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Triomphe de Marie Olive Lembe Kabila à Bukavu : Les Sud-Kivutiens n’ont pas encore dit non à Joseph Kabila

En provenance de Goma, dans le Nord-Kivu, Marie Olive Lembe Kabila a accosté au port d’Ihusi, le vendredi 11 février dans la ville de Bukavu. C’est une Olive Lembe Kabila triomphante dans la province qui a vu naître son épouse et Sénateur à vie, Joseph Kabila.
Ce triomphe est l’expression de l’attachement indéfectible des Sud-Kivutiens aux valeurs républicaines prônées par le Chef de l’Etat honoraire.
«Je me sens très à l’aise ici chez moi », a dit Marie Olive Lembe Kabila lors de son allocution à la place du 24 à Bukavu. A l’occasion, en ce mois de mars dédiée à la femme, Maman wa Rohoo a transmis les salutations chaleureuses de David congolais aux femmes du Sud Kivu, particulièrement celles de Bukavu.
Il est l’élu de Dieu, il a été choisi pour achever le destin pour de faire du Congo un havre de paix.
Depuis Bukavu, dans le Sud Kivu
Pius Romain Rolland

 

Triomphe de Marie Olive Lembe Kabila à Bukavu : Les Sud-Kivutiens n’ont pas encore dit non à Joseph Kabila
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RDC : défi aux potentiels candidats à la présidentielle 2023 !

(Par Jo M. Sekimonyo, Auteur, Théoricien, Militant des Droits de l’Homme et Economiste Politique)

*Jusque-là, la liste d’êtres et de créatures annonçant qu'ils se présenteront aux élections en 2023 pour la plus haute fonction de la nation est en partie assez honteuse et en partie un point d'interrogation, pour tout esprit sain et informé. Pourquoi le feraient-ils ?
Les retombées d'un cycle électoral après l'autre pousse certains esprits se demander si la démocratie est la voie à suivre pour sortir du cauchemar social et économique dans lequel se succèdent des générations de Congolais vivant dans le pays depuis l'indépendance.
On craint que lors du cycle électoral de 2023, une fois de plus, les Congolais ne prennent des décisions fondées sur les identités ethniques, et non sur un examen honnête de leur réalité et des problèmes auxquels la nation est confrontée. Elle est exacerbée par le fait que notre démocratie est devenue si défigurée (seuil, liste, vote indirect, etc…) qu'il est douteux qu'il s'agisse encore d'une démocratie, d'un mode de gouvernement qui dépend de la volonté du peuple.
Essentielle à une démocratie saine, l'amélioration de la qualité du dialogue public pré-électoral a jusqu'à présent été négligée. Et pourtant, c'est sa médiocrité en RDC qui garantit pratiquement que nous nous retrouverons toujours avec des représentants grossièrement inaptes ou terriblement égoïstes, ou tout au plus une permutation des mêmes.
Dupond-Dupont
J'ai du mal à saisir la différence, idéologiquement, entre Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Martin Fayulu, ou encore Denis Mukwege et le président Félix Tshisekedi ou son prédécesseur Joseph Kabila. Eux, comme leurs fans, ne semblent pas s'en soucier.
Pire encore, il y a des noms mis en avant comme l'ancien leader de la CENI Corneille Nangaa pour des représentations purement ethniques ou provinciales sur la scène nationale, et rien de plus.
Armés du même esprit, ou pour le statu quo idéologique sur ce que c'est qu'être Congolais, ce que vaut un Congolais, qu'est-ce que le pacte national congolais, quel est le rôle et le pouvoir de l'Etat, et quels sont les piliers de l'économie politique nationale, leurs menus ne peuvent qu'être similaires, agrémentés de lamentations contre l'actuel président pour enflammer les naïfs.
Franchement, au lieu de chercher à être sur le bulletin de vote aux élections présidentielles, ils devraient plutôt convoquer d'abord des élections primaires et des caucus au sein de ce bloc conservateur congolais, y compris le président Tshisekedi, pour que le vainqueur affronte un candidat dont le menu et l'idéologie sont différents d'eux, un libéral comme moi, en décembre 2023.
Eh bien, je mets au défi ces potentiels candidats à la présidence de présenter leur menu au lieu des poèmes pour prouver que j'ai tort, ou belle est bien raison !
Roulette russe…
En 2019, les Congolais, dont moi, avaient espéré que Félix Tshisekedi serait le remède au niveau de vie misérable des Congolais en RDC. Quatre ans plus tard, nous sommes amèrement déçus qu'il n'ait pas seulement échoué à placer la nation sur des rails appropriés, mais qu'il semble avoir aggravé les problèmes de sécurité et économiques. Sur ce, il est essentiel de se demander pourquoi le président Félix Tshisekedi voudrait un second mandat et plutôt des excuses si cette fois il y a un menu à nous présenter en amont, puisqu'il n'en avait pas avant son premier mandat, clairement.
A noter qu'en 2018, comme Martin Fayulu et les autres candidats qui s'étaient alignés, n'avaient pas dit grand-chose de plus que "Kabila a échoué, ils doivent dégager, et je ferai mieux".
À ce stade, il est vraiment difficile de voir quel genre de torsion peut le sauver. Allons-nous droit vers un scénario Donald Trump avec des partisans prenant d'assaut le bureau de la CENI, ou un François Hollande jetant l'éponge ? Tout indique qu'il semble déterminé à prendre la très malsaine chance 1 sur 2 que la vraie balle atterrisse en position de tir, autrement dit un échec cuisant à l'élection, pour faire plaisir à son ego et à ses supporters zélés.
Cependant, lorsqu'il s'agit de son prédécesseur, aujourd'hui sénateur à vie, Joseph Kabila, cela lui convient de se contenter de jouer le rôle du Congolais Jerry John Rawlings au lieu de tenter sa chance à la roulette russe.
Mon menu
Plus que je ne le crois fermement, la RDC a trop longtemps eu besoin de changements globaux et radicaux, voire de révolutions, dans tous les sens.
Dans un article publié mi-février 2023 « Pourquoi je serais candidat à la présidence » j'ai présenté mon menu que je vais encore une fois énoncer ici, mais cette-fois ci de manière synthétique. Il contient cinq révolutions qui englobent plusieurs redéfinitions ou réorientations de nous et de notre monde.
1. Révolution sociale
Qu'est-ce qu'être congolais ?
• La nationalité congolaise devrait par naissance, jus soli.
Que vaut un Congolais ?
• Soutenabilité – Fixer le salaire minimum à 1 $/h.
• Prospérité - Accès à l'éducation qui veut dire matériels pédagogiques.
• Dignité – Garantir une pension minimum à la retraite pour tous.
Quel est notre pacte national ? La coexistence en tant qu'individus au lieu de la cohésion tribale et culturelle. Eliminer les chefferies de la nomenclature de l'état. Retracer les territoires et les provinces et de déplacer leurs centres pour créer une zone économique durable.
2. Révolution politique
Quel est le rôle de l'Etat ?
• Instaurer le système présidentiel pour fermer la porte tournante entre l'exécutif et le législatif.
• Dépouiller le pouvoir central de ces revenus du secteur tant de secteur tel que minier.
• Réduction de la fonction publique et l'élimination du rôle et de l'influence de l'Église dans les affaires de l'Etat.
3. Révolution de politique économique
Quelle est l'orientation de l'économie politique nationale ?
• Discrimination positive au profit des citoyens congolais.
• Politique budgétaire expansionniste/budgétaire déficitaire pour soutenir l'économie.
• « Échelle » - Revitaliser la poste nationale. « Toile d'araignée » - Construction du chemin de fer.
4. Révolution financière
• Enseigner aux Congolais à s'endetter au lieu d'épargner, de créer un écosystème dans lequel ils peuvent s'endetter, puis de leur apprendre à utiliser judicieusement la dette pour s'endetter davantage comme dans le monde moderne.
• Collecte de ce que l'on pourrait estimer à des centaines de milliards de dollars que la Belgique et les USA doivent à la RDC.
• Faire chanter les économies avancées qui se trouvent être aussi les pollueurs sur le « changement climatique global »
• Initiative d'allégement de la dette HIC (pays très endettés comme les États-Unis, la Chine, la France) qui pourrait nous rapporter près d'un billion de dollars.
• Les grandes économies sont aussi les nations les plus endettées. Donc, nous devrions tricher comme eux.
5. Révolution de la politique étrangère
• Coloniser économiquement le monde.
• Coloniser économiquement, socialement et culturellement l'Afrique centrale car tous nos voisins sont tous primitifs et continuent d'entraîner la RDC dans leur politique économique médiévale qui contribue largement à freiner notre développement social et notre modernisation économique.
Le quatrième pouvoir
Pour que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors du choix de leurs représentants, ils doivent être bien informés de l'actualité. C'est pourquoi le défi incombe à la presse et aux médias, qui doivent assumer pleinement leur rôle de garde-fous et de diffuseurs d'informations et d'analyses fiables pour enrichir le dialogue national et clarifier la ligne de démarcation lorsqu'elle existe ou signaler qu'elle n'existe pas entre les candidats.
Ils doivent défier les candidats potentiels, au-delà des présidentielles, avec des questions pertinentes et difficiles notamment, comment ils financeraient la transformation sociale de la nation, le développement économique et briseraient le cauchemar congolais quotidien. Leur solution, s'ils en ont une, qu'ils proposeraient devrait définir dans quel réservoir idéologique les placer.
Smash ou passe ?
« L’exceptionnalisme » congolais est un fait du poids démographique, de la taille géographique, et de toutes les ressources stratégiques dont regorge la RDC. Mais il appartient aux Congolais de l'intérieur et de l'extérieur du pays de saisir cette opportunité la phase avant les élections de 2023 pour utiliser l'outil le plus efficace de transformation sociale et de développement économique, un dialogue national franc et sain s'alignant derrière des idées ou des idéologies et non des individus ou des tribus.
Après tout, la démocratie est un marché d'idées pour améliorer le niveau de vie dans une société, pas un concours de beauté ou ethnique.
C'est vrai que je suis toujours tenté d'éclater de rire à chaque fois que quelqu'un s'approche de moi et me dit ou m'écrit que j'ai un bon menu et la motivation pour gagner la présidence, mais que je devrais abandonner car soi-disant le président Tshisekedi va gagner par fraude censée être déjà synchronisée.
Après que cela continue de se produire, je le prends d'abord comme un terrible affront pour lui et pour toute la nation, puis comme une échappatoire à nos responsabilités d'électeurs, souverains primaires et pierre angulaire de la nation.
Si longtemps ignoré le fait qu'il ne tient qu'à nous congolais de défaire ce qu'il a fallu plus d'un demi-siècle pour créer et entretenir, puis après l'indépendance jusqu'à aujourd'hui pour maintenir, tout le processus de pensée coloniale sur c'est qu'être Congolais, ce que vaut un Congolais, qu'est-ce que le pacte national congolais, quel est le rôle et le pouvoir de l'Etat, et quels sont les piliers de l'économie politique nationale.

RDC : défi aux potentiels candidats à la présidentielle 2023 !
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Le Gouvernement et les agences d’exécution à pied d’œuvre, PDL-145 T : Plus de 800 ouvrages bientôt livrés à travers la RDC

Vers la matérialisation du Programme de Développement Local de 145 territoires. Longtemps considéré comme un simple rêve, ce vaste projet à impact visible, initié par le Président de la République Félix Tshisekedi pour combattre la pauvreté et réduire les écarts de vie des populations, touche, dans son premier volet concernant les infrastructures de base, le finissage. Toutes les agences d’exécution des travaux sélectionnées, à savoir le Bureau Central de Coordination (BCECO), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Cellule de financement des Etats fragiles (CFEF), sont à pied d’œuvre pour livrer les infrastructures dès avril. C’est le cas du BCECO, responsable de 48 territoires dans la zone Est du pays, qui débute ce mercredi 15 mars, la réception des premiers ouvrages réalisés pour s’acquitter de sa charge en avril. Il a sous sa responsabilité 414 écoles, 269 centres de santé et 48 bâtiments administratifs.
La CFEF, elle, responsable de la zone ouest comptant 43 territoires, va livrer plus de 400 ouvrages en mai, écoles, bâtiments administratifs mêlés. L’unique à connaitre un léger retard, le PNUD va emboiter le pas aux deux agences sœurs en juin avec des centaines d’ouvrages réalisés sur la zone centre du pays comptant 58 territoires. Toutes ces révélations ont été faites, hier, devant la presse, au cours d’un briefing spécial à la Télévision nationale, par le Ministre d’Etat a.i en charge du Plan, Crispin Mbadu, et les Coordonnateurs du BCECo, du PNUD et de la CFEF.
D’après le Ministre Crispin Mbadu, le PDL 145 territoires a coûté au trésor public la somme colossale de 1 milliards 165 millions de dollars.
A ce stade, le Gouvernement a décaissé une importante somme de 511 millions de dollars pour la réalisation des travaux dans le cadre du premier volet du programme. A l’en croire, des partenaires financiers ont également mis le paquet pour la réussite de ce grand projet social qui, à coup sûr, va améliorer les conditions de vie des populations sur l’ensemble du pays.
D’après le Ministre Patrick Muyaya, ce projet traduit la volonté manifeste du Président Félix Tshisekedi de combattre les inégalités et les écarts de vie des congolais. Il a rassuré que toutes les dispositions sont prises afin que les travaux soient exécutés sans crépitement.
«Le coût de ce programme ambitieux est estimé à 1 milliards 665 millions de dollars américains. Sur ce montant, le Gouvernement a déjà mobilisé et sécurisé 770 millions de dollars. Il n’y a pas de risque à ce stade. Sur ce montant, 511 millions de dollars ont déjà été mis à la disposition de 3 agences pour la réalisation du premier volet du programme, qui consiste à la construction de plus de 2200 ouvrages dont 1200 écoles, 780 mille centres de santé et 145 bâtiments administratifs. Il y a aussi 12 millions de dollars que le Gouvernement congolais a déjà versés aux trois agences pour réaliser les travaux. Le Programme de développement local de 145 territoires découle de la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’objectif recherché par le Chef de l’Etat à travers ce programme est, d’une part, de lutter contre la pauvreté, de réduire les inégalités spatiales et d’accélérer l’amélioration des conditions de vie des populations rurales longtemps abandonnées et, d’autre part, de booster le développement de la République démocratique du Congo à la partir de la base, sur l’ensemble de 145 territoires que compte la République démocratique du Congo. Fort de cette vision, le Gouvernement de la République, dirigé par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a décidé de matérialiser l’engagement volontariste du Président de la République. Ce programme n’est pas sorti de nulle part, il est adossé au Programme national stratégique du Gouvernement et au plan d’action du Gouvernement, il est adossé au Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités. C’est un programme qui est transversal. Il tient aussi compte de dimension genre, des aspects environnementaux et il tient aussi compte des personnes, nos compatriotes qui vivent avec handicap», a déclaré le Ministre Mbadu. Et de compléter : «Le PDL 145 territoires, formulé par le Gouvernement, et adopté à la trente-quatrième réunion du Conseil des ministres du 24 décembre 2021, est structuré en quatre composantes. La première composante est d’améliorer l’accès des populations qui vivent dans des territoires ruraux par des infrastructures socioéconomiques de base et des services de base. L’objectif poursuivi par le Gouvernement, à travers cette composante, est de désenclaver les territoires, d’une part, et d’améliorer l’accessibilité aux services sociaux. La deuxième composante est de promouvoir le développement des économies rurales et locales et les chaines de valeur au niveau local. A travers cette composante, le Gouvernement veut appuyer le développement des activités de protection, améliorer la productivité, augmenter le revenu des ménages ruraux et relancer les économies rurales et locales longtemps abandonnées. La troisième composante est de renforcer les capacités de gestion de développement locale. A travers cette composante, le Gouvernement vise notamment, à appuyer et à renforcer les capacités techniques, organisationnelles, communautaires des animateurs qui doivent gérer le projet. La quatrième composante vise à développer un système de gestion et d’information géolocalisées de suivi à même de renseigner sur le progrès du programme au quotidien».
La Pros.

 

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Lueur ardente apparue du volcan Nyamulagira, Goma : l’OVG clarifie les circonstances, appelle la population au calme et à vaquer à ses occupations

Le Secrétariat permanent de l’Ohada organise du 13 au 14 mars 2023 un atelier de promotion des modes alternatifs de règlement des différends (MARD), en collaboration avec la Commission nationale de l’Ohada RDC dans le cadre du programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique Centrale (PAIRIAC). Cet atelier sera suivi d’une autre importante réunion à Kinshasa qui consiste en une lecture technique de la révision de l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et de voie d’exécution qui incarne l’essentiel droit de l’Ohada.
A l’ouverture de cet atelier, le professeur Roger Masamba, président de la Commission national Ohada RDC, a contextualisé le cadre. «Nous voici encore autour d’un atelier sur la pratique des Actes uniformes de l’Ohada, plus spécialement les modes alternatifs de règlement des différends. On connaît déjà, mais un peu seulement, l’arbitrage que l’on pratique à peine. Le choix de ces thématiques se justifie par l’évolution des textes de l’Ohada. Je pense le dynamisme et la vitalité de l’Ohada mais j’attends aujourd’hui la révision de l’acte uniforme sur l’arbitrage de l’adoption relativement récente de l’acte uniforme sur la médiation. Le tout avec le règlement de procédure. Ce choix rencontre aussi la demande maintes fois exprimée par les professionnels de droit et de la justice. Demande de se familiariser avec l’une des clés de la promotion d’un meilleur climat des affaires », a-t-il déclaré.
Pour le délégué de l’Ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Jérémie Belleudy, l’amélioration du climat de l’investissement et du climat des affaires en RDC et Afrique Centrale devient une priorité cruciale pour les Etats mais aussi surtout pour les entreprises. La comptabilité et le droit Ohada sont des instruments flexibles et pratiques pour les entreprises.
Dans le cadre du 11eFonds européen de développement, l’Union européenne et ses partenaires régionaux (la Cemac et la Ceeac) avaient lancé le programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique Centrale et qui vise à renforcer son intégration économique. L’une des actions de ce programme est la plus grande diffusion de ces pratiques de règlement, de médiation et d’arbitrage des différends commerciaux.
Selon le secrétaire permanent de l’Ohada, le professeur Emmanuel Sibidi Darankoum, en terme d’importance d’innovation, de modernité ou de renvoie de la pendule vers le monde d’aujourd’hui et le monde à venir mais en liaison avec le monde du passé, l’Ohada à travers l’arbitrage et la médiation a su innover pour rallier ce vecteur du temps. C’est parce que la justice privée qui mobilise aujourd’hui à travers l’arbitrage et la médiation et tous les modes pacifiques (conciliation, négociations etc.) sont des institutions de paix qui ont préexisté, qui existent aujourd’hui et qui existeront dans l’avenir.
« Nous avons encore tout le travail à faire puisque le décollage a, à peine, commencé. Tant que le secteur économique (les mines, la construction, l’import et l’export) aussi longtemps que l’Afrique ne montre pas au reste au monde quelle est sa pratique de façon à ce qu’on puisse lire de modèle du contrat, tant que l’Ohada ne viendra pas avec ses propres modèles et que vous puissiez évoquer ce modèle sur les tables de négociations et que ces modèles pèsent par la force sur les 17 pays, nos Etats et notre continent seront encore loin de tirer les avantages que l’arbitrage et le monde contractuel qui décrit sa délimitation pourrait apporter au développement de l’Ohada et du continent africain ».
Et le secrétaire permanent de l’Ohada de conclure « qu’il faut laisser l’oiseau Ohada s’envoler et aller loin. Nous en sommes au déblayage de la surface pour parler au sens de positivisme juridique. Quand on pousse loin cette réalité, le positivisme juridique n’est qu'un fait qui secrète du droit».
Jules Ntambwe

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Kikwit : ‘‘Ensemble pour la République’’ condamne l'agression de la RDC

La situation de l'agression et la tentative de la balkanisation que traverse la République Démocratique du Congo, sont des événements qui continuent à susciter des réactions. C'est pourquoi, ce samedi 11 mars 2023, la Fédération du Kwilu d’Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, basée à Kikwit, vient de monter au créneau.
C’est dans cet élan patriotique que Jean Kitoko, Président fédéral, a élevé la voix pour s'insurger contre l'agression rwandaise via le M23 et la tentative de balkanisation du pays.
"Cette agression et cette tentative de la balkanisation ne permettent pas le développement du pays. Cela risque aussi de perturber le bon déroulement des opérations électorales. Nous condamnons cette agression et cette tentative de la balkanisation", a-t-il déclaré devant la presse.
Selon lui, si la guerre arrive à Kinshasa, la capitale, c'est le gouvernement en place qui sera par terre.
"Nous invitons donc notre gouvernement à multiplier des efforts pour pacifier le pays. Des millions des Congolais sont déjà morts et continuent à mourir. C'est assez !, a-t-il ajouté.
Le Président fédéral d'Ensemble pour la République Kwilu a également exprimé ses regrets du fait que la police, sur ordre des autorités urbaines, ait dispersé la marche pacifique qui était organisée par Lamuka ce samedi.
Badylon Kawanda Bakiman

 

Kikwit : ‘‘Ensemble pour la République’’ condamne l'agression de la RDC
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Repoussé aux alentours de Sake : Le M23 annonce se retirer de quelques localités

L’étau se resserre autour du M23 après avoir cherché à occuper des localités aux environs de Sake. Ce, en violation du cessez-le-feu annoncé en grande pompe mardi 7 mars dernier à midi. Dans une autre manœuvre, ce Mouvement du 23 mars a, dans un communiqué officiel signé par son porte-parole Lawrence Kanyuka samedi 11 mars dernier, accepté de s’aligner aux recommandations de différents sommets des Chefs d’Etat en se disant prêt à faire plus au nom de la paix.
Le M23 annonce se retirer de quelques positions. Il s’agit de Karuba, Muremure, Nyamitima, NkingoKagano, Kihuli et leurs environs. Il invite par ailleurs la force régionale de l’EAC et le commandant du mécanisme ad hoc à venir prendre en charge ces postes.
Dans ledit communiqué, le M23 a indiqué que c’est dans le but d'honorer ses engagements pris aux mini-sommets des Chefs d'États régionaux qu’il a posé ce geste. Cette décision intervient après que les Forces Armées de la RDC ont réussi à repousser ces terroristes lors des affrontements ayant opposé les belligérants aux alentours de Sake en territoire de Masisi. Au cours de ces combats, trois civils ont trouvé la mort et quatre autres grièvement blessés par des bombes lancées par l'ennemi dans le groupement Kamurhonza en chefferie des Bahunde.
Ci-dessous, le communiqué
La Direction du Mouvement M23 informe la Communauté Internationale et Nationale des points suivants :
1. Le M23 est reconnaissant aux dirigeants régionaux et aux partenaires internationaux pour leurs efforts incessants pour trouver la paix dans l'Est de la RDC. Notre Organisation s'aligne sur les recommandations des différents sommets des chefs d'État et est prête à faire plus au nom de la paix.
2. Le M23 a déclaré un cessez-le-feu comme les dirigeants régionaux et les partenaires internationaux l'ont recommandé le 7 mars 2023 à midi. Elle a honoré son engagement, et ce, malgré la énième violation du Cessez-le-feu par la Coalition gouvernementale de la RDC. Le M23 invite par la présente le COMMANDANT DE LA FORCE REGIONALE DE LA COMMUNAUTE DE L'AFRIQUE DE L'EST et le COMMANDANT DU MECANISME AD-HOC DE VERIFICATION à venir prendre en charge les postes suivants dont nous allons nous retirer : KARUBA, MUREMURE, NYAMITIMA, NKINGO KAGANO, KIHULI (3 tours) et leur environnement.
3. À l'avenir, nous voudrions attirer l'attention des dirigeants régionaux et des partenaires internationaux sur la sécurité et le bien-être de la population civile de ces zones, car le gouvernement de la RDC a officiellement intégré tous les groupes armés qui continuent de tuer et de déplacer nos compatriotes de l'Armée Nationale.
4. Le M23 réitère son engagement en faveur d'une solution pacifique au conflit en cours à travers un dialogue direct avec le gouvernement de la RDC. De plus, le M23 continuera à se défendre et protéger la population civile et ses biens dans les zones sous son contrôle.
Bunagana, le 11 mars 2023

 

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CENI : Denis Kadima et l’ambassadeur Suisse échangent sur les défis du processus électoral en cours

«Si la CENI exprime un besoin, nous pouvons apporter un soutien malgré que les élections relèvent tout d'abord de la responsabilité du gouvernement congolais ». Ces propos ont été tenus par Chasper Sarott, l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Suisse en République démocratique du Congo, lors de son tête-à-tête avec le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi. Ils ont notamment échangé sur les défis du processus électoral en cours.
À l'issue de cette entrevue, le chef de mission diplomatique suisse en a fait la restitution. « C'est ma première visite à la CENI depuis mon accréditation en République démocratique du Congo. C'était une occasion pour moi de faire la connaissance du Président Denis KADIMA et j'en ai profité pour échanger sur les défis du processus électoral. Comme vous le savez, 2023 est une année électorale en RDC, il y a certainement beaucoup de questions qui se posent. C'était une excellente opportunité pour moi de connaître les défis auxquels la CENI fait face », a déclaré Chasper SAROTT.
Avant de renchérir : "Ce tout premier contact m'a permis d'en savoir un peu plus. Et si la CENI exprime un besoin, nous pouvons apporter un soutien malgré que les élections relèvent tout d'abord de la responsabilité du gouvernement congolais. Mais nous, en tant qu'observateur, nous avons l'intérêt de voir la RDC demeurer stable et prospère".
MB

CENI : Denis Kadima et l’ambassadeur Suisse échangent sur les défis du processus électoral en cours
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Retombées du tête-à-tête entre Tshisekedi et un émissaire de Lourenço : Un contingent angolais prêt à se déployer à Goma

La tension est montée d’un cran sur le terrain où l’on a fait état de nombreuses violations du cessez-le-feu par le M23 soutenu par l’armée rwandaise. Après l’accalmie observée à l’arrivée des 15 membres du Conseil de sécurité, les affrontements ont repris. Véritable camouflet et, pour la communauté internationale et, Joao Lourenço dans sa double casquette de président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et médiateur de l'Union africaine (UA) dans la crise entre le Rwanda et la RDC. Il fallait donc agir.
Après consultation avec Kinshasa à l’issue de la rencontre entre le président de la République et l’émissaire du président Lourenço, mardi 7 mars dernier, l'Angola a annoncé, samedi 11 mars, l'envoi d'un contingent de soutien aux opérations de maintien de la paix appartenant aux Forces armées angolaises (FAA), en République démocratique du Congo (RDC).
Selon l'information diffusée sur la page officielle de la Présidence de la République, sur Facebook et relayée par l’agence angolaise de presse (angop), l'objectif principal du contingent est de sécuriser les zones où sont stationnés les membres du M23 et de protéger les membres du Mécanisme de vérification ad hoc chargée de surveiller le respect du cessez-le-feu.
«Dans le cadre des décisions prises par les différents mini-sommets sur le processus de paix et de sécurité en République Démocratique du Congo, conformément à leurs responsabilités de médiateur dans le cadre du processus de Luanda et après consultation des autorités de la République démocratique du Congo, la République d’Angola enverra une unité du contingent de soutien aux opérations de maintien de la paix des forces armées angolaises. Ladite unité a pour objectif premier de sécuriser les zones de cantonnement des éléments du M23 et de protéger les membres du mécanisme ad hoc de vérification», peut-on lire dans ce communiqué de la Présidence angolaise.
La même note précise que Luanda a pris l’initiative d’informer les dirigeants de la région de cette consultation, dans le cadre de la coordination entre les processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que l’ONU, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale.
Selon cette note, en interne, le Président de la République d’Angola et commandant en chef des Forces armées angolaises demandera l’autorisation à l’Assemblée nationale à cet effet, conformément à l’article 5 de la loi du 15/21 du 10 juin sur l’envoi des contingents militaires angolais et des forces militarisées à l’extérieur du pays.
Le chef de l’État angolais, João Lourenço, désigné par le mini-sommet d’Addis-Abeba pour transmettre les recommandations des Chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est au M23, avait entrepris des contacts directs avec les leaders de ce mouvement terroriste. De ces contacts a découlé une rencontre à Luanda avec la délégation du M23 qui a déclaré par la suite un cessez-le-feu et sa volonté d’obtenir un dialogue direct avec le gouvernement congolais.
Cependant, le même jour du cessez-le-feu annoncé, le mouvement terroriste du M23 a repris les hostilités en attaquant plusieurs positions des forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) à Karuba, sur l’axe Kibirizi- Rwindi ainsi que sur l’axe Pont Mabenga-Rwindi, dans le Nord-Kivu.
Emma Muntu

 

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Visite de la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU en RDC, M23-Rwanda : Sama Lukonde et le Gouvernement en appellent aux sanctions

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a eu une séance de travail, ce vendredi 10 mars 2023 à l'Immeuble du gouvernement, avec une forte délégation de tous les 15 pays membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ces derniers sont venus à Kinshasa pour écouter, palper du doigt et comprendre les réalités de la guerre qui sévit, depuis plusieurs décennies, dans l'Est de la RDC, en vue d'agir dans le sens de trouver des réponses aux causes profondes. Tous les services et tous les membres sectoriels du gouvernement congolais, et quelques membres du cabinet du Premier Ministre ont également pris part à cette rencontre, dont la restitution a été faite par Nicolas de Rivière, Représentant permanent de la France au Conseil de Sécurité des Nations Unies et Co-président de la délégation, Michel Xavier Biang, Représentant du Gabon au Conseil de Sécurité des Nations Unies et également Co-président de la délégation, ainsi que Christophe Lutundula, Vice-Premier Ministre, Ministre congolais des Affaires étrangères.
Nicolas de Rivière reconnaît une situation très difficile dans l'Est de la RDC avec l'action des groupes armés, et évoque la détermination des Nations Unies à aider le pays à y mettre fin.
«Le Conseil de sécurité n'était pas venu en RDC depuis 2018. Il était temps qu'on retourne à nouveau dans ce pays. La situation est très difficile, notamment dans l'Est avec l'action des groupes armés. On a évoqué avec le Premier Ministre cette situation dans l'Est. On a dit notre solidarité avec la RDC et la détermination des Nations Unies de l'aider. Nous avons aussi évoqué le rôle de la Monusco. Comment la Monusco peut contribuer de manière encore plus efficace à la réalisation de son mandat et à la sécurisation de la RDC, à la réforme du secteur de sécurité et à toutes les autres parties de son mandat. Et puis, nous avons évoqué aussi la préparation des élections qui doivent se tenir avant la fin de l'année », a-t-il dit, avant de passer la parole à Michel Xavier Biang qui, en réponse à une question de la presse sur les sanctions à infliger au M23 et au Rwanda, a affirmé n'exclure aucune possibilité dans l'objectif de ramener la paix dans l'Est de la RDC.
« Nous avons eu une interaction productive avec le Premier Ministre et les membres du Gouvernement de la République Démocratique du Congo. L'objectif de nos échanges est la paix et la sécurité en RDC. Nous sommes conscients de l'ampleur des enjeux sécuritaires, humanitaires, et politiques. C'est pourquoi, il est important, et nous sommes convaincus que pour trouver des réponses aux causes profondes de la situation qui prévaut, il faut écouter. Il faut dialoguer. Il faut surtout comprendre et agir. C'est pourquoi nous sommes là pour écouter, pour toucher du doigt et surtout trouver des réponses. Les sanctions sont un levier d'action du Conseil de Sécurité. Mais au-delà des sanctions, il y a d'autres leviers. Nous envisageons toutes les possibilités dans l'objectif de rétablir la paix et la sécurité dans l'est de la RDC », a confié Michel Xavier Biang.
De son côté, Christophe Lutundula a martelé sur la nécessité de rénover le partenariat avec les Nations Unies et de muscler le mandat de la Monusco en mettant à sa disposition les moyens nécessaires pour ramener la paix et la sécurité dans l'est de la RDC.
«Il faut d'abord souligner que la rencontre était importante et nécessaire. Parce que, d'un côté cela fait longtemps (5 ans) que le Conseil de Sécurité des Nations Unies a mandaté une mission en RDC. Ensuite, la situation particulière de notre pays exige que nous ayons une communication permanente avec l'institution chargée de la sécurité internationale, en l'occurrence le Conseil de Sécurité. Ensuite, c'est une rencontre essentielle pour relancer, sur des bases rénovées, le partenariat entre les Nations Unies et la RDC. Pour nous, ce partenariat doit être un partenariat pour la paix et la sécurité, un partenariat pour la stabilité du pays, un partenariat pour le développement économique et social de notre pays sur la base du programme du gouvernement. Ce partenariat doit être un partenariat qui est ancré dans les réalités du moment. Un partenariat qui rencontre les demandes fortes, les aspirations fortes de notre population. Et de ce point de vue, la priorité des priorités, c'est la restauration de la paix et de la sécurité. Pour y arriver, il faut mettre fin à l'agression contre la RDC et aux aventures meurtrières, criminelles du M23 avec le soutien de l'armée rwandaise. Cela nécessite la mise en œuvre du plan d'action, du plan de paix de Luanda-Nairobi, qui a été avalisé par les chefs d'État de la région et par les Nations-Unies. Cela nécessite également que la Monusco soit réajustée. Si on veut avoir une Monusco qui travaille, qui est légitime aux yeux des congolais, il faut revoir, muscler son mandat et lui donner des moyens qu'il faut. Autrement, il ne sert à rien de jeter des hommes, des femmes, militaires ou civils dans une affaire pour laquelle, ils n'ont pas les moyens. Pour aussi arriver à ce résultat d'éradiquer le cancer des groupes armés et de l'agression, il faudra des sanctions. Et nous avons insisté. Les Nations Unies, en particulier, et le Conseil de Sécurité ont les moyens. La tradition est là. Les règles de droit sont là. Les pratiques sont là. Les Nations Unies ont tout ce qu'il faut pour sanctionner comme ils l'ont fait dans le passé et comme ils le font aussi par exemple, par rapport à la Russie dans la guerre en Ukraine. C'est ce que nous leur avons dit. J'espère que nous nous sommes compris, et que de cette compréhension, nous allons maintenant avoir un partenariat renouvelé et rénové pour mettre fin à la crise qui sévit dans notre pays », a conclu Christophe Lutundula.
Peter Ngoyi

 

Visite de la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU en RDC, M23-Rwanda : Sama Lukonde et le Gouvernement en appellent aux sanctions
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Agression rwandaise sous couvert du M23, RDC : Félix Tshisekedi interpelle la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU à Kinshasa

Aux termes des contacts qu'ils ont eu durant la journée de vendredi 10 mars dernier avec différents acteurs étatiques et non étatiques de la RDC, la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies a été reçue en audience à la Cité de l'UA par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
C'est à 19h30’ locales que l'entretien entre le Chef de l'Etat et le groupe de 15 ambassadeurs représentant les 5 membres permanents et 10 membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ainsi que la Cheffe de la Monusco, Bintu Keita, a démarré.
"Bienvenue au Congo, pays agressé", leur a lancé le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, après avoir serré la main de chacun des membres de la délégation.
Cette formule-choc a donné le ton d'un discours franc et direct de la part du Président Félix Tshisekedi à l'égard des membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Le Chef de l'Etat les a interpellés en tant que garants du droit international qui est bafoué par le Rwanda, pays agresseur de la RDC.
En effet, l'agression avérée de la RDC par le Rwanda via les terroristes du M23 constitue une violation flagrante du droit international et de la charte de l'Union africaine.
Le Chef de l'Etat était entouré d'une forte équipe constituée entre autres, du VPM des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, de son directeur de cabinet Guylain Nyembo et de plusieurs conseillers et autres collaborateurs.
A l'issue de cette rencontre, la délégation onusienne a tenu un point de presse durant lequel les porte-paroles du Conseil de sécurité de l'ONU ont tenu à rappeler qu'ils sont venus pour témoigner leur soutien à la RDC, qu'ils condamnent toute violation de la souveraineté du Congo et qu'ils font tout pour rétablir la paix et la stabilité à l'Est de la RDC.
Ce samedi matin, la délégation du Conseil de sécurité de l'ONU devait se rendre à Goma pour constater sur terrain la réalité des conséquences de l'agression rwandaise contre la RDC au travers du désastre humanitaire causé aux populations civiles congolaises.
Peter Ngoyi

Agression rwandaise sous couvert du M23, RDC : Félix Tshisekedi interpelle la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU à Kinshasa
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