Le Ministre d'État, Ministre de l'Aménagement du Territoire, M. Guy Loando Mboyo, a exprimé sa satisfaction à l'égard de l'arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle, à la requête de l'Honorable Président de l'Assemblée Nationale, portant sur l'interprétation de l'article 9 de la Constitution. Cet arrêt reconnaissant la constitutionnalité du projet de loi d'aménagement du territoire et ordonnant la poursuite de son examen, est d'une importance capitale pour la poursuite de la réforme de l'aménagement du territoire dans notre pays. Le Ministre d'Etat se félicite donc de cette décision de la Cour Constitutionnelle et exprime sa gratitude pour cette étape importante qui permettra une meilleure organisation du territoire congolais et un développement économique et social plus équilibré et harmonieux. Le Ministre d'Etat appelle les différents acteurs impliqués à poursuivre leur travail pour la mise en œuvre de cette réforme, en veillant à l'intérêt général et en poursuivant l'objectif de développer harmonieusement notre territoire pour un avenir plus prometteur. (Avec la Cellule Communication MinAT)
*Par les temps qui courent, l’attraction des Investissements Directs Etrangers (IDE) est devenue un défi majeur pour les pays surtout les moins avancés, au regard de leur impact dans les économies modernes. Cette situation s’explique par le fait que le monde vit dans une inadéquation considérable entre les offreurs des capitaux (investisseurs directs étrangers) et les demandeurs de ces capitaux. Face à ce challenge, les Nations concernées se lancent dans une bataille en matière d’attraction par devers elles, des investissements directs étrangers. Pour ce faire, plusieurs stratégies sont mises en place pour un marketing à portée de main, notamment la mise en œuvre de la diplomatie économique. En effet, dans le cadre de la diplomatie économique ou de développement, les diplomates sont appelés, au-delà de leurs missions traditionnelles, à promouvoir les opportunités d’affaires et l’image du pays dans leurs postes d’attache. Cette mission requiert au préalable des prérequis qui passent par une formation des diplomates. C’est dans cette optique que l’ANAPI initie ces dernières années une série de formations à l’intention des diplomates congolais accrédités dans certains pays ciblés sur base des critères objectifs dont les relations commerciales avec la R.D.C. Après l’Italie, la France, la Belgique, le Kenya, l’Allemagne et la Turquie, une équipe de l’ANAPI conduite par son Directeur Général, Monsieur Anthony NKINZO Kamole, s’est rendue en République Unie de la Tanzanie, du 13 au 21 mars 2023, en vue de l’organisation d’une session de formation de nos diplomates accrédités à Dar-es-Salaam. Cette formation a porté sur le rôle que ces derniers doivent jouer sur la promotion des investissements en faveur de notre pays, dans le cadre de la diplomatie économique prônée par Son Excellence Monsieur le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans une approche interactive, les matières traitées au cours de cette session de formation ont concerné l’examen de l’économie Tanzanienne, les secteurs prioritaires à promouvoir par les diplomates congolais accrédités à Dar-es-Salaam et la démarche méthodologique à suivre pour assurer le marketing de proximité auprès des entreprises de droit Tanzanien. Aussi, cette communication a mis un accent particulier sur les bonnes pratiques à observer par les diplomates congolais pour soigner l’image de marque de notre pays. Au nombre de celles-ci, il y a lieu de citer la transparence, l’intégrité et la célérité. Au-delà de cette formation et dans le but de maximiser son séjour en Tanzanie, l’équipe de l’ANAPI conduite par son Directeur Général s’est entretenue avec les agences sœurs de promotion des investissements de Tanzanie, à savoir : Tanzania Investment Centre (TIC), à Dar es Salaam et Zanzibar Investment Promotion Authority (ZIPA) à Zanzibar. Au cours de son séjour à Dar-es-Salaam, le Directeur Général de l’ANAPI s’est entretenu avec le staff de CRDB Bank dans le cadre du processus de son déploiement à court terme en RDC pour l’ouverture de sa filiale à Lubumbashi dans le Haut Katanga et ce, conformément aux conditions requises. Cette rencontre a permis au staff de cette banque de bénéficier des orientations techniques de l’ANAPI par rapport à leur projet d’investissement. Au travers de ces rencontres, les parties en présence ont reconnu que la RDC, au regard de sa position stratégique, est la terre d’avenir en matière des investissements en Afrique. Elles ont préconisé la mise en place d’une synergie dans le but de mutualiser les efforts afin de maximiser les flux entrants des investissements tanzaniens en RDC. Il sied de noter que l’objectif majeur de cette itinérance dans les deux grandes villes précitées, aura entre autres pour mission, d’organiser avant la fin de l’année en cours, le Forum économique RDC-Tanzanie dans les secteurs prioritaires définis dans le plan National Stratégiques de Développement et le programme d’actions du Gouvernement. (Avec le Service de Communication de l’ANAPI)
*Profession de foi de Jean-Pierre Bemba Gombo qui remercie le Commandant suprême des Forces Armées de la République démocratique du Congo, SEM Félix Antoine Tshisekedi qui vient de l’élever en qualité de Vice-Premier Ministre, Ministre de la défense nationale et des anciens combattants. La parole est à Jean Pierre Bemba Gombo, Vice-Premier Ministre de la défense et des anciens combattants qui s’exprime, ici, en 16 points : 1. Autrefois par amour pour mon peuple, j'ai fait le Front de Libération du Congo, malgré moi, malgré ma vie bourgeoise. 2. J'ai pris des risques en première ligne, mes parents, mes amis et connaissances ont tenté de me détourner du chemin de risque de Libération en vain... 3. J'ai frôlé la mort, j'ai survécu aux attentats pour rendre la dignité à notre peuple. 4. Avec mes disciplinées troupes, nous avons sauvé des vies, des dignités, des droits humains par le sacrifice de notre vie. 5. Cette haute idée de sacrifice personnel en faveur des autres me semble innée et divine. Je ne peux m'en départir. 6. Cela n'a rien de lucratif ou de pécuniaire, car, pour avoir des milliards de dollars, je n’ai pas eu besoin d'être au front et risquer d'y lever ma vie. 7. Sinon, toutes les personnes prospères du pays se rendraient au front et tous seraient militaires. 8. Je n'hésite pas à apporter humblement, au nom de l'intérêt national, ma contribution pour la paix et la sécurité à l'Est de notre pays... 9. Désigné vice-premier ministre, ministre de la défense nationale par Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, j’accepte ces fonctions avec gravité. 10. Oui, la situation de l'Est du pays est préoccupante. 11. Le Chef de l'Etat en fait une priorité. 12. Les congolais ont tous les yeux rivés sur nos armées et sur leur performance au front. 13. Plutôt que certains compatriotes malveillants regardent avec gravité et responsabilité cette nomination, plutôt que de penser à la défense de notre territoire, certains versent de plus en plus dans la politisation et dans la légèreté. 14. Savent-ils que de la Défense Nationale dépendent notre survie et notre futur en tant que peuple ? 15. Savent-ils qu'Etat n'est Etat qu'avec son élément matériel qui le territoire avec ses frontières bien définies sur lesquelles l'autorité dudit État est exercée ? 16. Savent-ils que ça servira à rien de chanter le Debout congolais avec serment de liberté à léguer à notre postérité si une partie de notre territoire est occupée ? Pour rappel, le Chairman Jean-Pierre Bemba Gombo ne pourra jamais politiser les massacres à répétition de notre peuple à l'Est. L'agression à répétition de notre territoire ne sera jamais politisée. Tant que faire se peut, avec l'aide de Dieu, sous l'égide du Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, le Chairman Jean-Pierre BEMBA va contribuer à la pacification de l'Est de notre pays. Que Dieu bénisse le Congo ! Avec Dieu, nous vaincrons. Dont acte, Me Beylard David PhD Attorneys at Law
Vaut mieux la fin d’une chose que son commencement, dit-on. Après 4 jours de discussions intenses, le banc gouvernemental et l’intersyndicale du secteur de la Santé de la République Démocratique du Congo ont clôturé avec succès, ce 22 mars 2023, aux environs de 3 heures du matin, à Bibwa, dans la commune de la N’sele, les travaux de l’atelier de finalisation des négociations sur les avantages sociaux et programmation des actions à entreprendre cette année pour le bien-être des médecins, infirmiers et autres professionnels de santé. La clôture en douceur de ces assises intervient aux termes d'échanges et débats houleux, qui ont débouché sur un compromis pragmatique et républicain entre les deux parties, malgré de nombreux points de divergence. Les travaux ont été sanctionnés par la signature d’un protocole d’accord entre la Commission interministérielle du Gouvernement de la République et le banc syndical du secteur de la Santé, cela au nom de la paix sociale et de l’intérêt général de la nation. Ce protocole d’accord renferme toutes les résolutions prises par les négociateurs dont la principale est la mise en place immédiate d’une Commission mixte chargée d'assurer l‘évaluation et le suivi des engagements qui ont été signés entre les deux parties. Les indemnités de transport et de logement ainsi que l'alignement à la prime des risques professionnels, qui constituent les revendications prioritaires de la corporation médicale, ont été prises en compte. Donc, les préoccupations du banc syndical ont trouvé des réponses satisfaisantes dans cet accord dont le Gouvernement de la République a rassuré de son application dans les tous prochains mois de l’année en cours. Il faut noter que la cérémonie de clôture a été présidée par le Vice-Premier Ministre, ministre de la Fonction Publique, Modernisation, Administration et innovation, Jean-Pierre Lihau, qui fait partie de la Commission interministérielle (Santé, Budget, Finances et Fonction publique). Dans son mot de circonstance, le VPM JP. Lihau a, premièrement, exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat, S.E Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a voulu que cette rencontre ait lieu. Par ailleurs, le Vice-premier Ministre en charge de la Fonction Publique s'est dit satisfait du consensus trouvé avec l’intersyndicale pour répondre aux attentes des professionnels de la santé et faire avancer le secteur. «Aujourd’hui, nous avons démontré à la face du monde que nous sommes capables de transcender nos sentiments, nos colères, nos indignations. Nous sommes capables d’aller au-delà de nos intérêts corporatistes pour faire de la place à l’intérêt général. Car, la plus grande bataille qui nous reste à livrer dans notre pays, c’est celle pour le triomphe de l’intérêt général sur les intérêts particuliers. Depuis des semaines, des mois, le Banc gouvernemental, le banc syndical des Médecins, des infirmiers, des administratifs (toutes les catégories du secteur de santé) étaient tous à la recherche d’un chemin d’attente, d’espérance. Durant plusieurs jours de frictions, de nuits entières, des heures de débats, nous avons recherché un compromis pragmatique et républicain pour pouvoir sortir notre pays des turbulences, des menaces, des grèves… Cet accord permet aujourd’hui d’offrir à notre pays la possibilité d’avoir la paix sociale dans ce secteur combien important », a déclaré JP Lihau. Au nom du Premier Ministre et de ses collègues membres du Gouvernement (Ministre de la Santé, du ministre d’Etat en charge du budget), le VPM en charge de la Fonction publique a également exprimé toute sa reconnaissance aux délégués syndicaux, qui sont des partenaires sociaux pour le Gouvernement. «Je salue votre esprit républicain. La volonté de votre gouvernement est celle d’agir pour essayer de briser le mur de l’inertie qui s’était érigé entre nous depuis des années. Ce mur qui a empêché à ce secteur de marcher vers le progrès. Voilà pourquoi, je voulais dire toute ma satisfaction de voir que nous ayons compris la nécessite de la mise en place d’une commission d’évaluation et de suivi de nos engagements afin de nous permettre d’agir pour l’atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés. Le Gouvernement comprend vos problèmes et va travailler de manière volontariste pour essayer de les rencontrer, de les résoudre. Ensemble, nous allons avancer vers le progrès », a conclu Jean-Pierre Lihau, Vice-premier en charge de la Fonction publique. De son côté, le Secrétaire Général du Syndicat National des Médecins (SYNAMED) a exprimé un sentiment de joie mais beaucoup plus de responsabilité entre les deux parties. « Certes, cela a été très difficile, mais nous avons travaillé durement pour converger jusqu’à la signature de ce document avec le Gouvernement, qui est notre employeur et notre partenaire. Nous avons trouvé un compromis pour lequel nous voudrions être tous responsables afin de respecter les engagements que nous venons de prendre. Il y a des engagements qui concernent les médecins et nous sommes obligés de les honorer. Mais, il y a aussi des engagements pris par le Gouvernement qu’il est dans l’obligation de respecter. Même si nous avons accepté que cela soit fait de manière progressive, nous allons suivre cet accord afin que cela soit appliqué et que les médecins qui en sont les principaux bénéficiaires puissent être satisfaits», a-t-il soutenu. Jordache Diala
Dépêché urgemment par le Président Tshisekedi, Me Didier Mazenga, ancien Ministre chargé de l’Intégration Régionale et Francophonie, séjourne à Paris depuis la matinée d’hier jeudi 23 mars 2023. A la tête d’une forte délégation, il était porteur d’un message à la fois « spécifique et pressant » du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi auprès de Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). A cette mission, Me Didier Mazenga s’était fait accompagner de Monsieur Isidore Kwandja, Directeur National des 9èmes Jeux de la Francophonie, et Monsieur Prince Kangila Kawela, Délégué Général du Gouvernement congolais auprès de la Francophonie. Sans aucun repos, peu après son arrivée à Paris, lui et sa Délégation ont eu le privilège d’être reçus par Madame Louise Mushikiwabo, ce même jeudi, dans son cabinet situé au siège de l’OIF, au 19-21, Av. Bosquet -75007 Paris-France. Au-delà de ses prérogatives régaliennes, il a transmis fidèlement ce message du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, lequel axé sur quelques points à savoir : - De réaffirmer auprès de Madame Louise Mushikiwabo, la détermination sans faille du Gouvernement congolais d’organiser les 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa et ce, à la date prévue; - De solliciter son accompagnement dès ce jour jusqu’à leur tenue effective; - De dépêcher immédiatement à Kinshasa une équipe de l’OIF devant travailler, en synergie avec la partie congolaise, pour la réussite totale de cette 9ème édition; - De mettre à jour une équipe solide pour accentuer la médiatisation, la vulgarisation sur les biens fondés de ces jeux d’intérêts communs des pays membres de l’OIF. Satisfaite, Mme Louise Mushikiwabo a remercié vivement l’envoyé spécial de Félix Tshisekedi pour sa clarté dans la transmission de ce message et son caractère expéditif quant à la conduite du Comité de pilotage dont il est le Numéro 1. Par ailleurs, elle a promis de s’impliquer personnellement et à travers d’autres structures de l’OIF pour matérialiser, avec succès, la tenue des 9èmes Jeux en RDC, Pays-Poumon de ventilation de l’OIF. La Pros.
Des évaluations sont en cours sur les travaux de construction de l'aérogare de Boende, dans la province de Tshuapa. Cette question a été examinée lors d'une séance de travail présidée par le Ministre d'Etat à l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, en présence du Ministre des Transports, des Voies de communication et du Désenclavement, Marc Ekila. Selon le Directeur Général ad interim de la Régie des Voies Aériennes (RVA), Maitre d’œuvres, Alexis Sangi, les travaux de construction des bâtiments de l'aérogare sont à 85% terminés, bien que des travaux d'assainissement restent à faire. Toutefois, le directeur général de l'entreprise AWA, Godins Kiala, a exprimé le besoin de fonds supplémentaires pour achever les travaux d'aménagement du site, notamment la construction du tarmac, l'assainissement des abords de l'aérogare et le déplacement de l'antenne de la RVA. Une réunion technique tripartite entre l'Agence nationale de l'Aménagement du Territoire (ANAT), la RVA et AWA a été recommandée pour formuler des propositions concrètes en vue de la poursuite des travaux. Le projet s'inscrit dans la vision du Chef de l'Etat de doter les provinces du pays d'infrastructures aéroportuaires modernes répondant aux normes internationales. (Avec la Cellule de communication du Ministère d’Etat)
*Interpellé par l’Agence nationale du renseignement le 14 janvier, et placé sous mandat d’arrêt provisoire le 21 du même mois, Fortunat Biselele dit Bifor fait toujours parler le landerneau politique congolais. Chacun y va de son opinion. Cependant, dans la ville haute, une réalité fait l’unanimité : la précarité de son état de santé – une rupture totale du tendon au niveau de l’épaule droite attestée par le médecin orthopédiste Emmanuel Pay-Pay des cliniques Ngaliema. Ses avocats ont, une fois encore, sollicité une liberté provisoire pour leur client. Mais, cette fois-ci, ils ont également demandé une autorisation de sortie pour suivre les soins appropriés. Sans doute dans le but de saper cette démarche, les ennemis de l’ancien conseiller privé du chef de l’Etat se lancent dans une campagne de nuisance en propageant des faussetés par voie de presse. Et finissent pat tomber dans la diabolisation du président de la République lui-même par ricochet. Ce mercredi 22 mars 2023, certains congolais ont été atterrés par un article publié par ce qui se présente comme un « site d’information», à propos du député de Masisi Edouard Mwangachuchu, incarcéré depuis peu et en jugement pour une affaire d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Selon ce site, l’homme réclamerait ses 200 millions d’euros qu’il aurait prêté à la présidence de la République pour la construction du nouveau palais présidentiel, rien moins ! « Les mêmes sources rapportent que Mwangachuchu de l’Union sacrée a avoué aux juges de la cour militaire, être l’un des grands actionnaires de la compagnie de construction : ‘‘Democratic Congo High Tech Construction Company’’ ( DCHTC), qui avait gagné le marché après une procédure de gré à gré». Burlesque Déjà, le côté burlesque de cette affirmation pouvait faire pouffer de rire les férus d’histoires humoristiques. Cependant, à la grandiloquence s’ajoute le tragique, car le ou les auteurs de l’article trouvent un raccourci pour mêler Fortunat Biselele à cette affaire : «l’homme au cœur de ce deal est M. Fortunat Biselele qui servait de courroie de transmission entre M. Félix Tshisekedi et le groupe de très influents rwandais. La tombée en disgrâce de M. Bifort, sera une des raisons de la panique du député de Masisi, craignant que son argent ne se volatilise et cela, malgré les assurances théoriques de la présidence à certains responsables de la DCHTC», peut-on lire. « Toutes ces affirmations sont fausses et, de ce fait, dénuées de tout fondement. Ce sont des inventions de ce qu’il est convenu d’appeler de petits médias-poubelles. Notre client n’a jamais été lié ni de près, ni de loin à une quelconque opération d’un prêt de la part de quiconque destiné à la présidence pour la construction d’un palais présidentiel ou pour toute autre raison», nous confie un avocat, membre du collectif des avocats de Fortunat Biselele. Le fait est d’autant plus ridicule que la présidence de la République ne peut jamais contracter de dettes auprès des entreprises privées. La fausseté de cette pseudo information ressort également sur le fait que c’est plutôt l’entreprise Malta Forrest qui a exécuté les travaux de réhabilitation du palais présidentiel, en partenariat avec le cabinet belge BK Architects Belgium, et non la société DCHTC. « Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) et l’UNPC seront saisis incessamment pour sévir contre ces brebis galeuses qui nuisent à la noblesse du métier de journaliste dans notre pays, en publiant à longueur des journées des faussetés inventées de toutes pièces », se désole l’Avocat. Pire offense Le comble de tout est que, ceux qui orchestrent cette campagne pour nuire à M. Fortunat Biselele en arrivent à souiller l’honorabilité du chef de l’Etat lui-même. En effet, l’article ci-haut cité soutient que l’arrestation de M. Mwangachuchu serait en réalité une manœuvre destinée à le dissuader de réclamer ses 200 millions d’euros qu’il aurait prêtés à la présidence de la République. En clair, au nom de l’Etat, Félix Tshisekedi aurait emprunté cette somme auprès d’un particulier pour se faire construire un palais de résidence officiel et, au moment de rembourser, il ferait arrêter son malheureux bienfaiteur ! Il n’y a pas pire offense à la personne du chef de l’Etat ! Qui peut, sérieusement, imaginer pareil montage de la part du magistrat suprême ? Pour sa part, M. Biselele demeure serein et n’est pas du tout affecté par les infox diffusées à son propos, assure son Avocat. Il garde intacte sa foi en la justice congolaise et en l’état de droit tel que prôné par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. B.M/CP
*Peter Kazadi, Jean-Pierre Bemba Gombo, Vital Kamerhe, Antipas Mbusa Nyamuisi et François Kabulo Mwana Kabulo ont été nommés respectivement, à l’Intérieur et Anciens combattants, à la Défense Nationale, à l’Economie Nationale, à l’Intégration Régionale et Francophonie et aux Sports et Loisirs. Dans la foulée, Lutundula Christophe, Patrick Muyaya, Pius Muabilu, Guy Loando, Jean-Lucien Bussa Tongba, Albert Fabrice Puela, Aimé Sakombi Molendo, Muhindo Nzangi, Nicolas Kazadi, Tony Mwaba, Claudine Ndusi, Antoinette Kipulu, Adèle Kahinda ont été reconduits à leurs postes. Il y a eu également des permutations. Ainsi, par exemple, Mme Eve Bazaïba devient-elle Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable. Bien d’autres personnalités quittent le gouvernement. C’est le cas notamment, de M. Serge Nkonde, Daniel Aselo, Jean-Jacques Mbungani, Gisèle Ndaya et consorts. La liste est, certes, longue. Car, Félix Tshisekedi y a travaillé laborieusement pour rester dans les limites, à la fois, des équilibres géo-politiques, du genre et d’alliances politiques face aux objectifs visés et aux défis de l’heure. Si, par ailleurs, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est maintenu en tant que Premier Ministre, il va de soi que ce changement, aussi partiel soit-il, puisse lui permettre de rectifier, à coup sûr, les lignes dans la gestion de la Res Publica et de viser encore plus loin, en dépit de difficultés dues au contexte socio-économique, politique, sécuritaire et, surtout, à la nécessité du respect des échéances électorales dont les délais sont incompressibles. LPM Sama II : tableau synoptique de mutations opérées Ministre déchus 1. Daniel Aselo (Intérieur) ; 2. Serge Nkonde (Sports et Loisirs) ; 3. Jean-Jacques Mbungani (Santé) ; 4. Modero Nsimba (Tourisme) ; 5. Gisèle Ndaya (Genre, Famille et Enfant) ; 6. Amato Bayibasire (Vice-Ministre Justice). Sont nommés au rang des Vice-Premiers Ministres 1. Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières : Peter Kazadi ; 2. Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants : Jean-Pierre Bemba ; 3. Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale : Vital Kamerhe ; 4. Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et Coopération Internationale : Christophe Lutundula ; 5. Vice-Premier Ministre et Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’administration et innovation des services publics ; Jean-Pierre Lihau. Sont nommés au rang des Ministres d’Etat 1. Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable : Eve Bazaïba ; 2. Ministre d’Etat, de la Justice et Garde des sceaux : Rose Mutombo ; 3. Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction : Alexis Gisaro ; 4. Ministre d’Etat, Ministre de l’Intégration Régionale et Francophonie : Mbusa Nyamwisi Antipas ; 5. Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille : Adèle Kahinda ; 6. Ministre d’Etat, Ministre du Plan : Judith Tuluka ; 7. Ministre d’Etat, Ministre du Budget : Aimé Boji ; 8. Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme et Habitat : Pius Muabilu ; 9. Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural : François Rubota ; 10. Ministre d’Etat, Ministre de la Décentralisation : Eustache Muhanzi 11. Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire : Guy Loando. Sont nommés au rang des Ministres 1. Ministre des Finances : Nicolas Kazadi ; 2. Ministre de la Santé : Samuel Kamba ; 3. Ministre de l’Agriculture : José Panda ; 4. Ministre de l’EPST : Tony Mwaba ; 5. Ministre des Transports : Marc Ekila ; 6. Ministre de la Pêche et E levage : Adrien Bokele ; 7. Ministre de l’Industrie : Julien Paluku ; 8. Ministre de l’Emploie, Travail et Sécurité Sociale : Claudine Ndusi ; 9. Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises : Désiré Nzinga ; 10. Ministre de l’ESU : Muhindo Nzangi ; 11. Ministre de la Recherche Scientifique : Gilbert Kabanda ; 12. Ministre des Mines : Antoinette Nsamba ; 13. Ministre des Hydrocarbures : Didier Budimbu ; 14. Ministre des PT-NTIC : Augustin Kibassa ; 15. Ministre du Numérique : Désiré-Cashmir Kolongele Eberande ; 16. Ministre des Affaires foncières : Sakombi Molendo ; 17. Ministre des Ressources Hydrauliques : Olivier Mwenze ; 18. Ministre du Commerce Extérieur : Jean-Lucien Bussa ; 19. Ministre des Droits Humains : Albert Puela ; 20. Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement : Patrick Muyaya ; 21. Ministre des Affaires sociales : Modeste Mutinga ; 22. Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers : Antoinette Kipulu ; 23. Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale : Yves Bunkulu Zola ; 24. Ministre des Sports : François Kabulo mwana Kabulo ; 25. Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines : Catherine Furaha Kathungu ; 26. Ministre des Relations avec le Parlement : Anne-Marie Kalume ; 27. Ministre près le Président de la République : Nana Kiyumba. Est nommée au rang de Ministre Délégué 1. Ministre Délégué près le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale chargée des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables : Irène Esambo Sont nommés au rang des Vice-Ministres 1. Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières : Jean-Claude Molepe ; 2. Vice-Ministre des Affaires étrangères et Coopération Internationale : Crispin Bandu ; 3. Vice-Ministre de la Justice et Garde des sceaux : Tadet Nambu ; 4. Vice-Ministre du Plan : Pascal Omana 5. Vice-Ministre du Budget : Elysé Bokumwana ; 6. Vice-Ministre de la Défense Nationale : Samy Adubango ; 7. Vice-Ministre des Finances : O’Neige Nsele ; 8. Vice-Ministre des Mines : Godard Motemona ; 9. Vice-Ministre de la Santé Publique : Serge Honne ; 10. Vice-Ministre de l’EPST : Aminata Namasia ; 11. Vice-Ministre des Hydrocarbures : Wivine Moleka ; 12. Vice-Ministre des Transports : Séraphine Kilubu Source : décryptage réalisé à La Prospérité
CHAPEAU BAS AU MAGISTRAT SUPREME QUI, DEPUIS L’ARTICLE 2 DE LA PROCEDURE DE 1982, A EXCLU, DES HAUTES JURIDICTIONS DE LA REPUBLIQUE ET DE LA CCJA, LA PARTIE ELLE-MEME ET TOUS LES AVOCATS DE FOND, SOIENT-ILS PROFESSEURS OU MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES AVOCATS En exécution de son exclusion des hautes juridictions par le Magistrat Suprême aucune partie à une quelconque procédure devant les hautes juridictions ne s’est déjà offusquée de cette exclusion. Elle n’a jamais signé une requête en prise à partie contre un magistrat de la Cour d’Appel. Elle n’a jamais signé une requête en renvoi de juridiction devant la Cour Suprême de Justice, devant la Cour de Cassation ou devant le Conseil d’Etat. Elle n’a jamais signé elle-même signé une requête devant la Cour Constitutionnelle sans des cas rares de Maître Théodore NGOY et de l’ancien Président KABILA et de certains Députés Nationaux qui avaient apposé leurs signatures au bas des requêtes préparées par des avocats de fond qui leurs étaient familiers. Ceux-ci n’avaient lu ni les articles 109 et 119 de la loi organique de 2013 ni les articles 103 à 111 de la loi du barreau qui règlemente la représentation en justice en RDC. Au chapitre VI, les parties au procès sont exclues. C’est le seul cas. S’ils avaient, autour d’eux, des cassationnistes, ils allaient leur recommander un avocat de cassation. Les parties elles-mêmes et tous les avocats de fond ne maîtrisent généralement pas les subtilités de la procédure, même devant les juridictions de fond, relativement à la compétence territoriale des avocats ou même aussi des Défenseurs Judiciaires ou encore à leurs habits professionnels respectifs. Elle est obligée, dans les deux camps, de se choisir un seul défenseur de son choix dit l’article 19 de la Constitution. C’est une obligation constitutionnelle de protection. Devant les hautes juridictions, le Magistrat Suprême les protège en leur imposant de ne se choisir qu’un seul avocat inscrit au petit tableau des tableaux de tous les barreaux de la République Démocratique du Congo. Seuls leurs noms, qualités authentiques et adresse y figurant (art. 110 al. 2) par ordre de préséance selon les charges ordinales et selon la date de prestation du serment par chacun des grands procéduriers. L’article 62 de la Constitution dit, en réalité, que « toute personne doit respecter la Constitution et les lois de la République ». La partie, pour respecter cet article 62, doit donc se choisir un seul avocat de cassation à ce petit tableau à l’exclusion de celui de fond et du Défenseur Judiciaire. C’est à l’article 2 de la procédure devant la Cour Suprême de Justice, en 1982, que la partie elle-même est exclue, de toutes les hautes juridictions, pour ne se faire représenter que par un seul avocat congolais de cassation comme il l’a déjà programmé au chapitre VI de la loi du barreau en 1979, en toutes les procédures de cette haute juridiction de cassation et plus tard devant les hautes juridictions spécialisées issues de l’éclatement de la Cour Suprême de Justice en trois actuelles juridictions spécialisées. Il a aussi obligé, en conséquence, que le seul cabinet de cet avocat de cassation serve de domicile élu en toutes les procédures, sans distinctions de matières, des hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution. Il les a aussi écartés d’y comparaître en robe irrégulières. Sans expertise certifiée, les parties, les avocats de fond et les Défenseurs judiciaires viendront faire perdre le temps aux juges de cassation et même aussi de la Cour Constitutionnelle qui ne doivent écouter que des observations des avocats faites une seule fois (voir art. 15 de la procédure de 1982, maintenue jusqu’à ce jour devant toutes les hautes juridictions spécialisées de la RDC (voir les dispositions abrogatoires de toutes les trois lois organiques de 2013 et 2016) ayant, toutes, épargné le Titre I de 1982 où le législateur ne parle que d’avocat au barreau près la Cour Suprême de Justice et de son cabinet. Les hautes juridictions sont des « sanctuaires » ou « haute mer » ou les pirogues » ne sont pas admises pour y venir traverser en pagayant, même conjointement comme nous les voyons dans les fleuves, les rivières ou les ruisseaux, souvent sans chemise. Les Députés, les Sénateurs et le Magistrat Suprême ont exclu les parties, les avocats de fond et les Défenseurs Judiciaires. Tout le monde constate que même certains Bâtonniers ou membres des Conseils des barreaux près les Cours d’Appel en signant des requêtes devant les hautes juridictions, violent leurs serments de respecter les articles 5, 103 à 111 de la loi du barreau et les dispositions transitoires et abrogatoires des lois organiques de 2013 ou 2016 en signant des requêtes. KALALA MUENA MPALA • Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau • Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant • Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
L’Angola, médiateur dans le conflit qui oppose les Forces armées de la RDC et le M23 instrumentalisé par le Rwanda, prospecte le terrain de Kindu dans la province du Maniema avant le déploiement de 500 militaires des FAA à Goma. C’est en cela qu’une délégation mixte composée des Forces armées angolaises (FAA) et les Forces armées de la RDC (FARDC) est arrivée, depuis le mardi 21 mars dernier au chef-lieu de la province du Maniema. Le gouverneur intérimaire du Maniema qui appelle la population au calme à ne pas surtout céder à la panique, a précisé que cette délégation est dans cette partie de la RDC, pour constituer une base arrière avec pour mission de rétablir la sécurité totale dans l’Est du pays. «Il y a eu un déploiement, c’est d’abord pour identifier le terrain, savoir comment est le Maniema, les infrastructures et consorts et donner le rapport à la haute hiérarchie pour que, s’il y a à ajouter, on peut ajouter, s’il faut améliorer, on peut améliorer. C’est dans cette éventualité là que ces éléments de la délégation sont venus », a dit Afani Idrissa Mangala. Et de poursuivre : « Le Maniema a été choisi pour constituer la base arrière des angolais. L’Angola ne devrait pas déployer tous ces militaires à Goma mais il faudrait qu’il y ait une base arrière où ils vont mettre leur matériel. L’Angola pilote le processus de paix en RDC. C’est en marge de cela qu’après que l’assemblée nationale de l’Angola a accepté le déploiement de ses Forces armées, c’est pourquoi l’Angola a dépêché une équipe pour essayer de faire une étude sur terrain ». Le vendredi 17 mars dernier, le Parlement angolais a donné le feu vert à l’envoi de ses militaires en RDC après que le dernier cessez-le-feu annoncé entre les FARDC et le M23 n’a pas été respecté. Ce, alors que Luanda avait contribué aux négociations. Emma Muntu