All Stories

Meurtre de dix congolais au Soudan, RDC : le Gouvernement exige des explications à Khartoum et promet une assistance aux familles des victimes

C’est une très mauvaise nouvelle qui est tombée hier, lundi 5 juin 2023 : dix congolais ont perdu la vie à Khartoum, capitale soudanaise, dimanche, à la suite des bombardements largués sur le campus de l’Université internationale d’Afrique. Une disparition tragique qui a plongé les congolais dans l’émoi et la désolation. Ainsi, le Gouvernement de la République condamne fermement ce désastre et dit attendre des explications de la part des autorités soudanaises. Dans l’entre-temps, il présente toute sa compassion à toutes les personnes éplorées et promet de prendre des mesures qui s’imposent pour rapatrier les dépouilles et assister les familles des victimes notamment, dans l’organisation des obsèques. Au cours d’un briefing tenu hier, le VPM en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, qui a livré l’information à travers un communiqué officiel lu par Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, a appelé toutes les familles qui ont perdu les leurs à joindre d’urgence les services du Ministère pour être identifiées avant le rapatriement des corps des illustres disparus.
«Le Ministère des Affaires étrangères et Francophonie a appris avec une profonde consternation la mort de dix congolais tués par les bombardements effectués le dimanche 4 juin 2023 à 13 heures sur le campus de l’Université internationale d’Afrique à Khartoum… Les informations en possession du Ministère des Affaires étrangères et Francophonie indiquent que ces tirs mortels exécutés par l’armée régulière sur une zone occupée par des populations civils et non armés, y compris les ressortissants des pays étrangers ont grièvement blessé d’autres compatriotes qui se trouvent actuellement à l’hôpital militaire de la capitale soudanaise », a lu, dans un communiqué, le Ministre Patrick Muyaya Katembwe, avant de se faire compléter par le Chef de la diplomatie congolaise.
Les explications de Khartoum attendues
«Nous avons demandé au chargé d’affaires que des explications nous soient données et que toutes les dispositions soient prises par le Gouvernement soudanais parce que ce sont des troupes régulières qui ont bombardé le campus universitaire pour que les corps soient restitués et que le Gouvernement puisse les rapatrier pour que nos compatriotes soient enterrés, inhumés dans la dignité conformément à nos tradition, aux côtés de leurs membres des familles. Le Gouvernement s’emploie à cela. Par ailleurs, il faut préciser également parce qu’on peut se demander pourquoi cela est arrivé, qu’est-ce que nous avions fait avant. D’aucuns se souviendront que j’avais lancé un message à la télé et à la radio, nous avons fait un message sur les réseaux sociaux à tous les congolais habitants le Soudan de se signaler à notre ambassade au Caire et à Addis-Abeba de manière à nous permettre à assurer le rapatriement. Ceux qui se sont signalés, on a pris des dispositions. Vous avez vu par exemple que les joueurs sont arrivés ici, ceux qui étaient avec Florent Ibenge. On a réussi à les rapatrier. Sur instruction du Premier ministre, j’avais autorisé notre Ambassadeur au Caire d’utiliser tous les moyens financiers à sa disposition pour rapatrier ce lot… Nous étions dans ce processus-là. Ce qui nous fait mal, c’est que ce sont des forces régulières. Pour les familles, on a lancé le communiqué avec les noms pour que les familles se déclarent au Ministère que nous voyions comment intervenir pour organiser les obsèques de nos compatriotes qui sont morts au Soudan », a évoqué Christophe Lutundula.
Au cours du briefing de ce lundi, la thématique au cœur du débat était le partenariat Kinshasa-Pékin après la visite d’Etat du Président Tshisekedi en Chine. Présent également au rendez-vous de rédévabilité, le Ministre des Finances Nicolas Kazadi a déballé les retombées, dans son secteur, de cette visite. Il a parlé du partenariat global stratégique. Il a aussi levé l’équivoque au sujet de la prime de la plus-value. Il a indiqué qu’il n’a jamais supprimé cette prime. Il invite l’intersyndicale des Régies financières à la raison. Nicolas Kazadi s’est dit aussi ouvert de recevoir quiconque veut des explications sur cette fameuse question de la prime pour dissiper le malentendu afin de rétablir le climat de confiance.
La Pros.

Meurtre de dix congolais au Soudan, RDC : le Gouvernement exige des explications à Khartoum et promet une assistance aux familles des victimes
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

CNDH : Paul N’sapu dépose le rapport annuel 2022 sur la table de Christophe Mboso

Le Président de l'Assemblée Nationale, Christophe Mboso N'KodiaPwanga, a reçu en audience, le vendredi 2 juin dernier, la délégation de la Commission nationale des Droits de l'Homme (CNDH), conduite par son Président Paul Nsapu. Objectif de cette visite au Palais du peuple, le dépôt du rapport d'activités, édition 2022 de cette institution d'appui à la démocratie.
A l’issue de l’audience avec le Speaker de l’Assemblée Nationale, Paul NsapuMukulu s’est exprimé en ces termes : « Nous sommes venus ici, au Parlement, pour nous conformer à une obligation légale qui est celle de pouvoir remettre le rapport annuel, exercice 2022, qui est un arriéré de l'équipe sortante. C'est une obligation légale consignée dans la loi organique n°13/011 du 21 mars 2013, qui stipule qu'il faut absolument que la CNDH publié son rapport annuel, au-delà des rapports ponctuels, des rapports semestriels, l'obligation est que la CNDH puisse présenter son rapport annuel au niveau de l'Assemblée nationale et le publie aussi au niveau des institutions, notamment la Présidence de la République le parlement, le Premier ministre le gouvernement ainsi que les cours et tribunaux. C'est ce que nous venons d'accomplir aujourd'hui par rapport à l'année 2022 ».
S'agissant de l'institution CNDH, elle se porte bien et elle est au travail. Elle reviendra avec des rapports sectoriels.
« Nous avons trois mois d'existence depuis la cérémonie des remise et reprise avec l'équipe qui est sortie. Nous viendrons avec des rapports trimestriels et des rapports semestriels. La CNDH est sur l'actualité qui est dominée par le processus électoral et toutes nos inquiétudes par rapport l'insécurité qui règne à l'Est du pays et dans certains coins du monde. Et nous demandons à notre autorité budgétaire de comprendre que nous avons aussi besoin de moyens pour continuer des enquêtes nécessaires sur la situation que traverse notre paysage », a martelé le président de cette institution citoyenne.
(Avec la Cellule de communication de la CNDH)

 

CNDH : Paul N’sapu dépose le rapport annuel 2022 sur la table de Christophe Mboso
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Sénat : la plénière vote pour une nouvelle fois la prorogation de l'état de siège

Le Sénat a voté, jeudi 1er Juin, le projet de loi autorisant encore la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national. C’était au cours de la séance plénière dirigée par le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo. Sur 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement, 81 ont pris part au vote, 70 ont voté pour la prorogation, 7 sénateurs ont voté non, et 4 se sont abstenus.
Au cours de cette même plénière, les sénateurs ont également adopté deux rapports de la Commission PAJ portant respectivement, sur la proposition de loi relative aux défenseurs des droits de l’homme en RDC et celui relatif aux principes fondamentaux au régime pénitentiaire.
D’autres matières ont été envoyées dans 3 commissions. Il s'agit du code pénal qui est envoyé à la commission PAJ, la loi relative à la sage-femme envoyée à la commission socioculturelle, tandis que la proposition de loi relative à la création et au fonctionnement de l’ordre national de géologues en RDC a été envoyée à la commission Infrastructures.
Il sied de noter que la chambre des sages va, au cours de la prochaine plénière, examiner 3 projets de loi de ratification.
Il s'agit respectivement du projet relatif à l’accord entre la RDC et le Fonds Africain de Développement (FAD) au titre du projet de construction du corridor économique transnational entre la RDC et l’Angola phase1, celui lié à l’accord entre la RDC et l’Association Internationale de Développement (IDA), au titre de l’appui budgétaire sur les réformes économiques Fondamentales de gouvernance et de politique de développement d’un montant de 500 millions USD, et de celui en rapport avec la RDC et l’Association Internationale de Développement (IDA) au titre de projet d’apprentissage et d’autorisation des filles ( PAAF) en RDC.
La Pros.

Sénat : la plénière vote pour une nouvelle fois la prorogation de l'état de siège
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

L’Ifasic réfléchit sur la proposition de loi dite Tshiani

L’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) a organisé, vendredi 2 juin 2023, une conférence académique à l’espace professeur Malembe. Animée par le Professeur Placide Mabaka, sous le thème ‘‘de la nationalité au Congo-Zaïre’’, cette conférence se voulait une réflexion sur la proposition de loi dite Tshiani.
Spécialiste en matière constitutionnelle, le professeur Placide Mabaka, a commencé son intervention par une élucidation du concept de nationalité, soulignant ses effectivités juridique et sociale. En ceci, insiste l’orateur, « la nationalité est une mentalité, un état d’esprit. Au-delà des textes juridiques, elle implique une dimension psycho-sociale ».
L’orateur a ensuite fait comprendre qu’à propos de cette question de nationalité, la République Démocratique du Congo (RDC) est, si pas le seul, en tout cas l’un de rares pays au monde dans lesquels on distingue les nationaux d’origine des nationaux d’acquisition.
Et pourtant, renchérit-t-il, « la notion de Congolais d’origine a évolué dans le temps. Le Congolais d’origine d’aujourd’hui n’est pas le même que le Congolais d’origine d’hier ». Il l’a démontré en partant de la double condition de droit de sang et droit de sol comme conditions, selon un décret de 1892 (sous l’Etat Indépendant du Congo), à l’actuelle constitution, en passant par celle dite de Luluabourg et bien d’autres dispositions légales.
Ces acceptions ont servi de point de départ pour aborder les fonctions régaliennes dont il est question dans la loi dite Tshiani, puisque l’accès auxdites fonctions est réservé aux seuls Congolais d’origine. « L’accès à la fonction présidentielle dans l’état actuel des choses, a indiqué Placide Mabaka, est déjà verrouillé par la constitution. Donc seuls les Congolais d’origine peuvent être candidats au scrutin présidentiel. Dans ces conditions, quelle pourrait être la valeur ajoutée de la loi dite Tshiani ? », s’est-il interrogé.
Et pour tenter d’y répondre, il a relevé les points forts et les points faibles de ladite loi. Comme mérites de cette loi, il a mentionné le rétablissement du principe d’irréversibilité ou d’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine, la reprécision sur qui est un Congolais d’origine, et l’extension des fonctions régaliennes au-delà de la fonction présidentielle, pour inclure entre autres la primature et la présidence des deux chambres du parlement.
Cependant, cette loi crée une discrimination entre Congolais d’origine, étant donné que dès lors qu’un Congolais d’origine a acquis une autre nationalité, il ne peut plus accéder à des fonctions régaliennes, même s’il arrive à renoncer à cette nationalité étrangère acquise, a fait remarquer le conférencier.
En guise de conclusion, il a jugé cette proposition de loi inopportune, estimant que « elle ne peut être adoptée que si et seulement si la constitution est révisée en amont.
Or, à l’état actuel, il y a deux difficultés : conformément à l’article 219 de la constitution, on ne peut pas réviser la constitution lors que le pays est en état de siège ; du point de stratégie politique, je vois mal le gouvernement actuel se lancer dans un tel projet de modification de la constitution, juste pour accommoder cette proposition de loi ».
Le recteur de l’IFASIC, le professeur Jean-Richard Kambayi Bwatshia, présent à cette conférence, a profité de cette occasion pour sensibiliser les étudiants, les appelant au patriotisme. Il est revenu sur quelques faits historiques démontrant la mainmise des étrangers sur certaines démarches désavantageant la RDC, et a insisté que la loi Tshiani a vu le jour dans ces circonstances d’infiltration. « Peut-être que la loi ne va pas passer. Mais la loi Tshiani se trouve dans le cœur de chaque Congolais.
Parce qu’on nous a faits du mal », a-t-il conclu.
La loi dite Tshiani est une proposition de loi initiée par Noël Tshiani, et portée par le député Nsingi Pululu, élu du district de la Funa.
Elle propose, en effet, de réserver les fonctions régaliennes aux seuls Congolais d’origine. Elle a été déposée à l’Assemblée Nationale le 8 juillet 2022 et a, depuis, fait couler autant d’encre que de salive.
Prosper Mbumba
Journaliste indépendant

L’Ifasic réfléchit sur la proposition de loi dite Tshiani
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Xi Jinping s'entretient avec le président tadjik

Le président chinois, Xi Jinping, s'est entretenu jeudi, à Xi'an, dans la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest), avec le président tadjik, Emomali Rahmon.
M. Rahmon est en Chine pour participer au Sommet Chine-Asie centrale et effectuer une visite d'Etat.
M. Xi s'est dit heureux de rencontrer son vieil ami à Xi'an et a souhaité la bienvenue à M. Rahmon pour sa participation au sommet et sa visite d'État en Chine.
Selon M. Xi, depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Tadjikistan, les relations bilatérales se sont développées, passant d'une relation de bon voisinage à un partenariat stratégique avant de devenir un partenariat stratégique global.
M. Xi a rappelé sa visite d'État au Tadjikistan en 2019, au cours de laquelle les deux chefs d'État avaient conjointement déclaré la construction d'une communauté de développement et de sécurité Chine-Tadjikistan, qui a connu des progrès encourageants durant ces quatre dernières années.
M. Xi a souligné que les relations sino-tadjikes jouissaient de racines historiques profondes, d'un fondement politique solide, d'une coopération substantielle et d'un large soutien public.
Pour assurer un avenir radieux aux peuples des deux pays, la Chine est prête à travailler avec le Tadjikistan dans ce nouveau contexte afin de renforcer la coopération dans divers domaines et d'édifier une communauté d'avenir partagé Chine-Tadjikistan caractérisée par l'amitié éternelle, la solidarité et les bénéfices mutuels, a ajouté M. Xi.
Xinhua

Xi Jinping s'entretient avec le président tadjik
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image