres activités pour rehausser le profil du Congo à travers le monde.

Pour ce premier jour, les artistes multidisciplinaires ont eu à livrer un gigantesque spectacle au niveau du Rond-point Kintambo Magasin. Ce spectacle a porté essentiellement sur l’histoire du Congo, qui figure parmi des paradigmes peu oubliés. Le spectacle en RDC est de retour et tend à reprendre sa place dans la conscience de Congolais. Pour ainsi dire qu’il s’agit de stimuler l’homme congolais dans la prise de conscience et dans la recherche de la solidarité panafricaniste pour rendre le Congo libre et libéré.

A travers les dessins, les cris, la posture, les regards, les mimiques, la parole, le silence, la danse, les gestes, ces jeunes artistes ont transmis à la population la manière dont les Congolais avaient été torturés à l’époque coloniale avant de prendre conscience de leur histoire afin de se lever et briser le silence.

Au finish, il s’agit de montrer l’importance du Congo au monde entier. Car, la République démocratique du Congo est le deuxième pays le plus vaste de l’Afrique de par sa superficie et le quatrième par sa population. Le Congo-Kinshasa possède le plus des terres arables par rapport au reste de l’Afrique.

La RDC dispose de près de 80 millions d’hectares de terre cultivable. Elle a, en outre, suffisamment du potentiel afin de nourrir environ 2 millions de personnes. Presque le double de la population entière du continent africain.

L’histoire de Patrice Lumumba, de l’exploitation des ressources, des femmes dans la société congolaise, du Congo libre et libéré, des ravages du roi belge, du Katanga business, de la colère d’Hippocrate et de l’Afrique en morceaux sont bien-là les films qui seront projetés du 17 au 20 octobre 2023.

Hénoc Akano

 

 

 

Troisième semaine d’octobre, Le Centre culture Andrée Blouin lance les activités du Congo week
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Préoccupations sur la culture congolaiseChez Catherine Furaha, l’heure est à l’inventaire des sites

Madame Catherine Furaha, Ministre congolaise en charge de la Culture, Arts et Patrimoine, a été, jeudi 12 octobre dernier, l’invitée de marque au briefing de son collègue Patrick Muyaya qui a l’habitude de l’organiser avec la presse congolaise chaque fois que le besoin d’informer se fait sentir.

Cette date, soit dit entre parenthèses, a coïncidé avec les 34 ans de la disparition de Franco Lwambo Makiadi, mort précisément le 12 octobre 1989.

La question des sites et infrastructures culturels a été parmi les choses qui ont constitué l’architecture de l’exposé de Madame la Ministre à l’intention des journalistes, toutes rédactions confondues. La Grande Dame en charge de la culture congolaise a mis au plus haut point sa joie de voir les travaux de construction du centre culturel et artistique de l’Afrique Centrale, sur le boulevard Triomphal, évoluer bon train vers sa livraison très bientôt. Elle n’a pas oublié l’achat par le Ministère de la culture, il n’y a pas très longtemps, de la Maison dite de la culture africaine et de l’afro descendant, qui servira pour la RDC de lieu à la fois de mémoire, de l’histoire et de l’identité africaines. Ce qui constitue un élément de réponse à la question de la valorisation des lieux de mémoire, de la mise en place des industries culturelles et créatives et de l’exécution du décret devant créer un centre national de production cinématographique. Catherine Furaha a en plus rassuré qu’il existe des centres culturels à Mwenga, au sud-Kivu, et à Butembo, au Nord-Kivu, qui sont en voie d’être exécutés. A l’en croire, il y aura très bientôt la construction de 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme de 145 territoires. La patronne de la culture congolaise se trouve à l’heure actuelle préoccupée par la question de la reconstitution de tous les sites historiques et archéologiques de la République Démocratique du Congo, cas du site de Nsiamfumu qu’elle a souligné être le tout 1er site des esclaves. Madama Furaha se dit heureuse, comme le dit son nom, de l’inscription de la rumba comme patrimoine culturel immatériel de la République Démocratique du Congo. Pour elle, cette inscription a aidé son ministère de savoir retracer l’itinéraire de la route des esclaves congolais emportés aux Amériques. Madame promet, pendant ce temps, l’érection très bientôt du mémorial de Simon Kimbangu dont les fouilles archéologiques, a-t-elle révélé, ont été menées à Kasongo, à Kabambare et à Nyangwe. Ceci, en vue de les documenter au sujet de leur classement au patrimoine mondial. C’est à ce titre qu’une formation y appropriée a eu lieu, pour les inventaires du patrimoine, du 14 mars au 4 avril 2022, laquelle a produit 30 stagiaires en collaboration avec Icomos. C’était dans le but que soient explorés d’autres sites tels que le complexe culturel Wagenia et le massif de Lovo, sans oublier la nécessité que soient protégés différents autres sites, notamment celui d’Ishango ainsi que celui de Kamba, la ville sainte du kimbanguisme, au kongo central. C’est en partie dans cet ordre d’idée que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, compte convoquer très bientôt un grand forum national sur la culture.

Saint-Germain Ebengo

 

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8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée

Au cours de la 8ème session ordinaire de la grande commission mixte, tenue récemment à Kinshasa, la République démocratique du Congo et l’Ouganda ont décidé de supprimer les droits de visa d’entrée sur leurs territoires respectifs, afin de favoriser la libre circulation des personnes, a-t-on appris auprès des sources officielles.

C’était aussi un cadre propice pour les deux parties d’aborder des questions sur les quatre sous-commissions classiques constituées, à savoir : Politique, diplomatie et gouvernance ; Economie, finances et infrastructures ; Socio-culturelle et, enfin, Défense et Sécurité.

«Parmi les résolutions de cette 8ème session ordinaire de la grande commission mixte entre la RDC et l’Ouganda, nous notons celle relative à la suppression des droits de visa, en vue de favoriser la libre circulation des personnes pour les biens communs de nos deux peuples qui n’ont que besoin des pains et de la paix», a signifié Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intégration régionale.

Et d’ajouter : «Ce moment est très important tant pour les deux pays que pour notre région, parce que les raisons de se défier les uns les autres existent, mais nous devons fournir des efforts pour transformer tout cela en une force pour la reconstruction et le développement. C’est ce dont nos peuples ont besoin, car même le voyage d’un kilomètre commence par un premier pas».

Par ailleurs, les deux parties ont également examiné les questions liées notamment, à la sécurisation et la démarcation de leurs frontières communes, à la coopération militaire et sécuritaire, à la neutralisation des groupes armés hostiles aux deux pays, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, ainsi qu’au rapatriement des réfugiés et à l’administration publique. Sur ce, elles ont signé un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre des décisions de la 7ème grande commission mixte sur la douane et le commerce. Elles ont, dans le même ordre d’idée, discuté des possibilités de coopération notamment, sur la lutte contre la corruption, le respect des droits humains, la justice, les échanges des prisonniers et le transport aérien.

Pour sa part, la cheffe de la délégation ougandaise, Mme Rebecca Kadaga, Premier vice-premier ministre des affaires de la communauté de l’Afrique de l’Est, a remercié le Gouvernement congolais et le Président Félix Tshisekedi pour les efforts dans la recherche de la paix et du développement dans les Grands Lacs.

Notons que la grande commission mixte RDC-Ouganda se tient tous les cinq ans de manière rotative entre les deux pays. Voilà ce qui justifie la tenue en octobre 2018 de sa 7è édition à Kampala ainsi que de sa 9è sous expectative en 2028 dans la même capitale ougandaise.

Ronsard Malumalu

 

 

 

8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée
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Après l’UNIKIN et l’ULK Projet ‘‘Un Hectare pour un étudiant’’ : Patrick Onoya à la conquête de l’Université Pédagogique Nationale !

«C'est un pari gagné ici à l'UPN, à travers la faculté d'Agronomie, qui se déclare partante et engagée. Les étudiants ont beaucoup apprécié. Et la prochaine étape, c'est naturellement les souscriptions, et puis la descente avec l'équipe de l'université de l'UPN à Songololo, conduite par la faculté d'agronomie». Tels sont les premiers mots de Patrick Onoya, lobbyiste et stratège en investissement, après la conférence-débat tenue le vendredi 13 octobre 2023 à l’Université pédagogique nationale (UPN). Il était question ici de présenter le projet ‘’Un hectare pour un étudiant’’ lancé dernièrement à l’Université de Kinshasa dont le but principal est de créer des emplois, lutter contre la faim et contribuer sensiblement à l’économie nationale.

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KASAI CENTRAL : l’Abbé Edouard Makimba prêche l’Ethique, la bonne gouvernance…au Personnel des Caritas-Développement Luiza, Kananga et Luebo

*Après sa visite auprès des Caritas-Développement Lubumbashi, Bukavu, Uvira et Goma, le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, Mr l’Abbé Edouard Makimba, et sa Délégation, ont poursuivi leur mission de solidarité et d’échanges au profit de celles de Kananga, Luiza et Luebo, dans la Province Ecclésiastique de Kananga. Au cours de cette mission, effectuée du 29 septembre au 6 octobre 2023, il a été accompagné de Messieurs André Mathunabo et Christian Nsangamina, respectivement Coordonnateurs Nationaux du Service de Promotion du Développement (SPD) et du Service de Promotion de la Solidarité et du Partage (SPSP).

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Wina Lokondo contre toute ségrégation faciale qui met de côté les pygmées

Wina Lokondo est un congolais de père et de mère. Il a très longtemps observé comment les pygmées, qui sont eux aussi congolais de pères et de mères, en d’autres mots ‘’sang pour sang’’ congolais, sont en train d’être l’objet d’une ségrégation faciale qui fait d’eux de simple sous-hommes. N’étant pas disposé à s’en réjouir, ce défenseur de la cause du pygmée, sachant écrire et parler, ne s’est pas résigné à transiter par les pages de Congo Nouveau pour y coucher quelques mots de sa colère quant à ce, ‘’écrire, c’est parler’’, dit-on.

A travers ce papier long d’une page et demie, ce compatriote, non faiseur d’acception de personne et riche en intérêt pour les autres, s’engage à soumettre à toutes les autorités qui seront issues de prochaines élections une proposition dispositive devant mettre sous exigence, dans le cadre de la discrimination préférentielle, la cooptation obligatoire d’un ou de deux pygmée(s) comme député(s) provinciaux dans toutes les Assemblées des provinces où il existe une forte présence de communautés pygmées.

‘’L’instruction de niveau universitaire sera le premier critère pour la cooptation des candidats préalablement choisis par leurs associations’’, a-t-il mis un bémol déterminatif de l’émulation qu’ils doivent avoir vis-à-vis des bantous au regard de leurs cursus scolaires, mais aussi et surtout à la faculté qu’ils se doivent désormais de cultiver dans le sens que ça les aide à prendre à la fois conscience et connaissance de l’impact des études sur le reste de leur vie.

A en croire Monsieur Lokondo, les pygmées ont foulé aux pieds la nécessité d’entreprendre des hautes études dans la mesure où ils croient que ça ne va les amener nulle part, vu la ségrégation faciale dont ils sont victimes de la part des bantous.

‘’A quoi sert pour un jeune pygmée, d’entreprendre de longues études lorsqu’il sait que sa demande d’emploi et son CV seront ‘’réservataires’’ d’une fin de non-recevoir par le bantou directeur des ressources humaines’’, s’est-il questionné ?

Voilà ce qui justifie la place permanente du jeune pygmée parmi les pousse-pousseurs, les veilleurs de nuit, les creuseurs des puits, les balayeurs des rues, les ‘’chailleurs’’ des jus…

Monsieur Wina se plaint de voir les pygmées subir jusqu’ici l’apartheid et être considérés comme des citoyens de la seconde zone ou soit des parias dont les bantous ont juste besoin des mains qui doivent travailler pour eux ou des voix qui doivent les voter aux élections.

‘’L’égalité de respect mutuelle et tous les autres droits leur sont totalement privés et méconnus, notamment le droit d’accéder à toute charge publique ou aux hautes fonctions étatiques’’, déplore-t-il avant de poursuivre le fil de sa préoccupation :

‘’Aucun pygmée n’a jusqu’ici occupé une fonction de commandement ni dans l’administration civile ou militaire, ni dans une entreprise publique, encore moins dans une institution politique’’.

En termes clairs, Wina Lokondo veut coûte que coûte voir ces pygmées, qui sont par fausse politesse appelées peuple autochtone, occuper désormais des places dans les instances de prise de décisions.

Saint-Germain Ebengo

 

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