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Vétusté des matériels et risques de perte du patrimoine de la RTNC, RDC : les Directeurs Généraux et provinciaux alertent Patrick Muyaya

Après sept jours de participation à l'atelier de formation sur la redevance audiovisuelle organisée par la Direction Générale de la Radiotélévision Nationale Congolaise en collaboration avec Africa Union Financial Services (AUFS), une dizaine de directeurs provinciaux ont été reçus par le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya, ce mardi 7 mars 2023 dans son cabinet. Accompagnés de la Directrice Générale Sylvie Elenge et du Directeur Général José Adolphe Voto, les directeurs ont apprécié leur échange avec le ministre sur le fonctionnement actuel et futur de leurs stations provinciales.
« Nous avons évoqué un certain nombre de points avec Monsieur le Ministre notamment les textes qui nous régissent. A ce jour, ils sont inadaptés. Nous avons beaucoup insisté sur la vétusté de nos matériels et équipements, et du patrimoine de la Radiotélévision Nationale Congolaise qu'il faut préserver. Nous avons parlé de la mobilité des cadres que nous sommes et de l'ensemble de notre personnel », a dit Max César Lokate -directeur provincial de la Tshopo.
"Nous avons parlé à notre autorité de tutelle des relations qui doivent exister entre les gouverneurs des provinces et nous les responsables de stations provinciales. Parce que nous estimons que si tout va bien au niveau des gouverneurs, nos stations provinciales fonctionneront convenablement", a-t-il poursuivi.
Soucieux de voir les stations provinciales contribuer au développement du pays et de la promotion des valeurs positives, le directeur provincial de la RTNC Haut Uélé, Damas Esole a salué le sens d'écoute du ministre Patrick Muyaya qui a promis de transmettre leurs préoccupations à sa hiérarchie, précisément au Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi et au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Satisfait à l'unisson pour avoir été directement associé à l'atelier de formation sur la redevance audiovisuelle, les directeurs promettent de bien appliquer le chronogramme qui a été validé par l'ensemble de participants et sollicitent le renouvellement de tous les équipements de toutes les stations provinciales. Ils souhaitent également une étroite collaboration avec la direction générale tant sur le plan rédactionnel que sur le plan administratif. Car, les congolais doivent être d'abord mieux informés par leurs propres médias, surtout, les médias publics.
LP/Cellule de Communication du Ministère

 

Vétusté des matériels et risques de perte du patrimoine de la RTNC, RDC : les Directeurs Généraux et provinciaux alertent Patrick Muyaya
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Lutte contre la désinformation et les Fake News en RDC, USA : l’Ambassadrice Lucy Tamlyn salue l’engagement de Patrick Muyaya

Prônant le changement de narratif depuis sa venue à la tête du Ministère de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya ne cesse d’organiser une série de communications du Gouvernement sur les questions relatives aux enjeux de l’heure. Qu’elles soient sécuritaires, économiques, politiques, diplomatiques et autres, rien ne passe inaperçu et se traite généralement, en direct sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise, avec la presse nationale et internationale. A cet effet, reconnaissant ces efforts, Lucy Tamlyn, Ambassadrice des Etats-Unis en RD. Congo, s’est rendu auprès du Porte-parole du Gouvernement pour saluer cet engagement palpable de lutte contre la désinformation et les fakenews dans le pays.
En effet, ce premier tête-à-tête officiel s’est déroulé le mardi 7 mars 2023, au Cabinet du Ministre Muyaya. A la sortie de l’audience, la diplomate américaine a réitéré l’engagement pour le Gouvernement américain à soutenir toutes ces efforts. «Nous sommes ensemble pour une communication vis-à-vis de la population», a-t-elle déclaré.
S'agissant de la guerre dans l'Est de la République démocratique du Congo, Lucy avoue que son pays, les Etats-Unis d'Amérique privilégie la voie diplomatique pour le retour de la paix et demande à tous les acteurs de la sous-région à soutenir les accords signés entre les parties.
« Nous suivons de très près ce qui se passe dans l'Est et nous demandons à tous les acteurs de faire appliquer le cessez-le-feu et de retirer leurs forces des positions condamnées par les accords », a conclu Lucy Tamlyn.
John Ngoyi

Lutte contre la désinformation et les Fake News en RDC, USA : l’Ambassadrice Lucy Tamlyn salue l’engagement de Patrick Muyaya
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Page d’histoire : La conférence africaine de Berlin (1884-1885)

*On parle beaucoup de Berlin. Je veux dire de la Conférence de Berlin, de la Conférence africaine de Berlin. Mais, pourquoi cette conférence a-t-elle été convoquée ? Qui y a-t-il pris part ? Qu’est-ce qui s’y est passé ? Quels ont été les résultats ?
Dans le préambule de l’Acte Général de la Conférence de Berlin signé le 26 février 1885, il est rappelé qu’on a voulu « régler, dans un esprit de bonne entente mutuelle, les conditions les plus favorables au développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions de l’Afrique, et assurer à tous les peuples les avantages de la libre navigation sur les deux principaux fleuves africains qui se déversent dans l’océan Atlantique », « prévenir les malentendus et les contestations que pourraient soulever à l’avenir les prises de possession nouvelles sur les côtes d’Afrique », et « accroître le bien-être moral et matériel des populations indigènes ».
Ce « on », c’étaient les dirigeants de quatorze pays : l’empereur d’Allemagne, l’empereur d’Autriche-Hongrie, les rois de la Belgique, du Danemark et d’Espagne, les présidents des Etats-Unis et de la France, la reine du Royaume-Uni, les rois d’Italie, des Pays-Bas et du Portugal, l’empereur des Russies, le roi de Suède et de Norvège, et l’empereur des Ottomans.
La Conférence parlait de l’Afrique, mais il n’y avait aucun Africain qui y a pris part.
L’ordre du jour de la Conférence a été résumé en cinq points :
- La liberté du commerce dans le bassin du Congo
- La traite des esclaves
- La neutralité des territoires compris dans le bassin conventionnel du Congo
- La liberté de navigation du Congo et du Niger
- Les conditions essentielles à remplir pour que des occupations nouvelles sur les côtes africaines soient considérées comme effectives.
A vrai dire, deux conflits sont à l’origine de cette conférence. C’est d’abord le conflit entre l’Association Internationale du Congo (A.I.C.) représentant Léopold II et Pierre Savorgnan de Brazza, représentant la France, pour la possession du lac Nkouna (Stanley Pool, Pool Malebo), puis les revendications du Portugal pour posséder les deux rives du fleuve Congo de l’estuaire jusqu’à Noki.
Dans sa traversée du fleuve Congo, l’explorateur anglo-américain Henry Morton Stanley est arrivé en mars 1877 au lac Nkouna qu’il s’est empressé de baptiser Stanley Pool. Il a signé un pacte de sang avec le chef teke de Ntamo Itsi Ngaliema, et a poursuivi pour arriver sur la côte.
Après son retour en Europe, il a été sollicité par le roi Léopold II qui l’a pris à son service et l’a renvoyé dans le bassin du Congo pour créer des stations : Vivi (1er octobre1879), Isangila (21 février 1881), Manyanga (29 avril 1881), et la quatrième station de Stanley Pool le 1er décembre 1881, qui a pris le nom de Léopoldville en avril 1882.
Après le départ de Stanley, Pierre Savorgnan de Brazza a aussi été contacté par Léopold II. Mais il a refusé de se mettre à son service. Italien de naissance, il a préféré servir la France, son pays d’adoption. Ayant compris les plans du souverain belge, il a rejoint le bassin du Congo par le Gabon et l’Ogooué. Il a gagné la sympathie du chef teke Makoko Iloo qui le prenait pour son père mort. C’est la doctrine de la métempsychose pour ceux qui y croient. De Brazza a obtenu de Makoko Iloo et des dignitaires teke deux traités en septembre 1880 qui l’habilitaient à établir un village des Français sur la rive du fleuve Congo à Mfwa, qui deviendra Brazzaville.
Arguant du fait que la souveraineté de Makoko Iloo s’étendait aussi sur la rive gauche, Pierre Savorgnan de Brazza autorisa le sergent sénégalais Malamine Camara resté de garde à s’installer pendant son absence à Kinshasa où les vivres coûtaient moins chers. L’historien François Bontinck l’a illustré dans son article « Quand Brazzaville se trouvait à Kinshasa ». De Brazza est rentré en France pour faire ratifier le traité Makoko par les Chambres en novembre 1882. Malamine a rencontré entretemps Stanley à deux reprises ; il a manifesté à chaque fois la présence de la France. Cette présence a fortement gêné l’Association Internationale du Congo qui a été freinée, et n’a pas pu se déployer dans le pool.
Cherchant un accès à la mer, l’Association Internationale du Congo (A.I.C.) a multiplié en 1883 ses stations dans le Niari-Kouilou sur la rive droite : Stéphanieville, Franktown, Grantville, Rudolfstadt, Baudouinville, Philippeville. Ses agents se heurtaient aux agents de la France sur le terrain. De plus, l’A.I.C. a déstabilisé le royaume teke en semant la zizanie par la distribution de cadeaux à certains chefs bien choisis. La tension était à son comble. Le premier ministre Opoontaba ne s’entendait plus avec Makoko Iloo.
De son côté, le Portugal a été échaudé en apprenant que Léopold II s’était installé à Vivi. Il a mené des négociations avec l’Angleterre qui ont abouti au traité anglo-portugais signé à Londres le 26 février 1884. Le Portugal disait qu’il était dans le territoire de l’ancien royaume du Kongo depuis la fin du 15ème siècle. Il revendiquait la possession des deux rives du fleuve Congo de l’estuaire jusqu’à Noki, et la souveraineté des côtes atlantiques au nord et au sud de l’embouchure. En compensation, il accordait des privilèges aux intérêts anglais. Léopold II s’est battu pour avoir un accès à la mer. Il n’acceptait pas d’être enclavé. C’est la raison pour laquelle il poussait aussi ses pions du côté du Niari-Kouilou comme nous l’avons dit.
Une stratégie fut montée pour livrer « une guerre diplomatique ». Le souverain belge a utilisé des Américains pour l’aider à faire du lobbying aux Etats-Unis. C’était Henry Shelton Sanford qui avait été ambassadeur des Etats-Unis en Belgique, et qui avait déjà travaillé avec le roi Léopold II dans le cadre de l’Association Internationale pour l’exploration et la civilisation de l’Afrique (A.I.A.).
C’était aussi Henry Morton Stanley, l’explorateur dont nous avons déjà parlé. Tous les arguments furent utilisés, même avec un langage codé : l’utilisation du personnel américain, la liberté de commerce, la lutte contre l’esclavage tout comme les Etats-Unis avaient aboli l’esclavage en 1865, la possibilité de rapatrier des noirs comme au Liberia, etc.
Le résultat est que l’Association Internationale du Congo qui était confondu avec l’A.I.A. fut reconnu par les Etats-Unis le 22 avril 1884.
Deux jours plus tard, le 24 avril 1884, les négociations menées concomitamment par l’Association Internationale du Congo aboutirent au droit de préemption accordé à la France. C’était un coup de maître ! Le gouvernement français prenait l’engagement de respecter les stations et territoires libres de l’Association et de ne pas mettre obstacle à l’exercice de ses droits. La France a accepté parce qu’elle se méfiait du nombre d’Anglais utilisé par Léopold II.
Quant à l’Angleterre et à l’Allemagne, si elles n’aidaient pas Léopold II, c’est la France qui hériterait de ses acquisitions territoriales. Si le Portugal s’entêtait, il allait avoir une voisine autrement plus puissante. L’Allemagne se réserva parce que les Français avaient encore sur le cœur l’annexion de l’Alsace-Lorraine après la guerre de 1870. Finalement, l’Allemagne elle-même mena des négociations avec l’Association Internationale du Congo pour obtenir le 8 novembre 1884 la liberté du commerce pour ses concitoyens.
Bref, on était à la recherche de la paix. L’Europe était sortie des guerres napoléoniennes avec le Congrès de Vienne en 1815. L’Europe avait connu des guerres pour l’unité italienne, et l’unité allemande. Ce n’était pas la peine de verser du sang européen pour ces terres lointaines et « incognita ».
Le Portugal saisit le Gouvernement Impérial d’Allemagne présidé par Othon, Prince de Bismarck. « L’homme fort » de l’Europe, le Chancelier Bismarck contacta à son tour les Gouvernements de la République française et du Royaume Uni pour la tenue d’une réunion à Berlin. Cette réunion se tint dans la capitale allemande du 15 novembre 1884 au 26 février 1885, et connut une interruption du 23 décembre au 4 janvier.
L’Acte Général de la Conférence de Berlin est un document diplomatique de 38 articles répartis en sept chapitres. Les quatorze Etats signataires ont convenu d’établir la liberté de navigation et la liberté commerciale pour tous les pays sans discrimination, sur toute l’étendue du bassin conventionnel du Congo (21 articles). Ils se sont prononcés pour le respect de la neutralité des territoires faisant partie du bassin conventionnel du Congo (3 articles), et la répression de la traite des esclaves dans cette même région (1 article).
La liberté de navigation devait aussi être garantie pour tous les peuples, sans discrimination, sur le fleuve Niger (8 articles). Les règles concernant l’occupation d’un territoire nouveau situé sur les côtes africaines furent fixées par les Etats signataires (2 articles). Trois articles furent consacrés aux dispositions générales.
Il y a un non-dit qui excite notre curiosité. L’Acte Général de la Conférence de Berlin ne rapporte pas du tout les négociations qui furent quelquefois âpres, menées en marge de la Conférence elle-même par les représentants de l’Association Internationale du Congo avec les Envoyés Extraordinaires et Plénipotentiaires munis de pleins pouvoirs des différents pays.
Après les Etats-Unis et l’Allemagne, l’Angleterre fut le troisième pays à reconnaître le pouvoir dominant de l’A.I.C. le 4 décembre 1884. Puis vinrent l’Italie, l’Autriche-Hongrie, les Pays-Bas, l’Espagne, la Russie, la France, la Suède-Norvège, le Danemark et le Portugal.
Etat neutre voulant jouer un rôle discret et effacé, la Belgique fut l’avant-dernier à reconnaître l’A.I.C. le 23 février 1885. L’empire ottoman attendit le 10 décembre 1885 avant de marquer son accord. Ces réserves étaient à mettre en relation avec la présence des Arabes dans l’Est du Congo.
La reconnaissance de la France et du Portugal s’accompagna de la délimitation des frontières. La France reconnut l’A.I.C. le 5 février 1885 après de longues et nombreuses tractations. L’A.I.C. céda à la France le bassin du Kouilou et les quatorze stations sur ces territoires moyennant indemnisation, la rive droite du Congo entre Manyanga et le confluent du Djoué, le littoral entre Setté Cama et l’embouchure du Tchiloango. La France laissa à l’A.I.C. la rive gauche du Pool ainsi que la rive droite du Congo de Manyanga jusqu’à Vivi.
Le Portugal reconnut l’A.I.C. le 15 février 1885. Cette reconnaissance fut obtenue à la suite d’un ultimatum présenté par l’Allemagne, l’Angleterre et la France qui voulaient soutenir Léopold II qui faisait du chantage et menaçait de tout laisser tomber s’il n’avait pas d’accès à la mer.
Finalement, le Portugal céda à l’A.I.C. la rive droite du fleuve de l’embouchure jusqu’à Vivi, ainsi qu’une longueur de 37 km de côte entre Yabé et Banana.
La fin des négociations territoriales permit aux délégués de la Conférence de Berlin de mettre fin à leurs délibérations. Le 26 février 1885, jour de la clôture de la Conférence, l’A.I.C. représentée par le colonel Strauch déclara son adhésion à l’Acte Général de Berlin.
Un Etat nouveau était né : Etat Léopoldien, Etat Libre du Congo. Il deviendra très peu de temps après Etat Indépendant du Congo. Cette reconnaissance de l’Etat Libre du Congo en marge de la Conférence africaine de Berlin va siffler le départ du « steeple chase » pour les pays intéressés au partage de l’Afrique.
Anticipation du chercheur : 138 ans plus tard, en 2023, des tractations se trament dans le silence et dans l’ombre pour la balkanisation de cet Etat conçu en 1885. Les Cassandre ont raison de signaler le Cheval de Troie.
Nous sommes appelés, peuple congolais, toutes tendances confondues, Majorité, Opposition, Société civile, Chefs coutumiers, Chefs religieux, à ouvrir l’œil, …et le bon ! « Nul peuple décidé à faire les sacrifices nécessaires pour sauvegarder son indépendance n’a définitivement été supprimé de la carte du monde ».
Jean-Marie Mutamba Makombo
Professeur émérite/Université de Kinshasa

Page d’histoire : La conférence africaine de Berlin (1884-1885)
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Nouvellement nommés sur Ordonnance présidentielle, Gécamines : le nouveau staff dirigeant chez Félix Tshisekedi

*Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu, dans son bureau de la Cité de l'UA, le mardi 7 mars dernier, le Conseil d'administration de la Gécamines. Nouvellement nommés sur Ordonnance présidentielle, les neuf membres du Conseil d'administration de la Générale des Carrières et des Mines, Gécamines en sigle, sont venus remercier le Chef de l'Etat pour la confiance leur témoignée en les nommant, et lui présenter leur plan de travail en vue de redynamiser ce fleuron national de l'industrie minière en RDC.
La nouvelle équipe dirigeante de la Gécamines est composée de : Guy-Robert Lukama Nkunzi, Président du Conseil d'administration; Placide Nkala Basadilua, Directeur Général; Jack Masangu A Mwanza, Directeur Général Adjoint 1; Ludovic Monga Ba'Za, Directeur Général Adjoint 2. Et les administrateurs : Nelly Kiwewa Malunda, Tecla Mpozi Muyumba, Lawrence Kyungu Kibwe, Léonie Mwine Kabiena et Désiré Mbay Mukoj.
Le Chef de l'Etat a profité de cette rencontre pour leur donner ses orientations concernant la bonne gestion du patrimoine minier de la Nation au profit de la population.
Il n'y a plus qu'à souhaiter un bon vent au nouveau staff dirigeant de la Gécamines.
Peter Ngoyi

 

Nouvellement nommés sur Ordonnance présidentielle, Gécamines : le nouveau staff dirigeant chez Félix Tshisekedi
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Journée internationale des femmes,Message du coordonnateur résident de l’ONU en RDC, M. Bruno Lemarquis

A l'occasion de la Journée Internationale des Femmes, nous honorons la force, la résilience, l'ambition et le courage de toutes les femmes et les filles en RDC, ainsi que leur pouvoir d'apporter d'immenses changements et de mener les dialogues de paix.
Néanmoins, c'est aussi l'occasion de reconnaître le chemin escarpé qu'il nous reste à parcourir pour parvenir à l'égalité des sexes. Les femmes, à travers la RDC, continuent d'être victimes de marginalisation, de violence, d'injustice structurelle, de violations de l'autonomie corporelle et sont les premières touchées en temps de crise et de conflit. Les secteurs technologiques et scientifiques n'échappent pas à cette tendance.
Les femmes continuent de représenter moins du tiers des personnes travaillant dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques au niveau mondial. Elles ont également beaucoup moins accès à l’Internet que les hommes et sont souvent victimes de violence en ligne. Les femmes et les filles sont des actrices du changement. Elles méritent un espace sûr et équitable dans la technologie et la science. Le numérique peut être un moyen pour elles de connaître leurs droits, d'accéder à l'éducation et de devenir autonomes pour réaliser leurs aspirations.
Comme l'a dit Antonio Guterres, Secrétaire général de l'ONU, lors de son discours du 8 mars : « Investir en faveur des femmes bénéficie à l'ensemble des personnes, des communautés et des pays ». Il en résulte des économies plus fortes, des solutions plus innovantes aux problèmes de la société et des réponses plus inclusives qui tiennent compte des besoins des minorités. L'ONU en RDC s'engage ainsi à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM).
De nombreuses initiatives ont été entreprises par les agences onusiennes pour renforcer le rôle et les compétences des femmes dans le monde numérique. A titre d’exemple l’ONU appuie un projet de développement des micros, petites et moyennes entreprises sur la digitalisation de la diffusion des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin. L’objectif étant d’assurer une divulgation plus rapide et plus large des droits des femmes. C’est dans cette perspective que, du 13 au 24 mars, nous organiserons un « Village numérique », dont l'activité phare sera un « camp de codage » pour les jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans.
Il va s’agir d’un atelier pour doter les participantes d’outils nécessaires du secteur technologique. En plus des nombreux efforts fournis dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, nous saluons les efforts entrepris par le Gouvernement de la RDC à travers notamment la promulgation le 29 décembre 2022 de la loi N° 22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection, à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
L’engagement du Système des Nations Unies à parvenir à l'égalité des sexes est inébranlable, et faire progresser l'accès des femmes aux STEM est un pilier essentiel pour atteindre l'ODD 5.
Le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo vous souhaite une bonne Journée internationale de la femme.

 

Journée internationale des femmes,Message du coordonnateur résident de l’ONU en RDC, M. Bruno Lemarquis
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Retombées économiques, éducatives, culturelles, RDC : Patrick Muyaya décortique les résultats de la visite de Macron

*Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a animé, le mardi 7 mars dernier, un briefing presse spécial autour des retombées de la récente visite du Président français, Emmanuel Macron. Patrick Muyaya a brossé le tableau de ce voyage historique, démontrant noir sur blanc des avantages notamment sur le plan économique avec la tenue du Forum économique de Kinshasa.
« Il y a eu des discussions entre la partie française et la partie de la RDC sur des questions économiques avec la tenue du Forum économique de Kinshasa où ont été associés deux commissaires de l'UE, et où la France a mobilisé près de 50 patrons d'entreprises. Des accords ont été signés pour le lancement de l'école 42, une école de codage informatique gratuite qui constitue le vivier des entrepreneurs dans le secteur de la technologie », a souligné Patrick Muyaya.
Outre les questions économiques, il a informé que le partenariat qui va lier l'Office des routes avec l'entreprise française matière, portera sur la construction de plusieurs ponts en RDC.
Dans la foulée, Patrick Muyaya a mis l'accent sur le discours impératif et différent du Président Macron qui a parlé de la nécessité pour la RDC de reprendre sa souveraineté sur ses matières premières et comment la France compte jouer son rôle notamment dans la formation des géologues Congolais.
Les questions de la vie durable et de la culture n'en sont pas restées moins évoquées. Avec la Ministre française de la culture et de la communication, Rima Abdul-Malak, le gouvernement a exploré la nécessité pour la RTNC de travailler avec l'Institut de l'audiovisuel français sur le programme d'archivage et de production documentaire.
« Le changement de narratif ne peut être porté que si nous avons une télévision nationale puissante qui peut produire des séries et autres documentaires qui peuvent montrer la diversité de la RDC », a-t-il affirmé.
Ce dernier est également revenu sur la visite d'Emmanuel Macron à l'INRB et la soirée culturelle à l'Institut Français de Kinshasa.
Dans la deuxième partie de son mot introductif, le Ministre de la communication a fait un bref résumé de ce qui est ressorti du dernier Conseil des ministres avec la communication du Président de la République qui a plaidé pour le respect des matériels électoraux et sur le fait que personne ne jette le discrédit sur le scrutin électoral.
Peter Ngoyi

Retombées économiques, éducatives, culturelles, RDC : Patrick Muyaya décortique les résultats de la visite de Macron
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Après le Pape François et Emmanuel Macron, RDC : une délégation du Conseil de Sécurité de l’Onu annoncée chez Félix Tshisekedi !

*En cette période cruciale où les bruits des bottes continuent encore à se faire sentir, en dépit du cessez-le-feu décrété par le M23, la visite d’une importante délégation des membres du Conseil de Sécurité de l’Onu, telle qu’annoncée du 9 au 12 mars 2023, permettra-t-elle d’espérer des résultats probants, quant à l’épineuse question du retour de la paix dans l’Est de la RDC ?

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Fluidité du commerce transfrontalier et propulser la croissance économique, RDC-Zambie : Jean-Lucien Bussa implémente de nouveaux dispositifs

*Accompagné de la Directrice Générale de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), de la Directrice Générale adjointe de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) ainsi que des délégués du Ministère des Finances, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre Congolais du Commerce Extérieur, s’est rendu ce mardi 7 mars 2023 à Kasumbalesa, ville frontalière avec la Zambie, en province du Haut-Katanga, pour y rencontrer son homologue zambien de l’industrie et du commerce. Motif : participer à la réunion ministérielle bilatérale entre ces deux pays sur la cogestion dudit poste frontalier pour insuffler, en définitive, une nouvelle donne permettant la fluidité des activités du commerce frontalier favorable à la croissance économique. Selon qu’atteste la Cellule de communication du Ministre, « cette réunion a été sanctionnée par un communiqué final ».
Leitmotiv de la séance de travail
Rappelant que la RDC et la Zambie ont signé des accords commerciaux bilatéraux et, de ce fait, ces organismes de douanes respectifs travaillent en collaboration, Jean-Lucien Bussa a relevé quelques soucis en termes d’engagement de tracasseries et barrières, le long de nos frontières respectives.
Déterminé à y mettre fin, il a insisté sur le fait que la délégation congolaise dont il est le meneur s’est déplacée « pour trouver des solutions claires et rapides à ces problèmes ».
Ce, pour éviter de prolonger le cycle de réduction de la fluidité du commerce et des impacts nocifs sur l’économie en raison de la persistance des couacs perturbant les activités transfrontalières.
«La frontière Kasumbalesa est stratégique pour la RDC, puisque les plus gros de nos marchandises en provenance de l’Afrique australe accèdent au pays par là. Il est important lorsque ces questions sont soulevées, telles qu’elles le sont aujourd’hui, que les Ministres sectoriels, les responsables des douanes et des services de contrôle se rencontrent pour trouver des solutions », a-t-il déclaré, dans la suite de ses propos.
Echanges avec le Gouverneur Jacques Kyabula
«Nous sommes heureux, à la suite de nos échanges avec le Gouverneur, que des initiatives ont été entreprises. Au niveau des barrières, des mesures ont été prises pour réduire le nombre des barrières sur la route. Des initiatives de construire un autre parking, et je pense que la Direction Générale des Douanes et Accises sur ces questions pour qu’il rentre dans ses juridictions », a souligné Jean-Lucien Bussa au sortir de l’audience d’une trentaine des minutes que leur a accordée Jacques Kyabula, Gouverneur de la province du Haut-Katanga.
Il sied de préciser que c’est à 11 heures 30’, heure de Lubumbashi, que la délégation congolaise conduite par le Ministre Bussa a atterri dans la capitale crucifère.
La Pros.

 

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Antonio Guterres à appelle à agir pour accélérer la pleine participation et le leadership des femmes

Message du Secrétaire Général de l’Onu à l’occasion de la journée internationale des femmes
En cette Journée internationale des femmes, nous saluons les accomplissements des femmes et des filles de tous les horizons et des quatre coins du monde.
Mais, nous mesurons également les énormes obstacles auxquels elles font face, qu’il s’agisse des injustices structurelles, de leur marginalisation, des violences, des crises en cascade dont elles sont les premières et principales victimes, ou encore du fait qu’elles sont privées de leur autonomie personnelle et de leur droit de disposer de leur corps et de leur vie.
La discrimination fondée sur le genre nuit à tout le monde – femmes, filles, hommes et garçons.
La Journée internationale des femmes nous engage à agir.
Agir pour soutenir les femmes qui revendiquent leurs droits fondamentaux et en paient le prix fort.
Agir pour renforcer la protection contre l’exploitation et les atteintes sexuelles.
Agir pour accélérer la pleine participation et le leadership des femmes.
Le thème de cette année met en avant le rôle crucial de la technologie et de l’innovation dans l’avancement de l’égalité des genres.
La technologie peut élargir l’accès des femmes et des filles à l’éducation et leur ouvrir de nouvelles perspectives.
Mais, elle peut aussi être utilisée pour amplifier les abus et la haine.
Aujourd’hui, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes travaillant dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.
Or, sans une représentation suffisante des femmes lors de leur mise au point, les nouvelles technologies peuvent dès le départ contenir en elles les germes de la discrimination.
Il est donc essentiel de réduire la fracture numérique et d’accroître la représentation des femmes et des filles dans le domaine des sciences et des technologies.
Ces 10 dernières années, l’exclusion des femmes du monde du numérique a représenté un manque à gagner d’environ 1 000 milliards de dollars pour le PIB des pays à revenu faible ou intermédiaire – perte qui, si rien n’est fait, pourrait atteindre 1 500 milliards de dollars d’ici à 2025.
Investir en faveur des femmes bénéficie à l’ensemble des personnes, des communautés et des pays.
Ensemble, œuvrons main dans la main avec les gouvernements, le secteur privé et la société civile pour bâtir une société plus inclusive, juste et prospère au bénéfice des femmes, des filles, des hommes et des garçons du monde entier.

 

Antonio Guterres à appelle à agir pour accélérer la pleine participation et le leadership des femmes
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